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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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26 juin 2012

Conservation des champignons

Cet article n'est pas de moi, il vient d'ici:
http://le-paradis-des-anges.forumactif.fr/t4556-la-conservation-des-champignons

Pour l'illustrer, voici quelques photos de mes oreilles de judas qui
ont longuement séchées sur un torchon au soleil, résultat garantit.

SAM_0567 SAM_0568 (2)

1. Pour les nettoyer :
Déjà, une première recommandation à tous chercheurs de champignons qui destinent sa récolte à la consommation, est de se munir d'un couteau de poche si possible muni d'une petite brosse, pour un premier nettoyage sur le terrain : couper les bouts, et brosser les restes de terre, de feuilles et tout autre parasite qui encombre le champignon. Déjà très propre, celui- ci sera déposé délicatement dans votre panier en osier, pour que la récolte respire et ne commence à s'oxyder ( proscrire tout contenant en plastique ).
De retour au domicile, tout naturellement le nettoyage sera fonction :

de la nature des champignons, ( à chair molle ou consistante, à lames ou à pores, grands ou petits, ..)
de leur utilisation, ( immédiate ou conservation ou séchage ou congélation ..)
des normes de sécurité à observer. ( par exemple la littérature conseillera pour certaines espèces de les blanchir ou de les cuire fortement ou peut-être de pouvoir les consommer crus.)
Donc, bien évidemment, tout un tas de paramètres qui vont conduire à un nettoyage particulier pour chaque champignon. 
De grands spécialistes de la gastronomie vous expliqueront que le trempage nuit à la tenue et la saveur du champignon en le gorgeant d'eau et qu'il va noircir après le lavage. Et ils ont raison, oui mais, c'est une caricature qui donne mauvaise conscience aux adeptes du nettoyage à grandes eaux. 

Comment pourrait on nettoyer une belle sparassis crispa autrement qu'en la trempant dans une eau vinaigrée et la rinçant soigneusement j'allais presque dire trous par trous. Ou alors, imaginez une très belle récolte de trompettes de la mort (excellents comestibles et non mortels contrairement à ce que pourrait laisser entendre le nom) agrémentée de quelques belles poignées de chanterelles en tubes, dans ce cas, je prépare une belle quantité d'eau que je sale et vinaigre, puis je jette les champignons dans cette eau que je remue énergiquement et ressors trompettes et chanterelles à la main ou à l'écumoire pour laisser tout le sable au fond du récipient, et avec le même principe on termine par un ou deux rinçages. 

Maintenant, prenons le cas d'une récolte de cèpes de belle grosseur et consistante; là : un couteau et une brosse douce ou un pinceau à poils durs pour parfaire le bas du pied, et un chiffon légèrement humide pour le chapeau. Dans ce cas, c'est vrai, il faut éviter de tremper dans l'eau, les pores se gorgeraient totalement d'eau, dénaturant la qualité du champignon.

Pour les champignons que l'on va pouvoir consommer crus, encore un problème de principes. Pour faire une salade de champignons de Paris crus, je ne peux m'empêcher de les passer sous l'eau courante en pensant à toutes les mains qui les auront touchés avant de terminer dans mon panier. Les essuyer tout de suite dans un linge bien sec. Pour ceux récoltés en forêt ou lisières, parcs ... le problème est identique. Même s'ils paraissent propres, rappelons nous des recommandations faites pour tous les petits fruits rouges que l'on trouve lors de nos promenades, il est strictement recommandé de ne rien consommer cru sans lavage préalable, car possibilité de transmission croisée des urines d'animaux vers l'homme. Donc et à mon avis, ce qui vaut pour les fruits rouges je le considère entier pour les champignons. De toutes façons, prudence, très peu de champignons peuvent être consommés crus.

2. La dessiccation :
C'est une méthode simple qui convient particulièrement bien aux espèces à chair mince telles les mousserons, trompettes des morts, chanterelles d'automne, petites morilles ou à des champignons plus épais mais alors coupés en fines lamelles de quelques millimètres. Les grosses morilles pourront elles être coupées en deux ou quatre, mais ça c'est une autre histoire.
C'est une excellente méthode qui conviendra particulièrement bien aux mousserons, morilles, shii-take, trompettes qui voient ainsi leurs arômes renforcés.
Partant du principe que pour le séchage on ne peut laver les champignons, il faudra les nettoyer directement sur le terrain en supprimant toutes traces de terre ou autres résidus de cueillette, pour éviter de souiller la récolte. Ne prendre bien évidemment que des sujets jeunes, parfaitement sains, sans aucune trace de larves, et parfaitement identifiés.
Pour un séchage de bonne qualité, il faudra trouver un local bien sec, ventilé et chaud, le grenier fera parfaitement l'affaire, ou la cave à côté d'un radiateur ou d'une source de chaleur. Mais il faut que ce séchage s'effectue le plus rapidement possible; si les champignons ou lamelles fines ne craquent pas sous la pression des doigts ou bout de 4-5 jours maximum, c'est que l'endroit ne bénéficie pas des meilleurs conditions et la qualité s'en ressentira.
Pour le matériel, rien de plus simple. Il faut que les champignons à sécher reposent sur un support permettant à l'air de circuler parfaitement, un fin filet tendu sur un support conviendra parfaitement. Moi, je les ai confectionnés tout simplement avec quelques planches clouées en cadre sur lesquelles j'ai agrafé des filets de pommes de terre en matière synthétique coupés et cousus ensemble. Certains auteurs parlent de treillis ou grillages, à mon avis c'est une solution moyenne qui peut entraîner des réactions d'oxydation du métal au contact des champignons humides.
Pensez à l'utilisation de moustiquaires pour écarter les indésirables.
Pour illustrer cette méthode, je vous propose le séchage du reste d'une récolte d'Oreilles de Judas effectué en trois jours, près d'un radiateur à la cave. Bien sûr une fois l'opération réalisée, il ne reste plus grand chose, et on pourra entreposer les champignons séchés dans des bocaux bien hermétiques, ou sacs en plastique type congélation bien fermés.

Pour pouvoir réutiliser ces champignons séchés, trempez les environ 10-15 min dans l'eau tiède, rincez les de plusieurs eaux, et utilisez les comme ceux séchés du commerce.

3. La congélation :

Sans doute la méthode de conservation la plus simple à mettre en oeuvre, mais qui à tendance à ramollir certaines espèces à chair ferme. Il faudra éviter de les congeler crus, et prendre les mêmes précautions que pour le séchage .
Après les avoir bien lavés, deux méthodes possibles. Vous pouvez soit les blanchir dans une eau frémissante et salée environ 5 minutes, ou les faire rejeter leurs eaux de végétation dans une poêle à feu vif avec un peu d'huile, puis jetez l'eau qu'ils ont rendue. Pour le reste, les deux méthodes se rejoignent. Il faut les égoutter et je conseillerais de les entreposer sur des linges propres pour les sécher partiellement avant de les mettre dans des sacs plastique, ou bocaux en verre. Faire sortir un maximum d'air avant de bien refermer les sacs plastique et les entreposer au congélateur.
Méthode bien pratique pour préparer à l'avance de petites portions spéciales omelettes, rôtis, soupes ou autres préparations
Pour leurs utilisations, inutile de les décongeler d'avance, mais utilisez les directement sortis du congélateur, comme n'importe quel champignon frais.

En guise d'exemple, voilà le cas typique d'utilisation de la congélation : de retour de cueillette, nous sommes devant un beau panier garni de trois petites Sparassis crispa ou Clavaire crépue, mais aussi d'une belle récolte de rosés des prés, champignons assez fragiles et que l'on cuisinera ce soir. 
Par contre, nos trois Sparassis qui sont des champignons supportant très bien la congélation, nous allons de ce pas faire un petit sachet à congeler pour une prochaine utilisation.


laisser tremper 5 min les champignons dans une eau vinaigrée pour déloger les compagnons indésirables,
bien rincer et égoutter sur papier absorbant,
remplir un sachet congélation, en faire le vide d'air, fermer à l'aide du ruban métallique, couper le plastic superflu et congeler immédiatement.

4. La stérilisation :
C'est une méthode qui demande un peu plus de temps et de matériel, et qui sera mise en oeuvre dans le cas de récoltes plus importantes. Ce type de conservation peut convenir pour toutes les sortes de champignons, en prenant soin toujours de ne prendre que des sujets frais ....
Pour le reste, blanchissez les champignons 4 minutes dans une eau bouillante, salée avec environ 15-20 gr de sel par litre. Égouttez les et rafraîchissez les immédiatement dans une bonne quantité d'eau, égouttez à nouveau puis rangez les dans les bocaux presque jusqu'au trait de remplissage. Remplir les bocaux ainsi garnis d'une eau salée et poivrée, posez capsules ou caoutchoucs, fermez et stérilisez 2 heures à 100° ou même pas une heure à 105°.

Pensez à disposer les bocaux dans le stérilisateur en isolant chaque bocal d'un linge, pour éviter qu'à l'ébullition, les récipients ne s'entrechoquent et ne se dégradent. La stérilisation terminée, laissez refroidir l'ensemble toute la nuit, et lorsque vous sortez les bocaux, bien vérifier que le niveau à l'intérieur de ceux-ci n'a pas augmenté, ce serait un signe de mauvaise étanchéité => donc à rejeter. Pensez aussi qu'un bocal se mérite, à l'ouverture il va falloir user de toutes ses forces pour atteindre le précieux contenu, et si tel n'était pas le cas, il faudra rejeter le bocal.

SAM_0735 SAM_0730

5.Conservation à l'huile:
Pour champignons fermes comme les cèpes, girolles, pied de moutons...
Là encore, plusieurs méthodes, une première assez simple, la seconde un peu plus lourde avec stérilisation, mais pour des temps de conservation plus longs;

- bien nettoyer les champignons, les couper en lamelles, les faire rejeter leur eau de végétation en les passant rapidement dans une poêle sans matière grasse ( poêle antiadhésive) , puis les blanchir dans une eau salée et vinaigrée, et enfin les sécher sur papier absorbant. Prendre des bocaux stérilisés, bien ranger les champignons, les couvrir d'huile. A consommer dans les 6 mois.

- passons sous silence le fait qu'il faut aussi nettoyer, et passons tout de suite au blanchiment des champignons à effectuer dans une eau bouillante et salée environ 5 min. Les rafraîchir immédiatement. Les égoutter sur linge ou papier et les disposer dans les bocaux. Recouvrir les champignons d'une huile bien chaude, garnir les bocaux de caoutchoucs ou capsules suivant matériel, et stériliser 20 min à 105°. Ainsi préparés, ils pourront être conservés un an.

Cet article n'est pas de moi, il vient d'ici:
http://le-paradis-des-anges.forumactif.fr/t4556-la-conservation-des-champignons

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26 juin 2012

Anniversaire!

Voilà 3 mois que je tiens plus ou moins régulièrement mon blog et je me suis aperçue qu'il y a eu
de nombreuses visites. Merci aux visiteurs réguliers et à ceux de passage.
Voici le blog en quelques chiffres.

blog statistique au bout de 3 mois

blog chiffres

blog géoggraphie

Au total, c'est 1004 pages vues, 626 visiteurs dont 485 nouveaux et 141 habitués.

26 juin 2012

Les orchidées des Alpes.

Au court de mes promenades j'ai souvent l'occasion de découvrir de belles orchidées. Ces plantes sont rares et protégées, ils ne faut ni les cueillir ni déraciner leur bulbe pour le bien de la biodiversité. En voici quelqu'unes avec leur nom latin et commun. Cet article est régulièrement mit à jour en fonction de mes "découvertes". À savoir, depuis l'été 2016 cet article n'est plus alimenté par mes sorties plus récentes.

 

Le saviez-vous?

Pour vivre, les orchidées coopèrent avec un champignon qui leur apporte des éléments minéraux et une protection contre les autres champignons. En échange l'orchidée protège le champignon et le nourrie à son tour. Pour germer, les graines doivent être coloniser par le champignon sinon elles n'ont pas les réserves suffisantes pour se développer. Ainsi, pas de champignon, pas d'orchidées ! D'où le fait qu'il soit difficile de les cultiver.

 SAM_0174 SAM_0175__3_

Anacamptis pyramidalis subsp.tanayensis, c'est à dire l'Orchis pyramidal subsp. tanayensis.
(Hières-sur-Amby, Plateau de Larina, Isère)

SAM_0275__2_ SAM_0276__3_

Orphys apifera, c'est à dire l'Orphys abeille.
(Hières-sur-Amby, Plateau de Larina, Isère)

SAM_8969 SAM_0391

 Dactylorhiza fuchsii, c'est à dire l'Orchis fuchsii.
(Merlas, Col des milles Martyrs, Isère)

SAM_0647 SAM_0648

 Neottia nidus-avis, c'est à dire la Néottie nid-d'oiseau.
(Merlas, Col des mille Martyrs, Isère)

SAM_0679 SAM_0683

 Anacamptis pyramidalis, c'est à dire l'Orchis pyramidal.
(Merlas, étang de Saint Sixte, Isère)

SAM_0817 SAM_0827 (2)

Platanthera biofolia, c'est à dire l'Orchis bifolia ou Platanthère à deux feuilles.
(Miribel-les-Echelles, promenade des Croix, Isère)

SAM_0855 (2) SAM_0856 (2)

Dactylorhiza maculata, c'est à dire l'Orchis tacheté.
(Miribel-les-Echelles, promenade des Croix, Isère)

SAM_1776 SAM_1973

Traunsteinera globosa, c'est à dire l'Orchis globuleux.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1774 SAM_1837

Gymnadenia conopsea, c'est à dire le Gymnadénie moucheron ou l'Orchis moucheron
ou encore l'Orchis moustique.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1870 SAM_1965

 Gymnadenia rhellicani, c'est à dire la Nigritelle de Rellikon ou la Nigritelle de Rhellicanus
ou la Nigritelle noirâtre ou encore l'Orchis vanille.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1805 SAM_1806

Dactylorhiza viridis, c'est à dire l'Orchis grenouille.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_2412 SAM_2393

Dactylorhiza incarnata, c'est à dire l'Orchis incarnat.
(Villar d'Arêne, lac du Pontet, Hautes-Alpes)

SAM_2324 SAM_2333

Gymnadenia densiflora, c'est à dire le Gymnadène à épi dense.
(Villar d'Arêne, lac du Pontet, Hautes-Alpes)

P4260175 P4260170

Orchis mascula, c'est à dire l'Orchi mâle.
(Saint Geoire en Valdaine, cascade aux fées, Isère)

SAM_7196 SAM_7195

Orchis purpurea, c'est à dire l'Orchis pourpre.
(Saint Geoire en Valdaine, cascade aux fées, Isère)

SAM_7665 SAM_7667

Orchis militaris, c'est à dire l'Orchis militaire ou Orchis guerrier.
(La Grave-la Meije, village, Hautes-Alpes)

SAM_7963 SAM_7962

Neottia ovata, c'est à dire la Listère à feuilles ovales ou Grande listère.
(Saint Geoire en Valdaine, à proximité de la Carrière, Isère)

SAM_8955 SAM_8956

 Dactylorhiza maculata subsp. ericetorum, c'est à dire la dactylorhiza ericetorum ou
la dactylorhiza macukata subsp. schurii ou l'orchis des bruyères ou encore l'healt spotted-orchid.
(Merlas, virage du col des Mille Martyrs, Isère)

P4270751 P4270752

Anacamptis morio, c'est à dire l'orchis bouffon.
(Saint Geoire en Valdaine, le haut du Roulet, Isère)

P4270778 P4270780

Orchis anthropophora, c'est à dire l'orchis homme-pendu ou homme-pendu.
(Saint Geoire en Valdaine, ancienne voie ferrée, Isère)

Céphalanthère à longues feuilles Céphalanthère à longues feuilles (2)

Cephalanthera longifolia, c'est à dire la céphalanthère à longue feuilles ou à feuilles étroites.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

Céphalanthère de damas

Cephalanthera damasoniumc'est à dire la céphalanthère de Damas.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

orchis brûlé (3) orchis brûlé (2)

Neotinea ustulata subsp. ustulata, c'est à dire l'orchis brûlée.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

orchidée surreau orchidée surreau (2)

Dactylorhiza sambucina, c'est à drire l'orchis sureau.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

ophrys obscura (4)

Ophrys litigiosa, c'est à dire l'ophrys petite araignée.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

ophrys mouche ophrys mouche (2)

Ophrys insectifera, c'es à dire l'ophrys mouche.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

orchis singe (3) orchis singe (2)

Orchis simia, c'est à dire l'orchis singe.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

serapia vomeracea

Cephalanthera rubra, c'est à drie la céphalanthère rouge. (en bouton)
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

Limodore à feuilles avortées Limodore à feuilles avortées (2)

 Limodorum abortivum, c'est à dire la limodore à feuilles avortées
(Saint Pierre d'Entremont, en direction du jardin collectif, Savoie)

sabot de Vénus (6) sabot de Vénus (3)

Cypripedium calceolus L., c'est à dire le sabot de Vénus ou sabot-de-Vénus d'Europe aussi nommé
sabot de la Vierge, Cypripède, Nervine, pantouffle de Notre-Dame ou soulier de Notre-Dame.
(Saint Pierre d'Entremont, Le Granier, Savoie)

ophrys petite ariagnée

Ophrys virescens, c'est à dire l'ophrys verdissant.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

 P8240053 P8240050

Epipogium aphyllum c'est à dire l'épipogon sans feuilles.
(Saint Pierre de Chartreuse, forêt publique, Isère)

P8240004 P8240019

Epipactis helleborine subsp. helleborine c'est à dire l'épipactis à larges feuilles.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

P8240083 P8240086

Epipactis purpurata c'est à dire l'épipactis violacé ou épipactis pourpre.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

 P8240033 P8240027

Goodyera repens c'est à dire la goodyère rampante ou goodyéra rampante.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

   ----------------------------------------------------------------------------

Voici les liens des sites qui m'ont été fort utiles:

http://orchisere.pagesperso-orange.fr/index.htm

http://perso.numericable.fr/~durbphil/Ouv2&Listalpha&Pres/sitorchidouv2.htm

http://www.floredefrance.com/liste.php?r=orchid

http://www.orchidee-poitou-charentes.org/

25 juin 2012

Tour des lieux légendaires de nos forêts (Miribel-les-Echelles, Isère).

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(Bolets satan, non comestibles mais flamboyants).

Le but de de cette sortie était de partir en promenade et de trouver quelques champignons.
Ils étaient au rendez-vous mais pas ceux attendus. Dommage ce n'était pas encore les bons, patience.

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(deux des nombreuses croix de marquage du circuit de la randonné, en écho au circuit des croix des chartreux
que l'on peut voir ici: http://croixdechartreuse.fr/croix/thumbnails.php?album=33 )

Mais quel lien avec le titre? Au cours de la promenade nous sommes
tombés sur une partie du circuit nommé "De la Madone au Rocharay".

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(Dolmen de l'Allière)

Cette promenade de 3h et de 6km, consiste à faire visiter les lieux mythiques de la commune, un peu
dans le village et beaucoup dans la forêt. I
ci le dolmen de l'Allière, à 45 min de celui de la Pierre à Mata.

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(Une rare ancolie qui borde par dizaine le bord du chemin)

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Avec les champignons et les vieilles pierres, un grand nombre de fleurs peuplent la forêt et ses alentours.

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(Pierre sacrificielle)

En dessous du dolmen, se trouve une pierre à sacrifice. Plus petite elle reste facile d'accés.

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(Amanites rougissantes, une des amanites comestibles)

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De nombreuses et belles amanites rougissantes se trouvaient sur notre chemin dans la sapinière.
Elles se confondes facilement avec leur cousine l'amanite panthère qui est très toxique.

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(Un bel orchis tacheté et des Monotropas hypopitys)

Encore quelques belles fleurs sur notre route, dont des monotropas hypopitys, appellés aussi monotropes, au suces-pin. Merci à Cristau (http://cristaudehaugue.canalblog.com/) d'avoir éclairé ma lanterne sur ces petites fleurs particulièrement abondantes cette année.

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(La croix)

Autre attraction à voir, cette croix dressée en l'honneur de Saint Joseph en 1806 et qui
se trouve au bord d'un chemin de terre. 
Des fleurs et des offrandes s'y trouvaient.

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(Une petite amanite vineuse et un jolie polypore)

Quelques champi's.

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 (La chapelle et les offrandes de fleurs)

Autre étape la chapelle, cette fois avec un panneau explicatif:

"Après la démolition de l'ancienne église de Miribel-Les-Echelles en 1876, on confia à la "Ména" qui habitait le village deux statues de dimensions bien différentes: l'une de la vierge et l'enfant, l'autre de Ste Anne. Cette dévouée vieille fille les transporta d'abord contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux "Grangettes". Elle aménagea ensuite en bordure de ce lieu une petite construction avec sol nivelé, toiture en bois et grillage. Après sa mort, Séverine Vivier une fille qu'elle avait élevée devient l'héritière de ses biens. Séverine, enfant naturelle originaire du Mas, continua d'entretenir du mieux possible ce petit oratoire... Séverine gardait les enfants dont les parents travaillaient ou les enfants seuls. Elle se rendait souvent avec eux sur ce lieu de prière pour déposer des fleurs.

Les Miribelains s'y arrêtaient et dans tout le pays on connaissait cet endroit sous le nom de "chapelle de la Séverine". Elle légua à sa mort le bois aux pères Assomptionnistes de l'Alumnat de Miribel qui restaurèrent l'oratoire: les statues furent repeintes, la toiture et le grillage remplacés. Après l'abandon de l'Alumnat par les religieux, le bois devint la propriété de Monsieur Guy Cayez-Barrioz. L'oratoire continua d'être bien entretenu. Des années plus tard un violent orage détruisit cette construction. Une statue fut emportée par le vent, la deuxième fut récupérée, réparée mais trop abîmée on l'entreposa dans l'église où elle se trouve encore aujourd'hui. Récemment ce petit édifice a été rebâti par une équipe de bénévoles sur son lieu d'origine contre le rocher et une statue de plâtre a remplacé celles d'origines... Il est à souhaiter que cet endroit soit encore longtemps visité car c'est un peu l'hisoire de Miribel."

L'oratoire en 1965, panneau explicatif du circuit.

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(La carte du parcours)

Il y a encore beaucoup de choses à voir:

1: L'église

2: La rue des balcons

3: L'alumnat

4: La croix de la poste

5: La croix de la Combette

6: La carrière de molasse

7: Notre Dame du Château

8: La croix u Villard

9: Le lavoir du Villard

10: La croix du Frou

11: Le dolmen de Pierre-Aigüe

12: La pierre à sacrifice

13: Le dolmen de l'antillière

14: La croix de Tempétaz

15: L'oratoire de la Séverine

16: Le caveau inachevé

La brochure du circuit (praticable en vtt) est disponible
partout dans la commune (commerce, mairie...) pour 1€.

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(Mon cher père posant à côté d'une immense fourmilière.
A droite un tronc qui a subit la faim des sangliers qui devaient y rechercher des vers)

Il ya bien d'autres choses à voir encore.

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Et pour finir un vieux russule verdoyant et un petit russule velouté
si je ne m'abuse, comestibles mais sans grand intérêt.

15 juin 2012

Quand les oreilles de judas passent à la casserole! (mouha mouha) 2

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Encore et toujours des oreilles de judas!

Qu'en faire?

C'est simple, un ragoût de boeuf.

Il faut: - 500 gr de viande achée de boeuf

- 500 gr de riz long

- un oignon

- une boîte de concentré de tomate

- 300 gr d'oreile de judas

- 2 gousses d'ail

- du sel

- 4 tomates olives

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Faire sauter le riz dans une casserole avec du beurre. Quand il est translucide verser 1,5 L d'eau,
ajouter l'oignon émincé et laisser cuire jusqu'à ce qu'il reste 300 ml d'eau. Dans une poêle faire sauter
la viande de boeuf avec de l'huile d'olive et l'ail haché. Quand la viande est dorée ajouter le riz et son eau.

Laisser mijoter à feu doux, ajouter le concentré de tomate et les champignons finement émincés.
Les oreilles de judas de par leur nature vont épaissir le jus du plat. Pendant ce tempscouper les tomates en 4.
Placer le ragoût dans une assiette creuse, déposer par dessus les tomates. Servir.

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14 juin 2012

Quand les oreilles de judas passent à la casserole! (mouha mouha)

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Que faire avec toute cette belle récolte? Pas besoin de trop réflichir, direction tla poêle !

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Alors pour une poêlée d'Oreilles de Judas pour 4 personnes:

- 500 gr du champignon

- 1 verre de crème

- 1 verre d'eau

- 2 tomates olives

- 1 demi oignon

- du sel

- de la coriandre en grains

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Dans une poêle faire fondre du beurre puis y mettre les oignons émincés.
Une fois qu'ils sont dorés ajouter les tomates coupées en 8 dans la longueur

 Lorsque les oignons sont translucides, ajouter les champignons coupés en minces lamelles à feu doux,
une pincée de graines de coriandre et laisser mijoter. Quand les oreilles ont rendu leur eau, ajouter la crème.

Saler. Une fois que la crème épaissie, rajouter un epu d'eau puis laisser cuire.
Quand la sauce est bien réduite servir.

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14 juin 2012

Précaution avec les plantes sauvages.

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Consommation des plantes sauvages:

Outre le fait qu'il faut toujours être sûr du nom des plantes que l'on cueille et bien les connaître (il est facile de confondre des plantes toxiques et comestibles), leur préparation est très importante, elle permet d'éviter l'ingestion de germes néfastes et dangereux ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses.

Il faut absolument nettoyer à plusieurs reprises les plantes récoltées, en particulier celles consommées crues. Pour cela nettoyez les à grande eau, puis au vinaigre puis à nouveau dans l'eau pour éviter qu'elles ne soient cuites par l'acidité du vinaigre. Mais ce nettoyage n'est pas efficace à 100%. Il faut éviter de consommer les plantes aquatiques, des milieux humides ou provenant des champs où les vaches/mutons paissent pour éviter les parasites tel que la douve du foie (une vraie saloperie). Certains ajoutent même une goutte de javel pour être sûr de ne pas courir de risques.

La meilleur solution pour combattre les micro-organismes hostiles  est la cuisson. La cuisson à la vapeur est douce et conserve une grande partie des propriétés de la plante, à l'inverse des cuissons plus violentes comme à la poêle, au four, en friture et j'en passe ... mais délicieuses.

Toujours bien vérifier les feuilles, fleurs et tiges où les insectes et autres limaçons peuvent se cacher.

14 juin 2012

Oreilles de Judas!

Ce matin promenade dans le terrain de mes parents et là surprise !
Des Oreilles de Judas !

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 Sur les grands sureaux du jardin, des colonies d'oreilles de judas ce sont installées.

Ce champignon bien de chez nous est répandue un peu partout, c'est celui qui compose la plupart des plats asiatiques et surtout chinois que l'on peut trouver dans la restauration. J'ai fait une jolie récolte, ce qui me rend joyeuse, surtout quand je pense au marché de Grenoble où je les paye entre 28 et 40 euros le kilo et 6,30€ les 50 gr sec (sachant qu'une fois réhydratés on obtient 150 à 200 gr de champignon).

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J'ai fait une belle récolte et je ne suis pas déçue d'en avoir laissé, non seulement pour avoir de nouveau des spécimens abondants l'an prochain mais aussi parce que je suis trop petite pour tous les atteindre depuis le haut de mon mètre soixante. Par contre les épaisses ronces n'ont pas été tendres ni généreuses avec moi.

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Vu la forme de certains champignons, il est facile de comprendre d'où vient le terme d'oreille. Pour ce qui est de Judas, c'est parce qu'ils ne poussent presque que sur les sureaux et les noyers, arbres sur les quels Judas après avoir trahie se serait pendu. Bon il ne reste plus qu'à les cuire, frire, couper, sécher, bouillir...

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14 juin 2012

Tampis pour la pluie!

Il pleut et tant mieux! 

Ce n'est pas cela qui va m'empêcher d'aller dans les bois et puis
au moins, je serai sûre d'être seule avec mon petit père.

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Un cirse en fleur et une orchidée du nom de dactylorhiza fuchsii. Certaines d'entre elles peuvent être cuisinées (bulbes) mais leur rareté et le fait qu'elles soient protégées dans certaines régions les préservent de la cueillette.

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Et plein d'autres jolies choses.

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Ce jour là récolte des toutes premières chanterelles, peu nombreuses et toutes petites. Autre surprise, au milieux des champignons naissants et des satyres du chien (un champignons ressemblant au satyre puant et demoiselle), des bolets de Satan (boletus satanas) mais dommage pour nous, ils sont vénéneux et indigestes .

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On les reconnait à leur chapeau beige claire,
à leur pied rouge qui une fois coupé ne bleuit que très peu.

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Par chance nous avons pu faire une jolie cueillette de truffe d'été, la tuber aestivum.
Peu parfumée, elle se mange crue ou au four car la cuisson violente dégrade son goût.

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 Son manque de parfum fait qu'elle est peu chère, entre 140 et 250 euros pour le kilo cette année (bon ça reste une belle somme mais pour le nombre que je trouve ça ne vaux pas le coup). C'est cette espèce qui est utilisée dans les produits de grande distribution pour aromatiser (pâtes, terrines, viandes, saucissons etc...)

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Le mieux c'est de la déguster râpée et crue dans la purée, les pâtes ou au four sur des toasts beurrés.

9 juin 2012

Nymphe

J'ai eu le temps de passer un de mes dessins sur photoshop. Ce n'est pas formidable mais c'est déjà ça.

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