Jardin et serre botanique du muséum d'histoire naturelle de Grenoble.
Ce n'est pas parce qu'on se trouve en ville que l'on échappe à la nature. Certains lieux lui sont dédiés.
La roseraies de Grenoble n'est pas bien grande mais elle est charmante. Cela est dû aux noms de ses rosiers.
Les botanistes et les particuliers sont souvent inventifs pour nommer les nouvelles variétés qu'ils créent. Ici un rosier Jacques Prevert mais ce n'est pas le seul à porter un nom illustre. On peut ainsi trouver le Louis de Funès, le Nicolas Hulot, le Philippe Noiret ou le Anthony Meilland par exemple.
Un petit jardin éducatif a été mis en place devant la serre.
Abris pour insectes et tomates sont de mise.
Un des bacs en bois a été aménagé en jardin aromatique, à côté des pieds de tomates et de haricots qui se sont vus parés de drôles de décorations.
L'intérieur de la serre se divise en plusieurs zones: l'espace désertique, le jardin d'hiver(zone semi-marécageuse) et la zone les plantes des forêts tropicales (on peut y voir un ana). Ici nous sommes dans l'espace désertique où euphorbias, cereus, ferocactus, agaves, myrtillocactus, aloes, yuccas, sedums, haworthias, kalanchoes, xerosycios (de la famille des cucurbitacées) s'épanouissent.
L'espace dédié aux plantes des forêts tropicales n'est plus ou du moins, pas encore en fleurs, cependant anas, fougères, bananiers, plantes carnivores équatoriales et orchidées sont bien présents.
Une fleur bien étrange à fait son apparition parmi les fougères.
Dans le jardin d'hiver, une grand nombre de fleurs ont fleurit comme cet arum et cette étrange fleur à droite. Mais elles ne sont pas seules, des fleurs du paradis et des orchidées en gueule de loup violettes tachetées de blanc sont là aussi, sans oublier les nénuphars.
A l'extérieur on peut voir plusieurs variétés de plantes carnivores qui ma foi, sont bien plus nombreuses cette année que l'an passé. (ci une plante carnivore du type sarracenia et couchée sur une autre plante carnivore, une drosera qui est couverte de milliers de poils gluants.
Les plantes carnivores se nourrissent de petits insectes mais on a retrouvé dans les plus grosses des grenouilles et même des rats. Pour se nourrir les plantes du type drosera attendent que les insectes touches ou se posent sur leurs feuilles. Celles-ci sont couvertes de petits poils gluants qui se referme sur les malheureux. Ils sont digérés et absorbés par ces mêmes feuilles, comme un estomac à l'air libre.
Pour le type sarracenia, le mode de capture est simple. L'insecte vient boire l'eau ou le nectar contenu dans le réceptacle de la plante. A ce moment là elle n'a plus qu'à fermer son claper et à digérer tranquillement son repas.
Les plantes carnivores sont fragiles. Rares et précieuses, elles sont protégées sur le territoire français.
Les opuntias qui supportent la vie à l'extérieur offrent de beaux fruits roses.
Bien que ce parc et cette serre soient tous petits, il y a beaucoup à voir. Il y a également une belle collection d'arbre (et même un olivier) identifier et la faune est importante. Bien que l'on trouve les canards et les écureuils, communs à tous les parcs et pas peureux pour un sous, d'autres espèces sont facilement visibles comme les merles, les grives et même les chouettes, grâce aux nombreux nichoirs installés dans les arbres en hauteur.