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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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3 octobre 2012

Déméter.

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Déméter est la désse de la terre cultivée, de la fécondité et des récoltes.

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2 octobre 2012

Paganisme britannique.

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Ici un château de la côte anglaise. Il était un poste clé contre la lutte de l'envahisseur français (c'est nous hé hé). Depuis les querelles ont cessé.

(Cet article est illustré par mes photos prises pendant mes voyages en Angleterre en 2009 et 2010)

 

L'Angleterre est une terre de légendes.

(Ceci est mon approche, elle est pragmatique)

C'est en son sein que le néo-paganisme a fait son apparition au début des années 70. Depuis il s'est répandu majoritairement dans les régions de type occidentales comme l'Amérique du Nord, l'Euopre Occidentale ou l'Australie.

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Abbaye et chapelle en ruines prés de Londres.

Le néo-paganisme est la résurgence de traditions, de rites, de croyances, de religions et de divinités passées. Ce n'est pas une religion en soi, mais l'ensemble de ses pratiques remises au goût du jour. Chacun est libre de croire en la ou aux divinités de son choix et de se constituer son propre panthéon. Ainsi Héra pourra siéger au côté de Osiris et de Pan.

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Vieille arbre du parc de la célèbre princesse Lady Diana.

Un des mouvements principaux de ce courant est la Wicca. Dans cette forme de religion, les adeptes sont tournés vers la nature, et bien qu'ils soient libre d'honorer qui ils souhaitent, la plupart place au sommet de leur panthéon la déesse terre Gaïa qui a trois formes, celle de l'enfant, de la mère et de la vieille ainsi que le dieu Cernunnos, un Dieu cerf de la tradition druidique. Les pratiquants se nommes parfois sorciers et sorcières mais pas au sens christianisme qui leurs associe une appartenance au satanisme. Ils se revendiquent comme garants d'une culture ancienne en accords avec les éléments de la nature et dans le respect de celle-ci. Leur devise: "fait ce qu'il te plaît tant que tu ne nuis pas à autrui".

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Maisons de l'ouest de l'Angleterre, juste en dessous du pays de Galles.

Gaïa (parfois appelé Déméter, une déesse grec de l'agriculture), est la sagesse et la féminité, la déesse qui donne la vie sous sa forme de mère, qui octroie les récoltes mais donne aussi la mort quand elle est une vieille femme mais aussi la connaissance. Elle a une multitude de fonctions et de pouvoirs. Sous sa forme juvénile, elle est l'innocence et la pureté. 

Cernunnos lui est le Dieu viril, celui du combat, de la liberté, de la richesse, des animaux et de la régénération/résurrection. Il est cyclique comme le Râ égyptien. Ainsi il apparaît au solstice d'hiver, se marie à Beltane (fête païenne qui symbolise le début de l'été) puis il meurt au solstice d'été, avalé par l'obscurité et ressuscite à Samhain où il se lance dans une "Chasse sauvage" contre les ténèbres. 

Ces ne sont que quelques traits incomplets de ces deux divinités qui sont répertoriées ici.

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Bain chaud construit et utilisé par les romains à Bath qui a des propriétés thérapeutiques. La couleur vient du fond du bassin qui est en cuivre et qui a prit une teinte verte au fil des années.

Le chamanisme est aussi une des religion, ou plutôt croyance qui tend à réapparaître, bien qu'il ne soit pas pratiquer dans sa forme pur car soit il a disparut, soit il est réadapté à des croyances et idéologies occidentales. Parmi les plus pratiqués, le chamanisme indien ainsi que le chamanisme sibérien/inuit. A eux se joint la pratique du vaudou.

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Le château de la côte et une petite église dans le compté de Bristol au deux fois par semaine, un bande de vieux amis sonnent les cloches. Ce fût un moment impressionnant.

Ces pratiques s'inscrivent dans un besoin de retour aux racines. En effet c'est dans les années 70 que la société de masse et de consomamtion fait son apaprition. C'est aussi là que débute la période des trentes piteuses. L'âge d'or, le boum économique d'après guerre est fini. On recherche l'essentiel, le naturel pour s'éloigner du bêton, du stress et du bitum.

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Court d'eau du parc de Lady Diana.

1 octobre 2012

La taxidermie.

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Voilà un texte bien sympathique qui n'est pas de moi sur la taxidermie, base du naturalusme, qui la décrit fort bien. Il provient de ce site: http://www.mpl.ird.fr/ci/masto/infos/032/Historique.htm

Définition et objectifs de la taxidermie

Le terme taxidermie (1846) renvoie à taxis (arrangement-ordre) et à derme (peau). Taxis est « le nom d'action de tassein » qui exprime l'idée de « placer où il convient ». Taxidermiste, d'usage didactique pour le terme empailleur, apparaît en 1872. Ainsi, la taxidermie est l’art de conserver, par différentes techniques les animaux morts sous un aspect semblable à celui de leur vivant. Dans un cadre scientifique et en particulier celui des musées d’histoire naturelle, l’activité de taxidermiste avait pour but d’enseigner la zoologie aux étudiants, mais elle attirait aussi toute une clientèle de chasseurs venus apporter leurs trophées pour les y faire naturaliser dans les règles de l’art. Ce mélange des genres était cependant autorisé et organisé, les spécimens destinés aux collections étant validées par toute une équipe d’universitaires et de scientifiques attachés à l’institution concernée. Exposés dans différentes pièces qui se succédaient au gré de leur spécialité, dans une ambiance d’immense cabinet de curiosités, les spécimens ainsi préparés voyaient défiler un cortège de personnalités de tous horizons qui venait y puiser quelque inspiration, parfaire leurs connaissances ou tout simplement jeter un regard curieux, admiratif…

A l’origine, la taxidermie était un moyen de conservation de spécimens afin d’en faire des documents matériels. Les techniques étaient peu élaborées et le souci des détails dans la représentation de l’animal était tout aussi peu rigoureux. Mais au fil du temps et des recherches, les taxidermistes ne cessèrent d’améliorer leurs techniques. Aujourd’hui certains taxidermistes, libérés des contraintes de la production commerciale, voient dans leurs montages beaucoup plus qu’une simple représentation du vivant et ils ont développé une sensibilité toute particulière pour l’esthétisme animal qu’ils veulent ainsi faire partager. D’autres imaginent des mises en scène évocatrices interpellant le public à faire une expérience émotive et d’autres encore explorent des concepts beaucoup plus engagés et intègrent leurs pièces dans un discours qui dépasse largement les représentations classiques. Selon Bergot (« Art et taxidermie : un jeu de connivences ». Lettre de l’OCIM, N° hors série, Taxidermie, 12/2002 : 77-80), l’histoire de la taxidermie, que ce soit au musée ou celle des artisans, ne peut être dissociée du rapport qu’entretient l’homme avec les animaux sauvages. Il estime que les spécimens ont une grande valeur et doivent être considérés comme témoignage et mémoire matérielle à léguer aux générations futures.

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Historique de la taxidermie

Les peintures du paléolithique représentant presque exclusivement des animaux sont les plus anciennes expressions artistiques connues de l’homme. Inspirées du rêve ou de l’espoir du chasseur, du besoin de matérialiser les récits de chasse ou supports de rituels, ces fresques témoignent sans aucun doute de la fascination que suscitaient les animaux d’antan. L’intérêt que porte l’homme aujourd’hui pour les arts animaliers n’aurait-il pas comme origine celui qu’avaient nos lointains ancêtres d’il y a 30 000 ans ?

Depuis la plus haute antiquité, les hommes ont été tentés par les essais de conservation du corps humain ou des animaux. Par exemple, la momification des Egyptiens qui fut le plus ancien procédé utilisé était une opération complexe, composée de plusieurs étapes : Dessèchement des corps éviscérés avec le sel et le natron, enveloppement de fines bandelettes de toile, engluement de bitume et bourrage du ventre d’herbes mêlées de baume. Après tout cela, les corps étaient déposés dans des sarcophages pour éviter l’évolution de la destruction des tissus. Les mêmes principes étaient applicables pour les animaux.

La taxidermie moderne a une histoire et son origine remonte probablement au XVIIème siècle où des riches collectionneurs savants exposaient leurs spécimens dans des cabinets de curiosité. Plus loin dans le temps, on peut considérer que l’histoire de la taxidermie a débuté par le tannage traditionnel dont l’homme a commencé à maîtriser les techniques de base avant de développer multiples mises au point de conservation des corps morts, notamment l’embaumement par les égyptiens. Cependant, ce n’est que vers la moitié du XVIIIème siècle que l’on a sérieusement tenté de faire de la taxidermie. Pendant près de 50 ans, les essais se sont limités à des explorations des possibilités de la technique du moment. La découverte du savon arsenical, qui permit une conservation des peaux et spécimens de toute première qualité, par l'apothicaire Jean-Baptiste Bécoeur (1718-1777) opéra une véritable révolution dans la taxidermie. Les principales techniques ont poursuivi leur évolution, par exemple pour ce qui est des composés chimiques utilisés pour conserver les parties organiques. Ainsi, les protocoles de base de la taxidermie que l’on connaît et pratique aujourd’hui ont vraiment fait leur apparition durant la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècle avec l’arrivée de la zoologie descriptive qui cherchait à définir un système de classification des êtres vivants. Les armatures intérieures, initialement en bois ou métalliques et bourrées de paille ou même de foin (d’où le terme d’ « empaillage » également employé pour la taxidermie), ont été modifiées et le squelette est aujourd’hui remplacé par un mannequin en mousse et/ou polystyrène qui donne sous la peau la forme exacte du corps de l'animal. Les évolutions actuelles concernent principalement l’allègement et le renforcement des structures internes.

Il a fallu attendre le milieu du XIXème siècle avant que la taxidermie se démocratise et que les taxidermistes ouvrent leur service au public, ce qui semble avoir motivé l’évolution des techniques. Le premier atelier important de taxidermie, Rowland Wards, fut créé à Londres vers 1850. Dans le même temps, les réalisations des ateliers Deyrolle ou des frères Verreaux à Paris connurent un certain retentissement. Cette époque coïncidait avec le mouvement romantique et les taxidermistes, comme les artistes qui leur étaient contemporains, furent inspirés par les récits rapportés par les voyageurs naturalistes. Leurs montages exhibaient des fauves aux allures désinvoltes et expressives qui témoignaient bien du rapport entre l’animal et les hommes de cette époque. A la fin du XIXème siècle, une révolution muséologique se met en place. Cette dernière est le résultat d’une évolution conjointe entre une réflexion profonde sur le rôle du musée d’histoire naturelle et une modification de la présentation des spécimens naturalisés. Les musées d’histoire naturelle ayant pour rôles de collecter, étudier et conserver les composants de la diversité naturelle, l’aspect éducatif des collections prend une importance considérable dans ce cadre. Certains conservateurs critiquent alors le rôle éducatif des présentations classificatrices, et déplorent que ce mode d’exposition ne permette pas de connaître la « biosociologie » de l’animal.

Plus tard, durant la première moitié du XXème siècle, les musées, et en particulier aux Etats-Unis, repensent leur présentation encyclopédique, et l’arrivée des concepts écologiques les encourage à adopter une vocation éducative tournée vers le divertissement. Ils ont donc recherché à présenter des reconstitutions des écosystèmes naturels. C’était la mode des dioramas où l’on peignait les paysages du milieu naturel des espèces exposées sur un arrière fond concave.

 

Pour plus d'informations:

http://www.mpl.ird.fr/ci/masto/infos/032/Historique.htm

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