Après la neige, les fleurs.
Merci à ma petite mère pour m'avoir prêté son appareil photo, le men étant légèrement récalcitrant.
La neige est partie, le soleil est revenu bien que le soleil reste gris et froid.
Soucis et asters ont déployé leurs jolis pétales même si ils se font rares.
Les roses d'hiver et notre "arbre à Mimi" nous donnent de belles couleurs.
Il ne reste pas grand chose dans le potager, mais les choux ont bien grossi.
Les fleurs sauvages s'en donnent à coeur-joie.
L'aigremoine à gauche est tout sec et lasse s'accrocher sur les poils des animaux ses graines touffues et crochetées. A droite le lierre, plante médicinale à ses heures, reste bien vert.
Les baies d'églantier sont bonnes à ramasser , les premières gelées sont passées et certaines d'entre elles ont commencé à passer.
Pour les consommer, il faut les couper en deux, vider les graines, le "gratte-cul" qui sert à la confection du poil à gratter, retirer la peau puis les bouillir avec leur volume en sucre. Plus d'infos sur cette page: les bienfaits de l'églantier.
A ne pas confondre avec les baies d'églantier, celles de la liane. Le froid les a tout rabougri.
Les grands corbeaux sont redescendus des montagnes pour une altitude où le temps et plus clément et la nature plus facile à trouver.
Il est temps de récolter certaines plantes pour leurs propriétés, comme la ronce à gauche pour son bois ou la chélidoine à droite pour son suc.
Le scarabée commun est ressorti de sa tanière en quête de nourriture.
La pluie et la neige ont dévalé cette vieille coquille d'escargot.
Il existe une quinzaine d'espèces de bouillons-blancs tous aux propriétés semblables. Bien que la plus part des plants soient en graines, certaines fleurissent encore, comme à droite où ce spécimen à des petites pétales jaunes et un coeur rose vif. Pour plus d'informations: les bienfaits du bouillons-blancs.
D'autres fleurs sauvages, dont le lamier tacheté, une autre plante médicinale de nos contrée.
Les bienfaits du lamier tacheté.
Les noyers sont des arbres très recherchés pour leur bois en ébénisterie ou pour leur production de noix. Ils ont la réputation d'être mauvais, cela vient de leur ombre dense qui peut vite refroidir la peau si on demeure trop longtemps sous celle-ci et provoquer un choc thermique quand on retourne au soleil. Le nom noix vient du fait que ces arbres sont gourmands en eau.
L'ascocoryne sarcoïde (drôle de nom) existe sous une forme sexuée ou asexuée.
Ces champignons sont gélatineux et d'un joli violine. Ils peuvent parfois atteindre 3 cm et former de grandes colonnies. Il n'est pas courant de les croiser.
Ils sont non comestibles mais fort appréciable pour la vue.
A gauche les léoties lubriques sont de jolies champignons non comestibles car ils contiennent de la gyromitre. Sa couleur va du jeune orangé au vert olive. Ils sont gélatineux. A droite un nouvel inconnu.
Les tramètes versicoles ont prit des couleurs mais ont tenu bon face au froid et à la neige.
Et en bonus un petit marasme des Oréades, un excellent comestible.
Les oiseaux regorgent d'ernégie, le nid des pics-épeiches a été rembourré de poils, de pailles et de crins, et au sol et sur les souches se trouve une multitude de coques de noisettes et de noix.
Drame dans le sousbois du parc, une tourterelle est passée sous la dent du chat.
Celui-ci a été éfficace, ni os, ni chaire, il ne reste que les plumes.
La gerbe d'or c'est mise en sommeil est à complètement séchée. Bientôt les chatons s'envoleront.
Autres gammes de couleurs, des fleurs sauvages tout en blanc et en jaune.
A gauche une paquerette, à droite un plant d'onagre à grandes fleurs.
L'ambroisie américaine est complétement séche, elle prend des teintes pourpres, dorées, jaunes, oranges, beiges et même argentées.
Petite arbre deviendra grand, comme ce chêne à droite qui dans de nombreuses années prendra la taille de ce noyer à gauche.
Le figuier (à gauche) n'a pas eu le temps de donner ses fruits, il se prépare à végéter. L'arbre boule de neige (à droite) passe progressivement du vert au rouge ocre.
Le sol se pare de feuilles brunies.
Le buis centenaire a fini de fleurir, les bourgeons se préparent mais ne s'ouvriront qu'au printemps.
La terre se met en repos, les intempéries ont mis par endroits les bubilles à jour, ce sont des reserves du ficaire, que l'on retrouve ici: les bienfaits du ficaire.
L'herbe est rasse, les vaches ont mangé les derniers brins juteux.
Encore quelques fleurs du jardin encore.
Le lierre terrestre (à gauche) et les orties (à droite) ont colonisé le terrain, au printemps il faudra retourner la terre pour s'en débarrasser.
Maître ver de terre laisse les traces de son passage.
Drôle de couleurs que prend la vigne vierge, coupées dans leur processus de dépigmentation, elles tombent avant de devenir complètement rouges.
Certaines feuilles arrivent cependant à maturité.
Sur certains des pends de la maison, les feuilles sont devenues complètement jaunes et sèches.
Les feuilles prennent ainsi des motifs ravissants...
... et se mêlent aux couleurs du pot.
La mangeoire à oiseaux sera bientôt pleine.
Les courgettes rondes qui s'étaient muent en courge pour halloween pourrissent et font le bonheur de cet escargot.
Il y a bien d'autres nouveautés dans le jardin.
Les géraniums ont été mis à l'abris et les noix en filets.
Bientôt la nuit se ferra plus présente et c'est à la lumière du feu que les journées d'automne et d'hiver se passeront.