Le jardin aux couleurs de l'automne.
Enfin la jardin ressemble à un jardin d'automne.Oublié la neige et le froid polaire, place aux feuilles mortes, au parfum de l'humuse et aux rayons rasants du soleil.
C'est aussi le moment où on reçoit chez soi, d'ici peu les fêtes de fins d'années et les grands rassemblement de famille auront lieux.
Bouquet de fleurs passées, quelques brins de berces séchés dans la grange, deux ou trois autres de monnaie des papes, un grand pot de fer ...
...et le tour est joué.
Il ne reste plus grand chose des feuilles de la vigne vierge de la façade, mais c'est fruit sont à point pour les oiseaux qui en rafolent.
Les feuilles commencent doucement à tout recouvrir, comme la neige l'a fait précédemment.
Et puis au milieu de tout ça, ils y a les chats.
Espiègles et malins, ils sont les premiers pour les espiègleries.
Par contre pour redescendre, c'est autre chose!
Qui l'aurait cru, il reste de nombreuses fleurs. La lamier tacheté est fidèle au poste.
Seigneur pissenlit fait même une poussée timide. C'est un symbole de vie, de connaissance, de surprise, de naissance et de joie. Voilà de quoi égayer la saison.
Ce lichen jaune moutarde sur l'honorable noyer du jardin résulte, comme pour tout les lichens, du mariage heureux d'un champignon et d'une algue. C'est union peut donner une grande palette de couleurs et de formes.
Avec le redoux, les étourneaux sont venus s'intaller pour quelques temps près du jardin pour profiter des dernières baies, noix et noisettes.
Gerbe d'or n'est décidément pas prête à laisser s'envoler ses chatons (graines retenues par des toupets de duvet), voilà près d'un moi qu'elle demeure sous cette état de coton.
Toujours sur le vieux noyer, une percée dans son tronc (à gauche) laisse s'échapper sa sève, odorante, peut collante et brune. A droite une autre espèce de lichen a prit place sur le tronc. Les lichens sont de bon indicateurs de la pureté de l'air, en effet ils supportent très mal la pollution.
Mais il faut bien avouer que la plupart des plantes sont en graines.
Près et dans le potager, le constat est mitigée, l'arbre à papillon (1) et les framboises (2) sont passées. A contrario, le viburnum (3) et le photinia (4) sont en bourgeon et s'aprètent même à fleurir.
Les feuilles son tombées, la pelouse en est couverte, la terrasse et les marches aussi.
Elles finiront comme leurs consoeurs sur le tas à composte.
Il est parfois difficile de différencier les divers plantes officinales de nos campagnes, surtout quand elles ne sont pas en fleurs.
1:l'épiaire des bois, appelée ortie puante, se reconnaît à la forme de ses feuilles lancéolées proches de l'ortie (mais moins découpées) qui elles ne possèdent pas de poils urticants. Lorsqu'on les froissent, elles dégagent une odeur désagréable qui au bout de quelques minute devient proche de celle du cèpe.
2:l'ortie est facilement identifiable, elle est urticantes en raison de ses poils crochetés qui se trouvent sur la face exposée des ses feuilles très découpées et allongées. La tige elle aussi a ces propriétés. Roulées sur elles mêmes, dans le sens contraire des poils, les feuilles peuvent être croquées crues sous les molaires sont être irritantes. Elles ont un goût d'épinard.
3:la menthe peut être confondue avec la mélisse officinale, cependant, ses feuilles sont légèrement moins découpées, elles sont plus alternes et surtout quand elles sont frottées, elles ont l'odeur caractéristique de la menthe.
4:la mélisse officinale, appelée citronnelle, à des feuilles plus grossièrement nervurées que la menthe et légèrement plus découpées, qui jaunissent plus facilement en leur extrémité. Lorsque l'on froisse les feuilles, elles dégagent une odeur de citron et de poivre dont les moustiques ont horreur.
Deux autres herbacées sauvage du jardin, qui au printemps et au début de l'été donne de jolies fleurs roses, le géranium petit Robert à gauche, et le lierre terrestre à droite qui est un bon comestible souvent jugé comme une mauvaise herbe.
Et le lierre rampant revient incessamment se glisser dans les fentes des piquets de bois de la clôture.
L'activité mycologique est un peu au rabais ces temps -ci, néanmoins ont peut admirer encore de très beaux champignons comme ces russules de Sardoine, au pied rose vif, aux lamelles blanc-crème et au chapeau violet. Une explosion de couleur.
Les choux sont à terme est déjà sont-ils victimes des potages et autres gratins.
Bref, la terre n'est pas encoreen sommeil, animaux et végétaux 'nont pas dit leur derniers mots encore.
Les insectes quoi que discrets sont visibles, que ça soit par leur sillons dans le bois comme à gauche, ou leurs sorties occasionnelles comme à droite avec ce jeune grillon sortie depuis peu de son oeuf qui ira se terrer pendant les froid de l'hiver avant de profiter des bons verres de terre (sa nourriture préférée) au printemps.
Et puis il y a dame chat, qui aimerait bien se régaler d'un petit étourneaux qui fait le guet parmi les feuilles mortes.
Autre champignon à la fête, le coprin chevelu, appréciés des amateurs de champignons pour la finesse de sa chair.
Ces trois spécimens sont à point, ils sont jeunes, fermes et leurs chair et lamelles sont d'un blanc immaculé.Ils sont poussés si vite qu'ils ont gardé un chapeau de terre.
Avec le froid les mouches et les larves n'agressent plus les champignons qui sont donc peu véreux, c'est le moment d'en profiter!
Il y a également les tramètes versicoles, qui elles ne sont pas comestibles à part si vous aimez manger du bois.
Cette semaine elles ont encore changées de couleurs, du marron elles sont passées par le bleu, le vert, le rouge, le blanc, mais néanmoins, elles restent fidèlement accrochées à leur souche de pommier.
Les roses essayent une timide poussées, contrairement à la lavande qui a bien compris que le temps des fleurs pour elle, c'est fini.
Désormais il ne reste plus qu'à couper les branches mortes, charrier les feuilles tombée et à attendre l'hiver.