Quand la neige fait une nouvelle apparition au jardin.
On avait espèrer être débarassé de la neige mais non, la revoilà. Cependant déjà le soleil pointe le bout de son nez, la végétation est bien décidé à se rebeller et à donner de la voix, enfin de la feuille.
Alors en attendant que les températures remontes, on s'occupe, on cuisine. Ma petite mère nous a bien gâté, nous voilà régalés.
Du côté des couronnes (rappelez-vous ici), et bien elles ont bien vieillit malgré l'hiver. Les voilà devenues sèches et pour un temps, immortelles.
Ha, la joie de planter les pieds dans la neige, on fini vite par s'en lasser. Néanmoins quand cette été nous dormirons fenêtres grandes ouvertes sous l'écrasante chaleur, il sera plus que bon de se souvenir du froid mordant et de la poudreuse.
Le jardin se rebelle! Lavandes et iris percent le manteau neigeux. Bientôt les fleurs apparaîtrons et donnerons à voir toute une gamme de violets.
Bon, il n'est pas encore venu le temps de prendre un bon petit thé dans les framboisier mais on vient, doucement certes, mais sûrement.
Je crois que ce n'est plus la peine d'expliquer le pourquoi de ce nom de perce-neige. Magie de la nature.
Il y a une semaine de ça, les plants de perce-neiges avaient fière allure et n'avaient pas à pâtir des flocons et du froid. Aujourd'hui c'est tout autre chose.
Les voilà envahies et submergés mais pas de crainte, déjà la blanche neige fond et perle en gouttes sur le fleurs fermées qui dans peu de temps s'ouvriront.
De ça et de là, elles ont réussi à faire fondre le froid autour d'elles. Il ne manque plus que la verte herbe et le réveil des abeilles pour sentir le printemps arriver. Plus qu'un mois!
Beau programme que ce tapis de perce-neiges nous promet pour l'arrivée de Mars, moi du printemps et des fées.
En attendant, en ce jour les oiseaux se font discrets mais ne sont pas complètement invisibles. Au sol corbeaux et pies laissent les traces de leurs larges pattes.
Les petits oiseaux eux laissent des traces légères et parfois, dans un excès de joie ou d'éffroie, celle de leur envol.
Bref, suivez- là voie, le guide lui sait où il va.
On aurait cru pouvoir prendre un joli panorama du bout de jardin blanc de fleur, et non de neige mais on ne choisit pas. Vite le printemps!
Autre visiteur du jardin, le renard qui avec sa démarche élancée et fine laisse des traces légères dans la poudreuses.
On peut voir si son petit tour a été agité ou non. Des pas regroupés serrés mais distinctibles, des foulures espacées, des traînés dans la neige et des traces de pattes bien appuyées, pas de doute, il y a eu course mais au contraire, si les pas sont les uns dans les autres, plus ou moins proches et qu'il n'y a pas d'autres signe de son passage que de légères empreinte, alors notre compère c'est promenée d'un pas tranquille.
Et quand un oiseau trouve une réserve de graines, ça donne un gros banquet où empreintes de volatiles, de renards, de lièvres et de chats ,attirés par les odeurs et ce remue ménage se mêlent.
Alors, qui sera le visiteur du jardin de l'année, ou du moins, de l'hiver?
Surprise, les jonquilles n'ont pas dit leur dernier mot! Certes quelques unes de leurs feuilles ont jauni avec le gel mais il en faudrait plus pour les arrêter.
Mais déjà d'autres plants viennent grossir leurs rangs, et bientôt les collerettes jaunes embelliront les jardins.
Le dégel s'amorce et depuis les branches du grand noyer, les gouttes ruisselantes des branches viennent s'écrasser dans le manteau neigeux, laissant d'esthétiques dessins.
Le voilà le lièvre, avec ses pâtes reconnaissables entre toutes. Il a la particularité pour tromper les prédateurs de marcher plusieurs fois dans ces pas pour ne pas indiquer dans quel sens il s'en est allé.
Et puis il a notre légion de chats, plus ou moins amoureux de la neige qui délicats, marquent de leurs petits pas le paysage hivernal.
Arg! les oreilles de judas n'ont pas du tout aimé le froid. Elles sont restées juvéniles, ont noircies et se sont mêmes rabougries.
Mais les animaux sont restés peu de temps désappointés de cette surprise en cette maigre saison. Un trou dans la neige, sous un un trou et voilà une sympathique demeure. Seule trace du passage, quelques traces dans la neige et quelques poils coincés dans l'écorce.
Ah mes belles tramètes rougeoyantes, cachées sous la neige elles sont encore plus nombreuses qu'à m'a dernière visite. L'hiver ne semble pas les déranger.
Mon petit chat est passé par là!
Dans le lit du petit ruisseau qui s'écoule au pied de la source, quelques os d'un bon repas. Restes d'un repas humain traîné ici et là par les animaux ou restes d'un animal sauvage, je ne sais.
En parlant de source, enfin plutôt de citerne ou plutôt de réserve, les animaux ont vite trouvé ou s'approvisionner en eau douce sans craindre que celle-ci ne gèle.
Et heureusement pour eux, pas besoin de descendre tout au fond de celle-ci. Il suffit de descendre de quelques pas en contrebas pour voir surgir l'eau de la terre. Au printemps et surtout, quand il ferra beau, têtards, tritons et salamandres s'y donneront rendez-vous.
En attendant les plantes sommeilles, couvertes par la neige protectrice et réconfortante.
Et puis il y en a certaines qui se rebelles et qui décident à leur tour de donner de la voix. Voilà que leur vert tendre tranche sur la neige blanche.
Et voila que surprise, le chevreuil lui aussi fait son entrée dans le jardin, passe sous le pommier et repart tout aussi discrètement dans les taillis du champs accoudé au verger.
La cabane n'a pas bougé, et bien qu'il n'y ait pas d'enfants pour en profiter, du moins pas encore, les oiseaux ont prit pour habitude de dîner en son centre, laissant ça et là de grands trous de terre noire.
Bref, lis et tramètes versicolores affrontent ensembles le froid et bientôt resplendiront de leurs incroyables couleurs, rouges pour les premières, jaunes, brunes et oranges pour les deuxièmes.
Mais bon, c'est bien beau de traîner dehors mais tout aussi bon de rester au fond du lit, et j'en connais qui ne pourrons me dire le contraire.