Le monastère de Chalais.
Logé dans la forêt, sur les hauteurs de Chalais au coeur de la Chartreuse, ce monastère accueil depuis 1100 ans des congrégations de religieux. Actuellement et depuis une centaine d'années, ce sont les moniales, des religieuses de l'ordre de saint Dominique qui l'occupent. Depuis les années 50, elles produisent elles mêmes leurs biscuits pour subvenir à leurs besoins.
Le monastère ne se visite pas mais offre la possibilité à tout à chacun d'effectuer des retraite, en famille, seul, que l'on soit croyant ou athée enfin de pouvoir apprécier le calme et le silence.
1: L'endroit a su rester traditionnel, en particulier la chapelle, avec ses vieilles pierres bien que l'aile réservée aux religieuses soit aujourd'hui fait de bétons et de verre.
2: La rose-trémière est une plante propre aux jardins champêtres. Bien que l'on ne connaisse pas vraiment son lieu d'origine, on sait qu'elle s'apparente aux hibiscus et aux guimauves et qu'elle partage les propriété es médicinales de ces dernières bien que leurs effets soient moindre.
3: Le jardin monastique entre dans la tradition du jardin de curé, c'est à dire un jardin simple composé d'un large potager, de quelques fleurs, d'arbres fruitiers mais aussi de plantes médicinales, d'arômates et de vignes.
4: Le black push est un hémérocalle qui se marie à merveille avec la région, en raison de sa gorge dit "chartreuse" qui se dessine sur les pétales pourpres.
Logée dans la forêt et entourée de quelques près dans les quelques on peut voir des vératres fleurir, la bâtisse invite à la méditation et à la sérénité.
Après avoir parcouru les longs lacets que forme la route ardue qui mène aux soeurs, un parking offre la possibilité de suivre de nombreux chemins de randonné dans une forêt mixte composée en particulier de frênes, de sapins et de chênes.
1: Une boutique permet aux promeneurs d'acheter de nombreux ouvrages religieux mais aussi sur les plantes, les jardins monastique et surtout, de revenir les bras chargés de biscuits, de vins et de confitures confectionnées par les soeurs.
2: Ne payant pas de mine, le monastère se situe à 950 mètres d'altitude. Les hivers étant souvent fournis en neige, déneiger la route étroite est une vraie épreuve tout les ans.
3: Cette orchidée pyramidale n'a pas résistée à la tondeuse du jardinier venu entretenir les lieux.
4: L'oeillet de Montpellier pousse de 0 à 2000 mètres. C'est une jolie plante aux pétales frangés qui est protégés dans de nombreux département dont l'Isère. On le trouve dans les pelouses montagnardes et dans les milieux subalpins. Il peut être blanc ou rose.
De la route, il est possible d'admirer les villages en contre-bas, la falaise vertigineuse qui suit la départementale, cette forêt immense et surtout, l'Isère qui pointe le bout de son nez dans le creux de la vallée.
Et comme toujours, quelques belles plantes et petites bêtes de la nature.
1: Le sceau de Salomon ne fleurit plus mais continue de se dresser fièrement. Déjà il commence à former ses premières baies qui seront mature au début de l'automne.
2: Une femelle sauterelle verte a trouvé ici le gîte parfait: cachée parmi les feuilles vertes, elle peut attraper à loisir les insectes attirés par le parfum des nombreuses fleurs.
3: L'orpin blanc entre dans la composition de l'onguent populem qui est adoucissant et a des vertus cicatrisantes. En latin poluem désigne les termes dévaster, dépeupler, ravager.
4: Le serpolet est un thym sauvage très commun dans la région qui est utilisé comme sirop pour la toux. Autrefois les enfants étaient payés pour le récolter dans ces contrées.
Bref un bel endroit à voir bien que l'on ne puisse pas le visiter mais il est possible d'assister à certaines cérémonies religieuses. Pour plus d'infos et de photos, voici le site web du monastère: http://www.chalais.fr/