Le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes.
Pour cet article nous ne sommes pas partis en montagne ni en bords de mer mais dans les Dombes. Elles se situent dans l'Ain et sont composées de marécages et d'étangs. C'est une zone très riche en espèces animales et en particulier en oiseaux en raison du nombre important de ressources pour ceux ci (amphibiens, poissons, nichoirs etc.) ce qui pousse certains d'entre eux à stopper leur migration et à s'établir dans la région.
Le tantale ibis (Mycteria ibis).
Ce grand oiseau africain se rencontre parfois mais très rarement en Espagne. C'est un solitaire qui comme de nombreux échassiers ne peut se passer des étangs et des rivières où les eaux sont de faibles profondeurs. Il y trouve sa nourriture (poissons, insectes et grenouilles) en grattant la vase avec ses pattes.
Le nicobar à camail (Caloenas nicobarica).
Le nicobar à camail est un oiseau commun dans le Sud-est de l'Asie. Il vit au sol dans les forêts de type tropicales ainsi que les mangroves et se nourrit de tout ce qui lui tombe sur le bec : graines, fruits, insectes. De temps à autre ils'accorde une bonne sieste dans les branches des arbres en particulier en journée.
L'échasse blanche (Himantopus himantopus).
L'échasse blanche a une répartition mondiale. Cet échassier se rencontre avant tout dans les marais et les vasières, aussi bien en eau douce que dans l'eau salée. Pendant la période de nidification il se regroupe en petites colonies et défend avec force son nid, allant jusqu'à simuler une blessure pour faire fuir les prédateurs.
L'ombrette du Sénégal (Scopus umbretta).
C'est un oiseau un peu atypique que les ornithologues ont du mal à classé car il tient à la fois du héron mais aussi de la cigogne. Le plumage de sa tête est très particulier donnant à celle-ci une forme de massue. Il se fond à merveille dans les branches des arbres où il passe les heures les plus chaudes de la journée.
La serre africaine.
Elle représente une forêt tropicale et une partie des étages qui la compose. Ni figure pas la canopée, une zone située entre 20 et 40 mètres de haut et où se trouve 70 à 80 % des espèces animales. C'est là que les fruits sont abondants mais aussi que le soleil est accessible aux plantes. Au niveau du sol il n'y a presque aucune lumière, les feuilles filtrent le moindre rayon et plonge les animaux ne pouvant atteindre les cimes dans la pénombre.
La spatule blanche (Platalea leucorodia).
C'est un oiseau dont on peut avoir la chance en certaines occasion de croiser part chez nous. Il tient le nom de spatule en raison de son long bec qui se termine de manière évasée et plate. Il lui sert à filtrer les fonds sableux et vaseux dans les quels vivent ses proies : de petites organismes tels que des larves, des petits poissons et leurs alvins ainsi que des crustacés d'eau douce. En Europe les populations ont beaucoup de mal à augmenter.
La sterne inca (Larosterna inca) et l'œdicnème bridé (Burhinus grallarius).
Voilà deux oiseaux fort différents et qui pourtant, partagent sans heurts le même territoire. La sterne inca est un oiseau marins facilement identifiable à ses moustaches blanches qui se nourrit de petits poissons tout comme l'œdicnène bridé qui apprécie également les insectes, les batraciens,les serpents et les coquillages.
Chauve qui peut !
Bon ok, je dois reconnaître que ce jeu de mot est tout pourrit (pourtant ça me fait toujours autant rire ...). La roussette de Lyle (Pteropus lylei) porte aussi le nom de renard volant du Vietnam. Cette grande chauve-souris pouvant atteindre 80cm d'envergure se nourrie exclusivement de fruits qu'elle trouve à la cime des arbres.
La tardone casarca (Tadorna ferruginea).
Ce canard se rencontre un peu partout dans l'hémisphère Nord mais reste rare en dehors de l'Asie. Il n'est pas très farouche en dehors de la période des amours et des nidification. Bien que non apparenté aux oies, il possède le même régime alimentaire que celles-ci et n'hésite pas de temps à autre à gober quelques insectes.
Le pélican frisé (Pelecanus crispus).
Le pélican frisé est un oiseau dont les populations sont menacées et subissent une forte décroissance (il resterait moins de 1000 couples dans le monde). Pour pêcher, les individus se regroupent pour pousser les bancs de poissons vers les berges et les zones d'eaux peu profondes pour les attraper plus facilement.
L'oiseau qui fait mouche.
Le colibri falle-vert (Eulampis holosericeus) ne mesure pasplusd'une dizaine de centimètres pour maximum 8 gr. Son plumage vert brillant le cache très bien dans les forêts des Antilles. Son nid tout aussi léger se compose de lichen, de toile d'araignée et de fines brindilles. Il est construit en hauteur à l'abris des prédateurs.
L'autruche africaine (Struthio camelus).
On ne présente plus cette espèce qui est aussi bien connue des petits que des grands. Elle appartient au genre Struthio qui autrefois comportait d'autres autruches comme l'autruche asiatique (Struthio asiaticus), l'autruche à cou rouge (Struthio bradydactylus) ou l'autruche de Chine (Struthio wimani). Toutes se sont éteintes à différentes période de l'histoire, parfois avant même l'apparition de la préhistoire mais aussi il y a peu au XXe siècle.
La championne de vol en altitude.
L'oie à tête barrée (Anser indicus) est une petite oie asiatique que l'on reconnaît aux deux bandes noires situées à l'arrière de sa tête. Lors de sa migration en direction de l'Inde, elle peut voler à plus de 8 km voire 10 km d'altitude ce qui en fait la recordman dans toutes les catégories. Une petite population vit en Suède.
La serre des Loris.
Le parc des oiseaux de Villars les Dombes s'est muni d'une volière où vivent une multitude de loriquets à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Ces perroquets sont les seuls de leur famille à se nourrir de nectar. Pour 50 centimes on peut leur tendre un gobelet de nectar que les oiseaux semblent apprécier. J'en profite aussi pour vous montrer le minois de mon bien aimé tout trempé et pour cause, il pleuvait des cordes ce jour là.
Le vautour fauve (Gyps fulvus).
On voit enfin ce beau rapace repeupler nos territoire bien que cela soit lent et encore une démarche fragile mais pas simple de l'admirer dans son milieu, pour le moment c'est surtout dans les parcs et chez les dresseurs qu'il est possible de le rencontrer car il se "plaît" bien en captivité et connaît un bon niveau de reproductivité.
Calao à casque rouge (Aceros corrugatus).
Je dois avouer que cet oiseau m'a beaucoup impressionné. Sa calotte rouge massive, ses cils donnant l'impression d'être couverts de mascara et le tour de ses yeux bleu turquoise lui donne quelque peu un air comique, mais la taille et la force de son bec musclé qui lui donne la possibilité de briser les noix les plus dures.
Les calaos.
Atypiques et de formes multiples mais toujours équipés d'un grand bec, ces oiseaux ont depuis des temps immémoriaux fascinés les hommes. En Afrique ils font parti des rites et des mythologies cosmogoniques (reproduction ritualisée des origines de l'humanité) avec pour symbole celui du guerrier et/ou du sage.
Le flamant de Cuba (Phoenicopterus ruber).
Il ne faut pas le confondre avec le flamant rose (Phoenicopterus roseus) qui ets une espèce différente qui n'est présent en Afrique, en Europe et en Asie. Le flamant de Cuba (invasif en Europe) lui ne vit que sur le continent Américain et dans les îles Caribéennes. Leur régime alimentaire est sensiblement le même.
Arboretum.
Le parc comporte également un arboretum, c'est à dire une collection botanique centrée sur les arbres. Sous de nombreuses essences des panneaux indiquent leur nom, leur genre et leur espèce. C'est un moyen facile et agréable de découvrir les arbres de nos contrés mais aussi d'ailleurs et qui font le quotidien des oiseaux.
La nurserie.
Pour un bon suivit des oiseaux, en particulier dans les programmes de protection, les oeufs sont incubés dans un couveuse en nurserie (visible du public). Les oisillons sont par la suite nourris à la main avant d'être introduits dans les volières ou de partir dans d'autres parcs pour permettre aux populations de se maintenir.
Cormoran varié (Phalacrocorax varius).
Ce cormoran australien présente est joliment bigarré. Il se nourrit de grands poissons pêchés en pleine mer mais aussi dans les zones marécageuses comme les estuaires, certaines baies ou les mangroves. Grâce à la vitesse avec la quelle il pénètre l'eau et à son bec terminé en crochet il saisit ses proies sans mal.
Nager comme un manchot.
Si les manchots ne sont pas du tout des oiseaux fait pour le vol (au contraire des pingouins), ils sont d'excellent nageurs. Les manchots du Cap (Spheniscus demersus) sont de véritables virtuoses dans ce domaine. Malheureusement c'est une espèce très en danger qui risque l'extinction si rien est fait.
Un petit Eden.
Les Dombes en dehors du parc sont un vaste territoire qui procurent à de nombreux oiseaux le gîte et le couvert mais aussi une halte bien méritée à de nombreux migrateurs qui parfois décident de passer l'hiver dans les marais et sur les petits étangs qui le compose. C'est aussi un endroit de choix pour pratiquer la pisciculture
Le mot de la fin.
Je ne sais pas si on peut dire que nous avons eu une idée lumineuse de visiter le parc sous une pluie battante, mais après plus de deux heures de voiture nous n'avons pas eu le cœur à faire demi-tour, d'autant plus que l'air frais a fait sortir tous les oiseaux qui d'ordinaire reste la journée au frais dans leurs abris. Résultat, gros rhum et fièvre carabinée pour moi mais je ne suis pas déçue, le parc est vraiment magnifique ! À refaire cet été d'urgence !
Fête médiévale, Saint Geoire ne Valdaine (2015).
Comme presque tous les ans, je prends plaisir à me rendre à la fête médiévale de mon village et comme à chaque fois, je ne résiste pas à l'envie de vous livrer un petit article sur cette journée dont vous pouvez retrouver celles des éditions précédentes ICI avec bien d'autres . Cette année c'était pour la première fois accompagnée de mon bien aimé et Nous avons eu la chance de recroiser les compagnie de 2014 sous un grand soleil.
La ville aux châteaux.
Aujoud'hui encore on ne connaît pas très bien l'histoire de Saint Geoire en Valdaine. Le nombre impressionnant de châteaux et de maisons fortes connues ainsi que ses remparts hauts et nombreux laissent penser que c'était une ville forte voire militaire où de puissantes et riches familles de nobles et de bourgeois vivaient.
Les meneurs d'oies.
Mener les oies et plus largement les volailles était à la campagne un travail attribué aux jeunes enfants en vue de les initier au travail de la ferme et/ou d'en faire plus tards des bergers. C'était le plus souvent des dindons qui étaient menés dans les forêts de chênes. En wwoofing dans les Landes j'ai pu rencontrer un exploitant ayant été enfant gardien de dindons et qui passait sa journée à surveiller les volatiles en liberté dans les fourrés denses.
Les saltimbanques.
Apollinaire disait d'eux qu'ils sont une invitation au rêve. On utilise plus souvent le terme d'artistes de rue car le terme saltimbanques a prit une connotation péjorative. Le spectacle de rue est vieux comme le monde, en Occident il était très commun chez les romains et les grecs de voir des représentation sur les pavés.
La voltige équestre.
La voltige équestre est une discipline artistique et sportive assez rependue en Europe qui est issue de traditions très anciennes et rependues sur ce territoire. En France elle c'es popularisé après la seconde guerre mondiale mais cela ne fait qu'une vingtaine d'année qu'elle est pleinement reconnue à travers la fédération équestre.
La discipline aurait 2000 à 3000 ans et aurait été pratiquée pendant les jeux du Cirque romains et sur des taureaux en Grèce par de jeunes hommes. Les techniques ont par la suite été perfectionnées en s'inspirant de divers peuples, en particulier des cavaliers mongoles, des danseurs indiens ou des indiens d'Amériques.
L'ours Valentin.
Fini le temps des ours en cage, maltraités et ridiculisés comme ce fût le cas pendant bien des siècles, désormais c'est eux qui font le spectacle. Fréderic CHESNEAU est un dresseur très connu en France pour son savoir faire, pour ses participations à de nombreux films mais surtout pour l'amour qu'il porte à ses animaux.
Les blasons.
Ils furent les emblèmes des seigneuries et des grandes villes. Aujourd'hui encore ils sont très présents en particulier pour représenter les régions. Le lion rampant, nom du blason ci-dessous, est présent sur ceux de la Picardie et de Rhône-Alpes par exemple. Il est le blason le plus commun et qui fût le plus souvent porté.
La buse de Harris (Parabuteo unicinctus).
C'est un des rapaces les plus utilisés dans les représentations. Cet oiseau est originaire d'Amérique centrale. Il face en groupe comma des loups, encerclant leur proie. Quand elle capture un animal et qu'elle se retrouve au sol, la buse déploie ses ailes sur ce premier pour le cacher à la vue des autres prédateurs.
Les rapaces nocturnes européens.
Ces oiseaux sont protégés et ne peuvent être prélevés dans la nature. Il est d'ailleur interdit de les toucher, de les attraper, de les déranger, de les chasser, te toucher au nid et de les détenir. Seuls les animaux issus d'élevages peuvent être détenus avec autorisation et pour cause. Le hibou grand-duc (Bubo bubo) et la chouette effraye (Tyto alba) ont manqué de peu de disparaître de nos campagne en raison de leur funeste réputation.
La buse variable (Buteo buteo).
On la voit partout dans nos campagnes et l'été, il courant de pouvoir l'observer en pleine chasse ou à l'affût depuis un piquet de clôture ou sur une botte de foin avant d'attraper ses proies, à savoir des rongeurs, de petits oiseaux, des reptiles. Son plumage varié entraîne parfois des confusions avec d'autres rapaces de même gabarit.
L'aigle des Steppes (Aquila nipalensis).
Plus petit que l'aigle royale, il reste un féroce prédateur. C'est un migrateur qui passe l'hiver en Afrique et qui retourne dans les steppes et déserts asiatiques de faible altitude pour se reproduire et élever ses petits. Il est parfois employé pour la chasse aux loups, au lièvre et au chevreuil par les populations mongoles.
La vie au Moyen Âge.
Elle n'est pas si triste et sale qu'on aime le raconter. Certes les égouts n'existent plus et la justice ne porte pas vraiment son nom, mais les spectacles sont nombreux, l'higyène est respecté et pratiqué convenablement quoi qu'on en dise, le labeur ne ponctue pas tous les temps de la vie et les fêtes de villages sont abondantes.
Le bon manger autrefois.
À la table des puissants on trouve tout au long de cette vaste période qu'est le Moyen Âge des plats et surtout des recettes qui aujourd'hui nous ferraient pâlir. Très épicées, elles accommodent sans problème la viande de dauphin et les pommes, la viande de cygne et le choux et le héron cendré avec les poires.
Le mot de la fin.
Les fêtes médiévales sont de nouveau à la mode même si elles ont souvent un petit côté vieillot. C'est là tout leur charme. Se replonger dans l'Histoire et la tradition, marcher dans les rues de pierres, humer les épices, le vin chaud et l'odeur de la paille donne à réfléchir sur ce qu'il y a encore peu faisait le quotidien de nos ancêtres.
Sortie en montagne 12.
Week-end en montagne en Savoie, quelque part entre Albertville et Bourg St Maurice, plus précisément sur la commune de Bellentre. Nous avons eu la chance de profiter d'un temps féerique fait de brume et de nuages dans un petit chalet de montagne, pas loin du téléphérique de la Vanoise (qui à l'heure actuelle est le plus grand téléphérique avec ses 1824m de long). À plus de 1500 mètres d'altitude, nous avons une belle vue sur la vallée.
Le sureau rouge (Sambucus racemosa).
Nommé aussi sureau des montagnes, on peut utiliser ses baies mélangées à moitié avec des fruits rouges pour confectionner des confitures ou des gelées. Il faut prendre le soin de passer les préparations au chinois pour enlever les graines car celles-ci ont toxiques. Les grappes baies de rouges attirent de nombreux oiseaux.
Le pin des Alpes (Pinus cembra).
On le connaît plus sous le nom de pin cembro. Typique des étages montagnards, on le croise entre 1600 et 2800m d'altitude. Très résistant au froid et aux hivers rigoureux, c'est en Savoie que l'on trouve la plus grande forêt de cet arbre. Il a pendant longtemps été utilisé en montagne pour confectionner des objets de la vie quotidienne et dans l'alientation grâce à ses pignons riches en calories, chose non négligeable dans ce milieu.
Danger dans le brouillard.
Sortir en montagne dans le brouillard est toujours dangereux, même l'été, car le terrain est escarpé, les ravins sont nombreux et les moyens pour trouver quelqu'un de perdu pas toujours efficaces face à l'imencité des forêts. Mieux vos partir avec un bon équipement, des vêtements colorés et surtout un téléphone chargé.
Grande Cuscute (Cuscuta europaea).
C'est la toute première fois que je rencontre cette plante. Sa classification fait débat, selon les dernières publications elle appartiendrait à la même famille que les liserons : les Convovulacées. Parasite, elle se nourrie d'autres plantes comme la luzerne, la betterave, les pois ou l'ortie dioïque comme sur cette photo.
Le chénopoe blanc (Chenopodium album).
Cet épinard sauvage est moins connu que son cousin, le chénopode bon-Henri (Chenopodium bonus-henricus), pourtant il est tout aussi bon et pousse de partout, en particulier dans les friches. Dans l'antiquité elle était très appréciée pour les hommes et les bêtes. Ses graines peuvent rester en dormance plus de 100 ans !
L'épeire carrée (Araneus quadratus).
Cette petite araignée se reconnaît aux quatre points présents bien marqués sur son abdomen. Polymorphe, elle peut présenter une grande diversité de motifs et de couleurs. C'est une véritable tueuse qui peut attraper jusqu'à 500 insectes en une journée, débarrassant les maisons des moustiques, des taons et des mouches.
Le Renard Futé.
Il n'en fallait pas plus pour faire chavirer mon coeur de Renarde. Le Renard Futé est un bel itinéraire de randonnée proposé par la station de ski sur la quelle nous nous trouvons et nommée Mont Chavin - Les Coches. Pendant les 2 H de promenade 7 panneaux explicatifs viennent apporter quelques explications sur la faune et la flore.
La grenouille rousse (Rana temporaria).
D'ordinaire il ne faut pas manipuler les batraciens avec les mains, surtout quand elles ne sont pas humides, le contact produit sur leur peau est semblable à du papier de verre, mais celle-ci s'est invitée d'elle même. Les grenouilles rousses sont les batraciens s'invitant le plus haut dans nos montagnes. Dans les Alpes on peut la rencontre jusqu'à 2800 mètres d'altitude. Mâles et femelles ne partagent pas les mêmes milieux pour hiberner.
Plantes royales et médicinales.
Voici deux plantes médicinales de montagne. À gauche une euphraise de Rostkov (Euphrasia officinalis subsp. pratensis) anciennement utilisée pour soigner la vue d'où son nom de casse-lunette. À droite une ortie royale (Galeopsis tetrahit) qui n'est pas une ortie. Elle serait utilisée pour les problèmes et les infections respiratoires et pour la reminéralisation. Elle est invasive en dehors de l'Europe, en particulier en Amérique du Nord.
Forêt fantôme.
Ces photos de résineux dans la brume m'évoquent une forêt fantôme. L'apparition de spectres et de lieux mystérieux à toujours fasciné l'esprit collectif, que ce soit dans nos films d'horreurs, dans les romans des romantiques au 18e siècle, dans les légendes arthuriennes ou dans les récits de la nobilitas romaine.
La montagne l'été.
L'été la montagne a un tout autre visage. La patinoire est fermée, la réserve d'eau pour les canons à neige ressemble à une mare aux canards et les télésièges font pâle figure, balancés au grès du vent au dessus du vide. Néanmoins on trouve des touristes venus comme nous profiter de la nature et des sommets.
Les graminées changent de nom.
Désormais on ne parle plus de Graminae mais de Poaceae pour parler de cette famille qui contient de nombreuses espèces qui ne sont pas toujours facile à identifier. Parmi les 12 000 espèces classées dans familles, on trouve nos céréales dont les ancêtres nourrissaient au Crétacé certains dinosaures.
Le chardon bleu des Alpes (Eryngium alpinum).
Ce panicault est extrémement rare, il ne se renconte que dans un sol riche en humus, très calcaire et frais. Depuis 1982 il est interdit dans son milieu naturel de la cueillir, de l'arracher, de le vendre et de le déplacer. La culture et la vente se font par des professionnels qui doivent fournir un certificat de production.
La célébre edelweiss (Leontopodium nivale subsp. alpinum).
C'est LA plante des Alpes. Très protégée, des scientifiques ont depuis peu trouvé comment la cultiver. On peut désormais s'offrir un godet pour son jardin ou une bonne bouteille de cette belle fleur adaptée aux grands froids. Elle est utilisée aussi en cosmétique mais surtout comme symbole du savoir faire alpin.
Un savoir faire qui se diversifie.
Fini la peinture sur bidon de lait et la vente de chapeau de paille, l'artisanat de montagne se diversifie. La mode des plantes et des soins naturels est en plein boum, le bio aussi. Les sols montagnards sont parfaits pour ce type de culture car encore assez vierges des pesticides, du délavement et de la culture intensive.
Foire agricole à Bourg Saint Maurice.
C'est l'occasion de voir du bestiaux ! Tarines décorées, chèvres colorées, canards indiens, cochons gras ... il y a une grande variété d'animaux présentés. On peut caresser des lapins en semi-liberté et assister à des démonstrations de traites et de tontes. Un bon moyen de se rapproche du monde agricole.
Les valeurs sûres.
Le miel et la charcuterie, voilà deux produits typiques des campagnes et de la montagne et qui, sur le marcher, sont sûrs de trouver leur public, bien loin des psychoses sanitaires et alimentaires qui alimentent régulièrement les magasines et les émissions télévisuelles au risque de voir nos assiettes se vider.
Une poule qui a du chien.
C'est le nouvel animal de compagnie à la mode. Qu'elle soit naine ou de soie, la poule et en particulier de race ancienne est à nouveau à la mode. Elle a même prit place dans les appartements, dans les jardins partagés de ville et dans les jardins des passionnées où elle est désormais collectionnée et non plus cuisinée.
Traditionalisme.
Souvent vu comme désuètes ou démodées, les vieilles traditions tiennent encore bon, que ce soit dans la rue, dans les chorales ou dans l'assiette. Un bon exemple de tradition vivace, celle des crozets, petites pâtes savoyardes de forme carré au sarrasin qui sont cuites à l'eau puis mélangées à du beaufort.
En parlant du Beaufort.
C'est le fromage local. Il existerait depuis plus de 2000 ans et est cité dans les textes romains. Pendant longtemps il est l'une des principales marchandises échangées dans les vallées. Sa production a été possible par la liberté qu'ont toujours possédé les paysans des Alpes vis-à-vis des pâturages alpins.
Le mot de la fin.
Je pensais finir cet article avec une note joyeuse, puis les événements du vendredi 13 sont passés par là. Pas trop le coeur à m'étendre là dessus, j'ai mal à ma France, le morale dans les baskets et dans l'idée que nous sommes à un moment charnière de notre histoire, pour autant je garde foi dans le vivre ensemble.
Sortie en forêt 60.
Voici un article 100% champignons ! L'automne est leur saison, au jardin, en forêt, dans les prés ... ils sont de partout. Bons et moins bons se croisent parfois dans le panier. La prudence alors est de mise d'autant plus que la confusion entre différentes espèces, excellentes comme mortelles peut être fatale même aux connaisseurs.
Le pied de mouton roussissant (Hydnum rufescens).
Cet hydne est plus petit et moins robuste que l'hydne commun appelé le pied de mouton (Hydnum repandum). Frêle il préfère pousser surtout dans les sous-bois assez denses où les résineux abondent. Dans le panier il faut prendre soin de le disposer au sommet ou sur des fougères pour qu'il ne se brise en morceaux.
Princesses des bois.
L'amanite-tue mouche (Amanita muscaria) est un champignon qui est solidement encrée dans l'imaginaire européen. De nombreuses civilisations, des mayas aux vikings en passant par les lapons et les ariens (peuple indien), ont utilisé ce champignon pour ses propriétés psychotropes dans des rituels religieux.
La clique des lépiotes.
Il existe de nombreuses espèces de lépiotes de la famille des lépiotacées que l'on classe dans trois ordres différents : lepiota, macrolepiota et chlorophyllum. Par mis la cinquantaine d'espèces connues en Europe, une petite dizaine d'espèces sont toxiques, quelques unes mortelles, cinq ou six sont excellentes.
La lépiote élevée (Macrolepiota procera).
Appelée aussi coulemelle, c'est un grand champignon qui à maturité développe un chapeau large qui peut être préparer en beignet ou frie. Quand le chapeau est fermé ont le nomme baguette de tambour et on peut le farcir et le passer au four. Il ne faut ramasser que les individus dépassant 15cm pour éviter les confusions.
Amanite phalloïde (Amanita phalloides).
C'est le champignon le plus dangereux d'Europe, 90 à 95% des cas d'empoisonnements et de décès sont dûs à cette amanite qui porte aussi le nom d'oronge verte à cause de sa saveur. Elle fût fatale à l'empreur Claude, servit dans un plat d'onronges par les soins d'Aggripine pour donner le pouvoir à son fils Néron.
Fête dans la cuisine !
Le cépe de Bordeaux (Boletus edulis) est l'un des quatre cèpes que l'on trouve en France. C'est le plus recherche de tous et sa réputation en gastronomie n'est plus à faire. L'amanite-tue mouche (Amanita muscaria) et le meunier (Clitopilus prunulus) sont les deux espèces qui indiquent sa présence potentiel dans un spot.
L'effet d'un trop plein d'humidité.
Quand tous les facteurs pour la pousse sont réunis, on assiste parfois à des réactions spectaculaires chez les champignons. Sous l'effet de la croissance rapide, les tissus ne résistent pas la pression exercée par les cellules qui se multiplient à une folle vitesse et cèdent. On obtient de ce fait des chapeaux étoilés.
Naissance des cortinaires.
Les cortinaires sont des champignons présentant un important voile. Ils appartiennent à la famille des cortinariacées. Il existe un très grand nombre d'espèce,s peu sont comestibles, beaucoup sont toxiques et certaines sont carrément mortelles comme le cortinaire couleur de roucou (Cortinarius orellanus).
L'hypholome à lames enfumées (Hypholoma capnoides).
Cet hypholome est peu commun, nous avons la chance de souvent le croiser dans nos coins préférés. Il pousse comme la plupart des espèces de ce genre sur le bois mort et en particulier celui les vieilles souches mais uniquement de conifères et en particulier des pins et des épicéas. On ne le rencontre qu'à l'automne.
La fleur de Tan (Fuligo septica).
C'est un myxomycète, c'est à dire un organisme pluricellulaire proche des champignons mais n'appartenant pas au même règne. Il se déplace très lentement à la recherche des nutriments et des bactéries dont il se nourrit. On peut l'observer de manière courante dans les forêts quand le sol riche en humus devient humide.
Faux hydne gélatineux (Pseudohydnum gelatinosum).
Nommé aussi tramélodon gélatineux, ce champignon aime les aiguilles de pin et la mousse. De petite taille il est gélatineux et blanc, parfois teinté de brun. Bien que théoriquement comestible mais il est de très mauvaise qualité (texture et goût). On le trouve sur du bois pourri. Malgré ses aiguillons il est de la famille des tremellacées.
La vesse-de-loup-perlée (Lycoperdon perlatum).
Cette petite vesse fonctionne comme la plupart des champignons de cette famille. La chair blanche avec le temps devient de plus en plus molle, perd sa couleur pour devenir verdâtre et non comestible. L'enveloppe extérieur se perfore alors pour libérer les spores dans un nuage épais qui peut provoquer des crises d'asthme.
La chanterelle d'automne (Craterellus tubaeformis).
Voici un excellent champignon qui en cuisine permet d'apporter aux plats un goût fruité et boisé qu'il ne perd pas même séché. On peut le trouver jusqu'à la fin de l'automne et parfois, dans les régions du sud de la France, jusqu'au début du mois de janvier si ce n'est plus. Il pousse abondamment dans les forêts mixtes.
Magie de la forêt.
C'est la fin de la saison des champignon, c'est aussi le moment où la forêt est la plus belle. Les animaux préparent l'arrivée de l'hiver et recherche activement de quoi se faire des réservent de graisse. La végétation se fait moins dense, il est plus facile de voir des animaux et de les pister parmi les arbres et les fougères.
Le mot de la fin.
La récolte n'est pas très abondante mais tout à fait suffisante à nos préparations et surtout à nos aspirations. Risotto de cèpes, cèpes poêlées, frites de lactaires délicieux, sautées de chanterelles à la crème et au persil, lépiotes élevées pannées, pieds de moutons grillés. C'est un vaste programme qui nous attend !
Sortie dans les Calanques 5.
Retour dans les Calanques. Pour la peine nous nous rendons à la baie des Singes à la tombée de la nuit, dans le cadre incroyable des Goudes. Lieu prisé par les marseillais, elle fait partie du Parc Naturel des Calanques. On peut y rencontrer ça et là des vestiges de la guerre qui aujourd'hui servent de stations de bronzage et de villas.
La criste marine (Crithmum maritimum).
Nommée parfois perce-pierre comme le sont certaines fougère, cette plante protégée et buissonnante peut atteindre 30 centimètres de haut et se loge entre les rochers. Les conditions rudes des falaises ne l'effraye pas. C'est son goût iodé et son utilisation en cuisine ainsi que l'urbanisation galopante qui ont entraîné son déclin.
Le port des Goudes.
Le port des Goudes se situe dans un parc naturel, de ce fait la pêche et la navigation ne peuvent se pratiquer qu'en dehors des zones marines protégées. La faune et la flore y sont exceptionnelles comme les posidonies dont la croissance est si lente qu'il leur faut 100 ans pour développer un centimètre de racine.
Le goéland leucophée (Larus michahellis).
Longtemps associé à son cousin le goéland argenté (Larus argentus), cet oiseau est souvent considère comme un nuisible au même titre que le pigeon des villes. Sa forte expansion dans les cités humaines et dans les terres est due à l'expension de nos déchets et des déchetteries à ciel ouvert dans les quels ils se nourrissent.
Une histoire de bouche.
La Baie des Singes c'est aussi une histoire de fourchette et de bouche. Le restaurant "La Baie des Singes" est situé tout au bout de la corniche des Calanques. On y accède par la mer en bateau ou par la terre via un sentier sinueux sur la corniche calcaire. Il fait parti des références du vieux Marseille et des lieux à tester.
Le mot de la fin.
Je n'ai que peu de photos pour illustrer ce petit article, la tombée de la nuit et la faible luminosité empêchant de faire de jolis clichés. Dommage j'aurais beaucoup aimé partager la magie et la beauté de ce lieu si atypique, avec des plages escarpées où les locaux viennent à la nuit tomber partager une partie de pétanque et quelques sardines grillées. Les vagues et les embruns salés avec l'aide du vent sont parfois si déchaînés que l'écume submerge la corniche. De ce fait les quelques baigneurs aventureux sont constamment sur le qui-vive.