Quelques créatures de la mer.
Le temps d'un weekend, mon bien-aimé et moi même avons pu faire découvrir la belle ville de Marseille et ses alentours à mes parents. De ce court séjour j'ai pu en tirer deux petits articles. Dans celui-ci je vous présentes quelques espèces que l'on peut trouver sur les étales des marchands de poissons du Vieux Port. Dans le second à venir, il sera question des plantes médicinales que l'on peut trouver à Marseille. Bonne lecture.
(Pour voir la vidéo de ce séjour, ça se passe par ICI).
Le crabe vert (Carcinus maenas).
On le trouve un peu partout dans les mers et les océans d'Europe mais aussi, dans les eaux du globe depuis qu'il y a été introduit (il s'avère être une espèce invasive redoutable pour les animaux indigènes). Leur coloration est très variable et indique quelques éléments sur leur parcours de vie. Ainsi les crabes ayant un ventre rouge sont des crabes n'ayant pas mués depuis un bon moment. Il s'agît souvent de vieux mâles reproducteurs.
Je vous présente mon tout premier gif animé (une petite danse de tourteaux) fait avec mes photos.
Les coquillages de bords de mer.
J'adore les coquilles St Jacques (Pecten maximus) que je ne mange pas souvent mais surtout, les bigorneaux (Littorina littorea) que j'ai pu déguster pour la première fois à Marseille. On trouve de nombreuses espèces comestibles aux alentours de Marseille mais toutes ne se mangent pas. D'autres ont migré plus au nord avec le réchauffement des mers, d'autres ont été introduit par l'Homme et semblent se plaire sur ce nouveau territoire.
Le poulpe commun (Octopus vulgaris).
Cette pieuvre se rencontre plutôt en haute mer, on la dit alors pélagique. Ses effectifs sont en nets recules dans le secteur depuis quelques années. On la trouve presque partout dans le monde, là où il y a de l'eau salée. C'est un animal connu et reconnu pour son intelligence très développée et sa capacité à résoudre des casses têtes et des énigmes simples. Timides, elles s'adaptent bien à la captivité et peuvent même s'apprivoiser.
La pêche à Marseille.
De nombreuses espèces sont pêchées à Marseille aussi bien par les professionnels de la mer que par les amateurs. Parmi les top 5 on peut citer les calamars (Theuthida), la daurade royale (Sparus aurata), le bar commun (Dicentrarchus labrax), la crevette rose (Palaemon serratus) et la sole commune (Solea solea).
Dés 6-7 heures du matin il est possible d'acheter son poisson sur le Vieux Port jusqu'à midi passé.
Les Calanques sont des zones protégées de toute pêche. En effet, il s'agît d'un parc naturel national ce qui implique que toute chasse et toute pêche y est strictement interdit hormis dérogation. Pour trouver une zone de pêche légale, les pêcheurs se rabantent souvent sur les bords de quais et sur les digues brisent vagues.
Vue depuis la plage de la belle Calanque de Sormiou où les vagues viennent s'échouer sur nos pieds.
Les oursinades.
Très célèbres à Marseille, il s'agît de dégustations d'oursins que l'on pratique entre amis ou pendant des célébrations, en début d'année en général. On mange le plus souvent le corail cru avec des tartines. Il faut savoir que la récolte des oursins est très réglementée car la plupart des espèces sont menacées.
Le mot de la fin.
J'adore découvrir la ville sous cet angle. Loin des clichés, ça change le regard et puis sentir le bon air marin ça fait le plus grand bien, car dans Marseille, on oublie souvent que la mer n'est pas très loin. On peut ainsi passer des journées et des journées sans la voir ni penser à elle. Dans deux ou trois jours viendra l'article sur les plantes médicinales que l'on peut trouver dans la Cité Phocéenne et ce n'est pas si difficile qu'on le pense. À très vite.
De temps à autre j'aime montrer (un peu) nos bouilles de passionés, ça ne fait pas de mal.