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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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23 juin 2016

Sortie dans les Calanques 12-3.

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Dernier volet de notre "triptyque" dans le sud. Pour la peine me voilà partie dans la Calanque de Sugiton. Situées à quelques pas de l'université de Luminy, il faut marcher une petite demie heure à une heure pour atteindre les bords de mer qui sont plutôt abruptes et les fonds marins mais la récompense en vaut le coup.

 

Le chèvrefeuille des Baléares (Lonicera implexa).

C'est un petit chèvrefeuille à liane qui ne dépasse pas un à deux mètres. Ses fleurs roses et blanches sont très odorantes et attirent souvent des papillons de bonne taille dont les trompes sont assez longues pour atteindre les parties nectarifères. Les baies font le plaisir des oiseaux mais sont toxiques pour les humains.

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Le laser de France (Laserpitium gallicum).

 On le rencontre surtout dans le Sud et plus particulièrement dans le Sud-Est du pays. Il peut atteindre 80 centimètres de haut et dégage une odeur suave qui attire les insectes. C'est une plante qui affectionne les zones pierreuses, calcaires et typiques des montagnes. Elle a besoin d'une belle exposition au soleil pour fleurir.

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L'euphorbe characias (Euphorbia characias).

C'est une plante méditerranéenne qui se plaît dans les zones arides. Il semblerait qu'en France nous ayons plutôt à faire à la sous-espèce, E. characias subsp. Wulfenii, qui est plus résistante que l'espèce type. C'est un championne de l'adaptation qui peut rester longtemps sans eau et qui produire plus d'un millier de graines.

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Le lin de Narbonne (Linum narbonense).

Ce joli lin sauvage aime les pelouses sèches et se rencontre facilement en bords de route. On le reconnaît en partie à ses grands pétales bleues et sa taille imposante (il peut mesurer jusqu'à 60 centimètres). Parfois confondu avec l'aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis), ils n'ont en commun que leur milieu.

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La centranthe rouge (Centranthus ruber).

Appelée à tort valériane, elle en est une proche cousine qui posséderait des vertus similaires à celle-ci. Elle pousse dans les zones rocheuses et arides, en particulier dans les départements de climat méditerranéen. C'est une plante mellifère qui est importante pour de nombreux pollinisateurs notamment au début du printemps.

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La coris de Montpellier (Coris monspeliensis).

J'ai bien eu du mal à l'identifier. Cette primulacée qui ne paye pas de mine aime les zones ensoleillées et ne se trouve que dans le sud de la France, le long de la Méditerranée. Elle affectionne en particulier les collines sèches et les pentes où les pierres abondent. On peut le voir fleurir d'avril à juillet jusqu'à 800 mètres d'altitude. 

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L'hélianthème hérissé (Helianthemum hirtum).

On le reconnaît à ses feuilles et à ses rameaux gris et velus. Il se plaît dans la garrigue et sur les sols calcaires, secs et bien éclairés. On le trouve aussi parfois loin dans les terres. Il appartient à la famille des cistes mais est bien plus petit que ces dernières, il dépasse rarement les 40 cm et reste plutôt au ras du sol.

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L'asperge sauvage (Asparagus acutifolius).

À gauche, une asperge montée qui est trop rêche pour être mangée et à droite, une autre qui est encore bonne a être récoltée pour être cuisinée. On la récolte dès le mois de février et cela, jusqu'au début mai dans certaines régions. Bien que petite, elle est assez recherchée par les gourmands et les natifs du coin.

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La rue à feuilles étroites (Ruta angustifolia).

Cette rue comme toutes les rues a été pendant longtemps chassée des jardins et des villes et villages à cause de ses propriétés abortives. On en trouvait cependant dans les couvents et les jardins de curés. À une certaine époque les femmes qui vivaient à proximité de cette plante pouvaient même être jugées pour sorcellerie.

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Des plantes à toutes épreuves.

Les plantes qui poussent au bord de la mer doivent s'adaptées à de nombreuses conditions. Entre le soleil brûlant, les embruns, le sol pauvre en substrat et le sel, il n'est pas simple de survivre mais certaines plantes sont champignons dans ce domaine. Leur secret ? des racines puissantes et profondes qui traversent la roche.

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Les pieds dans l'eau.

Avec la sortie du soleil, il y a toujours quelqu'un pour nous faire enrager avec ses photos de pieds dans l'eau et de jambes à l'air, allongé tout du long à faire bronzette ... cette année j'ai décidé que ça serait moi ! Bon, il s'en est suivit en punition un gros rhume mais quel plaisir de pouvoir faire enfin trempette dans la mer.

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Le demi-deuil (Melanargia galathea).

Voici un accouplement entre deux demi-deuils. Dans cette situation les papillons sont en danger car vulnérables face aux prédateurs, de ce fait ils se cachent dans la végétation. La femelle dans quelques jours pondra sur les graminées (Poacées) ses oeufs d'où sortir trois semaines plus tard de petites chenilles brunes et affamées.

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Le mot de la fin.

Très belle ballade dans les Calanques. Il y fait bon de s'y dorer la pilule face au Torpilleur et de découvrir la faune et la flore sous-marine bien que l'eau reste encore un peu fraîche à mon goût. Il faut peu de temps pour arriver dans l'une des criques de calcaire blanc (comme la plagette) peuplées de pins maritimes et profiter du sable fin. 

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16 juin 2016

Sortie dans les Calanques 12-2.

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 Voici le deuxième épisode de notre sortie dans les Calanques. Pour le coup, celui ci va être dédié aux quelques oiseaux communs mais au combien passionnants que l'on peut croiser, même en ville. Ici il s'agît du goéland leucophée (Larus michahellis) qui n'est plus rattaché au Goéland argenté (Larus argentatus) depuis peu.

 

Le moineau domestique (Passer domesticus).

On reconnaît le mâle à sa tête barrée de noir et de marron. Les moineaux sont des oiseaux bien plus intelligents qu'on ne le pense. Ils vivent en groupe où chacun à leur tour les oiseaux vont passer de sentinelles à éclaireurs comme le ferait une famille de marmotte ou de suricate.  Ce sont des omnivores opportunistes.

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Le lézard des murailles (Podarcis muralis).

Présent dans presque toute l'Europe, c'est un petit lézard qui se plaît dans les fissures des vieux murs, les souches d'arbres morts et les éboullis de pierres. À la saison des amours le ventre des mâles se colore d'orange. Il est très utile auprès des habitations car il se nourrit de nombreux insectes qui sont souvent perçus comme "nuisibles" à l'instar des araignées, des pucerons, des criquets, des moucherons ou encore des guêpes.

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La perruche à collier (Psittacula krameri).

Surprenant de la voir sous nos l'atitudes. Pourtant elle y est de plus en plus commune. Importée dans les animaleries, elle s'est installée dans les Sud de la France et les grandes villes. On la rencontre même dans le parc de Lady Diana à Londres. Dans leur milieu naturel les perruches à collier causent des dégâts aux cultures.

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L'asphodèle fistuleux (Asphodelus fistulosus).

Pour les grecs anciens, il tapisse les Champs Élysées, c'est à dire la partie les Enfers où reposent les héros et les guerriers défunts mais aussi une partie du champ de l’Asphodèle où le dieu des morts Hadés et son épouse séjournent en compagnie d'âmes errantes. À savoir, chez les peuples antiques les Enfers n'ont pas du tout la même connotation que pour nous, ils sont un lieu souterrain où repose les âmes bonnes comme mauvaises. 

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L'échasse blanche (Himantopus himantopus).

Ce petit échassier est un oiseau délicat qui se reconnaît à son plumage noir et blanc. On le rencontre dans presque tous les pays du globe. Peu farouche, il vit a proximité de l'eau dans les zones marécageuses, vaseuses et/ou peu profondes où il peut trouver sa nourriture, à savoir des mollusques, des insectes et des larves.

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L'agave d'Amérique (Agave americana).

 Imposante n'est-ce pas ? Cette plante venue d'Amérique comme son nom l'indique s'est répandue comme une traînée de poudre dans le sud de la France et dans bien d'autres pays. Sa floraison lui est fatale, en effet la belle perd toute son énergie a développer cette grande hampe florale qui portera une multitude de fruits.

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Le sainfoin cultivé (Onobrychis viciifolia).

Autrefois cultivé comme plante fourragère, il a depuis été détrôné par la luzerne cultivée (Medicago sativa) et s'est rabattu sur les friches et les terrains abandonnés. Il était apprécié pour l'engraissement rapide procuré au bétail mais aussi pour ses capacité à augmenter la lactation chez les mammifères et les femmes allaitantes.

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L'écureuil roux (Sciurus vulgaris).

Celui là a été trop rapide pour moi. On le trouve dans toute la zone tempérée de l'Eurasie. Arboricole, il se plaît énormément dans les parcs de villes et dans nos forêts. Pour l'observer il faut surtout la guetter tôt le matin ou en fin d'après midi, c'est généralement à ces deux moments de la journée qu'il est le plus actif, quand il cherche sa nourriture. Celle-ci se compose avant tout des graines et de noix mais aussi de champignons et d'oisillons.

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Le mot de la fin.

Rapide tour de ces quelques animaux et plantes qui font le quotidien de bien des citadins et dont on oublie parfois la nature sauvage et/ou exotique. Ils sont une invitation au voyage mais aussi un rappel que la nature fait partie du quotidien de l'Homme même dans les zones bétonnées, ce qui ne va pas sans me plaire.

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13 juin 2016

Sortie dans les Calanques 12-1.

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Voilà le premier billet d'une série dédiée aux Calanques marseillaises. Courts, ils seront publiés de manière rapprochée pour former un grand article. Pour ce premier "épisode" j'ai le plaisir de vous présenter un versant de la méditerranée que je ne connais que peu : les paysages de Cassi et de la Ciotat ainsi que le parc du Mugel.

 

Les cistes (Cistus).

Nous nous trouvons dans le parc naturel des Calanques. On peut y rencontrer plusieurs espèces de cistes. Ceux aux fleurs roses sont des cistes cotonneux (Cistus albidus) appelé aussi cistes blancs en raison du duvet qui couvre leurs feuilles. Ceux à fleurs blanches sont des cistes à feuilles des sauges (Cistus salviifolius). Ce sont les deux espèces les plus communes dans le secteur car elles sont parfaitement adaptées au sol calcaire.

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L'immortelle commune (helichrysum stoechas).

C'est une plante aux fleurs jaunes parfumées qui dégage une forte odeur de curry. Elle entre dans la composition des bouquets de la Saint Jean mais aussi de remède en médecine populaire. Devenue rare dans de nombreux endroits, elle fait l'objet d'une protection partielle et de restrictions pour ce qui touche aux cueillettes.

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Les falaises clacaires.

Elles font parties intégrantes de Calanques. C'est en leur sein que l'on trouve une faune et une flore atypique, et parfois, endémique. Les falaises calcaires sont très sensibles aux embruns et à la pluie. De ce fait il n'est pas rare d'en voir des bloques chuter dans la mer, parfois à quelques mètres des promeneurs et baigneurs.

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L'apyllanthe de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis).

C'est une jolie plante surnommée herbe à lièvre et au port bouissonnant qui est  typique de la garrigue. Ses fleurs sont comestibles et ont un goût sucré. Elles sont utilisées par petite touche dans les desserts et les salades, mais ce sont les animaux, en particulier les troupeaux de moutons et de chèvres, qui l'apprécie le plus.

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Le parc du Mugle de La Ciotat.

Ce parc possède de multiples avantages. Il est bordé par une calanque où il est possible de se baigner en famille et où il est agréable de se reposer sur la pelouse. Au nord une grande falaise permet de jouir d'un point de vu imprenable sur la mer, de pratiquer l'escalade et de bénéficier d'un micro climat. De ce fait on trouve une grande variété de plantes exotiques dans des jardins luxuriants et qui se plaisent sous le soleil méditerranéen. 

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Le flambé (Iphiclides podalirius).

C'est un grand papillon que l'on reconnaît aux six rayures noires de ses ailes. Sous sa forme larvaire de chenille il se nourrit de fruitiers, en particulier de cerisiers, de prunelliers, d'aubépines, de pêchers ou encore d'amandiers. On le rencontre dans la plupart des Pays qui composent l'Eurasie hormis au Nord et dans certaines zones. Il se fait de plus en plus rare. En France nous avons la chance de pouvoir le rencontrer presque partout.

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9 juin 2016

À la découverte du Lac d'Aiguebelette.

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Rapide excursion en Savoie au bord du lac d'Aiguebelette sous la pluie. C'est un premier repérage en vu de l'été à venir. Il figure parmi les 10 plus grands lacs de France. Ses eaux y sont relativement pures car la navigation à moteur y est interdite depuis 1967 et aucune usine à proximité n'a la possibilité d'y verser ses eaux usées. C'est le lac le plus chaud d'Europe. L'été il accueille un grand nombre de visiteurs qui profitent des ses plages.

 

Quelques plantes des rives.

La flore des milieux humides change un peu de celle de nos prés. Ici on trouve deux grands classiques. À droite il s'agît de la populage des marais (Caltha palustris), une belle plante robuste aux fleurs jaunes qui en montagne fleurit très tard, jusqu'en août parfois. À gauche il s'agît d'une matricaire odorante (Matricaria odorata) qui nous vient d'Amérique et qui s'est naturalisée en Europe. Quand on l'a froisse elle dégage une odeur d'ananas.

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Le grèbe huppé (Podiceps cristatus).

C'est au printemps que cet oiseau prend de jolies teintes rousses sur sa double huppe. Si on ne le voit pas toujours car caché dans les roseaux, on ne manque pas de l'entendre. Bruyant, en particulier à la saison des amours, il émet des sortes de coassements proche du son d'un trompette et d'un ronflement. 

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Un milieu de vie riche.

Les rives du lac sont riches en vie animale. De nombreuses espèces d'oiseaux y ont élu domicile. Actuellement on peut voir des hirondelles et des martinets les jours de pluie voler en rase-motte au dessus de l'eau pour attraper les éphémères qui sous l'effet des gouttes se sont retrouvés piégés à la surface. 

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Mon reporter.

Il est pas beau mon reporter sous la pluie ? Ce court article n'est qu'une mise en bouche de celui qui viendra cet été  J'espère pouvoir partager avec vous quelques jolies photos des oiseaux et autres animaux que l'on peut trouves à Aiguebelette, en particulier sur l'île sauvage qui s'y trouve et que l'on ne peut approcher. 

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5 juin 2016

Sortie en forêt 65.

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Un peu de soleil ça fait du bien, enfin ... entre la sortie et cet article nous avons eu de beaux épisodes de pluie, quelques grosses gelées, de la grêle et par endroit, un peu de neige. C'est l'occasion de nommer sur l'ordinateur les petits fleurs rencontrées au mois de mai. Sur cette photo vous pouvez voir la Grande Sûre encore parée de son manteau blanc. Si tout va bien, nous explorerons son sommet, ses forêts et ses alpages au courant de l'été.

 

L'hellébore fétide (Helleborus foetidus).

C'est une plante que j'affectionne. Elle figure parmi celles qui fleurissent tôt dans l'année, quand le printemps n'est pas encore annoncé. Ici les hellébores présentent des ovaires gonflés de graines qui ont subis une invasion de pucerons. Ne craignant pas la toxicité des pieds attaqués, ils ont causés quelques dégâts sur leur passage.

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La buse variable (Buteo buteo).

C'est un rapace très commun que l'on voit souvent monter dans le ciel grâce aux courants d'air chauds au dessus des champs. Cette buse n'est que peu craintive et on peut l'observer sur les piquets des champs guettant ses proies qui sont le plus souvent de petits rongeurs mais aussi des serpents et des petits oiseaux.

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La fin des morilles.

C'est la fin de la saison pour nous, mais dans les hauts alpages des Alpes on en trouve encore, parfois couvertes par la neige. En général se sont des morilles noires (Morchella elata), réputées pour être les meilleures de toutes les morilles mais aussi les plus dures à trouver. C'est amusant de voir que celle-ci a prit place entre les feuilles d'un orchis mâle (Orchis mascula), dont vous trouverez quelques photos plus bas dans l'article.

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La verpe conique (Verpa conica).

Celle-là est un peu trop vieille pour être observée. Les verpes coniques sont des champignons frêles de la famille des morilles. Elles peuvent être consommées mais n'ont pas un goût fameux et dans bien des endroits sont en régression si ce n'est en disparition. Mieux vaut alors les laisser dans la nature et juste les photographier.

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Le genêt à balais (Cytisus scoparius).

Il tient son nom du fait qu'on l'utilisait autrefois pour confectionner des balais dont on se servait pour nettoyer les sols de terre battue des maisons de campagne. C'était aussi une plante associée à la magie noire par les anciens et dont pensait que les sorcières se servait pour voler dans les airs et se rendre joyeusement au Sabbat.

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L'amour ets dans le prés.

Se promener en lisière de champs peut entraîner quelques rencontres sympathiques. Néanmoins il faut toujours se méfier quand on doit traverser un champs à vaches. Chaque année des promeneurs sont accidentés voire tuer par excès de confiance avec ces animaux qui peuvent comme chez la charolaise dépasser une tonne.

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L'euphorbe petit-cyprès (Euphorbia cyparissias).

Cette petite euphorbe ressemble un peu à un jeune cyprès quand elle ne porte pas ses fleurs vertes. Comma toutes les euphorbes, elle produit un latex toxique qu'il ne faut pas manipuler avec les mains ou mettre en contact avec la peau. Présente sur tout le territoire, elle aime les sols calcaires incultes et les bords de champs. 

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La raiponce de l'Ouest (Phyteuma spicatum ssp. occidentale).

J'adore cette plante dont on peut corquer les épis floraux pas encore ouverts, comme ici, en salade ou cuits à la vapeur. Les feuilles et les racines sont également comestibles. Je ne sais que depuis peu que c'est une sous espèce de la raiponce en épis (Phyteuma spicatum) et non l'espèce type elle-même qui est plutôt blanche.

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L'orchis mâle (Orchis mascula).

Cette plante ne porte pas son nom par hasard elle non plus. Ses tubercules comme chez la plus part des orchis ressemblent à une paire de testicules. C'est une orchidée qui couvre une grande aire, on la trouve ainsi en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Dans le nord de la France cet orchis est moins abondant et protégé.

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La famille des renoncules (Ranunculaceae).

Elle comporte plus de 1500 espèces. Parmi celle-ci on compte toute une cohorte de plantes que l'on nomme en langage commun "boutons d'or"; ce sont les Ranunculus. La plupart sont jaunes et très semblables au point qu'il est difficile souvent de les différencier. Le véritable bouton d'or porte le nom de Ranunculus arvensis.

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Le chevreuil d'Europe (Capreolus capreolus).

J'adore me promener dans ce coin, à chaque fois je suis presque sûre d'y rencontrer des chevreuils. J'ai pu observer et filmer pendant plus d'une minute cette femelle de nature plutôt curieuse. Elle m'a gratifiée de quelques beaux bonds avant de s'enfuire dans les taillis. C'est en mai et en juin que les femelles mettent bas. 

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Le sanicle d'Europe (Sanicula europaea).

C'est une très jolie plante aux feuilles découpées qui apprécie les sous-bois frais, calcaires et légèrement humides. Les fleurs de cette apiacée sont réunnis en de nombreux pompons blancs ou rosés. Il couvre une grande aire lui aussi, il se rencontre en Europe, en Asie jusqu'en Inde et aussi dans le nord de l'Afrique.

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L'orchis bouffon (Anacamptis morio).

Cet orchis se reconnaît à ses marbrures vertes qui permettent de l'identifier au premier coup d'oeil. Ses fleurs sont colorées et forment une inflorescence fournie et robuste. C'est une orchidée qui apprécie les zones de pleine lumière qui se rencontre dans une grande variété de milieu comme les prairies, les sous-bois et les prairies.

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Le bal des papillons.

Avec les fleurs qui sortent dans tous les sens, les papillons sont à la fête, c'est le moment de les observer effectuer leur danse nuptiale ou chercher un partenaire. Ici on peut voir 2 espèces. Sur les deux premières photos, il s'agît d'un couple d'Aurores (Anthocharis cardamines). Le mâle possède des tâches oranges et la femelle est blanche et noire. Sur la photo du bas, il s'agit d'un tircis (Parage aegeria) sur une cardamine des prés.

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La vie d'une flaque.

Après de grosses pluies, il arrive parfois que des mares et des flaques se forment et perdurent quelques semaines. C'est un endroit parfait pour certains batraciens qui y pondent sans à avoir à s'éloigner trop loin de leur territoire. Peu à peu des algues et des plantes viennent s'y installer formant ainsi un véritable écosystème. À l'arrivée des beaux jours et de l'été, la flaque disparaîtra mais les petites grenouilles seront déjà parties.

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Le mot de la fin.

C'est le moment de se promener dans les prés, les fleurs sont hautes et les foins n'ont pas encore été fait, c'est parfait pour aller observer la flore des pelouses sèches et calcaire d'Isère mais aussi, d'arpenter les Calanques marseillaises à la recherche des timides tarentes et de visiter les alpages parfois encore enneigés. 

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2 juin 2016

Sortie dans les calanques 11.

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Il fait beau temps, c'est le moment de sortir les chaussures de randonnée, les sacs à dos et les appareils photos pour partir dans les Calanques. Il est un peu tard pour voir certaines orchidées en particulier les ophrys mais il y a bien d'autres choses à découvrir, en particulier dans le parc national des Calanques qui grouille de vie. 

 

L'euphorbe fluette (Euphorbia exigua).

C'est une toute petite euphorbe discrète qui aime pousser dans les zones incultes, rocailleuses et calcaires ou sableuses. Bien que décrite comme étant une plante méditerranéenne, elle est présentes sur tout le territoire français mais ce n'est que la première fois que je la remarque. On la rencontre même en Finlande.

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La blackstonie perfoliée (Blackstonia perfoliata).

Voilà une plante qui comporte bien des nom comme celui de centaurée jaune ou de chlore perfoliée. C'est une centaurée qui appartient à la famille des Gentianaceae, à ne pas confondre avec les centaurées de la famille des Centaurea. Elle se plaît bien dans les rocailles et les prairies sèches mais aussi les bois clairs. Elle peut se trouver jusqu'à 1500 mètres d'altitude. Plutôt courante sur le territoire, elle est protégée en Alsace et en Lorraine. 

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L'asphodèle cerise (Asphodelus cerasiferus).

Certains le classe comme une espèce propre, d'autre comme une sous-espèce de l'asphodèle blanc (Asphodelus ablus) et le traite sous le nom scientifique de Asphodèlus albus ssp Cerasifolius. C'est une plante massive qui peut dépasser plus d'un mètre de haut et qui se trouve couramment dans le Sud de la France dans les zones pierreuses et ensoleillées. Ces fruits ronds, fauves et de bonne taille lui ont valu son surnom de porte-cerise.

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La tarente de Mauritanie (Tarentola mauritanica).

C'est un gecko que l'on rencontre dans le Sud du pays et qui fait l'objet d'une protection stricte. Dans le reste du monde on le trouve dans les pays méditerranéens et plus récemment en Uruguay et aux États Unis comme espèce invasive. Comme la plupart des animaux de son genre, il possède des doigts qui agissent comme de véritables ventouses ce qui lui permet d'escalader toutes sortes de surface, même les plafonds des maisons.

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L'orobanche grêle (Orobanche gracilis).

Cette plante aux fleurs et aux couleurs un peu étranges et toute en écailles n'a pas de chlorophylle. Pour se nourrir elle doit parasiter d'autres espèces végétales, en particulier les fabacées (anciennement légumineuses) comme le trèfle, la coronille ou la luzerne ce qui cause parfois de gros dégâts dans les cultures. 

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La rue à feuilles étroites (Ruta angustifolia).

 Les rues n'ont pas toujours eu bonne réputation. Toxiques et abortives, on en trouvait dans les monastères de religieuses et pendant très longtemps il a été interdit aux femmes de la cultiver (en particulier la rue officinale nommée Ruta graveolens). La rue à feuilles étroites ne se trouve que dans le Sud et en particulier dans le Sud Est de la France car c'est une plante méditerranéenne. Elle résiste aux embruns mais à besoin d'un sol pauvre.

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Le sumac des corroyeurs (Rhus coriaria).

Ce sumac est bien de chez nous, enfin, de Méditerranée. Il est très employé dans les pays d'Afrique du Nord pour la fabrication d'une épice recherchée,  le zaatar dans la quelle ses fruits sont incorporés avec d'autres plantes comme le thym et le sésame. Riche en tanins, ses feuilles et écorces sont utilisées pour tanner la peau.

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La vanesse du chardon (Vanessa cardui).

C'est un des papillons migrateurs les plus connus mais aussi, l'un de ceux qui se raréfie le plus. De répartition mondiale, en Europe sa population a diminué dramatiquement. Il est capable de parcourir 500 km par jours. Sa chenille se nourrie d'une multitude de plantes comme les orties, les mauves ou les chardons. 

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La bruyère multiflore (Erica multiflora).

Il est rare à cette période de l'année de la voir encore fleurit. D'ordinaire ses dernières fleurs roses ou blanches s'ouvrent en décembre, voire parfois en janvier. C'est l'une  des seules bruyères à pousser dans les sols calcaires ce qui explique son abondance dans les Calanques et son absence autour de Nice. Résistante, elle se plaît plutôt à mi-ombre, ne craint pas vraiment les embruns et supportes des températures basses (jusqu'à - 12°C). 

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La centaurée rude (Centaurea aspera).

D'ordinaire c'est une plante à la fleur plutôt grêle mais celle-ci semble bien se porter. Elle est assez présente en France, en particulier le long des côtes et dans tout le quart Sud-Est. Elle se plaît dans les zones sableuses, les sols drainants, le long des chemins et sur les bords de route. On la trouve dans quatre autres régions/pays européens : la Sardaigne, l'Italie, le Portugal et l'Espagne. Son capitule est muni de pointes protectrices.

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L'asperge sauvage (Asparagus acutifolius).

Il est trop tard pour récolter celle-là qui est bien montée. L'asperge sauvage est un petit arbuste dont les jeunes pousses tendres de printemps se mangent comme les asperges du commerce (Asparagus officinalis). Dès la fin de l'été on peut voir ses fruits ronds et rouges apparaître et cela, jusqu'à la fin de l'automne.

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Le bal des cistes (Cistus).

Il y a pas mal d'espèces de cistes à voir dans les Calanques. Parmi celles-ci on trouve le ciste blanc (Ciste albidus) appelé aussi ciste cotonneux. Il a perdu tous ses pétales et on voit ses étamines mises à nues. En dessous il s'agit d'un ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis) qui est peut courant dans la région.

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L'amélanchier à feuilles ovales (Amelanchier ovalis).

C'est un grand arbrisseau qui autrefois était plante dans les jardins de curé et dans ceux des monastères. Ses fruits sont petits et sucrés, ils peuvent être mangés tel quel. C'est sa pleine période de floraison. Mellifère, il attire de nombreux insectes en particulier les abeilles. De ce fait des ruches se trouvaient à proximité. 

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Quelques mots sur nous.

Depuis bientôt 2 ans nous sommes deux à parcourir les alentours de Marseille, la vallée du Ventoux, les forêts et les montagnes de Chartreuse. Depuis un an, je peux profiter des photos de mon bien aimé et se sont les plus belles que vous pouvez trouver sur le blog. En attendant d'explorer un nouveau territoire dans les semaines à venir, il nous reste quelques calanques et montagnes inconnues à découvrir et a percer les secrets.

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La garrigue.

Aujourd'hui la garrigue est synonyme d'une nature sauvage et difficilement praticable, à la végétation adapté à la sécheresse. Pourtant autrefois elle était très différente. Il était courant d'y voir paître des troupeaux de moutons et de chèvres, d'y trouver des vergers de fruitiers et d'oliviers ou encore des champs de céréales.

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Le mot de la fin.

Il est toujours plaisant de découvrir un nouveau point de vu pour admirer la mer et la ville de Marseille. Le chic de cette balade c'est qu'elle est peut fatiguante et qu'elle prend son point de départ dans le superbe parc de Campagne-Pastré où il est possible de voir quelques espèces de fleurs et d'oiseaux plutôt rares.  

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