Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Renarde des Alpes
La Renarde des Alpes
Publicité
La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 664 610
Archives
Derniers commentaires
5 février 2017

Le domaine de Lacroix-Laval.

DSC01195

 Ce parc d'une centaine d'hectares de pelouse et de forêt est géré par la métropole de Lyon. Il est classé comme un espace sensible naturel, c'est à dire une ENS. Pour les promeneurs c'est un lieu de détente et de loisir. Pour la faune, un refuge en périphérie de ville où les arbres denses et la rivière qui traverse le domaine leur apportent la tranquillité et la nourriture nécessaire à leur reproduction.

 

Le polypore géant (Meripilus giganteus).

Ses fins chapeaux sont empilés les uns sur les autres tel un éventail. Il peut atteindre des grandes tailles, parfois plus d'un mètre de diamètre. Il n'est pas comestible ou du moins, que très jeune, quand sa chair n'est pas encore coriace mais il ne possède pas une grande saveur. Il s'attaque aux souches mais aussi aux arbres vivants ce qui parfois cause de gros problèmes dans les boisements, en particulier de hêtres.

DSC01207 DSC01208DSC01210DSC01213 DSC01214

 

Le châtea de Lacroix-Laval.

Il date du 16e siècle et fût fondé sur les bases d'un château fort. Au 18e il entre en possession du trésorier de France. Depuis les années 90 il est le propriété du conseil général. Il est connu pour ses salles de réception mais surtout, pour son potager qui abrite des variétés anciennes de fruits, de fleurs et de légumes oubliés typiques de la région lyonnaise. Sa roseraie abritent plusieurs rosiers rares que l'on retrouve au parc de la Tête d'Or.

DSC01203

 

Le canard colvert (Anas platyrhynchos).

C'est l'un des oiseaux les plus communs et les plus connus de France. On le trouve partout où il y a de l'eau et de la nourriture, à savoir des algues et plantes aquatiques flottantes. Il tient son nom du plumage que prend le mâle à la saison des amours, à savoir une jolie coloration vert métallique au niveau de la tête et du cou.

DSC01224 DSC01230

 

Les rongeus du parc.

On peut rencontrer énormément d'animaux dans le parc. Parmi ceux-ci on peut compter quelques rongeurs comme les lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus) où les ragondins (Myocastor coypus). Ces derniers ne sont pas timides pou un sous et viennent se nourrir aux pieds de promeneurs qui nourrissent les oiseaux. 

DSC01257 DSC01244

 

Le poisson rouge (Carassius auratus).

Dans les deux mares du parc on peut voir des centaines de poissons rouges. À la période du frais ils se rassemblent pour se reproduire ce qui colore l'eau en rouge et blanc. Les poissons rouges sont des cousins des carpes, dans la nature, l'espèce d'origine présente des écailles grises et argentées, parfois dorées. C'est après des siècles d'élevages que l'espèce domestique a prit les couleurs vives que nous lui connaissons.

DSC01237

 

Le héron cendré (Ardea cinerea).

Décidément il ne nous quitte plus. Ces oiseaux ont pour habitude de nicher à plusieurs couples dans le même arbre, ici un grand aulne qui surplombe les marais avec de grands prés souvent inondés où ils peuvent trouver leur nourriture : grenouilles, petits poissons et lézards en tout genre. Les femelles pondent 3 à 5 oeufs.

DSC01204 DSC01273

 

Le mot de la fin.

Passage rapide dans ce très beau parc, entre les enclos des poneys et des daims. Le soir ce couchant et les ventres criants famine, nous nous sommes éternisés que peu de temps sous les cèdres multi-centenaires et parmi les brins de bruyères. Une bonne excuse pour repartir à sa découverte à l'arrivée de la belle saison.

DSC01217 DSC01218

Publicité
Publicité
14 avril 2016

Les fleurs et oiseaux des parcs marseillais.

DSC00868

Beau labelle n'est-ce pas ? Il illustre bien cet article qui va porter sur les orchidées et leur identification (identification complexe, pour ne pas dire casse-tête, qui sera abordée de manière plus approfondie dans un prochain article). On trouve aussi quelques espèces animales et végétales qui valent le détour bien que certaines soient communes et/ou banales. D'autres peuvent passer inaperçues jusqu'à ce que l'oeil vienne de manière inopinée se poser sur elles. Bref, pour cet épisode on repart dans le Sud profiter du printemps.

 

Le mimosa d'Hiver (Acacia dealbata).

C'est un arbrisseau Australien qui porte bien mal son nom "d'Hiver". En effet, bien qu'il fleurisse en pleine période hivernale chez nous, dans son pays natal à la même période c'est l'été. Il est arrivé en Europe au 18e siècle en même temps que les premiers grands navigateurs qui avaient hâtes de le faire découvrir aux cours royales.

DSC02897 DSC02898

 

L'oprhys de Forestieri (Ophrys forestieri).

Anciennement on la nommait Ophrys lupercalis. La taxonomie des orchidées en Europe et plus globalement dans le monde est complexe, porte parfois à polémique et aussi, à confusion. Ainsi plusieurs espèces portent des noms différents et/ou parfois ne forment qu'une seule et unique espèce. Pour faire simple il faut retenir que cet ophrys appartient à la famille des ophrys bruns dont on trouve l'espèce type au Portugal et en Espagne.

DSC00862 DSC00859DSC00858DSC02851 DSC02856

 

Le pigeon biset fédéral (Columba livia var).

Cette espèce est très proche du pigeon biset sauvage qui est son ancêtre. C'est un mal aimé en raison de sa réputation de porteur de germes pathogènes, de son abondance, des salissures et des dégâts qu'il provoque sur les bâtiments et les biens dans les villes où il vit. Pourtant, je l'adore. C'est un oiseau bien plus intelligent qu'il ne le paraît qui élabore des tactiques pour se nourrir et qui est fidèle à son partenaire à vie.

DSC02724 DSC02722

 

Le chat haret (Felis silvestris catus).

 Le parc des Bruyères de Marseille comporte quelques chats domestiques devenus sauvages que l'on nomme chats harets. Bien que proches de nos chats de maison, ils ne se laissent pas approcher. Le manque de contrôle sur cette population pose des problèmes pour la biodiversité mais aussi sanitaires et démographiques.

DSC02726

 

Le frêne à feuilles aiguës (Fraxinus angustifolia).

Il pousse dans les zones de climat méditerranéen-occidental. On l'appel parfois "frêne du Midi". Il en existe deux sous-espèces ayant des caractéristiques et des zones de pousses très similaires. On le rencontre  dans les trois quarts du pays. Ses bourgeons et feuilles sont plus petites que celles du frêne commun.

DSC02703 DSC02704DSC02700

 

Le narcisse douteux (Narcissus dubius).

 C'est un joli narcisse qui pousse en France exclusivement sur le pourtour méditerranéen dans la garrigue. Il fleurit au début du printemps jusqu'en avril. Petit, on le différencie des autres narcisses par leur taille, leur couleur blanche et leurs feuilles larges. Bien qu'il ne soit pas protégé, il se raréfie de manière dramatique.

DSC00818 DSC00824DSC00827DSC00820 DSC02819

 

L'orne (Fraxinus ornus).

Il s'agit également d'un frêne et lui aussi est typique de la région. On l'appel parfois frêne à fleurs en raison de ses fleurs blanches abondantes et odorantes. Au Moyen Âge on en tirait la "manne" (du même nom que la nourriture des Hébreux dans le désert après avoir quitté l'Egypte pharaonïque). Grâce à un savant procédé sa résine était transformée en sucre. La manne était très populaire aux tables des puissants et des gourmets.

DSC02706 DSC02707DSC02705

 

L'ophrys de la passion (Oprhys passionis).

Là aussi c'est un peu un casse-tête comme chez l'ophrys de Forestieri. On le rattache à la famille des oprhys occidentalis que l'on nomme également Ophrys exaltata subsp. marzuola dont il n'est pas toujours simple de faire la distinction avec l'ophrys arachnitformis ... pas simple n'est ce pas ? Pour facilité la chose, on retiendra de cet ophrys qu'il est assez sombre, avec un label trilobé de manière légère et que sa macule forme un T ou un TT.

DSC00887 DSC02873DSC00899DSC00897 DSC00893

 

L'if commun (Taxus baccata).

C'est l'arbre de la sagesse et de l'immortalité en raison de son exceptionnelle longévité. Il est aussi un symbole de mort car on le plantait dans les cimetières mais surtout, parce qu'il est terriblement toxique. Toutes les parties sont toxiques hormis la chair des baies que l'on nomme arilles (attention à la graine !). L'if est dioïque, c'est à dire que contrairement à la plupart des plantes, il est soit mâle, soit femelle mais jamais les deux à la fois.

DSC02735 DSC02737DSC02715 DSC02738

 

La bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea).

 C'est un oiseau (déjà rencontrée ICI) qui chasse à proximité de l'eau, on peut même l'observer pêcher. Ici il s'agît d'une femelle ou d'un immature car sa gorge est blanche ou du moins, dénuée de noir. Pour la reconnaître à coup sûr il faut regarder si les pattes sont de couleur chair et si les plumes de la queue sont longues et fines.

DSC02783

 

Le nombril de Vénus (Umbilicus rupestris).

Les feuilles de cette plante de la famille des Crassulacées (comme les sédums) rappellent un nombril. Elles sont comestibles et le plus souvent, les jeunes pousses sont consommées crues en salade. Elles sont appréciées pour l'eau qu'elles contiennent, leur texture, leur corquant et leur goût légèrement amer.

DSC02801 DSC02802

 

Le réséda de Jacquin (Reseda jacquini).

Selon les cartes, on le trouve dans 6 à 8 départements en France. Il est protégé en Rhône Alpes et on en compte 2 sous-espèces. Il tient son nom du naturaliste Nikolaus Joseph von Jacquin, connu pour ses expéditions aux Caraïbes et en Amérique. Deux autres plantes ont été nommées en son honneur avec son patronime.

DSC00838DSC02826 DSC02828

 

Le ciste à feuilles de sauge (Cistus salviifolius).

Voilà un des nombreux cistes à fleurs blanches que l'on peut rencontrer dans le sud de la France. Ses feuilles sont parfois confondues avec celles de la sauge mais n'ont pas la même odeur ni les mêmes propriétés. On l'utilise de plus en plus fréquemment pour orner les jardins, les bords de routes et les ronds points.

DSC00842

 

Le ciste contonneux (Cistus albidus).

On l'appel parfois ciste en raison des poils blanchâtres qui couvrent ses feuilles et qui sont doux au touché. Ils permettent à la plante de retenir l'eau et de diminuer son évapo-transpiration ce qui est essentiel à la vue du milieu dans la quelle elle vit. Ses graines ont besoin d'être chauffées par les flammes pour germer.

DSC02803 DSC02805DSC02806

 

Les sarcelles (Anas) et leur hybridations.

Les sarcelles sont de petits canards présents un peu partout dans le monde. En France ont trouve la sarcelle d'hiver (Anas crecca) et la sarcelle d'été (Anas querquedula) mais depuis quelques années, on rencontre également des espèces venues d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et d'Amérique. Ce sont des oiseaux échappés de chez les particuliers. Ici il pourrait s'agir d'un hybride de sarcelle d'hiver et de sarcelle du Chili (Anas flavirostris).

DSC02751 DSC02753DSC02754

 

Le nerprun alaterne (Rhamnus alaternus).

C'est un arbrisseau des garrigues qui aime la lumière. Bien qu'il peut atteindre 5m de haut, il est souvent plus petit. Ses feuilles coriaces et luisantes sont un moyen pour l'arbre de se protéger des prédateurs mais aussi d'éviter de perdre trop d'eau sous l'effet des fortes chaleurs. Ses minuscules fleurs sont dépourvues de pétales.

DSC02829 DSC02830

 

Le héron cendré (Ardea cinerea).

On le rencontre beaucoup en ce moment dans les friches de la ville. Celui-ci a un beau bec vif et coloré, signe qu'i est prêt pour la saison des amours. Bien que grand (il mesure presque un mètre), il ne dépasse que rarement 1 kilos, voire  1,2 kilos. Ce faible poids lui vient de ses os creux et légers qui lui permettent de bien voler.

DSC02758 DSC02761DSC02795DSC02789 DSC02780

 

La mésange charbonnière (Parus major).

C'est un petit passereau très commun en Europe, au Maghrébe et en Asie. C'est un oiseau vif qui se nourrit d'insectes et de graines. Actuellement on peut le voir s'affairer sur les branches à la recherche des insectes attirés par les bourgeons tendres des arbres. On peut aussi commencer à entendre les oisillons dans leur nid.

DSC02834 DSC02836

 

Le muscari à grappe (Muscari neglectum).

On l'appel aussi muscari négligé en raison de ses fleurs tombantes. On le rencontre presque partout en France hormis dans le nord du pays. On le distingue de son cousin le muscari botryoide (Muscari botryoides) de part ses feuilles fines, longues et étroites. Il aime les vieilles vines, les pelouses sèches et les prés arides.

DSC00849

 

Le grand cormoran (Phalacrocorax carbo).

 Celui-ci nous a permit d'admirer sa séance de pêche dans le petit étang du Parc du 26e centenaire. Ce pêcheur infatigable présente au niveau de la tête une bande de plumes blanches et à la base du bec une jolie coloration rouge/pourpre. Là encore il s'agît d'un oiseau abordant son plumage nuptial pour séduire un partenaire.

DSC02910 DSC02913

 

Le canard colvaire (Anas platyrhynchos).

On le trouve dans tout l'hémisphère nord (et porte parfois le nom de canard français). Peu farouche, on le voit souvent sur les plans d'eau urbains. Cette canne à fort à faire pour veiller sur ses petits qui sont plutôt turbulents. Entre les énormes poissons qui vivent dans l'étang, les rats qui n'hésitent pas à croquer un bout de poussin, les chats errants et les goélands leucophés voraces, la vie de cette mère n'est pas de tout repos. 

DSC02903 DSC02916DSC02906

 

Le rougequeue noir (Phoenicurus ochruros).

Cet oiseau bavard se reconnaît à ses pattes noires et à sa queue d'un beau rouge brique qui se remarque bien quand il vole. À l'origine il vivant dans les zones pierreuses, surtout en montagne mais l'habitat urbain des hommes lui convient bien. Il y trouve toute la nourriture dont il a besoin ainsi que des lieux aptes à la nidification.

DSC02946 DSC02948

 

La tortue de Floride (Trachemys scripta elegans).

On a ces dernières années beaucoup entendue parler d'elle. Achetées en animalerie, les petites tortues de Floride deviennent vite grandes. Leur aquarium n'est pas réputé pour sentir bon et elles peuvent se montrer agressives. De ce fait certains particuliers les ont laissés à leur sort dans la nature. Les survivantes sont de terribles voraces qui causent de nombreux dégâts dans notre environnement. Désormais elles sont interdites à la vente.

DSC02771

 

Les chauves-souris du Parc du 26e centenaire.

 On peut voir dans le ciel de Marseille quelques belles chauves-souris (Chiroptères - Chiroptera). Pas simple de les saisir en plein vol avec un ciel sombre. En France métropolitaine toutes les espèces sont insectivores et vont se nourrir de petites bêtes à la tombée de la nuit. Ce sont de précieuses aides pour les jardiniers.

DSC02938 DSC02940DSC02953DSC02941 DSC02950

 

Le message ...

Participer aux actions citoyennes c'est vraiment chouette, en retenir le message et les gestes nettement mieux. Néanmoins il y a un véritable chamboulement dans les mentalités qui peu à peu évolues dans le bon sens. Comme toujours, il faut 5 ans pour révolutionner le monde, 30 de plus pour que les esprits s'y adaptent.

DSC02798

 

Quand la garrigue part à l'assaut des parcs.

À Marseille, la notion entre parc naturel et parc de ville est floue. Certains d'entre eux comme le Parc du 26e Centenaire ou celui de Campagne Pastré s'ouvrent sur les Calanques. De ce fait les plantes d'ornement et les arbustes bien taillés laissent peu à peu place à une végétations sauvage plus dense et variée. 

DSC02875 DSC02860DSC02858

 

Le mot de la fin.

C'est bientôt la fin pour ces quelques orchidées du Sud de la France mais il y a bien d'autres choses à voir. Les parcs de Marseille sont une bonne alternative pour découvrir la flore et la faune des Calanques sans pour autant faire de longues promenades. Néanmoins, il est plus compliqué d'y observer les espèces rares ou qui fuient les zones urbanisées car sensibles. Bientôt les lavandes en fleurs, les chèvrefeuilles et les papillons seront là.

DSC02816 DSC00856DSC02849

21 mars 2016

Le parc de la Tête d'Or au fil des saisons.

DSC00012

 Je me souviens toujours avec plaisir de notre première sortie et découverte du jardin botanique de la Tête d'Or de Lyon (jardin au quel j'ai pu consacrer l'un de mes articles les plus complets du blog ICI). En février nous sommes retournés au parc pour en découvrir une nouvelle facette, toute aussi plaisante et à la quelle j'ai dédié une petite vidéo ICI. Je vais finir par ouvrir une rubrique propre à la ville lumière tant nous y sommes attachés.

 

Ballet musicale.

Voilà une belle chorale. Les cygnes tuberculés (Cygnus olor) se font discrets à côté du tintamarre provoqué par les turbulantes oies cendrées (Anser anser). Cet hiver, on a peu en voir plus d'une centaine se promener nonchalamment sur les pelouses du parc peu fréquenté à cause la pluie et du froid. Tout incident est l'occasion pour elles de donner de la voix et les chamailleries pour de la nourriture sont nombreuses.

PA170376 PA170373

Voilà un paisible couple de cygnes tuberculés (Cygnus olor) qui va bientôt s'apprêter à couver.

DSC00516

L'appétit et la curiosité des oies cendrées (Anser anser) est sans limite, leur hardiesse aussi.

DSC00022 DSC00028

PA170391

 

Les saules (Salix sp.).

Ce genre compte pas moins de 360 espèces. Dans ce cas il devient vient difficile de faire la distinction entre une espèce et une autre quand on se trouve dans un jardin botanique qui comporte des plantes originaires des quatre coins du monde. Les parties reproductives de l'arbuste qui sont des fleurs se nomme des chatons. Les pollens sont déplacés par le vent, on dit alors que la reproduction est faite par une pollénisation anémophile.

DSC00206 DSC00214

DSC00219 - Copie

Ce saule (Salix sp.) commence à donner des chatons. Bientôt ils se couvriront de pollen jaune.

DSC00215 DSC00207

 

Les prunus et leur histoire.

Les prunus un sous grande de la vaste famille botanique des rosacées et chez qui ont trouve plus de 200 espèces. On les reconnaît à leurs fleurs blanches ou roses à 5 pétales. Ce sont pratiquement toujours des arbres fruitiers. Parmi les plus connus il y a le cerisier, le prunier, l'abricotier ou encore l'amandier.

DSC00138 DSC00140

DSC00142 DSC00147 - Copie

 

Le daim européen (Dama dama).

En faisant quelques recherches sur le daim, j'ai découvert avec beaucoup de surprise qu'à l'origine il vivait de manière naturelle dans le sud-est de la France (départements du pourtour méditerranéen). On le trouvait ainsi jusqu'en Turquie. Aujourd'hui on le rencontre dans notre pays plus que dans les parcs et jardins où il fait figure d'espèce ornementale. Voilà de quoi se mettre à rêver de grandes hardes de daims tachetés dans nos forêts.

PA170443 PA170451

Contrairement à la plupart des cervidés, les daims adultes gardent leurs tâches sur leur pelage.

DSC00513 DSC00514

DSC00515 - Copie

Après 8 mois de gestation, il n'est pas rare que la daine mettent au monde deux faons.

PA170431 PA170436

 

La lobulaire maritime (Lobularia maritima). 

Elle dégage une délicieuse odeur de miel. Petite et vivace, elle attire par sa floraison abondante les insectes pollinisateurs. On dit alors d'elle qu'elle est mellifère. D'ordinaire présente dans les dunes et les rochers, elle est de plus en plus utilisée dans les jardins comme couvre sol pour son odeur et ses jolies fleurs blanches. 

DSC00292

 

L'hellébore orientale (Helleborus orientalis).

Elle est à l'origine d'un nombre incroyable d'espèces horticoles et d'hybrides issues de cette belle fleur appelée également rose de Carême. Pourtant elle n'a rien de la famille des rosacées mais de celle des renonculacées. Ce nom erroné est dû à la grande passion que l'on vouait (et que l'on vous toujours) aux roses, au point de donner ce nom à d'autres fleurs à fort potentiel esthétique. Elle s'en différencie par sa morphologie et sa toxicité.

DSC00544 DSC00545

DSC00548

C'est une plante rustique qui peut résister au gel et aux très basses températures, jsuqu'à - 19°C.

DSC00546 DSC00547

 

Vive le printemps.

Je ne vous apprends rien en écrivant que c'est la toute première saison de l'année et pourtant, en fonction des régions du monde ce n'est pas forcement le cas. Pour ceux  qui connaissent la mousson, il n'existe tout simplement pas. Pour d'autres c'est une saison importante liée à la fécondité et à la vie. De nombreuses festivités sont alors organisées pour rendre hommage aux divinités et au Saints pour s'attirer leurs grâces.

DSC00230

DSC00231 - Copie

 

Les dahlias (Dahlia).

Ce sont des plantes originaires d'Amérique centrale. Elles sont très prisées et on en compte un grand nombre d'espèces. Ils servaient de nourriture pour le bétail des Aztèques, comme plante médicinale et comme plantes ornementales pour décorer leurs cités. Il faudra attendre la fin du 18eme siècle pour voir ces plantes prendre leur nom de dahlias et fleurir sur le sol européen. Depuis on en compte des centaines de variétés. 

PA170413 PA170414

PA170412

C'est une plante fragile qui ne supporte pas le gel et qui demande un certain nombre de soins.

PA170416 PA170417

 

Le cyclamen du Caucase (Cyclamen coum subsp. coum). 

Il est originaire des pays du sud-est de l'Europe. Comme pour les autres plantes présentées, on trouve une grande variété de sous-espèces, de variétés et d'hybrides de cette fleur. Sa floraison est plutôt hivernale et peut se prolonger sur le printemps. Le mieux est de l'installer dans une terre riche et plutôt bien ombragée.

DSC00272

 

Le flamant rose (Phoenicopterus roseus).

 C'est le flamant le plus commun. Il vit en très grands groupes comportant parfois plusieurs milliers d'individus. De petites populations restent à l'année en Europe mais la plupart des oiseaux migrent vers l'Afrique pour  nicher. Ils tiennent leur couleur rose des microalgues et des microscrustacés qu'ils consomment grâce à leur bec atypique crochu, large et pourvu d'une sorte de filtre. Avec un tel physique, il est bien difficile de le confondre.

PA170305

DSC00534

 

L’émeu d’Australie (Dromaius novaehollandiae).

C'est le deuxième plus gros émeu au monde et le dernier représentant de sa famille, les autres espèces étant éteintes. Tout comme l'autruche, il est élevé pour ses plumes et sa viande. Ainsi en Australie il n'y a rien d'extraordinaire à manger un blanc d'émeu, pas plus qu'il est incroyable pour un saoudien de manger un steack de chameau ou pour un lapon de se faire un pavé de renne, tout est une question de culture.

DSC00522

 

Le jardin botanique.

C'est notre endroit favoris dans le parc. Pour le moment il est encore peu fleurit mais il sera au top de sa forme aux alentours de la fin avril et au début mai. Pour ceux qui veulent se familiariser avec les différentes espèces de plantes sauvages indigènes à notre territoire et à leurs fleurs, c'est ce qu'il y a de mieux. Ainsi il est possible de comparer directement sur les plantes tout en sous les yeux les noms des espèces observées.

DSC00558 DSC00559

DSC00573

DSC00574 DSC00564 - Copie

 

Au bord de l'eau.

Il ya bien des choses à voir : des oies, des cygnes, des foulques, des poules d'eau ou encore des canards mais aussi des tortues qui se la dore tranquillement au soleil. Et puis il y a les arbres. Grands, beaux et majestueux, ils en imposent par leur stature. Ces photos datent de cet automne. Il s'agît de cyprès chauves (Taxodium distichum) et de tulipiers de Virginie (Liriodendron tulipifera) aux fleurs magnifiques et énormes.

PA170379 PA170397

PA170398

PA170394 PA170392

 

Les grandes serres. 

Pas de grand reportage photo sur les serres cette fois-ci. En effet elles ont déjà eu leur moment de lumière sur le blog. Et pourtant, il y a encore bien à dire. Elles abrite toute une variété de plantes exotiques, cela va de la minuscule orchidée à l'immense palmier en passant par toute une déclinaison de plantes originaires des quarte coins du monde. La serre des plantes originaires de Madagascar est la plus saisissante à mon goût.

PA170467 PA170468

 

La capilaire (Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens).

Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens : c'est un bien long nom scientifique que porte la capillaire. Son nom vernaculaire fait référence à la croyance populaire erronée (et issue de la théorie des signatures) selon la quelle cette petite fougère aurait le pouvoir de faire repousser les cheveux et de lutter contre la calvitie

DSC00337

 

Le mot de la fin.

Voilà un pot pourri de nos dernières sorties au parc de la Tête d'Or (d'octobre à février) et, qui je le crois ma foi, symbolise assez bien le printemps avec les fleurs roses et les quelques oiseaux que vous pouvez voir dans cet article (et la vidéo). À venir en complément, d'ici un ou deux jours maximum, un petit billet sur la magie des halles Paul Bocuse, un endroit où la ripaille, la gastronomie et les arts de bouche sont mis en avant. 

DSC00195 DSC00182

1 mars 2016

Le parc de Campagne Pastré.

DSC00009

 Campagne Pastré est un parc arboré qui s'ouvre en de nombreux chemins sur le Parc Naturel des Calanques. Il est issu d'un don de la Comtesse Pastré, célèbre mécène qui pendant la seconde guerre mondiale s'illustrat en protégeant des artistes juifs dans son château situé aujourd'hui au coeur du parc. Malheureusement le lieu pourrait devenir privé ou être rasé pour accueillir des bâtiments publiques mais rien n'est encore joué.

 

Le mimosa d'Hiver (Acacia dealbata).

 C'est une plante qui nous vient d'Australie et qui a été implantée en Europe à la fin du 18e siècle et qui est très populaire en fleuristerie. Elle pousse dans le sud de la France où elle se montre invasive et dangereuse pour la faune et flore locale. Ele fleurit en hiver chez nous mais en été en Australie car les saisons sont inversées d'un hémisphère à l'autre. Son essence est utilisée en parfumerie en grande quantité même si la fleur s'avère fragile.

DSC00034 DSC00030

DSC00032

DSC00031 DSC00033

 

La salsepareille d'Europe (Smilax aspera).

 Elle se rencontre partout dans les régions du monde où le climat est de type méditerranéen et où le sol est sec voire aride. Le bombyx du pin (Dendrolimus pini) est l'un des prédateurs naturels de cette plante. Toxique, elle était utilisée autrefois comme plante médicinale. Les jeunes pousses peuvent se consommer.

DSC09979 DSC09981

 

Le ciste blanche (Cistus albidus).

Appelé aussi ciste cotonneux, cet arbrisseau pousse dans les sols calcaires. Ses feuilles cotonneuses, blanches et veloutées lui ont donné son nom. Il supporte très bien le feu et est l'un des premiers à reboiser les zones ayant subi des incendies. Il a l'avantge de donner des fleurs roses tous les jours entre le moi de mai et de juin.

DSC00080

DSC00079 DSC00081

 

Le ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis).

Voilà un autre ciste bien présent en Méditerranée sur les sols calcaires et qui fleurit lui aussi de mai à juin en plein soleil et loin des embruns. Ses feuilles sont étroites, fines et semblent gaufrées. Sa floraison blanche est moins abondante. Il est également utilisé pour reboiser et recoloniser les zones arides sinistrées par le feu. Ses graines sont disséminées par les petits animaux comme les rongeurs ou les oiseaux, on parle alors de zoochorie.

DSC00035 DSC00036

 

L'iris d'Algérie (Irsis unguicularis).

 Voilà un bel iris que j'ai pris plaisir à regarder. Bien qu'il semble spontané et ne se plaire que dans les fourrés reculés du parc, il n'est pas originaire de chez nous mais de Grèce, de Syrie ou encore de Tunisie. On le reconnaît à ses pétales lisses et ses feuilles étroites. Odorant, il attire les insectes dès le début sa floraison, c'est à dire à la fin de l'hiver et au début du printemps. Aujourd'hui les cultivars de cette plante fleurissent les jardins.

DSC09928

DSC09917

DSC00051 DSC00091

DSC09914

DSC09930

 

Le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

En ce moment on ne peut pas le louper. Typique des garrigues, il est souvent atteint de galles dû à des pucerons ou des acariens. Celles-ci sont odorantes et ont des formes atypiques. C'est de lui que l'on tire le mastic, une gomme parfumée utilisée dans de nombreuses régions du monde en médecine et en soins du corps.

DSC00070

DSC00071 DSC00072

 

La Germandrée tomenteuse (Teucrium polium).

 Il existe énormément de sous espèces de cette germandrée aux feuilles blanches qui semblent parfois argentées et aux fleurs jaunes. Parmi les espèces recherchées voir rares on dénombre la germandrée des dunes (Teucrium polium L. subsp. dunense) et la germandrée pourpre (Teucrium polium subsp. purpurascens). Dès juin elle fleurit, et cela jusqu'à août. On la rencontre dans beaucoup de pays européens, maghrébins et du Moyen-Orient.

DSC00073 DSC00077

 

L'écureuil roux (Sciurus vulgaris).

En fonction de son milieu, de la période de l'année voire même de son âge, l'écureuil roux a un pelage qui
varie du fauve au gris foncé. Attention à ne pas le confondre avec l'écureuil gris d'Amérique du Nord (Sciurus carolinensis), un cousin invasive qui fait bien du dégât dans les forêts anglaises et du nord de l'Italie.

DSC09997 DSC09998

DSC00001

DSC09989 DSC09992

DSC09993

 

Le château de Campagne Pastré.

 C'était un lieu très prisé sous le second Empire (dès 1860) pour ses fêtes grandioses. Il abritait le musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode. Depuis 2012 n'est plus ouvert. Ses collections doivent être transférées au musée du parc Borely. Il faut savoir que la ville de Marseille fût l'un des hauts lieux de la faïence.

DSC00059 DSC00082

 

Les arbres de la garrigue.

La plupart d'entre eux sont très résistants au feu. Ils ont aussi la particularité de pouvoir résister aux vents violents, parfois au sel et surtout aux sécheresses. Parmi ces arbres d'exceptions, les plus célèbres sont le chêne vert (Quercus ilex), le pin d'Alep (Pinus halepensis) et l'érable de Montpellier (Acer monspessulanum).

DSC00008 DSC00005

DSC00013

DSC00117 DSC00116

 

La coronille glauque (Coronilla glauca).

Cet arbrisseau aux nombreux noms scientifiques fleurit de la fin de l'hiver jusqu'au milieu du printemps. Ses fleurs d'un beau jaune vif sont très parfumées, abondantes et bénéfiques aux abeilles et aux autres insectes car mellifères. Pour la reconnaître rapidement, il faut regarder le feuillage qui se découpe en 5 ou 7 folioles. 

DSC00096

DSC00098 DSC00100

 

La bruyère à nombreuses fleurs (Erica multiflora).

Cette bruyère fleurie pendant cinq mois d'affilés, donnant des fleurs roses petites mais abondantes d'août à décembre, ce qui fait de la garrigue un lieu fleurit toute l'année. On la rencontre dans huit départements français bordant ou étant entourés par la Méditerrané. C'est sur les sols pauvres et pierreux qu'on la trouve le plus.

DSC00083 DSC00085

 

L'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides).

Un peu surprenant de la rencontrer ici, mais cela vient du fait que les arbres forment par endroit des bosquets de forêt denses, sombres/ombragés au sol humifère et légèrement humide. Elle peut atteindre 90 cm de haut et former de nombreux rameaux. C'est une plante que l'on rencontre sur tout le territoire français.

DSC00094

 

La morelle noire (Solanum nigrum).

 C'était une plante très appréciée des amateurs de magie noire, ou du moins, elle était présentée de cette manière dans l'imaginaire collectif du milieu à la fin du Moyen Âge. Elle entrait dans la composition d'onguants. Elle était aussi utilisée comme plante médicinale dans les campagnes malgré sa toxicité importante.

DSC00109 DSC00110

 

Voir la mer.

Depuis les hauteurs du parc et le début des circuits qui traversent les Calanques, on peut avoir vue sur la mer. Les différents points de vu permettent d'observer la baie Marseillaise et ses îles dans leur ensemble. On peut ainsi assister au départ des cargos, des bateaux de croisières, des voiliers et des marins pêcheurs.

DSC00112 DSC00127

DSC00114

 

Les allées du parc.

Elles sont bordées de pins maritimes (Pinus pinaster). On reconnaît ses arbres à leur port haut, à leur écorce rouge crevassée et à leurs aiguilles regroupées par deux. On rencontre aussi bien d'autres espèces végétales comme des oliviers (Olea europaea), des buis (Buxus sempervirens) ou des chênes (Quercus). On peut également voir beaucoup de canaux avec une faune variée : libellules, poissons, araignées d'eaux et grenouilles.

DSC09983 DSC09987

 

La pie bavarde (Pica pica).

Avec les "changements du monde", cet oiseau tend à quitter les campagnes pour s'installer de plus en plus dans les villes. Encore aujourd'hui elle est très piégée et donc tuée malgré le fait qu'il soit établie qu'elle ne fasse pas baisser les populations d'oiseaux qui en seraient victime. Ces piégeages seraient la première cause de régression de cette espèce dans de nombreuses régions. Pourtant elle a un rôle important dans la nature.

DSC00108

 

Le mot de la fin.

Voilà le dernier article de cette série sur les parcs marseillais qui bientôt sera complétée par un article sur le Parc de la Tête d'Or. Pour revenir à Campagne Pastré, c'est un endroit agréable qui offre une grande variété de services. Il est ainsi possible de monter à cheval dans le centre équestre qu'il abrite ou de sauter de branche en branche de la parc d'accrobranche qui est installée dans le centre de celui-ci. Bref, c'est un endroit charmant.

DSC00017 DSC00022

26 février 2016

Le Parc Valmer.

DSC08976

DSC08990 DSC08991

Cette semaine nous continuons notre tour d'horizon des parcs marseillais avec celui de la Grande Corniche : le parc Valmer. Son nom actuel est une contraction de l'ancien et poétique nom qu'il portait : Vague à la mer. En son centre trône une imposante villa. Tout comme le parc, elle appartenait au richissime Charles Gonelle, un négociant qui fît affaire dans les années 1800 autour de Marseille après avoir débarqué de Sologne.  

 

L'asperge ornementale (Asparagus densiflorus Sprengeri).

 Ce sont des plantes un peu frileuses que l'on rencontre depuis les années 80 dans les jardins au Sud, dans les maisons au Nord. Ses tiges couvertes d'un semblant de feuilles et parfois de fleurs blanches ou rosées peuvent atteindre 90 cm à 1 mètre 80. Elle est originaire d'Afrique du Sud ce qui explique qu'elle soit gourmande en eau. La sève, les fruits et la palnte dans son ensemble sont toxiques et même irritants voire dangereux pour la peau.

DSC08967 DSC08968

DSC08969 DSC08970

 

Le cotonéastre laiteux (cotoneaster lacteus).

 Ce cotoneaster nous vient des provinces escarpées du sud-ouest de la Chine. Il est peu difficile et s'accomode très bien de tout les types de sols au point de s'être naturalisé dans de nombreux pays d'Amérique et d'Europe et d'être aujourd'hui inscrit par endroit sur la liste noire des exotiques envahissantes (nommées autrefois invasives).

DSC08966 DSC08971

DSC08965

DSC08972 DSC09012 DSC09013 DSC09014

 

La salsepareille d'Europe (Smilax aspera).

 Cette  espèce méditerranéenne regroupe un grand nombre incalculable de sous-espèces. C'est par le "papa" des schtroumpfs, Pierre Culliford, qu'elle a été popularisée. En effet, elle est la nourriture principale de ces peut être bleues. Dans les faits, elle est toxique et irritante pour nous simples humains mais reste également en médecine populaire une plante médicinale à utiliser avec précaution et a qui on prête de très nombreuses vertus. 

DSC09004 DSC09005

 

À la découverte du parc.

 À la belle saison, il est très prisé des couples fraîchement mariés ce qui encombre quelques peu les voies de la Corniche (pour en savoir plus sur celle-ci petit rappel ICI). Il se dessine sur plusieurs plans et permet à la fois d'avoir une vue superbe sur la mer mais aussi, de se trouver par moments dans un cocon de verdure qui isole du bruit et des odeurs de la vilel ce qui est fort agréable. Les palmiers achèvent de lui donner un côté exotique.

DSC09124

 

Le chêne vert (Quercus ilex).

 Il est parfois confondu avec le houx car le bord de ses feuilles est denté. Il est typique de la région et donne aux forêts et aux garrigues un aspect dense de par son feuille abondant et persistant. On l'utilise pour reboiser les zones incendiées ou à risque d'incendie car il résiste très bien au feu. Il est aussi l'ami du truficulteur qui l'emploi pour faire pousser la truffe noire (Tuber mealosporum). C'est de ses glands que les porcs Corses se nourrissent.

DSC08982 DSC08983

 

La famille des palmiers (Arecaceae) et les monocotylédones.

 Les palmiers sont des herbes géantes et non des arbres comme on le pense souvent. Avec les orchidées, les graminées ou encore les joncs ils partagent  autre un point commun : ils sont monocotylédones, c'est à dire que la toute première pousse qu'ils développent en sortant de terre n'a qu'une seule feuille. À à la liste des monocotylédones on peut ajouter les bananiers, les aulx, les narcisses, les agaves ou encore les jacinthes.

DSC08962

DSC08973 DSC08979

 

Le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

 C'est un petit arbuste du maquis méditerranéen. Sous Pline l'Ancien il était utilisé de mille et unes façons et bien que dans certains cas ses vertus soient reconnues, d'en d'autres il était complètement inefficace contre le mal, notamment pour soigner la dysenterie et les problèmes de couches. Il était apprécié par exemple pour les bains de bouche mais aussi pour fiare tenir les faux cils ou encore pour soigner le rhume et les maux de ventre.

DSC08980 DSC08981

DSC09162 DSC09164 DSC09160 DSC09161

 

L'olivier (Olea europaea L. subsp. europaea var. europaea).

C'est l'olivier cultivé, issu de l'olivier sauvage (Olea europaee). On ne compte plus le nombre d'oliviers cultivés issus de l'espèce sauvage et qui aujourd'hui ornent les jardins ou sont disposés en longues rangés dans les champs. On trouve néanmoins encore des arbres sauvages dans la garrigue. Leurs fruits et leur tronc sont plus petits et leurs feuilles plus larges. En moyenne, 104 kilos d'olives sont collectées dans le monde par secondes.

DSC09159

 

Les chênes (Quercus).

 On les rencontre dans l'Hémisphère Nord jusqu'à de très hautes latitudes, aussi bien en Asie, en Amérique qu'en Europe. Chez nous, les forêts de chênes sont assez jeunes. En effet les glaciations qu'a connue cette région du monde au cours des derniers millénaires a entraîné des vagues successives de ces arbres du sud vers le nord et inversement. C'est grâce aux pollens fossilisés qu'il est possible de retracer leur parcours sur le territoire.

DSC08985 DSC08986

DSC08987

DSC08989 DSC08992

 

Le figuier (Ficus carica).

 C'est le seul figuier européen. Depuis l'antiquité et même bien avant il est cultivé en Méditerranée et en Asie. Il a fait la richesse et la grandeur de nombreuses cités. En effet autrefois ses fruits étaient prisés au même titre que les dattes. Ceux ci se conservent longtemps séchés, sont riches en sucre et en énergie et peuvent se récolter toute l'année. Le figuier a aussi pour avantage de pousser un peu partout et de nécissité que peu de soins.

DSC09034 DSC09035

DSC09015

 

L'aristoloche clématite (Aristolochia clematitis).

 Il était courant dans rencontrer dans les jardins de curés. Elle était utilisée pour soigner ce que l'on appel parfois les maux de la vieillesse et bien d'autres troubles encore. Néanmoins c'est une plante très toxique qui entraîne des avortements, des hémorragies, des vomissements, des diarrhées et dans le pire des cas, le coma. Voila traitement qui pouvait se montrer en bien des occasions pire que le mal dont étaient atteints les malades.

DSC09006 DSC09008

DSC09009 - Copie DSC09010 - Copie

 

Un cadre idyllique ?

À première vue l'endroit semble splendide, et il l'est. Végétation luxoriante, sentiers calmes, roulis de la mer et chants d'oiseaux ... difficile de demander mieux. Pourtant quand on se penche sur les belles plantes qui y poussent il y a de quoi faire grise mine. Une grande partie de celles-ci sont des invavises appelées également "exotiques envahissantes". Elles mettent en péril les espèces indigènes et contribuent à leur disparition.

DSC09000 DSC09125

 

Filaire ? Nerprun ? Mystère.

 J'ai encore du mal avec certaines espèces méditerranéennes, rares ou ornementales. Ici je suis un peu perdue, la plante tient plus de la filaire mais s'en différencie également. Peut être avons nous à faire à une plante venue d'un autre continent comme bien d'autres présentes dans le parc. Attendons la floraison pour savoir.

DSC09151 DSC09152

DSC09155

DSC09156 DSC09157

 

La marguerite de Paris (Argyranthemum frutescen).

 Elle porte bien mal son nom car elle nous vient directement des Îles Canaries ! Elles peuvent être jaunes, roses, blanches ou même rouges. Elles résistent très mal aux gelées même si elles supportent un petit -3°C de temps à autre. Elles se plaisent dans les zones proches de la mer, ensoleillées et chaudes. Elle sont peu exigeantes si explique l'explosion de leur vente dans les jardineries et leur abondance dans les espaces publiques.

DSC09028

DSC09029 DSC09030

 

L'Anse de la Fausse Monnaie.

L'endroit tient son nom non pas des faux monnayeurs qui y cachaient leur butin mais de son nom latin poétique fausso-mounedo qui signifie "vallon du vent'. C'est qu'autrefois les bateaux marchands mais aussi ceux des pêcheurs venaient s'abriter du vent en cas de fortes tempêtes pour ne pas s'échouer sur les rochers.

DSC09075

DSC09083 DSC09166

DSC09090 DSC09105

 

Deux incontournables !

Difficile de se promener en ville sans les croiser. À gauche il s'agît de la très mellifère lobulaire maritime (Lobularia maritima) qui possède un doux parfum sucré de propolis. À on peut voir une délicate morelle noire (Solanum nigrum). Toxique, la belle est dans certaines pays cuisinée. Elle aime les bords de chemins, les éboulis et ne craint pas les zones polluées ou bétonnées. C'est une cousine des pommes de terre et de la belladone. 

DSC09120 DSC09127

 

Le mot de la fin.

 J'espère vous avoir donné l'envie de visiter ce parc qui ma foi, est très sympa. Il a l'avantage de présenter de nombreux végétaux typiques de la région, un bel architecture mais aussi d'avoir une aire de jeux pour enfants, ce qui permet à toute la famille de profiter de son cadre dépaysant. La promenade peut par la suite se prolonger par le Corniche Kennedy pour profiter de la mer, des fleurs qui poussent à même la roche et du départ des bateaux. 

DSC09061 DSC09129

Publicité
Publicité
7 février 2016

Marseille, ville des fleurs.

Marseille, encore Marseille, toujours Marseille ... hé oui, j'ai du mal à me défaire de la ville. En cette période de l'année la nature de chez moi n'est que peu palpitante et l'absence cruelle de neige ne rend ni beau, ni vilain le paysage. Alors pourquoi pas se tourner un peu vers la mer, les Calanques et les parcs de la cité phocéenne qui possède mille visages ? Cet article est réalisé dans la même optique que celui sur Nice publié il y a peu.

PB060426Pour la peine j'aimerai mettre à l'honneur les fleurs à la fête. On ne le croirait pas comme ça mais Marseille est la ville des fleurs et pour bien des raisons.

Les kiosques à fleurs
Ils se trouvent le long de l'avenue du Prado ont un charme tout particulier. Ils abritent chacun un petit fleuriste qui chaque matin pendant le marché jusqu'à dans l'après midi s'ouvre pour vendre une multitude de fleurs. Parmi celles-ci on peut trouver cette véronique en épis issue de l'horticulture qui n'a plus grand chose à voir avec notre véronique en épis sauvage (Veronica spicata) et que nous avons eu la chance de voir dans son milieu naturel au mont Granier.

À savoir, ici il s'agit de la variété Veronica spicata 'Erika' dont le nom fait référence aux bruyères en raison des fleurs rosesqu'elle porte. C'est une arbustive résistante qui est commune dans les jardins de ville du sud de la France. Elle aime le soleil et peut faire plus d'un mètre.

Les marchés aux fleurs
On en trouve dans toute la ville et dans toutes les rues. Pour en faire la liste rapide on peut parler de celui de la Canebière et du vieux port le mardi et le samedi matin, celui de la belle de mai le jeudi, mais mon préféré est celui du samedi matin sur le Prado. On y trouve énormément d'exposant, beaucoup de très fleurs mais aussi des oliviers, des citronniers et des orangers en pot. Bref, c'est une bonne dose de couleur et de Méditerranée à s'administrer sans modération.

PB060373 PB060377

PB060378 PB060380

Le parc du 26e centenaire
Voilà un parc de Marseille où on peut être sûr de trouver tout au long de l'année des fleurs en abondance. Certaines zones sont à privilégier comme le jardin australien ou le jardin oriental. Il a été réalisé pour le 2600e anniversaire de la ville. Autre sa superbe oasis on peut rencontrer toute une basse cour en liberté et de belles fleurs comme l'éternelle véronique en épi, la myrte ou encore la terrible plante cruelle, l'Araujia sericifera.

 

PB060423 PB060425 PB060428 PB060429

PB090559 PB090576

PB090594 PB090599

L'orchis géant
Il porte le nom scientifique d'Himantoglossum robertianum. Cette orchidée est réputée pour être la première de l'année à fleurir. C'est une bonne indicatrice dans les variations climatiques. En effet plus il fait chaud et plus elle tend à remonter le long du Rhône si bien que désormais dans l'Ain. Très robuste et grande, elle fleurit de janvier à avril dans les zones méditerranéennes. On la rencontre dans certaines Calanques mais aussi dans les jardins de ville et chez les particuliers.

12648195_455449847976757_1888750887_n

Le quartier du Panier
Le Panier est un vieux quartier de Marseille assez réputé et qui a connu d'importants aménagements. Désormais il n'est plus insalubre mais très touristique. Il a toute fois su garder un côté authentique grâce à ses couleurs et à ses rues étroites. C'est aussi le quartier préféré des artistes qui s'y donnent à coeur joie mais également celui des fleurs. De nombreux bords de fenêtres et pas de portes sont ornés de végétation et ça vaut le détours.

PB100619 PB100621

PB100623 PB100640

Le jardinier Marseillais
Bon j'avoue, cette merveille là je la garde pour moi ! Plus sérieusement il y a fort à voir sur Marseille. Par exemple le 14-15 février nous aurons le plaisir de participer au 9e Salon International de l’Orchidée & Co à Bouc Bel Air où l'on rencontre quelques unes des plus belles orchidées qu'il soit et en avril, nous serons sûrement sur le cours Julien où sont organisées les "Journées des plantes et des jardins de Marseille".
Un programme chargé en somme.

PB060437

1 février 2016

Les jardins de Nice.

DSC08806

Petit weekend dans la ville d'origine de mon bien-aimé : Nice. Comme vous avez pu le remarquer je suis cet hiver axée sur la mer. Pas de panique, très bientôt je ferrai la part belle à nos montagnes et à nos forêts. Pour ce faire je me suis enfin équipée d'un tout nouvel appareil photo, un magnifique Sony qui semble plein de promesses. Pour le moment j'en suis assez satisfaite et j'attends patiemment de pouvoir le tester pour les futurs articles.

 

I) Le jardin du monastère Cimiez.

Anciennement propriété du monastère du même nom, le jardin de Cimiez est un petit parc de ville où l'on trouve en abondance des fleurs. Les massifs colorés sont fournis et les espèces florales très vairées. Parmi celles-ci figure une sauge horticole, la sauge de Graham (Salvia grahamii) qui est très populaire chez les jardiniers.

DSC08141 DSC08144

 

La roseraie de Cimiez.

Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi les mariés apprécient de faire leurs photos de mariage dans ce jardin. Dans la longue tradition des jardins de monastères, il est d'usage d'installer une roseraie. Celle-ci sans être très grande est particulièrement bien fournie en roses anciennes aux nombreux pétales et au parfum lourd et suave.

DSC08138 DSC08258

PB120692 PB120697 PB120710 PB120716

DSC08237 DSC08238

PB120701 PB120706 PB120724 PB120709

 

Le potager du monastère.

La bâtisse du monastère est occupée depuis les années 1500 et abrite une communauté de Franciscains. Jusqu'à peu, les parterres étaient un vaste potager qui permettait au moines à subvenir à leurs besoins. Les allées ombragées étaient destinées à la contemplation et les quelques fleurs aux cérémonies religieuses.

DSC08186 DSC08216

 

L'église Notre-Dame de l'Assomption.

Accolée à l'ensemble, on trouve l'église de Notre-Dame de l'Assomption. Son style est particulier et détonne avec le reste des bâtiments. Elle connue le passage de nombreux rois et reines qui firent de cette colline pendant l'Antiquité et le Moyen Âge un lieu de villégiature en raison de la superbe vue qu'elle offre sur les alentours.

DSC08172

 

Les jardins à la française.

C'est un jardin très traditionnel où architecture et végétation sont mêlées. Les coupes sont droites et nettes et laissent place à l'observation de l'horizon. Il n'y a peu que de place pour les buissons fleuris. Le buis en taupinière y est mettre et délimite les espaces destinés au minéral et aux fontaines. Tout y est symétrique.

DSC08218 DSC08234

DSC08231

 

II) Le jardin des Arènes.

Non loin du premier jardin, se trouve toute une série de ruines. Celles-ci sont datées de l'Antiquité et comportent de nombreux bâtiments dont certains n'ont pu être mis à jour en raison des fragiles habitations aux alentours. C'est là que s'étend le jardin des arènes, composé de milliers d'oliviers centenaires et de vertes pelouses.

DSC08325 DSC08331

PB120653 PB120677 PB120679 PB120729

DSC08323

 

L'arbre à gentiane (Solanum rantonetii).

Dans le parc on rencontre cette très belle plante aux fleurs violines et aux petits fruits jaunes et brillants. Ce joli solanum est toxique mais s'acclimate bien aux zones ayant un climat doux et où les températures ne descendent pas en dessous de 5°C. Il est facile d'entretient, peu exigeant, demande peu d'eau et raffole du soleil.

DSC08373 DSC08376

DSC08378 DSC08381

 

III) La coulée verte.

Elle est toute récente. Ce long jardin remplace un ensemble de bâtiments et de parkings qui étaient peu esthétiques, défraîchis voire complètement abandonnés. La dépollution et l'aménagement des sols ont été longs mais ont payé. Désormais les habitants disposent d'un superbe parc agrémenté d'orangers et de palmiers.

DSC08517 DSC08518

 

Les orangers de Nice.

Les agrumes ont la vie belle à Nice. La ville n'est pas loin de Menton et dans la culture locale, les agrumes tiennent une grande place. Les orangers, les clémentiniers ou encore les citronniers sont courants et même utilisés pour végétaliser les rues et les places ce qui pour moi, petite isèroise de mon état, me semble incroyable.

DSC08510

 

Une invitation au voyage.

Le parc est fractionné en plusieurs tableaux. Chacun d'entre eux est centré sur un continent et sur sa flore. C'est ainsi une bonne occasion de découvrir des espèces insolites, colorées et inconnues. Un "plateau aquatique" composé d'une surface d'eau miroitante réfléchissante et de jets d'embruns viennent compléter le tableau. 

DSC08471 DSC08509

 

IV) Le manger niçois.

La cuisine niçoise est variée et atypique. Parmi les spécialités locales qui se sont rependues sur le territoire français on trouve le célèbre pain bania, la pissaladière, la soupe au pistou, la salade niçoise ou la fougasse. D'autres plats sont restés plus confidentiels comme les farcis, la socca, la trulle ou encore la pompe à huile.

DSC08416 DSC08417

DSC08418 DSC08419

 

V) La promenade des anglais.

La promenade des anglais est une avenue qui longe le bord de la mer et les plages de galets. Elle tient son nom du fait qu'au 19e siècle elle n'était qu'un simple chemin peu large qui passait devant le quartier anglais. La communauté de celui-ci l'aménagea pour le rendre praticable. Aujourd'hui c'est la plus belle rue de la ville. 

DSC08548 DSC08558DSC08581

 

VI) Le parc de la colline du château.

Voilà un très beau parc tout en pentes et en descentes. À son sommet il est possible de dominer l'une des grandes cascades tout en admirant la vue que l'on peut avoir de la ville, des toits, de la mer mais aussi des goélands leucophés (Larus michahellis) barbotant dans l'eau claire et vive à quelques mètres des promeneurs.

DSC08619 DSC08657

DSC08689

 

Le château.

Aujourd'hui il n'existe plus. Il s'agisait d'une place forte composée d'un château et de hauts remparts. Il est possible de voir au sommet de la colline les vestiges de ces constructions. Le château résistât à de nombreux assauts puis fût détruit en 1706 part les français quand la zone était sous l'influence des États de Savoie

DSC08727 DSC08743

DSC08796 DSC08845

 

Les agaves d'Amériques (Agave americana).

Qu'elles soient marginées ou non, ce sont de belles plantes aux dimensions gigantesques.Originaires d'Amérique du Nord, elles se sont acclimatées à la région et poussent en abondance. Au bout de 10 à 15 ans une grande hampe florale apparaît. Elle disparaîtra après la fécondation ce qui conduira à la mort de l'agave.

DSC08638 DSC08660

 

VII) Le quartier historique.

C'est bien simple, on se penserait en Italie. Les façades ont des murs colorés et biscornus, les rues sont étroites et petites, les volets de toutes les couleurs. Bref, le Vieux-Nice est plein de charme. La rue de l'Abbaye, la rue du Collet, la rue Droite et la rue du Malonat figurent parmi celles qui sont les plus fréquentées.

DSC08896 DSC08900

DSC08903 DSC08909

 

Les commerces.

Le lieu est devenu très touristique et bien des boutiques n'ont plus rien de très traditionnel, néanmoins certaines ont su le rester ou du moins s'adapter. On trouve ainsi de petits bistrots bien sympathiques, des vendeurs d'olives et d'épices, des bars de caractères et même un marché traditionnel pour le bonheur des habitants.

DSC08913 DSC08914

 

Le mot de la fin.

Voila 7 points qui je l'espère, vous donneront l'envie de découvrir la belle ville de Nice. Il y a bien d'autres endroits à voir, ne serait-ce que le jardin ethnobotanique logé à l'entrée de la ville, le carnaval et la fête des fleurs qui y sont incroyables, la multitude de musées d'art comme le musée Chagalle ou les plages de galets.

DSC08881

28 décembre 2015

Sortir à Marseille.

P9064989

 Marseille est une ville connue pour son urbanisme, son attachement à la Bonne-Mère et sa population cosmopolite. Son port est le premier de France et le cinquième d'Europe ce qui permet à la ville d'interagir avec l'ensemble du monde méditerranéen. De ces échanges est née une culture mêlant l'architecture, les plantes, les saveurs, les musique et les langues venues du Moyen Orient, d'Afrique et d'Europe pour un résultat coloré.

 

Le parc du 26e centenaire.

 J'ai déjà pu à l'occasion vous parler de ce très beau parc dans cet article (ICI) ou dans cette rubrique (). Construit pour les 2600 ans de la ville, il est hérigé sous l'ancienne gare de transport de déchets. De ce fait certaines plantes et certains arbres périclitent très vite en raison des sols qui restent assez pollués. Cela ne semble pas déranger les palmiers du jardin oriental dans le quel on pourrait se croire dans un véritable riad.

DSC04867 P9050096

 

La myrte de Tarente (Myrtus communis subsp. tarentina).

 On la rencontre de marnière naturelle sur presque tout le pourtour méditerranéen. En Italie et en France elle est très présente dans la végétation locale que l'on nomme le maquis. Avant de devenir d'un bleu profond, ses fruits sont verts puis rouges. Ils sont comestibles bien murent mais crus n'ont pas très bon goût.

P9050022 P9050023

DSC04784 P9050024

 

Le romain (Rosmarinus officinalis).

 Tout comme la myrte il pousse sur le pourtour méditerranéen et se plaît dans la garrigue. Depuis plusieurs millénaires l'Homme l'utilise en médecine populaire, dans le rites religieux, en parfumerie et en cuisine pour ses vertus et son goût. Il est typique de la cuisine méditerranéenne et s'invite dans de très nombreux plats.

DSC04792 DSC04793

 

Le pourpier maraîcher (Portulaca oleracea).

 Il fait bien hurler des jardiniers en envahissant les potagers mais aussi les jardins, les parcs, es quais de gares ou encore les trottoirs. Pourtant c'est un excellent comestible, présent partout en France et pouvant être cuisiné de mille manières aussi bien cru que cuit. Nous n'avons pas pu résister à l'envie d'en planter quelques brins. 

DSC04946

 

La tueuse de papillons.

Difficile de sensibiliser les gens sur le danger des plantes invasives. Souvent belles, on ne voit toujours les dangers qu'elles représentent pour nos plantes et nos animaux sauvages. De ce fait ceux qui entreprennent de les éradiquer sont souvent traités tel des personnes n'aimant pas la nature alors que c'est tout l'inverse. Ici il s'agît de l'araujia porte-soie (Araujia sericifera), une plante d'Amérique du Sud qui piège et tue les papillons.

P9050106 P9050109

 

Le Sylvain azuré (Limenitis reducta).

 En parlant de papillons, en voici un très beau. Ce Sylvain est présent un peu partout en France hormisdansquelques départements. Sa chenille se nourrit des chèvrefeuilles (lonicera) et fait son cocon d'hibernation à partir des rameux et des feuilles de sa plante haute. On nome se type d'abris un hibernaculum.

DSC04757 P9050001

DSC04755 P9050002

 

Le peuplier noir (Populus nigra).

C'est un arbre qui aime les zones humides et marécageuses, les bords de berge et le long des petits affluents. Il est très fragile face à la modification de son environnement, ses graines étant peu adaptées pour survivre longtemps dans un sol qui ne leur est pas propice. Ses bourgeons dégagent une délicieuse odeur.

DSC04852 DSC04853

 

Le platane occidental (Platanus occidentalis).

 Cet arbre nous vient d'Amérique du Nord. Il est arrivé au 17e siècle en Europe comme arbre ornemental. Depuis les hommes lui ont également trouvés une utilité en ébénisterie. Aujourd'hui ces grand arbres qui peuplent nos villes et nos campagnes semblent condamnés. Abattus car accusés d'aggraver les accidents de la route, le chancre coloré (maladie américaine des platanes) tue à petit feu les derniers individus qui n'ont pas encore été coupés.

DSC04766

 

Les véroniques arbustives (Hebe).

Ces petits arbustes de couleurs variées sont originaire de l'hémisphère Sud, en particulier d'Australie, de Nouvelle-Zélande et d'Amérique du Sud. La véronique arbustive se plaît sur Marseille en raison du sol calcaire, de sa résistance aux embruns et des températures ne descendant jamais en dessous de -7°C (ce qui leur est fatal).  

DSC04795 DSC04796

 

Les eucalyptus (Eucalpytus).

 On connaît bien ces arbres via les bouquets des fleuristes, les huiles essentielles pour parfumer mais aussi les médicaments. Ce que l'on sait moins c'est que ce sont des arbres qui fûrent plantés en Méditerranée pour la production de papier. Résultat des courses ils sont devenus à bien des endroits invasifs. De plus ils augmentent le risque d'incendie, diminuent les réserves d'eau et détruisent les d'insectes présentes là où ils se trouvent.

DSC04803 DSC04804

DSC04800 DSC04801

 

Le jardin japonais.

 Le jardin japonais du parc n'est pas bien grand mais très agréable. On y retrouve les grands codes : haies de bambous, le tsukubai utilisé pour le rituel du thé, une végétation maîtrisée mais qui paraît naturelle, une marre où on peut entendre le roulis de l'eau et des fleurs parfumées qui se déclinent dans un camaïeu de rose.

P9050123 P9050117

 

La thubaghie violacée (Thubaghia violacea).

 Elle appartient à la famille des allium qui regroupe les poireaux, lais oignons et les aulx. Elle est originaire du sud de l'Afrique. C'est une bonne comestible qui à le goût de l'ail tout comme les fleurs en ont l'odeur mais je pense qu'il est bien plus intéressant de l'avoir dans son jardin que dans son assiette.

DSC04876

 

L'ailante glanduleux (Ailanthus altissima).

 Voilà une autre plante invasive bien problématique pour nos fragiles écosystèmes. Cet ailante porte le sufixe de "glanduleux" en raison du renflement qui se trouve à la base du pétiole des feuilles. Que ce soit en Australie, aux États-Unis ou chez nous en France, le constat est le même : là où pousse l'ailante peu de plantes indigènes (sauvages) trouvent leur place. La belle invasive émet des substances dans le sol qui détruisent ses concurrentes.

P9050030 P9050031

 

 La tourterelles turque (Streptopelia decaocto).

 Voilà un oiseau que j'aime énormément. Tout comme le pigeon biset caporal (Columba livia) que l'on croise énormément en ville, elle n'a pas très bonne réputation. Pourtant c'est un très bel oiseau fidèle et grégaire qui s'habitue vite aux humains du coin de jardin qu'elle fréquente au point de devenir parfois semi-domestique.

P9050047 P9050083

P9050059 P9050061

 

Le faux-poivrier odorant (Schinus molle).

Il vient des Indes où il fût pendant longtemps un arbre très apprécié pour ces nombreuses vertus. Aujourd'hui il est encore utilisé en médecine mais aussi comme combustible, pour fabriquer des haies et des barrière ou comme soutient aux murets. Les rois des Andes étaient embaumés avec sa résine odorante. De nos jours il est employé dans les mélanges de poivres aux 5 baies bien qu'il soit de la famille des Anacardiacées et non des Piper.

DSC04874 P9050099

 

Le charme d'Adam c'est d'être à poil !

 Pour différencier les hêtres des charmes, il suffit de regarder le bord des feuilles. Si celui-ci présente de petites dentures il s'agît d'un charme, si à contrario il est lisse avec quelques poil c'est un être. La phrase "le charme (l'arbre) d'Adam c'est d'être (hêtre) à poil" est un bon moyen mnémotechnique de s'en rappeler.

DSC04926

 

Plaisir des goûts : la fête du miel.

 C'est un moyen ludique et plutôt agréable de découvrir le marché de Marseille. Présent tous les jours sur le Prado, il propose une multitude de produits. C'est à cette occasion que l'on peut acheter les produits des producteurs locaux de la régions mais aussi profiter des nombreuses manifestations qui sont organisées.

P9064981

 

La douceur du miel.

 J'adore le miel, j'en suis littéralement folle. Néanmoins j'en consomme peu ou du moins avec parcimonie, d'une part parce que c'est un aliment onéreux mais surtout parce qu'il ne doit pas ce consommer comme un simple morceau de sucre. Le nombre de miels existant est incroyable, mais j'ai une préférence toute particulière pour le miel de montagne, le miel de thym et le miel de sapin qui ont un goût et une saveur inégalables et bien marqués.

P9064955 P9064956

 

Au contact du public.

 C'est tout ce que j'aime. La passion ne peut être transmise et partagée que lorsqu'elle est accessible au public et plus globalement, à tous les types de publics. Les démonstrations, les explications, les sorties ... c'est tout ce qui me fait rêver et dont j'aimerai d'ici quelques temps faire mon métier, pour rendre la nature plus accessible.

P9064954 P9064959

P9064961 P9064978

 

Découvrir le bon mangé local.

 Du fait de son histoire, Marseille est une ville riche en spécialités culinaires que l'on ne trouve nul part ailleurs. C'est le moment de goutter la bouillabaisse (la vraie de vraie), les navettes, les pieds-paquets, la bourride, la soupe au pistou, la tapenade, la sauce au pastis, le pain à l'ail, la fougas, le caviar d'aubergine ...

P9065017 P9064958

 

 Découvrir le port et ses navires. 

 Les terrasses du port, c'est un peu le lieu incontournable pour les touristes qui font escale à Marseille dans les énormes bateaux de croisière. Il s'agit d'un grand centre commerciale plutôt orienté sur le luxe (mais pas que) où l'on peut depuis les grandes terrasses qu'il comporte à ses étages admirer les géants des mers.

P9064993 P9065002

 

La Méditerranée aux portes de Marseille.

 Ellen'a pas fière allure, la Méditerranée qui s'étend aux pieds de la ville de la Madone. Certes son eau est bien bleue et le vent y est chaud, mais sous la surface c'est une toute autre histoire. L'ONG Sea Shepherd a publié il y a 4-5 mois de cela une série de vidéos faisant état du fond marin bordant la ville, il y a de quoi désespérer.

P9065003 P9064995

P9064994 P9064996

 

Les yeux rivés sur le ciel.

Dans le ciel marseillais il y pas mal de choses à voir. Là aussi quelques géants de métal peuvent être observés, ils se dirigent ou partent du grand aéroport qui se trouve à Marignagne. Et puis il y a les goélands leucophées (Larus michahellis) avec leur plumage varié qui permet d'identifier facilement les jeunes individus.

P9064998 P9065000

 

Le mot de la fin.

 Il y a bien des choses encore à voir sur Marseille (vous devez en avoir une petite idée si vous suivez mon blog). La ville regorge de parc, d'événements et on peut y trouver quelques musées sympasmême s'ilssont trop peu nombreux à mon goût. Le tout est de se laisser aller au rythme de la ville entre tradition et urbanisme.

P9065009

30 novembre 2015

Le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes.

DSC05020

Pour cet article nous ne sommes pas partis en montagne ni en bords de mer mais dans les Dombes. Elles se situent dans l'Ain et sont composées de marécages et d'étangs. C'est une zone très riche en espèces animales et en particulier en oiseaux en raison du nombre important de ressources pour ceux ci (amphibiens, poissons, nichoirs etc.) ce qui pousse certains d'entre eux à stopper leur migration et à s'établir dans la région.

 

Le tantale ibis (Mycteria ibis).

 Ce grand oiseau africain se rencontre parfois mais très rarement en Espagne. C'est un solitaire qui comme de nombreux échassiers ne peut se passer des étangs et des rivières où les eaux sont de faibles profondeurs. Il y trouve sa nourriture (poissons, insectes et grenouilles) en grattant la vase avec ses pattes.

DSC05071 P9125228

 

 Le nicobar à camail (Caloenas nicobarica).

 Le nicobar à camail est un oiseau commun dans le Sud-est de l'Asie. Il vit au sol dans les forêts de type tropicales ainsi que les mangroves et se nourrit de tout ce qui lui tombe sur le bec : graines, fruits, insectes. De temps à autre ils'accorde une bonne sieste dans les branches des arbres en particulier en journée.

P9125160 P9125123

DSC05068

 

L'échasse blanche (Himantopus himantopus).

 L'échasse blanche a une répartition mondiale. Cet échassier se rencontre avant tout dans les marais et les vasières, aussi bien en eau douce que dans l'eau salée. Pendant la période de nidification il se regroupe en petites colonies et défend avec force son nid, allant jusqu'à simuler une blessure pour faire fuir les prédateurs.

P9125190 P9125193

 

 L'ombrette du Sénégal (Scopus umbretta).

 C'est un oiseau un peu atypique que les ornithologues ont du mal à classé car il tient à la fois du héron mais aussi de la cigogne. Le plumage de sa tête est très particulier donnant à celle-ci une forme de massue. Il se fond à merveille dans les branches des arbres où il passe les heures les plus chaudes de la journée.

P9125178 - Copie

 

La serre africaine.

 Elle représente une forêt tropicale et une partie des étages qui la compose. Ni figure pas la canopée, une zone située entre 20 et 40 mètres de haut et où se trouve 70 à 80 % des espèces animales. C'est là que les fruits sont abondants mais aussi que le soleil est accessible aux plantes. Au niveau du sol il n'y a presque aucune lumière, les feuilles filtrent le moindre rayon et plonge les animaux ne pouvant atteindre les cimes dans la pénombre.

P9125206 DSC05117

 

 La spatule blanche (Platalea leucorodia).

 C'est un oiseau dont on peut avoir la chance en certaines occasion de croiser part chez nous. Il tient le nom de spatule en raison de son long bec qui se termine de manière évasée et plate. Il lui sert à filtrer les fonds sableux et vaseux dans les quels vivent ses proies : de petites organismes tels que des larves, des petits poissons et leurs alvins ainsi que des crustacés d'eau douce. En Europe les populations ont beaucoup de mal à augmenter.

P9125157 P9125158

P9125161 P9125182

 

La sterne inca (Larosterna inca) et l'œdicnème bridé (Burhinus grallarius).

Voilà deux oiseaux fort différents et qui pourtant, partagent sans heurts le même territoire. La sterne inca est un oiseau marins facilement identifiable à ses moustaches blanches qui se nourrit de petits poissons tout comme l'œdicnène bridé qui apprécie également les insectes, les batraciens,les serpents et les coquillages.

P9125187 P9125140

 

Chauve qui peut !

 Bon ok, je dois reconnaître que ce jeu de mot est tout pourrit (pourtant ça me fait toujours autant rire ...). La roussette de Lyle (Pteropus lylei) porte aussi le nom de renard volant du Vietnam. Cette grande chauve-souris pouvant atteindre 80cm d'envergure se nourrie exclusivement de fruits qu'elle trouve à la cime des arbres.

DSC05166

 

La tardone casarca (Tadorna ferruginea).

 Ce canard se rencontre un peu partout dans l'hémisphère Nord mais reste rare en dehors de l'Asie. Il n'est pas très farouche en dehors de la période des amours et des nidification. Bien que non apparenté aux oies, il possède le même régime alimentaire que celles-ci et n'hésite pas de temps à autre à gober quelques insectes.

P9125277 P9125304

 

Le pélican frisé (Pelecanus crispus).

Le pélican frisé est un oiseau dont les populations sont menacées et subissent une forte décroissance (il resterait moins de 1000 couples dans le monde). Pour pêcher, les individus se regroupent pour pousser les bancs de poissons vers les berges et les zones d'eaux peu profondes pour les attraper plus facilement.

P9125295 P9125297

P9125294 P9125306

 

L'oiseau qui fait mouche.

 Le colibri falle-vert (Eulampis holosericeus) ne mesure pasplusd'une dizaine de centimètres pour maximum 8 gr. Son plumage vert brillant le cache très bien dans les forêts des Antilles. Son nid tout aussi léger se compose de lichen, de toile d'araignée et de fines brindilles. Il est construit en hauteur à l'abris des prédateurs.

P9125274 DSC05200

 

L'autruche africaine (Struthio camelus).

On ne présente plus cette espèce qui est aussi bien connue des petits que des grands. Elle appartient au genre Struthio qui autrefois comportait d'autres autruches comme l'autruche asiatique (Struthio asiaticus), l'autruche à cou rouge (Struthio bradydactylus) ou l'autruche de Chine (Struthio wimani). Toutes se sont éteintes à différentes période de l'histoire, parfois avant même l'apparition de la préhistoire mais aussi il y a peu au XXe siècle.

DSC05387

 

La championne de vol en altitude.

 L'oie à tête barrée (Anser indicus) est une petite oie asiatique que l'on reconnaît aux deux bandes noires situées à l'arrière de sa tête. Lors de sa migration en direction de l'Inde, elle peut voler à plus de 8 km voire 10 km d'altitude ce qui en fait la recordman dans toutes les catégories. Une petite population vit en Suède.

DSC05240 DSC05230

 

La serre des Loris.

 Le parc des oiseaux de Villars les Dombes s'est muni d'une volière où vivent une multitude de loriquets à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Ces perroquets sont les seuls de leur famille à se nourrir de nectar. Pour 50 centimes on peut leur tendre un gobelet de nectar que les oiseaux semblent apprécier. J'en profite aussi pour vous montrer le minois de mon bien aimé tout trempé et pour cause, il pleuvait des cordes ce jour là.

P9125469 P9125452

P9125447 P9125464

 

Le vautour fauve (Gyps fulvus).

On voit enfin ce beau rapace repeupler nos territoire bien que cela soit lent et encore une démarche fragile mais pas simple de l'admirer dans son milieu, pour le moment c'est surtout dans les parcs et chez les dresseurs qu'il est possible de le rencontrer car il se "plaît" bien en captivité et connaît un bon niveau de reproductivité.

DSC05547 DSC05531

 

Calao à casque rouge (Aceros corrugatus).

 Je dois avouer que cet oiseau m'a beaucoup impressionné. Sa calotte rouge massive, ses cils donnant l'impression d'être couverts de mascara et le tour de ses yeux bleu turquoise lui donne quelque peu un air comique, mais la taille et la force de son bec musclé qui lui donne la possibilité de briser les noix les plus dures.

P9125208

 

Les calaos.

 Atypiques et de formes multiples mais toujours équipés d'un grand bec, ces oiseaux ont depuis des temps immémoriaux fascinés les hommes. En Afrique ils font parti des rites et des mythologies cosmogoniques (reproduction ritualisée des origines de l'humanité) avec pour symbole celui du guerrier et/ou du sage.

DSC05359 DSC05362

 

Le flamant de Cuba (Phoenicopterus ruber).

 Il ne faut pas le confondre avec le flamant rose (Phoenicopterus roseus) qui ets une espèce différente qui n'est présent en Afrique, en Europe et en Asie. Le flamant de Cuba (invasif en Europe) lui ne vit que sur le continent Américain et dans les îles Caribéennes. Leur régime alimentaire est sensiblement le même.

P9125089 P9125103

P9125113 P9125114

 

 Arboretum.

 Le parc comporte également un arboretum, c'est à dire une collection botanique centrée sur les arbres. Sous de nombreuses essences des panneaux indiquent leur nom, leur genre et leur espèce. C'est un moyen facile et agréable de découvrir les arbres de nos contrés mais aussi d'ailleurs et qui font le quotidien des oiseaux.

DSC05181 DSC05443

 

La nurserie.

Pour un bon suivit des oiseaux, en particulier dans les programmes de protection, les oeufs sont incubés dans un couveuse en nurserie (visible du public). Les oisillons sont par la suite nourris à la main avant d'être introduits dans les volières ou de partir dans d'autres parcs pour permettre aux populations de se maintenir. 

P9125531

 

Cormoran varié (Phalacrocorax varius).

 Ce cormoran australien présente est joliment bigarré. Il se nourrit de grands poissons pêchés en pleine mer mais aussi dans les zones marécageuses comme les estuaires, certaines baies ou les mangroves. Grâce  à la vitesse avec la quelle il pénètre l'eau et à son bec terminé en crochet il saisit ses proies sans mal. 

DSC05588 DSC05583

 

Nager comme un manchot.

 Si les manchots ne sont pas du tout des oiseaux fait pour le vol (au contraire des pingouins), ils sont d'excellent nageurs. Les manchots du Cap (Spheniscus demersus) sont de véritables virtuoses  dans ce domaine. Malheureusement c'est une espèce très en danger qui risque l'extinction si rien est fait.

DSC05676 DSC05683

DSC05667

 

Un petit Eden.

 Les Dombes en dehors du parc sont un vaste territoire qui procurent à de nombreux oiseaux le gîte et le couvert mais aussi une halte bien méritée à de nombreux migrateurs qui parfois décident de passer l'hiver dans les marais et sur les petits étangs qui le compose. C'est aussi un endroit de choix pour pratiquer la pisciculture

P9125366 P9125387

 

Le mot de la fin.

 Je ne sais pas si on peut dire que nous avons eu une idée lumineuse de visiter le parc sous une pluie battante, mais après plus de deux heures de voiture nous n'avons pas eu le cœur à faire demi-tour, d'autant plus que l'air frais a fait sortir tous les oiseaux qui d'ordinaire reste la journée au frais dans leurs abris. Résultat, gros rhum et fièvre carabinée pour moi mais je ne suis pas déçue, le parc est vraiment magnifique ! À refaire cet été d'urgence !

DSC05188 P9125501

24 août 2015

Le domaine du Rayol.

P6200568

 Il fait chaud ce samedi à Marseille, nous partons pour le Domaine du Rayol, un immense jardin en bords de mer proposant une multitude de végétaux du climat dit méditerranéen et surtout, beaucoup de fraîcheur. Petite déception, aucunes indications aux pieds des arbres et des fleurs pour les identifier. C'est un très bel endroit qu'il faut voir, je pense de préférence quand c'est la pleine floraison, mais moins instructif que nous l'aurions aimé.

DSC02626 P6200124

P6200104 P6200187

 Il existe plus d'une trentaine de callistemons qui sont tous endémiques à l'Australies à l'exception de 4 espèces provenant de Nouvelle-Calédonie. Ce sont des arbres atypiques dont les graines doivent subir les chaleurs des flammes et des incendies pour germer. Les passer à la casserole semble être tout aussi efficace.

DSC02681

On le nomme de manière plus vulgaire rince-bouteille en raison des fleurs qui, comme chez le Callistemon citrinus, forme des toupets allongés comme ceux en paille de fer qui sont parfois utilisés pour nettoyer les bouteilles de verre ou les biberons. Dans leur milieu naturel certaines espèces peuvent dépasser 8 m.

P6200087 DSC02600

P6200113 P6200141

 La flore de l'Australie est atypique mais peut d'un point de vue physiologique se rattacher à la notre car les côtes de cet immense pays présente par endroit comme c'est le cas en Afrique Sud et sur d'autres continent un climat dit méditerranéen, c'est à dire marin, sec et chaud l'été et humide et doux l'hiver.

DSC02612

En Europe, 4 espèces endémiques sur 5 vivent ou/et poussent en Méditerranée. On entend par espèce endémique d'un point de vue scientifique, aussi bien animale que végétale, un groupe d'individus uniques génétiquement vivants dans une région géographique délimitée et de la quelle ils sont originaire. 

DSC02851 DSC02880

DSC02833 DSC02743

 Le jardin marin s'étend sous l'eauest estn'est accessible que depuis la mer en bateau ou en kayak. Il se visite en une ou plusieurs heures en plongée. C'est le 11e paysage que propose le Domaine. Il s'agit plus d'une prairie marine que d'un jardin car pas de jardinier ici mais un sentier qui permet de découvrir les espèces marines.

DSC02970

 Le ginkgo biloba (Ginkgo biloba) est un arbre plus ou moins couramment planté sur la côté méditerranéenne. Originaire de Chine, il en restait peu quand il fût découvert. Il est rattaché de loin aux conifères mais appartient à sa propre famille dont il est le seul représentant. C'est un fossile vivant aux nombreuses vertus.

P6200174 P6200183

DSC02642 P6200161

 Impressionnant non ? Le jardin représentant l'Afrique du Sud, ses succulentes et ses cactus présente quelques plantes titantes et parfois, fleuries. On se sent vite tout petit face aux forêts de figuiers de Barbaries et aux immenses poacées sans oublier les variantes de yuccas qui font figure d'arbres préhistoriques.

DSC02895

 Chaque année le jardin organise une exposition de Land Art. Le Land Art est une forme d'art contemporain qui a pour but de créer des oeuvres artistiques dans un milieu naturel avec des éléments tous aussi naturels. Ce sont le plus souvent des oeuvres éphémères qui ne durent que quelques jours voire quelques heures.

1DSC02776 2P6200406

3P6200335 4DSC02978

 Quelques papillons pour le bonheur des yeux. 1 et 2 : Le pacha à deux queues (Charaxes jasius) est un grand papillon dont la chenille à pour hôte l'argousier. 3 : Inconnu. 4 : Le tircis (Pararge aegeria) est un petit papillon qui peu donner deux à trois générations par an. Sa chenille se nourrie de divers poacées.

P6200044

Le citron (Gonepteryx rhamni) est un papillon présent sur l'ensemble du territoire français depuis des époques reculées. On en trouve un grand nombre de sous-espèces qui parfois sont comptées comme des espèces à part entière. Les mâles sont jaunes, les femelles tirent sur des teintes jaunes et vertes pâles.

P6200500 P6200514

P6200491 P6200504

 Dans le vallon du Domaine serpente un ruisseau qui fait le bonheur des visiteurs mais aussi qui contribue à la luxuriance du jardin de Nouvelle-Zélande. De nombreuses fougères arborescentes offrent une ombre bienvenue. On les nomment cyatheales. Chaques années de nouvelles espèces sont découvertes.

DSC03022

 Mais de d'autres espèces disparaissent aussi, en partie à cause de l'expension galopante des populations humaines. Certaines ont s'en doute disparu avant même d'avoir été découvertes. Ce sont des plantes tropicales mais on en trouve quelques rares espèces en Europe du Sud qui sont bien plus petites.

P6200250 P6200232

DSC03034 P6200536

 Le jardin d'Afrique du Sud n'est certes pas très grand mais propose une variété de fleurs incroyables qui, Ô chance, s'ouvrent assez tardivement contrairement à celles d'autres jardins. Impossible de leur donner des noms mais leur beauté, leurs formes, leur couleurs et leurs parfums rattrapent cette petite déception.

P6200229

 Strelitzia nicolae (et non bananier comme le fait remarquer  Chloé, merci à elle). Son nom vernaculaire est oiseau du paradis géant blanc. Ces feuilles se différencient de celles des bananiers par leur dimension mais aussi leur robustesse. Peu résistant au froid, il nécessécite un soin particulier et une forte exposition au soleil du fait de son origine : la belle se développant sur les sols drainés des étendues herbeuses que l'on rencontre en Afrique du Sud.

P6200521 P6200523

P6200524 DSC03028

 Les Protea sont des plantes atypiques et commune en Afrique qui sont polliniser par les oiseaux et parfois, mais plus rarement, par d'autres animaux comme des petites rongeurs ou des insectes. Fragiles sous notre climat, c'est au Rayol que l'ont trouve les seuls plans naturalisés. On ne connaît pas leurs pollonisateurs.

DSC02529

 Les protéas ont bien d'autres spécificités comme leur résistance au feu et leur capacité à coloniser les brûlis. Comme indiqué sur la plaquette, "les graines soyeuses sont protégées par un cône entouré de feuilles rigides. Libérées par l'incendie, elles sont disséminées par le vent à la conquête des espaces brûlés".

P6200018 P6200206

DSC02564 P6200210

 Les fleurs des eucalyptus possèdent de multiples étamines ce qui augmente leurs chances de transmettre leurs gênes. Leurs formes et leurs couleurs sont très variées. En Australie d'où la plupart des espèces sont originaires, les eucalyptus figurent parmi les plantes les plus visitées par les abeilles pour réaliser le miel.

P6200261

 Inconue. En cours d'identification.

DSC02646 DSC02648

P6200155 P6200164

 Le jardin d'Amérique aride n'est pas vraiment un jardin de climat méditerranéen. Exposé en pente les plantes sont en plein soleil ce qui permet aux cactées et autres plantes grasses de s'épanouir. Les cactus offrent une floraison assez incroyable je dois avouer, au point qu'il est difficile d'en détacher le regard.

P6200040

 Au jardin des Canaries nous faisons la découverte de l'aéonium en arbre (Aeonium arboreum). Parfois présente dans nos jardins, dans son milieu naturel il peut atteindre 2 mètres de haut. Il s'est naturalisé un peu partout dans le monde au détriment d'autres espèces végétales et animales. Il resiste bien au gel.

P6200027 P6200144

P6200172 P6200176

 Cousins de belle-mère, figuiers de Barbarie ... attention les mains et les pieds, au Rayol, ça pique plutôt méchamment, entre les euphorbes et les fleurs à épines, les plantes ne font pas toujours que du bien... enfin elles sont plutôt bien équipées pour se  défendre, les prédateurs se doivent d'être alors tenace.

DSC03011

 Le chêne-liège  (Quercus suber L.) est un compagnon précieux de l'Homme. C'est avec son écorce, qui lui permet de résister aux pires incendies, que l'on fabrique les authentiques bouchons de bouteilles de vin peu à peu remplacés par le plastique. Celui-ci est vieux de 300 ans et pourrait bien en vivre 1000 à 2000 ans de plus.

P6200128 P6200131

DSC02632 DSC03026

 On a du mal à s'immaginer que ces fleurs que l'on retrouve dans les bouquets des fleuristes se plaisent sous notre climat et pourtant le Rayol prouve le contraire. Cependant plupart des fleurs vendues viennent de loin : Afrique, Pays-Bas et Amérique du Sud pour les roses, tulipes en Hollande (ça ce n'est pas un mystère) .

P6200126

 Ambiance japonisante entre le jardin de Nouvelle-Zélande et celui d'Afrique du Sud. Du frais, des mosaïques, une vue plongeante sur le jardin et les oeuvres temporaires qui y sont exposées, bref un petit coin de paradis entre les grands eucalyptus et les bananiers en fleurs. On se croirait dans un dédale de verdure.

P6200190 P6200194

P6200191 DSC02578

La végétation semble brûlée mais ce n'est pas le cas même si cela tranche énormément avec les près et les forêts vertes de l'Isère aux quels je suis habituée en cette saison. Les poacées en particulier sont devenues tel du foin, elles sont parfaites en bouquet en particulier la Grande Amourette (en haut à gauche).

P6200001

L'eau rare, brutale et absente : comment vivre au sec ? Très bonne question, d'autant plus que sur Marseille depuis plus de 3 mois l'eau n'est pas tombée ou peu et toujours de manière rapide et brutale. La sécheresse frappe, le palais s'assèche, heureusement les plantes et l'Homme ont trouvé une solution : le 51 pardi !

P6200072 P6200079

P6200086 P6200265

 Les plantes sont à elles seules un véritable petit écosystème, en particulier quand elles sont en fleurs. On peut y voir des scènes de prédation et de reproduction, des parades nuptiales, des moments de détentes où les bêtes ailées se chauffent au soleil ou encore des repas gargantuesques avec de nombreux convives.

P6200025

 L'acanthe à feuilles molles (Acanthus mollis) est une grande plante à fleurs (jusqu'à 40 voire 50 cm) qui se plaît dans le pourtour du bassin méditerranéen. Ses fleurs et son feuillage très délicat lui ont valu une belle réputation en particulier dans le domaine de l'art. On la retrouve sur les frottons des temples antiques.

P6200410 P6200582

DSC02668 P6200189

 Si certains insectes sont bénéfiques aux plantes, d'autres ne sont pas forcements leur alliés, en particulier les espèces aimant grignoter les étamines, les pétales et le pollen. Mais leur action est salvatrice car ils permettent de limiter les populations de végétaux ayant un très forte productivité et de laisser la place à d'autres espèces.

P6200312

 Bien malgré nous, nous avons dérangé un couple de lézards verts occidentales (Lacerta bilineata) en pleine accouplement. Il semblerait qu'ici il s'agisse d'un mâle en raison de ses écailles noires. Inoffensifs, ils se nourrissent d'insectes et plus rarement d'oeufs. Protégés il est interdit de les manipuler ou de les capturer.

P6200101 P6200137

DSC02914 P6200197

 Sous le terme de lianes, on regroupe les grimpantes à tiges souples qui pour accéder à la lumière s'accrochent à divers supports comme des habitations ou plus couramment, des arbres. Appréciées dans les jardins d'ornementation mais aussi dans la culture de certains fruits, on en trouve sur tous les contiens.

P6200381

 Néanmoins se sont dans les zones tropicales qu'elles sont les plus communes. La conopée formée par les arbres privent souvent les plantes au sol de lumière et donc de la photosynthèse, prendre de la hauteur c'est d'une part profiter du soleil mais aussi de dépenser moins d'énergie à fabrique un tronc et des branches. 

P6200013 P6200042

P6200251 P6200059

 LesCanaries sont des oiseaux certes (Serinus canaria) mais avant tous un archipel de petites îles de l'Océan Pacifique et rattachées à l'Espagne. Habitées par plus de 2 millions d'habitants, elles sont un trésor pour la biodiversité. La plupart des espèces animales et végétales en plus d'être endémiques sont très atypiques.

DSC03004

 Les cycas (Cycadacea) sont des plantes des milieux chauds qui parfois sous nos latitudes perdent leur éclat vert et jaunissent. Tous sont protégés dans leur milieu naturel, lors de l'achat il faut bien être sûr de leur provenance pour éviter de favoriser le commerce illégale d'espèces menacées. Le plus connu est le Cycas revoluta.

1P6200421 2P6200411

3P6200415 4P6200431

Dans le jardin du Chili nous avons pu renconter le Puya alpestris, une plante typique du Chili. Endémique et rare, il s'est démocratisé à travers le monde comme plante d'ornement en raison de son incroyable floraison. Sur notre vieux continent les gros coléoptères comme les cétoines en rafollent et se logent dans les fleurs.

P6200596

Voici une jeune mante religieuse (Mantis religiosa). Ces insectes tiennent leur nom de la pose qu'ils prennent en pleine prédation. Leurs pattent avant puissantes nommées ravisseuses se déplient comme l'éclair pour attraper les insectes qui s'approchent un peu trop prés d'elles. Les femelles ont une funeste réputation.

P6200595 P6200584P6200586 P6200587

 En effet elles sont réputées pour leur caractère carnassier. Pendant l'accouplement elles peuvent parfois dévorer leur partenaire en commençant par la tête. Néanmoins le corps du mâle et en particulier son pénis restent accrochés à la belle pour permettre d'assurer la transmission des gênes en fécondant 200 à 300 oeufs.

P6200417

 Bref, le parc du Rayol reste un beau jardin où il est agréable de se promener. Son côté sauvage permet de voir un grand nombre d'animaux et les fleurs sont tout à fait exquises. Pour reconnaître lesp lantes il faudra se munir d'un bon appareil photo et/ou d'une encyclopédie végétale. Des visites guidées gratuites sont également organisées. Il faut aut préviligier le printemps pour s'y rendre et voir les végétaux sous leur plus beau jour.

DSC02779 DSC02800

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité