Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

La Renarde des Alpes

La Renarde des Alpes
Publicité
La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 666 271
Archives
Derniers commentaires
16 septembre 2015

Sortie en forêt 58.

P8260038

C'est une sortie dans les bois un peu spéciale que je vous propose aujourd'hui. Cet article est un cumule de plusieurs sorties réalisées pendant l'été et qui a pour but de montrer une petite partie de ce qui nous a été donné de voir et de récolter dans nos coins à champignons. Pour résumer il y a eu quelques poussées mais les plus belles ne débutent que depuis une petite semaine. Elles feront l'objet d'autres articles quand j'en trouverai le temps. De ce fait la forme et le contenu changerons un peu de ce quoi j'ai l'habitude de présenter.

 

Les girolles / chanterelles améthyste (Cantharellus amethysteus).

Les girolles sont des champignons très prisés. Parfumés, leur goût de noisette et de sous-bois les classes parmi les champignons dits nobles. Elles ont l'étonnante faculté d'être insectifuge et ne sont jamais grignotées par les insectes et les vers. Cette propriété est commune au reste de leur famille : les Cantherellaceae.

P8260013 P8260015

P8260035 P8260036

 

Sous les bruyères, les Cèpes de Bordeaux (Boletus edulis).

Les cèpes de Bordeaux sont eux aussi des champignons très réputés et ils se vendent à prix d'or, ce qui ne va pas sans créer quelques conflits en particulier dans les Sud-Ouest où les cèpes sont un véritable manne. Malheureusement il est vite sujet aux vers, il est alors préférable de le récolter jeune sous forme de bouchon.

P1050723 P1050726

 

Les amphibiens des sous-bois : grenouille et salamandre.

Quand la pluie tombe dans les bois, on peut trouver une foule d'animaux que l'on penserait plus prédisposés à vivre dans une mare qu'en forêt. Pourtant ces deux là sous plus courant dans les zones boisées. La salamandre tachetée (Salamandra salamandra) et la grenouille agile (Rana dalmatina) peuvent parfois se croiser.

DSC05733 P9135541

DSC05738 DSC05742

 

La plante des cieux, l'angélique sylvestre (Angelica sylvestris).

L'angémique sylvestre nommée aussi angélique des bois aurait, selon les croyances populaires, aurait été apportée aux hommes par un ange qui l'aurait tout d'abords confié à un moine pour soigner la rage, lutter contre le Diable, la peste et les démons mais surtout protéger les enfants bien qu'elle soit abortive. 

P1050736

 

Prédatrice des airs, la libelluele, l'aeshna bleue (Aeshna cyanea).

Parfois on fait de jolies découvertes. Cette pauvre libellule, une aeshna bleue femelle (qui pour le coup est vert) porte encore les traces du bec d'oiseau qui lui a été fatale en lui perforant le thorax. Les libellules sont des prédatrices féroces qui n'ont pas peur de l'homme et s'approche parfois de lui. Celle-ci a fini dans ma collection.

P1060179 P1060191

P1060180 P1060183

 

Le clitocyne en entonnoir (Infundibulicybe gibba).

 Le clitocyne en entonnoir est un petit champignon, moyen bon pour certains, plutôt remarquables pour d'autres, qui s'accomode aussi bien des forêts mixtes de moyenne montagne comme celles de feuillus des plaines ou de résineux en montagne. On ne garde que le chapeau le pied étant bien trop élastique sous la dent.

P8260037 P8260038

 

Un nom pour des milliers d'espèces : champignon.

Les champignosnsont un ordre à part entière qui n'est ni animal, ni végétal. Il regroupe quatre familles distinctes : les Mycetozoa qui sont des êtres unicellulaires réunis en groupe, les Chytridiomycota qui sont archaïques et souvent parasites, les Oomycota qui sont aquatiques et les Mycètes dont font partis les champignons que nous consommons. Ils en existeraient plus de 5 millions d'espèce mais nous n'en connaissons que 100 000 actuellement.

P8260088 P9135543

P8260080 P9135555

 

Après l'effort, le réconfort !

Sortie en amoureux fructueuse ! Nous rentrons avec un poignées de girolles (Cantharellus cibarius), quelques pieds de moutons (Hydnum repandum) et un bon paquet de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides). Ces champignons finiront en omelette mais pour le moment c'est la pose de 10h avec un bon Saint Félicien.

P9135560

 

Un peti géant, le lactaire velouté (Lactarius vellereus).

Ce champignon semble bien petit et pourtant, en fin de vie il peut atteindre des proportions énormes. Le lactaire velouté est l'un des plus grands lactaire si ce n'est le plus grand de tous, du moins en Europe. Il est d'autant plus impressionnant quand il pousse en formant de larges rondes de sorcière. C'est un piètre comestible car très âcre.

P8260054 P8260057

 

Lutter contre les idées reçues : il existe bien des russules toxiques.

On peut voir écrit ici et là, sur des forums, dans des livres, sur des sites de passionnés très populaire ou même facebook qu'il n'existe pas de russules toxiques et qu'au pire on risque de manger un champignon un peu âcre. Hé bien c'est faux et c'est même dangereux comme affirmation ! Pour ne siter que quelques espèces qui peuvent provoquer des troubles graves : la russule émétique (Russula emetica), la russule du bouleau (Russula betularum) et la russule grisonnante (Russula griseascens). Vous voilà désormais avertis. 

P8260052 P8260048

P1050719 P1050715

 

Petits monstres des bois.

Les arthropodes regroupes de nombreuses familles. À gauche, une superbe épiaire diadème (Araneus diadematus) qui se repose sur les feuilles d'un chèvre-feuille après avoir fait une belle prise. À droite un bousier, Trypocopris vernalis, qui comme tous les bousiers aime faire des boules des déjections pour y pondre.

P1050756 P8260020

 

L'arbre mort, une incroyable source de vie.

Quand on croise un arbre mort, on se dit souvent qu'il serait bon de le faire couper voire tomber en fonction de son état. Et pourtant, ce sont des lieux qui grouillent de vie et sans les quels de nombreuses espèces animales et végétales ne pourraient pas se développer et se nourrir. Les pics et les lucarnes en sont l'exemple.

P8260031

 

Le mot de la fin.

Il n'y a pas plus à dire pour ce petit article. Cette nouvelle forme de rédaction me plaît beaucoup, la lecture est plus fluide, je peux plus facilement sélectionner les photos que je veux, on sait de suite de quoi on parle ... bref il se pourrait bien que je l'adopte pour vous conter nos prochaines sorties qui sont très nombreuses.

P8260083 P8260092

Publicité
Publicité
7 septembre 2015

Sortie en montagne 8.

P7043582

Il fait un temps magnifique, c'est l'occasion de commencer notre série de randonnées de l'été. Voici la première réalisée au Charman Som. Facile pour tous les niveaux et les enfants, on peut accéder au pied du sommet en voiture après avoir parcouru la route étroite qui y mène, entre forêts de connifères et alpages.

P7043541 P7043556

P7043559 P7043555

 Pour se faire je me suis munie d'un nouvel ouvrage sur les plantes : "400 èspèces, fleurs des Alpes" aux éditions ULMER, le "Flora Alpina" de mon bien aimé faisant le reste. J'ai pu ainsi identifier l'alchémille des Alpes (Alchemilla alpina). Les gouttes de rosée formées sur les feuilles des alchémilles (toutes espèces confondues) ont été utilisées au Moyen Âge par les alchimistes (d'où son nom) pour tenter de transformer le métal en or, de soigner les maladies incurables et de prolonger le vie humaine ... bref créer la pierre philosophale.
Voilà une petite histoire que je trouve assez sympa pour débuter.

P7043567

 Lagrandegentiane est aussi nommée gentiane jaune (Gentiana lutea).Dans les montagnes elle a longtemps été une plante capitale et aujourd'hui encore elle est rattachée au patrimoine et à la culture montagnarde. Pour rester dans le domaine des légendes, la plante était réputée pour être miraculeuse (on pensait qu'elle soignait la peste) et avoir des vertus magiques. C'est peut être pour cela que la fourche qui était utilisée pour récolter sa racine se nommait "Diable" (celle-ci pèse plus de 13 kilos). Pour rappel c'est une plante protégée.

P7043590 P7043595

P7043593 P7043594

 Les saxifrages sont surprenantes, elles peuvent en fonction de l'espèce avoir des feuillages très singuliers pouvant parfois tromper le botaniste amateur. Cette saxifrage paniculée (Saxifraga paniculata) une fois fanée pourrait être confondue avec une joubarbe. Sesfeuilelsétrangessont en réalité une adaptations aux conditions rudes imposées par la montagne. Petites et épaisses, elles permettent à la plante de faire des réserves d'eau, de garder ses calories, de résister au froid, au gel et au vent. Les romains l'appréciaient dans leur cuisine.

P7043757

 Le vératre blanc (Veratrum album) est parfois confondu, quand il n'est pas en fleurs, avec la gentiane jaune (qui se récolte avant floraison) ce qui peut être dramatique, le vératre étant très toxique. Pour les différencier il faut se souvenir que les feuilles de la grande gentiane sont opposéesalorsque celles du vératre blanc (ou de son cousin le vératre vert) sont alternes. C'est simple mais efficace pour éviter de s'empoisonner pour de bon.

P7043790 P7043922

P7043789 P7043796

L'ail des cerfs (Allium victorialis) possèdent de nombreux noms en fonction de la montagne où on le rencontre. On peut ainsi l'appeler l'ail de la Sainte Victoire, l'ail victorial ou l'ail serpentine. On le pensait autrefois magique en raison de ses bulbes qui s'entre-croisent comme les maillons d'une côte de maille. Il protégerait celui qui le porte dans un conflit ou sur le champ de bataille. Bien que non protégé il est plutôt rare ou du moins peu commun.

P7043554

 Pour parler un peu du Charman Som il faut savoir que c'est un sommet isèrois qui culmine à  1 867 mètres d'altitude. Il fait partis du parc Naturel de Chartreuse et d'une zone Natura 2000. De ce fait la cueillette des plantes y est strictement interdite. Riches en prairies herbeuses, ce mont est pâturé depuis le Moyen Âge. Le pâturage exercé remplace celui d'animaux disparus ou peu présents, ce qui permet de conserver la flore montagnarde.

P7043950 P7043951

P7043952 P7043953

 L'orchis grenouille (Dactylorhiza viridis) est une orchidée peu commune ayant pour statut les initiales "NT" que l'on traduit par "quasi menacé". Presque toutes les régions l'ont inscrites sur leur liste des plantes protégées hormis la région Rhône-Alpes où elle est pourtant présente dans de nombreuses réserves, nous sommes mauvais élève. Elle ne peut être détenue qu'avec un permis (Annexe B de Washington). Ici elles sont fanées.

P7043748

 La nigritelle noire ( Nigritella nigra subsp. rhellicani) comme l'achémille des Alpes possède de nombreux noms mais celui que je préfère est celui d'orchis vanille qui rappel au combien le parfum de cette orchidée est puissant et délicat. Elle aussi figure sur la liste des orchidées protégées et sur lesquelles il faut faire de la sensibilisation. En effet on croise encore trop souvent des promeneurs arborant de gros bouquets de cette espèce montagnarde.

P7043737 P7043584

P7043636 P7043612

 L'orchis globuleux (Traunsteinera globosa) tient son nom de la forme sphérique que donnent ses fleurs collées les unes aux autres. C'est une stratégie bien étudiée. Plus les fleurs sont nombreuses et proches, plus il aura de chance que les insectes pollinisateurs restent longtemps sur la plante, collent à leur corps du pollen et fécondent d'autres fleurs. Plus commune que les autres orchidées elle est peu ou pas protégée ce qui est bien dommage.

P7043644

 Pour continuer avec les orchidées d'été, en voici une sur ça fin, la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis). C'est une orchidée en très forte régression dont très peu de stations sont connues en Isère. Considérée comme espèce vulnérable voire en danger pour certains, elle est protégée à l'échelle nationale. Elle a disparue en Belgique depuis 1981 et dans le nord de la France elle est en voie de disparition (moins de 20 stations recensées). 

P7043868 P7043865

P7043866 P7043674

 La driade à huit pétales (Dryas octopetala) appartient à la famille des rosacées comme le rosier ou le prunier. Rare, elle se distingue par les poils présents sur ses feuilles, en particulier en dessous qui forment un duvet, et qui empêche à l'eau qu'elle contient de s'évaporer, comme les poils des animaux. On l'appel parfois thé des alpes à tort, ce nom revenant à Sideritis hyssopifolia rencontré quelques jours plus tards sur un autre sommet.

P7043699

 Les anémones appartiennent à la famille des renonculacées. Les formes alpines pour se prémunir du froid sont souvent mais pas toujours couvertes de duvet sur les tiges, les feuilles et le calice. En graines elles sont toutes semblables en particulier les espèces élevées. Pour celle-ci j'héiste entre quandidates : l'anémone des alpes (Pulsatilla alpina), l'anémone pulsatille (Anemone pulsatilla L) et l'anémone des montanges ( Pulsatilla montana).

1P7043729 2P7043804

3P7043937 4P7043694

Deux plantes qui s'invitent parfois dans les jardineries si bien qu'on en oublierait leur caractère montagnard.
1 et 2 : L'aster des alpes (ster alpinus) est assez commune et parfois nommée reine marguerite des Alpes.
3 et 4 : La gentiane acaule (Gentiana acaulis) se différencie de la gentiane de gentiane de Koch (Gentiana
kochiana
) par le fait qu'elle est calcicole (aime les sols calcaires) contrairement à celle de Koch.

P7043580

 Le polygala commun (Polygala vulgaris) comporte plusieurs sous-espèces. Très commun et vivace, on le trouve jusqu'à 2400mètres d'altitude. Ila besoin de pleine lumière pour fleurir. Polymorphe il peut être rose, pâle ou plus rarement blanc. Les espèces proches avec qui il peut être confondues sont le polygale du calcaire (Polygala calcarea), le polygale amer (Polygala amarelia) et le Polygale à feuilles de serpolet (Polygala serpylifolia).

P7043635 P7043959

P7043725 P7043900

La zone Natura 2000 du Charman Som comme toutes les zones Natura 2000 est une réserve protégée mais accessible aux promeneurq. Pour reprendre les mots du ministère de l'écologie (ICI) : "Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1758 sites."

P7043923

 Le rhododendro ferrugineux, appelé aussi laurier-rose des Alpes (Rhododendron ferrugineum) se trouve aussi désormais dans nos jardins bien qu'il soit montagnard. Il résiste à des froids  élevés s'il se trouve couvert par la neige,sinonilpeut s'accomoder de température situées entre -15 et -20°C. Très toxique voire mortel (bois, fleurs, feuilles, fruits etc), ses baies font le régale des oiseaux qui les ressèment sur les coteaux escarpés.

P7043718 P7043659

P7043876 P7043961

 C'est en montagne que l'on peut encore croiser une multitude d'insectes sans avoir à les chercher. Papillons, scarabées, guêpes, abeilles et mouches savent profiter à l'étage alpin des fleurs qui ont très souvent une floraison courte. Certaines espèces sont communes, d'autres bien moins et sont propres à cette zone.

P7043720

Certaines plantes pour s'habiter de variations de climat brutales en montagne comme le froid extrême, les grosses chaleurs, l'absence d'eau, la neige, les vents violents, le gel ou encore les UV bien plus nombreux en altitudes n'ontpas développées de stratégie précise. Elles poussent alors dans les rochers pour se protéger.

P7043638 P7043630

P7043640 P7043693

 Autrefois une grande partie de la montagne étaient couverte des forêts. Les arbres ont été coupés pour transformer le Charman Som en alpage pour les troupeaux. D'abords propriété de l'abbaye de Bonnevaux, il devient celle des pères chartreux qui mènenet ces grands travaux. Par la suite le pâturage devient national.

P7043808

Sans vient alors la seconde guerre mondiale, le sommet est alors confié à ce que nous nommons actuellement l'ONF. Pendant la seconde guerre mondiale des camps de jeunesse ("Jeunesse et Montagnes" puis "Chantiers de la jeunesse française") sont implantés avec l'aide de Vichy mais ferront acte de résistance.

P7043735 P7043898

P7043736 P7043726

 La grande astrance (Astrantia major) est une plante que l'on ne croise que dans les montagnes calcaires. Très rustique elle résiste à des températures frôlant les -30 °C. C'est une vivace qui aime les sols de préférence riches et frais, ce qui explique pourquoi nous en avons trouvé beaucoup sur le replat du sommet. En effet l'eau de pluie n'en ruisselle pas et peu stagner, rendant le sol lègèrement humide et accélérant la décomposition de matière.

P7043742

 La valériane à feuilles rondes (Valeriana rotundifolia) est présente dans les 6 départements des Alpes les plus au sud-est et sur l'ensemble de la Corse. Elle aime les éboulis de préférence calcaires (et argileux comme dit sur Tela botanica). Même si elle est très peu commune elle fait l'objet d'aucune réglementation.

P7043777 P7043778

P7043779 P7043780

 L'aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp. vulparia) est une des plantes les plus toxiques d'Europe (le plus vénéneuse étant l'ancolie commune). On l'utilisait autrefois pour empoisonner les animaux perçus comme indésirables comme les loutres, les loups ou encore les renards. C'est de la qu'elle tient son nom funeste.

P7043886

 Les prairies alpines sont des milieux fragiles qu'il faut préserver. Ce sont parmi les derniers sanctuaires de nature un peu prés préservés. Au court de notre randonnée nous avons trouvé de nombreux déchets (que nous avons pris dans nos sacs), des plantes arrachées et/ou piétinés parce que les gens marchaient en dehors des sentiers ou voulaient faire de jolis bouquets qui finissent par être abandonnés. S'il vous plaît, préservez nos montagnes.

P7043844 P7043762

P7043842 P7043761

 Le lis martagon (Lilium martagon) a bien faillit dispraître pour les mêmes raisons que le sabbot de Vénus. Emblême des Alpes, sa beauté a attiré la convoitise des hommes qui l'offrait à leur bien-aimée ou desbergères qui en confectionnait de gros bouquets pour les maisons. Il aime aussi bien les bois que les près.

P7043733

 On le croise rarement en plainemaisfacilement en montagne jusqu'à 2800 mètres d'altitude. Il est protégé sur tout le territoire français mais aussi en Suisse. Il aime les sols riches en humus, argileux, exposés à la lumière et au climat continental dans les zones assez froides. Il est surtout présent dans le Sud et l'Est.

P7043901 P7043905

P7043903 P7043904

 Le trolle d'Europe (Trollius europaeus) n'est pas un petit gnome propre à notre continent mais une plante à fleur alpine plutôt rare. Seuls les gros bourdons on la force nécessaire pour passer à travers ses pétales (qui lui donne l'apparence de n'avoir pas encore fleurit) pour accéder au pollen. Il est parasité par une petite mouche qui y pond ses larves. Celles-ci se nourrissent des graines de la plante l'empêchant de se reproduire.

P7043981

 La vache Tarentaise nommée aussi Tarine est ma vache adorée. Typique des montagnes cette espèce rustique s'aclimate bien aux conditions difficiles avec sa petite taille et ses sabots robustes. C'est une très bonne laitière qui donne un lait de bonne qualité en abondance. pour les fromages. Sa viande est aussi assez bonne.

P7054058 P7054121

P7054028 P7054107

 Pour finir cette journée de randonnée, détente au bords du lac de Charavine (nommé aussi Paladru) en très bonne compagnie. Au son des instruments et des voix nous nous laissons bercés par l'eau et gardons la tête dans les nuages comme nous l'avions plus tôt, là bas, quelque part en Chartreuse à plus de 1 867mètres.

P7043573

28 août 2015

BTSA GPN.

P7054194

Hé bien ! Le blog fête son 200 000e visiteur, si c'est pas chouette ça ! Je dois avouer qu'il a bien chnagé depuis ses débuts en 2012 ce qui ne va pas sans me plaire. Néanmoins je me refuse encore à supprimer les vieux articles à la mise en page ratée, aux photos un peu (beaucoup) loupées et aux informations peu précises voire parfois douteuses (je suis assez nostalgique de la période pendant la quelle ils ont été réalisés).

Bref, c'est peut être là l'occasion de parler un petit peu de mes projets. À partir de la rentrée 2016 j'espère débuter un BSTA GPN pour deux ans (Brevet de technicien supérieur agricole en gestion et protection de la nature). Pour se faire j'ai besoin d'un maître d'apprentissage et d'une structure. Association, Communauté de Commune, entreprise privée, structures d'Etat ... tout se qui ce rapporte à la Nature et aux interactions entre les acteurs de l'environnement m'intéréssé. Cette reprise d'études vient compléter ma licence de socio-anhropologie mais surtout, me permettre d'accéder aux métiers liés à ma passion : la nature, la découvrir, la faire découvrir, la protéger et transmettre au public cette passion que j'ai pour elle. Autre nouvelle, cette année je compte bien m'inscrire à la super association de botanique et de mycologie de Voiron, la SHNVC, et vous en faire profiter via le blog.

Alors voilà, si à tout hasard vous connaissez une structure en Rhône-Alpes qui pour 2016-2017 et 2017-2018 est susceptible d'acceuillir une petite jeune de 23 ans comme moi, n'hésitez pas à me faire signe. Merci à tous pour les échanges et les rencontres faites ici depuis 2012, elles sont toujours riches en émotions.

La Renarde.

Emoticon Red Fox espionnage avec des jumelles

25 août 2015

Le chevreuil et les cerises.

P6121473

Le chevreuil européen (Capreolus capreolus) appartient à la famille des cerfs et des daims, c'est à dire celle des cervidés. C'est un mammifère grêle qui peut atteindre 35 kilos et mesurer au garrot 50 à 80 centimètres. Il est abondant en Europe et se rencontre sur tout le territoire français. Malgré sa mauvaise vue il est très alerte grâce à son odorat fin et ses grandes oreilles qui captent le moindre bruit. Il s'agît ici d'un tout jeune mâle que l'on nomme chevrillard, le terme brocard étant réservé aux mâles adultes (chevrette pour les femelles fécondes, bréhaigne pour celles qui ne le sont plus, faon pour les petits). Ses bois sont à peine formé alors que d'ordinaire chez les individus âgés leur pousse est terminée depuis la mi-février. Il devra donc attendre l'an prochain pour les affronter et espérer se reproduire. 

Le changement de son milieu, l'extension de l'agriculture, l'absence degrandsprédateurs, les baisses de pratiques de chasse on contribué à son importante expansion. Cette photo a été prise dans notre jardin et l'animal n'a pas été plus inquiété que cela par notre présence. Il faut dire que nous avons l'abitude d'en voir souvent en particulier dans le verger. Cette absence de prédation est, contrairement à ce que l'on pourrait le croire, néfaste pour les populations de chevreuil. Les animaux faibles et malades ont plus de chance de survivre, de ce fait les épidémies sont plus courantes et peuvent se transmettre à d'autres animaux des forêts et des champs. Les animaux deviennent plus fragiles et en cas de bouleversements moins aptes à s'y préparer.

P6121465 P6121477 P6121468 P6121464
Notre jeune chevreuille n'est pas chez nous part hasard. C'est le vieux verger qui fait l'objet de toute son attention. Au sol, de nombreuses cerises que nous n'avons pas pu récolter sont tombées et n'ont pas toutes été bectées par les merles et les pies. Se sont des friandises. Le problème est qye ces fruits sont un peu blettes. Avec le soleil et le temps ils ont commencé à fermenter et contiennent une faible dose d'alcool. Rien de dangereux en soit hormis quand on en fait un festin.Voilà que notre compère s'avère être saoul ! On remarque le même phénomène avec les chamois qui au printemps aiment grignoter les jeunes bourgeons qui ont les mêmes propriétés.

P6121475 P6121471

24 août 2015

Le domaine du Rayol.

P6200568

 Il fait chaud ce samedi à Marseille, nous partons pour le Domaine du Rayol, un immense jardin en bords de mer proposant une multitude de végétaux du climat dit méditerranéen et surtout, beaucoup de fraîcheur. Petite déception, aucunes indications aux pieds des arbres et des fleurs pour les identifier. C'est un très bel endroit qu'il faut voir, je pense de préférence quand c'est la pleine floraison, mais moins instructif que nous l'aurions aimé.

DSC02626 P6200124

P6200104 P6200187

 Il existe plus d'une trentaine de callistemons qui sont tous endémiques à l'Australies à l'exception de 4 espèces provenant de Nouvelle-Calédonie. Ce sont des arbres atypiques dont les graines doivent subir les chaleurs des flammes et des incendies pour germer. Les passer à la casserole semble être tout aussi efficace.

DSC02681

On le nomme de manière plus vulgaire rince-bouteille en raison des fleurs qui, comme chez le Callistemon citrinus, forme des toupets allongés comme ceux en paille de fer qui sont parfois utilisés pour nettoyer les bouteilles de verre ou les biberons. Dans leur milieu naturel certaines espèces peuvent dépasser 8 m.

P6200087 DSC02600

P6200113 P6200141

 La flore de l'Australie est atypique mais peut d'un point de vue physiologique se rattacher à la notre car les côtes de cet immense pays présente par endroit comme c'est le cas en Afrique Sud et sur d'autres continent un climat dit méditerranéen, c'est à dire marin, sec et chaud l'été et humide et doux l'hiver.

DSC02612

En Europe, 4 espèces endémiques sur 5 vivent ou/et poussent en Méditerranée. On entend par espèce endémique d'un point de vue scientifique, aussi bien animale que végétale, un groupe d'individus uniques génétiquement vivants dans une région géographique délimitée et de la quelle ils sont originaire. 

DSC02851 DSC02880

DSC02833 DSC02743

 Le jardin marin s'étend sous l'eauest estn'est accessible que depuis la mer en bateau ou en kayak. Il se visite en une ou plusieurs heures en plongée. C'est le 11e paysage que propose le Domaine. Il s'agit plus d'une prairie marine que d'un jardin car pas de jardinier ici mais un sentier qui permet de découvrir les espèces marines.

DSC02970

 Le ginkgo biloba (Ginkgo biloba) est un arbre plus ou moins couramment planté sur la côté méditerranéenne. Originaire de Chine, il en restait peu quand il fût découvert. Il est rattaché de loin aux conifères mais appartient à sa propre famille dont il est le seul représentant. C'est un fossile vivant aux nombreuses vertus.

P6200174 P6200183

DSC02642 P6200161

 Impressionnant non ? Le jardin représentant l'Afrique du Sud, ses succulentes et ses cactus présente quelques plantes titantes et parfois, fleuries. On se sent vite tout petit face aux forêts de figuiers de Barbaries et aux immenses poacées sans oublier les variantes de yuccas qui font figure d'arbres préhistoriques.

DSC02895

 Chaque année le jardin organise une exposition de Land Art. Le Land Art est une forme d'art contemporain qui a pour but de créer des oeuvres artistiques dans un milieu naturel avec des éléments tous aussi naturels. Ce sont le plus souvent des oeuvres éphémères qui ne durent que quelques jours voire quelques heures.

1DSC02776 2P6200406

3P6200335 4DSC02978

 Quelques papillons pour le bonheur des yeux. 1 et 2 : Le pacha à deux queues (Charaxes jasius) est un grand papillon dont la chenille à pour hôte l'argousier. 3 : Inconnu. 4 : Le tircis (Pararge aegeria) est un petit papillon qui peu donner deux à trois générations par an. Sa chenille se nourrie de divers poacées.

P6200044

Le citron (Gonepteryx rhamni) est un papillon présent sur l'ensemble du territoire français depuis des époques reculées. On en trouve un grand nombre de sous-espèces qui parfois sont comptées comme des espèces à part entière. Les mâles sont jaunes, les femelles tirent sur des teintes jaunes et vertes pâles.

P6200500 P6200514

P6200491 P6200504

 Dans le vallon du Domaine serpente un ruisseau qui fait le bonheur des visiteurs mais aussi qui contribue à la luxuriance du jardin de Nouvelle-Zélande. De nombreuses fougères arborescentes offrent une ombre bienvenue. On les nomment cyatheales. Chaques années de nouvelles espèces sont découvertes.

DSC03022

 Mais de d'autres espèces disparaissent aussi, en partie à cause de l'expension galopante des populations humaines. Certaines ont s'en doute disparu avant même d'avoir été découvertes. Ce sont des plantes tropicales mais on en trouve quelques rares espèces en Europe du Sud qui sont bien plus petites.

P6200250 P6200232

DSC03034 P6200536

 Le jardin d'Afrique du Sud n'est certes pas très grand mais propose une variété de fleurs incroyables qui, Ô chance, s'ouvrent assez tardivement contrairement à celles d'autres jardins. Impossible de leur donner des noms mais leur beauté, leurs formes, leur couleurs et leurs parfums rattrapent cette petite déception.

P6200229

 Strelitzia nicolae (et non bananier comme le fait remarquer  Chloé, merci à elle). Son nom vernaculaire est oiseau du paradis géant blanc. Ces feuilles se différencient de celles des bananiers par leur dimension mais aussi leur robustesse. Peu résistant au froid, il nécessécite un soin particulier et une forte exposition au soleil du fait de son origine : la belle se développant sur les sols drainés des étendues herbeuses que l'on rencontre en Afrique du Sud.

P6200521 P6200523

P6200524 DSC03028

 Les Protea sont des plantes atypiques et commune en Afrique qui sont polliniser par les oiseaux et parfois, mais plus rarement, par d'autres animaux comme des petites rongeurs ou des insectes. Fragiles sous notre climat, c'est au Rayol que l'ont trouve les seuls plans naturalisés. On ne connaît pas leurs pollonisateurs.

DSC02529

 Les protéas ont bien d'autres spécificités comme leur résistance au feu et leur capacité à coloniser les brûlis. Comme indiqué sur la plaquette, "les graines soyeuses sont protégées par un cône entouré de feuilles rigides. Libérées par l'incendie, elles sont disséminées par le vent à la conquête des espaces brûlés".

P6200018 P6200206

DSC02564 P6200210

 Les fleurs des eucalyptus possèdent de multiples étamines ce qui augmente leurs chances de transmettre leurs gênes. Leurs formes et leurs couleurs sont très variées. En Australie d'où la plupart des espèces sont originaires, les eucalyptus figurent parmi les plantes les plus visitées par les abeilles pour réaliser le miel.

P6200261

 Inconue. En cours d'identification.

DSC02646 DSC02648

P6200155 P6200164

 Le jardin d'Amérique aride n'est pas vraiment un jardin de climat méditerranéen. Exposé en pente les plantes sont en plein soleil ce qui permet aux cactées et autres plantes grasses de s'épanouir. Les cactus offrent une floraison assez incroyable je dois avouer, au point qu'il est difficile d'en détacher le regard.

P6200040

 Au jardin des Canaries nous faisons la découverte de l'aéonium en arbre (Aeonium arboreum). Parfois présente dans nos jardins, dans son milieu naturel il peut atteindre 2 mètres de haut. Il s'est naturalisé un peu partout dans le monde au détriment d'autres espèces végétales et animales. Il resiste bien au gel.

P6200027 P6200144

P6200172 P6200176

 Cousins de belle-mère, figuiers de Barbarie ... attention les mains et les pieds, au Rayol, ça pique plutôt méchamment, entre les euphorbes et les fleurs à épines, les plantes ne font pas toujours que du bien... enfin elles sont plutôt bien équipées pour se  défendre, les prédateurs se doivent d'être alors tenace.

DSC03011

 Le chêne-liège  (Quercus suber L.) est un compagnon précieux de l'Homme. C'est avec son écorce, qui lui permet de résister aux pires incendies, que l'on fabrique les authentiques bouchons de bouteilles de vin peu à peu remplacés par le plastique. Celui-ci est vieux de 300 ans et pourrait bien en vivre 1000 à 2000 ans de plus.

P6200128 P6200131

DSC02632 DSC03026

 On a du mal à s'immaginer que ces fleurs que l'on retrouve dans les bouquets des fleuristes se plaisent sous notre climat et pourtant le Rayol prouve le contraire. Cependant plupart des fleurs vendues viennent de loin : Afrique, Pays-Bas et Amérique du Sud pour les roses, tulipes en Hollande (ça ce n'est pas un mystère) .

P6200126

 Ambiance japonisante entre le jardin de Nouvelle-Zélande et celui d'Afrique du Sud. Du frais, des mosaïques, une vue plongeante sur le jardin et les oeuvres temporaires qui y sont exposées, bref un petit coin de paradis entre les grands eucalyptus et les bananiers en fleurs. On se croirait dans un dédale de verdure.

P6200190 P6200194

P6200191 DSC02578

La végétation semble brûlée mais ce n'est pas le cas même si cela tranche énormément avec les près et les forêts vertes de l'Isère aux quels je suis habituée en cette saison. Les poacées en particulier sont devenues tel du foin, elles sont parfaites en bouquet en particulier la Grande Amourette (en haut à gauche).

P6200001

L'eau rare, brutale et absente : comment vivre au sec ? Très bonne question, d'autant plus que sur Marseille depuis plus de 3 mois l'eau n'est pas tombée ou peu et toujours de manière rapide et brutale. La sécheresse frappe, le palais s'assèche, heureusement les plantes et l'Homme ont trouvé une solution : le 51 pardi !

P6200072 P6200079

P6200086 P6200265

 Les plantes sont à elles seules un véritable petit écosystème, en particulier quand elles sont en fleurs. On peut y voir des scènes de prédation et de reproduction, des parades nuptiales, des moments de détentes où les bêtes ailées se chauffent au soleil ou encore des repas gargantuesques avec de nombreux convives.

P6200025

 L'acanthe à feuilles molles (Acanthus mollis) est une grande plante à fleurs (jusqu'à 40 voire 50 cm) qui se plaît dans le pourtour du bassin méditerranéen. Ses fleurs et son feuillage très délicat lui ont valu une belle réputation en particulier dans le domaine de l'art. On la retrouve sur les frottons des temples antiques.

P6200410 P6200582

DSC02668 P6200189

 Si certains insectes sont bénéfiques aux plantes, d'autres ne sont pas forcements leur alliés, en particulier les espèces aimant grignoter les étamines, les pétales et le pollen. Mais leur action est salvatrice car ils permettent de limiter les populations de végétaux ayant un très forte productivité et de laisser la place à d'autres espèces.

P6200312

 Bien malgré nous, nous avons dérangé un couple de lézards verts occidentales (Lacerta bilineata) en pleine accouplement. Il semblerait qu'ici il s'agisse d'un mâle en raison de ses écailles noires. Inoffensifs, ils se nourrissent d'insectes et plus rarement d'oeufs. Protégés il est interdit de les manipuler ou de les capturer.

P6200101 P6200137

DSC02914 P6200197

 Sous le terme de lianes, on regroupe les grimpantes à tiges souples qui pour accéder à la lumière s'accrochent à divers supports comme des habitations ou plus couramment, des arbres. Appréciées dans les jardins d'ornementation mais aussi dans la culture de certains fruits, on en trouve sur tous les contiens.

P6200381

 Néanmoins se sont dans les zones tropicales qu'elles sont les plus communes. La conopée formée par les arbres privent souvent les plantes au sol de lumière et donc de la photosynthèse, prendre de la hauteur c'est d'une part profiter du soleil mais aussi de dépenser moins d'énergie à fabrique un tronc et des branches. 

P6200013 P6200042

P6200251 P6200059

 LesCanaries sont des oiseaux certes (Serinus canaria) mais avant tous un archipel de petites îles de l'Océan Pacifique et rattachées à l'Espagne. Habitées par plus de 2 millions d'habitants, elles sont un trésor pour la biodiversité. La plupart des espèces animales et végétales en plus d'être endémiques sont très atypiques.

DSC03004

 Les cycas (Cycadacea) sont des plantes des milieux chauds qui parfois sous nos latitudes perdent leur éclat vert et jaunissent. Tous sont protégés dans leur milieu naturel, lors de l'achat il faut bien être sûr de leur provenance pour éviter de favoriser le commerce illégale d'espèces menacées. Le plus connu est le Cycas revoluta.

1P6200421 2P6200411

3P6200415 4P6200431

Dans le jardin du Chili nous avons pu renconter le Puya alpestris, une plante typique du Chili. Endémique et rare, il s'est démocratisé à travers le monde comme plante d'ornement en raison de son incroyable floraison. Sur notre vieux continent les gros coléoptères comme les cétoines en rafollent et se logent dans les fleurs.

P6200596

Voici une jeune mante religieuse (Mantis religiosa). Ces insectes tiennent leur nom de la pose qu'ils prennent en pleine prédation. Leurs pattent avant puissantes nommées ravisseuses se déplient comme l'éclair pour attraper les insectes qui s'approchent un peu trop prés d'elles. Les femelles ont une funeste réputation.

P6200595 P6200584P6200586 P6200587

 En effet elles sont réputées pour leur caractère carnassier. Pendant l'accouplement elles peuvent parfois dévorer leur partenaire en commençant par la tête. Néanmoins le corps du mâle et en particulier son pénis restent accrochés à la belle pour permettre d'assurer la transmission des gênes en fécondant 200 à 300 oeufs.

P6200417

 Bref, le parc du Rayol reste un beau jardin où il est agréable de se promener. Son côté sauvage permet de voir un grand nombre d'animaux et les fleurs sont tout à fait exquises. Pour reconnaître lesp lantes il faudra se munir d'un bon appareil photo et/ou d'une encyclopédie végétale. Des visites guidées gratuites sont également organisées. Il faut aut préviligier le printemps pour s'y rendre et voir les végétaux sous leur plus beau jour.

DSC02779 DSC02800

Publicité
Publicité
14 août 2015

Premier séminaire de l'Institut du Service Civique.

11659451_900709403338790_3510321505651599281_n

 Me voilà partie fin juin à Autrans pour une formidable aventure. J'ai été, avec 400 autres jeunes, sélectionnée par l'Institut du Service Civique pour être lauréate de l'année 2015. Notre promotion porte le nom de Phoenix ce qui est pour certains très parlant. L'expérience a été extra et très riche en émotions. C'est aussi l'occasion d'ouvrir une nouvelle catégorie intitulée "Service Civique" et ainsi promouvoir ce formidable organisme qu'est l'Institut.

P6293162 P6293185

P6293148 P6293167

Sortie botanique avec une guide nature de montagne super. Digitales à grandes fleurs, traces de blaireau, squelette de cerf, pins blancs et épicéas communs, en montagne il y a toujours à voir. Pendant notre séjour le thermostat affichait plus de 40°C  à l'ombre, nous pendant ce temps nous étions au frais en forêt.

P6293203

 Notre semaine a été rythmée par des conférences,ateliers et projections regroupées sur notre thématique de l'anné " Le populisme,chance ou danger pour la démocratie ? ". Pap Ndiaye est l'un des intervenants qui m'a le plus touché et que j'ai eu le plaisir de retrouver dans le très bon reportage "L'ADN, nos ancêtres et nous".

P7013293 P7013302

P7013315 P7013308

 Passage par le mémorial et le musée de la résistance du Vercors. L'instant n'est plus à la rigolade au milieu des tombes et des ruines et des habitants. Le maquis, les falaises rocheuses et les failles escarpées n'ont pas changé, le contexte si. Bref, une journée assez forte en émotion, le lieu prend aux tripes.

P6303213

 Autour d'un grand feu, il est aisé de se faire des copains. Un accordéon, une guitare, quelques chansons, des jeunes dynamiques et le tour est joué. Les nuits blanches ont été nombreuses, les éclats de rires aussi. Être avec tout un groupe (et quelque groupe !) qui a les mêmes inspirations que soit c'est vivifiant.

P7013394 P6273115

P7013441 P7013447

 Sortie avec les amoureux de la nature. Nous voilà un petit groupe partir à l'aventure. Au programme : observation d'un couple de faucons crécerelles avec leur petit et d'un chevreuil disrait, découverte du chant de la chouette d'Athéna, des larves de libellules et des tritons alpestres dans la mare ainsi que de la flore locale.

P7023494

 Voilà quelques mots et photos qui ne seront rendre l'ambiance du séminaire mais qui en donnent un aperçut. Bon la plupart du temps nous avons été très studieux mais aussi un poil fêtards. Bref, j'ai hâte d'être en octobre pour cette fois ci retrouver tout le monde à Paris. Cela ferras plus de 10 ans que je n'ai pas vu la capitale.

11705325_10153468546114785_4288858857077652847_n

10 août 2015

23éme journées des plantes au Jardins d'Albertas (13)

P5230592

Le 23, 24 et 25 mai 2015, il s'est tenue dans les jardins d'Albertas (classé jardin remarquable) à Bouc-Bel-Air dans les bouches du Rhône, la 23ème exposition-vente de plantes rares et méditerranéennes. Il fait beau, il fait chaud, il y a beaucoup de choses à voir ... bref c'est parfait hormis peut être le prix d'entrée ...

P5230566 P5230569

P5230562 P5230585

Parmi les exposants, des fleuristes, des pépiniéristes mais aussi des créateurs de mobiliers, des artistes, des potiers, des sculpteurs ou encore des producteurs et des libraires. Tous sont nombreux et viennent parfois de loin comme de Belgique, de Paris ou du Sud de l'Italie. On croise même quelques isérois.

P5230572

En parlant d'Isère, nous tombons sur une sympathique association, Les croqueurs de pommes, que nous avons pu rencontrer au printemps de cette année (ICI) sur une autre foire aux plantes rares à Réaumont. Passionnés, ils ne manquent pas de faire quelques démonstrations de leur savoir. Ils sont présent partout en France.

P5230638 P5230644

P5230639 P5230640

Le protée Petit Prince (Protea cynaroide little prince) est originaire d'Afrique du Sud. Difficile à cultiver et à maintenir sous nos latitudes, il offre une floraison exceptionnelle d'avri à octobre. Il tient son nom de la figure mythologique grec Protée, le fils de Neptune. C'est aussi le nom d'un animal rare, le protée anguillard. 

P5230630

Quelques belles illustrations d'une artiste de renom ont prit place sous le pavillon. Parmi les 160 exposants c'est l'un des stands qui nous a le plus plut. Ses illustrations sont utilisées dans les tribunaux quand des botanistes se disputent la découverte d'une plante pour décider si celle-ci est une nouvelle espèce ou non.

P5230648 P5230647

P5230649 P5230650

Voilà une autre belle plante originaire d'Afrique du Sud, le "Leucospermum mardi gras tricolor". Il est très fragile, supporte mal le froid et les gelée, préfère les bords de mer et ne craint pas la canicule. Sa présence est tout à fait justifiée dans l'exposition, le sud de l'Afrique du Sud ayant un climat de type méditerranéen. 

P5230619

Les jardins d'Albertas sont des jardins à la française, c'est à dire très travaillés par l'Homme. Il présente des haies et des taupières de buis, des fontaines et des statues. Construis en 1650, il était autrefois rattaché au château de Marc Antoine d’Albertas dont il ne reste aujourd'hui que quelques ruines anciennes.

P5230607 P5230561

P5230558 P5230593

De nombreux titres sont attribués lors de ces trois jours aux meilleurs stands. Ainsi le prix du plus beau stand revient à la Pépinière Le Gac, celui de la rareté végétale à Nature et Tropiques, celui de la diversité au stand des roses anciennes du Jardin de Talos et le prix de l’originalité pour l’environnement de jardin à Vanina Mercury.

P5230666

Parmi les libraires, certains proposent des livres d'exceptions. Des ouvrages vieux de plusieurs siècles et coûtants plusieurs centaines d'euros. Ils ont été réalisés par les pères de la botanique moderne et actuelle. Certaines plantes ont changé de nom bien des fois, d'autres ont gardé ceux qu'elles avaient d'origine.

P5230678 P5230712

P5230671 P5230626

Bref, il y avait bien des espèces colorées et parfumer à découvrir. Certaines n'avaient pas encore été présentées au public, d'autres commencent à devenir peu à peu courantes dans les jardins et chez les fleuristes. Il s'agît bien souvent d'espèces anciennes oubliées ou de plantes exotiques exigeantes et fragiles.

P5230594

Voilà de quoi occuper un après midi. L'an prochain l'expo se tiendra de nouveau. Accessible facilement
en voiture, le jardin l'est tout autant en bus depuis Marseille et Aubagne où il ne faut pas compter plus de
de 3 ou 4 euros pour faire le voyage aller-retour. En somme, une foire à visiter.

P5230716 P5230723

6 août 2015

Sortie en campagne 3.

P5160036

 Départ pour le Sud, dans la campagne. Entre le village de Sault et celui de Forcalquier, il y a une large gamme de végétaux à découvrir. Il fait chaud, le soleil brûle l'herbe et les pelouses. C'est dans ces conditions que l'on peut admirer quelques plantes typiques de la région ou communes mais résistantes à ses conditions assez extrêmes. La faune se fait discrète, préfèrent sortir entre le crépuscule et l'aube pour être au frais et éviter de se fatiguer.

1P5160041 2P5160042

3P5160142 4P5160143

Les plantes grasses (famille des Crassulaceae) sont bien adaptées à ses conditions. Leurs feuilles épaisses et étalées sur le sol leur permet de garde leur eau et de lutter contre son évaporation. On peut citer comme plantes ayant ce mode de fonctionnement l'orpin blanc -Sedum album (1), le nombril de Vénus - Umbilicus rupestris (2), la joubarbe des toits - Sempervivum tectorum (3) et l'orpin à feuilles épaisses - Sedum dasyphyllum (4).

P5160050

Le centranthe rouge (Centranthus ruber), porte aussi les noms delilas d'Espagne et de valériane rouge ce qui peut être trompeur car il n'est ni l'un ni l'autre. C'est une plante originaire du pourtour méditerranéen qui aime les zones chaudes et ensoleillées comme les éboulis. Elle est commune dans le sud de la France.

P5160069 P5160070

P5160081 P5160173

  L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) est une jolie orchidée qi bénéficie d'une protection à l'échelle européenne. C'est une plante de pleine lumière qui fuit les sols acides et préfère ceux à être plutôt secs et pauvres en humus. On la rencontre dans le centre et le sud de l'Europe, dans le nord de l'Afrique.

P5160214

 Voilà une drôle de graine. Ce n'est ni une fantaisie de la nature, ni un produit de l'Homme, ceci est une cosse qui contient les graines de la luzerne orbiculaire (Medicago orbicularis). Cette petite luzerne aux fleurs jaunes est communes dans la moitié sud de la France et aime les cultures comme celle des oliviers.

1P5160083 2P5160085

3P5160091 4P5160156

Comme le soleil du Sud, la flore et la faune de la campagne sont d'un jaune rayonnant. Le mélilot officinal - Melilotus officinalis (1 et 2) est une plante médicinale. Elle attire des insectes comme ce papillon aux ailes marbrées de noir (3). On trouve aussi du genet d'Espagne (Spartium junceum) qui est toxique (4).

P5160205

  Le pallénis épineux (Pallenis spinosa) n'est pas très haut et a pour particularité d'être recouvert de poils. On ne le trouve en France que dans le Sud, en particulier sur la côte méditerranéenne. Il aime les lieux exposés au soleil, secs et ayant un climat chaud. Même s'il apprécie le climat marin il ne supporte pas le sel.

P5160221 P5160223

P5160224 P5160225

 Voilà un Rouvet blanc (Osyris alba) bien dense et surtout aux fleurs ... jaunes qui sont parfumées. C'est un arbuste dioïque, ce qui veut dire qu'un plant est soit mâle, soit femelle. Il s'agit ici de fleurs mâles car nombreuses et groupées. Typique du sud, il fleurit de mai à juillet et donne des baies rouges non comestibles.

1P5160090 2P5160133

3P5160282 4P5170508

 Restons dans la thématique des plantes à fleurs en grappes avec ces quatre photographies. 1 : Inconnue. 2 : le sureau noir (Sambucus nigra L., 1753) aux baies délicieuses. 3 : Pyracantha (Pyracantha coccinea) qui menace l'environnement. 4 : L'aubépine (Crataegus) aux étamines noires et au doux parfum.

P5160138

  Le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) est originaire ... de Grèce et de Bulgarie. Il tient son nom au fait que l'on pensait autrefois en Europe que ce joli arbre qui ornait déjà les parcs venait d'Inde. C'est John Hawkins qui dans les années 1700 découvre sa véritable provenance. On le plante en France depuis le XVIe.

P5160295 P5160297

P5160326 

 Petite vue sur le village de Forcalquier et ses vielles pierres. Le soleil tape dur ce qui nous permet d'admirer les pertuis de ce millepertuis perforé (Hypericum perforatum L.), chose que l'on rencontre chez de nombreux millepertuis. Seul celui-ci est reconnu comme médicinal mais a de nombreux effets secondaires.

P5160061 P5160266

P5160101 P5160258

 C'est le bal des punaises et des escargots ! 1 : Un adorable hélice de Pise (Theba pisana) typique du sud. 2 : Un escargot turc (Helix lucorum) très invasif. 3 : Une punaise diabolique (Halyomorpha halys) pas satanique pour un sous. 4Hadrodemus m-flavum qui se reconnaît à son M blanc sur fond noir.

P5160191

  Petit passage à la célèbre librairie "Le Bleuet" qui bénéficie d'une belle réputation à l'échelle nationale. Elle a été sauvée de la faillite après avoir tenté de concurrencer Amazone en s'offrant un immense entrepôt et en tentant de spécialiser dans la vente de livres d'ocassion en ligne. Notre pauvre porte feuille a souffert.

1P5160097 2P5170447

3P5170434 4P5170435

 Penchant nous un court instant sur ces fabacées. 1 : Le trèfle des prés (Trifolium pratense L.) dont le nectar plaît aux enfants. 2 : Le sainfoin cultivée (Onobrychis viciifolia). 3 et 4 : Trèfle inconnu, peut être incarnat mais avec de gros doutes. La botanique c'est ça, peu de certitudes, beaucoup d'interrogations.

P5170445

 La mélitée du mélampyre (Mellicta athalia) comporte de nombreuses sous-espèces. C'est un papillon qui contrairement à son nom ne pond pas que sur les mélampyres bien qu'ils restent ses hôtes préférés. Les plantains, les digitales, les véroniques ou encore certaines linaires peuvent abriter leurs chenilles.

P5160325 P5170477

P5170480 P5170512

 Bref, un chouette weekend dans le sud, malgré la chaleur. Il est toujours plaisant de rencontrer des espèces aux quelles on est pas habitué, sans parler des vieilles pierres, des jardins parfumés,des champs de lavandes et du champs des cigales. Une carte postale grandeur nature, avec le couché de soleil en prime.

P5160277 

26 juillet 2015

Le lézard des murailles (Podarcis muralis)

P5130010

Le Lézard des murailles (Podarcis muralis) est, tout comme l'étaient les dinosaures, un saurien. On le classe dans la famille des Lacertidae. C'est un habitant des murs de la maison , des rochers et des rocailles qui les entours. On le trouve aussi dans l'espace urbain, les souches et les carrières où il peut bronzer à loisir.

P5130017 P5130006

P5130023 P5130007

 Ce long lézard peut atteindre 20 voire 25 centimètres et peut présenter divers formes, ici c'est un mâle en pleine saison des amours. On le reconnaît à son ventre qui en cette saison est exceptionnellement orange vif pour être visible de femelle mais aussi indiqué la bonne santé de l'individu, en ventre plus terne étant signe d'un animal faible ou malade. La ponte à lieu entre mai et juin et le petit sortirons en fonction du temps 4 à 12 semaines plus tard.

P5130022

Il craint comme prédateurs les chats domestiques, les oiseaux de proies mais aussi les corneilles, les corbeaux, les pieds, les pie grièche écorcheur et bien d'autres, les chiens et les hérissons. C'est un bon mangeur qui se plaît à attraper et manger un grand nombre d'invertébrés comme les araignées, les sauterelles, les grillons, les vers de terre, parfois les pucerons, les mouches, les coléoptères etc.

P5130018 P5130013

16 juillet 2015

Sortie dans les marais (4).

DSC00908

 Qu'il fût long cet article et pour cause, me voilà revenu de mon séminaire à Autrans. L'aventure fût riche et pleine d'émotions mais cela sera l'objet d'un autre article. Je me suis aperçue que mes billets me prenaient trop de temps et qu'ils étaient trop denses, celui-ci est le dernier du genre, le changement c'est maintenant !

P5090546 P5090556

P5090483 P5090514

 Sortie dans le marais ou plutôt dans le tourbière de l'Herretang (encore elle !) en amoureux. Une partie des photos que vous voyez ici sont celles de mon compagnon, Thomas alias le Chat, pour qui le génie de la photographie a trouvé l'idée de se poser sur son épaule plutôt chouette. Une lumière tamisée vient parfaire le cadre.

P5090443

 Pour rappel la tourbière de l'Herretang est une tourbière située sur la commune de Saint Laurent du Pont et de Saint Joseph de Rivière qui faut jadis utilisée par les hommes pour la pâture, la fauche et l'enrichissement des sols. Ce type de biotope est rares et accueil de nombreuses espèces peu communes.

DSC00905 DSC00896

P5090318 P5090319

 Les fougères figurent parmi les premières plantes apparues sur terre. Issues des algues elles colonisent peu à peu les sols. De cette héritage marin certaines espèces garderons les spécificités de leurs lointaines ancêtres, à savoir l'impérieuse nécessité d'avoir de l'eau à proximité pour disséminer leurs spores.

DSC00903

 Ils sont peu les champignons à pousser en cette période (mai) et encore plus dans ce type de milieu mais le sol riche en humus permet à de nombreuses moisissures de s'épanouir. Les champignons jouent un rôle majeur dans la nature par leur action, ils ingèrent les matières mortes et réinjectent les nutriments dans le sol.

P5090408 P5090405

P5090403 P5090409

 La prêle des marais (Equisetum palustre) présente ses tiges fertiles. Ni fleurs ni fougères elle aussi rémonte à une époque antèrieure à celle des dinosaures. La grande mode de l'alimentation dite "naturelle" entraîne quelques drames avec cette plante, en effet seule la prêle des champs est comestible à petite dose.

DSC00898

Le géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum L. subsp. robertianum) est une plante qui dans la pharmacopée européenne possède une riche histoire. Certains médecins antiques le prescrivaient pour presque tous les maux. Riche en tanins, il est aussi diurétique et semble efficace contre les hémorragies.

P5090312 P5090217

P5090278 P5090629

 Pas facile d'identifier les escargots en particulier ceux desbois, pour ceux-ci je n'ai pas réussi. En France il existe beaucoup d'espèces endémiques et/ou menacées. Leur identification repose sur la forme de la coquille, sa taille et sa forme mais aussi sur le régime alimentaire de la bête et sur son milieu de vie.

DSC00910

 Horreur, sans le vouloir nous avons déterré les oeufs d'un gastéropode en soulevant un bout de bois mais pas de panique, ceux ci ont été remis en terre. Les escargots sont hermaphrodites, c'est à dire mâle et femelle en même temps. Après s'être accouplé, chaque partenaire pourra pondre jusqu'à une centaine d'oeuf en naissain. 

P5090224 P5090232

P5090234 P5090226

 L'ambrette commune (Succinea putris) est un petit escargot commun qui apprécie les végétaux humides et les zones souvent inondées ou entourées d'eau stagnante. On le reconnaît la plupart du temps à sa coquille fragile et translucide.Il vit environs 3 ans et pour passer l'hiver hiberne dans le sol ou sous les feuilles mortes.

P5090272

 L'escargot de Bourgogne (Helix pomatia) est l'espèce d'escargot la plus consommée en France. Devenu rare par endroits, il est interdit de le ramasser du 1er avril au 30 juin. Actuellement les escargots vendus dans le commerce viennent soient des quelques élevages français, soient des pays de l'Est (le plus fréquemment). 

P5090518 P5090690

P5090252 P5090230

 L'escargot des bois (Cepaea nemoralis) se caractérise par la grande variabilité de forme et de couleur que sa coquille peut prendre. On peut facilement le confondre avec l'escargot des forêts et l'escargot des jardins. On le rencontre partout et parfois à de très hautes altitudes, jusqu'à 2200 mètres d'altitude dans les Pyrénées.

P5090680

 L'ail des ours (Allium ursinum) est sur la fin de sa floraison. Mangée à toutes les sauces elle est devenue rare dans certaines régions où elle est protégée. Au Moyen Âge on pensait que les femmes qui en portait dans leurs habits protégeaient ainsi leurs enfants à naître des maladies et des mauvais sorts.

DSC01045 DSC01047

P5090325 DSC01051

 La cardamine amère (Cardamine amara) est une plante à fleurs qui aime avoir les pieds dans l'eau et l'ombre des aulnes et des bouleaux au dessus de sa tête. Elle est utilisée comme salade piquante. Elle pousse avec diverses plantes aquatiques comme la renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis) - en bas à gauche.

DSC01016

 Le patineur (Gerris lacustris) est appelé souvent à tord araignée d'eau alors qu'il s'agit d'un insecte. Il appartient à la famille des punaises. Il a la capacité de marche sur l'eau grâce aux poils hygrophobes du bout de ses pattes. Carnivore il chasse les insectes et larves à la surface de l'eau qu'il saisie avec ses pattes avant. 

P5090458 P5090584

P5090598 P5090602

 La consoude officinale (Symphytum officinale) est une plante qu'il faut consommer avec modération en raison des alcaloïdes qu'elle contient. On la trouve depuis toujours dans les jardins de curés et dans la pharmacopée européenne. C'est en engrais végétal et en purin qu'elle est le plus utilisée en raison de sa teneur en minéraux.

DSC01104

 Les jeunes pousses et les petites feuilles sont ciselées dans les salades, les feuilles plus coriaces sont pannées dans dela chapelures puis pannées dans de la chapelure et du beurre, elles prennent ainsi un petit goût proche du filet de sole. On peut aussi les cuisines comme des épinards ou les ajouter à la soupe.

P5090617 P5090621

P5090616 P5090614

 La berce commune (Heracleum sphondylium) possède de nombreuses vertus mais peut être dangereuse pour les personnes fragiles en entraînant des brûlures sévères de la peau quand celle-ci a été mise en contact avec la plante. Jusqu'à peut les pousses étaient utilisées comme légumes accompagnant les viandes.

DSC00927

L'alliaire officinale (Alliaria petiolata) monte en graine, il n'est plus temps de le ramasser. Les jeunes feuilles se cuisine bien en particulier dans les salades où elles apportent un léger goût d'ail très agréable en bouche. C'est une médicinale qui est diurétique qui en cataplasme serait, fraîche, plus ou moins antiseptique.

DSC01031 DSC01032

DSC01024 DSC00972

Pas simple de reconnaître les arbres quand ils sont jeunes, les feuilles sont parfois très différentes des arbres arrivées à maturité. Chênes, cerisiers, aulnes ... pas simple de les reconnaître au premier coût d'oeil, je dois avouer que les arbres ce n'est pas mon fort. Mais j'ai l'espoir que ma bibliothèque me viendra en aide. 

DSC00963

Les "boutons d'or" sont des fleurs pouvant appartenir à de nombreuses espèces de renoncules de couleur jaunes (on en compte jusqu'à 27 espèces en France). Dans la famille des renonculacées à la quelles ils appartiennent on trouve plus de 1500 espèces dont la plupart pour ne pas dire tous sont relativement toxiques.

P5090177 P5090178

P5090607 P5090609

 Dur la vie des demoiselles (Zygoptera). Ces petites libellules sont de terribles chasseresses qui ont un vol rapide, une vue perçante et des mandibules assez terribles. Malheureusement elles sont la proie de nombreuses espèces animales comme avec cette épeire diadème (Araneus diadematus) à la large toile.

DSC01020

 Le chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum) est une liane qui est commune dans les bois et zones humides en Isère. Il s'attache aux plantes alentours sans leur causer de dégâts. Il donne de très belles fleurs au parfum puissant et des petites baies très appréciées des oiseaux mais toxiques pour les humains.

DSC01117 DSC01108

P5090303 DSC01118

 J'adore le sureau noir (Sambucus nigra) qu'il ne faut pas confondre avec le sureau Hièble qui est toxique et le sureau rameux/rouge dont les fruits peuvent être indigestes si mal préparés. On le reconnaît aux "pustules" présents sur son bois, à ses fleurs qui pointent vers le ciel et ses grappes de fruits noires tombantes.

P5090464

 Son bois creux une fois sa moelle retiré peut être utilisé comme le faisait les grecs antiques comme flûtes mais aussi comme seringue à eau, comme flûte de Pan ou encore comme moulin à eau. Attention néanmoins, toutes les parties de la plantes sont plus ou moins toxiques sauf sèches ou cuites comme les baies.

P5090287 P5090300

DSC00930 P5090708

 Le cardinal à tête rouge (Pyrochroa serraticornis) est un sympathique insecte chez qui il est facile de reconnaître les mâles. Ceux-ci ont des antennes très dentées alors que les femelles présentes des antennes presque lisses. Avec ces quelques informations il ne vous est plus difficile de voir où sont les dames sur ces photos.

P5090655

 La cantharide commune (Cantharis fusca) est ... commune ou plutôt l'était. L'emploie de certains produits en particuliers d'engrais chimiques et de pesticides causent sa perte en détruisant les population de cet insecte mais aussi celles des proies qu'il chasse. On le distingue à la tâche rouge sur son plastron. 

P5090270 P5090266

P5090258 P5090259

 La Renarde a son fruit ! Le raisin de renard nommé aussi parisette à quatre feuilles (Paris quadrifolia) porte se drôle de nom en raison de son ancienne utilisation supposée comme poison pour se débarrasser des renards qui, il fautl'avouer, n'ont jamais eu très bonne presse. Cette plante aime les zones ombragées humides.

DSC01060

 Les tipules sont des insectes souvent associés aux araignées d'eau à tort. Ils pondent des larves semblables à des asticots qui se nourrissent dans le sol des racines des plantes. Malgré leur morphologie ce ne sont pas des moustiques et vue leur taille c'est fort heureux ! Chez les femelles les antennes sont peut développées.

P5090169 P5090170

P5090171 P5090172

 On compte de nombreusesespècesde saules, le plus connu étant le saule blanc (Salix alba) dont on tire l'un des dérivés de l'asprine à travers son écorce. Les saules comme le bouleau sont des arbres dit colonisateurs, c'est à dire qu'ils sont les premiers à s'implanter dans les friches, en particulier celles qui sont humides.

DSC00994

 La bugle rampante (Ajuga reptans) est une plante à fleur assez commune que l'on trouve partout en Europe. C'est un très bon couvre sol dans les zones humides et lègèrement acides qui a été décliné en de nombreuses variétés dans le domaine de l'horticulture. Elle résiste à des températures de -25°C voire plus !

P5090184 P5090176

P5090220 DSC01085

 Le compagnon rouge (Silene dioica) n'est pas une appellation du parti communiste français mais un silène relativement commun par chez nous connu sous le nom de silène dioïqe. Comme la bugle rampante il aime les zones fraîche, de préférence les bords de bois et les lisières humides mais aussi les marais.

P5090646

 Décollage. Avec les graines des érable, les aiels des libellules ont été l'un des principaux éléments naturels étudiés les hommes pour inventer les hélicoptères. Leurs ailes mobiles et s'inclinant dans tous les sens ont inspiré les ingénieurs pour la conception des pâles qui permettent aux engins de se maintenir dans le ciel.

P5090349 P5090350

P5090351 P5090352

 Cette jolie plante est une laîche, plus précisément une scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) sur le point de s'ouvrir. A maturité les fleurs prendront des teintes brunes et présenteront des plumets duveteux blancs. On la trouve dans les zones humides comme les rosières et les aulnaies. Elle peut atteindre jusqu'à 1,20 mètres.

DSC00968

 Désormais il y aura un peu plus de photos de nous (Renarde et Chat compris) mais aussi des personnes
qui fotn mon quotidien et de mes rencontres pour rendre le blog plus vivant et plus parlant.

DSC01080 P5090206

P5090180 P5090181

 La tourbière propose des panneaux interactifs pour petits et grands pour informer sur la diversité de ce milieu
rare qu'il est urgent de protéger. L'été des guides natures, sous réservation, propose des visites gratuites.

DSC01072

  On pourrait croire qu'il s'agît du chèvre feuille des bois vu plus haut mais en réalité la plante présentée ici est une morelle douce amère (Solanum dulcamara). La plante entière est toxique car c'est une solanacée, il paraît que les fruits bien mûrs seraient comestibles mais je ne m'y risquerais pas bien que curieuse.

P5090394 P5090392

P5090393 P5090367

 Le fraisier des bois (Fragaria vesca) offre en début d'été de belles fleurs blanches mais aussi de délicieux fruits dont il faut se méfier. Ici dans le quart sud-est se trouve la maladie du renard, l'echinococcose alvéolaire, qui s'attrape en mangeant des fruits souillés par les déjections de renards mais surtout de chien et de chats infectés.

P5090381

 La langue de serpent (Ophioglossum vulgatum) est une drôle de plante assez rare qui appartient aux fougères. On la reconnaît à sa fronde qui ressemble à une langue d'où son nom peut commun. Elle aime les sols pauvres, de préférence calcaires et surtout humides. Dans la tourbière ce type de milieu ne manque pas.

P5090590 P5090591

P5090592 P5090595

 Le cresson de terre (Barbarea verna) est une plante qui pousse dans les zones humides, les friches et les bords de chemins. Il est courant sur presque la totalité du territoire français. Il aime les sols argileux, exposés au soleil et très riches en matière organique. La tourbière est un lieu parfait. Merci Laura.

P5090411

 La pâquerette vivace (Bellis perennis) est une petite pâquerette commune très rustique que l'on trouve de partout est presque toute l'année. Elle se plaît dans de nombreux types de milieux. A savoir, un pétale blanc = une fleur femelle et une "boule" jaune qui compose le coeur = une fleur hermaphrodite ... une découverte pour moi.

P5090373 P5090388

P5090391 P5090444

 Bref, c'est aussi un endroit plein de poésie mais aussi de mystère, prenez l'auto greffe de l'arbre en haut à droite, il s'agît d'une branche qui sort puis entre à nouveau dans l'arbre. Regarder à travers permettrait de voir le monde magique des fées et des lutins. Tentez votre chance pour accéder à leur monde !

P5090330

 La grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) est la plus grosse grenouille d'Europe ou du moins, indigène à ce territoire. Chez cette espèce les plus grands indivius sont toujours des femelles qui peuvent atteindre parfois 13 centimètres. Commune en Rhône Alpes et dans le Sud-Est, elle se fait rare voir absente ailleurs.

P5090511 P5090509

P5090510 P5090641

 Il semblerait qu'il s'agisse ici d'une espèce de viorne indigène, naturalisée en plusieurs endroits dans la tourbière ce qui pose problème car elle entre en concurrence avec d'autres espèces locales qui peuvent s'averer être rares et menacées. L'un des soucis majeurs de la perte de la diversité vient des espèces invasives.

P5090505

 Au bords d'un petit pont qui passe sur l'eau se trouve un cadre magnifique : une eau très claire dans la quelle
dansent des algues vertes. Au dessus des fougères poussent sur un tronc mort moussu, trop beau !

P5090450 P5090451

P5090726 P5090453

 Pour reconnaître une violette il faut regarder pas mal de détails comme l'éperon, les feuilles et les pétales : formes, couleurs et parfum. Ici il s'agît, je pense, de la violette des bois (Viola reichenbachiana) au parfum discret et aux feuilles en forme de coeur. On la rencontre partout, souvent en forêt ou dans les bosquets.

P5090341

 L'oreille de Judas (Auricularia auricula-judae) est un champignon qui se rencontre le plus souvent sur les vieux sureaux dont l'écorce est tombée et les bois morts des noyers. C'est exactement le même champignon que le champignon noir chinois très populaire dans la cuisine asiatique. Un vrai délice dans les soupes.

P5090499 P5090502

P5090500 P5090501

 Le populage des marais (Caltha palustris) appartient à la famille des renoncules. Toxique elle est pratiquement la seule espèce représentant son genre avec, à l'exception, deux sous espèces connu dont une en Iran. Elle pousse jusqu'à de très hautes altitudes, toujours dans des zones humides où l'eau ruisselle.

P5090672

 Les sangsues (Hirudinea) sont devenues rares en France, on le sait peu mais elles sont protégées. L'asséchement des marais, les produits chimiques et l'augmentation des températures leurs sont fatales. Elles furent longtemps utilisées dans la médecine et désormais elle font leur retour dans les hôpitaux.

P5090336 P5090219

P5090521 P5090338

 Il a encore bien des choses à voir mais je vous laisse le plaisir de voir par vous même. Des cheveaux
camaraguais et des vaches aubracs sont élevés dans la tourbière pour maintenir les pelouses rases. 

P5090160DSC01075

P5090643 P5090644

P5090648 P5090703

 La tourbière se trouve au pied du massif de Chartreuse, elle bénéficie ainsi d'une arrivée d'eau continue depuis les montagnes. Dans les prochians jours (ou mois ...) à venir je prendrai plaisir à vous conter notre sortie au Granier et au Pinet à plus de 1700 mètres d'altitude ... et ma grosse frousse du sentier ...

P5090306

 Voilà, pour finir une colchique d'autmne en bouton et quelques fleurs d'aubépine (arbre que j'aime énormément pour sa beauté, son parfum et ses vertus). C'est une ballade superbe, accessible à tous et pleine de charme à faire au moins un fois quand on est du coin,de préférence quand il fait frais pour voir des animaux.

P5090470 P5090467

Publicité
Publicité
Publicité