Les pieds dans l'eau.
Grand ciel bleu et plage de sable fin pour admirer le coucher de Soleil sur la mer. Marseille a un parfum d'ailleurs quand on prend le temps de s'assoir sur un rocher et de regarder les vagues... bon le vent des les yeux et l'eau qui trempe les pieds rendent l'instant beaucoup moins glamour mais qu'importe, le moment est magique.
Nombreux sont les promeneurs ce jour là et pour cause, les températures sont exceptionnelles malgré le Mistral. À vrai dire, Marseille est l'une des villes les plus chaudes de France pour pas dire là plus chaude, et même si les températures ailleurs semblent un peu en dessous de la moyenne, la ville le fait oublier.
«Marseille est une ville magnifique qui froisse et qui déplaît au premier abord par la rudesse de son climat et de ses habitants. On s’y fait pourtant, car le fond de ce climat est sain et le fond de ses habitants est bon.» Sand
Oui allons mettre les pieds au bords de l'eau... et pas dans l'eau... manque de chance c'est trop tard, une vague plus forte et rapide que les autres submerge mes chaussures adorées. Et pas de grosses chaleurs pour se sécher... arg. Tampi, pour me consoler, je garder sur moi l'odeur des embruns salés.
Passage rapide par le parc du 26e Centenaire. Un chat ensauvagé traque deux gros rats dodus à ne plus en pouvoir qui, par dépit finiront par se jeter dans le canal et le traverser à la nage. Les paons à notre grande surprises sont très haut perchés dans les arbres et dans le noir de la nuit s'appel avec leur célèbre chant.
Au le vieux port, je tenais absolument à voir et photographier la vente à la criée. Manque de chance, le levé se fait tard (contrairement au Chat, la Renarde peut être longue à émerger) et il y a peu de vendeurs, je n'ose pas les approcher avec mon appareil ... ça sera pour la prochaine fois. Toute fois le temps est au beau fixe.
La cathédrale Sainte-Marie-Majeure appelée affectueusement la Major est l'église la plus imposante du vieux port. Elle remplace l'ancienne Major, elle même bâtie sur une très ancienne église chrétienne qui contenait le plus grand baptistaire de Gaule connu à ce jour et qui aurait été couverte de mosaïque et de calcaire rose.
Belles promenades pour ce weekend à la mer, toujours en amoureux, entre le soleil, les livres à dévorer et les plantes vertes et sauvages qui ont envahi la ville avec la gestion raisonnée des espace vert, on ne sait plus où en donner de la tête. Retours en Isère depuis avec la surprise de trouver, déjà, les premières morilles.
Pour fêter le 150 000 visiteur.
Voilà la barre des 150 000 visiteurs atteinte, merci à tous. Pour fêter ça voici un avant goût du prochain
article à venir.Au programme ? Les morilles noires ! Et oui, enfin les précieuses nigra se sont
dévoilées à nous. Malheureusement pour moi, ce n'est pas mon flaire de Renarde qui a pu les
débusquer mais l'oeil de lynx de Sir Chat !
Bonne cueillette à tous ! Voilà donc les premières morilles 2015 !
La Renarde et le Chat.
Le jardin en Mars.
Il fait beau, il fait chaud ... nous sommes enfin en Mars. Malgré quelques giboulées et l'abscence remarqué du Soleil en début et fin de mois, les journées ont été ensoleillées. À noter que le 28 mars a connu quelques gelées et que sur certaines hauteurs le 31 il a neigé. Enfin le 26 mars le blog a fêté ses 3 ans, champagne !
Le moi c'est illustré par les impressionnantes pousses et floraisons des perce-neiges (Galanthus nivalis). Rares,ces plantes sont protégées en Isère. Dans le jardin elles forment de grands tapis, héritage des anciens propriétaires (arrière grand-oncle et arrière grande-tante) qui avaient dans ce lieu fait leur jardin et potager.
La saison des amours débute chez les oiseaux. Dans les arbres ça chante, au sol ça roucoule et ça fait même des galipettes. Au sol on trouve des plumes fines et du duvet qui serviront à construire les nids. Certaines sont issues de combats entre les mâles belliqueux qui se querellent une femelle.
Le narcisse jaune (Narcissus pseudonarcissus) est appelée à tort jonquille en raison de sa grande fleur jaune. Très abondant sur l'ensemble du territoire, il est néanmoins protégé dans certains départements où il est rare comme en Mayenne. En Isère sa cueillette est réglementée, fini donc les bouquets déraisonnés.
Pâque approche, c'est la fête de la pâquerette. La pâquerette vivace (Bellis perennis) est une fleur qui se plaît dans les pelouses rases en pleine lumière, en particulièrement bien tondues. Fleurs des bergères, elles sont utilisées par les amoureux pour déclarer leur flamme. Elles se multiplient à grande vitesse.
Mes faisans adorés ! Le couple est fidèle au jardin (la faisane noire fait défaut ces derniers temps). Il s'agit de faisans de Colchide (Phasianus colchicus), espèce introduite au Moyen Âge pour les joies de la chasse, ses plumes et pour sa viande. Avec le printemps le mâle, nommé coq, chante d'une voix graveleuse.
D'ordinaire on le trouve dans les zones agricoles, les friches, les bois et forêts comportant des clairières ouvertes qui lui permettent de trouver sa nourriture : graines, fruits, insectes, baies, bourgeons et jeunes pousses font son bonheur. Une fois installé sur un territoire, l'animal n'en part que s'il est chassé par un congénère.
Moins exubérante, la femelle présente un plumage discret marron clair moucheté de noir et de beige. Il lui permet de se cacher avec aisance dans la végétation en particulier les branches desséchées de framboisiers dans la quelle elle a élu domicile. Son mâle est beaucoup plus voyant, faute à la sélection naturelle.
Le temps de la parade est revenue, monsieur agite son plumage, bombe le torse et s'hérisse du mieux qu'il peut pour prendre en volume. Il crie à tue-tête, glousse de plus belle et court après sa dame qui semble bien plus rapide que lui. Cette fois-ci c'est encore raté mais patience, il finira bien par obtenir quelques lauriers.
Cette année le jaune est la couleur du printemps, faute aux fleurs qui s'ouvrent ça et là:
1 : La primevère officinale ou coucou (Primula veris) est annonciatrice du printemps. Elle possède de nombreuses vertus : adoucissantes, calmantes et anti-ecchymotiques tout comme chez la primevère vulgaire. Il est d'usage de faire des infusions de ses fleurs mais aussi des balles pour animer les cours de récréation.
2 : La primevère vulgaire, acaule ou commune (Primula vulgaris), est une plante à fleurs rase qui fait partie des plantes comestibles et médicinales (à condition de bien la reconnaître). En infusion les inflorescences sont aussi utilisées pour soigner les maux de gorges et pour ses proprités expectorantes et diurétiques.
3 : Le narcisse jaune (Narcissus pseudonarcissus) est une plante qu'il ne faut pas croquer car toxique.
4 : Il en est de même pour les renoncules, famille de plantes nommées boutons d'or qui ne faut pas porter à la bouche car elles provoquent des vomissements, des irritations de l'instestinc ou encore des brûlures dans la gorge. Séchées et mélangées à du foin elles sont peu dangereuses pour le bétail.
Drame ! Le chat adoré a attrapé un lézard tout aussi aimé. Ils'agit d'un beau lézard vert (Lacerta viridis), espèce protégée comme toutes celles de reptiles en France. Pas de panique, la bête à sang froid s'en sort bien, récupérée et soignée, elle a pu repartir dans la nature malgré un oeil abîmé par les crocs du félin.
Il s'agît ici d'une femelle (les femelles ont parfois le dos brun), le mâle présentant une gorge bleue de couleur éclatante. En moyenne il mesure une trentaine de centimètres pour une quarantaine de gramme, ce qui laisserait supposer qu'ici on fait face à un jeune individu mais le dos lisse indique que l'on est bien face à un adulte.
Le lézard vert aime les zones boisées, les friches et les haies et ne fréquente que peu son cousin des murailles qui préfére les vieilles pierres. Il est diurne et organise sa journée et sa recherche de nourriture en fonction du soleil. Étant un animal à sang froid, il doit ménager et gérer au mieux son énergie.
Peu difficile, il se nourrit d'escargots, d'insectes divers et variés, parfois d'oeufs et d'autres lézards, d'araignées dont il est friand, de vers et plus rarement de fruits. L'hiver il hiberne bien au chaud puis sortent en avril. C'est à ce moment que débute la saison des amours. La femelle pond entre 5 et 20 oeufs ronds blancs.
Quand la saison des amours débute, les mâles se livrent à de terribles batailles qui leur cause de terribles blessures et parfois, la mort. Fort heureusement ils ont la peau épaisse et leur queue détachable leur est d'un grand secours. Sur cet individu, le bout de cette dernière semble plus ou moins nécrosée.
C'est un animal qui a une espérance de vie assez longue pour son gabarit, environs 15 à 17 ans. Son statut de protection en France est Préoccupation mineure. Le tuer, le blesser ou dégrader son habitat peut entraîner des amandes lourdes, en particulier dans les départements où il se se fait de plus en plus rare.
Voilà tout ce que nous avons pu voir du soleil le 20 mars2015 ... pas grand chose et quand à l'éclipse rien du tout ! Un épais nuage à couvert le ciel toute la matinée nous privant du spectacle. Quelle veine, il faudra attendre bien des années pour observer le même phénomène. Reste les photos du net pour se consoler.
Les premiers champignons sont là, des pézizes ! Déjà on m'informe que le 27 et 28 mars les premières morilles ont été récoltées sur les alentours de la belle ville de Voiron ! Oura, à nous les sorties (M. Chat n'est pas en reste en effet). Quelques gouttes plus tard nous sommes en route... la suite au prochain épisode.
Qui dit beaux jours dit ronces, ici ronce des bois (Rubus fruticosus). Bien qu'envahissantes et désagréables, elles sont essentielles à l'éco-système du jardin. Elles servent de refuge à de nombreuses espèces animales mais aussi de garde-manger quand la saison des mûres se présente (oiseaux, renards, souris ...).
Bref le jardin a reprit des couleurs et les nombreux habitants de celui-ci sont de sortie. Il est plus que plaisant de traîner les pieds dans l'herbe mouillée, de poser son nez avec précaussion dans les fleurs et de courir après les papillons et les chevreuils. Bref, on sort de sa tanière et on part à l'aventure !
Sortie en forêt 52.
Des morilles ? Toujours pas ! Mais l'occasion est trouvée pour aller faire un état des lieux. Voilà une semaine que je suis sortie, et depuis je pense ou du moins, je l'espère, la Nature est moins endormie. À noter que les pézizes sont sorties ce qui est très bon signe, si ce n'est la pluie et le gel qui viennent de refaire apparition.
Les mousses (Bryophyta) sont classées en 8 sous familles. Résistantes ont les trouvent un peu partout mais plus particulièrement dans les endroits humides. La forte résistance à la désydratation de certaines espèces est étudiée pour la conception de matériaux dits "du futur". Elles servent de nourriture à certains papillons.
La présence sur un sol de nombreuses coquilles d'escargots permet d'obtenir des informations sur l'environnement du lieu. La plupart du temps cela veut dire que le sol est calcaire (parfait pour les morilles), qu'il y a un oiseau de proie dans le coin et que si elles sont grignotées, qu'un rongeur vie à proximité.
Voila des trametes rougissantes (Daedaleopsis confragosa) bien délavées, signe que la fructification du mycélium est sur la fin. D'ordinaire rouges sang, même quand on les brise en deux, les ont prit sous l'effet des nombreuses pluies et du ruisseau tout proche des teintes pastelles. Elles peuvent présenter des formes variées.
Le petite pervenche (Vinca minor L.) fût autrefois utilisée comme plante médicinale en raison de ses propriétés dépuratives et diurétiques. Rampante, elle aime les lieux boisés ou les parcs et murets en zone de mi-ombre. En forêt, la rencontrer en grand nombre peut indiquer la présence de vestiges humains (bâtiments).
Le nivéole de printemps (Leucojum vernum) est appelé à tord perce-neige. C'ets la première fois que je le rencontre vers chez moi, du moins en fleurs car l'an dernier j'avais pu en observer les grandes feuilles vertes. Il n'est pas rare de voir dans les jardins des espèces proches cultivées qui présentent des formes variées.
L'hellebore fétide (Helleborus foetidus L.) est ma plante adorée. Nommée pied-de-griffon ou rose de serpent, cette belle toxique met 4 à 7 ans à fleurit et meurrent à la 2ème floraison. Méllifère, on la reconnaît à ses fleurs vertes aux pétales bordés d'un liseret pourpre. Quand la plante est fécondée les étamines tombent.
Le voilà le véritable perce-neige (Galanthus nivalis). On le différencie facilement du nivéole avec ses pétales qui forme un rendu très particulier : 3 pétales soudés bordés de vert, 3 pétales libres longs, ovoïdes et d'un blanc immaculé. C'est une plante protégée en Isère et bien que cela soit tentant, il est interdit de le cueillir.
Le nom pissenlit ou dent-de-lion est attribué à plusieurs espèces. Il s'applique à la famille des Taraxacum, et plus particulièrement aux espèces dites "communes" et "officinales" (on compte plus de 1200 espèces et sous-espèces de "pissenlits"). Des boutons on fait des préparations vinaigrés et des feuilles des salades.
Les orchidées sont en rosettes ! Hormis les deux dernières où on peut suspecter être en présence d'orchis mâles (Orchis mascula), est bien je sèche. J'ai remarqué que dans mon coin la floraison des orchidées va de paire avec la sortie des morilles... je suis donc d'autant plus attentive à la sortie des fleurs.
Mon ami le blaireau (Meles meles) a perdu quelques poils lors de sa dernière promenade nocturne. C'est le plus gros mustélidés d'Europe. Sa population est stable et pourrait augmenter pour retrouver sa démographie originelle si sa chasse est interdite comme il l'est demandé par les diverses associations de protection de la nature.
Le pic épeiche (Dendrocopos major) est un oiseau discret que l'on reconnaît au vol atypique mais surtout au son que produit son bec quand il percute le bois mort pour le trouer et attraper les vers qui y vivent. Une série de trous de pic dans un tronc est signe que l'arbre est mourant ou mort et qu'il est dévoré par la vermine.
Trop tard pour ramasser ces oreilles de Judas (Auricularia auricula-judae) qui sont toutes rabougries. Mais la ballade reste belle et faute de trouver quelques morilles je me console avec ces primevères acaules (Primula vulgaris) qui figurent parmi les premières plantes à fleurir dans l'année et qui évoque le printemps.
Le blog à la une.
Ce n'est pas moi qui le dit mais Canalblog ! Merci encore à toute l'équipe !
Cela va de paire avec les 3 ans du blog (le 26 mars exactement)
et mes 23 ans (le 23 mars). Que demander de mieux ? Le printemps
(le 21 mars) semble débuter sur les chapeaux de roues !
La prochaine étape ? Avoir un job hé hé. Et mettre à jour les
dernières aventures de La Renarde (qui comme toujours est en retard!)
Longue vie au printemps !
PS : J'en profite pour vous rappeler de faire un tour sur le site Vivre à Voiron,
pour connaître l'agenda du Pays Voironnais mais aussi les bons plans,
les lieux à voir, les sortir à faire et les actualités à suivre.
Les champignons de l'Isère, 2e édition.
Les Champignons de l'Isère.
Pour l'année 2015 on remet ça. Voici un liste non exostive des champingons de l'Isère que j'ai pu rencontrer au cour de mes promenades. Petit changement par rapport à l'ancienne liste (que vous pouvez trouver ICI), les champignons sont désormais classés par ordes alphabétiques (noms latins) et comportent une petit description.
Les champignons sont des organismes remarquables, fruits du mycélium. Ils revêtent une multitude de formes et de couleurs. Il faut toujours être sûr de ceux que l'on cueille, et dans le doute s'abstenir ou consulter un spécialiste. Certains champignons sont mortels et souvent ressemblent à de bons comestibles, alors prudence !
A chaque nouvelle découverte cette page est mise à jour.
Avertissement: les informations présentées ici peuvent être erronées et dans tout les cas ne sont pas à prendre comme unique outil de reconnaissance. Le seul moyen d'être bien initié aux champignons et de les ramasser en toute sécurité est d'être formé par de fins connaisseurs.
L'amanite tue mouche (Amanita muscaria) est un superbe champignon, pour ne pas dire mon favoris. Il pousse dans les forêts de feuillus et les forêts mixtes et affectionne les mêmes milieux que le cèpe de Bordeaux. Inféodée au chataîgniers, chênes ou encore le boulot, elle paratge le même biotope que certains bolets.
Toxique.
L'auriculaire mésentrique (Auricularia mesenterica) forme des fructifications étalées sur les troncs morts des feuillus. Très actif, c'est un des champignons essentiels pour que la forêt assimile les arbres morts au profit des plantes présentent ou en devenir. Non commestible il est proche parent de l'oreille de Judas.
Non comestible.
Le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis) est l'un des champignons les plus vendus et consommé dnas le monde derrière les champignons de Paris et les champignons noirs asiatiques. Très courus, il engendre parfois des conflits dans les forêts du sud-ouest français. C'est un des rares champignons à avoir gardé son nom d'origine.
Execellent comestible.
La girolle améthyste (Cantharellus amethysteus) est courante dans nos forêts et très recherchée, elle a un goût fruitée. On la distingue de la girolle commune par son fort jaunissement et ses reflets violacés. Jamais véreuse, elle contient une forme d'insecticide naturel qui la protège des parasites, ce qui intéresse l'industrie agro-alimentaire.
Excellent comestible.
Le clitocybe en entonnoir (Clitocybe gibba) est un champignon qui exalte une odeur de foin et d'amande amère. Il est très courant dans les forêts dès la fin de l'été et pendant l'automne. Il se trouve aussi bien dans les bois de feuillus que de résineux ou même mixte, en plaine comme en montagne.Il pousse souvent en groupe.
Bon comestible.
Tramètes versicolors (Coriolus versicolor). Ces champignons sont lignicoles (qui vivent et se nourrissent de bois).Une équipe universitaire du Queensland étudie depuis de nombreuses années. En 2011 elle publie ses premiers résultats, le champignon serait efficace dans le traitement du cancer de la prostate.
Non comestible.
Voila des trametes rougissantes (Daedaleopsis confragosa var. tricolor) qui se présentent parfois délavées, signe que la fructification du mycélium est sur la fin. D'ordinaire rouges sang, même quand on les brise en deux, les ont prit sous l'effet des nombreuses pluies et du ruisseau tout proche des teintes pastelles. Elles peuvent présenter des formes variées.
Non comestible.
Les pézizes veinées (Disciostis venosa) sont peu réputées. Ce sont pourtant d'excellents champignons qui appartiennent à la famille de Morchella. Il faut les cuire pour enlever leur toxicité et leur odeur qui pour certains les rendent peu appétissants.
Excellent comestible.
Le polypore marginé (Fomitopsis pinicola) est un imposant champignon de bois avec unechair dure et amère. En 2014 il a été inscrit dans les recherchent de l'Observatoire de la biodiversité des forêts. Frais il prend une odeur de tabac blond. Il a une préférence pour les résineux.
Non comestible.
L'oreille de Judas (Hirneola auricula-judae) tiens son nom de l'arbre sur la quelle on le trouve le plus, le sureau, arbuste au quel Judas se serait pendu et à sa forme particulière. Version européenne du champignon noir chinois, il se ramasse facilement et se consomme de la même manière.
Bon comestible.
Le morillon à demi-libre (Mitrophora semilibera) est désomais reconnu comme une morille à part enitère, bien que son chapeau de soi soudé au pied que par la moitié ce qui vaut son nom. On le reconnait à son pied crème à la chair peu épaisse et fragile et à son chapeau élancé.
Excellent comestible.
Les morilles coniques (Morchella conica) sont de petits champignons. Elles sont d'abors grises puis deviennent noires à maturité. On les reconnaît à leur couleur donc mais aussi à leur forme conique et leur chapeau alvéolaire et creux soudé au pied.
Excellent comestible.
Les morilles communes (Morchella esculenta) peuvent présenter une gamme de couleurs variées en fonction du sol, du milieu mais surtout du temps qui a précédé et suivit la pousse de ces champignons. Délicieuses, il faut bien les cuire avant de les consommer. Ici dans notre belle Isère on les trouvent jusqu'à fin avril - début mai.
Excellent comestible.
Le polypore du boulot (Piptoporus betulinus) est lui aussi un champignon linicole. Il fait lui aussi l'objet d'un recensement de la part de l'Observatoire de la biodiversité des forêts. La momie d'Ötzi portait ce champignon autour du coup présumant que celui pouvoir avoir une utilisation magique ou médicinale en son temps.
Non comestible.
La russule charbonnière (Russula cyanoxantha) est plus ou moins appréciée en fonction des palais. C'est un champignon qui peut être confondu avec d'autres russules aux couleurs et caractéristiques semblablent qui peuvent avoir mauvais goût et/ou entrainer quelques soucis intestinaux mais ces lamelles sont atypiques.
Bon comestible.
La pézize écarlate (Sarcoscypha coccinea) est une champignon comestible sans grand intérêt gustatif qui est un bon indicateur de morilles. Ce champignons fréquentes le même type de milieu que ces dernières et possède la même sensibilité au temps, ce n'est pas pour rien qu'elles sont de lointaines cousines.
Sans intérêt culinaire.
La schizophylle commun (Schizophyllum commune) est un champignon de bois appartenant à l'ordre des Basidiomycètes.Trop coriace pour être consommé, on le trouve seul ou en troupe sur les troncs et les branches tombées au sol. On le reconnaît également à la moisissure qu'il développe.
Non comestible.
La truffe d'été (Tuber aestivum) peut être aussi présentée sous les nom de truffe blanche d'été ou de truffe de Saint Jean. C'est un champignon à la saveur discrète dont les arômes supportent mal la chaleur. Il est préférable de le consommer crue. Elle aime les sols calcaires et pousse sous les noisetiers.
Excellent comestible.
La verpe conique (Verpa conica) est un champignon de la famille des morilles. Frêle, il y a peu à manger sur celle-ci. Sa raréfaction et son faible intérêt gustative inscite à la laisser dasn les forêts et les friches où elle se développe au printemps.
Sans intérêt culinaire.
Sortie dans la campagne 2.
Il fait beau, il fait chaud c'est le printemps. Raah quel plaisir de prendre le soleil et d'admrier les fleurs ! Les morilles ne vont pas tarder (je n'en peux plus de les attendre), les primevères officinales sont là, les violettes aussi ce qui annonce de belles cueillettes de fleurs qui avec un peu de chance finiront préparées dans la cuisine.
Le perce-neige (Galanthus nivalis) est courant dans nos campagnes, notre jardin en est même complètement tapis. Nommé aussi Clochette d'Hiver (c'est moi !) ou Galanthe des nieges, il tient son nom du latin qui signifie fleur de lait. En Isère elle est rare et protégée ... sur le coup je suis surprise ... et me sens privilégiée !
Ici on la trouve dans les prairies humides mais aussi dans les bois dont les sols sont riches en azote (ce qui en fait une plante bio indicatrice). Toxique et vomitive, on la trouve néanmoins sous forme hybride et/ou de cultivars dans les jardins. Ces espèces demandant quelques soins, elles se naturalisent que rarement en milieu naturel.
Grosse fatigue pour ces tramètes versicolors (Coriolus versicolor). Ces champignons sont lignicoles (qui vivent et se nourrissent de bois).Une équipe universitaire du Queensland étudie depuis de nombreuses années. En 2011 elle publie ses premiers résultats, le champignon serait efficace dans le traitement du cancer de la prostate.
L'oranger du Mexique (Choisya ternata) est reconnaissable non pas à son feuillage ou ses fleurs (enfin si en partie) mais en grande partie à l'odeur d'orange que dégagent ses feuilles quand on les froisse. Ici il s'agit de la variété 'Sundance', identifiable par ses feuilles qui se teintent de doré à la belle saison.
Plus de neige sur le lac de Saint Sixte, juste une épaisse couche de glace sur une partie de l'étendue d'eau. Elle ne tardera pas à fondre avec l'arrivée du printemps. Les poissons qui jusqu'à présent évoluaient eu ralenti sortent de leur torpeur, les premières grenouilles s'accouplent et bientôt les libellules sortiront de l'eau.
Prises dans la glace, les feuilles d'aulnes sont figées n'ont pu se déposer au fond de l'eau. L'aulne noir ou aulne glutineux (Alnus glutinosa) est un arbre présent un peu partout en Europe. Il est indigène à la région. Plantés au bords des cours d'eau et des lacs il est planté pour solidifier les berges grâce à son réseau racinaire important.
Il y a moins d'un mois de différence entre les deux photos du panneau. Impressionnant non ? Ce matin quelques flocons sont tombés et du col, des voitures fortement enneigées sont passées devant la maison... il a fort à parier que le paysage d'hiver ce soit installé pour quelques heures sur le lac et ses alentours.
Les crépiodes opportunistes (Crepidotus versutus) sont de drôles des champignons de bois blancs et duveteux. Non comestibles, on les rencontre de temps à autres mais toujours de manière occasionnelle si ce n'est rare. D'ordinaire on les rencontre de l'été à la fn de l'automne mais le gel les a conservé en l'état.
Un peu plus haut, après avoir suivit la route à travers la forêt, on tombe sur l'étang des Chartreux. Creusé et géré autrefois par les pères Chartreux (ce qui font la célèbre Chartreuse), il leur servait de vivier pour ainsi s'approvisionner en poisson. Désormais réservé aux pêcheurs, il accueillait jusqu'à peu des moules d'eau douce.
De l'étang à la forêt, une piste dans la neige a été formé. Traces de renards, de fouines, de chevreuils ou de blaireaux, le lieu semble attirer de nombreux animaux bien que l'eau soit toujours gelée depuis plusieurs mois.
Ah les beaux ânes. depuis que je susi toute petite les voisins en ont toujours eu et les ont toujours traités avec beaucoup de soins. Le vieille âne de Porvence, Coco, n'est plus mais reste la vieille ânesse Coquette ainsi que quelques nouveaux venus comme Coquin... oui niveau noms nous ne sommes pas très créatifs hé hé !
Sur une bruyère de jardin, une abeille domestique (Apis mellifera) butine. Les voilà donc sorties ! Les abeilles sont fascinantes,mais aujourd'hui, elles sont décimées. Sans elles plus de miel oui mais aussi, plus de fruits ou de légumes car plus de fécondations de fleurs. Un monde sans abeilles c'est un monde de famine !
Bon on fini quand même avec un note plus festive ! Crocus et autres fleurs viennent parfumer les jardins. Les coucous chantent et les lésanges s'ébattent gayement. Les couleurs reviennent avec les beaux jours !
Oui les beaux jours sont là, le chat fuit la maison, pressé de se dorer la pilule au soleil. Quelques gouttes de pluies, et c'est la débandade, son altesse rendre en toute hâte... l'adorable saleté !
Parmi le vert
et la floraison
de toutes les plantes les plus belles
je flâne.
Je délibère ici
Je rêve par là.
L’heure s’arrête
ou plutôt s’étend pleinement,
se déplier et s’amplifier.
Ces tournoiements et ondulations soudaines
de brises d’été,
envoient tous les parfums
dans l’air chaud.
Contempler une feuille
ou le motif sur le mur
créés par des branches les plus prés.
Chloe Douglas, 1995
Sortie dans la campagne 1.
Nouvelle année, nouvelle terre, nouvelles découvertes, nouveau titre ! Désormais plus de " Sorties dans les prés X" mais dans la campagne. Ce petit changement me permettra de pouvoir intégrer plus facilement mes sujets comme celui-ci. Topo sur la campagne aux alentours du beau village de Sault (et de sa boutique de nougat).
Aux premiers abords on se dit que la saison n'est pas encore aux fleurs. Il fait froid (il a même neigé peu avant mon arrivé), nous sommes encore en hiver et le paysage semble morne. Néanmoins la nature est pleine de surprise et les premiers signes des beaux jours sont là. Les jeunes poussent et les tiges vertes en attestent.
Cadeau de mon chéri : une belle pomme-de-pin trouvée dans Marseille même. Fermée comme une huître, elle s'ouvre peu à peu sous les rayons du soleil. En de nombreux endroits, en particulier en montagne, les cônes ont été utilisés pour prévoir le temps, un peu comme les carlines sèches clouées sur les portes.
Qu'elles sont belles mes rosettes d'orchis bouc (Himantoglossum hircinum). Ici en Isère la plante se rencontre rarement, mais là bas bien moins ! J'ai âte de pouvoir croiser les grandes hampes florales de cette orchidée à l'odeur marquée. Il faudra attendre mai pour voir les toutes premières fleurs. La floraison s'étale jusqu'en juillet.
Encore des chenilles processionnaires (larves du papillon Thaumetopoea pityocampa), décidément elles sont de partout ! Un imago peut pondre 100 à 300 oeufs. Ceux-ci mettent six semaines à atteindre leur maturité. Dangereuses chenilles car allergisantes, les rameaux comportant des nids sont systématiquement détruis.
Le lierre grimpant (Hedera helix) fait parti des quelques lianes indigènes que l'on trouve en France. Autrefois utilisé comme purgatif (attention aux contre-indications, il est toxique), il serait dépolluant mais il doit encore faire ses preuves. Mellifère, ses jeunes feuilles sont broutées par les chevreuils et les sangliers.
Le vieil if (Taxus baccata) est tombé. Son bois a été tronçonné. Tout l'arbre est toxique mais on peut l'utiliser sans risque comme bois de chauffage. On peut aussi en faire des objets d'art, des manches à couteaux ou des arcs grâce à son bois solide. Cela est dû à sa croissance lente qui lui fait atteindre des âges canoniques.
Voilà une après-midi bien remplit avec Pol, dentiste équin d'origine belge tombé amoureux de la région.Le thème du jour : intervention sur deux ânes qui présentent des dents à problèmes. Une des ânesse présente une dentition "perroquet" et l'empêche de se nourrir correctement. Un coût de fraise et le problème est réglé.
Le mont Ventoux est sous la neige. Celui-ci porte bien son nom, pour cela il suffit de voir la tête des pins au premier plan. Celui culmine à 1 991 mètres d'altitude et présente un sommet relativement aride. Sa composition calcaire est parfaite pour la culture de la truffe et de la vigne dont les pans sont couverts à perte de vue.
On néglige trop souvent les plantes rases des sols. Celles-ci sont de bonnes indicatrices sur la nature de ceux-ci mais jouent aussi un rôle précieux pour les plantes et les champignons : elles préservent l'humidité du sol ce qui permet à la flore et aux micro-organismes de ne pas manquer d'eau, même en cas de sécheresse.
Les chardons appartiennent à l'ordre des astéracées (comme les pâquerettes et les marguerites). C'est aussi le nom de gourmandises typiques de la région. Les chardons du Ventoux (et les Papalines d'Avignons) sont des douceurs à la liqueur d'origan. A cela on ajoute une soixantaine de plantes qui poussent au pied du Ventoux.
Voilà un résineux à identifier. Personnellement je n'ai aucune idée de qui il est. A savoir : les photos ont été prises le 1 mars 2015, le sol est calcaire, l'arbre se trouve dans un sous bois, mesure 4-5 mètres, les aiguilles en bout des rameaux ne dépassent pas 5-6 cm et on trouve beaucoup de résine sur l'ensemble de l'arbre.
Le genévrier commun (Juniperus communis) que l'on rencontre souvent en France. On enbrûlait des rameaux autrefois quand des épidémies se déclaraient pour assainir l'air. La fumée de l'arbuste est aussi réputée pour chasser les démons et les sorcières. Ses fruits sont un des ingrédient essentiels de la choucroute.
Et puis il y a la belle des belles, ma plante adorée, l'hellébore fétide (Helleborus foetidus L.). Nommée rose du serpent ou pied de griffon, cette plante toxique se reconnaît à son liseré pourpre et à sa floraison précoce. Autrefois on l'employait pour les soins vétérinaires ou pour soigner la démence.
Mais il faut bien un moment ou l'autre rentrer ! Le train est devenu mon quotidien, là aussi on y découvre une flore et une faune atypique, parfois discrète et mystérieuses, d'autrefois bruyantes et agressive. Ainsi va l'espèce humaine et ses humeurs... cela ne m'empêche pas d'adorer les gens, bien au contraire.
Sortie dans les Calanques 3.
Aïe aïe aïe ! J'ai bien du retard dans mes articles ! La saison des morilles approche et je n'ai encore rien de croustillant à vous proposer, du moins pas encore... du coup on met les bouchées doubles ! Dernier article sur les calanques pour le mois de février (oui je sais, on est en mars ...) avec passage par la mer.
Visite d'une calanque "sauvage". Prise d'assaut l'été par les baigneurs et les touristes, on y rencontre en ce moment que quelques promeneurs, la faute peut être à cette foutue pluie toujours aussi présente. Les barques bleues attendent sagement leurs propriétaires et servent de repère aux goélands et aux mouettes rieuses.
Le banc des vieux, où à tout instant on a l'impression que les deux spectres de "Colloque sentimental"
de Verlainevont faire leur apparition pour évoquer le passé de leurs "lèvres molles".
Le pin d'Alep (Pinus halpensis) est un grand conifère (jusqu'à 30 m) courant en bords de mer. Riche en résine, il est très inflammable ce qui lui a valut d'être utilisé pendant longtemps comme bois pour la confection de torches mais aussi de charpentes ... oui je cherche encore la logique de ce côté là parce côté sécurité ...
Les cabanons des Calanques sont célèbres. Constructions illégales sur le littoral protégé (Parc National des Calanques) et autrefois réservées aux petits pêcheurs les plus pauvres, ils ne peuvent être construis ou vendus mais uniquement légués dans le cadre familial. Il ne sont pas équipés en eau courante, ni en électricité.
Pas toujours simple de reconnaître des plantes et les animaux d'ici alors que l'on vient de là bas. Le site Bleu Évasion a mit en ligne un PDF très bien fait sur les principales espèces qui composent la faune et la flore des Calanques. Vous pouvez le retrouver ICI sur la page qui est consacrée à ce thème.
La griffe de sorcière (Carpobrotus edulis) est une plante invasive originaire d'Afrique du Sud aux fruits comestibles (crus ou cuits). L'Asie et les Amériques sont des continents connaissant aussi cette peste verte qui peut réduire de manière dramatique la biodiversité d'un milieu (jusqu'à - 60 % d'espèces présentes sur les sols calcaires).
1 et 2 : plante inconnue.
3 : Carpobrotus rossii est une cousine qui elle provient de 'lAustralie. Elle est tout aussi envahissante.
4 : Que derait les calanques sans l'ajonc d'Europe (Ulex europaeus) ? Cet arbuste aux fleurs jaunes soleil et aux longues épines a pu être utilisé en temps de sécheresse comme fourrage après avoir été broyé.
La chenille processionnaire est la larve du papillon Thaumetopoea pityocampa. Pour se protéger les chenilles vivent en groupe. On peut les voir endormies dans des cocons en soies blanches ou en se suivre à la queue leu-leu pour partir à l'assaut d'un autre arbre. Elles sont dangereuses car urticantes et allergisantes.
Après avoir regardé la furie de la mer sur les rochers, il est temps de rentrer. Le temps devient mauvais, la tempête s'annonce et mon train nous pousse à nous presser (toujours avec mon chat). Après quelques minutes de route Marseille la belle nous fait signe et nous prive de la douceur de l'air marin.
Sortie dans les calanques 2.
Passage dans le haut des calanques par le Parc des Bruyères. Celui-ci couvre le vallon de l'Evêque et permet de passer en douceur de la ville aux calanques. Personnellement je suis complètement séduite, en peu de temps on se retrouve dans un cadre idyllique entourée d'une belle végétation... bon sous la pluie cette fois si ...
voilà une bonne excuse pour y retourner au plus vite !
Le fumeterre officinal (Fumeterre officinale) nommé aussi pied-de-Céline ou Herbe-à-la-veuve est une plante médicinale. Il appartient à la même famille que le coquelicot et le pavot. Elle est tonique,dépurative et cholagogue. C'est une amie du foie et de la vésicule biliaire. En interne se sont les fleurs que l'on consomme en infusion.
L'alysson maritime (Alyssum maritimum) est une petite plante à fleurs blanches qui pousse à proximité de la mer sur les sols calcaires. Il existe des nombreuses variantes horticole de celle-ci qui se déclinent dans presque toutes les couleurs. Lobulariamaritima "Royal Carpet" par exemple présente de très belles teintes de violine.
L'iris d'Alger (Iris unguicularis) s'est invité dans le jardin. Les iris porte leur nom en référence à la déesse grecque Iris, messagère des dieux aux ailes multicolores (d'où le terme irisé) et dévouée à Héras. Il existe plus de 200 espèces et sous-espèces d'iris ce qui met bien d'en l'embarras les jardiniers dans leur choix.
L'euphorbe des garrigues (Euphorbia characias) est souvent employée pour enjoliver les massifs bien qu'elle soit toxique. Très grande, elle mesure entre 1 mètres et 1,5 mètre. C'est son suc, un latex blanc, qui est le plus à craindre. En contact avec la bouche ou les yeux il peut provoquer de violentes réactions et des vomissements.
Le romain officinal (Rosmarinus officinalis) est une vieille épice européenne que l'on trouve toujours dans nos cuisines. En gastronomie, en parfumerie ou encore en phytothérapie cette plante est très employée. Néanmoins son huile essentielle est a utilisé avecparsimonie, celle-ci pouvant provoquer des crises d'épilepsie intenses.
Le laurier tin ou viorne tin (Viburnum tinus L.) est un arbuste qui peut atteindre des tailles honorables. Son feuillage persistant et ses fleurs blanches parfumées (qui s'ouvrent de novembre jusqu'à la fin du printemps) ont font une plante de choix pour ériger des haies en plein soleil en particulier dans les parcs.
La germandrée arbustive (Teucrium fruticans) est une plante qui se fait de plus en plus rare dans les calanques et les milieux dits sauvages. Néanmoins, on observe son expansion dans les jardins. Supportant bien les sols pauvres et les embruns marins, il ne dépasse guère 1,5 mètre de haut. Il craint le froid.
Une inconnue ! J'aime le Sud mais en plante je suis bien, mais alors bien paumée ! Bon ici nous avons une brassicacée, anciennement crucifère (une grande partie des familles de plantes ont été renommées car remaniées) ... oui un brassicacée et je n'irai pas plus loin hé hé hé (oui ce soir je suis une feignante).
Le parc des Bruyères n'est pas bien grand mais a la particularité de s'ouvrir sur les calanques à perte de vue. Il est le point de départ de nombreuses randonnées. Les collines calcaires sont couvertes d'ajoncs en fleurs d'où quelques gros rochers blancs et quelques arbres rachitiques tirent leur épingle du jeu.
La mercuriale annuelle (Mercurialis annua) est avec la mecurial vivace (Mercurialis perennis) une des seule mecuriale de France. La mecuriale vivace était une drogue utilisée à l'antiquité comme laxatif et diurétique. Considérée au Moyen Âge comme plante magique aidant à la conception des garçons, on la voyait aussi comme un remède contre les maladies causées par les sorts. Aujourd'hui on ne l'emploie plus en médecine populaire ou officielle car toxique. Annua est elle utilisée en homéopathie pour les rhumatismes.
« L’homme qui s’attache à cueillir les plaisirs comme des fleurs,
est saisi par la mort qui l’emportera comme un torrent débordé emporte un village endormi. »
Il existe 2300 espèces d'euphorbes, toutes toxiques (avec chez certaines possible risques de décès). Ces plantes ont tour à tour étaient celles des empoisonneuses et des sorcières, des démons puis des anges, et on fait leur entrée dans les jardin de curés où elles était utilisées pour purger les corps, les âmes et même le bétail.
L'ajonc d'Europe (Ulex europaeus) présente de longues épines qui lui ont valu d'être employé comme barrière naturelle par les peuples du sud pour se protéger des ennemies mais aussi garder le bétail. C'est aussi une plante précieuse pour les apiculteur, celle-ci augmentant la production de miel chez les abeilles (plante mellifère).
La ciste à feuille de sauge (Cistus salviifolius L.) est un petit buisson des régions méditerranéennes qui atteint 80 cm. Utilisé comme plante ornementale, il pousse sur les sols siliceux mais pas trop exposés et fleurit entre février et avril. On le rencontre également en Afrique et en Asie.
L'olivier (Olea europaea L. subsp. europaea var. europaea) c'est l'arbre emblématique du Sud. Cet arbuste cultivé depuis des siècles (si ce n'est des millénaires) produit les précieuses olives qui après préparation livreront la riche huile qu'elles contiennent. Persistant on peut profiter de son feuillage vert-argenté toute l'année.
Chez les romains il était associé à la déesse guèrière Athéna et représentait "la force et la victoire, la sagesse et la fidélité, l'immortalité et l'espérance, la richesse et l'abondance". Aujourd'hui il est le symbole de la paix (on doit cela à la Bible, où la colombe rapporte à Moïse un rameaux d'olivier à Moïse).
Bref, c'est une petite sortie bien sympa qui présage de grandes balades aux beaux jours
(parce que la pluie, je sature !) toujours accompagnée de mon chat et de mon appareil photo.