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La Renarde des Alpes

La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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15 juillet 2013

Sortie en forêt 28.

 

Bien qu'il ait fait très beau ces derniers jours, quelques averses sont venues mouiller le sol. L'activité fongique est faible mais commence à se faire voir ce qui est bon signe.

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1: On trouve en France de nombreuses espèces de gaillets qui sont tous plus ou moins comestibles (jeunes poussent). Très présents dans les champs, c'est ici une espèce des sous-bois qui se présente, le gaillet-à-feuilles-rondes (galium rotundifolium).

2La néottie-nid-d'oiseau est une orchidée des bois qui ne possède pas de chlorophylle d'où sa couleur brune. Son nom vient de l'enchévetrement que forment ses racines comme un petit nid.

3: L'école est finie et la forêt, le temps d'un été, devient le lieu de jeu des enfants où les cabanes de branches et de fougères deviennent d'imprenables forteresses.

4: Cette fois et pour de bon, c'est la fin des hanneton. On en rencontre encore quelques uns ici et là sur le sol mais tous on rendu l'âme.

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Par ces temps de fortes chaleurs, rien de mieux que de se prélasser au frais dans les bois. Néanmoins il faut prendre garde au tiques qui sont abondants et peuvent transmettre de nombreuses maladies comme celle de Lyme.

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1 et 2: Ça y est elles sont là, les premières girolles. C'est dans un des coins précoce qu'elles sont apparues. Certes elles ne mesurent pas encore un centimètre et sont au nombre de trois mais c'est bon signe. D'ici quelques jours il faudra partir inspecter les autres stations.

3 et 4: Les premières amanites rougissantes sont dehors. Très en retard pour la saison, elles se sont installées dans le bois à cèpes et indiquent en général, une pousse prochaine de ceux-ci. Croisons les doigts.

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L'air est chaud mais le sol est humide ce qui plaît à la grande loch, cette grosse limace orangée ou brune courante dans les bois et les jardins. Nombreuses, elles ont croqué les rares champignons sortis.

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1 et 2: La russule verdoyante est la meilleur des russules. Elle se distingue de par ses lamelles et son pied de couleur blanche et son chapeau vert qui peut aux différents stades du développement du champignon être plus ou moins bordé de blanc.

3: Mystère, mystère. Les russules proposent parfois au sein d'une même espèce une gamme variée de teintes qui peuvent éloignées les unes des autres. Cela n'aide pas à l'identification.

4:  Le polypore écailleux est un champignon qui pousse une grande partie de l'année, du printemps à l'automne ce qui permet de toujours avoir quelque chose dans le panier. On mange de préférence les jeunes exemplaires en marinade.

 

Bref, il faudra attendre encore un petit peu avant de faire une belle récolte.

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2 juillet 2013

Sortie dans les près 7.

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Petite sortie dans les près ou plutôt en bord de lisière. Les foins n'ont pas encore eu lieu partout et il est possible d'admirer encore quelques belles plantes qui ne sont pas passées sous la faux du tracteur.

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A cette occasion, quelques belles rencontres aux quelles on ne pensait pas assister se font.

1 et 2: Oui, oui, en cette saison il est possible de rencontrer des champignons de taille respectable, malgré l'aridité du sol et la faible activité fongique. Ici l'identification n'est pas simple, les spécimens sont  vieux et secs, néanmoins les lamelles et les chapeaux oriente la piste vers le genre des clitocybes.

3 et 4: les ancolies communes n'ont pas dit leur dernier mot. On en rencontre peu et la plupart sont fanées, néanmoins ici et là des plants résistants continus à s'épanouir. Au moyen-âge elle est surnommée "bonne-femme" et était considérée comme une plante magique aphrodisiaque dont il fallait porter les graines comme parfum et en mâcher quelques unes pour se prédisposer à l'amour. Néanmoins il ne faut pas oublier qu'il s'agit ici d'une plante toxique.

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La valériane officinale (valériane des collines ou herbe-à-chat) est une plante aux nombreuses vertus. Elle calme l'anxièté, aide à trouver le sommeil et réduit l'anxiété. Dès l'antiquité on la recommande comme "guérit-tout" mais surtout pour soigner les maux de l'esprit tel que l'épilépsie ou l'hystérie. On l'utilisait également comme filtre d'amour et comme répulsif contre les elfes. Si sa mauvaise odeur calme les hommes, il en est tout autre avec les chats qui se trouvent dans un état cannabique à son approche.

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Par ce temps on peut rencontrer de nombreux habitants des champs mais remarquer aussi que les plantes délicates du printemps sont sur le déclin.

1: Sur une fleur d'églantier (rosier sauvage) une araignée courge (araniella cucurbitina ou épiaire concombre) prend la pose avant d'aller tisser sa toile. Cette espèce est assez commune et affectionne les rosiers et les lilas.

2: Les roses sauvages abritent également un joli scarabée du sous-ordre des ceramycidaea aux motifs discrets. Pas simple d'identifier l'espéce, cependant on peut le retrouver ici, parmi les 2700 illustrations de cette catégorie.

3: Enfin, le sceau de Salomon odorant se fane. Bientôt de grosses graines toxiques d'abords vertes puis rouges se formeront et un segment supplémentaire s'ajoutera à la racine.

4: La mélisse des bois donnent ses dernières fleurs. Il faudra attendre l'an prochain pour revoir ces grosss fleurs roses et odorantes qui colorent la lisière.

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Au détour d'un chemin, un vieu lavoir se dresse. En son eau se trouve une myriade d'escargots aquatiques, les ambrettes, tout droits venus des Etats Nords de l'Amérique et qui concurencent nos escargots aquatiques européens. Ils sont carnivorent et ce jour-ci, font grand festin des nombreux hannetons morts tombés à l'eau depuis le grand arbre qui surplombe le bassin.

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 Dans la nature, pas de mots ni d'écrits pour communiquer mais des couleurs, beaucoup de couleurs. Le rouge, le jaune, l'orange, le bleu et le vert vif, bref toutes les couleurs chatoyantes indiquent la présence de poison chez l'animalce qui le rend impropre à la consommation.

1: Le pyroche écarlate ou cardinale (pyrochroa coccinea) est un joli coléoptère rouge vif à la tête noire et aux antennes en plumeaux. C'est un prédateur des milieux-frais comme les lisières et les bords de bois. La larve est carnassière et parfois cannibale et vit sous l'écorce du bois mort. On peut apercevoir les adultes de mai à juin.

2: On est habitué aux papillons et aux chenilles mais moins au stade qui relit les deux: la chrysalide. Ici elle est vide, dissimulée dans une feuille de chêne soudée sur elle même par les soies de la chenille.

3 et 4: Il existe de nombreuses espèces de zygènes en France, environs 27. Ici il s'agit de la zygène des bois (facilement identifiable avec ce site). On le trouve dans les Pyrénées et dans tout l'est français ainsi que dans une partie du centre.

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 La brocatelle dorée est très présente dans notre coin d'Isère. Il s'agît à nouveau d'un mâle qui se reconnaît à l'abscence d'une bande marron sur le bas des ailes.

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 On rencontre de nombreuses plantes communes en ce moment. 

1: L'égopode podagaire, l'herbe du goutteux, est une plante médicinale mais aussi comestible que l'on peut consommer sous diverses formes: crue ou cuite, en soupe, en salade, en gratins ou en purée.

2: La marguerite commune est une plante répandue en Europe. Elle aussi est comestible, les jeunes pousses fraîches se consomment en salade.

3 et 4: La platanthère à deux feuilles est une orchidée qui affectionne les sols basiques et que l'on retrouve presque partout en France jusqu'à 2200 mètres d'altitude mais reste rare dans les zones méditerranéennes. Comme la plupart des autres orchis, elle est classée préoccupation mineur à l'échelle de l'Union Européenne.

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 Scabieuse au knautie? Très semblables pour ne pas dire identiques, elles se différencient l'une et l'autre par l'implantation des nombreuses fleurs qui les composent sur la hampe florale.

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 Les insectes font partis da la famille des invertébrés et sont la plus grande famille du monde animal.

1: Le lacon souris est un ptit insecte des jardins et des prairies qui a la capacité en contractant violemment on abdomen et son thorax de faire des bonds immenses et soudains.

2: Une souris a été en partie dévorée par un prédateurs. Ses restes font le bonheur des mouches et des coléoptères qui voient ici une manne nourricière mais aussi un abris et garde-manger parfait pour leurs larves.

3 et 4: Cette chenille, avant d'être délogée par mes soins (la pauvre), se nourrissait d'une cosse de silène. Le papillon, un spécimen de nuit sans doute, à pondue un oeuf dans les ovaires de la plantes qui au fil du temps ont grossit pour contenir les graines tout en se faisant grignoter de l'intérieur par la larve. une fois la plante vide, elle cherche une autre gousse pour se nourrir à nouveau puis muer en papillon.

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Entre deux champs, un chemin boisé s'est installé, vestige d'une époque où la route en contre-bas n'existait pas et où pour descendre au village, il fallait employer une voie de terre. 

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C'est une petit coin de verdure frais que voilà avec un ruisseau qui coule en son sein et qui permet à des plantes peux présentes dans les champs de s'épanouir.

1: On compte environ 3500 espèces de moustiques pour 11 genres différents. Tous ne sont pas suceurs de sang, la plupart se nourrissent de nectars. Seules les femelles de quelques espèces piquent pour subvenir au besoin de leurs oeufs. 

2: La scolopendre est une fougère qui tient son nom du fait des longues bandes que dessinent ses sporanges sous ses feuilles et qui évoquent les pattes de l'insecte du même nom.

3: L'héllobore fétide a fini de fleurir mais continue d'étendre ses grandes feuilles griffus dans les sous-bois.

4: Il est essentiel pour le faune de laisser en forêt les troncs d'arbres morts. Ils sont de précieux dans le sens où ils servent d'habitat à de nombreux animaux qui s'en eux, déserteraient les zones boisées.

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 La vipérine communne est une jolie plante aux fleurs bleues et aux longues étamines rouges. De la famille de la bourrache, elle est aussi mellifère et donne un très bon miel. La floraison à lieu de juin à août.

Bref, il y a moins de fleurs qu'au printemps certes mais celle-ci sont des plus élégantes.

27 juin 2013

Huile de truffe.

Cette saison de truffe commence doucement et est même assez décevante. Les spécimens ramassés ont littéralement séchés dans le frigo et ne sont pas de meilleur qualité pour la cuisine. Pour pallier à cela, une solution: transformer nos chers truffes en huile parfumée. Pour cela rien de plus simple.

Ingrédients:

- une bouteille.

- un entonnoir.

- de l'huile de tournesol.

- quelques truffes.

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Après avoir nettoyer les truffes puis les avoir séchées dans un torchon, on les introduit dans un bocal ou une bouteille de verre que l'on a préalablement remplit d'huile neutre, ici de l'huile de tournesol. Il ne reste plus qu'à attendre quelques jours (entre 7 et 10 disons), pour que l'huile soit parfumée à la truffe.

Cependant celle-ci se conserve peut de temps (quelques semaines), il faut donc vite la déguster ce qui ne devrait pas trop poser de problème.

25 juin 2013

Un début d'été.

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Les beaux jours sont revenus dans le jardin, fleurs et animaux s'épanouissent au rythme des chants des oiseaux et des légères averses d'été. On peut sortir les maillots de plage et les jolies napes à carreaux pour déjeuner dans l'herbe.

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Déjà les premières bottes sont roulées et le foin jaunis. Espérons que cette année il sera assez riche pour le bétail et qu'il remplira aisément les hauts de granges. L'hiver a été rude et les réserves ont été bien entamées.

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Envolées les feuilles mortes, la neige persistante, les flaques de boue. L'herbe pousse en abondance et les premiers coups de lame de la tondeuse à gazon retentissent dans le voisinage.

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La pivoine est une plante à fleur originaire des régions nord du globe que l'on retrouve aussi bien aux États-Unis qu'en Chine, en passant par nos jardins Européens.

Le nom pivoine vient de Péon, dieu grec guerrier connu pour les soins qu'il apporta dans la guerres des Dieux à Arès et Hadés. Toujours dans le monde grec, la plante était utilisée pour ses vertus médicinales, en particulier pour ce qui était nommé les "maux de femmes". De même à l'époque, on distinguait la pivoine mâle de la pivoine femelle de par leur physionomie. Sa cueillette relevait de la pratique magique, ainsi il fallait la cueillir de nuit. La récoltée de jour tout en étant vu par un pivert qui se nourrit d'un fruit pouvait provoquer la perte des yeux et des blessures à l'anus. Bref rien de très glamour en somme. Cette plante lunaire était employée pour soigner les éruptions cutanées, les fièvres cycliques et accélérer la cicatrisation.

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Nouvelle tentative avec les fleurs de sureaux. La première fois le goût et le séchage ne m'avait pas convaincue, loin de là. Cette fois-ci, les fleurs ont été longuement séchées à l'air libre et surtout, au soleil. Ne reste plus qu'à séparer les fleurs des tiges et de les conditionner pour une futur utilisation.

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Passage éclair au jardin du chaudron magique par cette chaude journée ponctuée de quelques gouttes rafraîchissantes, juste le temps de cueillir et de s'atteler à quelques travaux.

1 et 2: Les fleurs de coquelicots sont éphémères, en plus de ne perdurer qu'une journée, la moindre goutte de pluie, le moindre coup de vent brusque à vite fait de les faire tomber alors il faut se hâte de partir les cueillir. Séchées, elles serviront à la confection de sirops ou de peinture naturelle.

3 et 4: L'araneus angulatus, nommée aussi épiere à dents de scie, est un grosse araignée toute en angles et en pointes avec des dentures sur l'abdomen ce qui lui vaut son surprenant surnom. Sa drôle d'apparence lui permet de se camoufler à la perfection dans les arbres et arbustes où elle vit, mais ici elle a choisi un plant de sauge. Sa toile peut mesurer jusqu"à 70 cm. D'ordinaire les individus de cette espèce se cachent la journée pour ne sortir qu'à la nuit tombée. Celle-ci à fait une exception. Les femelles mesurent entre 12 mm et 15 et les mâles entre 10 mm et 12 mm. C'est à la mi-jui, début juillet que l'on peut les apercevoir.

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 Le senéçon de Jacob (jacobaea vulgaris) est aussi appelé herbe de la Saint Jacques. Il est amateur des terrains vagues et des friches que bien souvent il est le premier à coloniser et parfois, devient invasive dans les pâturages. De plus, consommée par les ovins et les équins, le senéçon de Jacob peut provoquer des gonflements du foie, des nécroses, des occlusions veineuses et des pertes de la fonction hépatique. A faible dose chez le ovins il pourrait être vermifuge. Il a pour ennemi La goutte-de-sang, un papillon dont les chenilles se nourrissent uniquement de cette plante.

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 Les oiseaux ont vu la période des amours passer, aujourd'hui il récolte le fruits de leurs amours. Pour certaines espèces, la moment de ponte peut avoir lieu sur une longue durée, ce qui explique que des fragments d'oeufs semblables ont pu être trouvé au printemps.

1: Les mésanges charbonnières ont pondu une couvée comme en atteste ce fragment d'oeuf. Chaque couple donne naissance à deux nichées par an, la première au alentours de mai, la seconde comme ici entre juin et juillet. En générale, ce sont 5 à 12 oeufs qui sont pondus dans l'année. Les petits restent 3 semaines au nid avant d'être pleinement indépendants. Ces nouveaux individus rempliront alors le rend de ces petits oiseaux friands de verres de pommes et de pucerons qui se font ainsi alliés des agriculteurs dans les vergers.

2,3 et 4 : Cet oeuf de merle noir semble avoir eu moins de chance, on dirait bien que le contenu de celui-ci a été gobé. Ordinairement cette espèce niche en mars mais les individus originaires du sud et de l'est de l'Europe et qui parfois s'intallent dans nos contrés nidifient plus tard comme ici. Entre 2et 6 oeufs sont pondus. Les juvéniles qui en sortirons seront élevés et nourrit par leurs parents pendant 2 semaines puis quitterons le nid sans savoir voler. Les parents continueront de les nourrir pendant 3 semaines encore avant de les laisser voler de leurs propres ailes.

Ces deux espèces d'oiseaux ont en commun d'être classées comme préoccupations mineures sur la liste européenne des espèces en danger.

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Il fait beau, c'est l'occasion de récupérer les jeunes pousses de framboisiers. On prendra soin de ne pas couper celles qui portent des fruits naissants. Ces pousses étaient utilisées autrefois comme substitut au tête. Mélangé à la menthe, elles en ont en partie les vertus, la théine excitante en moins, ce qui est fort appréciable quand leur du couché approche.

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 L'activité fongique commence tout doucement bien que ça ne soit pas encore une explosion de couleurs et de formes comme on a pu le voir à l'automne dernier.

1 et 2: Deux petits russules de quelques centimètres, l'une au chapeau brun, l'autre entièrement blanche, ont fait leur apparition. Sans convictions dans le premier cas il pourrait s'agir d'une russule comestible (c'est son petit nom) qui aurait un bon goût de noisette mas une fois de plus, pas de certitude. Dans le second cas, le mystère demeure, la piste de la russule semble fausse. A voir à la prochaine pousse.

3 et 4: L'eternel truffe d'été qui depuis 3 ans s'invite dans le jardin. Pour le moment la récolte est très faible, le seul beau spécimen trouvé s'est avéré être creux, une limace étant passée par là et ayant manger la partie sortant de terre. Cette vilaine truffe et les plus petites ramassées finiront très bientôt dans ma future préparation: la confection d'huile de truffe, histoire de profiter de leur arôme toute l'année.

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Le marasmius rotula est un tout petit champignon qui ne mesure pas plus de 1 à 2 cm. Il se reconnaît à son pied noir et son chapeau blanc qui désigne des stries en volumes qui forme un creux sombre au milieu de celui-ci. 

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 Le bal des hannetons communs est fini. Si on en retrouve ça et là en forêts, voletant de manière fatiguée, dans le jardin c'est l'éccatombe.

1: Il s'agît d'un mâle, qui se différencie des nombreuses femelles rencontrées jusqu'ici de par l'abcence de tube de ponte à l'arrière de son abdomen.

2: Les spécimens qui n'ont pas été croqués par les oiseaux et les rongeurs, ont servi de repas aux larves, mouches et autres petits organismes qui ne se sont pas attaqués au cuticule (exosquelette chez de nombreux invertébrés). Ainsi, carapaces, têtes, pattes et sclérites (plaques qui compose le cuticule) ont séché au soleil et laissent de tristes traces des hannetons.

3: En inspectant la pelouse, on se retrouve vite avec une multitude d'élytres sous la main. Ce sont la protection que les insectes ont sur le thorax pour protéger leurs délicates ailes. Leur grande résistance aux bêtes et aux éléments rend leur récolte aisée.

4: Une belle abondance qui pourrait inspirer un prochain projet de land art. A suivre ...

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 L'euphorbe épurge est une plante qui tend dans notre région à se naturaliser voir parfois, à coloniser les friches sauvages. Elle est employée dans les jardins pour lutter contre les rongeurs tels les mulots et les campagnols. Pour plus d'éfficacité, on peut faire en faire macérer 800gr dans 10L d'eau que l'on déversera dans les galeries. Écologique, ce procédé ne tuent pas les animaux mais les dissuade de revenir avant un bon moment.

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 Les gastéropodes profitent des nuits fraîches et des quelques averses pour faire leur sortie hebdomadaire.

1: La grande Loche rencontrée en forêt c'est invitée dans le jardin. Les premières cerises commencent à tomber, il faut être rapide pour les ramasser. Celle-ci semble un peu dépassée pour notre consommation pour le plus grand plaisir de notre limace.

2: Une larve de coléoptère bien repus et dodue vient de se nourrir de cet escargot. Les prédateurs des gastéropodes sont nombreux. Parmi eux on compte le renard, la chouette, le hérisson, le blaireau ainsi qu'une myriade d'insectes.

3: On ne présente plus l'escargot des haies qui est fort présent dans nos parcs et qui présente une grande variété de couleurs et de motifs.

4: Le luisant est un tout petit escargot qui mesure grand maximum 16mm. L'animal une fois saisi dégage une forte odeur d'ail. La coquille devient blanche à la mort de celui-ci. C'est un escargot carnivore. 

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 Le lichen est la résultante de la symbiose entre un champignon et une algue. Ce phénomène porte le nom de lichénification. Il existe environ 20 000 espèces mais les nouvelles découvertes et l'évolution de leur classification rend ce nombre constamment variant. Les lichens autrefois étaient nommé "excréments de terre" et servent de nourritures à de nombreux papillons et mammifères pendant les périodes froides (chevreuils, cerfs, yacks, rennes ...). Utilisés comme nourriture huamine ou médicaments, certains lichens s'avèrent toute fois toxiques, à l'instar du letharia vulpina qui étaient utilisé comme appa^t pour tuer les loups et les renards.

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 Cette année est une année à chenilles, espérons que les beaux papillons qu'elles deviendront se laisseront photographier.

1 et 2: J'avais rencontré la chenille du bombyx du chêne il y a peut de temps à la lisière d'un champs et d'un bosquet de noisetier. Impressionnée par sa taille, celle-ci s'avère encore plus grande. En effet elle s'avère aussi longue que ma main, soit une douzaine de centimètre, un monstre en somme. Voir ces chenilles est bon signe, cela atteste de la bonne santé dont bénéficie le jardin

3: Camptogramma bilineata, nommé plus communément brocatelle d'or, est un papillon de jour relativement actif. Ici il s'agit d'un mâle car il ne possède pas la large bande marron typique des femelles.

4: Si les champignons sont parfois difficiles à identifier, les plantes à fleurs encore plus, les chenilles relève de l'impossible à moins de posséder une très bonne connaissance de celles-ci. Ici une inconnue qui cependant s'illustre de par son camouflage pour fuir les prédateurs.

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 Les rayons de soleil camouflés un temps par les nuages et la chaleur étant clémente, c'est l'occasion de désherber les grands framboisier. un bel effort qui se voit récompensé par un superbe tas de ronces, d'épiaires et surtout, de grandes orties fort urticants.

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 Il suffit de se pencher sur les feuilles de lys Saint-Joseph pour voir qu'elles grouilles de vie. Voici deux de ses habitants appartenants à la famille des coléoptères.

1 et 2: D'abords prit pour l'eulasia vittateulasia pareyssei, il s'agit en réalité d'un autre coléoptère aux élytres striées couvrant tout l'abdomen et beaucoup moins "poilu". Le mystère demeure.

3 et 4: Mononychus pseudacori est un charançon qui se reconnaît à son dos noir perlé d'un point blanc et à son ventre crème. Amateur des fleurs des iris des marais dont il se nourrit avec ses mandibules disposées au bout de son long "bec", il pond ses oeufs dans les graines de la plante.

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 Ici il pourrait s'agir d'un Allygus (genre ?) dans sa forme larvaire à quelques stades de celui d'adulte. Proche des cigales, il s'en distingue par sa famille et le fait qu'il n'est pas aussi chantant que ses cousines.

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 Voilà encore quelques insectes, pas de doute, l'été est leur saison.

1: Voilà un hypera dont j'ignore le sous-genre. Ressemblant beaucoup aux charançons, ils appartiennent également au règne des coléoptères. L'identifiication de ce genre est difficile car la plupart des espèces la composant ont récemment changé de genre voir de famille.
2: Le corvus parallélépipède est aussi nommé petite biche. Il vit et pond dans les souches et le bois des arbres morts. Ici il s'agit d'une femelle, le mâle possédant une énorme tête pouvant s'inscrit avec le corps dans un rectangle d'où son nom. Élever en vivarium ces insectes est relativement simple mais cela demande beaucoup de patience, en effet le stade larvaire dure entre 1et 2 ans.

3 et 4: La grande sauterelle verte est présente dans toute la France et se rencontre dans sa forme adulte en été et jusqu'à la mi-automne. Ce spécimen est dans sa forme juvénile et passé une ou deux mue, entrera dans la forme adulte. Il s'agit d'une femelle car elle possède à l'arrière de son abdomen un oviscapte long et plat appelé dans le langage populaire "couteau" et qui lui permet de pondre ses oeufs dans le sol.

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 Soudain dans le verger, le bruissement des feuilles se fait entendre et du haut du cerisier, un terrible fauve apparaît.

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 Voilà le chat de la maison, Khéops (comme le pharaon égyptien), une petite mais grasse mémère qui à l'approche des oiseaux et des rongeurs se mue en féroce guerrière.

La domestication du chat remonte à 10 000 ans au Moyen-Orient, quand l'Homme a commencé à se sédentariser via l'agriculture. Et qui dit culture dit rongeurs et oiseaux, friands des précieuses céréales. Les chats sauvages se mirent à côtoyer les villages et à prendre place dans les greniers, attirés par cette manne nourricière. Habitants et félins entrant ainsi régulièrement en contact, ils finirent par se domestiquer l'un l'autre.

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La grenouille agile est de passage par chez nous. On la trouve partout en France, sauf sur le pourtour méditerranéen et dans la région lilloise. Elle vit dans les bois, en particulier ceux peuplés de chênes et ne s'aventure que rarement dans les zones humide hormis pendant la période de reproduction. Discrète, cette mangeuse d'insectes peut vivre dix ans et atteindre 7 cm au garrot.

23 juin 2013

Sortie en forêt 27.

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 Quelques gouttes de pluies dans la nuit nous ont données l'envie de parcourir les bois à la rencontre des premières girolles et des premiers cèpes mais malheureusement pour nous, rien de ce genre là dans les bois ce qui ne nous a pas empêché de faire de belles rencontres.

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 La route reste un endroit dangereux pour de nombreuses espèces.

En partant n direction du bois, nous croisons sur la route un serpent malheureusement écrasé par une voiture. Il s'agit d'une couleuvre verte et jaune parfois surnommée cinglard (Hierophis viridiflavus) qui mesure communément entre 1m10 et 1m30 mais qui peut parfois atteindre 1m50. Ici elle est d'un taille respectable (cf voir le serpent comparé à la voiture). Agile, cette couleuvre est aussi à l'aise dans l'eau que sur terre ou dans les arbres ce qui en fait un redoutable prédateur, en particulier pour les souris et els lézards. La ponte à lieu entre la mi-juin et la mi-juillet. Batailleuse, elle n'hésite pas à morde son assaillant ce qui n'est pas bien dangereux, du moins pour les humains, sa morsure étant inoffensive. On la trouve partout en France sauf dans le Nord. Comme tous les serpents elle est protégée.

C'est l'occasion de montrer les différences entre les couleuvres et les vipères.

Vipère / Couleuvre

Forme de la tête: triangulaire et plante / ovale

Forme des pupilles: fendue / ronde

Écailles de la tête: petites et nombreuses / 2 ou 3 grosses écailles

Taille adulte: moins de 70 cm / plus de 70 cm.

Corps: court et trapu / mince et effilé

Queue: pointue et visible / peu distincte

Caractère: peureuse / agressive

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 Le plutée de Curtis est un piètre comestible qui aime pousser sur le bois pourris des feuillus, en particulier des hêtres. C'est un champignon assez rare qu'il est préférable de laisser sur place que de déposer dans le panier. Il pousse du début de l'été à la fin de l'automne.

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 On pourrait croire que le sol de la forêt est humide mais il suffit de gratter sous les feuilles pour voir que la terre et la couche d'humide sont encore très secs. Mais après le printemps humide que nous avons eu, la pluie n'est pas la bienvenue ici.

1 et 2: Il y a toujours quelques inconnus dans les bois comme ces champignons blancs que j'ai bien du mal à rattacher à une espèce ou à un genre.

3: Anoplotrupes stercorosus, autrement dit nos bons vieux bousiers ont tournés de l'oeil. Ils se nourrissent d'excréments ou de champignons. Ils tiennent leur nom du fait qu'ils confectionnent avec les déjections animales (souvent des bouses d'où bousiers) des boules dix fois plus grosses qu'eux qu'ils promènent à travers les campagnes et les forêts avant de les enterrer et de pondre un oeuf à l'interieur. C'est de cette boule que la larve naissante se nourrira et qu'un adulte formé sortira.

4: On aurait pu croire que les hannetons n'étaient plus de sortie mais on peut encore trouver quelques individus quoi que faibles. Ceux observés présentent tous des tubes de pontes ce qui indique qu'il s'agit de femelles sur le point de pondre. Mais on ne s'y trompe pas, si on regarde au sol, on peut apercevoir une multitude d'hannetons morts, une vraie hécatombe qui va nourrir un bon nombre d'habitants de ces lieux.

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 L'escargot des jardins se confond facilement avec son cousin des bois. Il s'endifférencie par le renforcement clair du bords de sa coquille. Il peut avoir des formes, des motifs et des couleurs très variés ce qui rend son identification peu aisée.

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 Les jardins et les près ne sont pas les seuls à fleu en ce is de juin, les plantes du sous-bois ne sont pas en reste.

1, 2, 3 et 4: Du bleu, du jaune, du blanc, du violet ... mais pas de noms. Il doit s'agir dans le premier cas d'une bugle ou d'une plante de la famille des lamiacées s'en approchant, dans le deuxième, d'une proche cousine de la verveine que l'on peut reconnaître à des feuilles. La troisième plante pourrait être une proche parente du lysimaque des bois et dans le dernier cas, une proche parente de la valériane. Mais pour le moment je n'ai pas plus d'indicies pour leur identification. Il me reste beaucoup de chemin à parcourir dans l'approche et la reconnaissance des plantes et des fleurs de la forêt.

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 La grande Loche (Arion rufus) est une grosse limace qui peut passer selon les individus varié du orange vif au noir en passant par toutes les gammes de marron. On la nomme également loche rouge, grande limace rouge, arion rouge. Elle mesure 10 à 12 cm et se nourrie de plantes et de charognes de tout genre quand l'occasion se présente.

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 En bordure de route, peu avant le sommet du col des mille Martyrs, nous voilà face à une station d'orchidées magnifiques. Sur 150 mètres de long et 2 mètres de large, au pied des hauts sapins, c'est une explosion de couleurs.

1: L'éco fauchage très pratiqué ici en Isère est salutaire pour les orchidées de tout poil. En effet cette pratique leur est bénéfique ce qui permet de voir des pends entiers de ces précieuses fleurs. Bientôt, la station d'orchis pyramidales en bas de la maison sera à son tour tout en fleurs.

2 et 3: Il s'agit ici de l'orchidée dactylorhiza maculata subsp. ericetorum, que l'on nomme communément dactylorhiza ericetorum, dactylorhiza macukata subsp. schurii, orchis des bruyères ou healt spotted-orchid. C'est une sous-espèce de l'ochis tachetée qui se reconnaît à sa blancheur partielle ou complète.

4: L'orchis tachetée est très commune en France. Ses feuilles mouchetées de noir sont proches de celles de l'orchis mâle mais les deux plantes diffèrent sur leur période de floraison et par la nature de leurs fleurs. Elle pousse au même endroit que l'orchidée des bruyères comme ici ce qui peut créer de nombreuses hybridations et donc une grande gamme de couleurs.

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Drôles d'ochidées que celles-ci, tâchetées mais ayant une centaines de fleurs casquées sur leur grande tige, il semblerait bien qu'il s'agisse d'un hybride d'orchidée entre dactylorhiza fuchsii et gymnadenia conopsea: dactylodenia St Quintinii.

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22 juin 2013

Sirop de pétals d'églantier (rosier sauvage).

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Pour fêter le premier jour de l'été en ce 21 juin 2013, rien de mieux que e se mettre au parfum de la saison en confectionnant un sirop artisanale parfumé aux pétales de rosiers sauvages, notre bien nommé églantier. Il faut de préférence choisir un plant aux fleurs parfumées pour plus de réussite.

Ingrédients:

1 litre d'eau, 800 gr de sucre, deux poignées de pétals.

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Après avoir ramassé les pétales de préférence par temps sec, le moment est de les utiliser en cuisine. Il est préférable de les employer frais mais rien n'empêche de les laisser un peu sécher avant de passer à la préparation. Celle-ci prend moins d'une heure et est relativement simple. Pas besoin de beaucoup d'ingrédients ou de matériel.

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Dans une casserole, faire monter à ébullition l'eau mélangée au sucre. Ajouter les pétales et laisser cuire à feu doux pendant 20 minutes. Laisser reposer 20 minutes de nouveau, retirer les pétales puis faire bouillir le mélange. Une fois la consistance voulue obtenue, mettre en bouteille puis au frigidaire. Gardé au froid, le sirop se conserve longtemps.

Personnellement pour plus d'arômes j'ajoute quelques pincées de muscade ou d'épices au mélange.

 

16 juin 2013

Sortie en montagne 7.

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 Cette Année la nature est une peu en retard, particulièrement en montagne, ce qui donne l'occasion de voir des espèces et des essences florales qui devraient être fanées depuis belle lurette et qui d'ailleurs le sont sur les plateaux de basse altitude. Petit topo.

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 Certaines plantes  se fondent dans le décors, d'autres rayonnent au soleil, ce qui rend leur capture photographique compliquée.

1: Le séneçon doronic est souvent confondu avec l'arnica officinale à cause de sa grosse fleur jaune. L'ensemble de la plante est toxique, elle ne sert donc que comme plante ornementale. Cependant elle surprend par ses tiges et feuilles pruineuses, c'est à dire pareilles à du duvet.

2: Le mélinet est une plante appartenant à la famille des Boraginaceae que l'on rencontre dans les alpages et les bords de chemin. Cultivée comme plante décorative, elle a été utilisée fort longtemps comme plante mellifère, astringente, rafraîchissante, vulnéraire mais aussi bénéfique pour les inflammations oculaires.

3 et 4: Il est toujours un peu compliqué d'identifier les euphorbes car leur familles est grandes et bon nombre d'entre-elles sont semblables. Ici il s'agit de l'euphorbe verruqueuse, à qui le roi de Mauritanie Juba aurait donnée le nom de son médecin prénommé Euphorbe. Le terme de verruqueux vient de l'aspect de ses capsules arrivées à l'âge mature. Ayant le statu de "fortement présent" dans les Hautes- Alpes, en voilà la confirmation.

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 L'adonis d'été est aussi appelée "goutte de sang" ou "oeil de faisan". C'est une plante très toxique qui peut entraîner la mort par épuisement suite à des coliques et des diarrhées résistant à toute forme de traitement. C'est une espèce en net recule car poussant dans les cultures, l'emploit de pesticides et de traitements l'on amoindrit. De ce fait l'adonis d'été a disparu en Wallonie et est protégée en Alsace.

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Les fleurs sont sorties, les insectes aussi! Cliquer sur la photo n°2 et affichez la en gros plan. Trouverez vous le nous de ces trois acolytes? La réponse ici: réponse.

1 et 2: La raiponce globuleuse est une petite plante de la famille des campanules qui tient son nom de ses inflorescences qui ont des formes arrondies. Elle pousse dans les prairies calcaires de 0 à 2600 mètres d'altitude de juillet à septembre. Depuis 1993 elle est protégée en Alsace.

3 et 4: La dame d'onze-heure est une fleur souvent confondue avec sa cousine, l'ornithogale à feuilles étroites. Elle tient son nom du fait que ces pétales s'ouvrent en plein soleil et ne se referment qu'à la tombée de la nuit mais aussi que l'on peut préparer un bouillon mortelle (plante toxique) avec celle-ci nommé bouillon de onze heure. Plus poétique, on l'appelle aussi étoile de Bethléem. Elle a inspiré bien des auteurs comme Jacques Bens et Jean Devaivre. En phitothérapie elle soigne les traumatismes et les douleurs.

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Surprise! Les coucous ici sont nombreux et très fleuris. Passés depuis un bon moment en Isère où il ne reste d'eux qu'un bocal d'infusion, c'est une bonne surprise d'en rencontrer, un peu comme si nous assistions à un deuxième printemps 2013. Ses nombreuses vertus, en particulier contre la toux et la bronchite en font une plante médicinale de choix.

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 Tout au long du chemin et parfois dans la maison, de petites bêtes se sont invitées. Il  s'emblerait que les papillons sont de nouveaux là.

1: On pourrait croire qu'il s'agit d'un papillon de nuit, mais ses antennes ne trompent pas, fines et dépourvues de poils, il s'agit ici d'un papillon de diurne au camouflage parfait. Tellement parfait que je ne suis pas parvenue à l'identifier.

2: Pas de cétoine dorée cette fois mais une cétoine cuivrée. Bien que relativement présente en France, elle se fait discrète. Comme toutes les cétoines c'est une espèce saproxylophage, c'est à dire qui à besoin de bois mort (donc n'abîme pas l'arbre) pour se développer (larves). Elle est de ce fait bénéfique à la forêt car de par son action elle enrichie le sol et l'humus, ce qui est bon pour nos chers champignons.

3: Voilà une toute jeune chenille de la livrée des près. On peut voir le papillon virevolter dans le soleil jusqu' à 1800 mètres d'altitude de juillet à septembre. On peut voir parfois de longues processions de cette petite chenille suivant à la queue leu-leu ses congénères.

4: Sur un brin d'herbe, une cantharide commune reprend son souffle après une étreinte enflammée avec son partenaire. La larve est une terrible prédatrice d'escargots qu'elle tue et consomme au moyen d'une morsure empoisonnée. On le nome ver-des-neiges car à l'arrivé des beaux jours les nymphes sortent toutes d'un coup de leur abris où elles ont hibernés et parfois se retrouvent se tortillant sur la neige.

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 Voilà l'escargot des forêts typiquement reconnaissable à sa carapace. Il s'apparente aux escargots des haies et aux escargots des jardins qui sont tous des sous-genres de la même espèce et qui peuvent facilement être confondus du fait de leur grande variété de couleurs.

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 La centaurée de Trionfetti est une espèce courante dans ce coin des Hautes-Alpes. Proche de la centaurée des montagnes, elle s'en différencie par sa taille et ses feuilles bien moins découpées.

1: En formation, les bougeons de cette centaurée peuvent tromper le promeneur car ils ressemblent fortement à des cocons de soie de chenilles ou d'araignées.

2: Sur le point de fleurir, les têtes florales sont souvent attaquées par les pucerons qui percent la fine membrane qui contient la sève de la plante. Pour pallier à cela, une myriade de coccinelles se sont emparées de la prairie pour festoyer. Ici il s'agit d'une coccinelle à sept points.

3: Une centaurée de Trionfetti fleurit. On la reconnaît à sa couleur, à la forme de ses pétales/fleurs et des dentelures sur les sépales.

4: Parfois une petite chenille se confectionne un nid dans les feuilles de la plante en rabattant les unes et les autres entre-elles avec ses soies, soit pour se protéger, soit pour muer.

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Me voilà de nouveau avec ma belle inconnue. Une chose est sûre, c'est un membre de la famille des lamiacées (sauges, lamiers, menthes ...) du fait de la fleur semblable à une gueule béante (le nom de cette famille vient du mot grec "lèvres".

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 L'orchis guerrier est une belle et grande orchidée qui s'épanouie d'avril à juin dans les zones claires, calcaires et non cultivées jusqu'à 200 mètres d'altitude. Elle a le statu de préoccupation mineure à l'échelle de l'Europe et est protégée en Belgique, en Suisse, en Auvergne, dans le centre et en Basse-Normandie. Elle s'hybride facilement ce qui rend parfois difficile l'identification des sous-genres engendrés. Elle est aussi appelée orchis casque en raison des pétales et sépales qui se rejoignent en formant une sorte de chapeau. Un seul plan peut vivre 15 ans mais n'est mature qu'à partir de 8 ans.

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 La primevère farineuse est une primevère de montagne plutôt rare qui peut mesurer 5 à 20 cm de haut et qui se plaît dans les marais et les alpages humides. Elle fleurit de mai à juillet et se distingue des autres genre du fait que sa racine contient des saponines. Elle tiens son nom de la poudre qui se trouve sur le revers de ses feuilles.

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   Voilà une superbe fleur qui semble plutôt s'être sauvée d'un jardin qu'appartenir véritablement à la montagne. Pourtant il s'agît bien d'une plante sauvage qui depuis a colonisé nos espaces de vie, charmés que nous sommes par son esthétique. Il s'agît donc ici de la pulsatille des Alpes (pulsatilla alpina) qui est une plante toxique. Présente dans toute l'Euope, elle pousse entre 1000 et 2750 mètres d'altitude. Elle appartient à la famille des renoncules au même titre que notre traditionnel bouton-d'or mis s'en différencie de part ses grands pétals blancs, son coeur fournit et sa taille: 15 à 35 cm. A savoir que la tige se développe complètement qu'après la floraison.

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 La joubarbe des toits commence à pousser doucement, le soleil la réchauffant (c'est une plante thermophile). Appelée barbe-de-Jupiter par les romains, la planter sur les toits protégerai la maisonnée de la foudre. Elle est associée à la magie blanche mais c'et avant tout une plante médicinale (regarder dans la rubrique "le grimoire des plantes").

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 Magie de la montagne, voilà que s'étendent à perte de vu des champs de narcisses et ce n'est pas un euphémisme, les pâturages en deviennent blancs et odorants.
Protégé, le narcisse des poètes est une fleur dont la cueillette est très réglementée, pas plus d'une poignée par personnes. Il aime les prairies humides et pousse jusqu'à 2300 mètres d'altitude en plein soleil et fleurit d'avril à juin. Utilisé en parfumerie, il a aussi été utilisé comme plante médicinale; Pline l'ancien le dépeignait comme une plante qui rend idiot. La liste des noms qui lui sont donnés est longue, on peut la consulter ici. En voici quelques exemples: clodinette, coqueton, vachette, olive blanche ou jannette. Il ne craint pas les incisives des rongeurs qu'il tendance à faire fuir.

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 Les prairies et les pâturages de montagnes sont verts et l'herbe commence à se faire haute. Pissenlits en graines, myosotis et mélinets les composent en grande partie mais bientôt, c'est la grande gentiane jaune qui se ferra remarquer par sa taille et son abondance.

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 Il faut parfois baisser les yeux bien bas pour pouvoir apercevoir les fleurs colorées qui se cachent sous les herbes hautes.

1: La grassette commune fleurit. C'est une plante carnivore qui se nourrit d'insectes en les piégeant dans ses feuilles aux poils collants. Elle pousse dans les zones humides et les bords des ruisseaux de montagne. L'unique fleur de la plante apparaît entre juin et juillet. La pollinisation se fait par les abeilles et les bourdons.

2: La pensée des Alpes est une espèce endémique au massif montagneux du même nom entre 1300 et 3000 mètres d'altitude. Elle peut être violette, jaune ou bigarrée. On la nomme aussi pensée éperonnée en raison de son long éperon que seul les papillons peuvent butiner. 

3 et 4: La gentiane printanière quand à elle est bientôt passé, il ne subsiste que ça et là quelques touffes bleues. On est bien loin des bleues tapis que l'on peut voir à la mi-mai. On peut rencontrer cette plante jusqu'à 2600 mètres d'altitude dans des prairies calcaires. On raconte que placer une fleur de gentiane printanière dans une maison attirerait le malheur et surtout la foudre.

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La pâquerette annuelle est commune en France mais peut présente dans le département des Hautes-Alpes. Elle se reconnaît à sa haute taille et à ses longues feuilles. Les fleurs se ferment la nuit mais aussi peu avant les averses ce qui en fait un bon indicateur du temps à venir.

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 Les pissenlits sont en graines mais bien d'autres fleurs viennent donner une couleur ambrée aux champs et prairies.

1 et 2: Le trolle d'Europe n'est pas une créature difforme et sanguinaire vivant dans les cavernes de montagnes, non non, c'est une très belle est précieuse fleur de nos contrées. Appelé aussi trolle des montagnes, il aime les prairies humides et les bois clairs et peut pousser jusqu'à 2800 mètres d'altitude pour une taille d'un mètre et des jolies fleurs qui s'épanouissent de mai à juillet. Ces mêmes fleurs ne s'ouvrent jamais et forment des boules de pétales jaunes que seule une petite mouche (six espèces en tout) est capable de traverser et de polliniser.

3: La petite rhinanthe est très présente et se trouve en pleine floraison. Elle se nourrie en partie d'autres plantes (des graminées) et e fait donc parasite. Sèche, elle libère des graines qui sont toxiques.

4: Une petite renoncule (même famille que le trolle d'Europe) se présente en bords de chemin. Communément appelées bouton-d'or, ce genre de fleurs regroupe en réalité 27 espèces et sous-espèces qu'il est bien difficile d'identifier.

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 Regard sur les monts et pics qui entourent les pâturages du lac du Pontet. On peut distinguer de nombreuses montagnes comme "les Agneaux" ou une partie du "Bec de l'Homme", noms qui ont été donnés aux restaurants et brasseries du villages pour n'en citer que quelques uns.

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 De grandes hampes florales roses s'élévent des feuilles de plantain. En France on trouve de nombreuses espèces de plantains, les trois plus importantes sont le grand plantain (plante médicinale), le plantain médicinale et le plantain lancéolé (plante comestible).

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La vie prend son envole. La chaleur montante et l'abondance d'eau sont propices aux larves et à leurs prédateurs.

1: L'araigné Loup est un terme commun pour désigner tout une famille d'araignées, les lycosidae. On les rencontre partout dans le monde. Les femelles se reconnaissent au cocon d'oeufs qu'elles transportent sous leur ventre. Exception faite, les araignées-Loup chassent à l'affût en bondissant sur leur proie et en les tuants avec leurs morsures.

2: Les têtards sont les larves de batraciens (tritons, grenouilles, crapauds, salamandres ...) qui vivent dans l'eau et respirent à l'aide de branchies. Ils sont essentiels au biotope car ils nettoient les fonds de flaques, d'étangs et des zones humides où ils vivent. De plus leurs mouvements de va et vient oxygène l'eau et font remonter à la surface les nutriments. Devenus adultes ils sont de féroces insectivores qui détruisent de nombreux nuisibles.

3 et 4: Les prairies alpines sont un biotope propre au massif, définit par la WWF. C'est un biome, c'est à dire une région atypique de par son climat et le composition de son sol qui abrite des espèces endémiques. Ici on parle de toundra alpine, elle s'étend de la fin de la présence des arbres jusqu'aux dernières touffes d'herbe.

 Bref, notre coin de montage est un endroit riche et précieux qui regorge de découvertes, de créatures et de plantes atypiques et incroyables.

10 juin 2013

Soleil et pluie sur le jardin.

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Ah le soleil! quel bonheur de le retrouver même si par moment, la pluie et parfois la grêle s'invitent, au risque de tremper le linge qui sèche et se balance au rythme de la brise chaude. J'en profite pour vous présenter la nouvelle disposition des articles qui se veulent plus condensés.

(Ci-dessous une plume du pic épeiche qui a élu domicile chez nous.)

Et aussi, merci à ma petite mère pour avoir pu emprunter son super appareil photo.

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 Quelques plantes intensives du jardin qui sont bien plus sympathiques et utiles que l'on peut le penser. Toute mauvaise herbe a un bénéfice et ne mérite pas vraiment le terme de "mauvaise".

1: Je me suis souvent trompée dans l'identification des gaillets dans mes articles, mais depuis le stage de samedi dernier, j'ai apprit à les reconnaître. Il s'agit ici du gaillet gratteron qui s'accroche (tiges et graines) aux animaux et aux vêtements pour se replanter lui même. Il est sudorifique et diurétique. Ses graines peuvent être grillées pour servir de substitut au café.

2: La grande ortie est souvent chassée des jardins. C'est pourtant une plante riche en vitamines et en sels minéraux qui peut aussi bien être cuisinée que transformée en engrais ou insecticide ou même en vêtements. En magie elle permet de se protéger d'un mauvais sort et même de le renvoyé sur celui qui l'a lancé.

3 et 4: Le géranium herbe-à-Robert est lui aussi une plante médicinale qui soigne énormément de maux: 

- usage externe: en gargarismes ou en compresses pour les angines, les aphtes, les dartres, les plaies et les amygdalites.

- usage interne: pour ses vertus hémostatiques mais aussi pour soigner les néphrites, les lithiases rénales, les oliguries, les diabètes et les diarrhées.

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 Notre bon vieux bouton d'or se décline en de nombreuses espèces, toutes ayant des pétales jaunes et étant toxiques. Il appartient à la famille des renoncules qui compte 1500 sous-espèces dont le rare troll d'Europe.

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Là aussi quelques plantes comestibles aux multiples vertus. La nature est plus riche qu'on peut l'imaginer.
1 et 2: Bon nombre de pissenlits, appelés dents-de-lion, sont en graines. On parle dès lors d'aigrettes. Ses feuilles sont riches en vitamine C et en carotène, on les consomme jeunes en salade crues ou en gratins. Vielles elles deviennent coriaces pour les dents. Son nom vient de ses propriétés diurétiques : " pisse-en-lit".

3: Le trèfle des près appelé trèfle violet est à l'origine des variétés fourragères cultivées dans nos champs. Bon engrais, c'est aussi une plante médicinale dont les têtes fleuries peuvent être utilisées en cuisine. Les graines moulues donnent une farine riche en vitamines.

4: Ces géraniums mous (qui ne sont pas apparentés à nos géraniums de jardinières qui eux appartiennent à la famille des pélargoniums) sont butinés par un bombyle (surment bombylius major). Il est apparentée à son propre genre (bombyliidae) et non a celui des bourdons, des mouches ou des abeilles. La femelle pond se oeufs à l'entrée des nids d'abeilles solitaires ou de guêpes. A l'éclosion les larves se nourrissent des oeufs et des nymphes de ces dernières.

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 Le lamier tacheté (lamium maculatum) est une de mes plantes adorées. Comestible et médicinale, les fleurs peuvent être séchées pour confectionner des infusions (voir la rubrique atelier). Les jeunes pousses sont consommées de manières diverses cuites ou crues comme des légumes.

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 Qui dit jardin dit fleurs d'agrément. Bien qu'issue de la nature, leur culture et les nombreuses hybridations les ont rendues plus complexées, en couleurs et/ou en senteurs.

1 et 2: Il existe quelques espèces d'iris sauvages en France dont l'iris des marais qui est entièrement jaune et très présent en Isère. Mais c'est sous ses nombreuses formes cultivées qu'ils sont les plus connus. Sous la Grèce antique, l'iris représentait l'arc-en-ciel et était l'incarnation du messager des dieux. Pour les égyptiens, la fleurs et sacrée et sous l'ancien régime français, elle est l'incarnation de la royauté. Le rhizome de certaines espèces est très prisé par les parfumeries. Autrefois ce dernier était pilé, réduit en farine puis tamisé pour parfumer les cheveux car la poudre obtenue possède un parfum de violette tenace.

3 et 4: La pervenche est elle aussi une plante à fleurs qui a était importée dans nos jardin a des buts esthétiques (c'est également une contractuelle mais ceci est une autre histoire). Les pervenches sauvages sont un bon indicateur en forêt pour savoir où les zones d'activités humaines ce sont établies de par le passé. En effet, elles affectionnent les lieux où autrefois l'homme c'est installé (cultures de champs, constructions ...) il y a des années, des siècles voir des millénaires! C'est donc une précieuse alliée pour les archéologues, les géologues mais aussi les forestiers. Dans le folklore c'est une plante médicinale qui soignerait de nombreux maux. En pharmacie, les extraits de ses feuilles soignent la vinblastine.

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 Le sureau est une arbuste qui apprécie les sols riches en azote. Ses baies font la joie des oiseaux, en planter un chez soi c'est s'assurer de voir tout au long de l'année de nombreux volatiles dans le jardin. En cette période de floraison, il est temps de cueillir les hampes florales. En France il existe 3 espèces: le sureau rouge et le sureau noir qui sont comestibles et le sureau hièble aux baies toxiques.

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 C'est aussi sur les sureaux de la maison que les oreilles-de-Judas ont élu domicile. Ces champignons (Auricularia auricula-judae) portent ce drôle de nom car ils poussent majoritairement sur le sureau, arbre sur le quel Judas se serait pendu. Le terme oreille vient lui de leur forme et de leur texture cartilagineuse. Comestibles, on les emploie dans la cuisine asiatique (bouillons, rouleaux de printemps ...). Pour se faire il faut les sécher puis les réhydrater dans de l'eau chaude pendant 15 à 20 minutes. Au Canada pendant le réveillon, ils sont glacés au chocolat puis disposés sur la bûche de Noël. On peut aussi les trempée crus dans de la liqueur et les déguster tel quel.

Bref, riches en fer, en magnésium, en potassium et en protéines, les oreilles-de-Judas sont un bon aliment pour l'organisme, surtout quand il s'agit de réduire les carences de celui-ci.

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 L'égopode podagraire (herbe aux goutteux car soignerait la goutte) du bas de la côte est sur le point de fleurir. Rencontrée aussi au stage de samedi au chaudron magique, c'est une plante comestible qui se consomme généralement cuite dans les soupes, les gratins, les tartes, les rouleaux de printemps ... bref un peu comme des épinards. Elle est aussi considérée comme invasive car très résistance et fort prolifique. Pour la stopper, on plantera des capucines qui lui feront concurrence.

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 Le soleil et les fleurs sont au rendez-vous, ce qui permet d'admirer une très grande variété d'insectes qui, la plupart du temps se font discrets.

1: La cétoine dorée est très courante en cette période, on peut souvent entendre son vol lourd et parfois même le voir se cogner aux fenêtres tout pataude qu'elle est. Elle peut être confondue avec sa cousine la cétoine cuivré car l'espéce peut se revêtir d'une gamme varié de couleur, passant du vert au doré voir au bronze.

2: La lampyre est plus connue sous le nom de ver-luisant (il s'agit ici de la larve). C'est un insecte précieux pour le jardinier car il se nourrit des limaces et d'escargots (aussi bien sous la forme juvénile qu'adulte). La lumière dégagée par l'abdoméne de ce coléoptère (dernier ségment chez les mâles et les larves, l'ensemble pour les femelles) à pour but d'attirer les mâles qui sont ailés et donc mobiles mais aussi de dissuader les batraciens de les gober. En effet une fois dans l'estomac de la bête, la lumière du ver-luisant (produit par la bioluminescence) éclaire l'animal de l'intérieur ce qui le rend très visible à l'oeil des prédateurs. A savoir, les oeufs aussi sont lumineux.

3: Clitellaria ephoppium est une petite mouche au thorax rouge que je trouve fort esthétique. Loin d'être aussi irritantes que les mouches à viande ou les mouches communes de nos maisons. On la trouve dans toute l'Europe. Ses larves on pour nourriture les fourmis

4: Le capricorne de Scopoli continu à prende place sur les fleurs et herbes du jardin au soleil. Se nourrisant de pollen, c'est un bon polinisateur. Pour différencier les deux sexes, rien de plus simple, les antennes de la femelle font la taille de celle-ci, celles du mâle le double de celui-ci.

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 Rien de plus plaisant que de voir le jardin bien vert et ensoleillé. L'abondance d'eau et de soleil nous promet de jolies fleurs pour cet été après un printemps discret.

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 La récolte des truffes continue, timidement. Quelques jours de beau temps devront suffire pour remplir à nouveau notre petit panier. La saison a commencée tardivement cette année, ce qui laisse l'espoir de trouver de jolis spécimens jusqu'en septembre comme en 2011.

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 Dans le jardin, il y a certes des fleurs sauvages, mais aussi bon nombre de fleurs d'agréments, disposées ici et là par les mains expertes de nos voisines car c'est de leur superbe jardin que ces quatre photographies sont tirées.

1 et 2: Célèbres dans les jardins, les rhododendrons sont rois. Ce sont des arbustes que l'on retrouve désormais aux quatre coins du monde englobent le sous genre des azalées. Ceux de nos jardins sont issus des espèces sauvages d'Asie mineure et des Alpes. Le miel de rhododendron est appelé miel fou car il contiendrait des toxines présentes chez certains sous genre de la plante. Il aurait des effets hallucinogènes et laxatifs dont auraient été victimes dans l'antiquité les armées grecques et celles de Pompée.

3: Bien que connu comme drogue, le pavot est aussi une plante ornementale. Dans les fait, le terme pavot regroupe toutes les plantes de la famille des papavéracées dont fait parti le coquelicot. Il existe de nombreuses espèces de pavots sauvages, souvent protégées car endémiques, qui varies en couleurs: rouge, jaune, orange, blanc.. il y en a pour tous les goûts. Nos pavots de jardin sont originaires d'Asie car plus robuste et plus colorés.

4: Les clématites grimpantes sont très prisées. Agréables pour les yeux et parfois pour les narines, elles s'adaptent mal aux sols calcaires. Il en existe plus de 300 espèces et 400 cultivars ce qui donne un vaste choix. Dans le passé, les mendiants se frottait la peau avec de la clématite pour provoquer des irritations et attirer la pitié.

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 La boarmie commune est un papillon de nuit présent partout sur le territoire français. Sa petit chenille brune apprécie le vigne, le lierre, l'aubépine, le bouleau, le troène, le lilas, le chèvrefeuille, le frêne, et le chêne.

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 Il y a presque un parfum d'été dans le jardin. Le soleil tape fort, on sèche, on prépare et on cuisine les plantes et de temps un autre, un visiteur s'immice dans la maison fraîche.

1 et 2: La mélisse officinale et la sauge des près (de gauche à droite) ont été mise à sécher. Elles serviront d'infusion tout au long de l'été, conservées dans des bocaux hermétiquement fermés et mis à l'abri de la lumière.

3 et 4: Le Lézard des murailles est le lézard le plus commun en France. On le trouve partout en Europe et depuis peu, en Amérique du Nord. C'est un petit reptile (20 cm pour les mâles, 18 pour les femelles) qui aime les murs et les vieilles pierres. Sa queue se casse facilement pour échapper plus facilement aux prédateurs. Elle repousse par la suite mais plus petite, lisse et entièrement grise et parfois, de manière double. C'est un vorace qui se nourrit d'insectes, d'araignées, de pucerons, de vers, de teignes, de criquets... brefs de tout ce qui peut causer du tords au jardin et au potager.

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 Pendant longtemps j'ai confondu scabieuse des champs et knautie des champs qui, il faut l'avouer sont très semblables. Pour les différencier, la scabieuse a ses akènes (sacs à graines) pourvus de collerettes à 5 pointes noires alors que celles de la knautie possèdent des akènes équipées de 8 courtes pointes. De plus la scabieuse possède des petites soies noires ce que n'a pas la knautie.

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 Les fleurs des derniers jours sont encore là et encore plus nombreuses, et ce ne sont pas les intempéries qui vont venir leur faire courber la tête et tirer grise mine.

1 et 2: La muscari à toupet est une plante  sauvage de la famille des asperges (mais a longtemps été affiliée à celle des lys). Elle porte de nombreux surnoms tel que ail-a-toupet, queue-de-poireau ou encore poireau-roux. Autrefois elle était utilisée comme plante médicinale. Les bulbes écrasés et appliqués sur la peau réduisaient les rougeurs. Cuits et consommés ils étaient diurétiques. Mis en beaucoup dans du vinaigre ils perdent leur amertume et peuvent être servis comme accompagnement. Sauvage à l'horigine, on retrouve la muscari à toupet dans beaucoup de jardins.

3 et 4: La grêle ne nous a pas épargnée. Néanmoins il semblerait que les cerises encore vertes n'aient pas été abîmées, ni que les fleurs et les feuilles aient subis de dommages. La grêle est produite (si on peut le dire ainsi) par les cumulonimbus quand l'air est très humides et les courants ascendants forts. Le plus gros grêlon serait tombé en Espagne pour un poids de 2Kg. La plus grande circonférence quand à elle aurait été homologuée au Nebraska, elle serait de 47,6 cm. Voilà des "records" qu'il faut mieux ne pas se prendre sur le coin du nez.

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Le clairon des ruches (Trichodes alvearius) tient son nom du fait que ses larves se nourrissent des celles des abeilles et des guêpes. Adulte, il est phytophage (pollen des ombrélifères) mais chasse parfois d'autres coléoptères sur les fleurs où ils sont attirés par le nectar.  

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 Fin tragique pour ces rongeurs, les beaux jours ont ravivé l'instinct de prédation de nos charmantes boules de poils. Rien de mieux pour dératiser un jardin. Si aujourd'hui se sont les chats qui ont pour tâche de préserver les récoltes les potagers des coups de dents et des grignotages, pendant longtemps ce sont les genettes communes qui ont eu se rôle. Rare et protégée dans nos contrées, elle est encore très présente en Afrique, la genette d'Europe a été utilisée comme ratié. En effet l'animal est nocturne et mange tout ce qui plus petit qu'elle ce qui pratique dans la lutte contre les nuisibles. Mais sa forte odeur musquée et son caractère sauvage l'ont éloigné des habitations. Dès lors elle a été chassé pour sa fourrure ce qui a entraîné sa raréfaction. Depuis 1981 la genette figure sur la liste des mammifères protégés: "Il est interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter".

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 En attendant les chats continus leur partie de chasse. Le rougequeue noir n'a pas eu de chance, de lui il ne reste qu'un beau tas de plus à l'entrée de la terrasse. Insectivore (encore un ami du jardinier), il devient frugivore à l'arrivé de l'automne, quand les invertébrés se font rares. Il est protégé depuis 1981 sur l'ensemble du territoire.

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 Après l'effort le réconfort. Peut être pourrais-je bénéficier à mon tour des moelleux coussins et sièges de la terrasse à mon retour. Pour le moment, ils sont monopolisés.

 

9 juin 2013

Stage au Chaudron Magique.

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 Ce week-end, stage au "Chaudron magique" dans la commune de Velanne, chez Cécile et Patrick, pour partir à la découverte des plantes comestibles de nos contrées. Balade et cuisine en mire, en route pour la visite. Je ferrais une rapide présentation des plantes ramassées. Pour le reste, c'est ici qu'il faudra venir découvrir leurs vertus et saveurs.

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 Nous voilà neufs stagiaires partie à la découverte du pays velannois pour remplir nos panses mais aussi, affûter nos connaissances sur le monde des plantes.

1: Les jeunes pousses de gaillet mou (ici) mais aussi les inflorescences sont parfaits pour composer la salade sauvage du menu.

2: L'armoise commune est une plante amère qui se conditionne comme aromate. Elle se reconnaît au dessous de ses feuilles qui est blanc et à son odeur très marquée. Elle est une des composante du bouquet de la Saint Jean.

3: L'ortie, vue par bon nombre comme une mauvaise herbe, est une plante comestible aux nombreuses vertus. Cuisinée de multiples manière, elle peut être croquée crue une fois roulée en boule.

4: Enfin, voici la procelle enracinée. Elle tient son nom à ses nombreux poils duveteux qui évoquent ceux du porc.

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 Mine de rien notre sac à salade se remplit, et bien qu'il aura besoin d'être complété le soir venu, il n'en reste pas moins que feuilles et fleurs y prennent place.

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Juin est une période où il commence à se faire vache maigre pour les dégustations crues. Bon nombre de fleurs sont passées et les plantes deviennent plus coriaces d'où la cuisson pour certaines d'entre-elles.

1: L'épiaire des bois est un comestible de la famille des lamiacées. Cuite en soupe elle dégage un goût de champignon, parfois apparenté au cèpe.

2: Le lierre terrestre est un aromate très parfumé aux propriétés pectorales et apaisantes.

3: La reine des près n'est pas encore en fleur et ne le sera qu'à l'aube de juillet. Cette plante médicinale est à l'origine de notre bonne vieille aspirine et se reconnaît grâce à sa tige robuste et rouge.

4: Le serpolet est un aromate fort puissant, que l'on peut apparenter au thym et à la sarriette. Il a pour vertu de ne pas être tonique comme son cousin des jardin ce qui permet de passer des nuits calmes. En Valdaine, les enfants étaient rémunérés pour le récolter.

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Hum, quelques bonnes feuilles de cette salade sauvage (aux fleurs jaunes) finiront elles aussi dans notre besace. Il s'agit de la lampsane.

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 Il suffit parfois d'explorer son jardin pour découvrir de quoi remplir son assiette. D'en d'autres cas, c'est en explorant les champs, les sous-bois et parfis même les marais.

1: La pâquerette que l'on ne présente plus est entièrement comestible, de préférence crue.

2: La valériane est une plante médicinale à l'odeur plus que repoussante qui cependant, à la capacité de soigner bien des troubles.

3: Sortir en nature implique de passer par les terres cultivées ou laissées en jachères. Dans le premier cas, il ne faut surtout pas traverser le champs au risque de faire des dégâts dans les récoltes. Dans le second cas, le mieux et de marcher sur ces pas et si possible aux mêmes endroits, surtout quand on est nombreux, pour ne pas coucher les hautes herbes ce qui rendrait la fauche peu productive.

4: Voilà notre joyeuse troupe partie dans sa quête de végétaux.

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 Petit test à la fin de la récolte. Les sacs sont en partie remplit, ne reste plus qu'à passer par le jardin et ses senteurs, et ce n'est pas les quelques gouttes de pluie qui vont nous stopper.

1: La porcelle enracinée, présentée plus haut, et certes un bon comestible pour les hommes mais un poison pour les chevaux. Ingérée, elle provoque la maladie de harper qui ce caractérise par des troubles neurologiques et des pertes d'équilibre plus ou moins irréversibles.

2: La berce commune, a ne pas confondre avec la dangereuse ciguë, est entièrement comestible. On peut même tirer une farine sucrée de la tige séchée.

3: Retour de l'épiaire des bois, lui aussi présenté. Il recherché par certains fins gourmets pour sa saveur de cèpe supposée.

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 Le sac destiné à la préparation du pounti se remplit de berce et de quelques brins d'épiaires. Ne manque plus que le chénopode bon-Henri et la boucle sera bouclée.

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 Mais avant cela passage par le jardin pour compléter nos emplettes et récupérer quelques aromates parfumés.

1: L'ail est un incontournable de la cuisine. Connu pour chasser les vampires, il est aussi un des meilleurs remèdes pour tonifier et soigner le corps.

2: La sauge officinale est une plante officinale très puissante donc les fleurs et les feuilles (en petite dose), peuvent être incorporées à la salade.

3 et 4: petit oubli de ces plantes aromatiques rencontrée dans le jardin. Retenir tout les noms, malgré les notes, n'est pas chose aisée.

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 Voilà un sympathique insecte que l'on pourrait confondre avec une punaise mais il n'en est rien. Rassurer on peut voir sortir, à la manière d'une tortue étirant son cou, deux petites antennes du dessous de la carapace. Le hic c'est que je n'ai pas réussit à retrouver son identifiant mais on peut le retrouver plus loin sur le blog.

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 Bine sûre, cette visite ne s'est pas fait seule, ainsi le soir au soupé nous étions 13, et n'en déplaise aux superstitieux, tout c'est très bien passé.

1 et 2: Voici Cécile (parqua rouge) et Patrick qui ont été riches en conseils et explications et, qui  ont su transmettre à merveille leur savoir, passionnés qu'ils sont.

3: Voici le chénopode bon-Henri. Peu commun en base et moyen altitude (autant dire qu'ici il se fait rare), il est très abondant en montagne. C'est un bon comestible que l'on peut apparenter à l'épinard.

4: L'aspérule odorant est une plante aromatique de sous-bois qui séchée, dégage une agréable odeur de foin séché et pour certains, de vanille. Il ne faut pas trop en abuser au risque d'avoir des maux de tête et d'estomac.

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 Présentation d'une ruche et de son fonctionnement. Cette année est un peu particulière pour les abeilles qui n'ont pas eu loisir de sortir tout les jours et qui ont dû puiser dans leurs réserves. Néanmoins la floraison des acacias pourrait remédier à cela.

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 Voilà nos plantes récoltées. Il est donc temps de passer en cuisine. Poppy et moi-même sommes affectées à la préparation de la salade et du pounti, un plat auvergnat.

1 et 2: Première étape, la préparation. Pauvre Poppy, au de-là du fait qu'elle se retrouve ici (mille excuses mais la tentation était trop forte), la voilà chagrinée par la coupe de quatre gros oignons.

3: Le pounti est un plat tout à fait traditionnel qui nécessite un appareil basique (oeufs, lait, farine). Néanmoins et comme pour toutes les recettes, il peut être adapté aux plantes sauvages. Ici il sera cuisiné avec de la berce, du chénopode et de l'épiaire.

4: Il ne reste plus qu'à passer par le four.

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 Les fleurs ne sont pas en reste. Bourrache, coquelicot, trèfle, pâquerette, suage... la liste est longue. Elles sont utilisées comme décorations ou comme accompagnements.

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 Voici nos préparations ou du moins une partie d'entre-elles. Une chose est sûre, c'est bien bon.

1: La salade sauvage se compose ce soir là d'une myriade de plantes: plantin lancéolé, pâquerettes, porcelle, sauge, verveine, lierre terrestre, achillée mille feuilles, gaillet, raiponce en épi, pimprenelle... là aussi l'énumération est longue. Sans oublié la vinaigrette au miel.

2: Les rouleaux de printemps est un plat d'origine asiatique. Ceux-ci ont été fourrés avec de l'orite, des carottes et de l'égopode.

3: Un peu de fromage de chèvre frais parfumé avec les aromates récoltés (serpolait, lierre terreste, ciboulette sauvage...), quelques tranches de bon pain et voilà un entre plat parfait.

4: Petit dessert pour finir la mise en bouche. Ici des crèmes choco-verveine parfumée avec l'hydrolat (l'eau de macération des huiles essentielles) de cette dernière.

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Avec la crème choco-verveine, une crème aux fleurs de sureau et un cake à la reine des près ont fini d'achever nos papilles.

Bref, voilà une après-midi riche en savoir et en saveurs mais aussi en odeurs où la convivalité a été de mise.

Pour participer aux stages du Chaudron magique (qui ne se cantonne pas uniquement à la cuisine mais aussi à beaucoup d'autres comaines), c'est par ici:

http://lechaudronmagiquevelanne.over-blog.com/

 

7 juin 2013

Sortie dans les près 6.

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Soleil et prairies, quoi de mieux? Bien que quelques orages et ondées fraîches viennent nous arroser, on profite de pouvoir sortir et de parcourir la campagne à la recherche de ses habitants et des jolies fleurs des champs. En tête, la scabieuse des champs avec sa corolle d'infloréscences violettes.

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 Le coquelicot (à gauche) est revenu dans les près, l'utilisation des pesticides ayant beaucoup diminuée dans la région, de nombreuses plantes sont de nouveau visibles. A droite une fleur d'orobanche à odeur d'oeuillet qui distille un délicat parfum.

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 On a beau connaître son chez soi, certaines plantes nous sont tellement communes qu'on fini par ne plus les voir et même en oublier le nom. A gauche un crepis dont le sous genre m'échappe. A droite et plus connu, le genet à balai qui dans le passé a épousé bien des maisonnées.

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 Scrofulaire noueuse. Cette plante peut mesurer jusqu'à mètre cinquante de haut et fleurit de juin à septembre. Malgré sa mauvaise odeur et son goût désagréable, elle est employée comme plante médicinale.

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 On utilise les rhizomes, les sommités fleuries et les feuilles fraîchement cueillies pour leurs propriétés dépuratives, diurétiques, vulnéraires, cholérétiques, hypoglycémiantes et cicatrisantes. Elles s'appliquent dans les cas de diabètes, de dartres, d'hémorroïdes, de furoncles et de gales. Néanmoins il faut être précautionneux, une trop grande dose ingérée peut provoquer des diarrhées et des vomissements.

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 Tout au long de leur histoire, les fougères ce sont vu attribuer différentes propriétés, plus ou moins avérées. La fougère mâle était utilisée comme vermifuge mais aussi pour attirer la pluie.

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 Les pousses de tamier commun font parties des lianes comestibles mais la cueillette doit se faire avant que les épis ne soient ouverts, passé ce délai les tiges deviennent trop amères et ne sont plus adaptées à la cuisine.

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 De même après la récoltes, ces "asperges" sauvages doivent être cuisinées dans les plus brefs délais, au risque de voir la plante devenir acre et amère. Pour gommer cette amertume en cuisine, il suffit de la faire cuire rapidement dans plusieurs eaux différentes.

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 La mélisse des bois est une plante très fréquente qui comme sa cuisine des jardins, à ses feuilles qui distillent une bonne odeur de citron d'où son surnom de citronnelle. L'infusion de celles-ci calme les maux de ventre et facilite la digestion.

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 L'orchis ou platanthère à deux feuilles tient son nom, hé bien de ses deux feuilles. C'est une espèce héliophile, c'est à dire qui peut se satisfaire du demi-ombre. Cette orchidée est classée comme préoccupation mineur sur la liste des espèces menacées en Europe.

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 Rare dans la région méditerranéenne, elle est commune dans le reste de la France et peut pousser jusqu'à 2200 mètres d'altitude sur les étages colinéens mais aussi subalpins.

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Le belle et toxique ancolie commune  se rencontre dans les lieux boisés mais aussi sur les bords de chemins. Elle fait partie des cinq espèces d'ancolies françaises, toutes faisant preuve de jolies teintes de bleu.

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 Retour sur l'orobanche à odeur d'oeillet, un classique mais aussi sur le gaillet mou qui l'entour (fleurs blanches). Les sommitées florales non éclosent de ce dernier sont comestibles crues.

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 Voici la chenille du lasiocamp quercus, c'est à dire du bombyx du chêne qui se nourrie de bruyères, d'arbres fruitiers et d'arbustes (feuillages). Le mâle et la femelle se différencient par leur couleur, ce premier étant brun foncé et cette dernière étant presque beige.

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 La pie-grièche écorcheur est passée par là. Ce petit passereau, pas plus gros qu'un moineau, empale ses proies quand elle est repue pour s'en constituer des réserves. Ainsi scarabées, araignées, sauterelles ou comme dans ce cas, hannetons, finissent sur les épines ou les bouts pointues des branches et parfois les barbelées.

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 La grande listère est un orchidée difficile à voir en raison de ses fleurs vertes qui se fondent dans le paysage. Cette orchidée appelée aussi listère à feuilles ovales fleurit de mai à juillet dans les zones de mi-ombre. Elle est classée comme préoccupation mineur.

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 Le sceau de salomon odorant est sur la fin de sa floraison, déjà de nombreuses fleurs se referment et se désséchent. Utilisé en usage externe, le rizhome est antiecchymotique.

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Bref voilà une jolie promenade à travers champs et parfois en bords de forêt qui donne l'occasion de voir les petits trésors de la nature.

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