Voilà le retour du soleil, aussi court soit-il, il est toujours bon d'en profiter. L'herbe est grasse et verte et on a une seule envie, se rouler à l'interieur comme àl'aube de nos 5 ans.
Le lilas blanc fleurit et attire de nombreux insectes dont les abeilles qui ont bien besoin de son nectar après la saison printanière difficile qu'elles viennent de passer et qui a été fatale à de nombreux essaims.
Il y a bien de gros nuages gris à l'horizon et quelques gouttes qui tombent mais le jardin est vert et il n'y a rien de plus plaisant. Enfin nous voilà au printemps.
Les iris violets n'ont pas tous fleuris mais une bonne parties d'entres eux ont ouvert leurs jolis pétales. L'iris est une fleur à la construction très particulière dont le centre se différencie du reste pour attirer les insectes et de par ses couleurs, servir de piste d'attérissge directement vers le nectar et le précieux pollen.
Bien que les pommiers aient fleuri, quelques vieux retardataire se transforment en boules blanches l'espace de quelques jours.
Les fraisiers sauvages se reconnaissent facilement en cette période. Bien que leurs feuilles aient des vertus médicinales, c'est avec impatience que les enfants attendent leurs fruits sucrées.
Les myosotis sauvages (à gauche) et le géranium petit Robert (à droite) sont deux fleurs sauvages qui après avoir été apprivoisées par l'Homme puis longuement été croisées sont devenues les versions de jardin que nous connaissons.
Le menthe arrive timidement dans le jardin, enfin nous allons pouvoir recommencer à nous en préparer sous forme de délicieuses tisanes.
Quelques brefs rayons de soleil viennent nous carresser, nous profitons de ce rare moment avec démice comme cette mouche et cette véronique de Perse.
Pour lutter contre cette morosité ambiante et ramener un peu de luminosité, le kéria japonica est à la fête. L'humidité ambiante semble lui avoir réussit.
Voilà les myosostis de nos jardins plus classiques et plus gros. Il se reconnait aussi à ces fleurs qui tendent plus vers le bleu et un peu moins sur le rose.
Sous l'un des sureaux, dans la côte et au dessus de la source s'étend un grand tapis de lamier jaune. C'est une plante aux nombreuses qualités médicinales que l'on peut cueillir dès ça montée en fleur, c'est à dire maintenant. (pour mieux la connaître rendez vous dans la rubrique "Grimoire 5: plantes médicinales").
Le bugle rampante (à gauche) et la pâquerette champêtre (à droite) sont deux plantes vivaces des jardins et des prairies que l'on rencontre fréquemment. Médicinale, dans les deux cas c'est l'ensemble de la plante qui peut être consommée.
La façade de la maison avait grise-mine cette hiver sans son manteau vert. Il est de retour, la vigne-vierge ayant repris du poil de la bête.
C'est la fin des hannetons. Après un mois s'orgie, ils font le bonheur de leurs prédateurs et des insectivores.
Ça et là on peut voir les restes de ces charmantes bestioles. Souvent il ne reste que l'exosquelette, c'est à dire la carapace, le reste ayant souvent fini dans l'estomac de plus petites bêtes comme les fourmis ou les larves.
Qui dit pluie puis soudaine "chaleurs" (si on peut parler ainsi) dit moustiques. Les nuits vont de nouveaux être ponctuées par les piqûres et les indécents "bzzz".
Rencontre avec une jolie petite vesce à gauche dont je n'ai pas su identifier le genre mais aussi avec l'égopode podagraire (petite angélique) à droite qui s'épanouie en haut de la côte. Appelée herbe aux goutteux, elle soignait autrefois de la goutte.
Le lis des champs qui n'en est pas un ( de son vrai nom saxifrage) à droite s'épanouie dans les champs. On croise cette fleur jusqu"à la fin de l'été, tout comme ce géranium mou au drôle de nom mais aux jolis motifs roses et violets.
Et voilà le caillet qui autrefois remplaçait la présure (extraits du quatrième estomac de jeunes ruminants) pour faire cailler le lait et permettre au fromage de ce former.
Deux charmants insectes sont, de par ce temps, de sortie. A gauche je vous présente le lacon souris (agrypnus murius) qui sous l'effet du danger bondit de manière impressionnante. A droite ce qui pourrait peut être être une Silpha tristis.
Les hirondelles ne font peut être pas le printemps mais les voilà installées ce qui est bon signe. De même pour les frênes qui commencent à former leurs grappes de fruits en hélice qui s'envoleront sous le vent de l'utomne. Cela annonce la fin des morilles sous nos latitudes.
Me voilà perdue. Dans le jardin pousse cette très belle bellevia mais impossible d'identifier l'espéce dont il s'agit.
On ne me propose que 3 espèces sauvages en France, du moins sur internet et elles ne me satisfassent pas. Quand aux espèces domestiques aucunes ne correspondes. Peut être un hybride? le mystère demeure.
Après recherche la voilà identifiée, il s'agit de la muscari à toupet.
Retours de l'orobanche commune appelée orobanche à odeur d'oeillet. Leur parfum n'est pas une légende!
En effet je n'ai eu qu'à humer l'air pour savoir qu'il y en avait quelques plans près de moi.
La petite pimprenelle (à gauche) fait partie de la famille des rosacées au m^me titre que les rosiers. Ses feuilles ont le goût du concombre. A droite il s'agit de la monnaie du pape appelée aussi lunaire annuelle. La plante porte son nom en raison de ses fruits plats qui ressemblent à des pièces (avec un peu, enfin beaucoup d'imagination).
Encore quelques myosotis sauvages. Leur nom myosotis en grec signifie oreille de chauve souris, c'est d'ailleurs l'un de leur surnom avec grémillet, scorpione et herbe d'amour. Il en existe plus d'une centaine d'espéce.
Magie! Les narcisses sont de retour. Si ceux ci sont de même aspect que les narcisses sauvages, ils sont bien plus gros ce qui laisse penser qu'ils se sont "échappés" d'un jardin.
La sauge des champs (à gauche) et bien d'autres plantes commencent à transformer l'arrière de la maison en prairie fleurit pour le plus grand bonheur des papillons.
Déjà la buse variable guette parmi les hautes herbe quel rongeur sera sa future proie. Quand les foin viendront, il sera aisé de les regarder se mettre à l'affut sur les bottes de paille.
Voici deux autres charmans insecte. A gauche le cercopis vulnerata dont la larve souterraine ronge les racines des graminées. Il peut produire des sons si aiguës qu'ils sont imperceptibles à 'oreille humaine. A droite un crache-sang, nommé ainsi pour la raison que l'orsqu'on le saisi, il "bave" un liquide orange-rouge pour faire fuir les prédateurs.
Voilà deux autres fleurs de la famille des vesces. Pour celle de gauche je m'y perds avec tout les noms proposées. Pour celle de droite il s'agit de la coronille
En voilà une jolie fleur, photographiée dans le jardin des voisines. Il s'agit du coeur-de-Marie appelé coeur-de-Jeannette ou coeur-saignant. Originaire d'Asie, cette plante se cantone aux jardins. Il en existe une vingtaine d'espéce.
Les petites oreilles de Judas laissées en place pour une récolte à venir on séchées, perturbées par les vagues de froid puis de chaleur survenues en ce moi de mai. Mais pas de crainte la relève est déjà là.
Les pommiers japonais sont sur la fin de la floraison. C'est un hybride entre une espèce japonaise et chinoise. Chez nous, ils ne donnent pas de fruits.
Fidèles au poste, les polypores cilés (non comestibles) sont revenus prendre place sur les vieux troncs de noyer morts couchés dans le bas du près.
Le houx mâle est en fleur, il attire par son doux parfum un myriade d'insectes gourmands. Mouches, coléoptères, guêpes et abeilles ... la liste est longue.
Et parmi les visiteurs, le cétoine doré qui porte le joli surnom de "hanneton des roses" même s'ils sont très différents l'un de l'autre. Cependant leurs larves sont très semblables. Se nourrissant de bois mort ou de terreau (inoffensive donc pour les plantes), elle met plusieurs années avant de devenir un adulte complet.
Sur une des feuilles d'orties qui se sont installés parmi les framboisiers, un otiorhyncus grandineus Germ. se promène tranquillement à l'abri des prédateurs.
Malheureusement tout le monde ne profite pas des fleurs ni des beaux jours. L'abreuvoir à vache s'est transformé en piège mortel pour les petites bêtes du jardin.
Drame pour les insectes, joie pour les oiseaux tels les hirondelles qui en rase-mote viennent picorer ce déjeuner bienvenu.
Les quelques gouttes de pluies ont données des idées coquines aux "petits-gris", une espèce d'escargot bien commune chez nous mais dont la récolte est sévèrement contrôlée.
Pendant ce temps là, maître chat se prélasse dans la terre chaude et fraîchement retournée du jardin, au risque de déterrer quelques semis.
La mélisse officinale s'est réinstallée au pied du piquet comme l'an dernier, au risque d'attirer la convoitise des vaches et des limaces.
Drôle de bête que cette larve de "ver luisant". Inoffensive pour l'homme, elle est un fléau pour les limaces et les escargots dont elle se nourrit ce qui en fait un précieux allié pour tout bon jardinier.
Le "boule de neige" arbuste du jardin qui forme de gros pompons blancs composés d'une multitude de petites fleurs blanches, regorge de vie comme avec cette jolie araignée verte qui a élu domicile à l'intérieur d'une des sphères fleuries.
Son vrai nom est virone obier. Il peut atteindre 2 à 5 mètres et fleurit de mai à juin. A la fin de la floraison les pétales blanches tombent en un fine pluie.
Discrète, la punaise nébuleuse ou grise (rhaphigaster nebulosa), se reconnait à ses tâches sur ces antennes et les bordures de ss ailes. C'est la seule du genre rhaphigaster présente en Europe. Elle se nourrit essentiellement de sève d'arbres et arbustres caduques mais aussi parfois d'insectes morts.
Autre habitant du viorne, le petit capricorne ou capricorne de Scopoli. Cet insecte se nourrit du pollen des fleurs. Il s'observe dans les lisières et les clairières d'avril à août.
Le comportement de ce capricorne est des plus surprenant. Si on prend l'idée de l'embête ou de la toucher, l'insecte se cabre légèrement en produisant une sorte de miaulement étrange avant de s'envoler.
En cette période on en voit un grand nombre sur les plantes du jardin. Peut être est-ce le début de la saison des amours.
Voilà un jeune merle noir trouvé au sol. Il est normale pour les juvéniles de cet espèces de se trouver au sol ou sur les branches basses. Pendant cette période les parents viennent les nourrir, jusqu'à ce que les petits soient autonomes. Celui-ci a été déplacé sur une branche à l'abris des chats de la maisonnée.