Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

La Renarde des Alpes

La Renarde des Alpes
Publicité
La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 664 662
Archives
Derniers commentaires
20 avril 2013

Sortie en forêt 20.

SAM_5514

Me voilà bien surprise! Attirée par les morilles coniques, me voilà bien partie vers les sapinières et les forêts du col des Milles. Mais voilà que la neige arrive et se mêle à la partie. Ce jour là, rien à mettre dans le panier.

SAM_5519 SAM_5518

Le sous-bois n'a pas été épargné, j'avais l'espoir de pouvoir apercevoir le vert des jeunes pousses des arbustes et de la mousse mais rien de tout ça, l'hiver bien que passé essaye une dernière fois de s'inviter.

SAM_5513

Et mon coin de cèpes? Enneigé! définitivement enneigé, il faudra être très patiente avant de pouvoir profiter de la prochaine pousse, en espérant avoir une année fructueuse comme celle que nous avons eu en 2012.

SAM_5528 SAM_5538

Mais déjà la neige fond, la mousse donne quelques signes de vie sous le blanc manteau et deux trois rayons de soleil sefont sentir. Cependant le brouillard est épais et les seuls bruits de la forêt qui se font entendre sont les cris de deux rapaces qui se répondent. Sinistre ambiance.

SAM_5529

Ce ne sont plus les feuilles mortes qui crissent sous les pas mais la neige. Il est ainsi aisé de marcher à pas de loup sans ce faire entendre ni voir.

SAM_5533 SAM_5532

Le lièvre est passé par là et a laissé ces traces de pas identifiables entre toutes. Vu l'écarts des pas, il y a de fortes chances qu'il ait été coursé ou du moins, effrayé.

SAM_5537

Une bonne paire botte aux pieds et le chemin devient praticable. J'ai même eu la chance de croiser un randonneur aguerri emmitouflé dans sa parqua. Comme quoi la neige n'effraye pas tout le monde.

SAM_5530 SAM_5534

Le chevreuil aussi a prit ces jambes à son coup, laissant de longues traînées. Peut être est-ce ma venue, vraiment peu discrète, qui les a fait fuir.

SAM_5542

Bref, pas de champignons  dans le panier, seulement quelques lichens qui seront séchés au dessus de la cheminé qui pars ce temps a été ralumée. Sacrée journée que celel du 20 avril avec sa neige.

Publicité
Publicité
15 avril 2013

Biotope des morilles rondes, des morillons à demi-libres et des pézizes veinées.

SAM_5211

Présentation de ma petite morillère productrice de morilles blondes, de morillons à demi-libres et de pézizes veinées. Seules les dernières citées sont sorties, avec un fort aplomb vu leur abondance. Mais en attendant, tour du jardin.

Les merles ont pondu et il semblerait que les oisillons soient sortis à moins qu'une chute involontaire ou un coucou aient causés la casse de l'oeuf. En générale les merles pondent entre mi-mars et mi-avril et couvent 12 à 14 jours ce qui pourrait faire que cette coquille correspond à une naissance. Les merles pondent 2 à 6 jolies oeufs bleus d'où sortent les oisillons qui prendront leur envole définitif entre 17 et 29 jours après leur éclosion.

SAM_5351 SAM_5352

Bien que quelques souches robustes ont déployé leurs feuilles sous la neige, c'est en ce début printemps que le chélidoine (chelidonium majus) sort son joli feuillage vert. Appelé plante à verrues, son suc appliqué sur celles-ci les soigneraient. Dans la théorie des signatures, ce jus jaune semblable à la bille soignerait les infection du foi. Prudence, à forte dose (il contient des alcaloïdes) il pourrait tuer.

SAM_5327 SAM_5358

Le printemps c'est aussi le début des mues et des changements de peau pour bon nombre d'animaux mais aussi de plantes. Les araignées loups, sorties de leur cachette dans la terre où elles sommeillaient ont mué. Leur exosquelette appelé cuticule devenu trop petit, elles s'en débarrassent pour pouvoir grandir, comme le font les serpent. Le lichen lui a fait son temps et à fini dans un petit ruisseau. Les lichens sont généralement l'aliance d'un champignon et d'une algue ce qui rend leur classification difficile, à la limite du monde fongique et du monde végétal.

SAM_5318

Et puis le jardin commence à se mettre en activité. Les jonquilles ornementales sont sorties et seront dans peu de temps suivies par les tulipes. Les jonquilles sont natives du bassin méditerranéen et ont conquis de nombreuses contrées. Bien qu'elles soient restreintes dans la gamme de couleurs (jaune, orange, blanc), ces fleurs sont très résistantes à la maladie et au froid et sont parmi les premières à fleurir.

SAM_5342 SAM_5272

Et puis il y aussi les espèces sauvages qui bien souvent, s'invitent dans les parcs et jardins pour notre plus grande joie. Rare en Isère depuis plusieurs années ou du moins peu courante, l'anémone jaune (anémone ranunculoide) commence timidement mais sûrement à faire son retour. Très semblable à l'anémone sylvie (qui est blanche), elle s'en différencie par les légers dimorphismes entre leurs feuillages mais surtout de par leur couleur. Et puis il y a les violettes odorantes qui colorent et parfument le sous bois et tiennent parfois compagnie aux champignons de printemps.

SAM_5268 SAM_5301

Il y aussi la carotte sauvage et le pain de poulet qui s'invitent dans la pelouse ou sous les noisetiers et qui sont d'excellentes plantes médicinales à condition de savoir les reconnaître car il est facile de faire des confusions, et les conséquences peuvent être parfois désastreuses comme avec le ciguë qui ressemble facilement à notre bonne vieille carotte sauvage.

SAM_5329

Autre star du printemps sublimée ici par la pluie, la primevère acaule avec la quelle il est facile pour les enfants de faire une petite trompette musicale. Il suffit de s'éparer la fleur sans l'abimer de ses sépales et de souffler doucement dans le tube que forme la fusion des pétales pour produire de la musique. Effet assuré.

 

Biotope et milieu fongique:

Là on passe aux choses sérieuses. Voilà une réponse à l'éternelle question "mais où trouver des morilles?". Je ne dis pas avoir la réponse mais voici le biotope où je trouve les précieux champignons avec les plantes qui y poussent de manière récurrente.

SAM_5233 SAM_5274

Il faut savoir que tout morilleur qui pratique le terrain vous dira, avec un peu de chance, que bien souvent pour trouver les trois espèces citées dans le titre (morilles rondes, morillons à demi-libres et pézizes veinées), il faut se trouver en présence de ficaire (à gauche) quand celui-ci est fleurit (fleurs jaunes). Les ronces sont souvent présentes mais pas toujours mais surtout, du moins pour les morilles et les morillons, de manière incontournable, il faut des frênes ayant débourrés, c'est à dire ayant au moins commencés à avoir des bourgeons s'ouvrant.

SAM_5278 SAM_5359

Autres plantes bonnes amies des champignons mais pas toujours présentes, la mousse (à gauche) et l'eurphobe des bois (à droite). Cela vient du fait qu'elles sont gourmandes en eau comme les morilles rondes, les morillons à demi-libres et les pézizes veinées. Attention, il faut savoir que ces espèces peuvent se trouver proches des cours d'eau et des ruisseaux mais aussi dans les zones humides, avec une source à proximité apparente ou non.

SAM_5243

Autre bon indicateur, ces petites pézizes marrons dont je ne trouve toujours pas le nom mais qui poussent dans les mêmes lieux que les morilles rondes aux quelles je suis habituée. A savoir que ces dernières ne poussent pas exclusivement dans les bois mais aussi en lisière de prés, parfois dans l'herbe haute ce qui rend ardue leur cueillette. Autre type de milieu propice: les brûlis comme c'est le cas ici. Le mystère est résolut, il s'agit de la sclérotinie tubéreuse!!! mille merci à Grosnico pour son précieux commentaire!

SAM_5202 SAM_5313

Autre repère, la cardamine des près. C'est généralement quand elle commence à fleurir que les morilles rondes sortent de terre, du moins ici. Tout juste en fleur sur Grenoble, il faut encore attendre quelques jours dans notre coin d'Isère pour voir la floraison de cette plante médicinale mais aussi appréciée en gastronomie. La présence de nombreuses coquilles d'escargots ou même d'escargots bien en chair (comme ce petit gris à la coquille couverte d'argile), indique que le sol est calcaire (les gastéropodes en ont besoin pour leur carapace), ce qui est essentiel aux morilles, morillons et pézizes (merci le club des cèpes!).

SAM_5227 SAM_5254

Voilà une vue globale sur le type de sol et de végétation dans la quel on peut trouver ces champignons, à savoir que des noisetiers sont également situés à proximite de ceux-ci ce qui peut peut être influencer leur pousse bien que l'arbre hôte reste le frêne. Bien que ça ne soit pas ou peu perceptible ici, il n'est pas aisé de repérer ces pézizes veinées sous les feuilles. Un bon bâton pour les dénicher et soulever la végétation n'est pas de trop.

SAM_5255

Gros plan sur une pézize veinée. On comprend mieux son surnom d'oreille de cochon au vu de ses formes tordues. Même si tout le monde ne l'apprécie pas, en raison de son étrangeté et de son odeur de javel quand elle est crue, elle est aussi un bon indicateur de la présence de morilles. En tout cas, les limaces brunes en sont fans.

SAM_5298 SAM_5283

Petite bizzarie du jardin, une colonie de pézizes veinées c'est installée dans la pelouse, sans arbres hôtes à proximité. Un peu de mousse et quelques trèfles ce sont eux aussi invités. Ce drôle d'habitat que les champignons ont choisi ne semble pas les gêner bien que parfois, quand l'herbe est haute et que les jours se font beaux, elles perdent quelques centimètres sous les lames de la tondeuse à gazon.

SAM_5302 SAM_5343

Et à proximité de ces fameuses pézizes, quelques primevères officinales et lamiers tachetés ont pris place. La saison est bien belle pour commencer la cueillette des plantes sauvages et médicinales.

SAM_5292

Doucement le monde fongique s'éveille, et bien que dominé dans l'esprit des cueilleurs par dame morille, il laisse s'exprimer une large gamme de champignons tous aussi différents les uns que les autres, en couleurs, en forme et en parfum.

SAM_5361 SAM_5363

Héros de mon enfance, la gendarme! Bien qu'il fasse parti de la famille des punaises, il n'est pas malodorant, même quand il est écraser ce qui est tout de même préférable d'éviter car cet insecte timide est complètement inoffensif. De son vrai nom pyrrhocoris apterus, on le nome également suisse, cordonnier, soldat, masque-nègre mais aussi diable-cherche-midi car il est attiré par le zénith. Il n'est pas néfaste pour les plantes et préfère manger des oeufs, des larves, des insectes adultes mais aussi des graines sèches. On observe facilement leur accouplement qui a lieu au début du printemps et dure entre 12h et 7 jours.

SAM_5335

Bref voilà un joli panier pour fêter l'arrivée du soleil. Il était temps.

Petite précision, je sais de source fiable (merci le forum) que 2013 en Isère n'est pas une année à morilles rondes mais à morille grise ou vulgaire. À vos paniers!

13 avril 2013

Land Art et carapaces.

SAM_5373

Je ne sais pas si on peut vraiment parler de Land Art mais les nombreuses carapaces d'escargots trouvées parmi les champignons et dans la haies, puis récoltées dans le jardin m'ont inspirées. On y retrouve les 3 espèces majeures de nos contrées: l'escargot de bourgogne qui est le plus gros, le petit gris avec une carapace nuancée de noir et de rose, puis l'escargot des haies qui a beaucoup de variantes dans ses couleurs même si ici ils sont uniquement jaunes rayés de noir.

SAM_5374 SAM_5376

Bref, voilà les carapaces des sirs à quatre cornes. Je n'ai pas trop su quoi en faire, quelques ronds, quelques serpentines mais rien de plus mais je ne désespère pas avant la fin de ce petit week end de réaliser quelque chose sinon de joli, d'au moins amusant voir funky. Déjà les idées apparaissent... pourquoi ne pas faire de ces jolies coquilles de mini vases? Bref ça sera la surprise, venue de l'inspiration du moment.

SAM_5377

 

12 avril 2013

La scille printanière (Scilla verna).

sv-109

Merci à Cristau pour ces jolies photos qu'il m'a envoyé, son blog ici.

 

La scille printanière:

La scille printanière est une petite fleur typique de l'ouest français et des Pyrénées qui mesure entre 10 et 20 cm. Elle fleurit d'avril à juin et donne de belles fleurs bleues à 6 pétales. Elle fait partie de la famille des liliacées au même titre de le lis martagon de nos montagnes à la différence qu'elle pousse entre 0 et 2000 mètres d'altitude ce qui en fait une plante très résistante et aux capacités d'adaptation importantes.

Son nom scientifique scilla verna vient du grec scilla: nuire car les racines de la scille officinale, proche cousine, sont toxique et de verna en latin qui signifie printemps, en raison de sa floraison printanière.

sv-115

8 avril 2013

Crumble aux pommes express.

Quoi de meilleur qu'un crumble aux pommes? moi qui ne suis pourtant pas très sucré je fond littéralement pour ce dessert. Et quand on a pas beaucoup de temps ou que l'on est un peu flemmard, on prend la facilité comme option.

Ingrédients:

- 6 petites pommes rouges.

- 100 grammes de beurres.

- 150 grammes de farine.

- 75 grammes de sucre.

SAM_5122 SAM_5123

Recette:

1. Peler les pommes et les couper en petits morceaux et les disposer dans un plat aux bords élevés.

2. Faire fondre 20 grammes de beurres et en napper les pommes.

3. Dans un saladier mélanger la farine et le sucre. Ajouter le reste de beurre et pétrir pour obtenir des miettes fines.

4. Saupoudrer les pommes avec les miettes et enfourner 20 minutes sur le thermostat 7 (210°C).

5. Servir avec un coulis de caramel et de la chantilly (miam).

SAM_5131

Publicité
Publicité
8 avril 2013

Rayons de soleil et jardin.

SAM_5132

Voilà quelques brins de verdures sur un fond de soleil bien mérité. Les pâquerettes, présentes mais timide durant l'hiver s'ouvrent  doucement.

SAM_5133 SAM_5134

Ce sont les feuilles et les fleurs de la plante qui sont utilisées dans la composition d'huiles médicinales. Récoltées en pleine floraison, les pâquerettes sont séchées dans un endroit sec et aéré avant leur emploie. 

SAM_5147

Le lamier pourpre comme la plupart des lamiers, en plus d'être une plante médicinale, partage la particularité d'avoir des fleurs en forme de "gueule" d'où leur nom de lamiacées qui provient du grec et signifie "lèvres".

SAM_5145 SAM_5146

Les petites violettes odorantes parfumes le jardin. Disposant d'une vaste gamme de couleurs pouvant tendre vert le blanc, elles sont reconnaissables par leur délicat mais puissant parfum.

SAM_5137

Et comme toujours les primevères acaules que l'on présente plus. Jusqu'à mai voir juin elles donneront à se voir.

SAM_5180 SAM_5163

En latin primevère, "prima vera" signifie premier printemps. Ainsi avec la perce-neige les deux plantes se battent pour avoir le statu de fleur des premiers beaux jours. Elles sont aussi appelées clefs du ciel car selon la légende, Saint Pierre aurait laissé tomber les clefs du paradis qui se seraient transformées en primevères.

SAM_5187

Ne cherchez plus l'Eden, il est à vos pieds! Sacré Saint Pierre.

SAM_5161 SAM_5162

Voila les deux emblèmes des jardins fleuris, la perce-neige à gauche qui d'oridinaire est fanée continue sa floraison. A droite, la jonquille qui sur les coteaux forment de grandes tâches jaunes et se démarquent de l'herbe devenue bien verte.

SAM_5156

Cachée dans le bois, une clausilie. Ce petit escargot aime se cacher dans les lieux humides et le bois décomposé dont elle se nourrie. En France on compte 47 espèces différentes.

SAM_5169 SAM_5173

Voilà le julidae. Combien de pattes chez ce petit arthropode de la famille des diplopodes? 23 paires si on compte bien. En situation de danger, s'il ne peut fuir, il se roule en boule.

SAM_5168

Découverte prés de ce que j'appel mon arbre à os: une énorme souche de noyer où depuis quelques temps un rapace vient dîner. A l'intèrieur, une jolie vertèbre d'un animal non identifier mais possédant quelques poils indicatifs.

SAM_5198 SAM_5201

Et pusi dans le fond du jardin, enocre quelques pézizesveinées oubliées dans les explorations de la veille.

8 avril 2013

Sauté de pézizes veinées.

SAM_5115

J'adore les pézizes veinées. C'est un champignon qui est délaissé à tort par les promeneurs à cause de sa drôle de forme et son odeur particulière proche de la javel. Tant mieux pour nous!

 

Ingrédients:

- 1 kilo de pézizes veinées.

- un demi-oignon.

- une tomate.

- une bouteille d'huile d'olive.

- poivre.

- sel.

- ail en poudre.

 

Recette:

1. Dans une poêle verser 1 cuillère à soupe d'huile d'olive. Quand elle est chaude y jeter le demi oignon émincé. Quand celui-ci blondit ajouter la tomate coupée en petits morceaux.

2. Après avoir lavé, débarrassé de leur terre et de leur sable les pézizes veinées (sinon sa croque sous la dent), puis les avoir coupé en morceaux, les ajouter dans la poêle et couvrir d'un couvercle pendant 10 minutes.

3. Vider la première eau des champignons puis remettre à mijoter sur le feu avec les sel, le poivre et l'ail en poudre ainsi qu'un petit peu de'huile d'olive pour que ça ne colle pas en fond de poêle. Laisser cuire 10 minutes de plus.

4. Servir.

SAM_5128

 

8 avril 2013

Un petit peu de couleur.

SAM_5103

Hier nous avons eu un petit peu de soleil. Pour continuer d'enprofiter quoi de mieux que de le ramener dans la maison? 

SAM_4651 SAM_5076 SAM_5078 SAM_4652

Après tout, s'il ne vient pas à nous, faisons le chemin inverse. Et avec un peu de chance, bientôt nous nous plaindrons de la chaleur de l'été et des pelouses roussies.

SAM_5105 SAM_5107

En attendant, il ne reste plus qu'à invoquer le Soleil.

 

7 avril 2013

Sortie en forêt 19.

SAM_4635 SAM_4636

Bonne grosse sortie cet après-midi dans les bois et la campagne. Les morilles n'étaient pas encore au rendez-vous mais il y avait beaucoup à voir et même à déguster ou encore à sentir, enfin presque car ces belles violettes du chien ne dégagent pas d'odeurmaissont un plaisir pour les yeux.

SAM_4642

L'euphorbe des bois ou euphorbe à feuilles d'amandier n'a pas encore fleurit mais est déjà bien avancée. C'est une plante sans danger pour le bétail mais toxique pour l'homme chez qui elle provoque des vomissements puissants.

SAM_4646 SAM_4768

Pas de morilles dans mes stations mais de nombreuses pézizes écarlates ce qui indique que le précieux champignon au rendez-vous dans ces coins là.

SAM_4692 SAM_4657

Drôles de pézizes que voilà qui ne sont pas des pézizes veinées malgré leur couleur marron.

SAM_4655

De petite taille, je ne les trouve que là où poussent mes morilles et mes morillons. On peut penser que c'est un bon indicateur. Ne me reste plusqu'à trouver leur nom.

SAM_4834 SAM_4836

Les lamiers sont de sortis, en particulier le lamier pourpre (à droite) et le lamier tacheté qui n'est pas présent ici. Bien que présents cet hiver, c'est en ce début printemps qu'ils sont le plus abondant et que l'on peut commencer à en faire la cueillette.

SAM_4987 SAM_4992

Et puis comme toujours quelques inconnues sur les quelles il me tarde de mettre un nom.

SAM_5081

C'est aussi le temps des primevères en tout genre comme ce plant de primev-re acaule qui a une jolie teinte rose et qui se démarque dans le sous bois.

SAM_5000 SAM_4833

A gauche on peut voir des primevères officinales appelées ici coucou et à droite, un hybride entre une primevère officinale et une primevère acaule, ce qui n'empêche pas aux deux plantes d'avoir les mêmes proprietes médicinales.

SAM_4650 SAM_4781

En parlant de la traditionelle primevère acaule la voilà. Elle transforme en cette période les champs et le sol du sous-bois en tapis jaunes pâles.

SAM_4957

Elle fleurit de mars à mai pour le plus grand bonheur des yeux. Autrefois très cultivée dans les jardin, elle n'hésite pas à s'y réinstaller. Bien que comestible il faut y prendre garde, ses feuilles pouvant être irritantes pour les peaux sensibles.

SAM_4790 SAM_4685

Dans mon petit tours de ce week-end, j'ai dû à maintes reprises passer sous les barbelés. Il en a été de même des blaireaux qui au passage on laissé quelques poils dans les noeuds du fil de fer.

SAM_4675 SAM_4786

C'es la période de mue pour eux où ils perdent leur chaud pelage d'hiver, ce qui rend facilement repérable leur passage, en effet ils en laissent de partout.

SAM_4683

Les chevaux de trait aux aussi perdent leurs poils et pour en accélérer la chute se frottent contre les gros frênes ce qui donne ces amas de poils bruns. Ils feront le bonheur des oiseaux quand le moment de la nidification sera venue.

SAM_4829 SAM_4830

Ça y est, le laurier des bois est en fleur et donne à voir ses jolies clochettes vert-pomme. Alors qu'en plaine il fleurit en février, ceux-ci ont attendu début avril. Il est friand de sol calcaire. Bientôt il donnera des baies bleues toxiques comme l'ensemble de l'arbrissaut.

SAM_5006 SAM_5007

Le polysticum setiferum a reprit des couleur et c'est épanouit dans le sol riche en humus. On la trouve dans tout l'hémisphére nord.

SAM_4878

Amie du jardinier, on retire les feuilles au début du printemps pour admirer la pousse des crosses, c'est à dire des jeunes feuilles enroulées sur elles-mêmes.

SAM_4904 SAM_4870

Et comme toujours de nombreux escargots, attirés par le sol calcaire nécessaire à la formation de leur coquille. Ici une coquille d'escargot des haies à gauche et une d'escargot de bourgogne à droite, toutes deux délavées par la pluie.

SAM_4920 SAM_4922

Si pendant l'hiver je n'ai trouvé que des coquilles vides, cela semble changer, avec le début timide de la douceur, voilà que les escargots sortent de leur tanière en quête de nourriture.

SAM_4979

Voilà deux escargots des haies, aux couleurs bien différentes, qui se sont donnés rendez-vous sous une vieille racine à l'abris des prédateurs. Cette espèce possède une grande variété de couleurs et de motifs, passant du jaune au rose, avec beaucoup, peu ou aucunes rayures noires.

SAM_4730 SAM_4696

Une autre jolie inconnue, cette fleur mauve à quatre pétales qui envahit tout les ans à la même époque les gorges surplombant la cascade au fée.

SAM_4737 SAM_4738

Son rhizome est très particulier ce qui devrait permettre de l'identifier facilement mais je sèche encore, du moins pour le moment.

SAM_4689

Une petite violette du chien predue dans le sous-bois.

SAM_4702 SAM_4706

Le sommet de la cascade aux fées donne une jolie vue sur l'ensemble du coin. Avec une bonne paire de bottes il est facile de se mettre sur un poste  d'observation tout en restant prudent.

SAM_4724 SAM_4745

Les abords du ruisseaux ont été envahit par un large tapis de verdure. Voilà une petite plante bien sympathique aux inflorescences vertes-jaunes, la Dorine appelée aussi cresson dorée, Dorine à feuilles alternes ou encore cresson des rochers.

SAM_4763

Cette plante est en régression un peu partout en France. Elle est d'ailleurs protégées dans le Centre, l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et le Limousin.

SAM_4691 SAM_4799

Les araignées reprennent du service, et ce n'est pas les averses et le froid qui vont venir les décourager. Sur la toile d'une d'entre elle, un peu trop exposée aux intempéris, la pluie a déposé de fines gouttelettes. Une autre plus prudente aura tissé son cocon à l'abris dans l'interstice d'un vieux tronc.

SAM_4716 SAM_4717

Les champignons de bois sont aussi là. Les plus vieux se font recouvrir par la mousse pendant que la nouvelle génération s'installe petit à petit.

SAM_4674

Le lichen fait du zèle. Après avoir colonisé tout un sureau ne laissant pas un cm d'écorce apparente, il s'épemche sur le barbelé voisin.

SAM_4821 SAM_4823

C'est le début des amours pour les craches sang qui ne sont pas gênés pour un sous de ma présence. Chez cette espèce on voit la différence marquée de taille entre mâle et femelle.

SAM_4872  SAM_4749

Les tramètes contrairement à celles-du jardin ont bien résisté à l'humidité et au froid de l'hiver. On les trouve partout dans le bois, pourvu qu'il y ait un petit peu de bois mort.

SAM_4892

La large gamme de couleurs qu'elles proposent ne rend pas aisée leur identification.

SAM_4753 SAM_4810

Il fait encore un peu frais mais il est bien agréable de remonter le lit du ruisseau et de parcourir les cascades. La végétation et la boue ne permettent pas encore d'accéder à la grotte aux fées mais ça ne serait tarder.

SAM_4757 SAM_4826

Les recoins humides, les arbres tombés et les trous d'eau sont des repères parfaits pour la mythique femme-serpent, Mélusine que l'on peut voir roder autour de la tour sans-venin sur les hauteurs de Grenoble. 

SAM_4700

La mousse à bien des endroits à fini de fructifier. Les cosses se dessèchent en formant de drôles d'antennes brunes et toutes sèches.

SAM_4733 SAM_4793

Elle continu cependant de former de grands manteaux aux troncs dans la gorge et la forêt de châtaigniers sur les quels on peut former des motifs à loisir.

SAM_4951 SAM_4952

Les tramètes rougissantes installées dans mon spot à pézizes veinées géantes ont prit de la tailles et commences à noircir, signe de maturité. Quand on brise l'un de ces champignons, sa chair devient rapidement rouge comme le chapeau d'où leur nom.

SAM_4846

Tout à côté des terriers d'une famille de renards, un cascade coule. A ces pieds de nombreuses plumes, signe qu'une excursion dans un poulailler a été menée depuis peu et c'est avérée fructueuse.

SAM_4861 SAM_4862

Enfin les héllobores fétides sont pleinement ouvertes. On peut remarquer le large anneau pourpre des fleurs. Certaines encore en bouton s'ouvriront d'ici peu. 

SAM_4901 SAM_4998

C'est une plante qui au-delà de sa mauvaise odeur se fait remarquer par sa taille impressionnante (parfois plus d'un mètre) mais surtout par son vert clair qui ressort au milieu de la végétation terne.

SAM_4884

Pas de morilles certes mais des pézizes à gogo! Hormis quelques petits spécimens dispersés ici et là, ma station à pézizes veinées à tenue ses promesses.

SAM_4907 SAM_4908 SAM_4909 SAM_4910

Voilà mes géantes. C'est ici que je ramasse les plus beaux exemplaires. J'ai la chance de ne voir personne explorer et exploiter ce coin.

SAM_4912 SAM_4934

Alors, combien de champignons sur ces photos?

SAM_4913 SAM_4936 SAM_4938 SAM_4928

C'est dans ce même biotope que je ramasse parfois des oreilles de judas qui poussent sur les sureaux qui surplombent la côte où les pézizes se trouvent. Autres indicateurs: l'endroit est boisé par de nombreux chênes et frênes avec un grand nombre d'hellebores fétides avec en contre bas un ruisseau où pousse du ficaire. Pas une morille ne s'est encore pointée dans ce coin depuis que je le fréquente.

SAM_4877

Voilà un champignon mystique: le daldinias concentrique. Le porter sur soi attirerait la chance et la bonne fortune.

SAM_4874 SAM_4899

Les animaux marquent leur passage de bien des manières. Les sangliers ont éventrer un tronc pourri à la recherche de larves et les chouettes, dans le creux d'un vieux châtaignier, ont laissé quelques plumes et duvet sur la mousse.

SAM_4875 SAM_4893

Le pic s'en ai donné à coeur joie lui aussi et à la vue des nombreux troues, a dû se remplir la pense avec plaisir. Il faut savoir que les pics, toutes espèces confondues, ont une langue dentelée qui leur permet d'attraper les petites bêtes cachées au coeur du bois mort.

SAM_5010 SAM_5038

Les traces de pattes du chevreuils sont délicates et reconnaissalbes  entre toutes. Elles se différencient du sanglier par leur taille et l'abscence de deux points à l'arrière.

SAM_4711

Voilà la trace d'un sanglier. Plus large et plus arrondies, et bien que l'on distingue mal ici, on voit les deux petits points qui correspondes au argots de l'animal.

SAM_5015 SAM_5016

En parlant de chevreuil le voyez-vous? Il s'agît du brocard, le mâle qui était pour l'occasion accompagné de deux compagnes situées plus en contre-bas. (Pour mieux voir cliquez sur les photos).

SAM_4981 SAM_4982

La récolte n'est pas mal et aussi importante que celle du jardin, ce qui promet de bons petits plats dans la cuisine.

SAM_4984

Rapide passage par les champs en revenant de la forêt. Le ciel est gris mais l'herbe est bien verte même si les fleurs ont du mal encore à sortir.

SAM_5039 SAM_4958

Bref, c'est plus un début d'automne qu'un début printemps au quel on a le droit même si les primevères, pâquerettes et violettes viennent casser la monotonie du paysage.

SAM_5091 SAM_5054

Les pervenches intermédiaires sont de sorties. D'ordinaire possédants 5 pétales bleus, on peut voir tout à droite de la photo une originale avec 6 pétales ce qui est fréquent dans cette famille. A droite, un tronc moussu c'est transformé en esprit de la forêt.

SAM_5035

Voilà un des bois où je projetais de chercher de la truffe. Je pensais bien que j'allais revenir "brocouille" mais cette exploration était avant tout un prétexte pour mettre les pieds dans la nature.

SAM_4965 SAM_4964

Les jonquilles sont exaltantes et ont prit possessions des champs. Il faut rappeler que dans notre coin d'Isère qu'il est interdit d'en cueillir plus de 15 brins par personne.

SAM_4652 SAM_4653

Parfois, des espèces ornementales aux pétales multiples s'échappent des jardins et viennent tenir compagnie aux fleurs des pelouses rases.

 

SAM_5101

Bref, un belle balade qui met en jambes et en appétit

 

6 avril 2013

Un jardin bien productif.

SAM_4608 SAM_4609

Encore des pézizes veinées! mais rien avoir avec les quelques spécimens trouvés hier soir dans la pénombre, là on passe au niveau supérieur!

SAM_4586 SAM_4602 SAM_4587 SAM_4591

Encore modestes par rapport aux spécimens que l'on a pu trouver ces dernières années dans le coin, les champignons reste de belle taille. Communément l'espèce peut atteindre 15 cm de diamètre, c'est la plus grande du genre des pézizes. 

SAM_4596

Alors, combien d'entre-elles ce sont cachées sur cette photographie?

SAM_4603 SAM_4581

Discrètes, il ne faut pas hésiter à soulever les feuilles, les ronces et les fleurs pour les apercevoir et les attraper.

SAM_4599 SAM_4618 SAM_4622 SAM_4612

Bref, avec ces belles prises le panier se remplit bien. Proches de la morille avec qui elles partagent le même biotope, elles n'en ont pas le goût, certes, mais restent de très bons champignons avec un goût raffiné et sont servis aux plus grandes tables.

SAM_4585 SAM_4597

Pour les repérer, hormis les noisetier, les frênes, les ficaires, le lierre, les ronces les la terre humide, l'odeur typique de javel des pézizes veinées permet à coup sûr de les trouver parmi les feuilles mortes.

SAM_4588

Aller une dernière cachottière pour la route. Serez-vous la retrouver?

SAM_4598 SAM_4600 SAM_4601 SAM_4616

Bref, dans les hautes herbes ou les ronces, il ne faut pas avoir peur de se promener le nez parterre pour être sûr de mettre la main dessus.

SAM_4595

Et pour conserver les champignons sans les abîmer pendant le périple, j'ai opté pour un sac en tissus, bien moins encombrant que le célèbre panier il m'accompagne plus facilement dans les coins escarpés.

SAM_4631 SAM_4634

Voilà une belle cueillette qui finira vite dans la cuisine. Il y a mille et une façons de les préparer, en l'omellette ou en sauté avec rôti, il n'y a rien de mieux.  

SAM_4625

Mais il y a d'autres surprises dans le jardin. Les violettes sont bien épanouies, les ficaires fleurissent enfin, les frênes commencent à bourgeonner, les jonquilles sont resplendissantes et les oiseaux s'en donnent à pleins poumons, bref on va bientôt se sentir en plein dans le printemps.

SAM_4628 SAM_4629

Et les éternelles primevères acaules ont envahi la pelouse qui a prit une teinte jaune pâle.

Publicité
Publicité
Publicité