20000ème visiteur!
Voilà que nous fêtons le 20 000ème visiteur ce soir, à quelques jours des 1 an du blog. Merci pour votre passage et pour vos commentaires précieux.
Voilà que nous fêtons le 20 000ème visiteur ce soir, à quelques jours des 1 an du blog. Merci pour votre passage et pour vos commentaires précieux.
Petite sortie entre amies avec Poppy tôt ce matin dans les bois, histoire de voir la nature à l'oeuvre. La neige n'est pas encore partie de partout, il fait frais mais le soleil nous accompagne pour notre plus grande joie.
Les fougères sont magnifiques, et même si les fougères aigles sont encore en crosses, les polystichums aculeatums, appelés aussi polystics à aiguillons ou aspidies à soies raides, se sont largement déployés. Cette espèce est protégée en Île-de-France, en Bretagne et dans le Centre. Elles peuvent atteindre un mètre de haut.
Les scolopendres appelées quand à elles langues de cerf, ont commencé à former leur sporanges, petits sacs où les spores de la plante sont stockés avant d'être lâchés au vent car rappelons le, les fougères ne fleurissent pas mais utilisent un mode plus archaïque.
De même pour les polypodes communs aux sporanges oranges et sur le point de se rompre. Le rhizome séché est utilisé depuis plus de 2000 ans comme laxatif, vermifuge, cholagogue mais aussi expectorant. En 1971 on a découvert toujours dans cette partie de la plante deux molécules qui aurait un pouvoir sucrant cinq cents fois plus puissant que le sucre. Elles sont déjà utilisées dans les sucreries comme le nougat.
Les divers mousses du sous-bois utilisent presque le même procédé pour procréer. Là aussi pas de fleurs mais des organes disexués et distincts la plupart du temps. Les organes mâles, les anthéridie relachent des spermatozoïdes qui vont féconder les ovules contenus dans les archégones, les organs femelles, à savoir que les différents organes reproducteurs sont contenus ensembles dans les gamètophytes, les petites capsules noires.
De là, les spores se forment (gamètes mâles + gamètes femelles) et sont lâchés au bon grès du vent qui les portera avec un peu de chance dans un milieu propice: une écorce exposée plein nord, un rocher humide, un sol riche en humus à l'ombre. Bref, tout cela tiens au hasard d'où le grand nombre de spores produits, d'autant plus que bon nombres des nouveaux individus ainsi formés s'avèrent stériles.
Les champignons ne sont pas en reste et offrent mille surprises comme ces drôles de champi's. Ce sont des xylaires du bois, blancs/gris jeunes puis noirs sur la fin de leur vie, ils sont comparés aux ramures de cerf. Ils ne sont pas comestibles mais assez esthétiques.
Autres formes inabituelles avec à gauche le géoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare et à droite les hypoxylons en forme de fraise. Bien que non comestibles, ils apparaissent comme d'êtreanges trésors de la forêt.
Pleins de tramètes sont au rendez-vous comme les tramètes bossues, les tramètes versicolores, les tramètes parfumées ou encore les tramètes hirustes ... bref la liste est longue, comme celle des couleurs qui sont nombreuses.
Il y a aussi les polypores qui peuvent parfois atteindre des tailles énormes. Ils finiront après séchages comme étagères (coup d'oeil discret et compliece à ma comparse).
Malgrès cette effervescance, neige et gel sont encore bien présent dans la forêt, en particulier dans la gorge où nous nous trouvions. Morilles et pézizes ne sont donc pas prêtes d'être au rendez-vous, du moins dans ce coin là.
On trouve même quelques champignons à lamelles qui courageux, ont bravé le froid. Mais force de constater que leur résistance n'a été que de courte durée. Les voila durs comme la pierre et tous noircis.
Surprise dans le sous-bois, de belles plumes d'anges. Ce drôle de phénomène n'est pas encore expliqué mais on sait qu'il est provoqué par une grande humidité suivit d'un gel soudain et toujours dans une branche de hêtre ou de chêne. Le résultat: de longs filaments duveteux qui se brisent et fondent au moindre contact. Un champignon pourrait en être à l'origine. A la moindre chaleur, les plumes disparaissent.
Bref, on a beau être en mars avec le printemps qui pointe le bout de son nez, personne n'est à l'abris du gel, pas même les habitants de la forêt.
Cependant les primevères sont à la fête! Utilisées comme trompettes par les enfants lors des ballades en nature, elles se déclinent en une infinité de couleurs dans les jardins ou même chez les fleuristes.
Baies toxiques ou cresonnette, il faut prendre garde dans la récolte de plantes sauvages à ne pas confondre les différentes variétés et à manipuler avec précaution celles qui se relèvent dangereuses ou du moins irritantes.
Et parfois, quelques variétés domestiquées retournent à l'état de nature, et cela en bien ou en mal, certains espèces venants d'autres continents et pouvant se révéler invasives.
Alors pour ces drôles de plantes aux nombreuses inflorescences mystère! Je vous demande à vous, bons samaritains de la nature, si vous avez l'occasion de connaître ces drôles de végétaux, de poster quelques indications sur eux. Alors plantes de nos contrées ou échappées d'un jardin?
A savoir que nos amies poussent dans une gorge calcaire ombragée avec peu d'arbres, proche d'un tout petit torrent de montagne,sur de l'argile dans des gallets et qu'elles ne semblent pas craindre le froid car certaines sont prises dans la glace et la neige sans que cela ne semble les déranger.
Les fluctuations du niveau de l'eau ont laissé sur le bord du torrent, appelé chez nous le Gars Blanc, quelques trésors des saisons passées, comme cette grosse coquille d'escargot de bourgogne ou ce prêle tout séché.
Plus on s'enfonce dans la gorge et plus la glace se fait présente, formant par endroit de véritables sculptures mais aussi rendant le "chemin" ou du moins les troncs très glissants.
Voici un vaste choix d'oeuvres: stalactites, stalagmites, bulles et billes de glaces, voilà de quoi animer une coure de récréation à l'âge de glace.
L'eau des diverses sources et petites cascades qui coule le long des parois d'argiles a emprisonné les arbres tombés pendants l'hiver. En ruisselant, elle a formé des vagues glacées pour donner un résultat surprenant.
Quand au stalagmites, attention à ne pas passer dessous car bien qu'il fasse froid, le soleil envoie quelques rayons qui peuvent les faire céder et certains pouvant atteindre 1 mètre voir 1 mètre 20, il ne vaut mieux pas risquer de s'en prendre un sur le coin du nez.
Mais la plus belle oeuvre reste ces formations translucides, assez nombreuses et qui façonnées par le courant de l'eau, se transforment en délicates cloches de glace dont on a qu'une envie; celle de faire retentir leur doux carillon.
Et puis il y a les hellébores fétides, qui comme toujours dégagent un parfum fort désagréable mais qui émerveillent par leurs couleurs. Pleinement ouvertes, elles offrent fièrement leur anneau pourpre ainsi que que leur grandes étamines.
Il est amusant de constater (enfin ce sont mes constations personnelles) que les plants faiblement exposés au soleil comme ceux-ci développent un anneau très marqué, au contraire de ceux qui sont dans des sous-bois moins ombragés où l'anneau parfois n'apparait pas, même quand les fleurs sont pleinement ouvertes.
Surprise, au dessus d'un tronc abattu qui nous permet de traverser l'eau sans nous mouiller (ça reste à voir), un drôle de lichen, lui aussi en pleine fructification (décidément) se donne à voir.
Bref, pour visiter ce coin escarpé il ne faut pas avoir peur de jouer au chamois et de sauter de pierres en pierres en évitant les glissades et épargner aux fessiers de finir à l'eau qui reste bien glacée.
Au fond de la ravine, plumes et ailes sont venus se déposer.
De mêmes pour certaines branches tombées avec le vent et qui une fois retirées du manteau neigeux formes d'élégants motifs.
Autre surprise, des os traînés et lavés par l'eau. Il y a quelques années de cela, enfin presque 10 ans, nous étions partis en excursion et avions eu la chance de trouver de nombreux ossements dont un crâne de blaireau et un crâne de faon avec une partie de son squelette ainsi qu'une dépouille de renard. Mais aujourd'hui il est plus difficile de trouver ces trésors, la végétation ayant repris ses droits. Néanmoins nous ne sommes pas bredouilles.
L'abondance de restes d'animaux vient du fait que la ravine est très escarpée, une fois dedans c'est toute une histoire pour en ressortir. Les dépouilles des animaux qui y meurent sont donc peu utilisés comme repas par de "gros" carnassiers comme les renards, les chat et chiens sauvages, les oiseaux charognards comme les corbeaux ou les sangliers (car oui de temps à autre ils aiment ajouter la viande à leur menu). Hors ces animaux ont tendance à disperser les ossements ce qui rend leur collecte difficile.
Un joli stalagmite bien plus grand que mon modeste mètre soixante et dont je n'ai pas réussi à faire le tour avec une seule main. Pour notre traversée il a été une rambarde pratique.
Bien que le soleil arrive enfin, la plus belle des cascades reste givrée et avec les giboulées d'aujourd'hui, je doute forte qu'elle est perdue ses habits de glace.
Notre aventure s'est arrêtée ici, les troncs deviennent glissants et la gorge ne se fait plus aussi accueillante qu'elle a pu l'être jusqu'à là, mais rien de grave, beaucoup de jolies choses nous ont été données à voir.
Bref, un paysage froid certes, mais sympathique comme tout. Cet été nous aurons la surprise de voir avec un peu de chance une flore luxuriante, de nombreux arbres à papillons étant en dormance sur les bords du Gars Blanc.
Dans notre remontée vers les près, nous croisons des traces fraîches de chevreuils sans plus trop croire à une rencontre possible, le soleil annonçant midi passé. Pourtant nous étions pleines de bonne volonté en partant en expédition tôt ce matin.
Et bien ils étaient là, au rendez-vous et juste devant nous! 6 jolis chevreuils, intrigués mais pas apeurés pour un sous, 2 mâles et 4 chevrettes. Même proches de nous, il a été difficiles pour mon petit appareil de les photographier nettement. Cependant en cliquant sur les vignette on peut avoir un aperçu de cette charmante compagnie.
Bref, en reprendre notre cheminement, nous avons vu 6 petits derrières blancs partir dans les bois en sautillants.
Ah! déjà le froid et la neige sont de retour dans nos douces pré-Alpes. Cependant nous avons bénéficié de deux très beaux jours de soleil pour sortir un peu à la découverte de la ville et de sa nature naissante.
Les crocus de printemps sont sortis, violets ou blancs, ils poussent spontanément le long de la voie rapide, à quelques pas du bitume. Bonheur des fleurs et des premiers bouquets.
Les arbres perdent leurs chatons, qui sont les fleurs qui libères le pollen et le tussilage fleurit. De cette jolie fleur, on utilise les feuilles comme substitue au tabac pour réduire l'addiction au tabagisme.
Et puis il y a l'Isère, calme mais par moment bouillonnante aux eaux sombres qui de temps à autre charrient troncs et souches délogés de leurs sous-bois par les averses des hauteurs.
Les mousses aussi fructifient, du moins relâchent leurs spores car à la manière des fougères, celles-ci ne produisent pas de fleures mais des sporanges, de petites poches qui libèrent les gamètes des végétaux.
L'eau est paisible, l'image des arbres s'y reflètent et n'est que de temps à autre troublée par la nage innocente des canards colverts.
Et dans le ciel, les élégantes branches des noisetiers laissent s'envoler le pollen au grès du vent, formant de gros nuages jaunes.
Voilà une jolie ballade où les herbes ne demande qu'à garnir la maison. Les boutons de jonquilles, ramenés de la campagne puis mis en eaux ont fleurit et donnent à voir de jolies fleurs jaunes.
Et les crocus, contrairement à ce que je pouvais penser, tiennent bons et ont eux aussi rejoins la table du salon. Ils sont à l'abris du froid et des premiers flocons Grenoblois, qui je l'espère, ne tiendront pas.
L'hiver s'en va, voilà le temps des fleurs et des repas familiaux. Et bien que le printemps approche, les couleurs ne sont pas encore chatoyantes.
Perce-neiges, buis, feuilles d'arômes vertes et rouges de lierre, fleurs de carottes séchées ainsi que quelques grandes herbes viennent composer un bouquet de saison sur la table.
Le rouge gorge n'a pas encore migré et depuis la roue qui sommeil devant la terrasse, nous observe d'un oeil intrigué.
Et pour le plaisir, une petite perce-neige pour chacun des couvives, signe de l'arrivée du soleil. Néanmoins, nous sommes encore en hiver, nappe grise, serviettes blanches et vaiselles aux couleurs de la montagne sont toujours de mise.
Enfin, bientôt de beaux bouquet de fleurs aux couleurs surprenantes prendront place sur la table.
Voilà enfin le retour du soleil, la neige a disparu bien que quelques "croûtes", comme on les appelle ici, subsistent dans les ombres et les recoins.
Dans peu de temps les arbres auront leurs feuilles et déjà ils bourgeonnent. Dans une haie de noisetiers, un vieux nid à passé l'hiver. Abandonné, il sert désormais de support à de jeunes poussent qui fleuriront bientôt.
Les perce-neiges s'ouvrent enfin et les toutes premières abeilles sont de sortie pour récolter le précieux nectar et nourrir la ruche qui s'éveille.
Au pied de la maison, c'est un véritable jardin sauvage blanc qui s'est déployé parmi les grandes herbes vertes.
Et cette fois, primevères et pâquerettes sont au rendez-vous pour de bon, il ne manque plus que les tapis de violettes et le champs du coucou pour parfaire le tableau.
Le lamier pourpre a fait lui aussi son apparition. Ses extrémités rouges ont la réputation d'avoir un goût délicat de truffe noire.
La véronique de Perse est une petite fleur bleue naturalisée en France depuis le XIXéme siècle. Elle est originaire d'Asie. Sa tige est poilue.
Les jonquilles donnent des boutons! Le weekend prochains ceux-ci auront commencé à fleurir. Coupés en l'état puis mis dans un vase, ils peuvent s'ouvrir en une journée et donner ainsi de jolis bouquets précoces.
Les lichens ont passé courageusement l'hiver. Ils ont servit de nourriture principale à bien des espèces comme aux chevreuils et aux cerfs.
Une petite touffe de mousse tente une excursion sur le tronc de ce vieux frêne envahit lui aussi de lichen.
Malgrè tout, la nature a bien du mal à enlever son froid manteau d'hiver. Neiges et plantes desséchées sont encore du paysage.
Bref, on parle du printemps, mais il ne sera pas là avant le 21 Mars, du moins officiellement. Ce jour est appelé jour de la primevère.
Mais pour l'instant, certains profites agréablement des premières chaleurs, et non sans faire quelques envieux.
Et comme toujours les oreilles de judas sont au rendez-vous et ont envahi de nouvelles stations de pousse sur la côté, en particulier là où les pic aime faire son nid.
Tramètes versicolores et schizophyllums communes complètent le tableau, ces dernières ont pris des teintes rosées.
Et une fois de plus, près de la haie, quelques coquilles d'escargots des haies viennent compter les repas passés des oiseaux du voisinage.
Bref un bel après-midi où on peut avec un peu de chance voir quelques petits lapins courir parmi les champs.
Voilà un article un peu en retard sur les nouvelles du jardin. Enfin la neige se retire, voilà que le ciel bleu et le soleil apparaissent. Les grands frênes bourgeonnent et bientôt à leurs pieds, pézizes et morilles s'offriront aux gourmands.
Alors oui la neige est là mais elle perd vite du terrain. Bientôt c'est un blanc tapis de perce-neiges qui la remplacera, accompagnés de charmantes violettes.
La nature s'éveille, les noix commencent à germer du fond de leur coquilles qui s'ouvrent pour laisser pousser les futures feuilles de l'arbre à naître.
Les pâquerettes se donnent à nouveaux. Elles ont été les premières fleurs à apparaître dès que le soleil à fait son retour. Les rosettes de la plante sont comestibles.
Et les scolopendre commencent à former leurs sporanges. Ces petits sacs contiennent les spores de la plante. En effet les fougères ne font pas de plantes mais ce reproduisent de manière archaïques comme les tout premières végétaux. Une fois lâchés par millions dans le vent, les gamètes mâles et femelles rentrent en contact et donne un nouveau pied mais les chances sont infimes. Certains animaux marins comme les coraux utilisent le même procédé.
Ha voilà les primevères qui à leur tour donnent à voir leurs beaux pétales jaunes flamboyants. Protégés dans certaines régions, les enfants les utilisent comme trompettes. En effet en soufflant dedans, on obtient une petite musique proche de l'instrument.
Mousses et feuilles profitent du soleil et de l'étonnante chaleur de ce début Mars pour s'épanouire. Attentions aux giboulées!
Les ficaires déploient leur feuilles. D'ici quelques temps leurs fleurs jaunes écloront. Légèrement toxiques mangées en grand nombre, les feuilles peuvent être accommodées en salade. Autrefois les marins les consommaient pour éviter le scorbut car elles sont riche en vitamine C.
Le froid, la boue et la neige retirée, les coquilles d'escargots se dévoilent. Ces escargots des haies ont fait le plaisir les merles, pies et autres oiseaux à la fin de l'été avant que l'automne et l'hiver n'arrivent.
Ce petit gris est vide depuis peu de temps, il suffit de voir la couleur de la coquille. Il a servit d'abris et de garde-manger aux larves d'insectes nécrophages qui passe la fin de l'hiver sous forme de nymphes.
Dans cette autre coquille de petit gris, tout un monde c'est installé. Des invertébrés de toutes sortes et mêmes de tous petits escargots, dont de jolies élégantes striées, l'on investit pour passer l'hiver.
Et puis il y a les perce-neiges qui vont dans peu de jours fleurir. Mêmes quelques téméraires pointent à travers le manteau neigeux pour donner à se voir.
Fleur atypique, les pétales blancs striés de vert sont entourés de 3 grands tépales (fusion des sépales et des pétales).
Vivement que la neige fiche le camp et que le printemps pointe le bout de son nez. Patience, plus que quelques jours à attendre.
En attendant le petit ruisseau est bouillonnant, l'écume se forme de partout et l'eau est débordante, allant jusqu'à envahir le domaine des perce-neiges, laissant des bulbes pourrissant, submergés par cette mini inondation.
D'ici peu les divers batraciens de la région viendront chasser les mouches et les moustiques de l'eau qui deviendra plus calme et donc plus stagnante.
Et les jonquilles bataillent encore et toujours. Si dans les villages voisins elles se portent à merveille, il faut encore attendre un petit peu ici pour voir leurs belles fleurs jaunes s'ouvrir.
C'est aussi le début de l'apparition de nombreuses plantes comestibles, comme avec ces cressonnettes, de leur vrai nom cardamine des champs. L'appélation cressonnette peut s'appliquer à toutes les cardamines comestibles à feuilles rondes.
Un autre comestible qui doit être préparé avec grand soin car venant du milieu aquatique, le cresson des fontaines, cultivé comme salade mais très présent à l'état sauvage.
Les noisetiers fleurissent. Leurs fleurs sont très particulières: les chatons qui sont les mâles sont longs et relâchent un pollen très coloré dans le vent. Les fleurs femelles elles sont minuscules et poussent à même l'écorce. Au sol les fruit du frêne ont passés un hiver glacé.
Et dans le potager, il reste peu de survivants. Les choux ont fini par être emportés par le froid et une petite patate, oubliée puis déterrée par un oiseau affamée, c'est relevé si abîmée et pourrie qu'elle a étés délaissée.
Et puis le salon du jardin a été réinvesti, mais pas par qui on pouvait s'attendre. Du moment qu'il profite, autant le laisser.
Les champignons sont à la fête, les oreilles de judas reprennent du poil de la bête et commencent à coloniser de nouveaux arbres. Bientôt nous pourront faire une belle récolte.
Et puis les tramètes, en particulier les tramètes versicolores comme à droite, restent immuable, quoi que ces dernières commencent à montrer quelques signes de faiblesse. Pas de panique, déjà un nouvelle colonie c'est installée un peu plus loin.
Et puis il y a les pleurotes en forme d'huïtre. Gelées et toutes petites, elles ne sont pas d'un grand interêt mais pourrait avec un peu de chance faire à nouveau une belle et surtout, une bonne poussée.
Les tramètes rougeoyantes sont elles aussi fidèles au poste, et le froid ne semblent pas avoir prise sur elles.
Et puis il y a aussi les petits nouveaux, inconnus au bataillon mais fort agréable à voir dans l'arbe verte et les flocons gelés.
Horreur, voilà le retour des moustiques. Voici ma première victime qui en réalité n'est pas bien méchante, du moins pour le moment. En effet chez les moustiques ce sont les femelles qui piquent et uniquement quand elles s'aprêtent à pondre, ce qui n'est pas encore le cas mais ne serait tarder.
La terre dégèle et laisse apapraitre les os des petites victimes de l'hiver.
Si adorables et si coupables. Ainsi sont les lois de la nature.
Bientôt nos féroces petits félins mangeurs de pantoufles auront le loisir de chasser les souris, les rats et les mulots qui commencent enfin à sortir de leur torpeur hivernale.
Et dans les champs? Petit tour rapide des alentours.
La neige a encore quelques beaux jour devant elle et ne semble pas si prête à partir que cela.
Elle nous laisse apprécier les dernières traces de nos amies de la forêt qui sont allés se promener le temps d'un après-midi ensoleillé.
Lapins, martres, chevreuils, pies corbeaux... la liste est longue.
Et parfois un petit pressé ou du moins, inattentioné laisse de temps à autre un touffe de son pelage sur les fils barbelés.
Et dans tout ce blanc, le vert du gui tranche, tel les feuilles d'un arbre en fin de printemps.
Voilà de quoi orner la maison et de se rappeler le nouvel an. Pas de panique quand à la dangerosité de la plante, seul les baies sont poison, les feuilles quand à elles peuvent, après préparation, servir d'infusion.
Et voilà un beau bouquet en attendant les fleurs printanières.
Aujourd'hui, petite visite du côté de la Côte Saint André et en particulier, des caves de la fabrique de liqueur Sherry.
Bine que réputée pour faire de l'acool de cerise, la fabrique c'est diversifiée dans divers produits comme les sirops ou plus surprenant, les extraits de champignons nobles.
Cèpes, morilles ou truffes, à vous de choisir votre arome pour parfumer votre plat.
Qui dit distellerie dit épices, et croyez-moi, elles sont nombreuses comme ici avec le fenouil. Une cinquantaines de sirops et d'alcools sont disponibles.
D'où la nécéssité d'utiliser une gamme variée de senteurs. Iici l'anis vert et l'angélique.
Un peu d'écorces d'orange douce ou de graines de cardamome pour une liqueur amère mais sucrée.
Et un peu d'en armoise pour contribuer à la douceur de l'absinthe.
Sans oublier la chirette et le houblon que l'on retrouve souvent dans la bière de nos contrées.
Bref, rien de nouveau mais du bon (avec modération), car bien que la production soit désormais mécanisée, les ingrédients et les techniques défient les âges.
Mais aussi les frontières, toute fois celui-ci date un peu, la Yougoslavie figurant parmi les pays fournissant les plantes et graines si précieuses.
En exposition quelques plantes qui, après le temps, ne sont plus bonnes qu'à se donner aux yeux des visiteurs.
Alambiques et robinets de verres sont désormais hors d'états mais contribuent à la contemplation.
Il est loin le temps de la distillerie artisanale et de la mise en bouteille fait main, un bien pour un mal, un mal pour un bien.
Parenthèse humouristique, voilà quelques étiquettes sous les quelles liqueurs ont été autrefois vendues. J'ai une tendresse particulière pour l'eau de pucelle et le lait de vieillesse.
Sans oublier les recettes. A savoir que le premier usage des liqueurs était de soigner, comme aujourd'hui avec l'elexir de chartreuse... l'apèro, un préventif?
Quand à la crème de tubéreuse, mieux ne vaut pas y goûter.
Et pour finir, passage par les cuves centenaires puis par une bonne petite dégustation, toujours avec mon amie modération.
Ha la neige peine à partir, surtout sur les hauteurs. Petit tour par la forêt pour découvrir une nature toute endormie mais avant, petit passage par le lac de Saint Sixte (que l'on retrouve ici) et qui de par le froid et entièrement gelé.
Alors que les iris d'eau et les joncs peines à sortir de la glace, de petits malins ont profité de la solide épaisseur de la glace pour faire quelques pas sur l'eau gelée (à savoir qu'il y a sous leur pied la taille de la tour Eiffel avant d'atteindre le fond du plan d'eau).
Et si le gel n'a pas été très clément ces derniers temps, les mousses et les lichens des abords du lac, que ça soit sur les vieux rochers immergés ou sur la cabane de l'ancien abri à bateaux s'en sortent plutôt bien.
Hé surprise, là où la neige semble être partie, les premières fleurs apparaissent. Parmi les petites véroniques et le lierre, les violettes du chien s'en donnent à coeur joie bien qu'elles baissent un peu la tête.
Changement de décor avec cette petite vue de Miribel-les-échelles (on y étais cet été ici). Le chemin mène dans le coeur de la forêt du col de la Croix des mille martyrs (bien que nommé ici "juste" col des mille ou col des mille martyrs).
Le sol est de sorti et flitre entre les branches qui d'ici et de là laissent tomber, sous la montée de la chaleur et des rayons, de larges paquets de neige qui tombent en pluie fine.
Pas un bruit en cet après midi, pas un piaillement, pas un crissement de patte, la forêt et étrangement calme, pour la plus grande joie de l'esprit et du coeur.
Mais les animaux, du moins leur traces de vies restent bien présente, comme avec ce terrier qui ne semble pas avoir été visité ou du moins, avoir connu d'activité depuis les dernières neiges. Cela se voit à l'abscence des traces à son entrée.
Sur le fond blanc de la forêt, les troncs et leur fantaisie se révèlent. A gauche il s'agit de l'écorce rosée et couverte par endroit de lichen d'un bouleau blanc. A droite, d'étranges champignons, à la limite du lichen, ce sont installés sur un tout jeune hêtre.
Et puis parfois la neige permet aux éléments tombés du ciel de perdurer. Une plume de tourterelle (des bois?) ou la feuille d'un jeune lierre deviennent pour un temps, le sujet d'une composition.
Le gui du pin lui aussi, sous le poids de la neige et parfois du vent fini à terre. Ce gui là fait de jolies petites fleurs jaunes à la belle saison.
Pendant l'hiver, les végétaux ont la vie dur. A gauche les fruits des rosiers sauvages ont passé, ils sont tout rabougris et ont perdu leur éclatante couleur rouge mais pas de panique, comme on peut le voir à droite, les charmes commencent déjà à bourgeonner, apportant la belle saison.
En longeant le chemin forestier, nous voilà immergé dans les grands champs et les maisons de bords de lisière où dans la neige, on peut lire le passage des animaux sauvages.
Il est passé par ici, il repassera par là! Mais qui, mais qui?
Le blaireau bien sûr, qui le pauvre, a laissé une large touffe de poils sur le barbelé. Peut être a-t-il été dérangé par les joyeux bambins venus profiter de la pente raide avec leurs luges.
Mais dans la forêt la neige reste bien souvent immaculée, dérangée ça et là par le passage de quelques animaux dont les traces de pâtes ne sont plus identifiables, faute à la fonte et au retour bienheureux de la chaleur (enfin, retour très timide quand même diront nous).
La joie de voir un ciel bleu, si rare en ce moment et si appréciable. Seul ombre au tableau, un ciel dégagé en hiver est synonyme de froid. On ne peut pas tout avoir.
Bref, la forêt est bien agréable à pratiquer, quand on est équipée, et garde un côté fantastique où il est facile de s'imaginer un monde étrange, comme à droite, avec ces grandes branches d'un pin mort qui évoquent la carcasse d'un cétacé échoué en plein bois ... oui je sais, je m'égards.
Une dernière fantaisie, autre celle qu'est la hauteur de neige qui perdure au sommet du col, cette excroissance du bois, sorte de cancer de l'arbre, très recherché par les menuisiers pour exercer le délicat art qu'est celui de la marqueterie.
Et pour vous quitter, une petite photo du même lieu au début de l'été.... ça laisse rêveur.
Alors oui, c'est de la neige, oui ces sont des branches de noisetiers mais surtout oui c'est un moustique! Malheur de malheur, celui-ci est un petit précoce qui sûrement, n'a pas bien fait long feu dans ce paysage glacé mais il faut savoir d'un hiver neigeux suivit d'un printemps pluvieux comme il est annoncé promet une chose de sûre: une invasion de moustiques!
Si, si, je ne vous ment pas, là sont tout les ingrédients pour voir le charmant petit insecte proliférer avec tout les désagréments qui s'en suivent.
Alors oui, c'est pas très joyeux, un peu triste même, mais avons-nous le choix?
On avait espèrer être débarassé de la neige mais non, la revoilà. Cependant déjà le soleil pointe le bout de son nez, la végétation est bien décidé à se rebeller et à donner de la voix, enfin de la feuille.
Alors en attendant que les températures remontes, on s'occupe, on cuisine. Ma petite mère nous a bien gâté, nous voilà régalés.
Du côté des couronnes (rappelez-vous ici), et bien elles ont bien vieillit malgré l'hiver. Les voilà devenues sèches et pour un temps, immortelles.
Ha, la joie de planter les pieds dans la neige, on fini vite par s'en lasser. Néanmoins quand cette été nous dormirons fenêtres grandes ouvertes sous l'écrasante chaleur, il sera plus que bon de se souvenir du froid mordant et de la poudreuse.
Le jardin se rebelle! Lavandes et iris percent le manteau neigeux. Bientôt les fleurs apparaîtrons et donnerons à voir toute une gamme de violets.
Bon, il n'est pas encore venu le temps de prendre un bon petit thé dans les framboisier mais on vient, doucement certes, mais sûrement.
Je crois que ce n'est plus la peine d'expliquer le pourquoi de ce nom de perce-neige. Magie de la nature.
Il y a une semaine de ça, les plants de perce-neiges avaient fière allure et n'avaient pas à pâtir des flocons et du froid. Aujourd'hui c'est tout autre chose.
Les voilà envahies et submergés mais pas de crainte, déjà la blanche neige fond et perle en gouttes sur le fleurs fermées qui dans peu de temps s'ouvriront.
De ça et de là, elles ont réussi à faire fondre le froid autour d'elles. Il ne manque plus que la verte herbe et le réveil des abeilles pour sentir le printemps arriver. Plus qu'un mois!
Beau programme que ce tapis de perce-neiges nous promet pour l'arrivée de Mars, moi du printemps et des fées.
En attendant, en ce jour les oiseaux se font discrets mais ne sont pas complètement invisibles. Au sol corbeaux et pies laissent les traces de leurs larges pattes.
Les petits oiseaux eux laissent des traces légères et parfois, dans un excès de joie ou d'éffroie, celle de leur envol.
Bref, suivez- là voie, le guide lui sait où il va.
On aurait cru pouvoir prendre un joli panorama du bout de jardin blanc de fleur, et non de neige mais on ne choisit pas. Vite le printemps!
Autre visiteur du jardin, le renard qui avec sa démarche élancée et fine laisse des traces légères dans la poudreuses.
On peut voir si son petit tour a été agité ou non. Des pas regroupés serrés mais distinctibles, des foulures espacées, des traînés dans la neige et des traces de pattes bien appuyées, pas de doute, il y a eu course mais au contraire, si les pas sont les uns dans les autres, plus ou moins proches et qu'il n'y a pas d'autres signe de son passage que de légères empreinte, alors notre compère c'est promenée d'un pas tranquille.
Et quand un oiseau trouve une réserve de graines, ça donne un gros banquet où empreintes de volatiles, de renards, de lièvres et de chats ,attirés par les odeurs et ce remue ménage se mêlent.
Alors, qui sera le visiteur du jardin de l'année, ou du moins, de l'hiver?
Surprise, les jonquilles n'ont pas dit leur dernier mot! Certes quelques unes de leurs feuilles ont jauni avec le gel mais il en faudrait plus pour les arrêter.
Mais déjà d'autres plants viennent grossir leurs rangs, et bientôt les collerettes jaunes embelliront les jardins.
Le dégel s'amorce et depuis les branches du grand noyer, les gouttes ruisselantes des branches viennent s'écrasser dans le manteau neigeux, laissant d'esthétiques dessins.
Le voilà le lièvre, avec ses pâtes reconnaissables entre toutes. Il a la particularité pour tromper les prédateurs de marcher plusieurs fois dans ces pas pour ne pas indiquer dans quel sens il s'en est allé.
Et puis il a notre légion de chats, plus ou moins amoureux de la neige qui délicats, marquent de leurs petits pas le paysage hivernal.
Arg! les oreilles de judas n'ont pas du tout aimé le froid. Elles sont restées juvéniles, ont noircies et se sont mêmes rabougries.
Mais les animaux sont restés peu de temps désappointés de cette surprise en cette maigre saison. Un trou dans la neige, sous un un trou et voilà une sympathique demeure. Seule trace du passage, quelques traces dans la neige et quelques poils coincés dans l'écorce.
Ah mes belles tramètes rougeoyantes, cachées sous la neige elles sont encore plus nombreuses qu'à m'a dernière visite. L'hiver ne semble pas les déranger.
Mon petit chat est passé par là!
Dans le lit du petit ruisseau qui s'écoule au pied de la source, quelques os d'un bon repas. Restes d'un repas humain traîné ici et là par les animaux ou restes d'un animal sauvage, je ne sais.
En parlant de source, enfin plutôt de citerne ou plutôt de réserve, les animaux ont vite trouvé ou s'approvisionner en eau douce sans craindre que celle-ci ne gèle.
Et heureusement pour eux, pas besoin de descendre tout au fond de celle-ci. Il suffit de descendre de quelques pas en contrebas pour voir surgir l'eau de la terre. Au printemps et surtout, quand il ferra beau, têtards, tritons et salamandres s'y donneront rendez-vous.
En attendant les plantes sommeilles, couvertes par la neige protectrice et réconfortante.
Et puis il y en a certaines qui se rebelles et qui décident à leur tour de donner de la voix. Voilà que leur vert tendre tranche sur la neige blanche.
Et voila que surprise, le chevreuil lui aussi fait son entrée dans le jardin, passe sous le pommier et repart tout aussi discrètement dans les taillis du champs accoudé au verger.
La cabane n'a pas bougé, et bien qu'il n'y ait pas d'enfants pour en profiter, du moins pas encore, les oiseaux ont prit pour habitude de dîner en son centre, laissant ça et là de grands trous de terre noire.
Bref, lis et tramètes versicolores affrontent ensembles le froid et bientôt resplendiront de leurs incroyables couleurs, rouges pour les premières, jaunes, brunes et oranges pour les deuxièmes.
Mais bon, c'est bien beau de traîner dehors mais tout aussi bon de rester au fond du lit, et j'en connais qui ne pourrons me dire le contraire.