Salade d'orange à la vanille.
Rapide et simple, ce petit dessert nécessite peu d'ingrédients.
Pour une personne:
- une grosse orange, biologique si possible.
- une cuillère à café d'extrait liquide de vanille.
- trois cuillères à café de cassonade.
Éplucher l'orange et la couper en tranche fines. Récupérer quelques zestes de la peau que l'on ajoute aux morceaux avec la cassonade et l'extrait de vanille. Mélanger délicatement le tout.
Et voilà un bon petit dessert avec un fruit de saison.
Crème aux pleurotes.
Découverte de l'hiver, quelques belles pleurotes en forme d'huître. Direction la cuisine.
Pour une délicieuse crème aux pleurotes:
- quelques pleurotes.
- une cuillère à café d'huile d'olive.
- une demie ail.
- 20 cl de crème.
- 1/2 poignée de persil.
- un peu de sel et de poivre.
Le soucis avec les pleurotes est qu'il faut favoriser les jeunes spécimens, les vieux étant souvent très véreux. De ce fait, je me retrouve avec une poignée de champignons.
Après les avoir bien lavés sous l'eau (même si c'est déconseillé je préfère, car la boue et les limaçons ne s'enlèvent pas si facilement), on les coupe en fines lamelles.
Dans une petite casserole, on fait chauffer la cuillère d'huile d'olive sur un feu vif (3°). Pendant ce temps on émince une demie ail très finement.
Une fois l'huile chaude, on ajoute les pleurotes et l'ail. On remue bien, on sel et on ajoute le persil. Dés que les champignons commence à accroché on baisse le thermostat pour le mettre sur feu doux puis on "déglace" avec un petit peu d'eau. Quand celle-ci s'évapore, on ajoute la crème que l'on laisse mijoter au thermostat 1° pendant une dizaines de minutes.
Quand celle-ci a bien réduit, il ne reste plus qu'à la servir à table.
Couronnes de Noël (ter).
Plus classique dans cette série, l'éternelle couronne de pommes de pin. Toute simple elle reste charmante.
Pour la réaliser, il faut ramasser une douzaines de pommes bien ouvertes, propres et peu abîmées. On les entortille dans deux brins de fils de fer recuit d'un mètre de long chacun, en les entrecroisant à chaque pomme.
Une fois la ligne formée, on rejoint les deux extrémités que l'on noue ensemble pour former le cercle de la couronne et faire l'accroche. La voilà terminée, il ne reste plus qu'à accrocher un gros noeud rouge pour la fignoler.
Dans un autre style, plus printanier, la couronne de fleurs. En cette époque hivernale où les couleurs sont rares, les lamiers sont parfaits pour colorer un peut les mûrs de la maison.
Après avoir formée une armature en lierre (comme ici et ici), on enroule quelques grandes feuilles de fougères bien vertes. Entre les enlacement on pique délicatement quelques fragiles fleurs de lamiers tachetés et pourpres aux feuilles sombres.
Voilà un peu de couleur pour Noël. Bien loin de la neige cette touffe verte rappel le printemps, bien que celui-ci ne soit pas annoncé avant quelques mois.
Mais je ne suis pas la seule à faire quelques bricoles dans mon coin. Les oiseaux se sont débarrassés d'une partie de leur nid abîmé, nous donnant au passage une couronne toute de brins et de crins.
Douceur des tartelettes coco.
C'est l'hiver, tout ce fait douceur. Les jacinthes fleurissent doucement. C'est le temps de se réchauffer l'âme avec quelques bons petits plats.
On ne présente plus le vin chaud, courant sur les marchés de Noël. Même si cette recette est originellement faite avec du rouge, le vin blanc convient bien mieux et apporte un peu de douceur au mélange des épices.
Recette:
- 1 bouteille de vin blanc.
- 2 clous de girofle.
- 1 cuillère 1/2 à café de cannelle.
- 1 cuillère à café de gingembre.
- 2 grains de poivre.
- 100 grammes de sucre roux.
- 1 orange coupée en rondelle.
Versez le vin, le sucre et les épices dans une casserole. Chauffez à feu doux 20 minutes. Le sucre doit être fondu et le vin bien imprégné d'épices. Ajouter l'orange, faites bouillir une fois. Servez bien chaud avec une rondelle d'orange.
(à consommer avec modération)
Et pour accompagner ce doux breuvage, quelques petites pâtisseries pour ravir les papilles. Pour les fêtes, on peut bien s'offrir deux ou trois écarts!
Pour la recette de la tarte à la noix de coco il vous faut (pour 5 personnes):
- 5 moules du diamètre d'un bol.
- un bol.
- une pâte à tarte.
- deux oeufs.
- 200 grammes de noix de coco râpée.
- 200 grammes de sucre.
- 50cl de lait.
- 20cl de crème.
Avec le bol, découpez 5 cercles de pâtes que vous ajoutez à chaque moule. Mélangez les oeufs avec le sucre. Une fois l'appareil bien blanchit ajoutez la noix de coco, la crème et le lait. Mélangez de nouveau pour obtenir une pâte liquide et homogène. Versez là dans les moules et enfournez le tout au thermostat 7 environ 20 minutes.
Voilà de jolies tartelettes bien dorées et délicieuses qui disparaîtrons aussi vite que possible une fois sorties du four.
Oreilles de judas à la crème.
Petite récolte de Noël: quelques belles oreilles de judas bien fermes, parfaites pour finir dans l'assiette.
Le mieux pendant la récolte est de prendre soin de ne pas ramasser trop de saltées, ni d'écroces de sureau pour faciliter le nettoyage.
Pour ce faire, on passe une à une les oreilles sous l'eau fraîche en les frottants délicatement avec les doigts pour enlever tout ce qui ne fait pas le champignon.
Une fois propre, avec la lame d'un couteau on retire la partie dure et cartilagineuse des champignons ainsi que les bouts d'écorces restant. Sans cela leur consommation serait désagréable.
Une fois l'opération terminée, on les laisse sécher quelques instant près du feu sur un torchon. C'est là que l'on peut voir à quel point la ressemblance avec des oreilles est frappante.
Passons à la recette.
Pour ce faire il faut:
- 300 gr d'oreilles de judas.
- une cuillère à c&fé de beurre.
- 10cl de crème.
- du sel et du poivre.
Après avoir blanchit dans une casserole d'eau chaude les champignons pendant une dizaine de minutes, pour les rendre un peu moins gluants on les coupes en petits morceaux puis on les poêle quelques instants dans le beurre avec le sel et le poivre. Après quelques instants on ajoute la crème, on remue bien et on laisse réduire. Quand la crème commence à épaissir et devenir un petit peu gélatineuse, à cause des champignons, on retire du feu et on sert de suite avec des tagliatelles fraîches. Le résultat est garanti.
Couronnes de Noël (bis).
Voilà une nouvelle couronne, qui se rajoutent à ses consoeurs que l'on peut trouver ici. Au diable les feuillages verdoyants, celle-ci se veut plus sobre.
Cette année le must en décoration de Noël est d'inclure sur la table des champignons, alors pourquoi pas dans ma couronne? Pour se faire, dans mon panier j'ai cueillis quelques polypores inconnus (2), deux trois tramètes versicoles (1), quelques tramètes rougeoyantes (4), un peu de liane en chatons (clématite sauvage, la seule vraie liane europenne) (3).
Pour assembler tout ce petit monde, je construit un arceau comme pour les autres modèles avec du lierre (dont j'ai retiré les feuilles) que j'enroule sur lui même et au quel j'ajoute quelques branches de noisetier.
Pour attacher les champignons, j'utilise des feuilles blanches d'iris qui ont passé, et qui sont devenues tendres et malléables comme de la corde. Il ne reste plus qu'à nouer les polypores et à enroules la liane en graine autour de la couronne.
Et voilà le résultat, une couronne d'hiver qui fait très couroone de sorcière quand on s'y pense d'un peu plus près.
Pour finir, on glisse quelques branches de monnaie du pape fanées, deux trois têtes de verge d'or passées, deux ou trois sommets de berce séchés.
Il ne reste plus qu'à l'ajouter avec les autres sur le mur de la maisonnée.
Cueillette de champignons en Décembre.
En ce mois de Décembre, nous voilà au coeur des fêtes. Les découvertes se font au près du feu sous des montagnes de papier cadeau mais aussi dans le jardin, comme ici avec ces quelques pétales de roses qui vont très vite rejoindre le panier de séchage parfumé.
Que les près sont verdoyants, il suffit de comparer avec ce qu'il en était il y a deux semaines de cela pour s'aperçevoir de la différence.
En effet, à cette période le paysage était plus blanc que blanc, sans parler des températures s'aventurant rarement au dessus du 0.
Le soleil a vite reprit ses droits et voilà la terre nourricière plus vivace que jamais. Fidèle au poste, à gauche, le verge d'or n'a pas pas perdu un seul de ses chatons. Par contre à droite le pissenlit se retrouve dépourvu de toutes graines.
Le potager lui aussi a ses habitués, les choux s'inscrivent dans la durée même si de temps à autre un ou deux spécimens sont retirés de leur effectif.
Ce qui est le plus étonnant reste la profusion de champignon. Qui l'aurait cru, de nombreux petits marasmes quelconques ont envahi le jardin.
Les tramètes versicoles sont toujours là, accrochées à leur vieux tronc de cerisier. Ni le gel, ni la neige et encore moins la pluie n'aurons eux raisons de ces beaux champignons aux quels se sont ajoutés une bande rouge violacée à leur chapeau.
Passées par toutes les couleurs, elles sont aujourd'hui de couleurs kaki, café, bleu ardoise, orangé, marrons, violine ou encore blanc poudré.
La nature regorge de vie est de trésors, de quoi faire de belles couronnes (ici). A gauche la fougère aigle reprend de la vigueur pendant que le lierre à droite donne de jolis fruits bleus, qui malgré leur toxicité font le régale des oiseaux.
Deux petites plantes médicinales pointes le bout de leur nez: le lamier tacheté à gauche (décrit ici) et le géranium petit robert, à droite qui donne pendant la fin printemps et l'été de jolies fleurs rosées.
Même les pâquerettes s'animent, et certaines déploies leurs jolies fleurs blanches aux extrémités roses et au coeur jaune pétant.
Il est toujours plaisant de voir comme les oiseaux peuvent être astucieux. Que cela soit avec une noisette dans le creux d'un vieux tronc ou avec une noix dans la fente d'un piquet, on peut remarquer comment ils utilisent leur environnement pour trouver des support dignes de devenir des instruments pour les aider à atteindre les précieuses et délicieuses amandes de ces coques.
Quel point commun entre ce lichen tombé d'un noyer ou ces graines dispersées par les fientes d'un oiseaux?
Ils donneront au printempsde nouveaux individus aptes à coloniser leur environement.
L'écorce du bouleau est une oeuvre d'art à elle seule. Longtemps elle a été utilisée pour de nombreux usages: chaussures, papier, bois de boulange, eau de boulot (qui entre dans la composition de bières, de liqueurs, de vins ou d'eau-de-vie),sabots, sandales et bien d'autres.
C'est aussi le symbole de la sagesse chez les nordiques, c'est peut être pour cela que maître pic-épeiche a décidé d'y établir sa nouvelle résidence. Encore quelques coups de becs bien ciblés et voilà un nid à l'abris des intempéries.
Déjà le foin de l'ancien domaine commence à être déménagé. Tous ces travaux ne l'empêchent pas de continuer à sonder le bois mort pour se repaître de vers endormis.
La galle de la ronce elle trace tranquillement à coups de dents son chemin dans les feuilles bien vertes de la plante sans craindre l'attaque des mouches ou des guêpes solitaires endormies par le froid.
Dansle ciel se fait entendre de grands battements d'ailes et de jolis chants mélodieux, parfois entachés par quelques croassements déraillant.
Ce sont d'immences nuées de corbeaux et d'étourneaux, qui apeurées par les coups de feux des chasseurs, viennent se réfugier dans les grands arbres près des maisons pour se mettre en sécurité. Leurs piaillements font un bruit d'enfer mais délicieux à écouter. Qui aurait cru que les corbeaux savent eux aussi chanter?
Les arbres du vastes champs sont parfais: hors d'atteinte pour les chiens des chasseurs, trop près des maisons pour permettre aux chasseurs de tirer, ils offrent le couvert avec les nombreuses grappes de guis qui s'y trouvent. C'est aussi un très bon observatoire pour repérer les ennemis et sonner le cri d'alarme pour entamer la fuite.
Le temps soudainement plus clément à trompé tout le monde, même le sureau s'y trompe et commence à donner des bourgeons rosés. Prudence, d'ici peu le froid russe va venir conquérir nos montagnes.
C'est un temps idéal pour les oreilles de judas qui se déploient en grosses grappes marrons sur le bois du sureau. Ce sont des habituées des temps humides et froids.
On les trouve toutes l'années, à condition que l'air ne soit pas trop chaud ni sec, mais elles affectionnent surtout la fin de l'automne, l'hiver et le début du printemps. Le nom oreille de judas vient de sa forme d'oreille et du fait qu'elle pousse surtout sur le sureau, arbre au quel Judas se serait pendu.
En tout cas belle découverte en ce jour de Noël qui vient à point égailler les repas de fêtes et remplir le panier (comme le ventre). Un peu de crème et le tour est joué.
De nombreux champignons, couvent inconnus ont envahit les troncs des vieux noyers qui ont été abattus les années précédentes et dont quelques vestiges perdures.
Surprenante découverte au coeur d'une souche retournée. Parmi les racines déterrées gisent un grand nombre de restes animales: plumes, poils, griffes, becs, ossements, il semblerait qu'un animal, surement un rapace comme la buse variable, ait fait de ce petit coin sa table de restauration.
Dans les vieux noeuds d'une branche de noyer un brin de mousse prend plaisir à se loger.
Les tramètes rougissantes (trametes rubescens), cousines des tramètes versicoles, tiennent leur nom de leur jolie couleur rouge sang, bien qu'elle peut beaucoup varier, passant du blanc à l'oranger.
Leur nom réside surtout dans le fait qu'une fois coupés, leurs tubes deviennent rougeoyants.
Très coriace, ça chair les classes parmi les non-comestibles. Elles n'en restent pas moins fascinantes par leur teinte peu courante dans la nature.
Voilà un bien drôle de champignon de bois que je n'ai pas encore identifier. Dépourvu de pied, son chapeau est large, bleu-noir sur le dessus avec une marge blanche.
En dessus ni de tubes, ni de lamelles, mais des méandres beiges tels un labyrinthe qui contiennent les sporées.
Vite il faut rentrer, le ciel s'embrase de rouge et d'or et bientôt la nuit tombera sur le jardin et ses fabuleux champignons.
Il reste juste le temps de ramasser quelques pleurotes en forme d'huître. Ce sont d'excellents champignons produits à l'échelle industrielle dans divers pays du monde sur des paillis, un petit peu à la manière des champignons de Paris.
Le chapeau est bleutée, les lamelles sont plus proches des plis et sont blanches. Les jeunes spécimens ont leur bords bien arrondis, c'est eux que l'on consommes de préférences, les vieux individus étant souvent véreux ou trop coriaces sous la dent.
Bref, un bieu beau Noël en pleine nature avec au menu, des champignons, des champignons et encore des champignons.
La tradition des cadeaux.
Ce soir c'est Noël, alors voilà un petit article sur la tradition des cadeaux, illustré des photos de certains de mes petits présents.
Nous avions vu il y a quelques messages de cela, le pourquoi du 25 pour fêter Noël. Aujourd'hui ce sont les présents dont je vais brièvement retracer l'évolution et surtout, la tradition.
Là encore il pourrait s'agire d'une histoire de romains (ils sont partout!). Pendant les Saturnales (période du solsitce d'hiver, entre 21 et le 25 décembre), une fête étalée sur plusieurs jours en l'honeur du dieu éponyme, Saturne l'un des dieux les plus puissants de l'âge d'or romain. A cette occasion on festoyé, on offrait des présents aux dieux de la maison et du foyer: les Lares. Mais les dirigeants et les aux de ce monde avaient eux aussi droit à leur cadeau de la part du peuple, et même les esclaves avaient leur petit présent.
Dans la tradition chrétienne, les cadeaux sont un rappel des rois mages qui, suivant l'étoile du Berger, furent menée à l'enfant Jésus au quel ils offrir la myrrhe, l'encens et l'or, quel chanceux ce Jésus. C'est aussi un moyen de rappeler le sacrifice divin, le don que Dieu fit de son fils pour l'humanité, un cadeau pour nous, mortels.
Les cadeaux seraient aussi le fruit de nombreuses pratiques païennes, fortement implantées en Europe. Il s'agirait d'offrandes pour le solstice d'hiver là aussi. Ainsi les vieux Dieux nordiques, gaulois, celtes, et mêmes perses auraient eux leur part de cadeaux pour attirer la prospérité sur la maisonnée. Soucieux de s'attirer les bonnes grâces de tous, les hommes auraient commencé à s'appliquer le même principe.
Et pour le Père Noël, mieux vaut demander à Coca cola...
En tout cas Noël et ses présents restent un moyen de faire plaisirs à tout un chacun, parfois en se creusant la tête longuement, sans pour autant se ruiner quand on sait où chercher.
Couronnes de Noël.
Aujourd'hui, atelier nature. Des couronnes pour les fêtes, des couronnes pour Noël! Toutes de feuilles et de lianes, voilà de quoi enjoliver la maison pour l'hiver.
Pour cela il suffit d'un bon bonnet, d'un paire de gants, d'une grosse écharpe et surtout d'un bon sécateur, avec le quel on arrache aux arbre de grandes lianes de lierre et on retire deux trois branches de noisetiers bien tendres.
Une fois l'armature formée, il ne reste plus qu'à planter les différents éléments: branches de houx, de sapins, fleurs sèches de gerbes d'or, fougères bien vertes, laurier sauce ou fleurs sèches et jaunies d'ortensia.
A cela on rajoute deux trois branches de noyer couvertes le lichen jaune, quelques baies bleus de lierre, un peu de mousse verdoyante.
Il ne reste plus qu'à l'accrocher au volet blanc de la fenêtre de la maisonnée pour obtenir un effet de Noël garantit!
Pour former un couronne rien de plus simple. Avec une liane de lierre on forme une cercle en torsadant entre elles les extrémités. Autour de celle-ci on enroule deux ou trois branches de noisetier tendre ou quelques bout le lierre supplémentaires sans feuilles.
A la suite de cela on enroule les lianes de lierre aux feuilles bien vertes et garnies de grappes bleutées (1). On coupe les feuilles et les branchages qui dépassent au centre pour former un centre bien dessiné (2).
Une fois terminée, il ne reste plusqu'à piquer les éléments de décoration chinée ici et là dans la campagne.
Monnaie du Pape, fleurs de lamier, baies d'églantier et feuilles de laurier donnent des couleurs de Noël à cette couronne naturelle tressée.
Opération un peu différente pour cette croix de Noël. Quatre branches de roses d'hiver (aux fleurs jaunes) sont croisées entre elles par des noeuds de lierre. On en enroule également autour des branches et dans les interstices on coince des branches de sapin et de pin, de la monnaie du Pape, des fleurs de gerbes d'or en graines, du houx et bien d'autres choses.
Merci à mes petits voisins d'avoir décorés cette belle croix de Noël qui trône fièrement sur le tronc du vieux sapin du jardin, avec son joli coeur fait de vinaigrier.
De la mousse, du houx, des graines d'arbustes, des brins de noistier.
Quelques feuilles d'iris séchées, des branches de laurier sauce.
Voilà encore une couronne très nature. Faite de lierre tressé, la mousse s'y trouve piquée de petits bouts de noisetier pour bien tenir. A intervalle régulier les vielles feuilles d'iris passées font office de liens.
Plus simple, un vieux bougeoir en fer forgé se retrouve habillé de lierre pour trôner au dessus de la table des festivités. Quelques bougies ajoutées et le résultat est là.
Voilà de quoi passer les fête dans un esprit plus que nature.
Les joies de l'hiver.
Depuis le 21 décembre, c'est l'hiver, chocolats chaud et neige font pour de bon partis du paysage. Même la chapelle du hameau prend son beau manteau blanc.
Par ce temps, on ne sort que peu, le froid étant plus que piquant, alors on regarde la temps qui passe par la fenêtre.
De temps à autre une mésange ou une pie pointe le bout de leur nez. On en profite pour sortir les conserves et les bocaux réalisés pendant l'été. Au programme, mijoté de cèpes.
Bref, il n'y a que les oiseaux qui s'aventurent au dehors, et laissent dans la neige la trace de leurs frêles pattes et de temps à autres celle de leurs ailes.
Pour ce qui est du chat, la neige n'est pas vraiment une joie. Siestes au coin du feu et galipettes sur le canapé ponctuent son tranquille rythme de vie.
Bref, de la neige, encore de la neige, un vrai délice. Le hameau est devenue blanc, et il faut désormais se frayer de large passage dans la poudreuse pour rentrer chez soi.
Bref, voilà l'hiver.