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La Renarde des Alpes
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  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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10 mars 2015

Les premières morilles.

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C'est parti mon kiki !

Enfin le top est donné ! Les premières morilles ont été trouvées ! Oura ! Néanmoins ici il faudra encore attendre avant de dénicher quelquesbelels têtes blondes . Sur les forums (comme l'excellent Tachenon) ça fume fort ! Les clichés de morilles noires et communes commencent à accompagner les premières photos d'hygrophores de Mars. Alors pour bien se préparer voici quelques conseils :

- Les sites internet tu visiteras :

Et ils sont nombreux ! Entre les forums et la météo, on se perd vite. Alors pour faire simple voici une petite liste non exhaustive de ceux qui me sont fort utile : 
- On va chez l'ami Terra Morchellarum, mordu de champignon et grand connaisseur dont les billets sont précieux en infos.
- On se renseigne sur le temps en consultant le site de Météo France ou Météo Blue, pour voir l'évolution des courbes des températures et des précipitations.
- On suit avec attention l'évolution des frênes et en particulier quand ceux-ci bourgeonnent. En effet c'est à ce moment là que le glucose est libéré par l'arbre pour le plus grand plaisir des morilles. On va donc sur pollen.fr pour voir où en sont les frênes dans leur floraison.
- On va dans les archives de La Renarde glaner deux outrois infos : ICI, LA, PAR ICI et ENCORE LA.
- Enfin, on va s'informer et comprendre le biotope en passant chez Clergetblog et chez Permaforêt.

- Bien comme il faut tu t'équiperas :

- On consigne tout, ou du moins le plus possible par écrit sur le milieu où poussent les précieux champignons. Et si on ne sait pas trop comment s'y prendre on fonce acheter "Les carnets du Cueilleur de Champignons" de chez Artémis.
- D'un bon panier et d'un solide couteau tu t'équiperas, parce qu'avec ça on ne déconne pas. Un sac plastique abîme les champignons voire les rends toxiques et on ne sectionner pas mais on retirer proprement le carpophore sinon on peut endommager le mycélium. On favorise donc ÇA et ÇA... pis c'est tout !
- Dans les livres ton nez tu plongeras.
- Auprés du papy à casquette tu t'informeras (ou du moins ses migrations au bois tu suivras).
- Pour finir on respecte son environnement en ne piétinant pas les plantes, en ne coupant pas les champignons trop jeunes et/ou inconnus et surtout on ne pollue pas parce que bordel, la Nature ne mérite pas ça !

Voilà, bonne saison à tous, en particulier pour ceux où elle a déjà commencé !

 

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5 mars 2015

Mon salon de l'agriculture.

 

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Du 21 février au 1er mars, à Paris, c'est déroulé le salon international de l'agriculture. Cette rencontre annuelle au coeur de la capitale réuni un grand nombre de visiteurs et est un rendez-vous incourtounable pour nos chers hommes politiques (et les quelques dindes miss en manque de popularité). Alors personnellement je ne suis jamais allée à cette foire (à lire dans les deux sens) mais l'envie ne m'en manque pas. Ici et là je lis des avis très négatifs sur celle-ci (ça pue, c'est cher, c'est une machine à fric, c'est pour les bobos) et d'autres très bons (c'est joli, on sait à quoi sa ressemble un pécore, on se croirait chez mamie Suzette) ... et la plupart du temps il faut le dire, ils sont très cons. Je dirais que d'un côté on ne peut que saluer le fait que cette manifestation permet aux citadins et en particulier aux enfants de voir de leurs yeux ce qui est un animal de ferme et l'agriculture, d'un autre on ne peut que déplorer la présence de grosses filiales comme Mac Do (WTF !?! même si je comprends leur présence). Bref, mon propos n'est pas là. De la médiatisation du salon (parce qu'à la TV et à la radio on n'y échappe pas), m'est venue l'idée de publier un article sur "Mon salon de l'agriculture" en présentant les diverses espèces animales de ferme que j'ai pu rencontrer et/ou qui font mon quotidien. Suivez le guide (bon contrairement au rassemblement parisien, je n'espère pas attirer 691 000 visiteurs).

 

Âne, mon ami :
Les ânes sont des animaux doux et intelligents, qui doivent leur réputation de bêtes têtues à leur détermination. Dés qu'ils perçoivent un danger, ceux-ci stop net jusqu'à être sûrs de ne plus rien risquer. Les ânes domestiques descendent tous des ânes sauvages originaires de la corne de l'Afrique. Leurs populations sont en baisse et la plupart d'entres eux sont proches de l'extinction.

P2280076L'âne de Provence :

Commun dans le Sud-Est, ce petit âne rustique peut parfois être confondu avec l'âne du Contentin (typique lui du Nord-Ouest) à cause de sa belle robe grise et la croix noire qui longe son dos. Depuis le XVe, il accompagne les moutons en transhumances dans le Dauphiné, la Basse-Provence et la Haute-Provence. Piètre monture, on charge sur son dos les agneaux trop petits ou trop faibles pour suivre le troupeau.

Calme et patient, aujourd'hui on le rencontre surtout chez les particuliers qui l'affectionne pour son bon caractère qui rend son dressage facile et, chez les professionnels de la randonnée. 

Durée de vie : 
35 à 45 ans, parfois plus.
(Ma grand-mère aurait connu un âne vieux de cent ans !).

Taille :
- pour les mâles : 120 à 135 cm.
- pour les femelles : 117 à 130 cm.

 

SAM_6684L'âne des Pyrénées :

Originaire de du Sud-Ouest de la France, c'est un des ânes les plus menacés en France. Plus petit que le Catalan, il est typique de la Gascogne et desPyrénée. Ayant la chance d'en rencontrer à la ferme de Lessart du conservatoire d'Aquitaine, j'ai pu constater que cette animal était taillé pour l'effort.

On comptais en 2013 environs 87 naissances ou du moins, 87 naissances déclarées, ce qui est une bonne nouvelle quand on sait qu'il reste environs 700 de ces ânes à travers la France et pas bien plus de part le monde hormis du côté de l'Espagne mais cela reste à confirmer. Là encore l'action des particuliers et des passionnés a été salutaire.

Durée de vie :
Là aussi 35 à 45 ans.

Taille :
- petit gabarit : 120 à 135 cm
- grand gabarit : 135 cm et plus

 

Le mot de la chèvre
La chèvre n'a pas toujours eu bonne presse. Ami des sorcières, son mâle le bouc incarne même l'ennemie suprême des inquisiteurs, le Diable. Les sorcières, paraît-il, en chevauchaient pour se rendre au Sabbat (instant occulimse hé hé). Mais je vous rassure, c'est une bien brave bête. Affectueuse et câline, la chèvre produit un lait digeste qui entre dans la composition de nombreux fromages.

SAM_6065La chèvre des Pyrénées :

Voilà une autre espèce rencontrée à la ferme de Leyssard. Ces superbes chèvres ont bien failli s'éteindre dans les années 80 (alors que l'espèce à plus de 5000 ans !). En 2010 on en dénombrait 3000. Depuis peu on les voit revenir dans le paysage local d'Aquitaine. Élevées dans des troupeaux en plein air, elles entretiennent le milieu en se déléctant de ronces et préservent ainsi de nombreuses espèces typique de la région.

Les mâles possèdent des cornes impressionnantes, pouvant avoir jusqu'à un mètre d'envergure ! Robustes, elles nécessitent peu d'attention hormis quelques carresses bien placées sur la croupe.

Durée de vie :
10 à 15 ans.

Taille :
environs 75 à 85cm au garot.

 

Les doux moutons :
Les moutons sont des animaux communs dans nos campagnes. Ils sont les descendants du mouflon (mais du quel ? il faudrait se pencher sur le côté des races de mouflons asiatiques). Longtemps l'élevage de ces bêtes fût réservé aux monastères, en particulier pour leur peau qui permet de réaliser les précieux parchemins.

P8300955Le mouton d'Ouessant :

Ce petit mouton breton n'est pas nain mais bien une espèce à part entière dont on ne connaît pas vraiment ses origines. On peut aisément l'identifier à ses cornes, sa petite taille, ses cornes et sa tête fine et saillante. Rare, lui aussi a bien failli disparaître. Rustique, ils sont doux et dociles, vivent en groupe sous l'autorité d'un mâle dominant et n'hésitent pas à fuir dès qu'ils sentent un danger.

Ce dernier est identifier aisément à l'aide de leur ouïe fine, leur odorat et leur bonne vue, héritage de leur ancêtre sauvage. Depuis 1976 une grande campagne est lancée pour sauver cette espèce. C'est chose faite depuis peu même si le nombre de têtes de bétail reste faible : tout au plus 5000. 

Durée de vie :
14 ans

Taille :
- mâle : 49 cm.
- femelle : 46 cm.

 

SAM_6405Le Mouton Sasi Ardi :

En voilà une espèce qui mériterait d'être connue ! Cette espèce typique du pays Basque a une jolie teinte ocre. Les agneaux naissant sont entièrement roux et prennent peu à peu leur couleur définitive. En France en 2013 on comptait 2500 de ces animaux (dont 2000 à la ferme Leyssart). Là aussi on se trouve devant des animaux rustiques vivants en pleine montagnes d'où son nom qui en basque signifie "brebis des broussailles".

Leur laine tombante n'est pas des plus simple a travailler et c'est surtout pour leur lait, leurs agneaux et leur viande que les brebis sont élevées. On l'a surnomme également brebis rousse.

Durée de vie :
environs 15 ans.

Taille :
- mâle : 65 à 70 cm.
- femelle : 60 à 65 cm.

 

SAM_7041Le mouton Île-de-France :

Cette race est l'une des plus communes en France parmi les 30 répertoriées sur le territoire. C'est une excellente race bouchère qui a une croissance rapide. Les brebis sont de très bonnes mères qui peuvent allaiter plusieurs petits à la fois. C'est aussi une espèce qui s'adapte facilement aux différents reliefs. On la retrouve ainsi dans les transhumances, dans les élevages intensifs et de plaine air, au sommet des montagnes ou dans les landes.

Son succès se conjugue à l'internationnal. Pour ne citer que quelques uns des pays à l'avoir adopter : l'Espagne, le Brésil, la Chine, la République Centre Africaine, l'Argentine ou encore l'Uruguay. Sa production est très encadrée.

Durée de vie :
17 ans.

Taille :
entre 59 et 61 cm.

 

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Le mouton landais :

Le mouton landais est l'une des espèces les plus ancienne de France ... et l'une des plus caractérielle (c'est du vécu !). Elle fût essentielle à l'économie des landes par la vente de sa viande et par son fumier. On garde en mémoire l'image de leurs bergers, dressés fiers sur leurs hautes échasses traversants les landes. 

Revenons à nos moutons. Rustiques, les brebis landaises on faillit s'éteindre en 1965 (il restait moins de 150 animaux). Aujourd'hui on compte 3000 têtes. Leur viande connaît un petit succès dans les filières courtes et on les emploie pour nettoyer les zones boisées ou laissés à l'abandon. es bons marcheurs ont les membres fins et élancés avec une toison très épaisse. 

Durée de vie :
15 ans.

Taille :
environs 60 cm.

Tout est bon dans le cochon :

S'il n'est pas l'embême de notre pays, il n'en demeure pas qu'il est celui de nos campagnes. Le cochon nommé porc est issu du sanglier de nos belles forêts. Comme lui, il raffole des glands, des racines et des tubercules. Et qui l'aurait cru ? Ce ne sont pas les gaulois qui rôtissaient entier le belle animal bien qu'ils l'eurent beaucoup apprécié mais les romains !

SAM_5929Le porc Gascon :

Nommé porc noir ou noir de Bigorre, c'est un animal qui n'a pas beaucoup évolué. Son aspect est proche du sanglier, ne serait-ce que par son poil noir dru mais ces grandes oreilles lui couvrant les yeuxrévéle son côté domestique. On doit la sauvegarde de l'espèce à une dizaine de truies et deux verrats retrouvés dans une petite exploitation. De croissance lente, le porc Gascon est élevé en semi-liberté ou en liberté où il se nourrit de glands et de racines.

Sa chair persillée et sa rareté font monter les prix et un cuissot peut se vendre au prix fort. Vigoureux et sociable, il s'adapte à toutes les conditions, en particulier à la chaleur mais ne craint pas non plus le froid voire la neige.

Durée de vie :
20 ans.

Poids :
- mâle : 350 kg.
- femelle : 250 kg.

Le cheval, fascination de l'Homme :

On ne trouve plus de chevaux sauvages ou du moins, d'espèces de chevaux sauvages comme on en trouvait il y a 30 000 ans. Ceux qui ont eu la chance de retrouver les grands espaces loin des hommes sont les descendants d'animaux domestiques. Aujourd'hui l'origine de leur domestication reste encore inconnue.

P5301924Le cheval comtois :

Ce cheval de trait massif originaire de Franche-Comté trouve ses origines dans l'époque romaine. Contrairement aux clichés véhiculés par les films et les reconstitutions historique, c'est ce chevalet non de grands étalons élancés qui servaient de montures aux chevaliers qui s'affrontaient dans les joutes ... on peut dire qu'ils n'avaient pas froid aux yeux.

Arrive l'invention de la poudre et des armes à feu. Les chevaux quittent les ferment où ils sont utilisés pour le laboure et pour débarder les bois. Les voilà embauchés dans les guerres Napoléoniennes à tirer les canons. Celles-ci auront de peu leur peau. Ce n'est qu'au 20e siècle que l'espèce retrouve une effectif stable.

Durée de vie :
30 ans.

Taille :
entre 1,50 m et 1,65 m.

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Le poney Pottok :

Ce petit poney Basque (dont il est l'emblême de la région) est une sacrée tête de mule. C'est la seule race équine à vivre encore en liberté en France métropolitaine, dans les ajoncs et les bois qui couvrent les Pyrénées. Autrefois on l'utilisait pour les petits travaux en moyenne montagne, là où il fallait emprunter d'étroits sentiers pour rejoindre les villages isolés.

On compte en France 6000 Pottoks, dont la plupart sont élevés en pleine air, ce qui les rends sauvages. Leur capture et leur marquage est l'occasion pour les éleveurs d'organiser de grandes manifestations, leur caractère et leur indépendance rendant leur approche complexe.

Durée de vie :
17 à 20ans.

Taille :
entre 1,20 et 1,30 m.

 

La vache, mère nourricière :

Depuis la nuit des temps l'Homme fréquente et représente les bovins. En Europe, c'est sur les parois des cavernes qu'ils apparaissent. Il s'agît de l'auroch, ancêtre de nos vaches et taureau. Animal robuste il a disparut aujourd'hui mais d'après les écrit, cet animal se rencontrait le plus souvent dans les marais et les épaisses forêts.

SAM_8437La vache tarentaise :

C'est sans conteste la reine des montagnes ! La tarine comme on aim l'appeler ici est une belle vache à la robe fauve et aux yeux noirs entourés de longs cils. Facile a élever et de bon caractère, elle est rustique mais productive. C'est une très vieille race qui fût même décrite par le romain Pline l'Ancien.

Innombrables en Savoie, ces petites vaches se démocratisent peu à peu dans toutes les Alpes puis dans les années 70 au Maghreb où leur robustesse en fond des animaux de choix. Encrée dans les montagnes, la race tarentaise entretiens les espaces alpins préservant ainsi de nombreuses espèces de plantes mais aussi d'animaux.

Durée de vie :
20 ans.

Taille :
- mâle : 140 - 145 cm.
- femelle : 130 - 135 cm.

 

P9120043La vache charolaise :

En voilà une belle bête. Longtemps élevé pour les travaux de trait, la charolaise ne l'est plus que pour sa viande et son lait. Une vache peut atteindre 1200 kg, un boeuf parfois plus de 2000 kg ! Originaire du Nord de Lyon, on la trouve partout en France et même en Angleterre ou aux États Unis où elle rencontre un grand succès au près des éleveurs.

Blanche ou crème, sa résistance lui permet d'affronter tous les milieux même si elle se plaît moins bien dans les zones de fortes chaleurs. Belle laitière, c'est la meilleure race productrice du pays. Bémol, les veaux sont si gros que souvent ils naissent par césarienne. Les jumeaux ne sont pas rares non plus.

Durée de vie :
25 ans.

Taille :
145 cm au garrot,
jusqu'à 155 cm pour les plus gros taureaux.

 

P5111169La vache Prim'Holstein :

C'est la championne des laitières ! Ses mamelles imposantes lui on value d'être la vache le plus courante dans les élevages industrielles car ses pies s'adaptent bien aux trayeuses mécaniques. Sa robe noire et blanche est désormais représentative de la vache en elle même et plus largement, du monde agricole et campagnard. De plus son lait est très riche en matières grasses ce qui permet la production de fromages et de beurres à grande échelle.

Apparut au début du XXe, elle tient son nom de ses ancêtres hollandaises venues... d'Amérique ! Mais ce n'est qu'en 1990 qu'elle prend son nom. On compte plus de 3.100.000 bêtes à travers l'Hexagone. 

Durée de vie :
20 ans.

Taille :
- femelle : 145 cm.
- mâle : 165 cm.

 

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La vache lourdaise :

Encore une qui est passée pas loin de disparaître pour de bon. En 2011 on comptait 220 de ses vaches, en 1990.... 27! Comme quoi il s'en est fallu de très peu, je dirais même mieux, d'un poil de boeuf ! Dans les année 80 il ne restait plus qu'un seul taureau reconnu pour faire de la monte .... bref une catastrophe mais aujourd'hui les choses vont un petit peu mieux.

Depuis peu, de grandes campagnes de pubs et de promotions sont montées pour faire connaître cette race typique de la région Midi-Pyrénée. La production s'oriente vers la production de veaux de lait en pleine air. Ceux-ci sont réputés pour leur grosseur, leur fine ossature et leur chair claire.

Durée de vie :
environs 20 ans.

Taille :
135 cm.

 

Les biens nommées gardiennes : les oies :
Les oies sont de oiseaux intelligents qu'il faut cependant surveiller quand elles sont laissées en pleine air au risque de les voir se perdre. Bonne à tout faire elle joue le rôle de chien de garde (on connaît tous l'histoire du Panthéon romain décrite par Pline), donne des oeufs et un très bon duvet et bien souvent, finie rôtie.

SAM_6557L'oie d'emben :

Espèce issue de l'oie cendrée, elle porte le nom de la ville allemande qui l'a vu naître. Très grande et gracile, de l'oie on peut parfois la confondre avec les cygnes quand elles se barbottent sur les plans d'eau d'où son surnom d'oie-cygne. On en compte de pure race environ 1000 dans le pays.

Cette espèce a été selectionnée selons trois critères, d'une part pour sa chair, d'une l'autre pour ses qualités de gardienne efficace et plutôt bruyante et enfin poir sa couleur blanche immaculée. Séléction après séléction elles ont perdu l'instant maternel et ce n'est que rarement qu'on peut les voir couver. Elles deviennent alors de très bonnes mères.

Durée de vie :
8 à 25 ans.

Poids :
4 à 8 kg.

 

    

Sources :

Web

http://www.salon-agriculture.com

http://www.haras-nationaux.fr

http://www.chevredespyrenees.org

http://www.mouton-ouessant.com

http://fr.wikipedia.org/wiki/Xaxi_Ardia

http://www.mouton-ile-de-france.com

http://www.racesaquitaine.fr

http://labbe.arue.over-blog.com

http://www.porc-noir-gascon.com

http://www.pierre-matayron.fr

http://www.hippologie.fr

http://www.chevalcomtois.com

http://www.race-tarentaise.com

http://www.lavache.com

http://www.midipyrenees.fr

http://volaillepoultry.chez.com

http://poulesetcie.com 

Ouvrages

"Le Bestiaire Fermier", Jean-Baptiste de Panafieu, éditions Plume de Carotte, 2011.

 

23 février 2015

Des perruches au jardin Magalone.

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Ces dernières années, le Sud de la France connaît une véritable invasion de perruches à collier (Psittacula krameri). Ces grands oiseaux d'une quarantaine de centimètres se rencontrent en Afrique en Asie et on en dénombre 15 sous-espèces. Hormis pendant les périodes de nidification (de mars à avril), les perruches vivent d'en un dortoir qui se trouve souvent dans un tronc d'abre creux.

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Leur longue espérance de vie (jusqu'à 30 ans en captivité), leur bon taux de fécondité et le peu de prédateurs qu'elles rencontrent sous nos latitudes explique l'augmentation de sa population. Ajoutons à cela des hivers doux et chauds. Ici au parc Magalone ont peut les voir se nourrir de divers graines et fruits, en particulier de Tulipiers de Virginie (Liriodendron tulipifera), un arbre à la floraison exceptionnelle. 

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Depuis 10 à 20 ans, on dénombre des populations plus ou moins importantes dans des contrées dont ne sont pas originaires ces oiseaux. En France, aux États-Unis ou en Angleterre la petite perruche verte a prit ses quartiers (en 2010 j'ai été marqué d'en rencontrer au parc Lady Diana, dans ce pays on en compterai près de 50 000 en liberté) sans que pour le moment de gros dégâts sur la faune, la flore et l'agricultrue ne soit constatés.

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23 octobre 2014

Champignons et poisons.

 Otto Marseus van Schriek (peinture)

Bientôt ce sera le grand soir Halloween et pour fêter cette soirée comme il se doit, voilà un article à vous glacer le sang sur les douces empoisonneuses que sont certaines amanites et leurs confrères champignons. Vous trouverez à la fin de l'article toutes mes sources et en survolant avec la souris les tableaux, les noms de leurs peintres respectifs. 

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Les champignons, c'est un petit peu ma passion, aussi bien dans l'assiette, dans les bois, dans le panier ou dans l'histoire. Et ce soir c'est sur ce dernier point que je vais vous parler d'eux, plus particulièrement de ceux qui ont une funeste réputation: les champignons empoisonneurs.

Si bon nombre de champignons sont indigestes voir toxiques crus ou cuits, ils ne sont que quelques uns à être mortels mais suffisamment pour provoques plusieurs décès en France et de par le monde chaque années. Et cela l'homme là bien comprit. Dès l'antiquité il entre dans le kit du petit chimiste ou de la parfaite empoisonneuse.

 Clément VII (1478-1534) Peintre inconnu.

 La reine des empoisonneuses, l'amanite phalloïde.

Appelée "Calisse de la Mort", c'est en générale à ce champignon que sont imputés la plupart des décès par intoxication aux champignons. Amanita phalloides se rencontre sous les feuillus, généralement sous les hêtres, les charmes, les noisetiers, les bouleaux ou les chênes un peu partout en Europe. Elle survient après la pluie, de la fin de l'été à celle de l'automne. A sa sortie du sol elle ressemble à un oeuf blanc puis prend sa couleur verte peu à peu. Son odeur sucrée et suave devient alors désagréable et écoeurante.

30 grammes d'amanite phalloïde sont suffisants pour tuer un être humain. Ce sont le foie et les reins qui sont touchés et de manière souvent irrémédiable. Sa chair excellente et la durée à partir de la quelle on sent les premiers effets (six à douze heures) la rendre redoutable. Rajoutons à cela les différentes couleurs et formes qu'elle peut prendre et qui peuvent facilement la rendre confusible avec d'autres espèces. 

 Les premiers symptômes se manifestent de manière brusque : douleurs abdominales, vomissements et coliques sont les signes avant coureurs. Le foie commence à se nécroses, le comportement change, les système nerveux et sanguin deviennent défaillants. Il faudra attendre entre six et quatorze jours pour que le décès survienne par arrêt cardiaque. Officiellement il n'existe pas de remède propre pour neutraliser les toxines incriminées dans les défaillances de l'organisme, seul un mélange de médicaments permet d'arrêter les phallotoxines.

L'amanite phaloïde à travers l'histoire.

Nombreux sont les crimes d'états ou passionnelles dont elle est responsable qui sont pour la plupart devenus célèbres.

- Parmi ceux-ci ont compte le plus connu de tous, celui de Claudus, marié alors à sa nièce, la terrible Agrippine présentée comme une femme assoiffée de pouvoir et incestueuse (mère de Néron). Bien que les avis des historiens divergent, il semblerait que son épouse, avec la complicité de l'empoisoneuse gauloise Locuste et du goûteur de l'empreur Halotus, qui l'ait empoisonnée en faisant placer dans son plat préféré, un ragoût d'amanites des Césars (leur nom n'est pas anodin), quelques amanites mortelles. Claudus après une rapide agonie s'éteint le matin du 13 octobre 54, empoisonné de rechef par son médecin Xénophon. "A la mort de Claude, Néron fut immédiatement proclamé empereur. Mais Britannicus gênait Néron qui le fit supprimer de la même façon que son père.."

- Aujourd'hui encore on ne sait pas très bien si le Pape Clément VII fût victime d'une intoxication alimentaire ou d'un crime. Grand gourmand, il allât jusqu'à interdire la cueillette de champignons autour du palais. C'est dans ce dernier qu'il s'éteint le 25 septembre 1534 après 5 mois de souffrance. La encore des amanites phalloïdes auraient été ajoutées à un plat de champignon et bien qu'elles ne causèrent pas la mort du Pape, elles en accentuèrent la maladie qui l'emporta. Ennemi des protestants et des Anglais, on ne connaîtra jamais le fin de mot de l'histoire sur ce décès.

Natalia Kirillovna Narychkina fût tsarine de 1671 à 1676. On la connaît pour avoir été la mère de Pierre le Grand et pour avoir ramméné le théâtre et la culture dans la capitale. On pense qu'elle aurait consommée en nombre des champignons saumurés avant de mourir et l'évocation de symptômes phalloïdiens attesterait de la piste criminelle, tout comme le contexte politique de l'époque.

Charles VI connu une fin douloureuse et tragique après une ingestion de champignons. Il mouru dix jours plutards en présentant lui aussi les symptômes phalloïdiens. Sa mort produira la Guerre de Succesion d'Autriche au sujet de la quelle Voltaire écrira en 1759 dans Mémoires "Ce plat de champignons changea la destinée de l’Europe". 

- Le drame de Saint Louis de Villenave d'Ornon : le 9 octobre 1884 survient une hécatombe terrible. Ce sont pas moins de quinze jeunes âgés de 10 à 18 ans qui sont empoisonnés dans ce petit orphelinat. Onze d'entre eux périront. C'est la cuisinière, la religieuse soeur brigitte qui par méconnaissance des champignons ajouta par mégarde une poignée d'amanites phalloïdes à une poêlée de bolets et des russules. Mais cette histoire ne défraye pas tant la chronique car pour l'époque, l'empoisonnement par confusion reste courant et on compte cette année là pas moins d'une centaines de décès pour les mêmes raison dans le sud-ouest de la France. Le drame aurait pu être évité si la religieuse n'aurait pas cédé à la croyance populaire :"pour savoir si un champignon était bon ou mauvais : [on] faisait bouillir les espèces dans de l’eau avec une pièce de monnaie en argent. Si elle restait intacte, le test s’avérait concluant, et c’est ce qui arriva".

- C'est en 1918, peut avant la fin de la Grande Guerre que fût arrêté Henri Girard. Cet assureur se rendit célèbre pour avoir empoisonner un certain nombre de ses amis avec des amanites phalloïdes pour empocher leurs primes d'assurances, avec l'aide de sa femem et de sa maîtresse. On peut en déduire que ses promenades en forêt de Rambouillet n'étaient pas si innocentes qu'il aimait le faire penser. Mais certains de ses proches survécurent et la police fût vite alertée. Comble de l'ironie, notre ami Henri semblait avoir raté son dernier coup après la lecture d'un livre de mycologie où par erreur il était indiqué que l'amanite citrine pouvait se montrer aussi dangereuse que sa proche parente la phalloïde. Tout assassin qu'il fût, il termina guillotiné, ses complices fûrent emprisonnées à vie.

L'amanite phalloïde peut être entièrement blanche ce qui explique le risque de confusion. Sa proche cousine l'amanite vireuse (amanita virosa) appelée ange de la mort (brrrrr !) est toute aussi dangereuse.

Jules Vignon (1815-1885) Néron et Locuste essayant un poison sur un esclave (Musée Georges de la Tour Vic/Seille 57)

 Un puissant hallucinogène, l'amanite tue-mouche.

L'amanite tue-mouche est mon champignon fétiche. Il est connu pour être un puissant hallucinogène (je vous en parle ici). On rencontre Amanita muscaria presque partout dans l'hémispère Nord, à l'automne aussi bien sous les les connifères que les feuillus mais son arbre hôte par excellence reste le bouleau. On la reconnaît facillement à son chapeau rouge, ses pustulles blancs tout comme ses lamelles, son pied, sa volve et son anneau. 

L'empoisonnement par amanite tue-mouche résulte le plus souvent d'un accident : soit elle est confondue avec l'excellente amanite des Césars, soit par son ingestion volontaire pour ses effets hallucinogènes. On estime qu'il faut consommer une quinzaine de chapeaux pour provoquer la mort et encore, avec les techniques modernes il est facile de soigner les malades. C'est la muscarine qui a longtemps été incriminée pour les maux imprévisibles provoqués par la consommation de champignon : nausées, douleurs abdominales, confusion, hallucinations, folie passagère, sudation, hypersalivation, distortion visuelle, bourdonnement, euphorie et parfois, coma. Aujourd'hui les recherches tendent à prouver que les molécules responsables de ces états seraient la muscimole et l'acide iboténique.

L'amanite tue-mouche à travers l'histoire.

Il semblerait donc que sa réputation de tueuse (de mouche) soit quelque peut surfaite. Néanmoins on ne peut lui enlever le fait qu'elle ait déjà causé certains décés (dont un exemple est cité plus bas). Je n'évoquerais pas tout les autres champignons que vous pouvez retrouver dans le lien posté plus haut et que je vous redonne ici.

- En 1893 le comte de Vecchi, dilômate italien dont les descendants s'illustrerons pendant la Grande Guerre décéde en visite à New York suite à la consommation d'un plat à base d'amanites tue-mouches. On raconte qu'il en découvrit une bonne demi-douzaine au court d'une promenade sur le nouveau continent et qu'heureux de sa trouvaille, il se les fît servir. La malheureux succomberat après avoir eu de terribles convultions. 

Nature morte de Renate Heidersdor (Canada)

 Le bolet pernicieux, un diable aux couleurs flamboyantes.

 Le bolet pernicieux, Boletus perniciosus N. en latin, n'existe pas en tant qu'espèce distincte mais regroupe plusieurs genres de bolets présentant une mousse rouge ou jaune et souvent un goût amer. Ce terme était utilisé par les naturalistes jusqu'au milieux du XIXe siècle. Joseph Roques le décrit en 1832 comme une "plante" vénéneuse courante en automne dans les forêts de conifères d'Europe et alentours à la ville de Paris.

Il cite également quelques exemple d'empoisonnements avec ce champignon et où, il a pu rencontrer ou voir les patients l'ayant consommé. Les effets sont divers et variés, parfois anodins, parfois mortels.On peut présumer ici que le bolet incriminé et en réalité le bolet Satan (Boletus satanas) et les espèces qui en sont proches visuellement.

Le bolet pernicieux à travers l'histoire.

- Au XVIIIe siècles deux jeunes médecins, Pouget et Pourcharmant, s'abandonne à des expériences sur ces chiens et des chats en leur administrant des extraits de ce champignon à travers leur nourriture. Si les chiens se montrent résistant, notamment l'un d'eux nommé Mithridate (en hommage au personnage principale de la tragédie du mêle nom de Racine) qui résistât même aux administrations d'amanite tue-mouche et d'amanite phalloïde, les chats s'y montre plus sensible en particulier les chatons qui décèdent en moins de 24 heures en présentant des tâches sur les intestins.

- Joseph Roques fait également référence au même siècle d'un jeune chirurgien, devenu son patient, qui par confusion avec un cèpe noble aurait consommé un bolet pernicieux. S'en suivit de fortes chaleurs, des brûlures de l'appareil digestif, des ballonnements, des spasmes et des douleurs abdominales. Après plusieurs lavements par l'utilisation d'eau sucrée, d'huile et de graines d'opium le jeune homme pu retrouver la santé.

- Enfin, le professeur Delle Chiaje traite du cas d'un noble chevalier dont il taira le nom et de son domestique, tous deux ayant mangé en salade de jeunes bolets pernicieux. Le maître malade s'assoupit durablement, son corps se couvrir de pustules, son estomac et ses intestins se gangrenèrent. Le domestique lui n'eu que quelques mots d'estomac.

 Carsten Höller Courtesy The Center of Contemporary Culture Garage

 Quelques champignons mortels.

Bien qu'ils soient peu nombreux, il reste important de connaître leurs noms, leurs effets et surtout leurs apparences qui peuvent être diverses et variées. En voici les principaux : 

Amanite phalloïde (Amanita phalloides)
Amanite printanière (Amanita verna)
Amanite proche (Amanita proxima)
Amanite vireuse (Amanita virosa)
Cortinaire couleur de roucou (Cortinarius orellanus)
Lépiote brûnatre (Lepiota helveola)
Gyromitre dit comestible (Gyromitra esculenta)
Paxile enroulé (Paxilus involutus)
Tricholome équestre (Tricholoma flavovirens)
Cortinaire très joli (Cortinarius speciosissimus)
Galère d'automne (Galerina autumnalis)
Galère marginée (Galerina marginata)
Lépiote brun-incarnat (Lepiota bruneoincarnata)
Lépiote de Josserand (Lepiota josserandii)
Lépiote brun lilacin (Lepiota bruneolilacina)
Pézise étoilée (Sarcosphaera coronaria)

 

 Sources :

Science et avenir : "Champignons : l'empoisonneuse avait un goût exquis"

"Guide de l'amateur de champignons ou précis de l'histoire des champignons..." par François-Simon Cordier.

Mycolocomines : "Les champignons dans l'histoire"

"Connaître, cueillir et cuisiner les champignons sauvages du Québéc" par Yves Lamoureux, Matthieu Sicard.

Futura Science : "Les poisons dans l'Histoire"

Wikipédia : "L'amanite phalloïde"

Mycologia 34: "La mort du Pape Clément VII - Accident ou crime?"

Wikipédia : "L'amanite tue-mouche"

"Histoire des champignonscomestibles et vénéneux" par Joseph Roques.

Histoire et généalogie : "UN empoisonnement à la colonie Saint-Louis de Vilenave d'Ornon"

Éducation à l'environement : champignons mortels.

 

"Grands Dieux ! combien d'homems un seul ventre met en mouvement ! Quoi ! Ces champignons, ce poison voluptueux, pensez-vous qu'ils ne travaillent pas secrétement àvotre ruine, quoi que leur magnilité nesoit pas sensible au premier monment?Sénéque.

30 mai 2014

Le Sabot de Vénus.

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Avant toute chose un grand merci à Sébastien, mais vraiment ! Merci pour cette belle découverte et surtout pour avoir supporté mes cris à chaque découverte qui devait s'apparenter à quelques chose comme "Arrrghhh Ahhh! Sabot ! Argh! Oh! Vénus!" ... et c'est véridique. Bref, hier j'ai vu des sabots de Vénus.

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Le sabot de Vénus ou sabot-de-Vénus d'Europe (Cypripedium calceolus L.) que l'on nomme aussi sabot de la Vierge, Cypripède, Nervine, pantouffle de Notre-Dame ou soulier de Notre-Dame. C'est une orchidée qui apprécie les sols alcalins et que l'on rencontre en Suise, en Italie, parfois en Espagne, en Grèce, en Amérique du Nord, plus fréquemment en Sibérie et dans quelques pays d'Asie. En France on la trouve tout particulièrement dans les Alpes et demanière épisodique dans les Pyrénées, dans le Jura, en Moselle et sur le Massif Central entre 300 et 1200 mètres d'altitude dans les zones de mi-ombre en particulier dans les hêtraies et les hêtraies-sapinières.

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C'est la seule orchidée de la sous-famille des Cypripedioideae en Europe. Elle fleurit de mai à juillet bien que cette année la saison se terminera plus probablement en juin. La plante peut atteindre 15 à 60 cm de haut ce qui en fait la plus grande orchidée d'europe. Sur chaque système racinaire on peut trouver 2 à 6 tiges. Les spécimens produisent 1 à 2 fleurs par tiges, rarement 3, de couleur jaune paille qui sont hermaphrodites. Elles tiennent leur drôle de forme de la transformation du troisième pétale en labelle. Les sépales eux varient du rouge foncé au brun chocolat.

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C'est une belle plante rare qui fait l'objet d'une réglementation très stricte en raison de son important déclin sur l'ensemble de l'Europe (à cause de la destruction de son habitat). À l'échelle nationnale sont statut est VU: Espèce encourrant un risque élevé d'extinction dans la nature. Néanmoins dans les aAples l'espèce est bien plus fréquente que ne l'indique les référence bibliographiques. C'est d'ailleurs là que l'on trouve les plus importantes populations d'Europe Occidentale. 

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Cette orchidée est définit comme une plante tricheuse, c'est à dire qu'elle attire les insectes avec la couleur vive de sa fleur sans avoir à produire de nectar. Les pollinisateurs dupés ressortent du sabot couverts de pollen sans avoir pu festoyer. Il arrive de manière exceptionnelle que la plante s'auto-féconde. Cette espèce à une durée de vie prolongée ce qui permet de compenser sa faible reproductivité.

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Une des premières causes de la disparition du sabot de Vénus est la cueillette de loisir ou commerciale de celui-ci. Malgrè la sensibilisation auprès des publics, il est encore courant de rencontrer des promeneurs ou vendeurs à la sauvette qui proposent ou tiennenet à la main de larges bouquets. La fleur du sabot de Vénus est l'emblème de nombreuses régions des Alpes et symbolise la beauté d'où l'angoument qu'il provoque. La variété au périanthe entièrement jaune est très recherchée. La légende veut que Vénus surprise à flâner dansla prairie par un berger s'enfuit, laissant derrière elle un de ses souliers devenus "le sabot de Vénus".

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26 avril 2014

Une triste saison.

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C'était l'an dernier, aux alentours du 24-25 mars, les premières morilles de l'année 2013, logées dans la mousse quelque part au Pays Basque. Une belle année pour les chercheurs de champignons en Isère (d'où sont issues les photos qui illustrent cet article). En somme, des paniers garnis pour des panses bien pleines.

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Mais voilà, 2014 est d'un tout autre registre et cela, en raison de plusieurs facteurs. La météo et plus généralement les saisons n'ont pas été avec nous cette année. Un hiver doux voir très doux avec peu de chutes de neige rt de gelées, un printemps chaud et sec avec une pluie très attendue qui ne vient pas (ou de manière trop ponctuelle), des chaleurs qui montent à vous donner le vertige, une végétation détraquée et avancée... si dans certains coins les belles têtes blondes ou brunes étaient au rendez-vous, ici elles brillent par leur absence. Non pas qu'il n'y en ai pas, mais on est encore loin de l'an dernier et la saison semble déjà se terminer... à se demander si elle a vraiment commencé un jour. Passionnée et généralement chanceuse dans mes promenades solitaires (et parfois collectives), mon score s'élève pour le moment à une seule morille. Désolation.

 

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Je dois reconnaître que cette année je n'ai pas été très disponible pour parcourir les bois au début du printemps. Rajoutons à cela les quelques jours de mauvais temps, pour tout dire les seuls de la saison qui s'invitèrent de manière systématique à toutes mes sorties, les moments de grosse flemme, les petits tracas du quotidien et la boucle est bouclée. Mais pourtant, je ne peux me résigner à me dire que seuls les facteurs précités sont responsables de cette petite saison pour la discrète dame morille.
Je crois qu'il ne faut pas se leurrer, les bois sont courus. Il est vrai que le nombre de promeneurs et de ramasseurs a augmenté ces dernières années avec l'aménagement des chemins forestiers, la démocratisation des 4x4 et le "retour à la nature" d'une partie de la population. A mon sens ce ne peut être qu'une bonne chose et je ne vois pas grand danger ni mal dans cela.

 

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Non ce qui me chagrine c'est le pillage des sous-bois. J'avais déjà entendu parler de ces familles défavorisées de l'est payées une misère, logées dans des abris de fortune en lisière pour ratisser les forêts françaises des plus nobles champignons pour les grandes industries aggro-alimentaires espagnoles, je ne les pensais pas installées à l'année dans mes coins gardés secrets. Déjà l'an dernier 2,5 tonnes de champignons avaient été saisis dans le Nord de l'Isère.
Le sujet peut sembler au combien futile mais pour les passionnés, les mycologues amateurs, les promeneurs, les anciens ou les naturalistes (et pas seulement en herbe) c'est une triste constatation qui va de paire avec une bien vilaine saison à champignons, du moins pour ce début d'anné 2014 qui est déjà bien entamé.

 

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Bref, je garde espoir de faire une belle trouvaille en me consolant avec l'idée que cette année j'ai pu débusquer et goutter mes premiers hygrohpores de mars. Les cueillettes de Saint Goerges ont débutées il y a tout juste deux semaines en plaine... voilà de quoi reprendre le sourire et me faire oublier mon unique morille bien vilaine et desséchée ! Je jette désormais mon dévolu sur le côté Savoie qui pourrait me réserver quelques surprises.
Ainsi le tableau ne semble pas si sombre. Et puis le printemps est là et faute de champignons, il est grand temps de partir à la rencontre des belles des près et sous-bois: les orchidées. Orchis militaris, orchis pourpre, orchis mâle... les grands classiques de la botanique pointent le bout de leur nez.

 

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8 avril 2014

Il était temps!

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Tout est dans le titre! Les morilles sont là en Isère (récolte entre 580 et 600 mètres d'altittude). Récolte de mon p'tit père.

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2 avril 2014

Première morille.

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Elle est belle ma morille hein ? Pas vraiment mais elle a le mérite d'être la toute première ! Ici il s'agit de l'oubli d'un cueilleur qui est passé quelques jours, 2 ou 3 tout au plus avant moi; ce qui explique son aspect desséché. Petit topo de cette saison qui débute (sur le pays Velannois, on en est à 19 morilles selon les sources). J'avais l'attention de faire un article sur ma super sortie avec la SHNVC (et ma découverte de mes premiers hygrophores de mars !!!), ça ce sera pour la prochaine fois.

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Voici quelques indices de passages dans le sous-bois: les pieds de 3 morilles, un étiquetage pour pommes-de-terre, des traces de pas et des branches brisées... je tiens mon coupable !!! À moins que Sir Blaireau, qui a décidé d'utiliser le terrain comme cabinet public, n'est tenté (ce dont je doute) de croquer dans les précieux champignons.

Gratteron Euphorbe des bois Cardamine des prés Petite anémone fausse renoncule

Mes constatations:

Voici un petit récapitulatif de la végétations environnante qui accompagne ce début de saison pour vous (enfin aussi pour moi) aider dans votre quête morillesque !

Primevère acaule

Pour faire simple, les indicateurs sont au beau fixe. Les frênes débourrent enfin, l'alliaire officinal commence à fleurir, les jonquilles (narcisses jaunes) sont sur le déclin, le lierre terrestre est resplendissant, le lamier pourpre est bon pour finir dans les salades, les petites anémones fausse renoncule et les anémones Sylvie sont rayonnantes, les pissenlits commencent à sortir en nombre, les boutons d'or sont sur le point de s'épanouir, les pézizes veinées sont là, le plantain lancéolé "fleurit" si on peut le dire ainsi, les primevères acaules ne quittent pas le paysage tout comme les violettes odorantes, la moscatelline, l'ail des ours et la cardamine des près ont enfin ouvert leurs fleurs au soleil, les arums tachetés couvrent le sol de leurs larges feuilles, les galles du chêne libèrent leurs habitants clandestins, les euphorbes des bois sont au top de leur forme et les sommités des gratterons sont encore bonnes à croquer.

Narcisse jaune Galle du chêne Lamier pourpre Pézize veinée 

Ouf, voilà un tableau qui se veut des plus fidèles. En photos, quelques unes des plantes citées. En survolant les photos vous obtiendraient leur nom.

À savoir, d'un point de vu météorologique, depuis plusieurs jours nous oscillons entre pluie et soleil, avec des extrêmes de températures: les gelées et les chutes de grêles ont été suivit par un grand soleil et des températures élevées... ajoutons à cela un sol sec et une casi-absence de neige... cette année sera une petite année à morilles dans notre coin de France.

 

Moscatelline

 

17 mars 2014

Initiation aux champignons.

 Morilles, Verpes, Pézizes Veinées, Pézizes Coccinées, Morillons, Hygrophores de Mars, Mousseron de la St Georges, Oreilles de Judas, Pleurotes Corne d'Abondance, Truffes noires ... la saison des champignons débute ! Alors voici une courte vidéo pour s'initier en douceur à l'univers de la mycologie. Attention, ne ramassez que les champignons que vous connaissez et surtout, en cas de doute tournez vous vers un expert. À savoir, les pharmaciens connaissent que rarement les champignons, le plus sage est d'aller au près des associations mycologiques qui souvent tiennent des permanences gratuites.

 

14 février 2014

Récolte 2013: en fonction de la Lune.

 Voilà un sujet qui déchaine les passions! 
Alors, la Lune influence-t-elle la pousse des champignons?

Pour certains non, cela appartiendrait au folklore mais pour d'autres oui, et, serait même un critère pour les sorties en forêt. Parmi les théories citées l'influence de l'astre lunaire sur les fluides et donc sur l'eau contenue dans les sols ou, sur la sève des arbres hôtes, jouerait un rôle dans les pousses. 

Personnellement, je ne sais pas vraiment quoi penser de ces théories. Pour m'aider j'ai établi deuxt ableaux et un schéma des récoltes pour l'année 2013. Bien sûr, la météo, la géologie du sol, l'ensolleillement et j'en passe sont aussi des facteurs essentiels à la croissance des champignons ce qui peut jouer sur les données présentées, d'où mon parti-prit de ne rassembler que les données concerant un territoire défini (composition du sol, végétation et altittude identiques).

récoltes 2013 enfct lune

 

récolte cèpes 2013 sans lieux

 

récolte 2013 en fct lune schema

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