Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Renarde des Alpes
La Renarde des Alpes
Publicité
La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 664 610
Archives
Derniers commentaires
3 décembre 2012

Une bête à plumes, le chocard à bec jaune.

Drôle d'oiseau que le chocard à bec jaune, noir comme un Corbeau, au bec flamboyant et aux pattes rouges. Il est appelé à tord Choucas car ce passereau est est bien plus proche du Cave à bec rouge avec qui il fait parti des deux seules espèces du genre Pyrrhocorax. Il existe 3 sous espèces. Chez nous c'est le Pyrrhocorax graculus graculus, identifier en 1766.

P1000335

(photo de ma petite mère, admirez au second plan de l'oiseau le mont blanc)

Ces oiseaux mesurent environ 38 cm pour une envergure comprise entre 75 et 79 cm le tout pour un poids variant entre 1,70 et 2,45 kg. Ils peuvent vivre plus de 11 ans. On les trouve dans toute l'Eurasie, aussi bien depuis l'Inde jusqu'à la Russie jusque dans le nord du Moyen-Orient, tout en boudant cependant une bonne partie des pays d'Europes de l'Est, l'Angleterre, le Suède et la Finlande. Actuellement son statut de production selon l'IUCN est de l'ordre du "quasi menacé".

SAM_1948

Le bec est légèrement courbe, court et délicat; la queue est longue et arrondie; les pattes rouges vifs comme chez son cousin Cave; l'iris brune; le plumage noir métallique chez les adultes, terne chez les juvéniles. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel, c'est à dire pas de distinction entre mâle et femelle.

P1000326

(photo de ma petite mère)

Mais où voir le chocard à bec jaune? Ceux-ci ont été photographiés au sommet du Petit Charmant Som où une petite colonie c'est établie et aime venir au plus prés des promeneurs (quelques fois quelques mètres). En générale on les trouve en haute montage, jusqu'à 4000 mètres (5000 dans l'Hymalaya). En France se sont dans les Alpes, la Corse et les Pyrénées qu'ils se sont établis. On en a vu suivre les alpinistes du mont blanc jusqu'au sommet pour grappiller deux trois miettes de leur repas.

Attention, comme tout les oiseaux sauvages, il ne faut pas les nourrir car il digère très mal le gluten contenu dans les farines de céréales.

Le plus souvent, on observe de grande colonies près des pâturages de haute altitude, près de façades rocheuses, au dessus de la ligne des arbres, mais l'hiver il ne rechigne pas à descendre plus bas et à venir s'installer près des stations et des villages montagnards.

SAM_1919

Le chocard à bec jaune est un oiseau omnivore: insectes, oeufs, invertébrés, graines et baies, charognes de rongeurs, oeufs... rien ne lui résiste, sans oublier les reste de repas des touristes. Mais il a une nette préférence pour les petits coléoptères et les escargots qu'il déniche avec son bec, mais ce qu'il préfère ce sont les grains de raisins chapardés. Quand la nourriture se fait abondante, il constitue des réserves dans les fissures des roches, des maisons et des arbres.

P1000338

(photo de ma petite mère)

C'est un oiseau particulièrement sociable qui peut vivre dans des groupes atteignant plusieurs centaines d'individus, qui se divisent en petits groupes pour se nourrir avant de se reformer pour trouver de nouvelles zones. On a observé à plusieurs reprises des nuées s'attaquer à des aigles ou des vautours qui s'en prenaient à un membre de la colonie. 

SAM_1917

La période des amours à lieu entre avril et mai, elle est marquée par une forte agitation du groupes, des cris stridents et des parades bruyantes. La nidification se fait de manière solitaire, bien que plusieurs couples peuvent s'installer près les uns des autres. Le nid massif en brindilles est construit dans une fente d'une pente rocheuse. Les 3 à 6 oeufs incubes pendant 18 à 20 jours. A la naissance des petits les parents se relais sans cessent pour les nourrir, jusqu'à ce que les oisilons soient en âge de voler à partir d'environ un mois. Une fois qu'ils ont rejoint le groupe, d'autres adultes que leurs parents peuvent continuer à les nourrir. 

SAM_1918

Le chant du chocard à bec jaune est très mélodieux, loin de celui du corbeau ou de l'étourneau,il est proche d'un sifflement. Vous pouvez l'écouter ci-dessous.

Publicité
Publicité
3 décembre 2012

Une année de papillons en Isère et en Haute-Alpes (2012).

SAM_1715

Fini la période des papillons, le soleil est parti et nos amis ailés réapparaîtrons à son retour pour annoncer l'arrivée du beau temps. Voici quelques papillons rencontrés cette année.

SAM_1699SAM_1706SAM_1714SAM_1723

Le demi-deuil (Melanargia galathea L.). Celui-ci à les ailes toutes fripées car il vient de sortir de sa chrysalide et les chauffe aux soleil pour permettre à l'hémolymphe, le sang des insectes (qui ne contient pas d'hémoglobine) de les irriguer pour lui permettre de voler.

SAM_1743 SAM_1752

Ce papillon pond ses oeufs sur les graminées dont les chenilles se nourrissent. On le trouve dans toute la France, exceptée en Corse. Certains parfums ont des phéromones qui attirent les papillons. Le mien semble particulièrement efficace.

SAM_1747

Mais avant de sortir de sa chrysalide, le papillon n'était qu'une petite larve dans son oeuf. Il en existe de toutes les couleurs, de formes ou de tailles. Les femelles peuvent en pondre quelques uns sur une même surface ou jusqu'à une centaine. Généralement les oeufs sont déposés sur le dessous des feuilles pour les protéger des intempéries et des prédateurs.

SAM_4077 SAM_4305

Puis il devient chenille, mue à plusieurs reprises puis prend sa forme adulte. Ici pour l'exemple, la piéride du chou (Pieris brassicae) sur un brin de lavande. Ce papillon est présent sur tout le territoire français depuis le paléolithique. 

P1000695

Comme son nom l'indique, les larves de ce papillon sont friandes de choux, dont elles dévorent les feuilles. Néanmoins leur action est freinée par d'autres insectes, comme des mouches ou des guêpes solitaires qui pondent leurs oeufs dans le corps des chenilles pour les transformer en garde-manger pour leurs propres larves.

SAM_3461 SAM_3463

L'écaille chinée ou callimorphe (Euplagia quadripunctaria) est un papillon qui vit aussi bien la nuit que le jour dans les forêts et les broussailles. C'est une espèce migratrice. Sa chenille adore les orties, les lamiacées, les épilobes, la sauge des près, les framboisiers, le noisetier ou le chèvre feuille. On le trouve dans toute la France, Corse comprise. Bien que rare, ce papillon n'est pas protégé en France, contrairement à la Belgique. 

SAM_5732

Dans la même famille, l'écaille martre ou écaille hérisson (Arctia caja). Ce papillon de nuit aux motifs de girafe sur ses ailes donne naissance à des chenilles poilues qui apprécient les orties, les saules, les chardons, les pissenlits ou l'oseille. Elles peuvent faire des dégâts dans le potager. Ce papillon présent sur toute la France devient rare. Il peut atteindre 5 à 6 cm d'envergure.

SAM_2804 SAM_2808

Il existe en France 27 espèces (sans compter les sous-genre) de zigénidés. Ici il s'agît d'une zygène transalpine, (Zygaena transalpina) sur une petite ombellifère quelconque. Ce papillon est absent du massif Armoricain, de Corse et de la région parisienne. 

SAM_2806

Il existe deux populations différentes, une à l'est, l'autre à l'ouest mais les nombreux mélanges entre celles-ci font qu'il existe une multitude de sous-espèces Les larves raffolent des hippocrepis, des lotus, et parfois des astragalus.

SAM_2213 SAM_2214

Autre espèce de la famille des zigénidés, la zygène de la carniole (Zygaena carniolica) possée ici sur une campanule alterne. Il en existe 6 sous-espèces. Ce papillon est absent dans la région de Lille, de la Corse, de la Bretagne et dans tout le bassin atlantique sud. Ses larves adorent les onobrychis et parfois les lotus, les anthyllis et les dorycnium.

SAM_3094

L'argus bleu-nacré (Lysandra coridon poda), ici sur une orchidée fannée, fait parti de la grande famille des Lycaenidae. Il est difficile à différencier avec les individus des autres espèces avec les quels il peut avoir des petits hybridés. Néanmoins, la forme blanche en forme de feuille d'arbre sur ses ailes permet de l'identifier plus facilement.

SAM_3095 SAM_3097

Les larves voraces de ce papillon se nourrissent surtout d'hippocrepis. On le trouve partout en France, excepté en Bretagne. La particularité de ses papillons est qu'à l'état de chrysalide, les larves se laissent tomber prés d'une fourmilière et produisent une phéromone qui va attirer les fourmis. Celles-ci vont s'occuper d'elles comme si elles étaient des cocons de la fourmilière et les protéger des prédateurs.

SAM_3965

Néanmoins, une guêpe solitaire utilise la même technique. Elle va rentrer dans la fourmilière, pondre dans la chrysalide sa larve puis ressortir comme si rien n'en était. A l'éclosion, les papillons et les guêpes vont sortir sans embarra de leur abris et sans être inquiétés par les fourmis, pour chauffer leurs ailes au soleil afin de s'envoler. Ce mécanisme est encore très méconnu, on ne sait pas comment la guêpe femelle entre chez les fourmis sans se faire attaquer, reconnaît les cocons des celles-ci de celui des papillons qui sont identiques et comment une fois éclos les insectes ne se font pas attaquer à leur tour. Le mystère demeure.

P1000558

(photo de ma petite mère)

Voilà un autre azué, l'azuré des géranium (Pseudoaricia nicias Meig.). Il en existe 4 sous-espèces. On le trouve dans toute la France depuis le paléolithique. Comme son cousin l'argus bleu-nacré, ce sont les fourmis qui s'occupent de la chenille sous forme de chrysalide. Celle-ci se nourrit de géraniums sauvages: le géranium des bois et le géranium des près. En France on le trouve dans les Pyrénées, les Alpes et le Puy de Dômes et vit dans les prairies sub-alpines au-dessus de 900 mètres. Ici on peut différencier la femelle des deux mâles sur cette rare cardabelle: il s'agit du spécimen le plus au fond, avec les ailes plus foncées ayant un plus grand nombre de points noirs cernés de blanc et avec quelques reflets orange sur le bord des ailes.

SAM_2884 SAM_3862

L'ethmia pusiella, qui n'a pas de surnom, est un drôle de petit papillon dalmatien. Celui-ci prend la pose tout à tour sue une grande gentiane jaune puis sur le mur de la fenêtre. Il mesure environ 2 cm d'envergure. Ses chenilles aux couleurs jaunes, noires et blanches avec quelques longs poils blancs, se développent sur la pulmonaire, la vipérine et le grémil. Il vit sur les zones défraîchies et sèches. C'est un papillon nocturne qui se fait souvent discret sans être pour autant rare.

SAM_2133

La mélitée du Mélampyre ou le damier Athalie (Melitaea athalia) est un papillon courant dont il existe 8 sous-espèces. Ses chenilles, qui hibernent l'hiver dans leur cocon de soie, sont friandes des mélampyres, des plantains, des digitales, des linaires et des véroniques. 

SAM_3100 SAM_2801

On le trouve partout en France, excepté en Corse et en Île-de-France où il n'a pas été répertorié depuis plusieurs années. Sa population recule un peu partout sur le territoire. Néanmoins, la réintroduction de castors, qui dégagent les forêts et l'éclaircissent, est bénéfique à la réapparition de ce papillon car les zones dégagées laisse place au mélampyre des bois, plante en recule aussi et qui figure parmi les favorites des mélitée du Mélampyre.

Depuis 1993 cette espèce est protégée en Île-de-France.

SAM_2812

L’Hespérie de la houque ou Bande noire ou Thaumas (Thymelicus sylvestris) a été décrit pour la première fois en 1761. Il en existe deux sous espèces, présente dans toute la France excepté en Corse. Les chenilles raffolent des graminées. On le trouve dans les prairies, les friches et les bords de route. Le mâle à une bande noire à l'intérieur de ses ailes d'où le nom de l'espèce. 

SAM_2777 SAM_2778

Le synède de l'osier (Drasteria cailino) est un papillon adepte des pelouses sèches, des rocailles et des steppes. Ses chenilles évoluent sur l'osier blanc (saule des vannier) et l'églantier commun. On ne le trouve que dans le sud-est de la France, dans les Alpes, sur la côte méditerranéenne et la vallée du Rhône jusqu'à la Drôme.

SAM_3856

La frange picotée ou l'acidalie picotée (Geometridae sterrhinae) se trouve partout en France mais reste rare dans le Nord . Il mesure 18 à 26 mm. C'est un papillon de nuit, très présent dans les jardins.

SAM_3112 SAM_3859

Ses chenilles se nourrissent de thyms, de sedums, d'achillées, d'armoises, d'origans, de gypsophiles et de stachys. Ses écailles sont duveteuses et évoques la fourrure. 

SAM_3000

Le moiré aveugle ou aveuglé (Erebia pharte) donne des chenilles vivent, grandissent et se nourrissent sur les graminées. On le trouve dans six départements français des Alpes: la Savoie, la Haute-Savoie, l'Isère, la Drôme, les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Il vit uniquement dans les prairies montagneuses des Alpes.

SAM_3868 SAM_3857

Le ptérophore blanc (Ptérophorus pentadactylus (Linné)) tient son nom du latin "Ptero": aile, "Penta": cinq et "Dactylis": doigts, en raison de ses étranges   excroissances sur ces pattes. Il est aussi surnommé petit ange de la nuit en raison de ses ailes qui évoquent les plumes des oiseaux. Sa chenille est verte avec une large bande rose sur le dos. Elle se nourrie de liserons des champs et de liserons des haies. On le trouve dans toute la France, là où il y a des lieux herbeux et broussailleux.

SAM_3869

Alors ceux-ci sont une énigme. Beiges, le bout des ailes très légèrement noirci, les membres ailés repliés comme un grand manteau, les antennes fines et enroulées et surtout, la tête allongée, forment une sorte de bec avec de chaque côté de petits yeux noirs.

SAM_2747 SAM_2793

La petite tortue ou Vanesse de l'ortie (Aglais urticae L.) est un très joli papillon orangé aux ailes bordées de taches bleues encadrées de noir sur le bord.  Le nom Aglais est une référence à Aglaé, une des trois Charités, celle de la beauté et de la splendeur. Il en existe deux sous-espèces. La chenille de la petite tortue est en partie noire, avec des excroissances qui évoquent des épines. Elles se ressemblent en groupes sur les grandes orties qu'elles dévorent et y tissent de grandes toiles pour se protéger. Au bout d'un mois elles deviennent jaunes et solitaires.

Ce papillon est en grand déclin dans l'Europe de l'Ouest. On ne sait pas encore à quoi cela est dû. Les pistes de la pollution, de la sécheresse, du réchauffement climatique, des pluies acides et des pesticides sont avancées. On la trouve dans toute la France sauf en Corse. En 2000 l'espèce pendant une année a complètement disparu du territoire. Cette espèce, bien que vulnérable ne bénéficie pas de statu de protection. 

SAM_3860

Pour la série de papillons de nuit, je sèche, ils sont à mon goût les plus difficiles à identifier.

SAM_3863 SAM_3864

En effet ils se ressemblent généralement beaucoup les uns et les autres, bien que celui-ci soit particulièrement remarquable.

SAM_3854

Il est toujours agréable les soirs d'été de profiter du bon air et de laisser ouvert portes et fenêtres. Cependant, cela peu créer des tentations dangereuses qui finissent comme pièges mortels pour nos amis papillons. Ceux-ci en savent quelque chose, ils ont cédé à la délicieuse odeur d'un fond de bière.

SAM_3108 SAM_3870

Mais la véritable difficulté réside dans le fait qu'il n'y a que peu d'infos disponibles pour les non initiés sur ces papillons, moins populaires que les grands papillons bariolés visibles de jour.

SAM_1650

Cette année, bien d'autres espèces d'insectes on été observé par nos soins, en particulier les libellules qui sont allées jusqu'à s'aventurer dans le potager.

15 octobre 2012

Tramète versicolor, remède du cancer de la prostate.

SAM_5919 SAM_5916

C'est une grande avancée qui pourrait un jour conduire à un remède contre cette forme de cancer grace à un composant: la polysaccharopeptide.

SAM_5917 SAM_5918

Ces informations qui vont suivre vient du site futura-science, l'article est ici.

SAM_5920 P1000754

Des essaies ont été réalisé sur les souris. Le 100% de réussite a été observé avec aucuns effets secondaires mais ces souris ne sont pas des hommes.

P1000755 P1000756

Les tests n'en sont qu'à leur débuts mais cela est fort encourageant pour soigner cette maladie qui tue bon nombre de personnes dans nos sociétés occidentales.

P1000757 P1000758

Pour l'anecdote, la tramète versicolor porte le nom de "queue de dindon" dans bon nombre de pays car ses couleurs évoque celle de cet animal.

14 octobre 2012

Que la montagne est belle.

SAM_6573 SAM_6574

En attendant d'avoir l'occasion de poster quelques nouvelles photos, voici un petit aperçu du lac du pontet sous le soleil d'automne avant qu'il ne se couvre de neige.

11 octobre 2012

Pholiote du peuplier, l'invitée de ville.

Il y a quelques temps j'ai découvert au coeur de la ville et de la cité étudiante de très beaux polypores soufrés (ici et ici).

Rebellote cette fois ci avec des délicieuses pholiotes du peuplier.

SAM_4915 SAM_4916

Je ne me suis pas vraiment aventurée à rammaser ce champignon réputé pour très bon, parce que je le connais mal, et puis parce qu'il se trouve au bord de la route, là où voitures, bus et autres trams ont l'habitude de passé, et comme les champignosn ont la réputation de facilement retenir les métaux lourds, je me suis contentée de les photographier.

SAM_4917 SAM_4918

Cependant dans la nature il est conseillé de les ramasser, sauf bien sûre, si on ne maîtrise pas son identification car ce sont de très bons commestibles fort prisés. Ce sont aussi les premiers champignons que l'homme a mit en culture. La pholiote du peuplier aime le bois mort, en particulier les souches de peuplier, de saule, de sureau et d'ormes.

 

Publicité
Publicité
24 septembre 2012

Parcs de ville et champignons.

SAM_4966 SAM_4967

Une nouvelle découverte dans un des parcs de la ville, le plus grand, le parc Paul Mistral. Sur un petit chemin caché sous des arbres une immense colonie de polypores soufrés est apparue, un peu comme celle du domaine universitaire. Les spécimens sont plutôt impressionnants. Finalement la ville, il n'y a pas que du béton et du bitume.

19 septembre 2012

Champi' urbains.

SAM_4853

Ah dur dur de retourner à la ville. Pourtant la nature est bien là. Figée sur l'unique arbre d'un des parcs de la faculté de Grenoble, cette colonie de polypores soufrés (poulets des bois) s'emble fort à son aise.

L'homme a beau couler du béton là où il le peut, la nature arrive toujours à reprendre, ne serait-ce qu'un peu, ses droits.

18 septembre 2012

La mystérieuse racine du Sceau de Salomon.

P1010087

Quelle étrange chose qu'est la racine du Sceau de Salomon. Bien que je détaille la plante ici, je n'en n'avais jamais ramassée ou vu. C'est intriguant toutes ces vertus qu'on peut lui attribuer, en partie à cause de sa ressemblance avec une articulation. Il ne faut pas oublier que l'ensemble de la plante est toxique (feuilles, racine, baies, tige et fleurs).

D'près certaines doctrines magiques, elle serait régie par Saturne, l'élément eau et l'élément air. Elle est utilisée pour pratiquer les exorcismes et les forces du mal. Portée en talisman, elle protège son possesseur des forces occultes, des attaques physiques et psychiques. Elle est aussi utilisée pour confectionner des charmes et des filtres d'amour.

Sait-on jamais, peut être l'utiliserais- je le jour ou un démon ou une enfant démente passerons par ma porte.

17 septembre 2012

Les pendules.

SAM_4629

Les pendules m'ont toujours intrigué et même s'en jamais bien y croire, voir pas du tout, ils me fascinent ne serait-ce que pour les vertus et les pouvoirs qu'on leur prête. Instrument divinatoire, le pendu peut être de bois, de fer, de pierre, de verre ou de cristal. Rond, carré, pyramidale, sa forme varie mais il reste toujours parfaitement géométrique.

Son fonctionnement est simple. D'abords inerte dans les mains de son propriétaire, il s'anime en formant des cercles et devient de plus en plus rapide puis s'arrête brusquement quand arrive soit à la destination indiqué, soit sur l'emplacement ou la réponse recherché.

15 septembre 2012

L'automne arrive!

P1000730

Vite, vite! L'automne arrive, les feuilles tombent et bientôt suivront les ramures des chevreuils. Les oiseaux migrent, les champignons poussent à foison et les noisettes abondent. L'automne est bientôt là et c'est un vrai bonheur.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Publicité