Sortie dans les marais 7.
C'est un tout petit article que je vous présente aujourd'hui. Pour continuer dans la lancée des sorties dans les marais et tourbières, voici l'écologie d'un étang en ce début de mois de mai. Il y a énormément de choses à voir entre la floraison des iris d'eau (Iris pseudacorus) et les premières sorties des poussins des canards sauvages.
Les monstres de nos lacs et rivières.
Ils n'ont pas la taille ni l'allure de ceux que l'on peut voir dans "Monster River" mais ils ne manquent pas de férocité. Ici il s'agît des larves de libellules. Selon l'espèce, elles peuvent rester plusieurs années sous l'eau avant de devenir adultes. Ce sont de terribles chasseresses qui se nourrissent de têtards, d'insectes et de petits poissons grâce à leur mâchoire amovible qui peut se détendre en quelques secondes pour saisir leur proie.
La présence de poissons en milieu aquatique fermé.
On ne sait pas toujours très bien comment les poissons arrivent par eux dans les étangs et les lacs isolés. Si par endroit la main de l'Homme est intervenue, ailleurs c'est la nature qui a fait le travail. Il y aurait plusieurs causes. Parfois des oeufs de poissons se collent aux plumages d'oiseaux aquatiques qui les transportent d'étangs en étangs. Certains avancent même que certains empoissonneraient volontairement les lacs.
La grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus).
C'est une grenouille de belle taille qui est très vorace. Celle-ci est tranquillement à l'affût au milieu d'une ponte de crapaud dont les futurs têtards seront peut être un jour ses proies même si elle préfère les insectes. Si l'occasion se présente, elle peut bondir sur des petits poissons ou d'autres grenouilles et même, des oisillons tombés à l'eau. C'est un des grenouilles qui se reproduit le plus tard, aux alentours de mai-juin en fonction de la région.
Le mot de la fin.
Déjà la fin ? hé bien oui. J'aime ce format d'articles courts qui me permettent de mettre en lumière deux ou trois espèces végétales, fongiques et/ou animales qui m'ont particulièrement plu. Dans le prochain épisode je vous emmène au pays des truffes, du fromage et du vin : la vallée du Ventoux. Dépaysement garanti.
Sortie dans les marais 6.
Retour dans les marais de la tourbière de l'Heretang, à la frontière de l'Isère et de la Savoie. Les tourbières sont des milieux exceptionnels et rares qui abritent une faune et une flore peu communes. Elles se forment quand une zone humide se voit dépourvue de dioxygène (O²). On parle alors d'un milieu anaérobique.
La primevère des bois (Primula elatior).
Cette primevère est parfois confondue avec la primevère coucou (Primula veris) mais s'en différencie par des fleurs plus grandes, le lieu de pousse (lisières, bois claires etc.), des pétales ouverts et dépourvus de marques oranges. La rencontrer en nombre peut être un signe que la forêt a peu connue la main de l'Homme.
Les touardons de molinie bleue (Molinia caerulea).
Ce sont des monticules de plantes (ici de molinies) hauts de 30 à 70 cm dont la basse est composée d'un entrelacement de racines mortes sur les quelles d'autres plantes (souvent les mêmes) poussent à leur tour pour ne pas se retrouver les pieds dans l'eau. L'acidité de l'eau et du sol permet à cette base de ce maintenir et d'acceuillir tout un micro écosystème. En effet les touardons abritent des animaux et servent parfois de nichoirs.
La mésange charbonnière (Parus major).
Les mâles de cette espèce sont très bruyants. En cette période, ils chantent pour défendre leur territoire des rivales et des autres oiseaux mais aussi, pour attirer les femelles. C'est un oiseau commun qui vit toute l'année au même endroit et se rencontre un peu partout en Eurasie. Il se nourrit d'insectes, de baies et de graines.
La grenouille rousse (Rana dalmatina ).
C'est une grande grenouille qui vit dans les sous-bois. Ce n'est que pendant la période des amours qu'elle rejoint l'eau pour pondre ou féconder le plus d'oeufs possible. Gourmande, elle chasse de préférence la nuit les insectes, les limaces et autres les invertébrés qui font son bonheur. Elle se font bien dans son environnement.
Le crapaud commun (Bufo bufo).
C'est encore la période des amours pour ces petits crapauds. Une fois qu'il a repérer une femelle, le mâle ne la lâche plus. Il peut passer plusieurs heures ainsi agrippé à elle tend qu'elle n'a pas pondu ou qu'un autre mâle plus gros ne soit pas venu le chasser. Son entêtement peu conduire à la noyade de la femelle.
Une ponte prolixe.
Chez les grenouilles, la ponte peut être impressionnante. Les oeufs se différencient de ceux des crapauds par le fait qu'ils formes de grosses grappes gélatineuses et non de longs rubans entre les végétaux aquatiques. Bientôt des têtard sortirons des oeufs ronds et au bout de quelques semaines, donneront de petits grenouilles.
La prêle des marais (Equisetum palustre).
C'est une prêle assez commune qui pousse dans les zones humides. Contrairement à de nombreuses espèces de prêles, elle porte ses parties reproductrices sur ses tiges. Il n'y a donc pas de tiges fertiles et de tiges stériles aux quelles on est souvent habitué à cette période. C'est une plante toxique qui est parfois utilisée pour faire une excellent purin pour les plantes. En usage médicinale on lui préfère la prêle des champs (Equisetum arvense).
La foulque macroule (Fulica atra).
Cet oiseau est parfois confondu avec la poule d'eau (Gallinula chloropus) qui est plus petite avec des pattes rouges et pas de tâche blanche sur le front. Dans les roseaux, la foulque trouve tout ce qu'il faut pour nicher et s'abirter. Elle préfère cependant les zones découvertes pour plonger et chercher sa nourriture dans la vase.
La pézize d'Autriche (sarcoscypha austriaca).
C'est un champignon qui aime les zones humides et qui parfois, s'accompagne dans le même biotope de morilles. Il n'a pas d'interêt culinaire particulier mais s'avère détonnant le paysage encore un peu triste des marais. Il a un rôle important en se nourrissant de matières décomposées, c'est un véritable éboueur des sols.
Le lézard des murailles (Podarcis muralis).
C'est un lézard très commun qui, comme tous ses confrères, est protégé. Bien que proche de l'Homme et de son milieu de vie urbain, il se rencontre aussi dans les forêts et en montagne. Il aime les pierres et les vieilles souches ensoleillées où il peut bronzer mais aussi chasser les petits invertébrés dont il se nourrie.
Le crache sang (Timarcha tenebricosa).
C'est un petit scarabée qui pour se protéger, produit au niveau des articulations de ses pattes et de sa bouche un liquide orangé très amer qui débecte souvent ses prédateurs. Il s'agit d'hémolymphe, l'équivalant du sang chez les mammifères et les oiseaux. Si cela ne suffit pas il peut faire le mort pour duper son monde.
Le cheval de Camargue (Equus ferus caballus).
Une petite population de chevaux camarguais est maintenue sur le site. Ils ont pour mission de maintenir celui-ci dans son état naturel en remplaçant l'action que pouvaient avoir autrefois les troupeaux d'animaux domestiques mais aussi sauvages sur la flore et en particulier la progression d'espèces dites colonisatrices.
Le pétasite hybride (Petasites hybridus).
C'est une plante dont le feuilles peuvent atteindre de belles dimensions. Enfants, nous les utilisions pour nous costumer, comme casquettes ou comme parapluies. C'est une plante riche en alcaloïdes qui sont hépétotoxiques (dangereux pour le foie) mais aussi mutagènes, c'est à dire cancérigènes. Suite a des accidents, il n'est plus possible de trouver dans le commerce ou sous licence dans de nombreux pays des extraits de ce pétasite.
Le fuligule milouin (Aythya ferina).
C'est un canard plongeur dont le mâle aborde un joli plumage rouge à la saison des amours. Cette espèce est en constant accroissement en Europe. Abondant en hiver (plus de 60000 individus), au printemps ces fuligules ne sont plus que 5000 à nicher au printemps. Ils mangent tout ce qu'ils peuvent trouver dans la vase.
L'Herretang en quelques mots.
Le parcours est vraiment sympa à faire, surtout à cette période de l'année quand il n'y a pas encore trop de monde en vadrouille et qu'il est possible d'observer les oiseaux dans les arbres dépourvus en partie de feuilles. Le cours d'eau tout proche plaît aussi bien aux animaux qu'aux pêcheurs et il ne manque pas de charme.
La nivéole de printemps (Leucojum vernum).
Il est assez exceptionnel d'en croiser encore, normalement la saison est terminée depuis un moment. Bien que très abondante en Europe centrale, elle est moins commune en France bien qu'il y ait de très belles stations ici et là. Dans de nombreux départements elle est protégée, en particulier dans le sud-est du pays.
L'ail des ours (Allium ursinum).
C'est la star des blogs et des livres de cuisine sauvage. Elle est très abondante dans les zones humides ombragées et sur une bonne partie du territoire. Bien qu'elle se présente en grands tapis, il ne faut pas oublier que dans certaines régions elle devient plus rare et qu'il ne faut pas en faire de razzia. Elle peut se cuisiner d'une multitude de manière mais il faut toujours prendre garde aux plantes toxiques qui peuvent se mêler à la récolte.
Le mot de la fin.
Cet article date de plusieurs jours. Depuis la tourbière doit être bien plus fournie en fleurs et en espèces animales. Avec la fin des vacance et le retour au calme du circuit, ça doit valoir le coup d'y pointer le bout de son nez. Prochain objectif : observer les poisons, rapaces et plantes carnivores qui y vivent et s'y développent.
Sortie dans les marais 5.
Le marais de l'Ainan fera, d'ici quelques mois ou quelques années, parti intégrante des marais du Val d'Ainan et ainsi, sera classé zone Natura 2000 (enfin, si tout ce passe bien). En attendant son changement de statut, on peut le parcourir avec plaisir en prenant garde à ne pas ramasser les belles fleurs qui poussent sur les rives des canaux et de l'Ainan qui le traversent et aussi, de ne pas déranger les nombreux oiseaux qui viennent y nicher.
La populage des marais (Caltha palustris).
C'est la seule populage que l'on trouve dans les zones humides en Amèrique du Nord et en Europe bien qu'il en existerait une sous-espèce en Irelande. Les deux autres espèces ne poussent qu'en Amérique du Nord et fleurissent blanches, contrairement à la notre qui est sur le point de donner de belles fleurs jaunes et cela, jusqu'à la fin août dans certains départements. Chez nous elle est très précoce et fleurit fin mars - début avril.
La nivéole de printemps (Leucojum vernum).
Chez nous en Isère elle est protégée ainsi que dans quatre régions françaises. Elle est parfois confondue avec le perce-neige (Galanthus nivalis). Chez ses deux plantes, il est courant de rencontrer leurs noms accordés aussi bien au féminin qu'au masculin. Elle est parfois cultivée dans les jardins comme plante ornementale.
Elle se démarque par ses 6 tépales blancs fusionnés se terminant par une tâche verte et sa longue tige.
Bien que protégée que dans quelques régions, elle est soumise à la réglementation dans toute la France.
La grande berce (Heracleum sphondylium).
Elle n'est pas au meilleure de sa santé à cette période de l'année mais elle peut atteindre deux mètres de haut à la belle saison et donner de grosses inflorescences blanches et parfumées. Elle aime les zones abandonnées et humide et elle pousse le plus souvent à la mi-ombre. Ses graines riches en vitamines C comme la plante (surtout au début du printemps) une fois pressées ou écrasées dégages une odeur de mandarine.
La Dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium).
Elle pousse sur une grande partie du territoire français dans les bords de rivières, les cascades et les sous bois très humides et frais, de préférence en "semi-montagne" et en montagnes. Ses toutes petites fleurs jaunes sont entourées de feuilles dont la couleur varie du vert très clair au vert sapin ce qui fait ressortir son coeur.
On peut la confondre avec une espèce proche, la Dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium).
La pézize coccinée (Sarcoscypha coccinea).
Ce joli petit champignon se fait de plus en plus rare et a tendance à pousser dans les zones peut fréquentées par les hommes. Bien qu'il pousse parfois à la fin de l'automne, on le rencontre chez nous aux alentours de février jusqu'à la fin de la pousse des morilles (miam !). Le voir sortir est signe que la période des champignons de printemps débute. Il est comestible mais n'a pas de saveur, mieux vaut le laisser s'épanouir dans la forêt.
On peut parfois la confondre avec la pézize d'Autriche (Sarcoscypha austriaca) qui est plus velue.
La cardère sauvage (Dipsacus fullinum).
On la nome aussi "Cabaret des oiseaux" en raison des nombreux volatiles qui viennent sur les inflorescences fanées manger les graines. Elle porte également celui de "Bain de Vénus" en raison de l'utilisation qui était faite de l'eau qui se trouve entre les feuilles disposées sur la tige et qui servaient d'e produit de beauté aux femmes romaines et grecs. Cette eau serait utilisée par la plante comme piège à insectes pour se fournir en phosphore.
Le potamot à feuilles perfoliées (Potamogeton perfoliatus).
C'est une plante aquatique assez courante qui produit un tout petit épi à la surface ou en dehors de l'eau vive. C'est dans les lacs et rivières des régions calcaires et au sol pierreux qu'elle s'épanouie le mieux. Il faudra attendre juin pour voir les petites et discrètes fleurs vertes s'ouvrir et cela, jsuqu'à la fin septembre.
On compte un grand nombre de potamots en France et en Europe. Ils servent d'indicateur de pollution.
L'hellébore fétide (Helleborus foetidus).
Comme je le dis à chaque fois que je présente cette plante dans un article, c'est celle que je préférée. Nommée "Rose de serpent" ou encore, "Patte de griffon", c'est une belle mais toxique renonculacée qui autrefois était utilisée pour le soin de la folie et d'autres troubles psychologiques, ce qui provoquait souvent le décès des patients. Elle était utilisée en dernier recours dans les soins vétérinaires du gros bétail comme purgatif et vomitif.
On reconnaît l'hellébore fétide à la marge rouge pourpre qui se dessine sur les pétales verts clairs.
Les animaux du marais.
On rencontre de grands mammifères comme des chevreuils ou des sangliers mais aussi de bien plus petits comme les souris et les musaraignes. Cette musaraigne couronnée (Sorex coronatus) a été attaqué par un oiseau de proie. C'est l'espèce de musaraigne la plus commune dans notre pays mais ne se trouve pas en Méditerranée.
Nos pas lourds ont fait fuir l'oiseau qui s'apprétait à se nourrir de cette pauvre et malchanceuse musaraigne.
La rivière de l'Ainan.
L'Ainan est un cours d'eau de 16 km qui prend sa source dans ce que l'on nommait le marais de Chirens et qui aujourd'hui fait parti des marais du Val d'Ainan. Deux ruisseau sur ma commune, le ruisseau de la Cascade et le ruisseau des Gorges, l'alimentent. Nous partirons les explorer très bientôt, au début du printemps.
On ne sait pas très bien si les canaux de la régions sont naturels ou s'ils datent de Napoléon Ier.
Les eaux vives succèdent aux eaux lentes de ce petit cours d'eau qui peut parfois se montrer violent.
Il n'est pas encore très bien connu et un recensement de certaines espèces s'y trouvent est en cour.
Les arbres aimants l'eau.
Les saules (Salix) et les aulnes (Alnus) figurent parmi les principaux arbres aimant coloniser les zones marécageux de l'Isère. Ils sont en général des bois de piètre qualité pour les meubles mais sont utilisés comme bois de fondation car de nombreuses espèces s'avèrent être imputrescibles quand elles sont immergées.
Les bourgeons laisseront bientôt apparaître des chatons gorgés de pollen et de jeunes feuilles tendres.
Le mot de la fin.
Le marais en cette saison, c'est dire la fin de l'hiver, est un peu triste. Bien que les oiseaux soient bien visibles, il y a peu de plantes à observer et encore moins de fleurs à voir, hormis quelques nivéoles, perce-neiges et autres narcisses. Néanmoins avec l'arrivée prochaine du printemps et le retour du soleil et la hausse des températures, il se pourrait bien que l'on ait quelques belles surprises. Et comme toujours, la vidéo du lieu ICI.
Sortie dans les marais (4).
Qu'il fût long cet article et pour cause, me voilà revenu de mon séminaire à Autrans. L'aventure fût riche et pleine d'émotions mais cela sera l'objet d'un autre article. Je me suis aperçue que mes billets me prenaient trop de temps et qu'ils étaient trop denses, celui-ci est le dernier du genre, le changement c'est maintenant !
Sortie dans le marais ou plutôt dans le tourbière de l'Herretang (encore elle !) en amoureux. Une partie des photos que vous voyez ici sont celles de mon compagnon, Thomas alias le Chat, pour qui le génie de la photographie a trouvé l'idée de se poser sur son épaule plutôt chouette. Une lumière tamisée vient parfaire le cadre.
Pour rappel la tourbière de l'Herretang est une tourbière située sur la commune de Saint Laurent du Pont et de Saint Joseph de Rivière qui faut jadis utilisée par les hommes pour la pâture, la fauche et l'enrichissement des sols. Ce type de biotope est rares et accueil de nombreuses espèces peu communes.
Les fougères figurent parmi les premières plantes apparues sur terre. Issues des algues elles colonisent peu à peu les sols. De cette héritage marin certaines espèces garderons les spécificités de leurs lointaines ancêtres, à savoir l'impérieuse nécessité d'avoir de l'eau à proximité pour disséminer leurs spores.
Ils sont peu les champignons à pousser en cette période (mai) et encore plus dans ce type de milieu mais le sol riche en humus permet à de nombreuses moisissures de s'épanouir. Les champignons jouent un rôle majeur dans la nature par leur action, ils ingèrent les matières mortes et réinjectent les nutriments dans le sol.
La prêle des marais (Equisetum palustre) présente ses tiges fertiles. Ni fleurs ni fougères elle aussi rémonte à une époque antèrieure à celle des dinosaures. La grande mode de l'alimentation dite "naturelle" entraîne quelques drames avec cette plante, en effet seule la prêle des champs est comestible à petite dose.
Le géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum L. subsp. robertianum) est une plante qui dans la pharmacopée européenne possède une riche histoire. Certains médecins antiques le prescrivaient pour presque tous les maux. Riche en tanins, il est aussi diurétique et semble efficace contre les hémorragies.
Pas facile d'identifier les escargots en particulier ceux desbois, pour ceux-ci je n'ai pas réussi. En France il existe beaucoup d'espèces endémiques et/ou menacées. Leur identification repose sur la forme de la coquille, sa taille et sa forme mais aussi sur le régime alimentaire de la bête et sur son milieu de vie.
Horreur, sans le vouloir nous avons déterré les oeufs d'un gastéropode en soulevant un bout de bois mais pas de panique, ceux ci ont été remis en terre. Les escargots sont hermaphrodites, c'est à dire mâle et femelle en même temps. Après s'être accouplé, chaque partenaire pourra pondre jusqu'à une centaine d'oeuf en naissain.
L'ambrette commune (Succinea putris) est un petit escargot commun qui apprécie les végétaux humides et les zones souvent inondées ou entourées d'eau stagnante. On le reconnaît la plupart du temps à sa coquille fragile et translucide.Il vit environs 3 ans et pour passer l'hiver hiberne dans le sol ou sous les feuilles mortes.
L'escargot de Bourgogne (Helix pomatia) est l'espèce d'escargot la plus consommée en France. Devenu rare par endroits, il est interdit de le ramasser du 1er avril au 30 juin. Actuellement les escargots vendus dans le commerce viennent soient des quelques élevages français, soient des pays de l'Est (le plus fréquemment).
L'escargot des bois (Cepaea nemoralis) se caractérise par la grande variabilité de forme et de couleur que sa coquille peut prendre. On peut facilement le confondre avec l'escargot des forêts et l'escargot des jardins. On le rencontre partout et parfois à de très hautes altitudes, jusqu'à 2200 mètres d'altitude dans les Pyrénées.
L'ail des ours (Allium ursinum) est sur la fin de sa floraison. Mangée à toutes les sauces elle est devenue rare dans certaines régions où elle est protégée. Au Moyen Âge on pensait que les femmes qui en portait dans leurs habits protégeaient ainsi leurs enfants à naître des maladies et des mauvais sorts.
La cardamine amère (Cardamine amara) est une plante à fleurs qui aime avoir les pieds dans l'eau et l'ombre des aulnes et des bouleaux au dessus de sa tête. Elle est utilisée comme salade piquante. Elle pousse avec diverses plantes aquatiques comme la renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis) - en bas à gauche.
Le patineur (Gerris lacustris) est appelé souvent à tord araignée d'eau alors qu'il s'agit d'un insecte. Il appartient à la famille des punaises. Il a la capacité de marche sur l'eau grâce aux poils hygrophobes du bout de ses pattes. Carnivore il chasse les insectes et larves à la surface de l'eau qu'il saisie avec ses pattes avant.
La consoude officinale (Symphytum officinale) est une plante qu'il faut consommer avec modération en raison des alcaloïdes qu'elle contient. On la trouve depuis toujours dans les jardins de curés et dans la pharmacopée européenne. C'est en engrais végétal et en purin qu'elle est le plus utilisée en raison de sa teneur en minéraux.
Les jeunes pousses et les petites feuilles sont ciselées dans les salades, les feuilles plus coriaces sont pannées dans dela chapelures puis pannées dans de la chapelure et du beurre, elles prennent ainsi un petit goût proche du filet de sole. On peut aussi les cuisines comme des épinards ou les ajouter à la soupe.
La berce commune (Heracleum sphondylium) possède de nombreuses vertus mais peut être dangereuse pour les personnes fragiles en entraînant des brûlures sévères de la peau quand celle-ci a été mise en contact avec la plante. Jusqu'à peut les pousses étaient utilisées comme légumes accompagnant les viandes.
L'alliaire officinale (Alliaria petiolata) monte en graine, il n'est plus temps de le ramasser. Les jeunes feuilles se cuisine bien en particulier dans les salades où elles apportent un léger goût d'ail très agréable en bouche. C'est une médicinale qui est diurétique qui en cataplasme serait, fraîche, plus ou moins antiseptique.
Pas simple de reconnaître les arbres quand ils sont jeunes, les feuilles sont parfois très différentes des arbres arrivées à maturité. Chênes, cerisiers, aulnes ... pas simple de les reconnaître au premier coût d'oeil, je dois avouer que les arbres ce n'est pas mon fort. Mais j'ai l'espoir que ma bibliothèque me viendra en aide.
Les "boutons d'or" sont des fleurs pouvant appartenir à de nombreuses espèces de renoncules de couleur jaunes (on en compte jusqu'à 27 espèces en France). Dans la famille des renonculacées à la quelles ils appartiennent on trouve plus de 1500 espèces dont la plupart pour ne pas dire tous sont relativement toxiques.
Dur la vie des demoiselles (Zygoptera). Ces petites libellules sont de terribles chasseresses qui ont un vol rapide, une vue perçante et des mandibules assez terribles. Malheureusement elles sont la proie de nombreuses espèces animales comme avec cette épeire diadème (Araneus diadematus) à la large toile.
Le chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum) est une liane qui est commune dans les bois et zones humides en Isère. Il s'attache aux plantes alentours sans leur causer de dégâts. Il donne de très belles fleurs au parfum puissant et des petites baies très appréciées des oiseaux mais toxiques pour les humains.
J'adore le sureau noir (Sambucus nigra) qu'il ne faut pas confondre avec le sureau Hièble qui est toxique et le sureau rameux/rouge dont les fruits peuvent être indigestes si mal préparés. On le reconnaît aux "pustules" présents sur son bois, à ses fleurs qui pointent vers le ciel et ses grappes de fruits noires tombantes.
Son bois creux une fois sa moelle retiré peut être utilisé comme le faisait les grecs antiques comme flûtes mais aussi comme seringue à eau, comme flûte de Pan ou encore comme moulin à eau. Attention néanmoins, toutes les parties de la plantes sont plus ou moins toxiques sauf sèches ou cuites comme les baies.
Le cardinal à tête rouge (Pyrochroa serraticornis) est un sympathique insecte chez qui il est facile de reconnaître les mâles. Ceux-ci ont des antennes très dentées alors que les femelles présentes des antennes presque lisses. Avec ces quelques informations il ne vous est plus difficile de voir où sont les dames sur ces photos.
La cantharide commune (Cantharis fusca) est ... commune ou plutôt l'était. L'emploie de certains produits en particuliers d'engrais chimiques et de pesticides causent sa perte en détruisant les population de cet insecte mais aussi celles des proies qu'il chasse. On le distingue à la tâche rouge sur son plastron.
La Renarde a son fruit ! Le raisin de renard nommé aussi parisette à quatre feuilles (Paris quadrifolia) porte se drôle de nom en raison de son ancienne utilisation supposée comme poison pour se débarrasser des renards qui, il fautl'avouer, n'ont jamais eu très bonne presse. Cette plante aime les zones ombragées humides.
Les tipules sont des insectes souvent associés aux araignées d'eau à tort. Ils pondent des larves semblables à des asticots qui se nourrissent dans le sol des racines des plantes. Malgré leur morphologie ce ne sont pas des moustiques et vue leur taille c'est fort heureux ! Chez les femelles les antennes sont peut développées.
On compte de nombreusesespècesde saules, le plus connu étant le saule blanc (Salix alba) dont on tire l'un des dérivés de l'asprine à travers son écorce. Les saules comme le bouleau sont des arbres dit colonisateurs, c'est à dire qu'ils sont les premiers à s'implanter dans les friches, en particulier celles qui sont humides.
La bugle rampante (Ajuga reptans) est une plante à fleur assez commune que l'on trouve partout en Europe. C'est un très bon couvre sol dans les zones humides et lègèrement acides qui a été décliné en de nombreuses variétés dans le domaine de l'horticulture. Elle résiste à des températures de -25°C voire plus !
Le compagnon rouge (Silene dioica) n'est pas une appellation du parti communiste français mais un silène relativement commun par chez nous connu sous le nom de silène dioïqe. Comme la bugle rampante il aime les zones fraîche, de préférence les bords de bois et les lisières humides mais aussi les marais.
Décollage. Avec les graines des érable, les aiels des libellules ont été l'un des principaux éléments naturels étudiés les hommes pour inventer les hélicoptères. Leurs ailes mobiles et s'inclinant dans tous les sens ont inspiré les ingénieurs pour la conception des pâles qui permettent aux engins de se maintenir dans le ciel.
Cette jolie plante est une laîche, plus précisément une scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) sur le point de s'ouvrir. A maturité les fleurs prendront des teintes brunes et présenteront des plumets duveteux blancs. On la trouve dans les zones humides comme les rosières et les aulnaies. Elle peut atteindre jusqu'à 1,20 mètres.
Désormais il y aura un peu plus de photos de nous (Renarde et Chat compris) mais aussi des personnes
qui fotn mon quotidien et de mes rencontres pour rendre le blog plus vivant et plus parlant.
La tourbière propose des panneaux interactifs pour petits et grands pour informer sur la diversité de ce milieu
rare qu'il est urgent de protéger. L'été des guides natures, sous réservation, propose des visites gratuites.
On pourrait croire qu'il s'agît du chèvre feuille des bois vu plus haut mais en réalité la plante présentée ici est une morelle douce amère (Solanum dulcamara). La plante entière est toxique car c'est une solanacée, il paraît que les fruits bien mûrs seraient comestibles mais je ne m'y risquerais pas bien que curieuse.
Le fraisier des bois (Fragaria vesca) offre en début d'été de belles fleurs blanches mais aussi de délicieux fruits dont il faut se méfier. Ici dans le quart sud-est se trouve la maladie du renard, l'echinococcose alvéolaire, qui s'attrape en mangeant des fruits souillés par les déjections de renards mais surtout de chien et de chats infectés.
La langue de serpent (Ophioglossum vulgatum) est une drôle de plante assez rare qui appartient aux fougères. On la reconnaît à sa fronde qui ressemble à une langue d'où son nom peut commun. Elle aime les sols pauvres, de préférence calcaires et surtout humides. Dans la tourbière ce type de milieu ne manque pas.
Le cresson de terre (Barbarea verna) est une plante qui pousse dans les zones humides, les friches et les bords de chemins. Il est courant sur presque la totalité du territoire français. Il aime les sols argileux, exposés au soleil et très riches en matière organique. La tourbière est un lieu parfait. Merci Laura.
La pâquerette vivace (Bellis perennis) est une petite pâquerette commune très rustique que l'on trouve de partout est presque toute l'année. Elle se plaît dans de nombreux types de milieux. A savoir, un pétale blanc = une fleur femelle et une "boule" jaune qui compose le coeur = une fleur hermaphrodite ... une découverte pour moi.
Bref, c'est aussi un endroit plein de poésie mais aussi de mystère, prenez l'auto greffe de l'arbre en haut à droite, il s'agît d'une branche qui sort puis entre à nouveau dans l'arbre. Regarder à travers permettrait de voir le monde magique des fées et des lutins. Tentez votre chance pour accéder à leur monde !
La grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) est la plus grosse grenouille d'Europe ou du moins, indigène à ce territoire. Chez cette espèce les plus grands indivius sont toujours des femelles qui peuvent atteindre parfois 13 centimètres. Commune en Rhône Alpes et dans le Sud-Est, elle se fait rare voir absente ailleurs.
Il semblerait qu'il s'agisse ici d'une espèce de viorne indigène, naturalisée en plusieurs endroits dans la tourbière ce qui pose problème car elle entre en concurrence avec d'autres espèces locales qui peuvent s'averer être rares et menacées. L'un des soucis majeurs de la perte de la diversité vient des espèces invasives.
Au bords d'un petit pont qui passe sur l'eau se trouve un cadre magnifique : une eau très claire dans la quelle
dansent des algues vertes. Au dessus des fougères poussent sur un tronc mort moussu, trop beau !
Pour reconnaître une violette il faut regarder pas mal de détails comme l'éperon, les feuilles et les pétales : formes, couleurs et parfum. Ici il s'agît, je pense, de la violette des bois (Viola reichenbachiana) au parfum discret et aux feuilles en forme de coeur. On la rencontre partout, souvent en forêt ou dans les bosquets.
L'oreille de Judas (Auricularia auricula-judae) est un champignon qui se rencontre le plus souvent sur les vieux sureaux dont l'écorce est tombée et les bois morts des noyers. C'est exactement le même champignon que le champignon noir chinois très populaire dans la cuisine asiatique. Un vrai délice dans les soupes.
Le populage des marais (Caltha palustris) appartient à la famille des renoncules. Toxique elle est pratiquement la seule espèce représentant son genre avec, à l'exception, deux sous espèces connu dont une en Iran. Elle pousse jusqu'à de très hautes altitudes, toujours dans des zones humides où l'eau ruisselle.
Les sangsues (Hirudinea) sont devenues rares en France, on le sait peu mais elles sont protégées. L'asséchement des marais, les produits chimiques et l'augmentation des températures leurs sont fatales. Elles furent longtemps utilisées dans la médecine et désormais elle font leur retour dans les hôpitaux.
Il a encore bien des choses à voir mais je vous laisse le plaisir de voir par vous même. Des cheveaux
camaraguais et des vaches aubracs sont élevés dans la tourbière pour maintenir les pelouses rases.
La tourbière se trouve au pied du massif de Chartreuse, elle bénéficie ainsi d'une arrivée d'eau continue depuis les montagnes. Dans les prochians jours (ou mois ...) à venir je prendrai plaisir à vous conter notre sortie au Granier et au Pinet à plus de 1700 mètres d'altitude ... et ma grosse frousse du sentier ...
Voilà, pour finir une colchique d'autmne en bouton et quelques fleurs d'aubépine (arbre que j'aime énormément pour sa beauté, son parfum et ses vertus). C'est une ballade superbe, accessible à tous et pleine de charme à faire au moins un fois quand on est du coin,de préférence quand il fait frais pour voir des animaux.
Sortie dans les marais (3).
Voilà enfin un nouvel article. Le travail de nuit est un monde à part entière qui demande une certaine acclimatation, et le suivit du blog s'en est ressenti. Mais promis c'est fini désormais les articles suivront. Pour commencer ce mini billet sur le marais de Chirens visité en compagnie de 2 amoureux des plantes rencontrés sur le web et qui sont de véritables encyclopédies sur pattes, un vrai bonheur pour aborder la végétation local.
C'est la saison des amours pour les grenouilles rieuses (Pelophylax ridibundus). C'est une grosse grenouille commune en Isère qui reste rare en dehors du Sud, Sud-Est. Elle aime les zones d'eau calme au fond des quelles elle hiberne.. Alors que le têtard est un bouteur dans la mare, les adultes préfèrent les insectes.
L'alliaire officinal (Alliaria petiolata) appartient à la famille des brassicacéescomme le chou ou la moutarde. Médicinale (attention aux contres indications), ses feuilles sont mangées jeunes crues car celles-ci ont un goût d'ail. Les feuilles matures elles sont amères. Indigène de nos contrées elle est devenue invasive aux Etats Unis.
Les saules (Salix) appartiennent à la famille des Salicaceae qui comporte environs 350 à 360 espèces. Se sont généralement des arbrisseaux de pleine lumière qui aiment les zones humides comme les bords de ruisseaux en friches ou les marais. Ils sont hôtes de nombreuses espèces de papillons et de leurs chenilles.
La moschatelline (Adoxa moschatellina) est une fleur discrète qui forme de par sa morphologie un cube parfait. Son nom grec signifie "gloire méconnue". Son odeur de musque est très plaisante à sentir. On la trouve partout en Europe dans les sous bois frais, en fleur aux alentours d'avril. En juin on ne voit plus que son feuillage.
La populage des marais (Caltha palustris) quiets typique des zones marécageuses. Elle aime les zones non-acides est se trouve partout en Europe sauf sur le pourtour méditerranéen. C'est une plante toxique comme la plupart des renoncules, mais jeune avant monté des fleur elle était consommée après avoir été bouillie.
Voilà un paon du jour (Aglais io) en fin de vie. Les chenilles de ce beau papillon pond ses oeufs sur les feuilles d'orties dont les petites chenilles noires qui en sortiront s'en nourriront. Selon les années, on peut voir naître une, deux ou trois générations de cet insecte. Protégé en Suisse, il est en diminution en Europe.
Tout au long de notre parcours nous rencontrons quelques prêles des champs (Equisetum arvense). Attention c'est la seul prêle qui peut être consommée et utilisée en petite quantité car riches en thiaminase. Les autres prêles, très proches, sont toxiques et se confondent aisément donc prudence.
Sortie dans les marais (2).
Promenade dans la tourbière de l'Herretang (de nouveau),
en faisant un petit détour par les étangs de Saint Joseph des Rivières.
Les cannes et canetons chipeaux et colvers sont peu timides tout comme les foulques macroules. La pluie
suivie d'un beau et hardant soleil a fait fuir bon nombre d'animaux,
ils sont les seuls oiseaux que nous avons pu observer.
Les gerbes d'or ont fleurit et attirent les abeilles des ruches installées le long du court d'eau qui longe la tourbière.
L'arbre à papillonS et les chardons présents dans ce milieu aquatique attirent une multitude d'insectes.
La morelle douce-amère est encore en fleurs mais beaucoup de plantes commencent à donner des graines. Il faut y prendre garde, surtout avec les enfants car elles sont toxique bien que la plante soit médicinale.
Sur le chemin nous avons croisé, avec les jolies vaches Aubrac, de nombreux
petits crapauds communs qui ayant atteints leur forme adulte, ont quitté leur mare.
Autre plantes médicinales dont regorge la tourbière et les marais,
la salicaire commune (à gauche) et le bouillon blanc (à droite).
Il en est de même avec la consoude (à gauche) et le serpolait (à droite)
qui est aussi un excellent aromate, car il s'agit du thym sauvage.
La grande bardane est passée, mais la bardane commune (à gauche) continue à fleurir. Les viornes boules de neige sont en graines (attention aux graines qui chez certaines espèces sont toxiques !). C'est un arbuste qui à longtemps été utilisé par les sorcières dans leurs rites.
Des oiseaux ont commencé un nid sans l'achever. Ce dernier est tombé au sol.
On y distingue des plumes, des poils et des bouts de crins qui ont servit à sa confection.
La pluie nous a accompagné pendant une bonne partie de la journée
mais cela ne nous a pas empêché de nous amuser.
Nous avons même pu faire d'immenses chapeaux avec des feuilles de pétasite hybride.
Sortie dans les marais (1).
Pour plus de photos et d'informations, c'est ici:
http://passisage.over-blog.com/article-la-tourbiere-de-l-herretang-72513792.html
(si le lien ne marche pas, postez le dans la barre url ou celle de recherche)
Visite de l'herretang cet après-midi. Contrairement au moi d'avril de l'an dernier,
les phragmites sont immenses et bien verts ce qui crée un véritable mur végétal.
(photo de bas de Roseline.L)
Dans cette troubière aménagée, le circuit permet d'admirer des vaches Aubrac, une race gauloise très rustique et autonome, qui paissent dans la prairie marécageuse. Pour plus d'infos:
http://www.race-aubrac.com/fr/race/caracteristiques.php
Des chevaux camarguais accompagnent aussi les promeneurs sur une partie du chemin qui traverse leur enclos.
(photo Roseline.L)
De nombreux plants de bardane pousse le long de la berge. C'est un bon comestible qui peut être mangé en gratin, ratatouille, soupe... Pour le cuisiner c'est par là: http://sauvagement-bon.blogspot.fr/search/label/bardane
(photos Roseline.L)
(CI-DESSOUS : photo de Roseline.L)
La reine des près recouvre la prairie. Très parfumée, on utilise ses fleurs séchées
pour aromatiser les crèmes brûlées, les gâteaux et crèmes anglaises.
La proximité des mares et la diversité végétale du milieu attirent un grand nombre d'insectes facilement observables comme cette grosse sauterelle verte mâle à droite ou cette demoiselle à gauche au corps vert et aux ailes couleur or. Les libellules sont très présentes en ce moment, en particuliers les demoiselles qui sont en pleine période de reproduction. Attention aux moustiques et aux tiques, eux aussi sont à la fête.
Certains sureaux sont encore en fleurs et dégagent un doux parfum. Beaucoup d'espèces végétales
sont en fleurs. Attention bon nombre d'entre elles sont toxiques.
À gauche des chardons à queue nue qui peuplent la prairie. À gauche des fleurs de liseron, une liane
qui s'enroule autour des ajoncs pour trouver le soleil, là où le sol est imbibé d'eau.
À gauche la verge d'or du Canada, qui commence à fleurir et qui au court de l'été forme d'énormes bosquets jaunes dorés. À droite la consoude, qui a servit de remède pendant longtemps pour les os et en particulier les fractures. Néanmoins elle est toxique dans une certaine mesure, en particulier la racine bien que les feuilles soient consommées. Elle a entraîné l'empoisonement de plusieurs personnes par sa consommation en infusion.
À gauche une plante courante par ici, la vesce de Cerdagne. À droite une scrofulaire
aquatique qui fût utilisée pendant longtemps pour ses propriétés médicinales.
Attention le vératre blanc est lui aussi sorti.
Ces feuilles sont semblables à celles de la gentiane jaune.
C'est une plante très toxique appelée tabac du diable.
La morelle douce-amère est une très belle plante, qui comme le liseron grimpe sur les ajoncs.
Ses fleurs et ses baies non matures sont très toxiques, en particulier pour les enfants.
La lentille d'eau entoure les passerelles surélevées.
Il est facile d'observer un bon nombre d'animaux aquatiques, notamment à travers des palissades aménagées. Cependant ce rat musqué, à ne pas confondre avec le ragondin, ne se formalise pas de notre passage sur le chemin. Rats, tourterelles des bois, faucons, grenouilles, canards, corneilles, foulques, campanules remarquables, fougères, chevreuils, ibellulesn azurésn carpes et bien d'autres sont aussi visibles sur le site.
(photos Roseline.L)
Deux hérons cendrées et un foulque ont animé la promenade.
Pour plus de photos et d'informations, c'est ici:
http://passisage.over-blog.com/article-la-tourbiere-de-l-herretang-72513792.html
(si le lien ne marche pas, postez le dans la barre url ou celle de recherche)