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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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31 janvier 2013

Dans les près 4.

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Un froid matin d'hiver ne semble pas aux premières vues le meilleur moment pour improviser une petite sortie. Que nenni, c'est l'instant parfait pour voir la vie s'éveiller et entendre les oiseaux chanter. En effet le matin est le moment de la journée où l'atmosphère est le plus favorable (moléculairement parlant) pour diffuser le chant des oiseaux sans que ceux-ci ne se fatiguent. Hé oui ces feignants ne s'égosillent que quand cela ne demande que peu d'éfforts.

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Pas de gel ce matin ce qui est rare. Le froid et le givre de ces derniers jours ont glacé les feuilles des jacinthes (à gauche) et des grandes hellébores (à droite). Le redoux et le soleil ont vite fait de faire fondre cette glace, faisant miroiter sur les plantes les reflets de jolies gouttelettes, comme la rosée d'un matin d'été l'aurait fait.

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Ça y est, les primevère percent le froid de l'hiver!  Au bord du petit ruisseau tout un bosquet de ces belles fleurs jaunes a prit place et se reflète dans l'eau.

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Quelle horreur! Mais qu'es-ce? Un alien, un fruit rongé par le temps ou le reste d'un animal mort?

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Rien de tout ça, juste une grenouille. Oui, une grenouille en tout début du moi, c'est surprenant, celle-ci apeurée par l'arrivée d'un gros corbeau noir c'est figèe sur le dos et fait la morte, trop engourdie pour prendre le fuite.

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D'ordinnaire les grenouilles, tritons, crapauds et autres salamandres ne sortent pas avant l'arrivée des beaux jours, ils s'enfouissent dans le fond d'un ruisseau, dans la vase ou sous une épaisse couche de feuilles mortes où ils végètent entourés d'une sorte de gelée gluante pour ne pas se dessécher. Le coeur va baisser son rythme cardiaque à 1 pulsion par minute et certaines espèces, face au froid, vont jusqu'à partiellement laisser geler des parties de leur corps qui au printemps, dégèleront sans garder de séquelles. 

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Notre grenouille est une grenouille agile, tout entourée de son enveloppe protectrice gélatineuse ce qui lui donne son aspect monstrueux. Sa sortie très avancée peut être dû au temps doux ou à la menace d'un prédateur. Mais pas de crainte, elle aura vite fait de s'enfoncer à nouveau dans la boue jusqu'à ce que les températures remontes.

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Parmi les crainte de dame grenouilles, figure le pic épeiche (à gauche) et la pie  bavarde (à droite) qui malgré son nom, fait beaucoup moins de bruit que son voisin pic quand celui-ci s'y met. En temps de disette, le pic épeiche n'hésite pas à becter tout ce qui passe, bien qu'il soit insectivore. La pie est moins difficile.

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Mais le roi reste le héron cendré. Cet échassier, l'un des plus grands d'Europe derrière la cigogne, le flamant rose et la grande aigrette, est un habille pécheur. Patientent des heures dans les eaux humide, les bords de rives et les marécages, il fond comme l'éclaire dès qu'une proies se présente. Amphibiens, poissons, petits rongeurs et reptiles ne son pas à l'abri de son impressionnant bec.

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Le vol du héron est caractéristique, on distingue son cou recourbé et sa grande envergure de 1,85 mètres de loin. Interdit à la chasse aujourd'hui, le héron cendré n'a pas toujours était bien traité par l'homme. Pendant des siècles il a été chassé pour ses pattes, qui, le croyait-on, produisent une substance qui attire les poissons. Ainsi on bouillait ces fameuses pattes pour en extraire l'huile de héron et on l'utilisait dans les parties de pêches pour les rendre plus fructueuses. Cette pratique c'est répendu jusqu'à dans les années 50. Aujourd'hui encore certains recherchent cette huile magique du pêcheur.

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Humidité ambiante n'a pas desservi tout le monde. Loin des préoccupation que sont le rhume, la grippe ou la toux, les mousses s'épanouissent, gagnent en couleurs et entre même en fructification comme le montre ces longues "tiges". Les mousses n'ont pas de fruits ni de fleurs, elles produisent comme les fougères des spores qui formeront un individu quand le vent fera se rencontrer une gamète femelle et une gamète mâle.

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Voilà une bien jolie fleurs qui m'a beaucoup plu. Je n'ai pas encore trouvé son nom mais ses petites fleurs violettes et ses feuilles délicatement ciselées m'on complètement charmée.

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Le lierre grimpant est l'éldorado des oiseaux en cet hiver. Ses baies toxiques pour l'homme sont un des aliments essentiels aux volatiles pour palier au manque d'aliments que l'on rencontre l'hiver (raréfaction des insectes, des baies, des mollusques et des fruits).

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L'hiver ne brille pas forcement en couleurs mais sait décliner le vert à merveille. La gamme est infinie, comme entre celle de ce lichen qui fructifie à gauche ou ces fougère capillaires à droite. Mousses, lierre, buis, gui, sapin ou houx, il y a tant de nuances déclinées dans la nature!

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Néanmoins les fleurs ne sont pas en reste, que ça soit dans les bordures de jardin ou les champs. Les perces-neiges sont à deux doigts de la floraison, j'espère pouvoir en trouver sur les hauteurs de Grenoble pour assister à ce spectacle que j'attends depuis longtemps avec impatience. Comme son nom l'indique, le perce-neige fend l'hiver, son arrivée est gage de soleil et de joie de vivre.

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Au détour d'un champs, contre les barbelés d'une barrière fort fréquentée, un chevreuil a laissé quelques poils doux et épais de sa toison d'hiver. Bientôt elle sera remplacé par un pelage plus clair et chatoyant roux pour mieux se dissimuler dans les fourrés.

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Mias où sont donc cachés nos gastéropodes l'hiver? Sous les pierres. Il suffit d'en retourner quelques unes pour s'en apercevoir. La limace, qui n'a pas sa maison sur son dos, se recroqueville de tout son long sous une pierre enfoncée dans la terre et ne se réveillera qu'au printemps. Ici une très belle limace léopard tout contracté. L'escargot lui (ici un petit gris), va s'enfermer dans sa coquille et va la clôturer avec un mur de bave durci. Il peut rester ainsi pendant deux ans en cas de sécheresse voir plus. 

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Petit rappel, le petit gris est un escargot recherché pour la cuisine, on peut le ramasser toute l'année à l'inverse de celui de Bourgogne, néanmoins ne peuvent être prélever que les individus adultes. Toutes les espèces ne sont pas comestibles, comme ici avec l'hélice grimace à gauche ou l'escargot des jardins à droite. Sous nos contrées seul le petit gris et l'escargot de bourgogne finissent dans nos assiettes, bien que désormais c'est l'escargot turc qui est le plus consommé.

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Les grands corbeaux noirs semblent avoir établi leurs appartements ici. Plus un champs, une lisière de forêt ou un près n'a de secrets pour eux. Et tout les matins leurs croassements, parfois mélodieux, font office du levé du coq.

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Quel plaisir, j'ai pu enfin photographier la furtive mésange nonnette. Cette petite mésange qui se confond facilement avec la mésange boréale est très discrète. Les couples de cette espèces sont inséparables. Les oiseaux passent les mois d'automnes et d'hivers en petits groupes pour s'assurer ainsi plus de chances dans la recherche de nourriture.

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Voilà un autre sympathique passereau, bien bavard lui aussi dont je n'ai pas encore trouvé le nom. Pour voir l'image en plus gros, il suffit de cliquer sur l'image.

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La neige a fondu, le givre aussi. Le ruisseau de la vieille source du champs coule du tonnerre de dieu. D'ici quelques temps il regorgera de vie et de moustiques. A genoux dans la gadoue, ça sera le moment de prendre ne chasse les crapauds communs, les salamandres communes, les tritons tritons alpestres, les grenouilles agiles et les rainettes.

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Non ma petite déesse blanche à poils, le bouvreuil pivoine n'est pas pour toi! Cet oiseau calme est timide aborde, chez le mâle, un poitrail plus ou moins rosé. Il a la particularité non seulement de se nourrir en partie de bourgeon mais aussi de posséder des poches de chaque côté de sa langue pour stocker la nourriture et l'apporter à ses petits en période de nidification.

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Les petits marasmes bruns des champs ont senti le soleil approcher et on fait une poussée phénoménale en quelques jours seulement.

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Le vieux nid de pie bavarde ne restera pas vide pour bien longtemps, dès février les adultes forment des couples et défendent leur territoire. Au coeur du cerisier, il est protégé du regard l'été par un épais feuillage et sera près à accueillir les 3 à 10 oeufs que pond la femelle. 

 

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28 octobre 2012

Dans les prés 3.

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Vu que la neige fait rage ici, descendons un peu en pleine ou les flocons n'ont de prise sur le beau paysage.

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Haut les coeurs, haut les couleurs! A gauche le phytolaque ou raisin d'amèrique, une plante toxique considérée par la commission européenne comme une peste végétale. A droite un bel et rare arbre aux baies bleus puis noires et aux sépales roses. Poppy, à l'aide, il me faut son nom.

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Le lamier pourpre à gauche est une plante médicinale, dont on retrouve les propriétés ici

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La menthe sauvage est elle aussi une plante médicinale. Elles ont de nombreuses propriétés. Ainsi et pour n'en citer que quelques unes, elles sont toniques, stimulantes, antispasmodiques.

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De drôles de graminées, qui fanées libèrent leurs graines à travers les huppes poilues qu itrônent au sommet de leurs tiges jaunies.

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Et bien sûre, des champignons, avec ici la columelle, un excellent champignon au goût de noisette.

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Et le lierre, plante médicinale ou non? hé bien oui, notre ami lierre à de nombreuses propriétés, il entre même dans la compositions de crèmes pour lutter contre la cellulite.

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C'est le moment de ramasser les jeunes pousses d'orties (comme à gauche).

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Et les champignons continuent de croître... plus pour très longtemps.

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Le charme de la campagne ne réside pas uniquement dans sa faune et sa flore, les vieilles bâtisses y contribuent.

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Autre découverte, un nid abandonné et une colonie d'armillaires couleurs de miel.

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J'avais déjà rencontré le fusain d'Europe sur les hauteurs de Grenoble. Ici il est fort abondant et les capsules roses libèrent leurs graines dorées et orangées toxiques pour l'homme mais chéries par les oiseaux.

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La campagne se vide doucement, il est temps de profiter de ses dernières ressources.

8 septembre 2012

Dans les prés 2.

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 Petite sortie dans les prés. Les rosés sont toujours au rendez-vous et bien que dans le premier champs ils n'ont que peu rempli le panier, les coins herbeux alentour ont vite pallié à cet impaire.

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 Voici un drôle de champignon que je rencontre pour la première fois dans le coin. Il a un odeur qui rappelle celle de l'anis.

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 Son sa forme juvénille ces lamelles sont d'un blanc légèrement rosé et le haut de son chapeau est légèrement crème. Je doute qu'il s'agisse d'une amanite (absence de 'bulbe"), ou d'une lépiote (absence "d'écailles"). Le mystère reste entier.

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 Parmis les autres champignons inconnus, ces petites pastilles marrons sur les bogues des châtaignes ou cette moisissure blanche (la moisissure est la forme la plus répandue de champignons) qui prolifère partout, aussi bien sous les arbres des prairies qu'en forêt.

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 Autres champignons bien sympathiques, ces champignons de bois qui ont poussés sur les troncs de vieux arbres abattus exposés à la pluie et au vent. Du jaune, au orange en passant par le rouge il y en a pour tout les goûts. (à droite un polypore mori).

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Les oreilles de judas sont de nouveau là, certes plus petites et moins nombreuses. Il faudra encore attendre un peu avant de les récolter.

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Les polypores moris sont bien vieux, on ne les reconnaît presque plus, leur jolie couleur orange ayant disparue. Ne reste plus que leurs étranges alvéoles.

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 De nombreuses espèces, plus petites, on fait leur apparition aussi.

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Les animaux commencent à changer leurs habitudes, le temps des amours est presque finit et de nombreuses petites naissances arrivent. A gauche un chevreuil à marqué son territoire en grattant ses bois contre cet arbre, c'est un moyen de délimiter son harem. A droite une araignée confectionné un cocon dans les têtes de ces millepertuis fanés. Bientôt des centaines de petites araignées en sortirons.

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De nombreuses plantes ne fleurissent plus, mais offrent de jolies fruits dont certains sont déjà bons pour la récolte comme les mûres (ainsi que les framboises et les cassis). Les cynorhodons eux attendrons encore un peu, dés que les premières gelées seront passées ils seront prêts.

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Pour en savoir plus sur les rosiers sauvages, c'est par là: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/09/04/25030753.html

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La vigne sauvage voit ses feuilles déjà jaunir alors que ces raisins ne sont pas encore murent. Les rares grains violets ont été mangés par les oiseaux qui commencent leurs réservent. Ce raisin sauvage n'est pas très bon à consommer, il est acide et donne des aigreurs d'estomac, il est bien meilleur transformé en confiture ou en boisson rafraîchissante comme en jus, sirop ou limonade.

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L'ail sauvage a fini par fané, les graines seront bientôt bonnes a être cueillies pour la cuisine (à gauche).Les crocus ont fait leur apparition en grand nombre cette année et plus tôt qu'à l'accoutumée.

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Les lianes voient leurs fruits chatoyant devenir rouges, en passant par toute une gamme de couleur. Prudence, bien qu'ils soient attirant, ils n'en restent pas moins toxiques.

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Les matins se font plus frais et la brume se fait plus présente. D'ici quelques mois, les vaches reprendront la direction des stabules et des étables.

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Les vesses de loup on envahit les prés et les forêts. C'est un champignon amusant, quand il est à maturité il libère ses spores en se perçant. Une seule pression sur un d'eux avec un bâton permet de voir tout un nuage vert-gris s'en dégager. La vesse de loup n'est pas un très bon comestible, pour la cuisine il faut choisir des préférence les specimens jeunes et fermes.

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Les princes et princesses fourmis prennent leur envole. Ils iront à leur tour former une nouvelle colonie, à moins de finir dans l'estomac d'un oiseau ou d'un crapaud qui en sont friands.

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Tout comme les noisettes, les noix commencent à tomber. Il faudrat attendre encore un peu avant de les consommer car dégustées après qu'elles soient tombées de l'arbre, elles sont trop fraîches et provoquent des aphtes. Pour cela, on les dispose sur de grands séchoirs.

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Les gerbes d'or sont presque toutes fanées, les fleurs se mues en graines (à gauche). Quand aux vinaigriers, ma foi il se portent bien et abordent des cônes pourpres qui entre dans la composition de nombreuses limonades.

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Les marasmius rotula sont de jolis petits champignons au pied noir et au chapeau blanc. Ils poussent sur les feuilles mortes des feuillus.

Bref, les prairies et les prés eux aussi regorgent de vie et de petits trésors.

4 septembre 2012

Dans les prés 1.

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Aujourd'hui le temps était maussade et gris, ce qui n'a pas empêché
les petites bêtes de sortir comme ce joli azuré commun
(la femelle a des tâches oranges) ou cette abeille sur une circe.

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Pas de chevreuils aux alentours de ce point d'eau (un peu puant il faut l'avouer)
qu'ils affectionnent et où parfois nous les croisons. Cela ne les a pas empêché de laisser leurs traces.

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L'automne s'installe tout doucement, les fougères brunissent comme
à gauche et les colchiques d'automne font leur apparition comme à droite.

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Ils sont là, par dizaines, les premiers rosés des prés, délicieux champignons.
C'est sous leur forme juvénile, en boule, qu'ils sont les meilleurs.

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Quand ils commencent à noircir, dessus ou dessous le chapeau,
ils ne sont plus bons à la consommation car trop vieux.

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Nous ne sommes pas seuls dans le champs et
devons le partager avec une charmante curieuse.

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Il fait froid, il fait moche, mais il reste encore des fleurs dans les champs.

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D'autres champignons se trouvent dans le champs. Parmi les trois specimens un seul est comestible, le mousseron en haut à droite. Il est facile de le confondre avec un bon nombre de petits champignons marrons qui eux aussi poussent dans l'herbe et sont parfois toxiques, mortels ou hallucinogènes (je déconseille fortement leur consommation, de plus celle-ci est interdit en Europe). Le mousseron est un excellent champignon dont on ne consomme que le chapeau. Pendant cette cueillette nous n'en avons trouvé qu'une seul.

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L'embarras avec les rosés, c'est de bien les nettoyer car ils ont
tendance à facilement pousser sous l'herbe ou dans la terre.

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Pour le moment, les rosés sont les maîtres des prés mais prudence, bientôt les dangereuses amanites vont faire leur apparition. Pout les différencier, il faut savoir que le rosé a des lamelles roses et leur "bulbe" n'est pas visible au contraire des amanites. À droite une plume de héron, un grand échassier que nous avons l'habitude de voir dans ce champs humide où rongeurs et batraciens se donnent rendez-vous.

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Au sommet du champs se trouve ce qui semble être,
à la vue des feuilles, une belle hellébore fétide.

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Voilà une bien jolie cueillette, environ 5 kilos,
qu'il ne reste plus qu'à préparer et déguster.

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14 juin 2012

Oreilles de Judas!

Ce matin promenade dans le terrain de mes parents et là surprise !
Des Oreilles de Judas !

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 Sur les grands sureaux du jardin, des colonies d'oreilles de judas ce sont installées.

Ce champignon bien de chez nous est répandue un peu partout, c'est celui qui compose la plupart des plats asiatiques et surtout chinois que l'on peut trouver dans la restauration. J'ai fait une jolie récolte, ce qui me rend joyeuse, surtout quand je pense au marché de Grenoble où je les paye entre 28 et 40 euros le kilo et 6,30€ les 50 gr sec (sachant qu'une fois réhydratés on obtient 150 à 200 gr de champignon).

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J'ai fait une belle récolte et je ne suis pas déçue d'en avoir laissé, non seulement pour avoir de nouveau des spécimens abondants l'an prochain mais aussi parce que je suis trop petite pour tous les atteindre depuis le haut de mon mètre soixante. Par contre les épaisses ronces n'ont pas été tendres ni généreuses avec moi.

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Vu la forme de certains champignons, il est facile de comprendre d'où vient le terme d'oreille. Pour ce qui est de Judas, c'est parce qu'ils ne poussent presque que sur les sureaux et les noyers, arbres sur les quels Judas après avoir trahie se serait pendu. Bon il ne reste plus qu'à les cuire, frire, couper, sécher, bouillir...

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