Sortie en forêt. (3)
La journée a commencé avec une belle petite trouvaille.
À gauche une amanite épaisse, à droite une amanite rougissante. Bien qu'il soit simple de les identifier ici à partir des photos, il n'est pas aisé dans la nature de faire de même, surtout avec l'amanite rougissante qui peut revêtir plusieurs formes. Seul un bon connaisseur peu indiquer si oui ou non il s'agît du bon spécimen ou pas. Moi même je ne m'y risque pas car il est facile de confondre ces champignons avec l'amanite panthère.
Les amanites rougissantes sont toujours aussi présentes.
Les lactaires poivrés, après l'orage d'hier soir, sont sortis de toutes parts.
Les lactaires et russules s'en donnent à coeur joie et nous offrent toutes leurs couleurs.
Le bouleau tombe, le polypore perdure.
Les chanterelles sont là, belles, grosses et bien jaunes. Les bolets aussi.
La fleur à gauche est un suce-pin de belle taille. À droite, trois élégants clitocybes en entonnoir, aussi appellés clitocybes bossus. Comestibles, il faut en retirer les pieds et les faires cuire longtemps car la chair à l'odeur douce est coriace.
Il reste encore de nombreuses fleurs et champignons inconnus à déterminer.
Bref, ce soir on profite.
Sortie en forêt. (1)
Aujourd'hui, sortie sous la pluie, pour changer !
Après les truffes de ce matin, une très belle cueillette non attendait.
De beaux cèpes d'été sont sortis après les chaleurs et la pluie soudaine que
nous avons eu dans le nord Isère. Une belle récolte avec une dizaine de spécimens.
Les amanites rougissantes étaient aussi au rendez-vous.
Elles pullulent dans le sous bois.
À gauche un champignon qui est entrain de faire son apparition en forêt, l'amanite épaisse
qui se confond facilement avec l'amanite rougissante ou plus grave, la panthère (qui est toxique).
À droite le satyre puant, appelé phallus obscène ou oeuf-du-diable. Son odeur putride
permet de l'identifier à plusieurs mètres et écarte toute tentative de consommation.
À gauche une famille de coriole versicolore et à droite?
des champignons de bois blancs que je n'ai pas réussi à identifier.
À gauche et à droite de beaux polypores du bouleau, quoi qu'un peu vieux et délavés, qui ne
poussent que sur cet arbre et dont autrefois on tirait des succédanés de cuir à rasoir.
Deux polypores du bouleau qui sont passés mais qui
donnent l'impression que l'arbre porte une paire d'ailes.
À gauche deux russules émétiques d'un beau rouge, qui très âcres empêchent toute
consommation. À droite deux lactaires poivrés déjà bien avancés,
qui très âcre eux aussi, ne peuvent être consommés que si il ont été séché.
Ayant profité des fortes chaleurs et de la pluie,
les lactaires poivrés sont en force dans les sous-bois.
Les premières chanterelles sont arrivées à maturité!
Elles ont trouvé une petite place parmi les cèpes dans le panier.
Ce soir là elles ont été fortement appréciées.
Et surprise, à notre retour une chevrette (femelle du chevreuil)
nous attend dans le parc devant la maison avec ses deux petits.
Il ne reste plus qu'à trier et à préparer.
D'ici peu la récolte sera conditionnée.
Une journée au soleil, une heure au four et ils seront parfaitement parfaits.
Pour le moment les cèpes sèchent tranquillement dans le couloir.
Tour des lieux légendaires de nos forêts (Miribel-les-Echelles, Isère).
(Bolets satan, non comestibles mais flamboyants).
Le but de de cette sortie était de partir en promenade et de trouver quelques champignons.
Ils étaient au rendez-vous mais pas ceux attendus. Dommage ce n'était pas encore les bons, patience.
(deux des nombreuses croix de marquage du circuit de la randonné, en écho au circuit des croix des chartreux
que l'on peut voir ici: http://croixdechartreuse.fr/croix/thumbnails.php?album=33 )
Mais quel lien avec le titre? Au cours de la promenade nous sommes
tombés sur une partie du circuit nommé "De la Madone au Rocharay".
(Dolmen de l'Allière)
Cette promenade de 3h et de 6km, consiste à faire visiter les lieux mythiques de la commune, un peu
dans le village et beaucoup dans la forêt. Ici le dolmen de l'Allière, à 45 min de celui de la Pierre à Mata.
(Une rare ancolie qui borde par dizaine le bord du chemin)
Avec les champignons et les vieilles pierres, un grand nombre de fleurs peuplent la forêt et ses alentours.
(Pierre sacrificielle)
En dessous du dolmen, se trouve une pierre à sacrifice. Plus petite elle reste facile d'accés.
(Amanites rougissantes, une des amanites comestibles)
De nombreuses et belles amanites rougissantes se trouvaient sur notre chemin dans la sapinière.
Elles se confondes facilement avec leur cousine l'amanite panthère qui est très toxique.
(Un bel orchis tacheté et des Monotropas hypopitys)
Encore quelques belles fleurs sur notre route, dont des monotropas hypopitys, appellés aussi monotropes, au suces-pin. Merci à Cristau (http://cristaudehaugue.canalblog.com/) d'avoir éclairé ma lanterne sur ces petites fleurs particulièrement abondantes cette année.
(La croix)
Autre attraction à voir, cette croix dressée en l'honneur de Saint Joseph en 1806 et qui
se trouve au bord d'un chemin de terre. Des fleurs et des offrandes s'y trouvaient.
(Une petite amanite vineuse et un jolie polypore)
Quelques champi's.
(La chapelle et les offrandes de fleurs)
Autre étape la chapelle, cette fois avec un panneau explicatif:
"Après la démolition de l'ancienne église de Miribel-Les-Echelles en 1876, on confia à la "Ména" qui habitait le village deux statues de dimensions bien différentes: l'une de la vierge et l'enfant, l'autre de Ste Anne. Cette dévouée vieille fille les transporta d'abord contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux "Grangettes". Elle aménagea ensuite en bordure de ce lieu une petite construction avec sol nivelé, toiture en bois et grillage. Après sa mort, Séverine Vivier une fille qu'elle avait élevée devient l'héritière de ses biens. Séverine, enfant naturelle originaire du Mas, continua d'entretenir du mieux possible ce petit oratoire... Séverine gardait les enfants dont les parents travaillaient ou les enfants seuls. Elle se rendait souvent avec eux sur ce lieu de prière pour déposer des fleurs.
Les Miribelains s'y arrêtaient et dans tout le pays on connaissait cet endroit sous le nom de "chapelle de la Séverine". Elle légua à sa mort le bois aux pères Assomptionnistes de l'Alumnat de Miribel qui restaurèrent l'oratoire: les statues furent repeintes, la toiture et le grillage remplacés. Après l'abandon de l'Alumnat par les religieux, le bois devint la propriété de Monsieur Guy Cayez-Barrioz. L'oratoire continua d'être bien entretenu. Des années plus tard un violent orage détruisit cette construction. Une statue fut emportée par le vent, la deuxième fut récupérée, réparée mais trop abîmée on l'entreposa dans l'église où elle se trouve encore aujourd'hui. Récemment ce petit édifice a été rebâti par une équipe de bénévoles sur son lieu d'origine contre le rocher et une statue de plâtre a remplacé celles d'origines... Il est à souhaiter que cet endroit soit encore longtemps visité car c'est un peu l'hisoire de Miribel."
L'oratoire en 1965, panneau explicatif du circuit.
(La carte du parcours)
Il y a encore beaucoup de choses à voir:
1: L'église
2: La rue des balcons
3: L'alumnat
4: La croix de la poste
5: La croix de la Combette
6: La carrière de molasse
7: Notre Dame du Château
8: La croix u Villard
9: Le lavoir du Villard
10: La croix du Frou
11: Le dolmen de Pierre-Aigüe
12: La pierre à sacrifice
13: Le dolmen de l'antillière
14: La croix de Tempétaz
15: L'oratoire de la Séverine
16: Le caveau inachevé
La brochure du circuit (praticable en vtt) est disponible
partout dans la commune (commerce, mairie...) pour 1€.
(Mon cher père posant à côté d'une immense fourmilière.
A droite un tronc qui a subit la faim des sangliers qui devaient y rechercher des vers)
Il ya bien d'autres choses à voir encore.
Et pour finir un vieux russule verdoyant et un petit russule velouté
si je ne m'abuse, comestibles mais sans grand intérêt.