Un printemps au jardin.
Il n'est jamais trop tard pour faire le bilan de ce qui s'est passé dans le jardin au printemps pour cette année 2016. Elle a été assez riche et nous avons pu bien remplir nos paniers de fleurs et de champignons. Avril et mai ont été particulièrement riches en fleurs et en plantes sauvages et nous avons pu faire quelques belles découvertes.
Les tulipes (Tulipa).
On en trouve quelques espèces rares et à protéger en France métropolitaine mais celles qui nous viennent de l'horticulture sont principalement issues de croisements issues d'espèces originaires du Moyen-Orient. Cultivée dès le 16e / 17e en Hollande, les bulbes les plus rares pouvaient égaler 15 fois le salaire d'un paysan.
Le tricholome de la St Jean Georges (Calocybe gambosa).
Nous avons eu la chance de les découvrir dans notre jardin, ce qui a fait je dois l'aouver, quelques envieux. Savoureux il n'est pas apprécié de tous en raison de son goût plutôt marqué. Personnellement je l'apprécie beaucoup. Néanmoins il faut prendre garde à ne pas le confondre avec d'autres champignons fort semblables comme certains cloticybes ou clitopiles qui peuvent s'avérer dangereux voire même mortels.
Les oiseaux de mon oncle.
Une petite digression pour vous montrer quelques uns des oiseaux de mon oncle adoré qui partage sa passion avec un ami éleveur. Perruches, tourterelles, inséparables, mandarins, canaris ... la liste est longue.
Les champignons de printemps.
Voilà deux champignons du printemps qui sont des cousins et qui appartiennent à l'ordre des pezizales. On trouve ainsi les pézizes veinées (Disciotis venosa) et les morilles (Morchella sp.) dont on distingue chez nous 5 à 6 espèces. Les pézizes veinées sont moins recherchées que les morilles, cependant elles sont de très bons champignons dont l'odeur de javel peu appétissante disparaît à la cuisson pour céder la place à d'autres arômes.
Bricolage nature.
Quelques brins d'herbes, une poignée de fleurs des champs, quelques feuilles séchées et voilà de quoi animer un après-midi avec les petites cousines. Me destinant à des études en BTS GPN (Protection et Gestion de la Nature), le printemps a été un bon moyen pour moi de me faire la main à travers diverses activités.
Le pic vert (Picus viridis).
Contrairement aux autres pics comme le pic épeiche (Dendrocopos major) ou le pic noir (Dryocopus martius), il se nourrit principalement au sol. Amateur d'insectes et surtout de fourmis, il perce des trous dans les fourmilières où il introduit sa langue gluante sur la quelle les ouvrières viennent se piéger. Il laisse ainsi derrière lui des traces bien reconnaissables. Ici il s'agît ici d'une femelle car sur sa "moustache" noir ne figure pas de tâche rouge.
L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis).
Cette année on a pu en voir de partout, il semblerait que les conditions aient été très favorables à cette belle orchidée. On la reconnaît à la masse importante de fleurs roses disposées en pyramide au sommet de la tige. N'ayant pas de nectar, elle attire les papillons qui la pollinise par sa forme, sa couleur et son parfum.
Dans le poulailler du voisin.
Les cocottes y ont la vie belle. Il n'y a pas meilleur outil de recyclage que les poules quand il s'agît de se débarrasser des déchets verts et/ou ménagers. Elles mangent pratiquement tout et sont bien souvent gâtées avec les restes de salade. Pour la petite info, le nom scientifique de la poule est Galus galus domesticus.
Les vanités.
Drôle de fatalité, un papillon vient de finir ses jours sur un crâne de chevreuil trouvé en forêt, voilà de quoi peindre une vanité. À savoir, les vanités sont des natures mortes représentant l'éphémérité de la vie humaine. Divers thèmes philosophiques comme la mort, l'argent, le pouvoir ou la fragilité y sont représentés métaphoriquement.
Un nouveau venu dans la tribue.
Je n'ai pas prit le temps de vous la présenter mais cela viendra bien vite ... une nouvelle boule de poil est apparue parmi les chats de la maisonnée et devrait très bientôt nous rejoindre pour partager notre vie. Pas capricieux pour un sous, malicieux et très joueur, il semblerait qu'il ait trouvé le meilleur des mentors ...
Le mot de la fin.
Voilà un printemps qui a prit des airs d'été. Fini le temps béni des morilles, désormais c'est celui des champs de blés dorés par le soleil. Néanmoins le mois de juin et le début de celui de juillet ont été en Chartreuse bien pluvieux au point que le feu dans la cheminée ne prit fin que le 18 juin, désormais on profite de la chaleur.
Laissons entrez la nature dans nos maisons.
Le titre pourrait laisser penser qu'il est question de vivre sa maison comme on pourrait vivre en nature. Les portes seraient grandes ouvertes aux petites bêtes, on ferrait peu cas de la poussière et des occupations quotidiennes pour se tourner vers soi et l'environnement. En somme la vie s'y déroulerait en quasi autonomie. Oui mais voilà, vivre ça maison nature c'est tout autre chose. Il est avant tout question d'art de vivre et de décoration naturelle. Vous l'aurez compris, cet article change de ce que je propose d'ordinaire.
Une maison nature est une maison qui se rapproche des éléments naturels que l'on peut trouver facilement en se promenant en forêt ou en campagne. Elle s'inscrit dans la grande tendance de ces dernières années et peut se rapprocher du design finlandais ou de l'art de vivre à la japonaise. Le DYI y tient une place importante et de nombreuses marques et firmes se sont lancées sur ce marcher. De ce fait vivre sa maison nature est devenu abordable et tendance.
Qu'est que vivre « une maison nature » ?
Vivre une maison nature, c'est utiliser des éléments naturels et/ou anciens pour embellir son chez soi, lui apporter une certaine douceur de vivre, lui donner un caractère intemporel et s'inscrire dans la grande réflexion de notre époque, à savoir le retour à la nature.
Pour ce faire, de nombreux éléments peuvent être utilisés. Pour les couleurs on restera dans la sobriété en s'attachant à des teintes jouant sur tout un camaïeux de brun, de beige, de taupe mais aussi de gris clair, de blanc, de vert pastel ou encore de rose poudré. Les objets vintages y ont toute leur place car on joue la carte de la récup. Les vieux pots à confitures ressortent du placard et s'affichent fièrement dans la cuisine, on repeint la vielle étagère vernie et démodée en blanc, on fait des bouquets de fleurs des champs dans le vieux bidon à lait qui trône fièrement dans le salon mais aussi, on dispose ça et là dans la salle de bain quelques galets polis ramassés dans le fond d'un torrent et on utilise une vieille branche blanchie par l'eau comme porte manteau. L'idée est de se rapprocher de ce que l'on pourrait trouver dans un chalet suédois perdu dans une forêt de pin ou dans une maison scandinave en bords de mer.
De ce fait, on fait la part belle aux matières brutes. Le bois naturel est très présent, de même que le cuire, la pierre, l'osier, le verre, le lin, le coton ou les imitations de matières animales. On peut employer des cousins et les plaides en fausse fourrure pour donner un peu de chaleur à un salon ou à une chambre, on joue l’authenticité en accrochant au mur une majestueuse ramure de cerf et on n'oublie pas de laisser entrer grand la lumière. Pour les plus chanceux, l'installation d'un poêle à bois ou d'une cheminée permettra de donner une note cosy à la demeure.
Masque, papiers et plumes.
Depuis toujours j'aime collecter les merveilles de la nature pour les entasser chez moi: plumes, insectes, champignons, feuilles et fleurs... tout ce petit monde prend vite de la place. Il est grand temps de leur trouver une utiliter... un masque festif ! "Le masque, destiné à dissimuler, représenter ou imiter un visage, assure de nombreuses fonctions, variables selon les lieux et l'époque. Simple objet de divertissement ou associé à un rite, œuvre d'art ou produit normalisé, il se retrouve sur tous les continents. Il est tantôt associé à des festivités, tantôt à une fonction." Source.
Pour se faire il vous faut un peu de matériel:
- Un masque (acheté 2,50€ dans un boui-boui).
- De multiples papiers fins de toutes les couleurs.
- Des tatouages éphémères de style baroque.
- Des trésors récoltés pendants vos promenades: plumes, aiguilles de pin, insectes, feuilles séchées etc.
- Des ciseaux, de la colle liquide, un pinceau, de la colle forte, du vernis, un rouleau de scotche épais.
Pour commencer, j'ai scotché sur la face intérieur du masque les plumes (de geai, de buse, de tourterelle, de faisan, de corbeau etc.) avec du scotche épais pour éviter que les calamus de celles-ci ne blessent le visage. Pour former un éventail, je les fixes dans l'ordre : de la plus grande à la plus petite en commençant par le haut en intercallant quelques grandes aiguilles de pin.
Mais avant cela j'embéllie mon masque.J'ai collé de faux tatouages avec une éponge humide qui ressortirons à la fin del'ouvreage par transparence puis; je déchire de fins morceaux de papiers avec les doigts que je colle avec la colle liquide à l'aide d'un pinceau. On peut choisir un seul papier ou même le peindre. Une fois le tout sec, je colle mes feuilles, mes trouvailles (hannetons ou petits biches séchés). Voilà mon ouvrage terminé.
Autours du gui et du nouvel an.
Article séléctionné par Paperblog: ici.
Hier soir c'etait le nouvel an et pour coller à la tradition je suis partie en quête de gui. Mais au surprise, en arrivant vers les beaux pommiers du voisin, souvent couverts de gui et qui offrent toujours un superbe tableau quand il neige, c'est le désastre. La moitié des arbres sont tombés à terre, beaucoup ont perdu leurs branches, soufflés par les violents vents de ces derniers jours C'est le cycle naturel mais je ne peux m'empêcher d'être un peu émue. C'est un endroit superbe que j'aime beaucoup et qui désormais aura un autre aspect.
Il ya de la casse. Ces arbres sont fort vieux, parfois centenaires. L'activité des insectes dans le bois, celle du gui et les nombreux nid d'oiseaux dans le creux des troncs leurs ont été fatales face aux bourrasques de vents qui ont avoisinées les 100km/h, un record ici.
Les branches étant faciles d'accés de par leur chute, je me retrouve très vite, histoire de quelques minutes, avec un bien beau ballot de gui qu'il ne me reste plus qu'à ramener.
Ces vieux pommiers sont de parfaits hôtes pour de nombreuses espèces animales. Pour les oiseaux, ils offrent le gîte mais aussi le couvert via les graines de gui et les nombreux insectes logés sous l'écorce.
La couronne:
La cueillette est faite, il ne faut que deux éléments: du gui et du lierre, de préférence de longues lianes pour avoir une belle couronne bien solide.
Comme toujours, la technique reste la même, on forme un cercle avec les lianes de lierre pour obtenir une armature épaisse. Ne reste plus qu'à planter dans les interstices et les entrelacements les branches de gui pour obtenir une couronne touffue. Avec le reste de branchages on peut décorer la maison: au dessus de la porte d'entrée pour les amoureux, dans le sapin ou comme ici, disposé en gros bouquet dans un pot de la même teinte pour égayer la terrasse.
Voilà ce que l'on peut obtenir au final une fois la composition accrochée.
Les flocons:
Du papier d'imprimante, des ciseaux, quelques pliages et voilà qu'apparaissent de jolis flocons blancs qui viennent remplacer la neige absente en ces jours de fêtes.
Voilà voilà, l'année commence et on se met aux couleurs de celle-ci.
Couronne d'automne.
Je suis une fan des couronnes. Tout est une occasion pour en réaliser et l'arrivée de l'Automne n'y fait pas exception. Pour se faire j'ai décidé de garder un petit peu de soleil auprès de moi avec cette jolie couronne de maïs.
Le champ en bas de chez moi a été moissonné. J'en ai profité pour aller ramasser les épis qui n'ont pas fini dans la moissonneuse et qui d'ordinaire font le bonheur des chevreuils. Cette année il en auront un peu moins. Ceux qui ne sont pas très beaux, abîmés ou sales serviront à nourrir les oiseaux pendant l'Hiver.
Pour réaliser ma couronne, j'ai liée les épis entre eux à l'aide de liens en les enroulant autour d'un maïs puis en le relient au suivant et ainsi de suite, en n'oublions pas de serrer solidement pour qu'elle ne se défasse pas.
Et voilà le résultat, un joli soleil doré qui se retrouve installé sur la grande pierre du jardin. D'ici peu il servira de tableau d'hôte aux étourneaux sansonnets et aux grands corbeaux qui ne tarderons pas à prendre leurs quartiers automnales dans le parc de la maison.
Carte postale au Chaudron magique.
Dernier chapitre de "l'épopée" au Chaudron magique (que l'on peut retrouve ici). Après avoir profité du sous-bois avec les enfants de l'école a qui l'activité a été dédié, il est temps de partir en récolte.
Au programme, fabrication de cartes postales naturelles et pour cella, quelques végétaux sont nécessaires.
1 et 2: La mauve ne rentre pas dans la compost ion de la peint rue naturelle qui nous est nécessaire, néanmoins ces fleurs comestibles sont utiles dans la décoration des cartes.
3 et 4: Les pétales de coquelicots donnent une teinture naturelle violette. Pour cela on les écrase dans un pilon avec un petit peu d'eau puis on filtre. Pour obtenir du jaune, on fait bouillir dans un peu d'eau pendant un petit moment quelques feuilles ne noyer coupées en morceaux.
Voila le résultat final. Bref après avoir peint la carte, on étale un peu de sel sur celle-ci pour obtenir des motifs semblables à des flocons. On dépose un morceau de scotche double-face sur la carte sur le quel on crée une composition de son choix. Ici deux feuilles de géraniums petit-Robert, quelques pétales de celui-ci et deux trois étamines de fleurs de tilleuls font l'affaire. Pour finir on recouvre le tout de sable pour que les espaces vides ne se collent pas de partout.
Voilà quelques aperçus des réalisations qui peuvent être envisagées. Il y a en fonction de la saison des centaines de possibilités.
Et voila le résultat d'une après midi de travail.
Jouets de plantes, histoire et secrets de fabrications.
Dans ce bel ouvrage, Christine Armengaud nous plonge dans le passé de nos parents et de nos grands parents, à l'époque où l'industrie du jouet des années 60 n'avait pas encore institutionnalisée les jouets dans nos maisons. C'est en recueillant les témoignages de nos aïeuls, leurs souvenirs et leurs pratiques que l'auteur nous livre ces jouets naturels, vestiges de traditions passées.
C'est par cet ouvrage que j'ai réalisé quelques bricolages et décoration comme mes boules de coucou au printemps mais aussi des bateaux en feuilles et des petites guirlandes de fruits pour les enfants du quartier.
Couronnes de fleurs, personnages en églantiers, une cinquantaine de réalisations sont proposées dans ce joli livre. Il est issu des éditions plumes de carotte connues pour leur série d'ouvrages sur les plantes, pratiques et animaux très réputée.
Si certains "bricolages" demandent un certain savoir-faire et une bonne maîtrise des techniques, les explications de réalisation et historiques nous replonge dans une période qui nous ait parfois méconnue, celle où les enfants des campagnes et des montagnes n'avait que leurs mains et leur imagination pour s'amuser.
"Noix, coquelicot, sureau, blé, pomme, chardon, lierre ... Autrefois, au fil des balades de "l'école buissonnière", plus de 150 plantes, arbres, légumes et fruits étaient utilisées pour fabriquer des jouets au naturel. En quelques minutes, avec ce que leur offrait la nature, petits et grands se confectionnaient un sifflet, un petit bateau, une fronde, une poupée ou une couronne de fleurs.
Au fils des décennies, tous ces jouets simples et gratuits sont tombés dans l'oubli. Pourtant, intemporels, ils n'appartiennent pas au passé: la nature continue toujours de nous offrir généreusement sa matière première pour les recréer éternellement.
C'est ce que nous raconte Christine Armengaud au fil des pages de ce beau livre de mémoire: à travers son travail d'éhnologue depuis plus de 30 ans d'abords, qui lui a permis de recueillir témoignages et pratiques (elle sait les fabriques!); à partir aussi de sa fabuleuse collection de jouets non manufacturés et de livres anciens illustrés pour enfants, rares témoignages visuels de cette richesse...
Une richesse à redécouvrir, et à faire découvrir à nos enfants.
Couronne de printemps.
Le printemps est arrivé, il est temps de bricoler. Les couronnes ne sont pas uniquement de l'apanage de l'hiver et de Noël, la belle saison elle aussi à droit à ses décoration. Va pour une couronne printanière.
Pour se faire il suffit de faire un arceau avec du lierre ou/et des branches de saule pleureur autour du quel on entoure quelques verts feuillages comme ici.
Pour agrémenter le mien, j'ai enrouler des lianes de lierre dans les quelles j'ai coincé des feuillages vert tendre. Parmi mon choix des feuilles d'ombrélifères, des pousses de faux fraisiers et quelques feuilles naissantes de tilleul pour avoir une gamme de verts complète.
Le tout est de bien faire tenir tout les éléments. Le plus simple est de les coincer entre les interstices de la structure pour éviter la casse.
Il ne reste plus qu'à ajouter la couleur par les fleurs. Violettes et primevères sont les reines du printemps et bien qu'elles fassent grises mines à cause de la pluie, elles finissent dans la composition.
Jaune et bleu (violet pour les tatillons) pour une couronne aux couleurs de mon village: St Geoire en Valdaine. Comme quoi même inconsciemment, on revient toujours un peu à une forme de traditionalisme.
Bref, même si le soleil est parti aussi vite qu'il était venu, on peut toujours trouver un moment ou une éclaircie pour bricoler de-ci, de-là.
Lichen séché.
Ce weekend je suis tombée sur ce beau lichen. Mais qu'en faire?
Direction le panier de séchage avec les derniers pétals de rose du jardin. En ce moment la maison est bien chaude, la cheminée et le pêle tournent à plein régime et en deux-trois heure le voilà tout sec.
Petit à petit le nombre de pétales secs augmente, le rose, le parme, l'orange, le violine et le mauve se mêles joyeusement.
D'ici peu les peaux de mandarines séchées sur le poêle, la fleur d'oranger et les écorces de litchis se mêleront à ce pot coloré.
Noël, une fête profane.
Ça y est, on sort le sapin! Plus que quelques jours avant Noël, les cadeaux, la bûche et les marrons glacés. Mais quand on y regarde bien, d'où nous viennent cette fête chatoyante et notre arbre de lumière?
Cette année le sain se fait tendre, tout de rouge et de blanc. Néanmoins il faut savoir que la tradition du sapin de Noël, tout comme la date du 25 décembre, n'ont réalité rien à voir avec la nativité chrétienne.
En effet le 25 décembre correspond à la célébration du solstice d'hiver, là où le soleil renaît et est victorieux des ténèbres.
Le mot noël née en 1112 et vient de nael, une déformation du terme latin natalis: naissance. C'est au IIIe siècle que la date du 25 est choisie après de nombreuses propositions. Dans les faits, aucun texte ne précise la naissance du Christ, il s'agit avant tout d'une fête symbolique qui aujourd'hui est fêtée par tous, croyants comme profanes (l'aspect commercial n'y est pas anodin à mon goût).
Dans l'empire romain, dès le IIe siècle avant J.C. on fêtait le mythe la naissance de Mithra, pendant le Mithragan. Ce culte vient d'Asie mineur est c'est généralisé au bassin méditerranéen jusqu'au IIIe siècle. Autres rites venus des romains, le don de présents et les guirlandes qui à l'époque étaient portées autour du cou pour les Saturnales: célébration du Dieu Saturne du 17 au 24 décembre où les esclaves jouissaient d'une courte liberté.
On ne sait pas vraiment d'où nous vient la tradition du sapin décoré. Il pourrait provenir des scènes de théâtre jouées le soir de Noël où le liturgie chrétienne y est était comptée (du début du Moyen-Âge à la révolution). Pour figurer l'arbre de vie et de connaissance dont Eve croque la pomme, on utilisait un sapin décoré de fruits, d'ostis, de figurines et de bougies. Celui-ci se serait invité dans les foyers. Mais les celtes ne sont pas en reste, pour le solstice, eux aussi décorait leur arbre de vie. Les scandinaves avaient la même pratique pour fêter Jul.
En tout cas et pour ne pas rompre avec la tradition, Noël reste le temps des plaisirs du palais, de la réunion et du partage. Petit parfum d'avant garde pour commencer les premiers repas de familles avec quelques griottes à l'eau de vie et à la vanille ou ce délicieux gâteau.
Bientôt les jours s'alongerons, les enfants ouvrirons leurs cadeaux et les vieilles histoires seront comptées au prés des flammes du feu. C'est le temps de la douceur et de la neige.