Orchidées et champignons.
Nous revoilà partis pour une sortie aux orchidées. Nous ? Oui nous,c'est à dire ma petite personne de Renarde mais aussi mon guide Sébastien que je remercie encore (ainsi qu'aux membres du forum Ophrys qui n'y sont pas pour rien dans cette journée de découvertes). Et une sortie aux orchidées en août ? Je dis encore oui car on ne le sais que trop peu mais, les orchidées se rencontre jusqu'à la fin de l'été même s'il faut reconnaître que la saison touche à sa fin... il faudra désormais attendre le printemps.
Voilà un trésor de la forêt, l'épipogon sans feuilles (Epipogium aphyllum) qui est une orchidée extrêmement rare, du moins en France. Pratiquement dépourvue de chlorophylle (c'est une plante mycohétérophe), elle est l'unique orchidée de chartreuse à avoir la tête en bas. En effet, la fleur est inversée ce qui l'a rend unique.
La Carline acaule (Carlina acaulis L. subsp. caulescens) est aussi nommée cardabelle ou gardabelle. C'est une plante de montagne qui une fois séchée, est accrochée de manière traditionnelle aux portes des chalets pour porter bonheur (elle représente l'étoile du berger).
L'épipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine subsp. helleborine) est très courante en forêt de chartreuse. C'est une belle orchidée qui mesure entre 40 et 100 cm qui pousse entre 0 et 2000 mètres d'altittude. Elle est pollinisée par de nombreux insectes dont les fourmis.
Les monotropes sucepins (Monotropa hypopitys subsp. hypopitys) ont finis de fleurir et donnerons bientôt de nombreuses graines. C'est une plante rare qui est parfois confondus avec l'épipogon sans feuilles.
Autre trésor, autre orchidée. Voici l'épipactis violacé (Epipactis purpurata) appelée aussi épipactis pourpre. Ici le pied présente une fleur avec un superbe lusus (en bas à gauche). Un lusus est une anomalie des fleurs. Dans ce cas il s'agît d'un dédoublement des organes reproductrices.
Toutes ces belles fleurs se rencontres sous les conifères. Chez nous ont les principales espèces qui composes les sapinières et les pineraies sont les pins noirs (Pinus mugo), le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), l'épicée commun (Picea abies), le sapin blanc (Abies alba Mill.) et de manière plus ponctué le méléze d'Europe (Larix decidua) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris).
1: En cette fin août c'est la fête au champignons. Ils sont nombreux à pointer le bout de leur chapeau !
2: Le lactaire poivrée (lactarius piperatus) n'est pas comestible en raison de son âcreté. Autrefois on le séchait puis on le réduisait en poudre pour le consommer comme épice.
3 et 4: La russule du fiel (Russula fellea) n'est pas comestible car trop amère. Elle exalte une odeur proche de compote pomme ou de la rhubarbe.
La ronce commune (Rubus fruticosus) ne doit pas être confondu avec le mûrier même s'ils sont très proche l'unde l'autre. Souvent décrié, elle possède nombreuses vertus médicinales : elles seraient digestives et astringentes. La ronce est essentiel à l'écologie des forêts car elle est l'hôte de nombreux animaux.
Le massif de Chartreuse est un massif subalpin encré dans les pré-Alpes aux trois quarts en Isère. Son point culminant est Chamechaude (2082 mètres d'alttitude). De type calcaire, le massif est taillé par endroit par de larges gorges dessinées par le Guiers Vif et le Guiers Mort.
Le barbitiste des bois (Barbitistes serricauda) se rencontre partout en Europe. De nature crépusculaire et nocturne, on le rencontre parfois dans les bois denses et sombres. Il s'agît ici d'un mâle que l'on peut reconnaître à ses teintes brunes.
En nous promenant j'ai le plaisir de découvrir de nouveaux coins pour la cueillette des champignons.
1 et 2: La chanterelle en tube (Craterellus tubaeformis) se rencontre dans nos forêts jusqu'à tard dans l'année, parfois même en décembre. Excellent champignon, elle pousse en groupe parfois étendus sur la mousse et/ou sur le bois mort.
3: Le pied de mouton (Hydnum repandum) est un autre bon comestible. Champignon atypique avec ses aiguillons caractéristiques, il est recherché pour sa chair ferme.
4: La lactaire délicieux (Lactarius delicious) est comestible jeune. Il peut être confondu avec des espèces au goût médiocre comme le lactaire saumon ou le lactaire de l'épicéa.
Le calvaire jaune (Romaria flava) est considère comme comestible même s'il faut s'en méfier. En effet il est aisé de le confondre avec d'autres champignons qui peuvent être toxiques comme avec le calocère visqueuse.
La goodyère rampante (Goodyera repens) est une orchidée qui appartient à la famille des spiranthes. Elle aime les vieilles sapinières sombres. C'est l'une des rares orchidées posséder des poils sur tout son ensemble. Elle est concidérée comme rare en France pourtant la Chartreuse en regorge.
L'achillée millefeuille (Achillea millefolium L.) est une plante aux nombreuses vertus. Depuis la préhistoire elle est utilisée en pharmacopée, on en a même retrouvé dans des tombes néandertaliennes en Irak. Odorante, elle est antispasmodique, emménagogue, cicatrisant, tonique et peptique (c'est à dire qui aide à la digestion et à l'absobption des nutrimentsdasn l'intestin).
Déjà la sortie s'achève. Le panier est plein, les yeux sont emplis de belles images. Attention, il faut toujours être prudent dans la cueillette des champignons, chaque année on compte de nombreux accidents domestiques dont certains mortelles imputés aux champignons. En cas de doute il faut s'orienter vers un spécialiste et non comme il est indiqué vers son pharmacien qui en général, n'a aucune connaissance en mycologie.
Sortie dans les bois 39.
En ce moment il fait bon, et sans dire non plus beau, relativement doux. Quelques gouttes de pluie ont ponctué le début de cette promenade mais ce sont vite arrêtées. Petite montée donc au col des mille martyrs, histoire de voir à quoi peuvent ressembler les coins à champignons pendant la saison creuse. Sur cette photos, on peut voir que les hautes fougères qui abritaient bon nombre de cèpes (jusqu'à 32 lors d'une sortie) n'ont pas encore repoussées. Les genets sont nus et les bruyères n'ont plus de fleurs depuis belle lurette.
Beaucoup de pins sont tombés sans toujours être en mauvaise santé. Les vents violents, la tempête de neige et même les orages que nous avons eu ces derniers temps ont eu raison d'eux. Si certains seront coupés pour dégager les chemins ou fournir du bois de chauffe, d'autres seront laissés en l'état pour fournir à toute une myriade d'insectes, d'oiseaux et de petits mammifères le gîte et le couvert.
Ce n'est certes pas très ragoûtant, en particulier en gros plan, mais les excréments en nature sont de bons indicateurs de présence animale ou non. Je n'ai pas vu grand chose aujourd'hui, quelques mésanges, des corbeaux et quelques tourterelles, la faute peut être aux nombreux promeneurs accompagnés de leurs chiens mais on ne peut leur en vouloir, la forêt est à tout le monde. Pour revenir à nos crottes, il s'agiti ici de celles du chevreuil. Combinées aux nombreuses traces laissées dans le sol boueux, on peut en déduire que ce petit coin de verdure est un endroit q'uil apprécie lui et ses congénères.
La végétation n'est peut être pas aussi luxuriante que pendant les autres saisons mais il y a tout de même fort à voir. Les mousses (1 et 2) sont gorgées d'eau, certaines finissent mêmes de libérer leurs gamètes. Les fougères comme ce polypode (3 et 4) se reproduisent de la même manière avec de petits sacs, les sporanges qui contiennent leurs gamètes.
Le lichen d'ordinaire haut perché sur les branches jonche le sol. Ce drôle de mariage entre une algue et un champignon permet aux herbivores comme les cerfs et les chevreuils de se nourrir pendant les périodes froides. Il est aussi riche en de nombreux nutriments. Ainsi certaines espèces sont employées dans la médecine pour fabriquer certains médicaments ou dans l'industrie agro-alimentaire comme émulsifiant.
Ce n'est peut être qu'une petite poignée mais c'est une belle surprise en ce début d'année. Alors oui bon nombre d'entres-vous me diront "des chanterelles grises en cette période c'est certes rare, mais pas exceptionnel non plus..." oui mais voilà, ici nous sommes dans les Alpes, à presque 900 mètres d'altitudes dans une forêt où en ce moment il fait jusqu'à -5°C, température relativement douce quand on sait que l'an dernier au même endroit on trouvait plus d'un mètre de neige gelée.
Bref je suis contente et je dois avouer que ces quelques belles chanterelles ont vite fini dans une casserole. Mais elles n'étaient pas les seules à pousser dans la forêt.
Divers champignons, bien que peu nombreux sont en effet apparus. Petits et ternes, ils se fondent dans le décor. Pas d'identification pour eux du moins pour le moment. Il y a même quelques vesses sont sorties mais ont pourri dès les premiers froids.
Certaines zones sont accessibles, débarrassées par la neige et le gel des broussailles, des ronces et des hautes herbes qui aux premiers rayons de soleil pointeront le bout de leur nez. Les jeunes pousses font le régale des animaux mais aussi des promeneurs.
Parmi les sommets enneigés visibles depuis le haut du col, la Dent du chat figure dans la liste des plus jolis mais aussi dans celel des plus rudes à escalader.
De jolis polypores marignés ont prit place sur les vieux poteaux de délimitation. Leur croissance a été rapide, tant et si bien qu'ils ont fini par engloutir le lierre.
Il fait peut être beau mais il ne faut pas non plus se leurrer, nous sommes en Hiver et bien que pour le moment la neige n'a pas fait trop souvent son apparition (n'oublions pas néanmoins le mois de Novembre), il est évident que la végétation somnole et que les premières fleurs se ferront comme toujours attendre bien que par endroit les primevères accaules offrent leurs beaux pétals jaunes.
Je termine ma promenade par la visite d'une petite marre située près du sommet. J'aurai aimé avoir des photos de qualité pour vous présenter ma découverte qui me remplit de joie. Au fond de l'eau, dans un brouillard de vase, des dizaines et des dizaines, peut être même plus d'une centaine de batraciens se mêlent à la boue. Crapauds et grenouilles de toutes tailles et de toutes couleurs, variant de l'orangé au vert en passant par les teintes de gris et parfois de jaune sont en hibernation. A ma grande surprise tout ce petit monde s'agite à la recherche de la meilleure position de sommeil, peut être que la douceur de ses jours n'y ait pas pour rien mais d'ici demain il faudra compter sur le retour de la neige et du froid. En tout cas je suis ravie de ce spectacle et dans les entres-mêlât de pâtes, de ventres claires et de dos alongés je parviens à distinguer de nombreuses grenouilles rousses et vertes, quelques crapauds communs et me^me un ventre jaune tacheté de noir. Un crapaud sonneur? c'est trop beau pour être vrai.
C'est sur cette jolie note que se termine cette ballade.
Sortie dans les bois 38.
Il ne fait pas bien chaud au col ce matin, tout au plus 12°C et déjà l'air se fait frais. Mais un grand soleil et un beau ciel bleu accompagne les promeneurs que nous sommes. Ces températures ne sont pas très bonnes pour les cèpes mais on ne sait jamais.
La forêt est couverte de chanterelles en tube, il y en a tellement que nous ne ramassons que les plus grosses. C'est un excellent champignon apprécié par certains animaux comme les cerfs ou les chevreuils qui les broutent, ne laissant que des touffes de pieds au sol. Elle est très ressemblante à la chanterelle jaunissante qui ets toute aussi délicieuse.
Attention à ne pas confondre les chanterelles en tube avec les léoties lubriques que l'on peut voir ci-dessus qui contiennent la même toxique que le gyromite mais en plus faible quantité. Courant en automne, ce champignon s'étend lui aussi dans nos forêts en grands tapis jaunes sur le sol. Son chapeau jaune et son aspect gélatineux permet d'éviter les confusions.
Le lycoperdon brun d'ombre appartient à la famille des vesse. Non commestible, sa chait blanche devient noir de la couleur des spore qu'il libert. De forme reconnaissable, sur ça fin de vie (dernière photo) il peut prendre des aspects surprenants. On le rencontre du début de l'été jusqu'à la fin de l'automne. C'est à cette période qu'il est le plus prolixe.
Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec la veste-de-loup qui jeune est un comestible plutôt moyen. Celui-ci a souffert des derniers aléas du temps et ressemble à une pâtisserie.
Autre champignon qui apprécie les pousses en grandes colonies, l'hypholome en touffe. Toxique selon les dernières analyses (il y aurait même eu des cas de morts au Japon), il se reconnait à ses couleurs chatoyantes et de par son abondance sur les bois mort, en particulier les vieilles souches. Commun il pousse du printemps à l'automne. On peut le confondre aussi avec l'hypholome doux ou l'hypholomecouleur de brique, tous aussi toxiques.
En voilà un bon gros champignon. L'amanite solitaire est plutôt rare et comme son nom l'indique aime la compagnie. Son chapeau est crème à gris et est collant au touché. Sa ressemblance avec des espèces toxiques d'amanites rend complexe sa récolte et sa consommation.
D'autres délices se trouvent dans les bois isèrois.
1 et 2: Je pensais avoir à faire à un cèpe "tête de nègre" mais voilà que la chair ressort jaune et que le pied apparaît comme des plus vifs. C'est la première fois que je rencontre ce type de bolets, deux plus exactement lors de cette sortie et au quels je ne peux pas donner de nom. Merci à Heré pour avoir reconnu l'inconnu: le bolet à tubes courts. Il est non comestible.
3 et 4: Le lactaire délicieux se consomme jeune, frit dans de l'huile ou cuisiné au vinaigre comme des cornichons. Souvent confondu avec le sanguin, il verdit facilement par oxydation au contacte de l'air et donne un lait orangé piquant cru.
Encore une fois j'ai la chance de croiser la chenille de la pudibonde (calliteara pudibunda) aux élégantes couleurs. La pudibonde est un papillon de nuit timide d'où son nom qui est gris et blanc et possède du "poil au pattes", un vrai phénomène en somme.
Il y a encore des girolles et de belle taille quoique que peu nombreuses. L'humidité fréquente et les températures ont permi leur bon développement. On la trouve sur les sols bien drainés, les bois de hêtres, de châtaigniers, dans la végétation comportant des myrtilles, de la mousse et même des bosquest de noisetiers.Elles apprécient aussi les éclaircies et les clairières forestières.
Le laccaire améthyste est un bon comestible qui si on maîtrise son genre, est facile à reconnaître. Toute fois attention à ne pas le confondre avec le mycène pur qui est toxique. Petit, il pousse en abondance comme la chanterelle en tube ce qui rend sa cueillette aisée. Clair voir blanc par temps sec, il pourra apparaître violet foncé après une forte pluie.
Bien sûre par en cette période sort en grand nombre la reine du monde fongique, l'amanite tue mouche. Toxique, ce champignon hallucinogène entretient l'imaginaire humain autours des anciens mythes qui continuent de marquer nos sociétés et notre folklore. Nains, sorcières, lutins et gnomes, c'est tout une ménagerie fantastique et parfois même biblique qui y est rattaché.
Bref, l'amanite tue mouche figure parmi mes champignons préférés pour leur haute symbolique et pour ce qu'elles ont pu apporter à l'ethnomycologie, cousine de l'ethnobotanique. Pour mieux la découvrir, voici un petite article de mon cru ici.
Contrairement à ce que l'on pense dans de nombreux patelins, la calocère visqueuse n'est pas comestible, elle provoque des troubles intestinaux et des vomissements. Cette confusion vient du fait qu'elle ressemble à certaines calvaires comestibles.
Le pied de mouton est un excellent comestible qui fait parti des rares champignons à aiguillons, les hydnes. Leur chapeau orange et leur pied blanc sont significatifs. Attentions, la présence d'aiguillons ne signifit pas automatiquement que le champignon est bon, loin de là. L'hydne noir par exemple n'est pas comestible.
Soleil + pluie = champignons. De par ce fait il y a de nombreux inconnus qui sont apparus dans les forêts. Ils font le bonheur des nombreux insectes comme celui de ce bousier d'Europe par exemple qui bien que coprophage aime énormément les champignons (ce qui est aussi commun chez un certain nombre de scarabées nécrophages).
En voilà un autre de bel inconnu. Il pourrait s'agir d'un hébélome ou d'un collybie par exemple mais sans grande conviction. Néanmoins une chose est sûre, quand on ne connaît pas ou que l'on ne reconnaît pas un champignon, on ne prend pas le risque d'y toucher ou d'y consommer.
Voilà une série de champignons bien originaux.
1: Voilà de bien belles petites pézizes que je ne parvient pas à identifier. Ce genre est si varié que je m'y perd en un rien de temps.
2: Les pézizes d'une couleur sont des comestibles sans valeurs. Elles sont petites et sans goût.
3: La aussi un inconnu qui pourrait se faire passer pour des "doigts du Diable" si leur couleur n'était pas si claire.
4: Ces tramètes, de loin, m'ont fait espérer tomber nez à nez avec une belle colonie de chanterelles en tube. Il n'en est rien mais ce n'est rien, la forêt en regorge.
L'helvelel lacuneuse est un champignon toxique que l'on rencontre du début de l'automne au début de l'hiver. Présenté comme comestible, il faut en manger très peu et bien cuit au risque d'avoir des problèmes d'indigestion. A rejeter donc.
Il n'est pas rare de rencontrer de grandes colonies de champignons, parfois en ronds de sorcières, parfois en colonies. Cela vient du fait que le mycélium dans le sol produit parfois de manière spontanée si les conditions sont réunies, de nombreux organes reproducteurs: les champignons. Ainsi un mycélium peut aussibienproduire un que des centaines de champi's à la fois.
Le lyophylle conné se rencontre dans les forêts de conifères ou mixtes en altitude où il pousse en groupes et en touffes bien souvent. Peu rependu dans les terrains calcaires, c'est un champignon non comestible car il possède des composés mutagènes.
Bien qu'il fasse froid, c'est un vrai plaisir de se promener en forêt. Les oiseaux chantent (en raison de la faible pression atmosphérique dû au temps), les dernières fleurs sont sorties et annonce le début des gelées mais les couleurs douces et chaudes de l'automne réchauffent le coeur.
1 et 2: Le cortinaire blanc-violet aime les feuillus et les sols acides. Piètre comestible, il ne possède que très peu de goût et peut être confondu avec des nombreuses espèces du même genre toxiques. Mieux vaut ne pas le ramasser.
3: Voilà un bel inconnu à la tête haute, au pied élancé et quelque peu courbé.
4: L'amanite citirne se rencontre pendant l'été et l'automne. Elle exalte une drôle d'odeur de pomme de terre cru ou de radis frais mais il ne faut pas oublier qu'elle fait parti des champingons que l'on ne consomme qu'une fois. En effet, elle est mortelle.
Et au coin des cèpes?
Il y a quelques temps de cela, nous avons fait une récolte de cèpes formidable sur une ère de pique-nique: une trentaine en l'espace d'un quart d'heure. Depuis nous y sommes retourné mais la réussite n'était pas là. Pour se souvenir de la récolte c'est ici.
Cette fois pas grands choses à se mettre sous la dent, il y a toujours autant de bruyères mais pas la queue d'un cèpe, tout justes quelques bolets rudes (3) pour nous jouer de mauvais tours, quelques amanites panthères (4) qui pointent le bout de leur nez ou des amanites tue-mouche (1 et 2), signe que le coin est une terre à cèpe ce qu iest une bonne chose.
Sincèrement, qui ne se serait pas fait prendre devant ces beaux chapeaux avant de voir qu'il s'agit de bolets rudes aux pieds frêles parsemés de gris et de blanc?
Mais arrêtons de râler, la balade a été superbe, la récolte prolixe, quoi de mieux? D'ici peu retour dans les bois pour de nouvelles découvertes gustatives mais aussi visuelles. En tout cas ça fait du bien de pouvoir traîner les pieds en forêt.
Sortie en forêt 29.
Sortie en forêt fructueuse où le panier a été bien remplit. Il fait encore chaud mais les bois apportent une fraîcheur bienvenue et avec elle quelques visiteurs indésirables: tiques et moustiques. Mais ces désagréments passés, la forêt est délicieuse et il y a beaucoup à voir.
L'activité fongique est enfin en expansion et les nombreuses russules sont au rendez-vous.
1 et 2: La russule tardif est une russule qui apparaît au milieu de l'été et disparaît à la fin de l'automne. Non comestible, il se remarque de part sa jolie couleur violine qui décline sur des teintes de marron et de jaune.
3: La russule émétique des bois est classée parmi les champignons classés comme toxique. Très amère, elle est assez rare et se développe en groupe de quelques individus.
4: La russule olivacée est considérée comme un comestible moyen. On la trouve en été et en automne. Sa chair est douce et ferme mais le chapeau peut être légèrement craquant par temps sec.
Les premières vachottes (lactaires à lait abondant) sont sorties. Il peut se consommer cru mais sa saveur douce n'est pas toujours très agréable le classe dans la catégorie des comestibles médiocres.
Les oiseaux ne sont pas en reste, les feuillages sont épais ce qui les rend plus difficile à apercevoir mais si on se penche sur le sol, quelques indices indiquent leur présence.
1: La buse variable est un des rapaces les plus communs en Europe qui peut vivre dans un grand nombre d'habitats. Son régime alimentaire est vaste mais elle se nourrie majoritairement de petits mammifères.
2: La tourterelle turque est originaire d'Inde et a migré à partir du XIX-XXeme en Europe. Elle vit de préférence dans les milieux urbains mais aussi en campagne, prés des réservent à grains.
3: Ces plumes bleues n'y trompent pas, un geai des chênes est passé par là. On le trouve dans toute l'Eurasie et aussi en Afrique du nord. En Europe, la France est un des seul pays à ne pas le classer comme espèce protégée mais à le désigner comme nuisible en raison de son apparentée avec les corbeaux et les pies.
4: La grive musicienne nidifie de mars à la mi-juillet dans des nids en forme de vasques composés de pailles et de boue dans les quels les femelles pondes entre 4 et 5 oeufs bleus tachetés grossièrement de noir.
Dans les bois quelques têtes bien connues mais aussi quelques petits nouveaux.
1: La russule noire et blanche apparaît au milieu de l'été et disparaît à la fin de l'automne. Elle est considérée comme non comestible voir même toxique si on s'en réfère aux dernières études scientifiques.
2: Le lactaire poivrée est un lactaire qui peut prendre de belles proportions. Il n'est pas comestible, hormis si on le sèche puis le moud et utilise comme épice d'où son nom qui est semblable à son goût. En cette période il fait tellement chaud qu'il ne produit presque plus de lait.
3 et 4: Voilà un bel inconnu. N'ayant pas mon ouvrage de mycologie sous la main et internet restant mué à son sujet, je ne peux pas pour l'instant l'identifier.
Un couple de bousier a repéré une crotte. Ni une, ni deux, les voilà à l'oeuvre pour la transformer en douillet logis pour leur larve, enterré 60 cm sous la surface. Petits mais efficaces.
Ils étaient là, au rendez-vous, les premiers cèpes d'été du coin. Peu nombreux (6 en tout), ils se sont avérés très véreux même les jeunes exemplaires. Les meilleurs pousses ont lieu en générale au lendemain d'orages qui ont été précédés de fortes chaleurs ou, quand les températures ne sont pas excessives et les nuits fraîches. C'est un excellent comestible qui peut parfois, avoir un petit goût sucré selon les régions et le type de sol. Il peut être mangé cru mais il est bien meilleur cuit.
L'ochidée néottie-nid d'oiseau a fini de fleurir et commence à former des graines dans des capsules qui peuvent faire office de hochet. Il faut savoir que pour que l'orchidée survive, elle doit s'allier avec un petit champignon avec le quel elle vit en osmose en échangeant des nutriments et de l'eau. De ce fait, le champignon se trouve dans les cellules des graines pour permettre aux nouveaux plants de se développer.
Là encore quelques figures connues mais aussi, un vilain piégeur qui a bien faillit nous avoir.
1 et 2: Jeune (et même parfois à maturité), le bolet amer ou bolet du fiel est très proche d'aspect du cèpe d'été. Il s'en différencie par sa mousse rose et son goût très amer qui le rend inconsommable. Un seul morceau cuisiné avec le reste de la cueillette la rend non pas toxique mais inconsommable. Le mieux pour être sûr est de mettre un petit morceau du champignon sur la langue. S'il s'avère amer, mieux vaut le recracher et laisse le spécimen sur place. Néanmoins sa rareté fait qu'il y a peu de confusions.
3 et 4: Enfin les amanites rougissantes ont pris possession des bois. Nombreuses et de formes diverses, elles sont plus ou moins réputées comme bon comestible mais renommés dans certaines régions. Elles sont généralement préparées en tarte salée, en ragoût ou revenues à la poêle. Elle tient son nom de rougissantes en raison de sa chair qui sectionnée rougie.
Les monotropes sucepin fonctionnent comme l'orchidée néottie-nid d'oiseau, c'est à dire qu'ils ne produisent pas de chlorophylle mais se nourrissent par l'échange qu'ils entretiennent avec un petit champignon. Ce sont des plantes rares, classées comme espèce menacée dans de nombreuses régions où la déforestation a supprimé les bois qu'ils affectionnent.
1 et 2: Les premières petites girolles pointes le bout de leur nez. Savoureuses mais encore rares, elles viendront parfumer le traditionnel repas du dimanche midi.
3: La mouche scorpion porte son drôle de nom en raison de l'abdomen qui chez le mâle se termine en queue de scorpion. Pas de crainte celui-ci ne lui sert pas à piquer mais à se reproduire.
4: Le lierre est une plante magique qui dans la tradition était utilisé pour s'apporter les bonnes grâces des dieux et des fées des bois et des forêts.
La mousse fructifie. Avec les prêles et les algues, c'est l'une des plus anciennes plantes apparues sur terre. Présente avant les dinosaures, elles ne se reproduit pas à l'aide de fleurs mais de spores qui sont contenus dans de petites capsules.
Les bois sont un terrain de jeu parfois pour les bambins les après-midi d'été ensoleillés.
1 et 2: Cabanes et refuges sont apparus dans le sous-bois. Éphémères, ces abris ne vivent que le temps d'une saison mais renferment en eux des trésors et des souvenirs impérissables.
3 et 4: Un après-midi en forêt,c'est aussi l'occasion de s'imaginer parcourir un vaste monde, encore vierge et inexploré, peuplé de monstres et de créatures enchantées, de chevaliers et de licornes.
Et voilà au final un panier bien remplit. D'ici quelques jours et quelques pluies, on pourra espérer faire une récolte encore plus prolifique.
Les champignons, les oiseaux et les insectes se sont fait remarquer mais ils ne sont pas les seuls.
1 et 2: Les parcs à bestiaux longent parfois les bois. Chevaux, vaches, veaux et poulains accompagnent alors les promeneurs le temps d'un chemin.
3 et 4: Les chevreuils et les sangliers se font plus discrets mais laissent quelques marques. Des traces de pattes, des écorces rongées et des souches éventrées sont signes de leur passage.
Bref, la récolte une fois préparer s'avère mince mais délicieuse. Les prochaines seront sûrement plus prolifiques.
Identification des champignons des forêts de l'Isère.
Les champignons sont des organismes remarquables, fruits du mycélium. Ils revêtent une multitude de formes et de couleurs. Bien que l'on puisse les identifier facilement la plupart du temps, il faut toujours être sûr de ceux que l'on cueille, et dans le doute s'abstenir ou consulter un spécialiste. Certains champignons sont mortels et souvent ressemblent à de bons comestibles, alors prudence! Il ne faut jamais mélanger des champignons comestibles et toxiques au risque de contaminer l'ensemble du panier.
A chaque nouvelle découverte cette page est mise à jour.
Merci à Eric Michon pour toutes les corrections apportées à cet article.
Avertissement: les informations présentés ici peuvent être erronées et dans tout les cas ne sont pas à prendre comme unique outil de reconnaissance. Le seul moyen d'être bien initié aux champignons et de les ramasser en toute sécurité est d'être formé par de fins connaisseurs.
Ci-dessous les champignons identifiés (avec plus ou moins de succés) en 2012 et 2013.
Le cèpe d'été est un excellent comestible, présent de fin mai à fin octobre.
Il apparaît après les fortes pluies ou les orages de chaleurs.
Le satyre puant est un champignon qui dégage une telle odeur que toute idée de
le consommer est à exclure, il n'est donc pas comestible.
L'amanite rougissante est un très bon comestible qui peu revêtir une large palette de couleurs.
Il ne faut surtout pas la confondre avec l'amanite panthère, un redouble champignon très toxique.
La russule émétique est un champignon non comestible du fait de son âcreté et des maux intestinaux qu'il provoque.
La chanterelle est un excellent comestible, facilement identifiable par l'abscence de lamelles sous sont chapeau,
à la place se trouve des sillons. Elle varie du jaune pétant au jaune grisé.
Le lactaire poivré est un comestible médiocre, très apprécié en Europe de l'Est.
Insupportable cur, pour le consommer il faut préalablement le faire sécher puis le blanchir,
afin qu'il perde son goût trop prononcé de poivre. Pour les téméraires, il suffit de le griller au barbecue.
Le tramète versicolor est un champignon de bois donc la chair est
beaucoup trop ferme pour être consommée, même bouillie pendant plusieurs heures.
Merci à Cristau (http://cristaudehaugue.canalblog.com/archives/p10-10.html) pour la rectification
de mon erreur. Il ne s'agit pas là de la terrible amanite panthère
mais de l'amanite épaisse, un comestible jugé médiocre.
Le polypore du bouleau est un champignon de bois qu'il lui aussi
possède une chair coriace qui le rend non comestible.
La truffe d'été est un excellent comestible, relativement rare. Elle n'a pas un goût aussi
prononcé que celui de la truffe noir mais il est tout de même présent et évoque celui de la noisette.
Le clitocybe en entonnoir est comestible, quand on retire le pied de
celui-ci et qu'on le fait cuire assez longtemps pour rendre la chair moins coriace.
Lycogala epidendrum n'est pas comestible, il servait autrefois au moyen âge de teinture.
Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec
la veste de loup qui jeune est un comestible plutôt moyen.
Contrairement à ce que l'on pense dans de nombreux patelins, la calocère visqueuse
n'est pas comestible, elle provoque des troubles intestinaux et des vomissements.
Bolet à beau pied nommé en nom scientifique Boletus calopus n'est pas consommable
car sa chair est très âcre. Il reste un joli champignon.
Le collybie à pied en fuseau est un piètre comestible, à condition qu'il ne soit pas ramassé
le lendemain d'une pluie qui a été précédé d'une sécheresse importante, car ce champignon à la particularité
de se déssécher sous les effets du soleil puis de reprendre sa forme initiale
après une bonne pluie. Ces changements d'états le rendent toxique.
La russule verdoyante est un excellent comestible, le meilleur des russules.
Il est difficile à identifier pour un non initié donc prudence.
La russule ocre et blanche n'est pas comestible mais juste bonne pour le regard.
L'astrée hygrométrique n'est pas comestible, mais il a la particularité de se replier
sur lui même quand la pluie se met à tomber pour protéger sa poche à spores.
Le daldinias concentrique est lui aussi non comestible en raison de la nature de sa chair.
Le porter sur soi, raconte-on, empêcherait de souffrir des crampres.
Lestramètes sont des champignons de bois très communs qui ne sont pas
comestibles en raison de leur taille et de leur chair dur et fibreuse.
Le russule du fiel est non comestible, il provoque des troubles du système
digestif mineurs mais tout de même très désagréables.
Le russule feuille morte est un comestible moyen, peu remarquable de par son parfum.
Le bolet pomme de pin est un médiocre comestible.
Il est bien plus agréable à regarder qu'à déguster.
La vesse de loup perlée est un piètre comestible,
bien plus intéressant de par son aspect que son goût.
La morille blonde (ronde) est un comestible remarquable et exceptionnel, très prisé.
Ce champignon s'invite à toute les tables bien que ça ne soit pas la plus
parfumé des morilles, elle en est la plus grande.
L'oreille de judas est un très bon comestible. Il est bien adapté à la cuisine chinoise.
Le lactaire à lait abondant est un piètre comestible qui peut atteindre une belle taille.
La russule olive n'est pas un très bon comestible, dont la chair est écoeurante.
Le bolet des charmes n'est pas un bon comestible, il noircit à la cuisson et seul
le chapeau sans la mousse est comestible.
La russule charbonnière est un excellent champignon qu'il faut de préférence choisir jeune.
La lépiote élevée ou coulemelle est un très bon champignon, à ne pas confondre avec
deux autres espèces de lépiotes proches qui sont toxiques. Il ne faut jamais
ramasser les spécimens de moins de 10 cm qui sont vénéneux.
Les pézizes d'une couleur sont des comestibles sans valeurs. Elles sont petites et sans goût.
Le polypore soufré est aussi appelé "poulet des bois" par les nords américains
qui en raffolent et lui attribuent une saveur de poulet. Il serrait néanmoins
responsable de plusieurs intoxications. C'est un comestible médiocre, dont
il ne faut prélever que les jeunes spécimens comme sur cette photo, les vieux étant trop coriaces.
La collybie du chêne est un champignon qui peut revêtir plusieurs couleurs ce
qui rend son identification difficile. C'est un comestible médiocre sans saveur.
Le polypore hispide est un champignon parasite qui fait mourir les arbres.
Il n'est pas comestible car trop coriace. Il a la particularité de produire des gouttes sous son chapeau.
Le bolet à chaire jaune est un champignon qui à la particularité de voir sa chaire,
une fois sectionnée, bleuir intensément. Il est un médiocre comestible, seul le chapeau
privé de sa mousse se consomme et il noircit à la cuisson.
La fleur de tan (du gaulois tann: chêne) est classée soit comme champignon,
soit comme myxomycète. Il aime se nourrir d'écorces mortes
de chêne mais aussi d'autres arbres. Il n'est pas comestible mais égaille la forêt.
Le cyathe strié est un drôle de champignon. Son intérieur blanc est creux mais possède une dizaine
(parfois quinze) de petits sacs blancs de quelques millimètres qui continent les spores.
Le ganoderme d'Europe est un champignon de bois assez rare qui peu prendre
des proportions assez importante si il reste longtemps sur son ôte
(ici une souche de tilleul ensevelie). Ces spores couleur rouille ont
la particularité de tout recouvrir. Il est bien trop coriace pour être comestible.
Le polypore mori ou alvéolé en raison des petits trous sous son chapeau
est un champignon de bois , que l'on trouve seul ou en petit groupe.
Bien que sa chaire soit tendre et molle quand il est jeune, son goût est fade,
il est considéré comme non comestible. Il peut être orange ou fauve.
Le coprin chevelu est un champignon comestible assez fin qui se consomme jeune
et peu de temps après sa cueillette au risque de le voir noircir et devenir
impropre à la consommation. Il e faut pas le manger en même temps que de l'alcool,
ce qui provoque si on ne respect pas cela des réactions toxiques dans l'organisme.
Les rosés des prés sont d'excellents champignons. Ce sont tout bonnement nos
champignons de paris, à la différence qu'ils ne sont pas cultivés
et qu'ils poussent au grand soleil. Il ne faut pas les confondre avec les amanites,
qui elles n'ont pas les lamelles roses et ont leur volve encore visible.
Le marasme des oreades (qu'ici nous appelons à tort mousseron) est lui aussi un champignon
qui évolue dans les champs et qui est fort prisé pour son goût.
Cependant il faut être prudent en le cueillant car il est facile
de le confondre avec de nombreuses autres espèces qui peuvent être néfastes.
Les marasmius rotula sont reconnaissables à leur petite taille (1 à 2 cm),
leur pied fin noir et leur chapeau blanc. Son nom commun est marasme petit roue
(en evocation des petites vagues que fait son chapeau). Il est non comestible.
Le paxille à pied noir (paxillus atrotomentosus) est non comestible
mais servait autrefois dans la fabrication de teinture.
Son goût est ameret sa chair à une odeur d'anis.
La vesse de loup commune se rencontre fréquemment fin été,début et mi automne
dans les champs et les forêts. Piètre comestible, on ne consome que
les jeunes specimens. On peut la confondre avec le vesse de loup
géante qui elle peut prendre des dimansions titanesques (plusieurs kilos).
Le calvaire jaune (ramaria flava) se dévellope en groupe.
Sa chaire à une saveur douce. Il est concidéré comme un comestible moyen.
Le lycoperdon en forme de vase est un champignon à la chair blanche molle.
A maturité il brunit et libère ses spores en se déchirant.
La forme juvénile est comestible mais médiocre.
Le laccaire améthyste ou clitocybe améthyste est champignon assez recherché par les connaisseurs.
Il a un chapeau arrondie mais celui-ci prend souvent des formes tortueuses.
Il est facilement identifiable de par sa couleur violine. Bon comestible à la saveur douce,
on consomme rarement le pied qui est élastique.
La fausse girolle, appelée à tort ainsi du fait de sa ressemblance avec
les chanterelle et de son vrai nom clitocybe orangé, est un piètre comestible.
Le pied de mouton est un très bon comestible.
C'est un des seuls champignons à aiguillons comestible.
Le coprin d'Ellis est un joli champignon non comestible qui pousse en grande colonies.
La calvaire élégante est un champignon qui pousse sur le bois mort voir pourrissant.
Pouvant mesurer jusqu'à 30 cm, il n'esst pas comestible car provoque de fortes diarrhées.
Le rosée des bois est fort savoureux. Il ressemble en tout point au le rosé des
près mais pousse dans les lisières et les sous bois.
Le bolet poivré est un petit champignon au goût de poivre trop prononcé pour être consommé.
Néanmoins il peut servir de condiment.
Le géastre à trois enveloppes ressemble fortement à l'astrée hygrométrique,
mais il est plus rare et n'a pas la particularité de se replier sur lui même
quand il pleut. Il n'est pas comestible.
La lépiote châtain est un champignon très toxique. Il ne mesure pas plus
de 10 cm ce qui permet de ne pas la confondre avec le délicieux coulemelle.
L'hypholomes en touffe est un petit champignon jaune. Il est toxique et n'est donc pas comestible.
La russule jaune est un bon comestible à ne pas confondre avec le russule du fiel.
Il est fragile et est peu fréquent ce qui rend sa consommation rare.
La russule comestible est un bon champignon qui est intéressant à consommer
du fait de sa taille et de son nombre.
L'amanite jonquille est une amanite dont la toxicité n'est pas avérée dans tout les
cas de sa consommation mais qui a tout de même envoyé plusieurs
personnes à l'hopital. Il vaut mieux s'abstenir.
Le polypore pied de chèvre est un champignon très rare,
considère comme menacé. Il pousse seul ou en petites colonies.
Bien qu'il soit un excellent comestible, il faut se contenter de le regarder.
Le lactaire savoureux est parfois appeler à tort sanguin. C'est un très bon champignon,
un peu fort qui a un goût de safran. Il peut être consomer tel quel,
en soupe, en appéritif ou en condiment. Quand on le coupe
les partie exposées deviennent bleues ou vertes mais cela ne le rend pas toxique.
Le polypore écailleux est un champignon comestible à condition que l'on mange les plus jeunes spécimens.
En marinade ou en beaucoup il a une douce saveur.
Amanite panthère est un terrible champignon toxique qu'il faut éviter.
Attention il ressemble beaucoup à l'amanite rougissante et l'amanite épaisse.
La lépiote brun-lilas est une jolie lépiote. Elle n'est pas comestible car toxique et
même dans certains cas mortelle.
L'amanite safran est comestible à condition d'être reconnu par un exepert,
la famille des amanites comportant de nombreux champignons semblalbes
les uns aux autres et fortement toxiques.
Le russule de sardoine n'est pas comestible, mais il reste fort appréciable de par sa couleur.
L'hypoxylon en forme de fraise est non comestible. Il pousse sur le bois mort.
Le cortinaire couleur de roucou est un champignon mortel avec le quel il faut être prudent.
Le panéole coprophile n'est pas comestible car concidéré comme toxique.
Le polypore cilié n'est pas comestible car sa chair est coriace et n'a pas bon goût.
L'armillaire couleur miel est comestible très jeune. On ne consomme que le chapeau,
que l'on fait longment blanchir avant de le poêler.
Attention, de nombreuses intoxications ont été enregistré. Il vaut mieux l'éviter.
L'armillaire sans anneau est un bon commestible quand il est jeune,
mais il ne se conserve que très peu de temps.
Le lactaire à lait brûlant aime beaucoup les noisetiers. Le lait blanc qui
s'en échappe devient jaune en séchant. Il est très âcre ce qui le rend inconsommable.
L'hypholome en touffe est un joli champignon, présenté ici sous sa forme juvénile.
Par la suite son chapeau s'élargie et on peut distinguer de façon nette ses lamelles.
Sa chair est très amère, ce qui n'est pas très grave au vu de sa toxicité.
La pholiote du peuplier est un excellent champignon qui affectionne
les troncs des arbres morts et pousse de la fin du printemps à celle de l'automne.
La tramète versicolor est un polypore qui peut revêtir une grande gamme de couleur,
du bleu foncé à l'orange, du vert au marron en passant pas le blanc,
le beige ou encore le gris sombre. C'est un champignon
non seulement immangeable en raison de sa dureté mais également toxique.
Mycena rosea est un champignon toxique malgré sa belle couleur..
L'hygrocybe perroquet est un joli champignon vert à sa naissance,
qui devient jaune en grandissant et prend des teintes rouges à maturité,
ce qui lui donne le nom de perroquet car il en porte les couleurs.
La fleur de tan cendrée ressemble à la ponte d'une araignée.
C'est un champignon mousseux qui pousse sur l'herbe ou le bois mort. Iln'est pas comestible.
Le tricholome colombette est un excellent comestible
que l'on peut facilement confondre avec des champignons mortels
ou toxiques comme l'amanite vireuse (mortelle).
L'armillaire à pied clavé est assez rare est bien qu'il a une chair douce,
il est considéré comme nous comestible.
Le mycène à pied ferme n'est pas considéré comme comestible
car sa chair est trop petite et trop délicate pour être consommée.
Le plutée brun d'ombre est unchampignon rare non comestible.
L'entolome livide cause la dégénérescence du foie et de l'appareil digestif
si il est consommer, c'est un sévère toxique parfois mortel.
La russule sans lait est un comestible trés médiocre.
Il porte ce nom car ressemble à un lactaire mais s'en différencie par son absence de lait
L'hypholome couleur de brique est un champignon toxique qu'il ne faut pas consommer.
Le lactaire roux estun champignon trop amer et poivré pour être consommé.
Le bolet à chair rouge est un excellent comestible mais toxique à l'état cru.
Les estomacs fragiles le digèrent mal.
L'helvelle crépue est un médiocre comestible toxique à l'état cru.
L'amanite des Césars est un champignon remarquable très apprécié
et considéré comme l'un des meilleurs.
L'amanite tue-mouche est un champignon non comestible
qui donne des hallucinations et des troubles gastriques très graves.
Le tricholome rutilant est un champignon non comestible car très
(trop) amer. De plus il est suspecté d'être toxique.
Le bolet bai est un très bon champignon dont la chair délicate une fois
sectionnée prend une teinte grisâtre. Il faut le consommer jeune en excluant le pied.
La chantrelle en trompette est un très bon champignon fort recherché.
Le clitocybes nébuleux est un champignon considéré comme non comestible.
L'helvelle lacuneuse est non comestible car provoque de violentes intoxications.
L'oreille-de-lièvre est un très médiocre comestible qui bruni à la cuisson.
Le pied bleu est un excellent comestible très recherché. Son goût fort ne plaît pas à tout le monde.
La russule noircissante naît blanche puis prend sa teinte noire.
Il provoque des irritations gastriques et est donc non comestibles.
Dans sa fin, elle est colonisée par un petit champignon, dont un des noms est nyctale
porteuse d'étoiles. (ici)
La trompette de lamort malgré son nom est un champignon délicieux très
apprécié pour sa toute légère acidité.
Le lactaire à odeur de chicoré provoque des troubles digestfis,
il n'est pas comestibles même si certaines l'utilisen en condiment dans les soupes.
Le cliotcybe très grand (Clitocybe Maxima) est un médiocre comestible de taille impressionnante.
Le lycoperdon brun d'ombre fait parti des familles des vesses. Il es non comestible.
La léotie lubrique est un champignon non comestible et gluant qui contient une faible dose de toxines.
L'ascocoryne sarcoïde est un petit champignon non comestible violet qui peine
à atteindre plus de 3 cm à pleine maturité.
La pleurote en forme d'huître est un excellent champignon qu'il vaut mieux consommer quand il est jeune.
La tramète rougeoyante est un beau champignon très coriace, ce qui le rend non-comestible.
Schizophyllum commune est petit champignon blanc, jugé non comestible
qu'il ne faut pas ramasser. Il semblerait qu'il ait été consommé un temps dans
certains coins de France, sans que cela ait été probant.
Le flammule à pied velu est un champignon qui vit en colonie et qui investit les arbres mourants.
Quand il libère ses spors, les chapeaux des champignons qui se trouvent en dessous
de lui deviennent blancs. Il est comestible.
Le calycelle citrine est un petit champignon qui pousse en colonie
et s'atablit là où les arbres morts n'ont pas d'écorce. Il est considéré
comme non comestilbe.
La pézize écarlate est un champignon qui égaille la forêt. Il n'a pas d'intêret comestible
mais peut mettre un peu de couleur das une assiette.
Le géoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare considéré
comme non comestible car sa chair est trop coriace.
Le xylaire du bois est un drôle de champignon fourchu, d'abords blanc,
puis guis et enfin noir quand il fructifie. Il n'est pas comestible.
Champignon ou non? Les plumes d'anges sont de drôles de formations qui apparaissent
parfois sur les petites branches mortes des chênes et des hêtres de tomber au sol.
Le responsable de ce drôle de phénomène serait un champignon qui sous l'effet
de l'humidité puis d'un gel soudain s'étendrait en de longs filaments fragiles et doux.
La pézize veinée est un excellent champignon,
cousine de la morille dont elle partage la même propriété,
à savoir qu'elle nécessite une cuisson prolongée pour ne pas être toxique ou indigeste.
La morille conique (var.nigra) est une des plus rares du genre et des plus gouteuse,
c'est un excellent champignon qui reste néanmoins toxique cru.
Le coprin micacé est un champignon comestible de piètre qualité.
La morille commune appelée aussi vulgaire est un excellent champignon,
c'est la plus répendue des morilles.
C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais
reste un bon champignon.
Le morillon commun est un très bon comestible mais un petit peu moins
parfumé que sa cousine.
La verpe conique est un champignon commestible de la famille des morilles.
Bien moin parfumé il reste agréable en bouche.
Le mousseron de la Saint George est un excellent champignon à l'odeur de farine fraîche
ou de chataigne selon les odorats de chacun.
Le lycolage des arbres ou lait de loup est un drôle de champignon non comestible.
Le mycène à pied jaune ou mycène renati est un joli champignon rose,
blanc et jaune non comestible.
La russule noire et blanche est un champignon non comestible avec
des suspissions de toxicité.
Le bolet amer ou bolet du fiel peut facilement se confondre avec le cèpe d'été.
Son goût très amer le rend inconsommable.
La russule fétide est relativement massive sent le cheveux ou la corne brûler.
L'amertume de sa chair et son odeur la rendent non comestible.
La collybie radicante est un piètre comestible facile à confondre avec d'autres espèces.
L'amanite vaginée est comestible bien cuite et était utilisée dans des pratique magiques autrefois.
Reservée aux connaisseurs.
La russule belette est un bon comestible.
La calvaire dréssée est un champignon non comestible à raison de son goût poivré.
Le bolet à pied rouge est un excellent comestible, toxique cru ou mal cuit,
qui à le tord de noircir à la cuisson.
Le bolet rude est relativement commun chez nous. Piètre comestible, on le voit du début
de l'été au milieux de l'automne.
La famille des bollets orangés comportent de nombreux sous-genres dont certains
sont de bons commestibles.
La russule dorée est l'un des meilleurs russules qu'il soit.
La vesce hérissée n'est pas comestible mais fort esthétique.
Le bolet blafard à pied rouge est toxique cru. C'est un comestible moyen.
La lépiote excoriée est une lépiote comestible qui juvénile aura un chapeau crème
puis peu à peu deviendra blanche tout en conservant un mamelon brun.
La lépiote mamelonnée est elle aussi un bon comestible,
proche d'aspect de la lépiote élevée.
Les gymnopiles pénétrants sont des champignons non comestibles car toxiques.
Les hypholomes en touffe sont de petits champignons non commestibles aux jolies couleurs.
Au vu des dernières analyses ils seraient toxiques.
L'amanite fauve est une espèce proche de l'amanite vaginée.
C'est un champignon non comestible.
Le lycoperdon brun d'ombre appartient à la famille des vesses. Il est non comestible.
L'helvelel lacuneuse est un champignon toxique que l'on rencontre du début de
l'automne au début de l'hiver.
les léoties lubriques sont toxiques contiennent la même toxique que le gyromite.
Le cortinaire blanc-violet est un piètre commestible.
Le lyophylle conné n'est pas comestible car contient des agents mutagènes.
Le bolet à tubes coupés est non comestible. Il ne faut pas le confondre
avec les cèpes plus nobles.
Voilà 2014 avec toutes les nouvelles découvertes qu'entraine cette nouvelle année !
L'hygrophore de mars est un excellent et rare champignon printannier très recherché.
Encore plus discrète, l'Urnula Craterium ne se rencontre que rarement.
Non comestible, la tramète bossue se reconnaît aux algues qui viennent la coloniser.
Le polypore marginé n'est pas comestible. On le reconnaît à sa marge orangée.
Chaque pli équivaut à une année... faites le compte!
L'entolome à pied hérissé est toxique. Il sent la farine et le concombre.
L'hypholome à lames fumées est un piètre comestible à éviter.
Les pholiotes changeantes sont de bons comestibles. Attention aux confusions!
Armillaria solidipes n'est pas connu pour être comestible.
Le calvaire jaune est considère comme comestible même s'il faut s'en méfier.
La lépiote gracile ou lépiote de Ricken fait partie des grandes lépiotes comestibles.
Le lactaire presque doux est non comestible et pousse essentiellement sous les hêtres.
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Pour identifier plus de champignons c'est par là:
http://mycologia34.canalblog.com/archives/0___tous_les_champignons_du_blog/index.html
et par là
2012, une année à champignons.
Petit zoom sur une année riche en découvertes mycologiques.
Chantrelles, vachotes, cèpes, rosées, coprins, russules, vesces, amanites et bien d'autres encore ont rejoint nos paniers et notre collection de photos.
Voici un aperçut de ces sympathiques champignons vu sous un angle peu commun.
Sortie en forêt 12.
(photo de Alain.L)
C'est la chasse aux cèpes! hé pour une première année où nous nous y consacrons vraiment, je dois dire que le résultat est pas mal, nous avons collecté un peu trop de spécimens et certains d'entre eux feront le bonheur des voisins. Merci à mon petit père d'avoir prit des photos pendant mon absence. (avec l'appareil photo de ma petite mère).
On commence avec une série d'inconnus comme avec ces jolis champignons au chapeau marron et au pied crème.
La aussi grande interogation, on pourrait penser qu'il s'agit de laccaires améthystes mais je ne trouve pas la ressemblance frappante.
Ah! les voilà, les terribles amanites panthères.
Si ressemblante à l'amanite épaisse et à l'amanite rougissante et si toxique.
Qu'on ne si trompe pas, ce champignon n'est fait que pour être admiré.
Les scarabées communs sont à la fête et envahissent le bois.
On raconte que cracher sur l'insecte le tuerait et que dont un dernier sursaut de vie l'animal laisserait perler une goutte de sang rouge.
Le cèpe appendiculé à chair jaune est un excellent comestible qu'il est rare de rencontrer.
Sa vive couleur est pour le moins déroutante.
Les vieux polypores prennent leur aise sur les tronc morts.
Et les polypores du boulot, en particulier ma mascotte (en haut à droite) sont encore abondants, bien que certains fasse grise mine.
Il y en a pour tout les goûts et toutes les couleurs.
Je vous présente la grenouille rousse, qui fait quelque peu sa V.I.P. notamment sur la photo de droite. Ce batracien peut vivre dans nos contrées pendant 10 ans voir 13! Bientôt elle s'enfoncera dans le fond vaseux d'une mare pour hiberner.
(photos de Alain.L)
Ho voici les sympathiques lycoperdons en forme de vase.
Ho surprise, sous un pin nous tombons nez à nez avec des lactaires délicieux, qui ont la drôle de manie de verdir là où ils ont été sectionnés. Hop, dans le panier!
Les sous bois étaient fort ensoleillés en fin d'aprés midi, un vrai plaisir.
Voila de drôles de champignons au chapeau marron et aux lamelles blanches qui poussent sur les troncs tombés.
Deux autres petits et jolis inconnus (non à gauche se ne sont pas des chanterelles).
J'ai fini par identifier les champignons à gauche, ce sont des hypholomes en touffes, ils sont toxiques.
(photo de Alain.L)
Il reste quelques coulemelles mais bien souvent ils sont abîmés.
Geais des chênes et glands sont indissociables, ce dernier représentant 50% de son régime alimentaire (cette plume à gauche provient de la ramure de ses ailes). C'est un oiseau timide et difficile à approcher qui émet des cris reconnaissables entre tous.
Les arbres malades ne font pas long feux aussi et font le festin de bon nombre d'animaux.
Voilà 4 petits inconnus au couleurs, styles et formes bien distincts.
(photo de Alain.L)
Voilà une partie de la première récolte, un beau lot de cèpes des pins, orangers, des charmes, d'été et de bordeaux, rien que ça.
Et en voivi de tout petits qui pointent le bout de leur tête.
(photo de Alain.L)
Ajoutez quelques chanterelles et le tableau est parfait.
Il y en a de toutes sortes, de toutes tailles, de toutes couleurs.
Et voilà après la deuxième prospection de cet après-midi.
(photo de Alain.L)
Et comme toujours il ne reste plus qu'à nettoyer, préparer, sécher,congeler, cuire et distribuer.
Sortie en forêt 11.
Dans notre quête du château de Saint Sixte (ici), nous sommes parties faire cueillettes dans la forêt. Nous voilà revenues avec une belle récolte.
Quelques bons comestibles se trouvent dans la forêt comme les coulemelles à gauche ou les laccaires améthystes à droite.
Attention toute fois aux terribles lépiotes châtains.
Comme toujours, il y a beaucoup d'inconnus comme ici avec ce lichen en haut à gauche ou ces deux champignons en bas. Par contre à droite en haut se trouve le lactaire délicieux, un très bon comestible.
Les vesses en forme de vasque commencent à relâcher leurs spores. Une simple pression dégage un nuage grisonnant.
Le polypore à pied de chèvre est un très bon comestible mais aussi très rare. Ce champignon a complètement disparu dans certaines régions. Ici on peut voir les gouttes que la pluie a laissé sous son chapeau.
Ah les belles chanterelles que voilà.
Les températures et l'humidité de ses derniers temps, en plus d'un petit rayon se soleil, les ont fait abonder et devenir belles et grosses.
Bientôt les trompettes de la mort feront leur apparition.
Fini le temps où les sous bois étaient gris et secs, la pluie a reverdi la forêt qui se couvre de mousse.
Les fourmis sous l'effet du soleil débordent d'energie et les baies d'aroms sauvages finissent de mûrir.
Quelques rayons de soleil ne font jamais de mal en cette saison.
Avec le polypore pied de chèvre (à gauche), pousse le bolet à chair jaune, un comestible très moyen qu'il est préférable de consommer avec d'autres champignons.
Le phytollaque qui fleurissait en juillet (ici) donne des belles baies violines très toxiques (àgauche). droite un petit champignons inconnu pointe le bout de son nez.
Une petite rainette des bois c'est aventurée entre nos pieds. Le temps de l'observer nous lui avons rendu sa liberté.
Par la suite nous avons voulu explorer la forêt magnétique ce Cessieu, (forêt de Vallin) mais nous n'avons pas réussi à la trouver. A défaut nous avons explorer les bois alentours.
Le sceau de Salomon (article complet ici) a fini de fleurir et donne ces dernièrs fruits.
C'est une plante toxique, utilisée en médecine et en magie.
Ses racines sont très particulières et ressemble à des articulations. Cela est dû à la chute chaque anné de la tige qui laisse une marque. Ainsi pour déterminer l'âge de la plante il faut compter le nombre de marque comme avec les cercle d'un tronc d'arbre.
Dans la forêt il y a de nombreuses ruches, parfois à l'abandon. Ici une ruche traditionnel, creusé dans un tronc d'arbre. Un reste de branche fait office d'entrée.
Chaque secteur où se trouvent les ruches a son numéro. Simples caissons de bois, certaines ont été peintes et décorées.
Les lianes donnent des fruits multicolores et toxiques. La nature se pare de rouge, de jaune et d'orange.
Certaines plantes annonce l'automne comme ce prêle des champs à gauche (plante médicinale) et cette colchique à droite.
Le houx n'a pas encore fleurit. Cette hiver il donnera de belel boules rouges pour décorer les maisons.
Après ce petit tour nous voilà rentrées avec une fabuleuse récolte.
Faux mousserons, coulemmelles, chanterelles, cèpes de Bordeaux, rosées des bois, pieds de moutons, il y en a pour tous les goûts.
Mais ce n'est pas tout, bein d'autres choses nous ont enchanté, comme ces châtaigniers entrelacés ou ces cynorrhodons d'églantiers.
Nous avons mêmes trouvés des bédégars, des déformations du rosier sauvage (ici). Dans le centre de Cessieu se trouve une jolie maison que nous avons renomé "maison de la sorcière" (dans le sens bénéfique) du fait des nombreuses figurines animales et plantes qui décorent sa façade.
Une jolie rencontre nous attendait dans un châtaigneraie. Le faucon crécerelle est un rapace fort discret. Il vit en Europe, en Afrique et en Asie. Ici il s'agît d'un mâle car sa tête est bleue-gris.
Notre présence lui a peu plus, après plusieurs vols rapides autours de nous et quelques cris, il s'en est allé.
Sortie en forêt 10.
(Merci à ma petite mère de m'avoir prêté son appareil photo)
A la douceur des bois, la fraîcheur des prairies, la chasse aux champignons est ouverte.
Attention, dans les bois et forêts se trouvent les lépiotes. Attention à ne pas confondre la délicieuse coulemelle (en bas à gauche) avec la terrible lépiote châtain (en bas à droite et en haut), elle est à rejeter car toxique.
De nombreux champignons nouveaux sont une fois de plus apparus, comme ce joli champi' violine.
Les calocères visqueuses s'en donne à coeur joie.
Le polypore écailleux est un polypore qui se mange jeune en marinade.
Les vesses en forme de vasques commencent à vieillir, certaines se sont faites dévorer par les petites bêtes de la forêt, d'autres répandent leurs spores.
Certains champignons ont l'art de se fondre dans les feuilles mortes et l'humus brunis.
Les rosées des bois, d'excellents comestibles, se cachent des chercheurs sous l'herbe sèche et les aiguilles de pins.
Le russule feuille morte est un joli russule bien qu'il soit un comestible moyen.
Sur la mousse des vieux arbres morts, poussent de jolis
Les fausses girolles sont remarquables en cette période.
Les fourmis se préparent pour l'hiver, la fourmilière prend des proportions incroyables.
Les animaux ne sont pas aussi discrets que l'on pourrait le penser. A gauche une famille de sanglier à littéralement retourné un champ au coeur de la forêt pour trouver des tubercules et des vers. A droite un chevreuil à gratter de sa ramure un tronc pour marquer son territoire, lui retirant au passage son écorce.
L'homme lui aussi laisse sa marque, avec par exemple une balise de chemin de randonnée ou un vieux abreuvoir abandonné qui se trouve dans une forêt qui, il y a 100 à 150 ans de cela, devait être un champ.
Étrange forme que prend cette petite amanite jonquille rongée par une limace .Elle ressemble à un crâne digne de Monsieur Jack, se qui rappel sa toxicité supposée.
Le coprin d'Ellis est un champignon qui se développe en grandes colonies. Il est non comestible.
Les polypores sont toujours là, comme mon joli (et fétiche) polypore du bouleau que je retrouve chaque fois ou ce gros polypore multicolore.
Le mélampyre des bois refait son apparition, lui qui un temps avait disparut de la forêt. On peut le voir ici: plantes parasites de l'Isère.
Dans notre panier plein de bonnes choses. L'incoutournable chanterelle (en haut à gauche et en bas) est rejointe par les cèpes bien qu'ils soient tout petits et parfois mangés par les rongeurs et les limaces (en haut à droite).
Ne sont-elles pas mignones?
Au panier nous avons rajouté des petits pieds de moutons, tout aussi savoureux.
La calvaire élégante ne pousse que sur le bois mort (à gauche). Elle peut atteindre une trentaine de centimètres. Bien que non toxique elle inflige de terribles coliques. A droite un petit bolet poivré, inconsommable avec son fort goût de poivre comme son nom l'indique. Il peut tout fois servir de condiment.
Voici d'autres jolis champignons avec le fascinant géastre à trois couche (à gauche), un champignon rare ou le russule émétique (à droite), rare lui aussi et dans ce cas plutôt vieillit, qui est réputé pour être inconsommable.
Ah le beau panier que nous avons rammassé, la forêt est pleine de ressources.
Sortie en forêt 9.
Une jolie balade dans les bois où une fois de plus les cèpes se sont fait absents. La prochaine j'espère qu'ils seront au rendez-vous.
Les chanterelles sont elles de la partie et je dirais qu'elles sont de taille.
Il faut être attentif car bien qu'elle dépasse d'une tête l'humus et les feuilles tombées au sol, elles restent bien camouflées et parfois, par mégarde, on ne manque pas d'en écraser.
Lorsqu'il y a une pousse rapide grâce aux températures et à l'humidité, certains spécimens se craquellent.
Des fleurs des sous bois de l'été, il ne reste que les graines et les tiges fanées. A gauche celles d'un grand suce pin et à droite, celles d'une orchidée néottie nid d'oiseau.
Il en est de même avec certaines plantes de la fin du printemps, comme à droite avec ces graines de muguet qui sont fortement toxique ou ces feuilles vertes du sceau de salomon que l'on nome faux muguet en raison de ses fleurs.
Un de nos coins à cèpes (malheureusement vide) a été envahit de polypores soufrés, autrement dit des "poulets des bois". A gauche deux vieux spécimens qui ont mêmes comencés à moisir et à droite de tout jeunes.
Très prisés au Canada et au États Unis pour leur goût et leur consistance de poulet ainsi que leur couleur orange qu'ils gardent à la cuisson, ils ne sont que peu consommés en France. On pense qu'ils sont responsables de plusieurs cas d'intoxications.
Dans notre coin à chanterelles des enfants sont venus construire une cabane sans remarquer les petits trésors jaunes.
Voici de petits champignons que je n'avais pas encore croisé. Leur couleurs vertes et orangées les rendent pour le moins intrigants.
Ces champignons qui m'intriguent temps sont des l'hypholomes en touffes, merci à Cristau pour la précision (http://cristaudehaugue.canalblog.com/).
Au détour d'un sentier qui longe un champs nous avons fait une belle rencontre avec cette jument et son petit.
La forêt est de nouveau verdoyante mais le temps grisonnant la rend sombre et fraîche.
Les feuilles tombent à vitesse grand V, et le sol en est jonché ce qui rend plus difficile la cueillette. Mousses et lichens quand à eux se gorgent de l'humidité du sous bois.
Le vent et le pluie ont fait tomber prématurément certaines feuilles et graines. Il faudra patienter encore un peu avant de déguster les châtaignes ou de cueillir du gui pour le réveillon.
Les clitocybes en entonnoir sont toujours présents et même un peu plus nombreux qu'à l'accoutumée.
Un autre petit nouveau fort appréciable (à gauche), le laccaire améthyste appelé aussi clitocybe améthyste. Ce joli champignon a une saveur douce mais attention aux confusions. A droite, un autre champignon déjà croisé dans le bois et qui lui aussi étonne par sa couleur, le russule jaune (à droite) qui est un bon comestible à ne pas confondre avec le russule du fiel.
Surprise, dans un vieux tronc d'arbre, ce qui doit être un pic à creusé son nid. Manque chance il a été envahit par toute une colonie de polypores hispides. Adieu, nid, maison et oisillons.
Les polypores du bouleau eux aussi ne cessent de pousser, la pluie les aidant à se développer rapidement.
Pour les autres champignons, c'est la fin. Il ne reste rien de c'est vachotte (à gauche), ni de ces sclérodermes vulgaires (à droite).
Le bois mort et humide accueil pleins de petits polypores chatoyants.
Et mon vieux et gros polypore du bouleau que j'affectionne est toujours là.
Des mes collybies à pieds en fuseau (ici) il ne reste plus rien que cette "souche" moisie. L'espèce à disparue du bois pour ne revenir que l'an prochain. Les insectes se font aussi plus rare. Cependant les scarabées bleus sont fort visibles.
Autre rencontre avec ce coprin (à gauche) qui est peut être de la famille des coprins plissés et qui est fort abondant. A droite un joli russule comestible, c'est son nom et comme il l'indique, cette espèce est comestible mais sans intérêt.
Les lycoperdons en forme de vase sont arrivés. Ils font partie des vesses (comme la vesse de loup). Ils sont comestibles jeunes mais ce ne sont pas très goûteux et leur texture et particulière.
Ce ne sont pas des orbes sur ces photos mais biens des lycoperdons en forme de vase qui ont tendance à pousser en nombres.
La fausse girolle est assez commune sous les conifères. C'est un piètre comestible.
Je n'ai pas réussi à identifier ces champignons qui sont proches du clitocybe en entonnoir. Il peut s'agir du clitocybe jaune ou du clitocybe squamuleux.
Les myrtilles ont fini de pousser. Cette année ne nous y sommes pas vraiment intéressés mais peut être que l'an prochain nous feront de belles cueillettes.
Les oiseaux ont commencés à se manger les diverses graines de la forêt qui sont pour certaines enfin à maturité (à gauche). Encore une fois, je rencontre se drôle de champignon mangeur de bogues (à droite) et sur le quel je n'arrive à mettre un nom.
Il y a bien d'autres espèces que je n'arrive pas à reconnaître, il est vrai que le monde des champignons est vaste.
Voilà deux champignons fort semblalbes mais à ne pas confondre. A gauche, la calocère visqueuse est toxique, alors qu'à droite le calvaire jaune est comestible. Ils se distiguent tout deux par leur taille, leur couleur, le nombre d'individus collés les uns aux autres, leurs ramifications et leur odeur.
Parfois, les arbres perdent leur écorces. Sous celle-ci je cache toute une troupe d'insectes et de diplopodes comme ce mille-pattes qui a pour nom scientifique iule et qui a la capacité de s'enrouler sur lui même. Il fait partie des animaux détritivores, c'est à dire qui transforment la matière organique en humus qui sert de terreau aux plantes, aux arbres et aux champignons.
Beaucoup d'autres découvertes et rencontres ont été faites pendant cette promenade comme avec ce champignon, ou ce chevreuil qui est difficile à distinguer. Il est très courant d'en rencontrer, les photographier este une autre affaire.