Un jardin plein de vie.
Voilà le retour du soleil, aussi court soit-il, il est toujours bon d'en profiter. L'herbe est grasse et verte et on a une seule envie, se rouler à l'interieur comme àl'aube de nos 5 ans.
Le lilas blanc fleurit et attire de nombreux insectes dont les abeilles qui ont bien besoin de son nectar après la saison printanière difficile qu'elles viennent de passer et qui a été fatale à de nombreux essaims.
Il y a bien de gros nuages gris à l'horizon et quelques gouttes qui tombent mais le jardin est vert et il n'y a rien de plus plaisant. Enfin nous voilà au printemps.
Les iris violets n'ont pas tous fleuris mais une bonne parties d'entres eux ont ouvert leurs jolis pétales. L'iris est une fleur à la construction très particulière dont le centre se différencie du reste pour attirer les insectes et de par ses couleurs, servir de piste d'attérissge directement vers le nectar et le précieux pollen.
Bien que les pommiers aient fleuri, quelques vieux retardataire se transforment en boules blanches l'espace de quelques jours.
Les fraisiers sauvages se reconnaissent facilement en cette période. Bien que leurs feuilles aient des vertus médicinales, c'est avec impatience que les enfants attendent leurs fruits sucrées.
Les myosotis sauvages (à gauche) et le géranium petit Robert (à droite) sont deux fleurs sauvages qui après avoir été apprivoisées par l'Homme puis longuement été croisées sont devenues les versions de jardin que nous connaissons.
Le menthe arrive timidement dans le jardin, enfin nous allons pouvoir recommencer à nous en préparer sous forme de délicieuses tisanes.
Quelques brefs rayons de soleil viennent nous carresser, nous profitons de ce rare moment avec démice comme cette mouche et cette véronique de Perse.
Pour lutter contre cette morosité ambiante et ramener un peu de luminosité, le kéria japonica est à la fête. L'humidité ambiante semble lui avoir réussit.
Voilà les myosostis de nos jardins plus classiques et plus gros. Il se reconnait aussi à ces fleurs qui tendent plus vers le bleu et un peu moins sur le rose.
Sous l'un des sureaux, dans la côte et au dessus de la source s'étend un grand tapis de lamier jaune. C'est une plante aux nombreuses qualités médicinales que l'on peut cueillir dès ça montée en fleur, c'est à dire maintenant. (pour mieux la connaître rendez vous dans la rubrique "Grimoire 5: plantes médicinales").
Le bugle rampante (à gauche) et la pâquerette champêtre (à droite) sont deux plantes vivaces des jardins et des prairies que l'on rencontre fréquemment. Médicinale, dans les deux cas c'est l'ensemble de la plante qui peut être consommée.
La façade de la maison avait grise-mine cette hiver sans son manteau vert. Il est de retour, la vigne-vierge ayant repris du poil de la bête.
C'est la fin des hannetons. Après un mois s'orgie, ils font le bonheur de leurs prédateurs et des insectivores.
Ça et là on peut voir les restes de ces charmantes bestioles. Souvent il ne reste que l'exosquelette, c'est à dire la carapace, le reste ayant souvent fini dans l'estomac de plus petites bêtes comme les fourmis ou les larves.
Qui dit pluie puis soudaine "chaleurs" (si on peut parler ainsi) dit moustiques. Les nuits vont de nouveaux être ponctuées par les piqûres et les indécents "bzzz".
Rencontre avec une jolie petite vesce à gauche dont je n'ai pas su identifier le genre mais aussi avec l'égopode podagraire (petite angélique) à droite qui s'épanouie en haut de la côte. Appelée herbe aux goutteux, elle soignait autrefois de la goutte.
Le lis des champs qui n'en est pas un ( de son vrai nom saxifrage) à droite s'épanouie dans les champs. On croise cette fleur jusqu"à la fin de l'été, tout comme ce géranium mou au drôle de nom mais aux jolis motifs roses et violets.
Et voilà le caillet qui autrefois remplaçait la présure (extraits du quatrième estomac de jeunes ruminants) pour faire cailler le lait et permettre au fromage de ce former.
Deux charmants insectes sont, de par ce temps, de sortie. A gauche je vous présente le lacon souris (agrypnus murius) qui sous l'effet du danger bondit de manière impressionnante. A droite ce qui pourrait peut être être une Silpha tristis.
Les hirondelles ne font peut être pas le printemps mais les voilà installées ce qui est bon signe. De même pour les frênes qui commencent à former leurs grappes de fruits en hélice qui s'envoleront sous le vent de l'utomne. Cela annonce la fin des morilles sous nos latitudes.
Me voilà perdue. Dans le jardin pousse cette très belle bellevia mais impossible d'identifier l'espéce dont il s'agit.
On ne me propose que 3 espèces sauvages en France, du moins sur internet et elles ne me satisfassent pas. Quand aux espèces domestiques aucunes ne correspondes. Peut être un hybride? le mystère demeure.
Après recherche la voilà identifiée, il s'agit de la muscari à toupet.
Retours de l'orobanche commune appelée orobanche à odeur d'oeillet. Leur parfum n'est pas une légende!
En effet je n'ai eu qu'à humer l'air pour savoir qu'il y en avait quelques plans près de moi.
La petite pimprenelle (à gauche) fait partie de la famille des rosacées au m^me titre que les rosiers. Ses feuilles ont le goût du concombre. A droite il s'agit de la monnaie du pape appelée aussi lunaire annuelle. La plante porte son nom en raison de ses fruits plats qui ressemblent à des pièces (avec un peu, enfin beaucoup d'imagination).
Encore quelques myosotis sauvages. Leur nom myosotis en grec signifie oreille de chauve souris, c'est d'ailleurs l'un de leur surnom avec grémillet, scorpione et herbe d'amour. Il en existe plus d'une centaine d'espéce.
Magie! Les narcisses sont de retour. Si ceux ci sont de même aspect que les narcisses sauvages, ils sont bien plus gros ce qui laisse penser qu'ils se sont "échappés" d'un jardin.
La sauge des champs (à gauche) et bien d'autres plantes commencent à transformer l'arrière de la maison en prairie fleurit pour le plus grand bonheur des papillons.
Déjà la buse variable guette parmi les hautes herbe quel rongeur sera sa future proie. Quand les foin viendront, il sera aisé de les regarder se mettre à l'affut sur les bottes de paille.
Voici deux autres charmans insecte. A gauche le cercopis vulnerata dont la larve souterraine ronge les racines des graminées. Il peut produire des sons si aiguës qu'ils sont imperceptibles à 'oreille humaine. A droite un crache-sang, nommé ainsi pour la raison que l'orsqu'on le saisi, il "bave" un liquide orange-rouge pour faire fuir les prédateurs.
Voilà deux autres fleurs de la famille des vesces. Pour celle de gauche je m'y perds avec tout les noms proposées. Pour celle de droite il s'agit de la coronille
En voilà une jolie fleur, photographiée dans le jardin des voisines. Il s'agit du coeur-de-Marie appelé coeur-de-Jeannette ou coeur-saignant. Originaire d'Asie, cette plante se cantone aux jardins. Il en existe une vingtaine d'espéce.
Les petites oreilles de Judas laissées en place pour une récolte à venir on séchées, perturbées par les vagues de froid puis de chaleur survenues en ce moi de mai. Mais pas de crainte la relève est déjà là.
Les pommiers japonais sont sur la fin de la floraison. C'est un hybride entre une espèce japonaise et chinoise. Chez nous, ils ne donnent pas de fruits.
Fidèles au poste, les polypores cilés (non comestibles) sont revenus prendre place sur les vieux troncs de noyer morts couchés dans le bas du près.
Le houx mâle est en fleur, il attire par son doux parfum un myriade d'insectes gourmands. Mouches, coléoptères, guêpes et abeilles ... la liste est longue.
Et parmi les visiteurs, le cétoine doré qui porte le joli surnom de "hanneton des roses" même s'ils sont très différents l'un de l'autre. Cependant leurs larves sont très semblables. Se nourrissant de bois mort ou de terreau (inoffensive donc pour les plantes), elle met plusieurs années avant de devenir un adulte complet.
Sur une des feuilles d'orties qui se sont installés parmi les framboisiers, un otiorhyncus grandineus Germ. se promène tranquillement à l'abri des prédateurs.
Malheureusement tout le monde ne profite pas des fleurs ni des beaux jours. L'abreuvoir à vache s'est transformé en piège mortel pour les petites bêtes du jardin.
Drame pour les insectes, joie pour les oiseaux tels les hirondelles qui en rase-mote viennent picorer ce déjeuner bienvenu.
Les quelques gouttes de pluies ont données des idées coquines aux "petits-gris", une espèce d'escargot bien commune chez nous mais dont la récolte est sévèrement contrôlée.
Pendant ce temps là, maître chat se prélasse dans la terre chaude et fraîchement retournée du jardin, au risque de déterrer quelques semis.
La mélisse officinale s'est réinstallée au pied du piquet comme l'an dernier, au risque d'attirer la convoitise des vaches et des limaces.
Drôle de bête que cette larve de "ver luisant". Inoffensive pour l'homme, elle est un fléau pour les limaces et les escargots dont elle se nourrit ce qui en fait un précieux allié pour tout bon jardinier.
Le "boule de neige" arbuste du jardin qui forme de gros pompons blancs composés d'une multitude de petites fleurs blanches, regorge de vie comme avec cette jolie araignée verte qui a élu domicile à l'intérieur d'une des sphères fleuries.
Son vrai nom est virone obier. Il peut atteindre 2 à 5 mètres et fleurit de mai à juin. A la fin de la floraison les pétales blanches tombent en un fine pluie.
Discrète, la punaise nébuleuse ou grise (rhaphigaster nebulosa), se reconnait à ses tâches sur ces antennes et les bordures de ss ailes. C'est la seule du genre rhaphigaster présente en Europe. Elle se nourrit essentiellement de sève d'arbres et arbustres caduques mais aussi parfois d'insectes morts.
Autre habitant du viorne, le petit capricorne ou capricorne de Scopoli. Cet insecte se nourrit du pollen des fleurs. Il s'observe dans les lisières et les clairières d'avril à août.
Le comportement de ce capricorne est des plus surprenant. Si on prend l'idée de l'embête ou de la toucher, l'insecte se cabre légèrement en produisant une sorte de miaulement étrange avant de s'envoler.
En cette période on en voit un grand nombre sur les plantes du jardin. Peut être est-ce le début de la saison des amours.
Voilà un jeune merle noir trouvé au sol. Il est normale pour les juvéniles de cet espèces de se trouver au sol ou sur les branches basses. Pendant cette période les parents viennent les nourrir, jusqu'à ce que les petits soient autonomes. Celui-ci a été déplacé sur une branche à l'abris des chats de la maisonnée.
Sortie en forêt 24.
Week-end riche en balades et en découvertes. Les mollets ont été mis à contribution ainsi que l'appareil photo et ce n'est pas les quelques gouttes tombées qui nous ont découragé.
Découverte pour la première fois d'helvelles, drôle de champignons aux diverses formes. Ici proches de l'helvelle en gobelets, ces spécimens s'en différencies toute fois de par leur pied fin et allongé.
C'est le retour des champignons. Le bois devient multicolore. Ici une colonie de jolis inconnus qui ont pris possession d'un vieux tronc pourris.
Il faut savoir qu'il existe plus de 200 000 champignons, cela va de la simple moisissure microscopique au gigantesque armillaria solidipes, dont un des mycéliums aux États Unis recouvre 8,9 km pour un âge estimé à 2400 ans et un poids de 605 tonnes.
Dans la forêt les orchis mâles, de jolies orchidées protégées comme toutes leurs semblables, s'en donnent à coeur joie. Pas de panique, celle dans le panier a été ramassée après que le pas d'un promeneur ne l'ai sectionné.
Nouvelle espèces rencontrée, nouvelle identification à effectuer.
Les lamiers jaunes sont sur le point de déployer leurs fleurs jaunes. Ne manque plus que quelques rayons de soleil bien chaud et la plante pourra être récoltée.
Les raisins-du-renard continuent à fleurir et sous la pluie, servent d'abris aux insectes comme avec cette guêpe solitaire venue prendre la pause sur une large feuille.
Vue intérieur d'un arum sauvage. Les petits points noirs au fond de la plante sont des moucherons emprisonnés par les "poils", logés au niveau des étamines, qui les empêches de s'enffuire. Une fois la pollinisation effectuée, les filaments se dessèchent et tombent et les insectes retrouvent leur liberté et peuvent ainsi aller polliniser d'autres arums.
Mais malheureusement pas de morilles ni de morillons dans ce bois.
Alors petit tour par la lisière d'un bois et d'un champs bien vert où nous avons déjà eu l'occasion de faire de très belles trouvailles.
Mais hormis ces très belles euphorbes à deux ombrelles à la morphologie très particulière, pas la queue d'un champignon ne se pointe à l'horizon.
Néanmoins les escargots d'eau douces et ce très beau châtaignier nous ont contentés.
Le lendemain direction les forêts du col des Milles Martyrs.
Arrêt dans un coin de forêt tranquille en bords de route. Le décors est magique, les pins hauts et les nombreux ruisseaux débordent de vitalité.
La populage des marais est une plante robuste qui affectionne les endroits très humides et marécageux. Toxique, elle a cependant été utilisée fort longtemps comme traitement contre les rhumatismes et comme dépuratif.
Des fleurs, encore des fleurs. La cardamines des champs (à gauche) et l'orchis mâle (à droite) restent en cette saison des incontournables.
Traversée des champs pour se aller rencontrer les bordures de barrières où de grands frênes se déploient. Pas de découverte de morilles mais une jolie rencontre avec une chevrette surprise de notre présence.
Les animaux s'activent, les terriers sont creusés ou réaménagé et la fourmilière connaît un grand nettoyage de printemps.
Le chêne déploie ses ramures vert-tendre. Il possible d'en faire de nombreuses utilisations. L'écorce ainsi est utilisée pour le tannage du cuir car contient de nombreux tanins ou comme remède médicinal. Les fruits traditionnellement servent de nourriture aux porcs mais peuvent être préparés comme des chouchous pour l'alimentation humaine. Enfin la galle qui se forme sur les feuilles est utilisée comme teinture.
Encore un petit tour par les champs qui commencent à fleurir. A certains endroits la fauche à commencée.
Et voilà venu le temps des hannetons communs qui par centaines envahissent les arbres en lisière. Pendant une courte période, les adultes sortent de leurs abris où ils ont vécu 3 ans sous forme de larve pour se livrer à une véritable orgie.
Leur vie d'insecte formée est très courte, si courte qu'il ne vivent guère plus d'un moi. Sortis de terre, ils se posent sur les branches pour roucouler et dévorer les feuilles.
Ces petits points noirs ne sont pas des fruits mais bien des hannetons. Autrefois les enfants étaient mis à contribution pour de grands hannetonnages où sous les arbres dans de larges filets les insectes étaient jetés. Mais aujourd'hui ils sont beaucoup moins nombreux et se cantonnent aux lisières.
Voilà notre plus belle trouvaille, grâce à mon petit père mais qui nous a tous mis à contribution: la découverte d'une mousonnière. Voilà donc le tout premier mousseron de la Saint George que nous découvrons.
C'est un excellent champignon à l'odeur étrange, proche de la farine fraîche, et dont on peut en retrouver le goût après cuisson, ce qui ne plaît pas toujours. Néanmoins il est très prisé et considéré comme faisant partie des meilleurs.
Petite montée dans la forêt sur un vieux chemin forestier. Les arbres sont incroyables. Des sapins immenses se dressent au dessus de nos têtes et nous donnent le vertige.
Bref, voilà des balades hautes en couleurs et pleines de découvertes qui donnent mal aux mollets mais font du bien à la tête, et oxygènent les poumons.
Découverte de nouveaux spots à champignons.
Il fait de nouveau beau et même, presque chaud. Les chats sortent le bout de leur nez au même titre que les champignons, les fleurs et les papillons. Ça sent enfin le printemps.
Le coin habituel donne encore quelques pézizes croquées ici et là mais cette année, pas de jolies morilles communes à l'horizon. Dommage.
La belle saison est bien installée, les pommiers sont tout en fleurs et les chevaux ont retrouvé la joie de grignoter l'herbe verte et grasse du champs.
La récolte s'annonce bien maigre mais pas de panique, quelques jolies surprises ont rempli l'équivalant d'un bon panier.
Au fond du parc, là où les vaches ont creusé de longs sillons dans le sol boueux et sous de jeunes frênes et noisetiers, deux morillons-à-demi-ibre de belle taille ont élu domicile. C'est la première fois que nous en trouvons ici.
Le fumeterre a bien poussé. Cette plante médicinale est dépurative, diurétique et soigne les infections biliaires et le cholestérol. Utilisée dans l'antiquité, elle tombe dans l'oublie au moyen âge et n'est réintroduite que 10 siècles plus tard par les médecins arabes.
Les jeunes charolaises ne sont pas encore très habituées au champs. Un rien titille leur curiosité.
Sur le vieux sureau, les oreilles de judas sont au rendez-vous et en force s'il vous plaît. C'est une énorme colonie qui s'y épanouie. La pluie et la température douce leurs ont été favorables.
C'est une jolie cueillette qui se pointe à l'horizon. Et tout ça, dans le jardin de la maison.
Appelées champignons chinois en raison de leur utilisation fréquente dans la cuisine asiatique, il est bien meilleur de les consommer sèches que fraîches si on aime pas leur viscosité utilisée pour épaissir les bouillons.
Les polypores ciliés sont réapparus sur les vieux troncs de noyers oubliés. Non comestibles, ils émerveilles de par leur jolie couleur fauve et de par leur nombre.
Et puis il y a les classiques. Lamiers tachetés et escargots de Bourgogne profitent de la pluie salvatrice. Tous les deux sont de bons comestibles, chacun dans leur genre.
Quelques drôles de champignons sont apparus dans la pelouse.
Dans la vieille souche quelques os sanguinolents sont encore apparus. Ce sont les vestiges d'un repas tout frais d'un rapace qui une fois abandonné ont attiré bon nombre de limaces.
Le pommier qui donne de petites pommes à cidre est devenu entièrement blanc et est par endroit tacheté de quelques feuilles vert-tendre.
Voilà un bien beau frêne du parc qui débours, c'est à dire que la sève est montée dans l'arbre et que celui-ci commence à bourgeonner.
Découverte de verpes pour la première fois dans le parc et pas n'importe les quelles, des verpes coniques. Leur chapeau en forme de dès à coudre les rendent facilement identifiables.
Champignon atypique, la verpe conique vient du latin verpa: pénis, verge et conicus: conique. Voilà qui est dit.
C'est aussi le retour des papillons, aussi bien de jour comme de nuit et il n'est pas rare de voir les premiers paons-du-jour faire leur sortie. Iici il peut s'agire de l'alternée ou du moins d'un proche cousin.
Là aussi cette étrange plante au coeur formant ce qui semble être des gousses de graines refus de donner son nom.
Un petit crache-sang qui se promenait sur les feuilles de ronces. C'est le début de la période de reproduction et ces petites bêtes sont toute chose.
La végétation reprend ses droits sur la zone de brûlis. Il faudra renouveler l'opération si on ne désir pas voir les ronces, les lianes et les orties envahir la côte.
L'herbe devient haute, la saxifrage granulée (fleurs blanches) et la bugle rampante (fleurs bleues) accompagnées des boutons d'or sont les premières à prendre possession des champs.
Les premiers moustiques sont là. Pas de paniques avec ceux-ci en pleine romance, ils appartiennent à la famille des "cousins" et ne viennent pas sucer le sang.
Petite tisane de plantes sauvages.
Et voilà, ma tisane lamier tacheté/primevère officinale est prête. Elle a séché plusieurs jours au sec dans un joli panier en osier. Ses propriétés et ses arômes ont été révélés par le séchage, il ne reste plus qu'à boire les plantes infusées pour prévenir le sommeil agité et les mots d'estomac.
Sortie en forêt 21.
Les voilà, les morilles! Ces jolies têtes blondes ont été ramassées par mes parents dans le début de la semaine. C'est une bonne motivation pour partir courir les bois. En attendant, on se remplit la pense avec ces charmantes morilles cuisinées à la crème. Miam.
La cardamine des près est de sortie avec ces jolies fleurs crucifères. Mixées avec de l'huile d'olive, du jus de citron et des épices sans oublier un peu de sel, elles sont délicieuses et donne un sorte de guacamole rose. Effet garantit.
Autre plantes aux fleurs en crucifère, l'alliaire officinale. Les feuilles on un goût d'ail sans en avoir la forte odeur et se marient très bien dans les salades. De plus elles possèdent de nombreuses propriétés communes à celles de l'ail commun.
Le lierre terrestre fleurit aussi. Il fait partit de la famille des lamiacées et est réputé pour ces nombreuses propriétés médicinales . On l'infuse puis consomme pour soigner les problèmes urinaires, pulmonaires et gastriques. Pour se faire on récolte la plante en fleur, de préférence la matin.
Bien évidement les primevères comme la primevère acaule ici sont encore très présentes. La récolte continue mais il faut faire vite, les premiers pieds commencent à faner.
Et puis il y a le pissenlit qui lui aussi est une plante médicinale. Si ses jeunes pousses sont réputées en salades, c'est surtout son pollen et son miel ambré qui sont prisés.
La reine des près commence à pousser, même si ce n'est qu'au court de l'été qu'elle fleurit et que l'on peut la récolter. On la reconnaît aisément avec sa tige rouge sombre et ses feuilles vert-tendre striées.
L'anémone jaune forme désormais de larges tapis, stimulée par les alternances de pluies et de soleil accompagné de fortes chaleurs. Jusqu'à mai nous aurons la chance de la voir fleurir. Elle est absente dans une bonne partie de la France.
Le lamier tacheté (à gauche) est toujours en fleur et le restera un bon moment, du moins jusqu'à la fin de l'été. Les ficaires (à droite) commencent à faner et ne laissent plus que paraître leurs jolies feuilles rondes et riches en vitamines C. Mais attention, certaines molécules qu'elles contiennent sont toxiques.
Autres espèces plus discrètes, le plantain à longue feuilles à gauche qui donne de drôles fleurs. Ces graines ont été utilisées longtemps comme laxatif et ses feuilles fait partie des 3 herbes à mélanger pour soigner les piqûres d'insectes et d'orties. A droite la véronique de Perse n'est présente en France que depuis quelques siècles mais c'est bien acclimatée à la région.
Voici une bande d'euphorbes d'un verre tendre. Pas facile à identifier, toutes les euphorbes se ressemblent. Elles se différencient par la couleur de leur tige (souvent pourpre), la forme de leurs drôles de fleurs et leurs feuilles. Bref le mystère demeure.
Petit passage par les champs avant de s'enfoncer dans le bois. La fine pluie rend l'herbe verte et grasse, pour le plus grand plaisir des vaches charolaises et des chevaux de trait que l'on croise facilement dans le coin.
D'autres animaux sont de sortie. A gauche une petit escargot Hélice des bois ce promène sur les feuilles d'un chardon tandis qu'un blaireau un peu brusque à perdu une bonne touffe de poils dans les barbelées qui délimitent les près et la forêt.
Voila l'un des endroits où l'on peut ramasser des morillons élevés. Pour le moment il est vide de champignons et riche en fleurs mais la saison ne fait que commencer.
Et ici, c'est le coin aux grosses morilles blondes. Bon là aussi il est vide pour le moment car très connu donc couru mais si on s'y prend au bon moment ou plutôt à la bonne heure, on peut faire de jolies récoltes. Les herbes hautes ne leurs font pas peur et on peut les trouver dans certaines mesurant jusqu'à 20-30 cm.
Dans la forêt les plantes commencent tout doucement à se développer. A gauche les lamiers jaunes aux vertus médicinales sont bien développés mais les fleurs n'apparaîtront pas de si tôt. A droite les fougères aigles sont plutôt avancées même si la plus grandes partie reste à l'état de crosse.
Voilà un autre escargot bien sympa, le Maillot (oui ça ne s'invente pas). Il en existe de nombreuses espèces qui peuvent cohabiter ensemble. Ils aiment les sols calcaires et sont donc un indicateur à morilles.
La forêt est en cette période pleine de plantes toxiques, il y aurait de quoi faire un jardin de sorcière. A gauche il s'agît du raisin-du-renard appelé aussi parisette. Son étrange fleur jaune, verte et violette ne reste que peut de temps ouverte. Elle est entourée de 4 grandes feuilles. Son nom vient du héros mythologique Pâris. Bien que très toxique elle est utilisée en aromathérapie. A droite il s'agît du sceau de Salomon qui a son propre article dans la catégorie "plantes et organismes remarquables". Son nom vient de sa racine qui forme une sorte de sceau à la manière de celui du roi biblique Salomon.
L'adoxe musquée est une plante à la fleur toute discrète par sa couleur et sa taille. Mais son odeur de musque d'où son nom permet de l'identifier facilement. On l'appelleaussi moscatelline ou encore muscatelle.
Dans le panier pas de champignons mais quelques crosses de fougères. J'ai lu ici et là de nombreuses préparation à bases de celles-ci une fois séchées alors pourquoi pas.
Les scolopendres, des fougères aussi, ont également commencées à prendre leur essor. Elles sont pas ou peut utilisées dans les soins et la phytotérapie en raison de certaines molécules qu'elles contiennent. Malgré celle là elles restent très belles.
Ma première orchidée de l'année! L'orchis mâle aux belles fleurs violettes. Ces larges feuilles vertes parfois tachetées et sa belle couleur égayent les sous bois. Comme toutes les espèces d'orchidées, elle est protégée.
Surprise par cette découverte (la plante ne pousse que de mai à juillet), j'ai la confirmation par un ami passionné il semblerait bien qu'il s'agisse de cette espèce, mais avec le temps fou que nous avons, tout est possible dans la nature.
J'arrive trop tard pour ces quelques oreilles de judas qui ont vieillies et ne sont plus bonnes à la consommation. Dommage mais cela est nécessaire pour que les paniers années après années se remplissent.
Mais rien n'est perdu, sur une grosse et vieille branche de noyer tombée dans un champs, une jolie colonie d'oreilles bien grasses s'offre au panier. Voilà de quoi préparer quelques plats asiatiques sans dépenser une fortune car ce sont ces fameux champignons noirs que l'on retrouve dans les rouleaux de printemps et les soupes originaires d'Asie.
Voilà une jeune orchidée (orchis mâle) toute naissante dont les boutons n'ont pas tous encore pris leur couleur et offre ainsi une jolie gamme.
Il m'arrive parfois d'être délicate et de surprendre le roi de nos forêts, le chevreuil. Ici une troupe de 4 femelles qui vaquent à leur quotidien.
Papouilles, gratouilles et herbe verte et tendre, la vie de chevreuil à aussi du bon (pour voir les photos en plus grand cliquer dessus).
Mais bon, au bout de 20 minutes d'observation il faut continuer d'arpenter la forêt et je laisse à regrets cette joyeuse et paisible bande.
Les bois sont verdoyants et de grandes fleurs violacées et crucifères à l'abondant feuillage tapissent le bois jusqu'à recouvrir le sommet de la cascade aux fées.
Voilà une autre orchidée, encore une l'orchis mâle qui elle présente des fleurs un petit peu plus foncées et des taches noires sur les feuilles.
Ces différences entre des individus de la même espèces voir de la même sous-espèce rend l'identifications des différentes orchidées assez compliquée.
Voilà un autre biotope à morilles blondes qui est malheureusement vide. Les vaches sont dans le champs et ont piétinées le sol autour du vieux châtaigniers où les précieux champignons les années précédentes ce sont épanouies.
Et voilà la rangée de noyers où les oreilles de judas ont prit plaisir à pousser, entourées de coucous (primevères officinales) qui ont rejoint les poussent de fougères (crosses) dans le panier.
Les araignées sont sorties, c'est bon signe, la chaleur va arriver et les insectes nuisibles ont du soucis à se faire face à ces terribles chasseresses amatrices de mouches, de moustiques et de scarabées.
Autre découverte, ce champignon inconnu. Possédant un chapeau et un pied, il est solidement accroché au bois mort sur le quel il pousse. Mais en dessous du chapeau pas de lames mais comme ces les polypores ou les cèpes, des tubes et une mousse plus ou moins rigide. Mystère, du moins pour le moment.
Voici une autre orchidée que je n'ai pas sû identifier. Son feuillage est magnifique et elle est si pressée de pousser qu'elle a perforée la gaine de feuilles protectrices pour laisser apparaître ses fleurs roses naissantes.
Proche du coin à morille et du bois à pézizes veinées, à la lisière de la forêt un lys de jardin c'est invité mais la pluie et le temps l'ont délavé.
Ma morille, voilà ma première morille de l'année! Petite et seule, ça reste encore et toujours un vrai bonheur de découvrir ce précieux champignon. Celle-ci fait partie de la famille des vulgaires, appelées aussi communes. Dans le prochain article, c'est un plein panier que j'ai à présenter (hé hé).
Le biotope est une petite côte de terre, à quelques pas de la lisière avec en contre bas une rivière puis une cascade. Les arbres indicateurs comme toujours sont les frênes. Du lierre, des ficaires et des noisetiers sont aussi de la partie. Et dans le bois à quelques pas de là, de jolies pézizes veinées.
Et voilà la cueillette du matin. La saison commence doucement mais surement. Malheureusement ce soir il neige, les morilles avec un peu de chance perdurent sous le manteau neigeux mais si le froid ou même le gel s'en mêlent, c'es foutu!
Les arums sauvages commencent à s'ouvrir. Cette plante toxique, notamment à l'automne quand elle fait des baies oranges, attirent les mouches en imitant l'odeur de la viande avariée, les pièges dans sa partie inférieur, bloque les insectes avec des petites "poils" pour qu'ils ne s'échappent pas, relâche son pollen sur celles-ci puis les libère pour qu'elle puisse féconder de la même manières d'autres arums. Maligne la plante.
La lègére pluie a fait sortir un grand nombre d'escargots de Bourgogne, heureusement pour eux je préféres de loin les acheter au super-marché, leur préparation est bien trop longue pour moi. Trop d'éfforts pour si peux de choses à croquer.
Le sol détrempé est fort utile pour indiquer qui est passé par ici. On dirait bien que mes amies chevrettes (femelles du chevreuil) aient utilisé le même chemin que moi pour le retour.
Bref, je suis toute contente de mon panier de la matinée.
Et pour compléter le tableau, voilà une hellebore fétide qui commence à former des cosses de graines et qui porte encore quelques fleurs. Les intempéries l'ayant sectionnée, j'ai prit l'initative de la ramener avec précotion à la maison pour faire sécher cette drôle de plante.
Voilà le résultat, un bouquet de sorcière prêt à sécher pendant quelques jours face au soleil et dans un endroit bien sec.
Bref, un bonne récolte qui ne reste plus qu'à conditionner.
Petits travaux pratiques sur le coucou (primevère officinale).
Pas de morilles en vue, ni dans le panier, ni dans les champs. Alors me voilà partie à la cueillette des coucous, appelés primevères officinales. De cette jolie plante, on peut faire beaucoup de choses: des boissons ou des jouets.
Mais avant de faire quoi que ce soit, il faut remplir le panier ce qui est des plus simple et est même rapide. En ce moment les champs sont jaunes de fleurs et il suffit de se pencher pour cueillir les inflorescences.
Voilà une cueillette rapide et efficace. Il ne reste plus qu'à trier, couper et nettoyer avant de se mettre à l'ouvrage.
Et pourquoi ne pas profiter de cette petite promenade pour ramasser quelques lamiers tachetés? après tout ils sont aussi bénéfiques que la primevère officinale et apporte encore plus de couleur
Confectionner une balle en coucous:
.Histoire d'un jouet d'antan (idée dans mon ouvrage sur les plantes et jouets que je vous présenterai bientôt).
Pour se faire il faut tendre entre deux chaises une cordelette d'une vingtaine de centimètres et la nouer à chaque extrémité solidement ou plus simple, demander à un enfant de tenir dans ces mains la corde bien tendue.
Disposer avec délicatesse sur celle-ci les têtes fleuris de coucous dont on a prit soin de ne pas séparer les fleurs qui les composent, les unes des autres.
Une fois qu'une ligne d'une dizaine de centimètres de fleurs bien tassées se dessine, nouer fermement les deux bons et former un noeud serré pour emprisonner les fleurs. Voilà une boule de coucou à accrocher ou à utiliser comme balle.
Avant que les jouets ne se démocratisent (années 60), les jouets étaient beaucoup plus simples et surtout éphémères. Les jolies poupées de porcelaines et les osldats de plombs restaient la plupart du temps dans les vitrines du fait de leur faible solidité.
Les jouets étaient alors fait de plantes et de bric-à-broc. Parfois dans le village passait un colporteur qui vendait pour un sous ces fameuses balles jaunes et fleuries qui occupaient pour un après-midi les enfants.
Tisane de coucous:
Rien de mieux pour se réchauffer le coeur et l'esprit.
C'est bien beau de jouet, mais le coucou, c'est aussi agréable en tisane et parfois, en limonade. Pour cela il faut sécher les fleurs.
L'opération est longue et minutieuse, il faut sortir les fleurs délicatement de leurs sépales protecteurs pour les disposer dans une panière et les exposer dans un endroit sec et aéré. Il reste plus que quelques jours à attendre.
C'est aussi d'y joindre les fleurs de lamier tacheté pour faire une petite infusion aux multiples bien faits et aux couleurs des plus sympathiques. Ça sent bon le printemps.
Le soleil n'était pas là aujourd'hui, alors le voilà ramené dans la maison.
Sortie en forêt 19.
Bonne grosse sortie cet après-midi dans les bois et la campagne. Les morilles n'étaient pas encore au rendez-vous mais il y avait beaucoup à voir et même à déguster ou encore à sentir, enfin presque car ces belles violettes du chien ne dégagent pas d'odeurmaissont un plaisir pour les yeux.
L'euphorbe des bois ou euphorbe à feuilles d'amandier n'a pas encore fleurit mais est déjà bien avancée. C'est une plante sans danger pour le bétail mais toxique pour l'homme chez qui elle provoque des vomissements puissants.
Pas de morilles dans mes stations mais de nombreuses pézizes écarlates ce qui indique que le précieux champignon au rendez-vous dans ces coins là.
Drôles de pézizes que voilà qui ne sont pas des pézizes veinées malgré leur couleur marron.
De petite taille, je ne les trouve que là où poussent mes morilles et mes morillons. On peut penser que c'est un bon indicateur. Ne me reste plusqu'à trouver leur nom.
Les lamiers sont de sortis, en particulier le lamier pourpre (à droite) et le lamier tacheté qui n'est pas présent ici. Bien que présents cet hiver, c'est en ce début printemps qu'ils sont le plus abondant et que l'on peut commencer à en faire la cueillette.
Et puis comme toujours quelques inconnues sur les quelles il me tarde de mettre un nom.
C'est aussi le temps des primevères en tout genre comme ce plant de primev-re acaule qui a une jolie teinte rose et qui se démarque dans le sous bois.
A gauche on peut voir des primevères officinales appelées ici coucou et à droite, un hybride entre une primevère officinale et une primevère acaule, ce qui n'empêche pas aux deux plantes d'avoir les mêmes proprietes médicinales.
En parlant de la traditionelle primevère acaule la voilà. Elle transforme en cette période les champs et le sol du sous-bois en tapis jaunes pâles.
Elle fleurit de mars à mai pour le plus grand bonheur des yeux. Autrefois très cultivée dans les jardin, elle n'hésite pas à s'y réinstaller. Bien que comestible il faut y prendre garde, ses feuilles pouvant être irritantes pour les peaux sensibles.
Dans mon petit tours de ce week-end, j'ai dû à maintes reprises passer sous les barbelés. Il en a été de même des blaireaux qui au passage on laissé quelques poils dans les noeuds du fil de fer.
C'es la période de mue pour eux où ils perdent leur chaud pelage d'hiver, ce qui rend facilement repérable leur passage, en effet ils en laissent de partout.
Les chevaux de trait aux aussi perdent leurs poils et pour en accélérer la chute se frottent contre les gros frênes ce qui donne ces amas de poils bruns. Ils feront le bonheur des oiseaux quand le moment de la nidification sera venue.
Ça y est, le laurier des bois est en fleur et donne à voir ses jolies clochettes vert-pomme. Alors qu'en plaine il fleurit en février, ceux-ci ont attendu début avril. Il est friand de sol calcaire. Bientôt il donnera des baies bleues toxiques comme l'ensemble de l'arbrissaut.
Le polysticum setiferum a reprit des couleur et c'est épanouit dans le sol riche en humus. On la trouve dans tout l'hémisphére nord.
Amie du jardinier, on retire les feuilles au début du printemps pour admirer la pousse des crosses, c'est à dire des jeunes feuilles enroulées sur elles-mêmes.
Et comme toujours de nombreux escargots, attirés par le sol calcaire nécessaire à la formation de leur coquille. Ici une coquille d'escargot des haies à gauche et une d'escargot de bourgogne à droite, toutes deux délavées par la pluie.
Si pendant l'hiver je n'ai trouvé que des coquilles vides, cela semble changer, avec le début timide de la douceur, voilà que les escargots sortent de leur tanière en quête de nourriture.
Voilà deux escargots des haies, aux couleurs bien différentes, qui se sont donnés rendez-vous sous une vieille racine à l'abris des prédateurs. Cette espèce possède une grande variété de couleurs et de motifs, passant du jaune au rose, avec beaucoup, peu ou aucunes rayures noires.
Une autre jolie inconnue, cette fleur mauve à quatre pétales qui envahit tout les ans à la même époque les gorges surplombant la cascade au fée.
Son rhizome est très particulier ce qui devrait permettre de l'identifier facilement mais je sèche encore, du moins pour le moment.
Une petite violette du chien predue dans le sous-bois.
Le sommet de la cascade aux fées donne une jolie vue sur l'ensemble du coin. Avec une bonne paire de bottes il est facile de se mettre sur un poste d'observation tout en restant prudent.
Les abords du ruisseaux ont été envahit par un large tapis de verdure. Voilà une petite plante bien sympathique aux inflorescences vertes-jaunes, la Dorine appelée aussi cresson dorée, Dorine à feuilles alternes ou encore cresson des rochers.
Cette plante est en régression un peu partout en France. Elle est d'ailleurs protégées dans le Centre, l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et le Limousin.
Les araignées reprennent du service, et ce n'est pas les averses et le froid qui vont venir les décourager. Sur la toile d'une d'entre elle, un peu trop exposée aux intempéris, la pluie a déposé de fines gouttelettes. Une autre plus prudente aura tissé son cocon à l'abris dans l'interstice d'un vieux tronc.
Les champignons de bois sont aussi là. Les plus vieux se font recouvrir par la mousse pendant que la nouvelle génération s'installe petit à petit.
Le lichen fait du zèle. Après avoir colonisé tout un sureau ne laissant pas un cm d'écorce apparente, il s'épemche sur le barbelé voisin.
C'est le début des amours pour les craches sang qui ne sont pas gênés pour un sous de ma présence. Chez cette espèce on voit la différence marquée de taille entre mâle et femelle.
Les tramètes contrairement à celles-du jardin ont bien résisté à l'humidité et au froid de l'hiver. On les trouve partout dans le bois, pourvu qu'il y ait un petit peu de bois mort.
La large gamme de couleurs qu'elles proposent ne rend pas aisée leur identification.
Il fait encore un peu frais mais il est bien agréable de remonter le lit du ruisseau et de parcourir les cascades. La végétation et la boue ne permettent pas encore d'accéder à la grotte aux fées mais ça ne serait tarder.
Les recoins humides, les arbres tombés et les trous d'eau sont des repères parfaits pour la mythique femme-serpent, Mélusine que l'on peut voir roder autour de la tour sans-venin sur les hauteurs de Grenoble.
La mousse à bien des endroits à fini de fructifier. Les cosses se dessèchent en formant de drôles d'antennes brunes et toutes sèches.
Elle continu cependant de former de grands manteaux aux troncs dans la gorge et la forêt de châtaigniers sur les quels on peut former des motifs à loisir.
Les tramètes rougissantes installées dans mon spot à pézizes veinées géantes ont prit de la tailles et commences à noircir, signe de maturité. Quand on brise l'un de ces champignons, sa chair devient rapidement rouge comme le chapeau d'où leur nom.
Tout à côté des terriers d'une famille de renards, un cascade coule. A ces pieds de nombreuses plumes, signe qu'une excursion dans un poulailler a été menée depuis peu et c'est avérée fructueuse.
Enfin les héllobores fétides sont pleinement ouvertes. On peut remarquer le large anneau pourpre des fleurs. Certaines encore en bouton s'ouvriront d'ici peu.
C'est une plante qui au-delà de sa mauvaise odeur se fait remarquer par sa taille impressionnante (parfois plus d'un mètre) mais surtout par son vert clair qui ressort au milieu de la végétation terne.
Pas de morilles certes mais des pézizes à gogo! Hormis quelques petits spécimens dispersés ici et là, ma station à pézizes veinées à tenue ses promesses.
Voilà mes géantes. C'est ici que je ramasse les plus beaux exemplaires. J'ai la chance de ne voir personne explorer et exploiter ce coin.
Alors, combien de champignons sur ces photos?
C'est dans ce même biotope que je ramasse parfois des oreilles de judas qui poussent sur les sureaux qui surplombent la côte où les pézizes se trouvent. Autres indicateurs: l'endroit est boisé par de nombreux chênes et frênes avec un grand nombre d'hellebores fétides avec en contre bas un ruisseau où pousse du ficaire. Pas une morille ne s'est encore pointée dans ce coin depuis que je le fréquente.
Voilà un champignon mystique: le daldinias concentrique. Le porter sur soi attirerait la chance et la bonne fortune.
Les animaux marquent leur passage de bien des manières. Les sangliers ont éventrer un tronc pourri à la recherche de larves et les chouettes, dans le creux d'un vieux châtaignier, ont laissé quelques plumes et duvet sur la mousse.
Le pic s'en ai donné à coeur joie lui aussi et à la vue des nombreux troues, a dû se remplir la pense avec plaisir. Il faut savoir que les pics, toutes espèces confondues, ont une langue dentelée qui leur permet d'attraper les petites bêtes cachées au coeur du bois mort.
Les traces de pattes du chevreuils sont délicates et reconnaissalbes entre toutes. Elles se différencient du sanglier par leur taille et l'abscence de deux points à l'arrière.
Voilà la trace d'un sanglier. Plus large et plus arrondies, et bien que l'on distingue mal ici, on voit les deux petits points qui correspondes au argots de l'animal.
En parlant de chevreuil le voyez-vous? Il s'agît du brocard, le mâle qui était pour l'occasion accompagné de deux compagnes situées plus en contre-bas. (Pour mieux voir cliquez sur les photos).
La récolte n'est pas mal et aussi importante que celle du jardin, ce qui promet de bons petits plats dans la cuisine.
Rapide passage par les champs en revenant de la forêt. Le ciel est gris mais l'herbe est bien verte même si les fleurs ont du mal encore à sortir.
Bref, c'est plus un début d'automne qu'un début printemps au quel on a le droit même si les primevères, pâquerettes et violettes viennent casser la monotonie du paysage.
Les pervenches intermédiaires sont de sorties. D'ordinaire possédants 5 pétales bleus, on peut voir tout à droite de la photo une originale avec 6 pétales ce qui est fréquent dans cette famille. A droite, un tronc moussu c'est transformé en esprit de la forêt.
Voilà un des bois où je projetais de chercher de la truffe. Je pensais bien que j'allais revenir "brocouille" mais cette exploration était avant tout un prétexte pour mettre les pieds dans la nature.
Les jonquilles sont exaltantes et ont prit possessions des champs. Il faut rappeler que dans notre coin d'Isère qu'il est interdit d'en cueillir plus de 15 brins par personne.
Parfois, des espèces ornementales aux pétales multiples s'échappent des jardins et viennent tenir compagnie aux fleurs des pelouses rases.
Bref, un belle balade qui met en jambes et en appétit
Découverte du pays Basque avec le club des cèpes.
Ce weekend dépaysement total au pied des Pyrénées pour une rencontre haute en couleur avec les joyeux membres du Club des Cèpes. Bref, beaucoup de choses à voir, à découvrir et à déguster.
Voici deux exemples de dépaysement: l'ajonc d'Europe à gauche et l'asphodèle blanc à droite. Ces très belles plantes aux nombreuses fleurs ne sont pas connues de par chez nous que ça soit dans le milieu sauvage ou dans les jardins. Cela leur confère un petit côté exotique.
Après le bon festin qui a suivit notre AG direction le lac, il n'y rien de mieux pour se sentir un petit peu plus léger, faire connaissance et se dégourdir les pattes. Le soleil fait de timides apparitions mais il fait bon.
Et dans l'eau, des carpes dodues et grâces, difficiles à percevoir sur les photos, mais qui dans les faits n'ont rien à envier à celle de notre petit étang de Saint Sixte.
Bref, voilà un bel avant goût de ce petit coin de France, lové contre la frontière espagnole et qui offre un très beau panorama sur les Pyrénées qui se déssinent sous les nuages mais aussi sur l'océan, pardon la mer (hé hé hé) et les sur les pottoks, de petits poneys typiques de la régions qui ont longtemps servit dans les mines pour remonter le minerai.
Autre différence avec nous: l'éveille de la nature qui est bien avancé et le vert des bois et des arbres. Les chênes sont encore nus mais d'ici quelques temps ils offriront un joli feuillage.
Et puis bien sûre, il y a les champignons! Ici à gauche, une amanite jonquille qui a les mêmes propriétés que les amanites tue-mouches et les amanites panthère. A droite, de petits champignons aux propriétés bien particulières cherchés et recherchés par certains connaisseurs mais loin de toute fin gastronomique.
8h, les nuages s'en vont, le soleil et le ciel bleu arrivent et les Pyrénées s'offrent aux regards. Y a pas à dire, on a beau changer de massif, les montagnes restent les montagnes.
Ici pas d'héllobore fétide mais une proche cousine, l'héllobore verte. Longtemps cultivée comme plante médicinale dans les jardins des moines, bien qu'elle soit très toxique, elle a reprit aujourd'hui son état de nature. On la trouve dans les sous-bois jusqu'à 1800 mètres d'altitude.
Voilà la primevère des bois. Elle adore les bords de ruisseaux et les sols humides. Mesurant 10 à 30 cm, elle fleurit entre mars et mai dans les zones fraîches.
Autre charmante fleur, la pulmonaire. Il en existe des nombreuses espèces en France même si on leur prête à toutes les mêmes propriétés. La différenciation entre chacune d'elles se fait par la forme et le tâches des feuilles, la vélocité de la tige ou encore la taille de la racine mais cela n'est pas toujours simple.
Une petite faim? voilà un tapis d'ail des ours, très parfumé qui peut être consommé de diverses manières: sandwichs, pesto, soupes, lasagnes... Si ce sont les feuilles que l'on surtout l'habitude de cueillir car c'est là que les substances médicinales se retrouvent, les fleurs en boutons, nombreuses ici, peuvent être frittes et servies en accompagnement.
Autres fleurs du sous-bois, l'anémone sylvestre (à gauche) et les violettes des bois (à droite) qui elles aussi colorent la forêt à défaut de la parfumer.
L'humidité ambiante est propice à la mousse qui couvre tout, aussi bien le sol que les troncs et qui à son tour forme un substrat fertile pour divers végétaux qui se font colonisateurs comme ces labiées. Des lamiers?
Un peu de jaune dans cette forêt verte! A gauche les petites anémones fausse renoncule, moins discrètes que leur cousine mais beaucoup plus rare, du moins en Europe de l'Ouest. A droite, la populage des marais, bien connue chez nous, se différencie de ses voisines anémones par sa taille et sa toxicité.
La consoude à gauche et la crosse de cette fougère à droite ont pour points communs d'avoir longtemps été cuisinées avant que les recettes les incluant tombent en désuétude mais aussi d'être à certaines doses toxiques, selon la composition du sol et le degrés d'humidité.
Et autour des promeneurs, le lamier tacheté et la cardamine des près prennent leurs aises. Ces deux plantes sont elles aussi des plantes médicinales qui peuvent finir dans les assiettes en salade ou en pesto ou encore ici.
Non non, vous ne rêvez pas, voilà de petites morilles au manteau gris, débusquées par notre cher Cristau et qui se dissimulent sous les feuilles des ficaires dans la mousse. C'est avec ce genre d'images que l'on prend vite des fourmis dans les jambes et sur les papilles.
Scille jacinthe-lis: voilà une autre belle découverte. Appelée aussi jacinthe des Pyrénées, cette plante aux fleurs bleues fleurit d'avril à juin et pousse jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Toxique, elle est protégée dans le Centre.
Les arbres sont en ébulition, les premières feuilles sortent et par endroit masquent les nids des oiseaux haut perchés dans les cimes.
Bref, un weekend extraordinaire où nous avons fait bonne ripaille sous la pluie par moment mais surtout, avé, le soleil. Weekend court à refaire avec toute cette joyeuse bande. Merci pour cette convivialité, les cadeaux, l'organistation, le repas et le partage.
Et juré, cette année je me mets aux oronges et au géotropes :)
A gauche, un aperçut après décollage des alentours de Pau. A droite, ce qui nous attend juste avant d'arriver à Lyon. Par chance la pluie était l'occalisée... pas la chaleur mais nous l'enmenons avec nous dans nos souvenir et notre coeur.
Et pour finir, voilà une partie de la joyeuse équipe.
(Merci à Géotrope pour la photo).
(Petite) sortie en forêt 18.
Petite sortie en forêt lors d'un rallie-pédestre scout. Bien que le temps fut gris et que quelques petites gouttes soient tombées, la ballade a été très sympathique.
A cette occasion nous avons pu observer de très belles anémones des bois.
Appelée aussi anémone des bois, Pâquette ou anémone sylvie (anemone nemorosa), son nom vient du grec anemos: vent et nemorosus: des bois. On la trouve dans tout l'hémisphère nord, là où les bois sont frais. On l'utilise en friction contre les rhumatismes.
Le sentier du bois est en réalité une route forestière. Ce genre de talus ainsi formés sont en automne est un endroit très prisé des cueilleurs car, c'est là que l'on peut trouver des pieds de moutons, des trompettes et parfois des cèpes. Bien que ces espèces aiment aussi les sols plats, on les y rencontre fréquemment.
Ciel gris et arbres noirs, cela aurait pu être un poil flippant, mais heureusement la bonne humeur des promeneurs et les activités proposées ont vite chassées cette vilaine grisaille.
Sur les abords de la forêt plutôt humides, on peut rencontrer la primevère commune. Elles se distinguent des autres espèces de primevères par sont abscence de tige rigide, ses pétales jaunes pâles et son coeur jaune vif, véritable appel lumineux pour les insectes pollinisateurs.
Dans les bois, des plants de pulmonaires. Les différentes sous-espèces se différencient par les tâches sur leurs feuilles et leurs tiges mais cela restehardue. Cependant toutes ont les mêmes propriétées médicinales et les mêmes et jolies fleurs. Pour en connaître les secrets c'est ici.
Passage par les champs labourés. Bientôt les semis seront plantés et cet été nous auront la joie de voir les plants de maïs, de blé, d'orge ou d'avoine se déployer. Ce plaisir sera aussi partagé par les sangliers, lièvres, lapins, faisans et autres chevreuils qui auront une pouponnière et un garde-manger à disposition. C'est là, le soir, qu'il faut se poster pour les observer en toute quiétude.
Les arbres ne sont pas en reste, que ça soit se prunus à gauche couvert de gui qui prend une jolie couleur rouille ou ce noyer à droite qui dans l'aspérité de son tronc laissée par une branche tombé, cache un nid d'abeilles sauvages. A voir leur activité, on ne peut pas nier que les fleurs sont bel et bien de retour.
Une incontournable ds bois, l'hélobore fétide, appelée aussi pied de griffon et qui est très toxique. Elle surpend de par ses couleurs: vert foncé, vert clair et pourpre. On la retrouve ici.
Cette sortie a été aussi l'ocassion de découvrir les traces et les passages des animaux. Les chevreuils, les renards, les sangliers comme ici et même les blaireaux nous ont gâtés.
Arrivée timide du printemps.
Voilà que le printemps est arrivé mais il n'est pas pressé de se présenter à nous. Le soleil se fait fuyant et le paysage gris mais pas de panique, le réveil est bien en marche, comme avec les ficaires qui commencent à fleurir.
Les perces-neiges ne sont plus à présenter, elles sont toujours là, fleuries en grosses grappes blanches. Ces fleurs symbolisent la fin des épreuves et l'amour naissant.
Malheureusement nos chères amies se fotn vieilles et bien d'entre elles commencent à faner, ce qui n'empêche pas le bas de la côte de rester immaculée de blanc. Pour connapitre un peu plus la plante c'est par ici.
Le temps ce fait doux et bon, cela est propice à la grande famille des primulacées, c'est à dire des primevères mais aussi des cyclamens, des lysimaques, des glaux ou encore des mourons. Seule absente de cette famille dans le jardin aujourd'hui, la primevère farineuse.
La petite primevère de nos campagne se nome en réalité primevère acaule, primevère commune ou primevère sans tige (primula acaulis/vulgaris). Dans certaines régions elle est sujette à des lois de protection comme en Lorraine. On lui prête les mêmes propriétés que le coucou.
Cette primevère est une hybridation entre la primevère élevée ou primevère des bois (primula elatior) et la primevère commune, elle appartient donc à l'un de ses sous genre: primula elatior elatior, primula elatior intricata, primula elatior leucophylla, primula elatior lofthousei, primula eliator pallasii. Même si ces variétés sont des hybrides, on leur prête à elles aussi les propriétés du coucou.
Le voilà le fameux coucou, qui porte ce nom car sa fleuraison correspond aux début des premiers chants de l'oiseau du même nom. Plus scientifiquement la plante porte le nom de primevèe officinale ou de primevère vraie (primula veris). C'est une habituée des pelouses et des prairies maigres et des lisières de forêts calacaires. Protégée dans les pays nordiques par les ondines et les elfes, de par chez nous, surtout les enfants, on cueille et sèche les fleurs pour confectionner une tisane aux propriétés diurétiques et expectorantes. Pour en savoir plus sur cette belel fleur jaune c'est par là: ici.
Les voilà, les premières pézizes veinées! Ce champignon boudé par un bon nombre de promeneurs et de cueilleurs et pourtant très prisé par les gastronomes qui peuvent les déguster aux plus grandes tables. Sont parfums est doux et proche de la morille dont il fait partit de la même famille.
Son développement est lent mais cela ne l'empêche pas d'atteindre des tailles gigantesques comme on peu le voir sur le club des cèpes. Il ne faut pas craindre de bien la cuire car elle est toxique crue, ni se méfier de sa légère odeur de javel temps qu'elle n'a pas été cuite.
C'est un bon indicateur de l'arrivée des morilles car en générale elles se partagent le même milieu. Toujours à propos de morilles, les indicateurs dans la région sont au beau fixe: pluie, ficaires en fleurs, perces-neiges qui fanent et oreilles d'ânes bien développées, il ne manque plus qu'un bon coup de chaleur pour les voir sortir de terre.
La neige c'est retirée, les oiseaux et autres animaux sont de retour. Une mandibule d'un rongeur à gauche a été sortie de terre par une taupe qui s'est affairée à monter sa taupinière. C'est dans ces amas de terre au printemps que l'on peut trouver des ossements. A droite, un rapace nocturne à trahit sa présence par une pelote de régurgitation. En effet, hiboux et autres chouettes après avoir avalés tout crus leur proie recraches sous forme de boule les poils, plus et os de leurs victimes. Pour savoir le quel de ses oiseaux s'est installé dans le jardin, la chose n'est pas aisée, en effet nous avons plusieurs fois observé divers espèces comme la chouette hulotte, la chouette effraye ou même le grand duc mais il y a de fortes chances que le couple de chouettes chevêches d'Athéna qui a passé l'année 2012 en est à l'origine.
Les pics épeiches ont vidé le vieux tronc où se trouvait leur nid pour aller l'installer plus loin, soit dans le boulot mort qu'ils sont entrain de creuser, soit dans le vieux châtaignier où ils ont pris l'habitude de se réponde l'un l'autre par leurs coups de becs sur le bois.
Les oiseaux ont réinvestit le jardin, d'autres sont partis comme mon petit rouge-gorge qui est reparti dans le nord et qui sera remplacé par un cousin à lui qui aura migré plus au sud pour l'hier. En attendant, merles et tourterelles prennent du bon temps.
Pas facile d'identifier les violettes, rien qu'à l'état sauvage il en existe une bonne dizaine. Ici il pourrait s'agire de la violette odorante (Viola odarata). Cette plante fleurit de février à mai et forme de petites colonies. Comme son nom l'indique elle est très parfumée. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque car on pensait qu'elle avait des vertus magiques. Les pétales mélangée aux pétales de lavandes puis cousues dans les oreilles prédisposait à l'amour.
La violette blanche à gauche, (viola abla) est une proche cousine de la violette odorante qui se divise en 4 sous espèces et qui dans certaines régions de France est protégées. A droite la célèbre jonquille qui fleurit et orne tout les jardins. Elle fait partie de la même famille que la perce-neige: les amarulliadacées. Pouvant pousser jusqu'à 2000 mètres d'altitude, elle est protégée dans de nombreux endroits ou sa cueillette est limitée. Il ne faut pas la confondre avec le narcisse jaune.
En parlant du pic épeiche, arriverez vous à retrouver celui-ci qui se cache dans se farta et qui répond à son conjoint situé à une centaine de mètres de là?
L'hiver est fini mais le danger rôde toujours et encore. Ce campagnol des champs ne s'est pas assez méfier et à fini sous le crocs du chat. Il se différencie du campagnol souterrain de par son pelage et de sa queue non bi-colore. Appelé aussi campagnol commun, campagnol fauve, campagnol vulgaire, campagnol ordinaire ou microtus arvalis.
Contrairement à un bon nombre de ses cousins campagnols, il est uniquement herbivore et granivore. Il provoque beaucoup de dégâts dans les cultures, en particulier aux prés des cultivateurs d'endives, de blés, d'artichauts, d'orges, de céréales diverses et de salades. Il ronge aussi la base des arbres, en particulier des fruitiers ce qui peut les affaiblir.
Bref on attend tous avec impatience de profiter de la chaleur, le soleil et les chant des oiseaux mais pour le moment, il faut se contenter de rester devant la cheminée bien au chaud.
Cependant quelques branches de gui mêlées à une bonne poignée de jonquilles forment un joli bouquet qui fait rentrer un peu de couleur et de luminosité dans le maison.
Dans deux semaines, nous verrons si le printemps tient ses promesses car la semaine prochaine c'est direction les Pyrénées.