Tableau de récolte 2015 - Prévision 2016 ?
J'ai été plein d'entrain et d'envie en 2015. J'ai bien fait mes devoirs et j'ai remplit avec application mon journal de cueillettes dans l'ouvrage "Les carnets du Cueilleur de Champignons" que vous pouvez retrouver chez Artémis et que je vous recommande vivement, c'est juste super pratique et très utile. Parmi les nouveaux axes en cette année 2015 passée : la référence n'est plus le défunt "Club des Cèpe" mais le forum Tachenon qui s'anonce et a été plein de promesse même si j'y suis peu appliqué depusi quelques mois. La création d'une base de donnée sur les morilles que je trouve est en bonne voit mais il faudra attendre quelques années pour avoir des chiffres parlants. Et puis il y a le retour assidu au carnet et le début de l'aventure Myceliane.
Les relevés concernent les communes du Voironais-Chareteuse en Isère.
Janvier et Février :
Il y a eu des neiges plutôt importantes qui entre janvier et février ont empêchées ou du moins, ralenties les sorties mycologiques qui n'ont pas été du tout prolixes. Froid tenace.
Mars :
Températures variables, grosses pluies, sols saturés en eau. Du début du mois j'usqu'à son milieu belles chaleurs puis jusqu'à la fin précipitations froides accompagnées de gel.
30/03/15 : 75% de visibilité de la Lune, T entre 9°C et 15°C,
une poignée de pézizes veinées (Disciotis venisa) soit 7 ou 8 specimens.
31/03/15 : 83% de visibilité de la Lune, T entre 9°C et 16°C,
4 grosses poignées d'oreilles de Judas (Auricularia auricularia Judae) soit 300 gr.
Avril :
Temépratures légères en début de mois et proches du zéros (avec des grands écarts) puis petite remontée, encore quelques gelées. Augmentation rapide des températures sur la fin du mois, peu de pluie et découvertes de morilles séchées par le temps.
06/04/15 : 96% de visibilité de la Lune, T entre -1°C et 9°C,
6 morilles coniques (Morchella conica) de taille moyenne.
08/04/15 : 89% de visibilité de la Lune, T entre -1°C et 19°C,
1 grosse morille conique (Morchella conica) et 3 petites morilles communes (Morchella esculenta).
09/04/15 : 81% de visibilité de la Lune, T entre 0°C et 18°C,
21 morilles coniques (Morchella conica), 3 pézizes (Disciotis venisa),
1 hygrophore de Mars (Hydrophoruq marzuolus).
13/04/15 : 41% de visibilité de la Lune, T entre 04°C et 22°C,
1 petite morille conique (Morchella esculenta) et 3 pézizes veinées (Disciotis venisa).
Mai :
Pas de sorties car le travail est trop prenant.
Juin et Juillet :
Là aussi pas de sortie à cause du travail de nuit. À savoir que quelques belles trouvailles ont été faites à la maison avec 6-7 truffes d'été (Tuber aestivum) mais pas plus. Plus de feuilles sur les lieux de récoltes des truffes, cela expliquerait peut être leur quasi absence.
Août :
Peu d'activité toujours pour les mêmes raisons. Mois assez chaud avec quelques ondées rafaraîchissantes, températures entre 7°C min et 33°C max. Pluie un peu avec max 10 cm d'averses.
26/08/15 : 81% de visibilité de la Lune, T entre 9°C et 21°C,
une poignée de girolles amétystes (Cantharellus ametyste).
27/08/15 : 89% de visibilité de la Lune, T entre 12°C et 28°C,
3 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis) et quelques chanterelles en tube (Cantharellus tubeaformis).
Septembre :
Le mois a été marqué par des températures assez fraîches, avec une alternance de périodes sèches et calmes et de périodes humides et agîtées. L'ensolleillement a été proche de la normale.
13/09/15 : 0% de visibilité de la Lune, T entre 15°C et 25°C,
un demi panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides) et de pieds de moutons
(Hydnum repandum) et quelques girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
19/09/15 : 27% de visibilité de la Lune, T entre 7°C et 19°C,
1 fond de panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides), quelques girolles améthystes
(Cantharellus amethysteus) et une belle amanite des Césars (Amanita caesarea),
1 cèpe de Bordeaux (Boletus edulis), un panier de pieds de moutons (Hydnum repandum)
et de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus), 4-5 columelles (Macrolepiota procera).
24/09/15 : 77% de visibilité de la Lune, T entre 4°C et 19°C,
une poignée d'oreilel de Judas (Auricularia auricularia Judae).
25/09/15 : 86% de visibilité de la Lune, T entre 3°C et 18°C,
4 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), 400gr de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus),
de pieds de moutons (Hydnum repandum) et de chanterelles en tube (Cantharellus tubeaformis)
et quelques columelles (Macrolepiota procera).
29/09/15 : 99% de visibilité de la Lune, T entre 5°C et 18°C,
3 pleurotes du Panicaut (Pleurotus eryngii), à confirmer.
30/09/15 : 95% de visibilité de la Lune, T entre 5°C et 18°C,
5 columelles (Macrolepiote procera).
Octobre :
Frais globalement, mais avec un bel été indien malgré des températures déficitaires. Dans les Alpes elles ont été de saison voire légérement en augmentation. Mois peu pluvieux. Bon ensoleillement.
01/10/15 : 88% de visibilité de la Lune, T entre 6°C et 18°C,
quelques pieds de moutons (Hydnum repandum) et chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis) et 200 gr de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus),
3 columelles (Macrolepiota procera) et quelques lactaires délicieux (Lactarius deliciosus).
08/10/15 : 21% de visibilité de la Lune, T entre 6°C et 15°C,
10 columelles (Macrolepiota procera) , 2 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis),
1 kg de chanterelles en tube (Cantharellus tubeaformis), quelques pieds de moutons
(Hydnum repandum) et girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
18/10/15 : 22% de visibilité de la Lune, T entre 6°Cet 12°C,
2 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), un peu de girolles améthystes
(Cantharellus amethysteus), 3 lactaires délicieux (Lactarius deliciosus),
2 bolets baies (Boletus badius), 500gr de chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis) et quelques pieds de moutons (Hydnum repandum).
21/10/15 : 52% de visibilité de la Lune, T entre 6°C et 10°C,
quelques pieds de moutons (Hydnum repandum) et grosses girolles améthystes
(Cantharellus amethysteus), un gros panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides).
22/10/15 : 62% de visibilité de la Lune, T entre 2°C et 12°C,
2 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), 2 bolets baies (Boletus badius),
quelques beaux lactaires délicieux (Lactarius deliciosus), un panier de chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis), un peu de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
et pas mal de laccaires améthystes (Laccaria amethystina).
27/10/15 : 100% de visibilité de la Lune, T entre 11°C et 16°C,
un demi-panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides),
2 pieds de moutons (Hydnum repandum), une vingtaine chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis), 1 grosse girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
Novembre et Décembre :
Pas de sorties.
Et les prévisions ?
Cette année elles sont compliquées. Pas ou peu de neige, des morilles qui sortent déjà ça et là depuis la fin décembre, des hygrophores et des morillons en Haute Savoie en janvier et des cèpes dans les Landes début février ... décidément on est pas prés de savoir avec fiabilité de quoi sera faite l'année mycologique 2016.
Sortie en forêt 61.
Voici un article de fin d'automne. Pour l'occasion j'ai réalisé un "pot pourri" des 6 dernières sorties que j'ai pu faire ne forêt (accompagnée bien souvent) et que je n'ai pas eu le temps de mettre en ligne. L'article couvre ainsi le mois de septembre, d'octobre et de novembre et même, aurait pu inclure celui de décembre si vieille voiture n'était pas tombée en panne (j'ai ouïe dire qu'il était encore possible de ramasser des trompettes en Isère pas loin d'ici).
La girolle améthyste (Cantharellus amethysteus).
C'est pratiquement la seule espèce de girolle que je croise dans mes coins à champignons à la fin de l'automne en particulier dans les forêts de hêtres. Elle aime les sols peu ou non calcaires ce qui indiquerait la nature des forêts que je parcours ainsi que la présence de bruyère commune (Calluna vulgaris) en importance.
Cette girolle (que l'on peut aussi bien écrire girole que girolle) diffère très peu de la girolle commune (Cantharellus cibarius). Elle est juste plus pâle bien que parfois elle tire sur le jaune vif avec un chapeau plus ou moins teinté de prune et parsemé d'écailles. Sa chair est plus ferme est son odeur fruitée est moins marquée.
Enfin comme la quasi totalité des girolles c'est un excellent champignon qui est assez prisé sur les tables et dans les restaurants. Il peut être accommodé de mille manières mais c'est surtout avec la viande de boeuf et les coquillages que le mariage est le plus réussit pour moi. Sa saveur douce et délicate se révèle bien avec la crème.
La biologie d'un champignon.
La plupart des champignons que nous connaissons et ramassons se présentent sous la même forme que celui-ci. Pourtant ce ne sont pas les plus courants, tout au plus les plus visibles. La plupart, pour ne pas dire la majorité des champignons, sont microscopiques et n'ont pas de chapeaux, pas de lamelles et pas de pieds.
Les champignons bons ou mortels ?
Si la liste des champignons comestibles peut sembler longue, celle de ceux qui sont toxiques et mortels l'est encore plus. De nombreux trucs et astuces sont proposés pour déterminer la dangerosité d'un champignon, mais ceux-ci ne marchent pas ! Ainsi un champignon rouge n'est pas forcément toxique, un champignon mangé par une limace ou un animal peut l'être et un champignon qui noircis au contact de l'argent n'est pas mauvais pour autant.
Le mouton est dans le prés.
Parfois pour passer de bois en bois, il faut traverser les prés qui les séparent et ceux-ci sont rarement inhabités en raison de l'herbe verte et grasse qui les couvrent. C'est comme cela que l'on en vient à faire de jolies rencontres. Veaux bondissants, chèvres capricieuses, vaches aux pies lourds ... en campagne il y a toujours des animaux à voir. Ici ce ne sont pas de grands inconnus puis qu'il s'agît des moutons de mon cousin bien aimé.
La famille des russules.
Les russules appartiennent à la famille des Russulaceae et ont pour cousins les lactaires. On les distingues de ceux-ci par la chair cassante comme de la craie de leur pied et l'abscence de lait quand on les casse. La plupart des espèces ont une chair blanche mais diffèrent dans l'incroyable variété de couleurs de leur chapeau.
Le coprin disséminé (Corpinus disseminatus).
Ce champignon pousse en grosse touffe sur les souches de bois morts ou au pied des arbres en formant ainsi une colonies dense avec de très nombreux individus. Il est courant de le rencontrer pendant le printemps et l'automne quand l'humidité est suffisante et les températures sont ni trop hautes, ni trop basses.
Hypholome à couleur de brique (Hypholoma sublaterium).
Ce petit champignon aime lui aussi pousser de manière former des colonies importantes. On le reconnaît à la couleur rouge brique de son chapeau d'où il tire son nom. On le rencontre sur le bois mort voire pourrissant toute l'année, en particulier sur les vieilles souches. Sans être toxique il est trop amer pour être mangé.
Tous les cèpes sont des bolets mais tous les bolets ne sont pas des cèpes !
Comme l'expression "tous les carrés sont des rectangles mais tous les rectangles ne sont pas des carrés". Par exemple ici le cèpe de Bordeaux (1 : Boletus edulis) est le seul parmis c'est quatre bolets à pouvoir ravir le titre de cèpe (avec le cèpe d'été, le cèpe des pins et le cèpe de montagne), et tampis pour le bolet royal (2 : Boletus regius), le bolet des charmes (3 : Leccinum griseum) et le bolet à chair jaune (4 : Xerocomus chrysenteron).
Le laccaire améthyste (Laccaria amethystina).
Ce petit champignon ne paye pas de mine. Sa couleur et sa petite taille pour dissuader de le consommer, c'est pourtant un très bon comestible dont on ne mange quele chapeau. J'ai véritablement découvert gustativement ce champignon cette année et je ne le regrette pas. De plus il met de la couleur dans les plats.
La clavaire variable (Clavaria fennica).
Appelée aussi ramaire nordique, elle peut prendre plusieurs teintes passant du gris au violacé (ici il pourrait s'agir de la variété fumigata). Elle est inféodée aux pins et aux sapins et pousse aussi bien sur les aiguilles que sur le sol. C'est un champignon assez rare qui pousse de manière isolée et qui se croise en été et à l'automne.
Ma petite préférée.
L'amanite tue-mouche (Amanita muscaria) est un champignon que j'affectionne tout particulièrement. Dans toutes les sociétés de l'hémisphère nord elle a joué un rôle très important et continue d'influencer de nombreuses cultures dont la notre même si non n'en avons pas conscience. Demandez à un enfant de dessiner un champignon, plus de 8 fois sur 10 ça sera une amanite tue-mouche avec son chapeau rouge qui sera représentée.
L'amanite tue-mouche ne tuent pas les mouches contrairement à ce qu'indique son nom, elle les endort. Autrefois il était courant de déposer des morceaux de celle-ci dans du lait sucré pour attirer les mouches. Ces dernières après un bon repas et sous l'effet des toxines devenaient lentes et somnolantes et faciles à tuer.
Les principales toxines de cette amanite sont la muscarine, le muscimole et l'acide iboténique. Sans rentrer dans les détails, ils provoquent des hallucinations, des paralysies de l'appareil neuronal, des vomissements, des maux d'intestincts et de ventre, des pertes d'équilibres et des délires. Néanmoins le champignon est rarement mortel et sa prise demandera dans la plupart des cas un bon lavement d'estomac et quelques jours de repos.
Ses pour ses effets psychotropes que l'amanite tue-mouche est devenue dans la base de certaines religions. Que ça soit chez les peuples sibériens ou chez les ariens d'Inde avec le somma, elle prend à chaque fois un caractère sacré et divin. Pour en savoir plus je vous propose de lire mon article ICI ou "Le Champignon divin de l'immortalité" suivi de "Qu'était le Sommades Aryens" de Robert Gordon Wasson des éditions L'Esprit frappeur.
Enfin pour finir, voici la liste de quelques jeux, films, contes et dessins animés où on peut rencontrer ce champignon de manière plus ou moins fugace : Les Schtrumpfs, Mario et ses dérivés, Alice au Pays des Merveilles, Tintin et en particulier "Tintin et l'étoile mystérieuse", Spirou avec le comte de Champignac etc.
La vesse-de-loup perlée (Lycoperdon perlatum).
Voici une vesse-de-loup perlée à plusieurs stades. Dans les premiers jours de sa vie (3 et 4) la vesse est blanche, avec une chair ferme (qui peut être consommée même si sans goût) et elle est élancée. Puis elle va s'affesser, se brunir et sa chair devient marron (2). Enfin, elle se perce et laisse s'échapper du trou formé une multitude de spores en nuages noirs (1) qui chez certaines personnes peuvent provoquer des crises d'asthme.
Les lamelles des champignons, explications.
Parfois, la détermination d'une espèce de champignon se fait uniquement sur la forme et la consistance des lamelles. Il en existe de toute forme. Elles peuvent être sinuées, adnées, échancrées ou encore décurrentes par exemple mais aussi bifurquées, lamellulées, anastomosées, ou ramifiées etc. Ici notre champignon semble avoir une implantation de lamelles ramifiées et échancrées. Pour l'espèce mystère, peut être s'agît-il d'un tricholome.
Bizarrerie de la Nature.
Je verrasi bien cette photo sur Facebook pour remplacer le célèbre pouce bleu. Plus sérieusement, il arrive parfois que que certains champignons nous offrent au court d'une sortie de drôles de surprises. Ce type de phénomène est souvent dû à un dérèglement génétique, à une forte poussée ou tout simplement au hasard.
L'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea).
Nommée aussi souchette, ce champignon porte é débat. Très apprécié autrefois et encore aujourd'hui, il est peu à peu délaissé en raison des nombreuses intoxications provoquées par sa consommation. Une personne sur trois ne le supporterait pas. Il se consomme que lorsqu'il est jeune car vieux il provoque des troubles intestinaux.
La trompette de la mort (Craterellus cornucopioides).
Difficile de la confondre avec un autre champignon tant son aspect est particulier. Sa chair fine et noire, sa forme et son nom peu attrayant pourrait laisser croire qu'elle n'est pas comestible. Pourtant c'est un excellent champignon au goût parfumé qui est très recherché. Au 8 décembre de cette année mon cousin en ramassait encore de belle taille (parfois 20 cm) en Isère dans les forêts calcaires de châtaigniers qu'elle affectionne.
En effet la trompette de la mort nommée aussi corne d'abondance aime les forêt de vieux châtaigniers, arbres avec les quelles elle est en symbiose mais on la trouve parfois mais plus rarement sous les hêtres, les chênes, les noisetiers et même les conifères. Il existe des sous espèces tirant sur le jaune et le violet.
L'amanite citrine (Amanita ctrina).
Elle a longtemps était considérée comme un champignon toxique voire mortel en raison du fait qu'il était associé à l'amanite phalloïde (Amanita phalloides). Néanmoins elle est assez médiocre et sa saveur est désagréable. On la rencontre le plus souvent à l'automne mais aussi au printemps dans les sols acides.
La chanterelle en tube (Craterellus tubaeformis).
C'est une espèce très abondante qui forme de larges tapis. Les plus belles récoltes que j'ai pu faire se sont effectuées en Gironde et en Dordogne où le sol des sous-bois peuvent devenir aussi jaune que ce petit champignon. C'est un excellent comestible que l'on trouve sur l'étale des marchés jusqu'à la mi-décembre.
On la rencontre à la fin de l'été jusqu'au début de l'hiver sous les feuillus ou dans les forêts mixtes sous le bois mort et les fougères, dans la mousse et les aiguilles de pin, sur les racines d'abres pourrissantes et sur les souches de bois mort. Ce sont les premières gelées qui mettent fins à la pousse de ce petit champignon.
Poussant dans les zones humides mais à l'abris (souvent l'ombre des conifères), la chanterelle en tube appelée aussi chanterelle d'automne subit peules assauts du froid ou du moins lui résiste longtemps. À la mi-janvier en 2014 j'ai pu mettre la mais sur une poignée de chanterelles sous une souche moussue.
La coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata).
Dernier bain de soleil pour cette coccinelle. Bientôt elle ira s'amasser sous l'écorce des arbres ou les volets des maisons avec ses congénères en de grandes colonies pour résister au froid. Les pucerons et les cochenilles se font rares et pour se nourrir avant de tomber en léthargie pendant l'hiver, elle se rabat sur les acariens et les spores de champignons ainsi que les végétaux en décomposition pour prendre le maximum de force.
Un mort annoncée.
Chez beaucoup d'espèces d'insectes les imagos (insectes adultes) ont une durée de vie limitée qui dépasse rarement quelques mois. Chez les guêpes (Vespula) seule la reine survit (à la différence des abeille). Celle-ci va se cacher sous une écorce ou dans dans une cavité pour hiverner. Au printemps elle part à la recherche d'un lieu propice à la construction d'un nouveau nid. Dans un premier temps c'est elle qui nourrie les larves.
La lépiote crêtée (Lepiota cristata).
Ce champignon serait toxique voire mortel et porte le doux nom de "petite columelle puante". Cette lépiote pousse un peu partout, aussi bien dans les champs, les bois ou les jardins et n'estpas regardante sur son environnement. On la reconnaît son parfum repoussant, les écailles de son chapeau et sa petite taille.
La lépiote élevée (Macrolepiota procera).
C'est un excellent comestible dont la grande taille permet de remplir le panier rapidement. On la reconnaît à son large chapeau, à la chair fibreuse de son pied qui brunie à la coupe, aux écailles et stries de celui-ci et surtout, à son anneau qui est coulissant. Elle a l'odeur et le goût de la noisette ce qui plaît beaucoup.
Fermée et en boule, on la nome "baguette de tambour" et se mange farcie au four (son pied ne se consomme pas). Quand le chapeau est ouvert on peut le consommer comme un beignet, passé au four avec du fromage, poêlée comme une pièce de viande ou en morceaux avec de la crème, dans un gratin ou avec un rôti.
La vie d'une feuille chez l'arbre caduque.
Le cycle des feuilles en particulier chez les arbres caduques (qui lperdent leur ramure) est assez simple. Au printemps les arbres sortent de leur torpeur, la sève monte dans le tronc et les branches ce qui a pour effet de réveiller les bourgeons en dormance. Ceux-ci sont composés de cellules que l'on peut grossièrement comparer à nos cellules souches. Elles vont se spécialiser pour former les différents éléments qui formeront les feuilles.
L'été arrive et feuilles captent toute la lumière dont les arbres ont besoin pour faire leur photosynthèse (ce qui donne la couleur verte des feuilles). Cela dure jusqu'à l'arrivée de l'automne. La lumière se fait alors plus faible et le rendement du feuillage n'est plu sassez important (il n'y a plus de photosynthèse donc plus de couleur verte). L'arbre commence à entrer en dormance et se débarrasse de ses feuilles qui lui font perdre son eau.
Pratique des anciens.
Cette pratique est parfois encore utilisée. Pour éviter que la souche d'un arbre abattue donne des rejets qui sont encore plus compliqués à couper, on perce dans celle-ci une multitude de trous dans les quels on met du sucre, du sirop, des gousses d'ail, de la soude ou encore de l'eau javel (aïe aïe pour les sols !) puis on rebouche avec de la colle ou des bouchons de liège. Personnellement je ne suis pas du tout convaincue par ce type de techniques.
Les ganodermes (Ganoderma).
Cette famille de champignons se caractérise par les nombreuses espèces qui la composent. Bon nombre d'entre elles se nourrissent des arbres (mais aussi de bois mort) et les fragilisent ce qui fini tôt ou tard par causer leur chute. Quand elles sont installées, il est très rare de pouvoir sauver l'arbre à cause du réseau mycélien du champignon qui en couvre presque toute la surface et se mêle aux couches du bois en formant des réseaux.
Le pied de mouton (Hydnum repandum).
C'est un bon comestible massif à la chair ferme qui peut s'avérer légèrement amère quand il est un peu vieux. Le manipuler et le couper peu rendre le bout des doigts rouges. Il se reconnaît à son chapeau roux et ses aiguillons blancs atypiques. C'est eux qui sont responsables de l'amertume sur les vieux exemplaires.
Il y a une multitude de recettes permettant de cuisiner le pied de mouton. Personnellement je le préfère simplement poêlé avec des girolles. Certains le cuisinent à la crème, d'autres en gratin avec des pommes de terre mais aussi avec du miel et des échalotes, en omelette ou encore avec des moules, des épices et du safran.
Enfin, on peut confondre (bien que difficilement) cet hydne avec d'autres champignons à aiguillons. Ainsi l'hydne roux (Hydnum rufescens) et l'hydne ombiliqué (Hydnum umbilicatum) qui sont des sous espèces du pied de mouton peuvent être confondus, ce n'est pas un soucis car ce sont d'excellents comestibles.
La vie de la forêt.
La forêt est souvent associée à un organisme vivant unique. C'est un peu schématique mais cela reflète bien son fonctionnement. On peut associé les arbres aux poumons, le sol aux intestins, la micro faune et les champignons à l'estomac, les racines des végétaux et les mycéliums souterrains aux veines... foirax l'explication.
Le châtaignier (Casranea sativa).
Le châtaignier est un arbre issue d'Asie et qui depuis un ou deux millénaire à conquit l'Europe. Comme en Ardèche, il a été salutaire pour notre département pour les populations touchées de plein fouet par les grandes famines garce à son fruit, la châtaigne. Sa farine riche en calorie servait de substitut au blé.
La pézize orangée (Peziza aurantia).
C'est un champignon qu'il est difficile de louper par sa couleur et par sa pousse abondante où les individus sont souvent collés les uns aux autres. Cette pézize est comestible et fait partie des rares champignons que l'on peut manger crus mais elle est insipide. Néanmoins dans un plat de par sa couleur elle st du plus belle effet.
La fougère mâle (Dryopteris filix-mas).
La fougère mâle tient son nom du fait qu'au Moyen âge on pensait qu'il existait des fougères mâles et des fougères femelles que l'on ne pouvait voir fleurir qu'un soir de pleine lune à minuit (selon les régions la légende diffère). Celui qui s'empare d'une fameuse fleur de fougère acquière le pouvoir de devenir invisible et riche.
La mycorhize.
C'est un terme souvent présenté dans les nouvelles méthodes liées à l'agriculture (permaculture, bio etc.) mais qui est rarement définie. La mycorhize est le terme utilisé pour parler de l'association entre la partie souterraine du champignon, le mycélium et les autres organismes vivants du sol pour former une symbiose souvent bénéfique.
Quelques liens.
Pour identifier les champignons rien n'est mieux quelques bon livres. Néanmoins certains liens et sites internet sont précieux pour bien reconnaître les espèces les plus communes ou du moins, celles que l'on est amené à souvent rencontrer dans son coin de forêt ou son petit bout de jarin. Faire un petit tour sur Mycorance, Haute Savie Photo, Les Champignons ou encore l'Atlas des Champignons pour ainsi être très enrichissant et instructif.
En famille et entre amis.
Je suis souvent seule dans mes excursions en nature mais pas toujours. Les amis, la famille, mon bien-aimé ... passionnés ou non de nature, de plantes ou/et de champignons, une promenade à travers champ ou en forêt est toujours un plaisir quand elle est partagée. Les découvertes n'en sont que plus belles et plus appréciées.
Les lactaires (Lactarius).
Il existe de très nombreuses espèces de lactaires que l'on identifie aisément à la présence de lait quand on en brise un morceau. Le lactaire couleur de suie 1 (Lactarius lignyotus) est un champignon souvent considère comme piètre comestible pourtant et selon certains certains cercles mycologues il serait excellent.
Une couleur pour un message.
Comme chez les insectes, les poissons et bien d'autres animaux, les couleurs chez les champignons sont un message.Vives elles indiquent la présence de molécules potentiellement mortelles ou au contraire, sont une invitation à la dégustation du champignon pour permettre de répendre les spores dans les excréments.
Les inconnus.
Comme à chaque sorties, quelques ... de nombreux inconnus sont venus pointer le bout de leur nez. En effet avec les milliersd'espèces de champignons présentes en Europe dont plusieurs dizaines découvertes en France chaque année il n'est pas évident de reconnaître tout le monde et de donner un nom vernaculaire.
Les paniers ... une fois remplis.
Le panier avec le couteau est l'outil essentiel dans les bois aussi bien pour les champignons que pour les autres trouvailles que l'on peut faire (os, fruits, plantes, roches, feuilles mortes etc.). Jamais au grand jamais de sac plastique sauf si on a pas le choix. Le plastique fait fermenter les champignons qui s'écrassent les uns les autres ce qui peut les rendre très toxiques bien que l'espèce soit classée comme bon comestible dans les guide.
Le mieux est de prendre un solide panier d'osier, de noisetier, de châtaignier ... enfin un truc en "er" ... ou pas car le saule et le grillage de fer font tout aussi bien l'affaire. Le tout est d'avoir un bon réceptacle.On peut couvrir le font de mousses, de feuilles, de fougères ou de lichens pour protéger les champignons des chocs.
Le mot de la fin.
J'avoue avoir un peu triché en condensant ces sorties en une seule. Mais je trouvais les images de saison voire un poil nostalgique (automne indien tu me manques !) et je dois avouer que j'aimerai rattraper le retards que j'ai pris et partager avec vous quelques nouveaux projets et quelques nouvelles aventures qui, sans enlever le charme aux autres,sont plus d'actualité et dans un format qui me plaît un peu plus. Bref, tout cela est pour bientôt.
Sortie en forêt 59.
La saison aux champignons est belle. Les paniers sont remplis et les joues des promeneurs rougies par le fond de l'air frais. Les arbres prennent des couleurs d'automne et les animaux s'apprêtent à passer leurs derniers moments sous les rayons chauds du soleil avant l'arrivée du gel et des premières neiges.
Les trompettes de la mort (Craterrelus cornucopioides).
Ces délicieux champignons ne doivent pas intimider les gourmets avec leur nom et leur forme. En effet ce sont de très bons comestibles qui ont une pointe d'amertume. Discrètes les trompettes ne sont pas faciles à distinguer dans le sous-bois parmi les feuilles mortes, en particulier quand il fait sombre comme ses derniers jours.
L'incontournable de l'automne et de la forêt !
L'hypholome en touffe (Hypholoma fasciculare) est le champignon qu'en cette saison on ne peut pas louper. À lui seul il représente prés de 50% des champignons de la forêt. Avec ses couleurs chatoyantes et son abondance sur le bois mort et les vieilles souches d'arbres on ne peut pas le louper. Néanmoins prudence, il est toxique.
Mission identification.
Avec la saison des champignons, de nombreuses espèces qui jusqu'à là nous étaient inconnues ont fait leur apparition, et parfois il est bien dur de leur donner un nom. Ici par exemple je fais chou blanc, avec un chapeau aussi atypique qui s'est fendu sous la pression du forte et rapide pousse je suis désarçonné.
Le lactaire poivré (Lactarius piperatus).
Voilà un champignon très abondant à la fin de l'été en Isère. Ce lactaire n'est pas comestible car trop âcre piquant à moins d'être séché puis réduit en poudre pour assaisonner les plats. Jeunes, il a une odeur fruitée et légère, en vieillissant il prend celle de la résine de pin. Il est néanmoins consommé dans les pays de l'Est.
La reine des bois, plaisir du mycophage !
L'amanite des Césars ou Oronge (Amanita caesarea) est un champignon rare, recherché et très bon. Il tort le coup l'idée reçue selon la quelle les amanites sont des champignons non comestibles. C'est en partie vrai, la famille comportant plusieurs espèces mortelles mais aussi de très bonnes comme c'est le cas ici.
Trèsors dans le panier.
Les girolles améthystes (Cantharellus amethysteus) et les pieds de mouton (Hydnum repandum) figurent parmi les meilleurs champignons. Leur chair ferme et leur parfum permettent de les cuisiner de manières variées et souvent originales. Leur capacité à résister aux insectes et parasites questionne les scientifiques.
Sortir le lion de sa cage.
L'amanite fauve (Amanita fulva) est une amanite qui ne possède pas d'anneau et qui aun chapeau bien lisse. Elle est comestible (pour autant nous n'en consommons pas). Elle n'est pas commune chez nous car préfère les sols acides, c'est pourquoi on la rencontre là où pousse la bruyère commune (Calluna vulgaris).
L'hélolie bleu-vert (Chlorociboria aeruginascens).
Voilà un joli nom, un peu compliqué il faut l'admettre, pour définir ce champignon. Quand celui-ci se met à fructifier il forme des carpophores en forme de tasses d'où son surnom de tasse à bois vert. Nommé aussi "chêne vert" il fût très longtemps utilisé en marqueterie et en ébénisterie pour le teinte particulière qu'il donne au bois.
La lépiote élevée (Macrolepiota procera).
C'est un grand champignon qui tout jeune se présente avec un chapeau en forme de boule, ce qui lui vaut son surnom de "baguette de tambour". En grandissant le chapeau vas'ouvrir, prendre une forme de chapeau dont le sommet plus sombre est surnommé "nez de chat". C'est un excellent comestible au goût de noisette.
Le petit monde des bêtes.
En ce moment je cherche un peu partout en forêt de quoi compléter mon cabinet de curiosité et surtout, de quoi me servir de support pour faire de l'animation nature au près des petits et des grands. Les plumes et les ossements (comme nôtre crâne de chevreuil) produisent toujours un fort effet sur le public.
La bruyère commune (Calluna vulgaris).
Cette plante se trouve dans les zones au sol acide. C'est un arbrisseau au bois dur qui brûle très mal. Il n'est utilisé que pour la fabrication de pipes et parfois d'élément de marqueterie. Elle a été importée dans certains régions du monde comme l'Océanie ou en Nouvelle-Zélande où elle est devenue invasive.
Une dernière sortie avant l'hibernation.
La grenouille agile (Rana dalmatina) aime les zones humides et les sous-bois (cela serait spécifique à l'espèceque dans l'Est de la France). On la rencontre jusqu'à 1000 mètres d'altitude. Elle est gourmande en limaces, en vers et en insectes. Il faudra attendre la mi-mars pour assister à la saison des amours.
Définition d'un champignon.
Les champignons ne sont ni végétaux, ni des animaux. Ils appartiennent au 4e des six règnes qui composent le vivant. On parle alors du règne fongique, nommé en langage scientifique Fungi. Depuis Linné et même avant leur place dans la classification du vivant fait débat jusqu'à ce qu'un consensus soit trouvé en 1969.
Rappel.
Chaque année l'appel de la nature conduit bien des néophytes en forêt, c'est très bien à condition de respecter quelques règles essentielles. La plus basique est de ne pas toucher et de ne pas manger ce que l'on ne connaît pas. Depuis le début de l'année on compte plus de 600 empoisonnements et 10 décès par empoisonnement aux champignons, cela devrait tous nous inciter à faire attention.Pour les plantes c'est le double voire le triple.
Le mot de la fin.
Le feu vert pour les récoltes a été donné. Noix et pommes viennent s'ajouter aux cueillettes de champignons, mais le temps se fait gris, et l'envie de sortir se fait de jour en jour moins présente. L'épais brouillard et les pluies sans oublier le début des gelées n'y seraient pas pour rien. En attendant on en profite encore.
Sortie en forêt 58.
C'est une sortie dans les bois un peu spéciale que je vous propose aujourd'hui. Cet article est un cumule de plusieurs sorties réalisées pendant l'été et qui a pour but de montrer une petite partie de ce qui nous a été donné de voir et de récolter dans nos coins à champignons. Pour résumer il y a eu quelques poussées mais les plus belles ne débutent que depuis une petite semaine. Elles feront l'objet d'autres articles quand j'en trouverai le temps. De ce fait la forme et le contenu changerons un peu de ce quoi j'ai l'habitude de présenter.
Les girolles / chanterelles améthyste (Cantharellus amethysteus).
Les girolles sont des champignons très prisés. Parfumés, leur goût de noisette et de sous-bois les classes parmi les champignons dits nobles. Elles ont l'étonnante faculté d'être insectifuge et ne sont jamais grignotées par les insectes et les vers. Cette propriété est commune au reste de leur famille : les Cantherellaceae.
Sous les bruyères, les Cèpes de Bordeaux (Boletus edulis).
Les cèpes de Bordeaux sont eux aussi des champignons très réputés et ils se vendent à prix d'or, ce qui ne va pas sans créer quelques conflits en particulier dans les Sud-Ouest où les cèpes sont un véritable manne. Malheureusement il est vite sujet aux vers, il est alors préférable de le récolter jeune sous forme de bouchon.
Les amphibiens des sous-bois : grenouille et salamandre.
Quand la pluie tombe dans les bois, on peut trouver une foule d'animaux que l'on penserait plus prédisposés à vivre dans une mare qu'en forêt. Pourtant ces deux là sous plus courant dans les zones boisées. La salamandre tachetée (Salamandra salamandra) et la grenouille agile (Rana dalmatina) peuvent parfois se croiser.
La plante des cieux, l'angélique sylvestre (Angelica sylvestris).
L'angémique sylvestre nommée aussi angélique des bois aurait, selon les croyances populaires, aurait été apportée aux hommes par un ange qui l'aurait tout d'abords confié à un moine pour soigner la rage, lutter contre le Diable, la peste et les démons mais surtout protéger les enfants bien qu'elle soit abortive.
Prédatrice des airs, la libelluele, l'aeshna bleue (Aeshna cyanea).
Parfois on fait de jolies découvertes. Cette pauvre libellule, une aeshna bleue femelle (qui pour le coup est vert) porte encore les traces du bec d'oiseau qui lui a été fatale en lui perforant le thorax. Les libellules sont des prédatrices féroces qui n'ont pas peur de l'homme et s'approche parfois de lui. Celle-ci a fini dans ma collection.
Le clitocyne en entonnoir (Infundibulicybe gibba).
Le clitocyne en entonnoir est un petit champignon, moyen bon pour certains, plutôt remarquables pour d'autres, qui s'accomode aussi bien des forêts mixtes de moyenne montagne comme celles de feuillus des plaines ou de résineux en montagne. On ne garde que le chapeau le pied étant bien trop élastique sous la dent.
Un nom pour des milliers d'espèces : champignon.
Les champignosnsont un ordre à part entière qui n'est ni animal, ni végétal. Il regroupe quatre familles distinctes : les Mycetozoa qui sont des êtres unicellulaires réunis en groupe, les Chytridiomycota qui sont archaïques et souvent parasites, les Oomycota qui sont aquatiques et les Mycètes dont font partis les champignons que nous consommons. Ils en existeraient plus de 5 millions d'espèce mais nous n'en connaissons que 100 000 actuellement.
Après l'effort, le réconfort !
Sortie en amoureux fructueuse ! Nous rentrons avec un poignées de girolles (Cantharellus cibarius), quelques pieds de moutons (Hydnum repandum) et un bon paquet de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides). Ces champignons finiront en omelette mais pour le moment c'est la pose de 10h avec un bon Saint Félicien.
Un peti géant, le lactaire velouté (Lactarius vellereus).
Ce champignon semble bien petit et pourtant, en fin de vie il peut atteindre des proportions énormes. Le lactaire velouté est l'un des plus grands lactaire si ce n'est le plus grand de tous, du moins en Europe. Il est d'autant plus impressionnant quand il pousse en formant de larges rondes de sorcière. C'est un piètre comestible car très âcre.
Lutter contre les idées reçues : il existe bien des russules toxiques.
On peut voir écrit ici et là, sur des forums, dans des livres, sur des sites de passionnés très populaire ou même facebook qu'il n'existe pas de russules toxiques et qu'au pire on risque de manger un champignon un peu âcre. Hé bien c'est faux et c'est même dangereux comme affirmation ! Pour ne siter que quelques espèces qui peuvent provoquer des troubles graves : la russule émétique (Russula emetica), la russule du bouleau (Russula betularum) et la russule grisonnante (Russula griseascens). Vous voilà désormais avertis.
Petits monstres des bois.
Les arthropodes regroupes de nombreuses familles. À gauche, une superbe épiaire diadème (Araneus diadematus) qui se repose sur les feuilles d'un chèvre-feuille après avoir fait une belle prise. À droite un bousier, Trypocopris vernalis, qui comme tous les bousiers aime faire des boules des déjections pour y pondre.
L'arbre mort, une incroyable source de vie.
Quand on croise un arbre mort, on se dit souvent qu'il serait bon de le faire couper voire tomber en fonction de son état. Et pourtant, ce sont des lieux qui grouillent de vie et sans les quels de nombreuses espèces animales et végétales ne pourraient pas se développer et se nourrir. Les pics et les lucarnes en sont l'exemple.
Le mot de la fin.
Il n'y a pas plus à dire pour ce petit article. Cette nouvelle forme de rédaction me plaît beaucoup, la lecture est plus fluide, je peux plus facilement sélectionner les photos que je veux, on sait de suite de quoi on parle ... bref il se pourrait bien que je l'adopte pour vous conter nos prochaines sorties qui sont très nombreuses.
Les champignons de l'Isère, 2e édition.
Les Champignons de l'Isère.
Pour l'année 2015 on remet ça. Voici un liste non exostive des champingons de l'Isère que j'ai pu rencontrer au cour de mes promenades. Petit changement par rapport à l'ancienne liste (que vous pouvez trouver ICI), les champignons sont désormais classés par ordes alphabétiques (noms latins) et comportent une petit description.
Les champignons sont des organismes remarquables, fruits du mycélium. Ils revêtent une multitude de formes et de couleurs. Il faut toujours être sûr de ceux que l'on cueille, et dans le doute s'abstenir ou consulter un spécialiste. Certains champignons sont mortels et souvent ressemblent à de bons comestibles, alors prudence !
A chaque nouvelle découverte cette page est mise à jour.
Avertissement: les informations présentées ici peuvent être erronées et dans tout les cas ne sont pas à prendre comme unique outil de reconnaissance. Le seul moyen d'être bien initié aux champignons et de les ramasser en toute sécurité est d'être formé par de fins connaisseurs.
L'amanite tue mouche (Amanita muscaria) est un superbe champignon, pour ne pas dire mon favoris. Il pousse dans les forêts de feuillus et les forêts mixtes et affectionne les mêmes milieux que le cèpe de Bordeaux. Inféodée au chataîgniers, chênes ou encore le boulot, elle paratge le même biotope que certains bolets.
Toxique.
L'auriculaire mésentrique (Auricularia mesenterica) forme des fructifications étalées sur les troncs morts des feuillus. Très actif, c'est un des champignons essentiels pour que la forêt assimile les arbres morts au profit des plantes présentent ou en devenir. Non commestible il est proche parent de l'oreille de Judas.
Non comestible.
Le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis) est l'un des champignons les plus vendus et consommé dnas le monde derrière les champignons de Paris et les champignons noirs asiatiques. Très courus, il engendre parfois des conflits dans les forêts du sud-ouest français. C'est un des rares champignons à avoir gardé son nom d'origine.
Execellent comestible.
La girolle améthyste (Cantharellus amethysteus) est courante dans nos forêts et très recherchée, elle a un goût fruitée. On la distingue de la girolle commune par son fort jaunissement et ses reflets violacés. Jamais véreuse, elle contient une forme d'insecticide naturel qui la protège des parasites, ce qui intéresse l'industrie agro-alimentaire.
Excellent comestible.
Le clitocybe en entonnoir (Clitocybe gibba) est un champignon qui exalte une odeur de foin et d'amande amère. Il est très courant dans les forêts dès la fin de l'été et pendant l'automne. Il se trouve aussi bien dans les bois de feuillus que de résineux ou même mixte, en plaine comme en montagne.Il pousse souvent en groupe.
Bon comestible.
Tramètes versicolors (Coriolus versicolor). Ces champignons sont lignicoles (qui vivent et se nourrissent de bois).Une équipe universitaire du Queensland étudie depuis de nombreuses années. En 2011 elle publie ses premiers résultats, le champignon serait efficace dans le traitement du cancer de la prostate.
Non comestible.
Voila des trametes rougissantes (Daedaleopsis confragosa var. tricolor) qui se présentent parfois délavées, signe que la fructification du mycélium est sur la fin. D'ordinaire rouges sang, même quand on les brise en deux, les ont prit sous l'effet des nombreuses pluies et du ruisseau tout proche des teintes pastelles. Elles peuvent présenter des formes variées.
Non comestible.
Les pézizes veinées (Disciostis venosa) sont peu réputées. Ce sont pourtant d'excellents champignons qui appartiennent à la famille de Morchella. Il faut les cuire pour enlever leur toxicité et leur odeur qui pour certains les rendent peu appétissants.
Excellent comestible.
Le polypore marginé (Fomitopsis pinicola) est un imposant champignon de bois avec unechair dure et amère. En 2014 il a été inscrit dans les recherchent de l'Observatoire de la biodiversité des forêts. Frais il prend une odeur de tabac blond. Il a une préférence pour les résineux.
Non comestible.
L'oreille de Judas (Hirneola auricula-judae) tiens son nom de l'arbre sur la quelle on le trouve le plus, le sureau, arbuste au quel Judas se serait pendu et à sa forme particulière. Version européenne du champignon noir chinois, il se ramasse facilement et se consomme de la même manière.
Bon comestible.
Le morillon à demi-libre (Mitrophora semilibera) est désomais reconnu comme une morille à part enitère, bien que son chapeau de soi soudé au pied que par la moitié ce qui vaut son nom. On le reconnait à son pied crème à la chair peu épaisse et fragile et à son chapeau élancé.
Excellent comestible.
Les morilles coniques (Morchella conica) sont de petits champignons. Elles sont d'abors grises puis deviennent noires à maturité. On les reconnaît à leur couleur donc mais aussi à leur forme conique et leur chapeau alvéolaire et creux soudé au pied.
Excellent comestible.
Les morilles communes (Morchella esculenta) peuvent présenter une gamme de couleurs variées en fonction du sol, du milieu mais surtout du temps qui a précédé et suivit la pousse de ces champignons. Délicieuses, il faut bien les cuire avant de les consommer. Ici dans notre belle Isère on les trouvent jusqu'à fin avril - début mai.
Excellent comestible.
Le polypore du boulot (Piptoporus betulinus) est lui aussi un champignon linicole. Il fait lui aussi l'objet d'un recensement de la part de l'Observatoire de la biodiversité des forêts. La momie d'Ötzi portait ce champignon autour du coup présumant que celui pouvoir avoir une utilisation magique ou médicinale en son temps.
Non comestible.
La russule charbonnière (Russula cyanoxantha) est plus ou moins appréciée en fonction des palais. C'est un champignon qui peut être confondu avec d'autres russules aux couleurs et caractéristiques semblablent qui peuvent avoir mauvais goût et/ou entrainer quelques soucis intestinaux mais ces lamelles sont atypiques.
Bon comestible.
La pézize écarlate (Sarcoscypha coccinea) est une champignon comestible sans grand intérêt gustatif qui est un bon indicateur de morilles. Ce champignons fréquentes le même type de milieu que ces dernières et possède la même sensibilité au temps, ce n'est pas pour rien qu'elles sont de lointaines cousines.
Sans intérêt culinaire.
La schizophylle commun (Schizophyllum commune) est un champignon de bois appartenant à l'ordre des Basidiomycètes.Trop coriace pour être consommé, on le trouve seul ou en troupe sur les troncs et les branches tombées au sol. On le reconnaît également à la moisissure qu'il développe.
Non comestible.
La truffe d'été (Tuber aestivum) peut être aussi présentée sous les nom de truffe blanche d'été ou de truffe de Saint Jean. C'est un champignon à la saveur discrète dont les arômes supportent mal la chaleur. Il est préférable de le consommer crue. Elle aime les sols calcaires et pousse sous les noisetiers.
Excellent comestible.
La verpe conique (Verpa conica) est un champignon de la famille des morilles. Frêle, il y a peu à manger sur celle-ci. Sa raréfaction et son faible intérêt gustative inscite à la laisser dasn les forêts et les friches où elle se développe au printemps.
Sans intérêt culinaire.
Sortie en forêt 48.
Petit week-end en amoureux à la campagne. Le temps est gris mais qu'à cela ne tienne, l'envie de sortie est plus forte et ce n'est pas les trois-quatre gouttes tombantes, ni les grondements de la foudre qui nous ont découragé pour remplir notre panier ou admirer les quelques lieux emplis de mystères de la région.
Et puis cet article fête aussi le 100 000e visiteur... merci à vous de me suivre et d'êtres nombreux à passer par ici, à partager vos avis, vos expériences et de me laisser de temps à autre un petit mot. Le blog à 2 ans et demi, ça se fête aussi !
Quel bel accueil ! Quelques cèpes de Bordeaux (Boletus edulis) de première qualité nous attendaient sagement sous les fougères. C'est un excellent comestible recherché. Jeune on le nome bouchon, c'est sous cette forme qu'il est le meilleur. Il aime les sols acides (c'est pour cela que l'on en trouve peu chez nous) et a pour arbres hôtes le sapin pectiné, le chêne, l'épicéa, le hêtre et le châtaignier.
La grenouille agile (Rana dalmatina) est une espèce européenne qui peut atteindre 8 centimètres que l'on peut croiser jusqu'à 1000 mètres d'altitude dans les Alpes dans les forêts de feuillus. Elle se nourrit d'insectes et d'araigniées. Entre octobre et novembre elle débute son hibernation sous terre qui dure généralement 4 mois.
La chenille du pudibonde (Calliteara pudibunda) me suit décidément de partout! Généralement de couleur vert-vif, certains individus peuvent être rouges. Ils se peuvent se nourrir de la plus part des essences de feuillus (polyphagie) à la différence des adultes qui ne se nourrissent pas et qui peuvent facilement être "piégés à la lumière".
La charolaise est une vache (Bos taurus) qui appartient aux races à viande. Typiquement française, elle est l'une des plus élevées au monde pour sa viande, en Europe mais aussi en Afrique du Sud, au Canada, aux Etats Unis, en Inde ou encore au Brésil. Sa rusticité et sa docilité ainsi que sa viande goutue et pauvre en matière grasse contribues à sa popularité.
Dans un des bois du pays Velannois se trouve le Sacré Coeur, une statue haute de plusieurs mètres qui trône au sommet d'un étroit escalier en colimaçon.De là s'offre une vue imprenable sur le village de Saint Martin de Vaulserre. De manière régulière des offices et des piques niques mais aussi des rendez-vous entre motards y sont organisés.
Le trèfle des prés (Trifolium pratense L.) est l'une des espèces de trèfles les plus connus. C'est une plante fourragère abondamment cultivé présente à l'état sauvage partout en France. C'est aussi une plante médicinale aujourd'hui utilisée pour la ménopause. Autrefois, elle était employée pour soigner la toux, les diarrhées, les crises d'acnées répétitives, les yeux fatigués ou le manque de vitamines.
La trompette de la mort (Craterellus cornucopioides) est un excellent et discret comestible qu'il n'est pas toujours aisé de trouver en forêt. C'est un champignons aux nombreuses vertus. Il est faible en calories et riche en fibres, ce qui est parfait pour le transite intestinal à condition de bien le mâcher. Autre richesse, il contient de nombreux minéraux et vitamines.
La fougère aigle (Pteridium aquilinum) est une des plantes que j'affectionne de par sa symbolique. Toxique, on l'utilisait comme chaume ou litière. On la brûlait pour faire venir la pluie et fuir les serpents. Les indiens d'Amérique utilisaient son rhizome cru pour lutter contre la bronchite, en poudre pour les vers intestinaux.
Jolies rencontres qui ont permis de remplir avec plaisir le large panier en châtaignier... enfin presque.
La lépiote excoriée (Macrolepiota excorriata) est un excellent champignon dont on ne manque que le chapeau (1). Il ne faut pas la confondre avec les petites lépiotes (3) qui sont souvent toxiques voire mortelles. Il pourrait en 3 s'agir de l'agaric porphyre (agaricus porphyrizon) mais sans grande conviction contrairement de ce qui est pour le coprin chevelu (Coprinus comatus) qui est un bon comestible s'il est dégusté rapidement (4). Passé 4 ou 5 heures il devient noir et impropre à la consommation.
Le laccaire améthyste (Laccaria amethystina) est un petit champignon à la couleur surprenante. C'est un très bon comestible à la saveur délicate que l'on trouve à partir de la fin de l'été et parfois jusqu'au début de l'hiver. Il est abondant ce qui un avantage. Seul le chapeau se consomme, le pied étant trop fibreux en bouche.
Hormis les cèpes et les trompettes, on trouve bien d'autres champignons dit nobles aux douces saveurs.
Les giroles (Cantharellus cibarius) sont facilement identifiables (1 et 2). Elles ont un goût légèrement fruité mais aussi de sous bois comme le pied de mouton (3) Hydnum repandum, et les chanterelles en tube (4) Craterellus tubaeformis, ce qui vaut à ces espèces d'être prisées sur les étales des marchés.
Le polypore du mûrier (Polyporus alveolaris) qui se dévelope sur le bois mort. Il n'est pas comestible (ou du moins jugé sans intérêt par certains) mais reste fort élégant. Il se reconnaît à son chapeau orangé, son pied excentré et ses larges pores crèmes.
J'adore les invertébrés, en particulier les araignés comme cette belle L'épeire diadème (Araneus diadematus) déjà rencontré l'ors de ma dernière sortie (4), tout comme le bousier d'Europe (Geotrupes stercorarius) seul représentant du genre en Europe (1). Le carabe chagriné (Procruste coriaceus L.) est un superbe scarabée friands de larves, de limaces et d'escargots qui en situation de danger lance un jet d'acide puant sur son assaillant... j'en ai fait les frais l'an dernier (2).
La chanterelle cendrée (Cantharellus cinereus) est un bon comestible extrêmement rare. Quelle joie d'en rencontrer ! Un ou deux exemplaires ont été collectés, les autres sont été laissés bien sagement à leur place. On la rencontre essentiellement dans les bois de hêtres en plaine et en montagne sur les sols calcaires.
Le lac de Saint Sixte est une petite étendue d'eau qui se trouve devant la chapelle du hameau. On peut apercevoir depuis celui-ci la vieille demeure incendiée pendant la seconde guerre mondiale et que nous appelons ici le château. Les dernières recherches scientifiques (via des colorants) ont démontré qu'il serait relié au lac de Charavine.
La campagne velannoise est rustique. De vieux arbres morts mais magnifiques ont été conservés, chose rare. Ils sont de formidables abris pour la bio-diversité. Scarabées, chouettes et hiboux, loirs, larves, écureuils ... tout ce petit monde a là de quoi se mettre au chaud pendant les longs mois d'hiver.
Les cèpes de Bordeaux sont des champignons thermophiles comme d'autres espèces qui sont annonciatrices de leur pouse. Ainsi l'amanite tue-mouche (Amanita muscaria), la plus belle de tous est une indicatrice sûre qui ne se rate pas(1 et 2). Il en est de même pour le bolet pruineux (3) Xerocomus pruinatus, et pour le bolet des charmes (4) Leccinum carpinum qui ne sont pas comestibles.
Un feu a été allumé et laissé à l'abandon dans une pinède sèche et surplombé de hauts pins tous aussi desséchés... on ne le dira jamais assez, la prudence même dans un lieu peu habitué aux ravages du feu est essentielle ! Un accident est vite arrivé et de tels comportements sont souvent réprimandés sévèrement (pas contant, pas content).
Hormis ce petit désagrément le weeek-end a été fabuleux, la récolte bonne, le paysage magnifique et le temps... mitigé. Bref, la chasse a débuté mais nous n'avons pas encore été inquiétés par les chasseurs ou leurs chiens. Les vacances approches et pour une dernière fois en 2014 les cabanes reprendrons vie.
Un grand merci à ma tante et à ma famille pour le petit gîte dans le quel nous avons séjourné, maison qui a ponctué mon enfance et qui me laisse comme toujours de beaux et doux souvenirs. Les Framboisiers restent à mon esprit un lieu d'exception.
Sortie en forêt 37.
Dernière sortie avant les vendanges qui débutent après demain, du moins dans le Beaujolais. Peu de lumière filtre à travers les arbres qui perdent leurs feuilles et la pluie est même venue se rejoindre à nous ce qui a rendu par moment la prise de photo difficile. Dommage car il y avait beaucoup à voir et même à déguster.
Visite du nouveau coin de cèpes découvert samedi et qui s'est révélé être prolixe.
1: Un cèpe oublié et par chance, peu véreux a fini sous la dent d'une limace. Tant mieux car de par ses excréments elle "ressèmera" les spores.
2: La toute petite amanite tue-mouche rencontrée la dernière fois est en train de devenir un très beau spécimen. On raconte qu'il lui faut 8h pour sortir de terre, se déployer et dépérir. Cette observation dément cette idée reçue.
3 et 4: De jolis inconnus sont venus s'installer au bords de la route, indiquant l'activité fongique du coin.
Un cèpe d'été? non raté, une simple russule belette qui pendant quelques secondes m'a donné l'espoir d'en trouver un blottit dans la mousse.
1 et 2: La non plus ce n'est pas un cèpe d'été ni un cèpe tout court car il faut savoir que si les cèpes sont des bolets, tout les bolets ne sont pas des cèpes. Ici il s'agit d'un petit bolet amer ou bolet du fiel au pied étonnamment long au goût très désagréable.
3 et 4: La mousse abondante dans la forêt absorbe l'humidité. Quand de fortes chaleurs apparaissent, le choc thermique entre les températures ainsi que ces réserves d'eau permettent aux champignons de s'épanouire.
La vesse perlée se reconnaît aux petites boules rondes comme des perles qui se trouvent entre des "picots". Ce joli champignon n'est pas considère comme comestible.
12
Les champignons des champs s'invitent dans les bois.
1 et 2: Voilà de jolis agarics, famille à la quelle appartiennent les rosés des prés. Ici il s'agit d'une espèce cousine, l'agaric des bois qu'il ne faut pas confondre avec certaines amanites ou avec l'agaric jaunissant.
3 et 4: La lépiote élevée se trouve aussi bien en forêt que dans les champs mais il ne faut pas la condre avec les espèces plus petits et parfois mortelles.
Le clitopile nébuleux est considère comme bon comestible mais ne plaît pas à toutes les bouches ni à tous les estomacs. Il dégage une forte odeur qui peut être associée à de la farine ou à du fromage blanc. Il ne faut pas le confondre avec le très dangereuse entolome livide qui peut être mortel chez les enfants, les personnes âgées ou affaiblies.
Voici un exemple de confusion possible dans un même biotope, à savoir sous des pins pectinés et quelques feuillus, dans la mousse et les aspértules odorantes.
1 et 2: Le lactaire délicieux est à tort confondu avec le lactaire sanguin, très proche d'apect mais rouge dans son apparence et de par son lait. Le lactaire délicieux reste un bon comestible jeune et frit.
3 et 4: Il ne faut pas le confondre avec le lactaire scrobiculé qui se trouve à quelques pas de lui. On peut le trouver sous les sapinières, les forêts mixtes et même les bordures de champs. Non comestible pour l'Homme à la vu de son âcreté, il semble plaire aux vaches qui aiment le brouter.
L'agaric des forêts est un bon comestible qui lui aussi est proche du rosé des prés et de l'agaric des bois . C'est un bon comestible assez recherché. Cette année plusieurs morts sont imputées à la confusion de ce derniers avec des lépiotes ou des amanites mortelles alors prudence.
1 et 2: Difficile de voir à quoi ressemble ce champignon de loin, on pourrait croire qu'il s'agit d'une grosse vesse. Quand on s'approche de celui-ci et que l'on y regarde de plus près, on peut voir qu'il s'agit d'une jolie amanite amanite ovoïde.
3 et 4: A titre d'exemple, voici quelques vesses de loup perlées.
Un brève éclaircie nous permet de mieux voir un court instant ce qui nous entours et de pouvoir prendre plus facilement quelques clichés.
Voici quelques nouvelles espèces à rajouter au tableau de chasse de cette année (enfin deux la première ayant été identifiée lors de la dernière sortie).
1: La clavaire chou-fleur est comestible jeune (et est très apprécie dans l'Est de la France), il se reconnaît à sa couleur vive et à sa ressemblance avec le corail.
2: Proche cousine, la clavaire élégante est semblable à cette dernière mais reste moins prisée.
3 et 4: Je pensais avoir reconnu dans ces champignons le clitocybe nébuleux, là aussi raté, il faudra attendre un peu avant de les nommer.
Retour des nuages et de la pluies qui pour le moment, et à la vue de ce cliché flou, n'aura pas de nom.
De nombreuses amanites tue-mouches sont sorties depuis notre passage. Elles ont enfin leur propre (et long) article ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2013/10/01/28123812.html
Certaines dessinent mêmes des ronds de sorcières parfaits.
Pour la suite quelques champignons à la drôle de forme.
1 et 2: La calocère visquese est un champignon a rejeté car il peut provoquer des problèmes gastriques.
3: Les vesses de loup piriformes sont comestibles jeunes quand la chair encore blanche. C'est un champignon commun.
4: Le champignon observé samedi à commencer à fendre son enveloppe protectrice et laisse deviner, sous la masse gélatineuse un japeau jaune. Néanmoins le mystère demeur.
Les chantrelles en tubes prennent désormais de belles tailles bien que le pied ne dépasse jamais les 5-6 centimètres ou que très rarement.
On nomme souvent à tort la girolle chanterelle mais les deux espèces appartiennent au même genre.
1 et 2: Les chanterelles en tubes se distingues par leur petite taille, leur chapeau plat brun et leurs sillons marqués et clairs.
3 et 4: Les girolles elles sont beaucoup moins frêles, souvent de belle taille et entièrement jaunes.
Le pied de mouton est un excellent comestible qui a la particularité de n'avoir ni lamelles, ni tubes pour diffuser ses spores mais des aiguillons.
1 et 2: Les pieds bleus sont de bons comestibles très recherchés qui ne sont pas fait pour les estomacs. En fonction du milieu et de la luminosité ils peuvent pousser avec un chapeau marron qui s'éclircira en vieillissant pour devenir bleuté comme l'enssemble du champignon.
3 et 4: Le clitocybe orangé peut être confondu avec la girolle ou le dangereux clitocybe de l'olivier. C'est un bon comestible que certains estomacs digèrent mal.
Un cèpe? Là non plus il n'en est pas cas, il s'agit d'un bel inconnu qui sous la pluie s'avère trompeur.
L'hypholome en touffe est non comestible à raison de sa forte odeur, de son goût amer et des troubles digestifs qu'il provoque. De plus ses couleurs vives sont des plus dissuasives.
Surprise, dans la mousse un pied de cèpe sectionné. Enfin un indice et de taille, celui-ci indique la présence effectif du champignon mais aussi que nous ne sommes pas les seuls à être sur ses traces.
D'autres indices apparaissent dans le paysage.
1 et 2: Dans l'umus et la mousses des trous se dessinent, laissant penser que les occupants de ceux-ci ont été prélevés.
3: Un énième faux espoir se présente.
4: Pourtant la forêt et son biotope nous indiquent que nous ne sommes pas loin du but.
Et enfin les beaux et bons cèpes d'été se présente à nous. Malheureusement une bonne partie d'entres-eux sont véreux ce qui gâche un peu le plaisir.
Résultat, une dizaine de bouchons ce qui indique qu'une nouvelle pousse s'amorce. Il faudra veiller au grain en scrutant le ciel pour espérer faire une nouvelle cueillette.
Il fait bien gris dehors et même mieux, la pluie a redoublé d'effort, m'obligeant à sortir le flash. Bien que les délicieuses trompettes de la mort soient au rendez-vous, la luminosité et le temps ont eu raison de nous.
Mais avant de partir, une jolie rencontre avec cette salamandre tachetée nous permet de mieux faire connaissance avec ce batracien que nous ne croisons plus qu'occasionnelement. Elle peut mesurer entre 20 et 25 cm et celle-ci doit aisément les approcher vu sa taille. Cet animal incroyable à la capacité de faire repousser un doit ou même une partie de patte si ceux-ci sont sectionné. Il y aurait encore beaucoup à dire sur elle... dans un prochain article.
En tout cas ce fût comme toujours une belle balade quoi qu'un peu fraîche.
Sortie en forêt 14.
L'automne est doux, voir même sec en ce moment; la forêt se pare de feuilles jaunes et rouges. Qu'il fait fbon d'être dans le bois.
Étrange champignon que le tricholome rutilant, on le croirait sorti d'un conte de fée avec ses teintes violettes et jaunes.Il est suspecté de rendre très malade. De toute façon son amertume le rend inconsommable.
Le bolet bai est un excellent champignon dont la chair coupée devient grisonnate. Il a une saveur de noisette. Par temps humide le chapeau devient visqueux.
Quand il est à maturité, il dépérit pour devenir complètement blanc de moisissure. Un champignon mangé par un autre champignon c'estplutôt caucasse.
Cependant il est facile de le confondre avec des espèces non comestibles comme le bolet subtomenteux.
Les cabanes des bois, construites par les enfants durant les vacances scolaires sont laissées au bon vouloir des éléments.
Le sous bois est sec mais certaines si plaisent.
Les amanites tue-mouches sont là en grand nombre.
Certaines n'appricient pas la sécheresse.
Les vikingsautrefois les consommaient pour se donner du courage. Prudence c'est un champignon toxique qui peut provoquer de graves troubles digestifs.
Ce sont aussi des champignons hallucinogènes qui ont pour effets d'accroitre les sentiments.
Consommés quand on est heureux, ils renforcent ce sentiment, de même quand on est malheureux, ce qui peut mener à de terribles dépressions voir au suicide.
Une amanite safran qui malgré son goût parfumé peut provoquer des troubles digestifs.
Reine parmi les reines, l'amanite des Césars. C'est un excellent comestible très prisé pour son goût fin de noisette. L'empreur Claude aurait été empoisonné avec un plat d'oronges, c'est à dire d'amanites des Césars, aux quelles aurait été mêlées quelques terribles amanites phalloïdes, sous ordre de sa femme, Agrippine le Jeune.
Il arrive parfois que des amanites tue-mouches naissent sans tâches ou que celles-ci partent avec la pluie comme à droite; cela peut entraîner une confusion avec l'amanite des Césars, à gauche. Pour les différencier, il faut savoir que la l'amanite des Césars à une chair blanche, un pied et des lamelles orange clair, un chapeau lisse orange foncé. L'amanite tue-mouches à un pied, une chair et des lamelles blanches. Le chapeau est rouge vif avec la plupart du temps, de nombreuses tâches blanches.
On trouve de nombreuses plumes en ce moment dans les bois. Les oiseaux font peau neuve avant les grands froids.
Les clitocybes nébuleux sont des champignons qui peuvent atteindre 10 cm de haut pour 20 de large. Bien que consommés par certains malgré leur forte odeur (mélange de moisi et de farine), ils peuvent provoquer des allergies et des gastro-entérites. Ils ne sont donc pas concidérés comme comestibles.
Drôle de champignon, et pourtant il est commun. Voici une amanite rougissante, un très bon comestible qu'il est facile de confondre avec des espèces moins bonnes voir dangeureuses.
Le chapeau est très surprenant, on croirait voir la peau d'un pachyderme.
Elle ne ressemble pas à ses congénères que l'oncroise plutôt dans l'année pourtant ce sont les mêmes. En effet ce champignon en fonction du sol, du temps et de la période de l'année peut avoir des formes assez variées les une des autres.
Là aussi je sèche, je n'ai même pas l'idée à quelle famille ces champignons appartiennent.
Un autre inconnu.
On voit que la sécheresse a touché les champignons. Pieds, chapeaux, lamelles, tous sont ridés.
Ceux-ci ont des formes bien particulières. A gauche l'helvelle lacuneuse est un mauvais comestible qui peut provoquer des intoxications graves. A droite l'oreille-de-liévre, dont la forme suffit à expliquer le nom, c'est un médiocre comestible qui cuit devient brun.
Le lactaire délicieux est un bon champignon jeune et poêlé dans l'huile d'olive. Coupé il laisse couler un lait orange. Sa chair est blanche mais au contact de l'air libre devient bleue en s'oxydant.
Après une légère prospection la récolte s'annonce des plus prometteuse.
Les polypores sont moins visibles, peut être parce qu'ils ont en grande partie pris la couleur de l'écorce.
Le polupore du bouleau envahit de nouveaux espaces. Le grand spécimen que j'aimais photographier à chaque sortie a disparu.
Un petit polypore hispide. A l'état juvénile ce champignon de bois se présente sous forme de boule. C'est espèce à la particularité de "perler", c'est à dire qu'il évacue l'eau de la sève dont il se nourrie de cette manière.
Encore des inconnus, jaunes vifs et tout frippé par le temps sec.
Et que dire de ceux-ci, tout déguenillés.
Photo floue.... ça donne ça, quand on se rend compte que l'on photo graphie un russule ocre à côté d'un gros nid de guêpes maçonnes. Courage, fuyons!
Une séries de petits russules, peut être une russule verdoyante à droite.
les dessous de russules ocres pas au meilleur de leur forme.
Le russule sans lait porte ce nom car il est fort remblable à un lactaire. L'absence de lait permet de différencier ces deux familles mythologiques. C'est un comestible très médiocre.
Deux autres russules haut en couleurs, avec le russule rose à gauche qui sort de son nid de mousse et à droite, un étrange russule au chapeau et pied rouges mais aux lamelles blanches, un peu comme pourrait l'être le russule taureau.
La russule noircissant est un piètre comestible qui à la particularité d'être pratiquement imputrescible. Coupée la chair devient rouge sang puis noire.
Un russule ocre tout sec.
Voici un comestible remarquable, la chanterelle en trompette.
Il ne faut pas se fier à son aspect étrange et à sa petite taille, c'est un délice. Elle aime pousser sur les vieilles souches moussues, entre les racines apparentes ou dans la mousse du sol.
Onpeut très facilement la faire sécher. Son odeur est fruitée.
De jolis champignons blancs aux bords courbés et aux chapeaux creux.
Drôles de champignons que j'ai déjà croisé ici:
http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/10/16/25343568.html
Je ne sais toujours pas qui ils sont.
On pourrait croire à des cortinaires de couleur roucou (cortinaires des montagnes) mais ils sont bien plus gros. Peut être des cortinaires à bracelet également mais le pied ne correspond pas. Un vrai casse-tête.
Deux stars de la cuisine. A gauche le pied mouton, un champignn orange aux aiguillons blancs. A droite le pied bleu, un champignon qui depuis peu est cultivé comme les champignons de Paris. Ils sont très recherchés pour leurs saveurs délicates.
Autre merveille culinaire, la trompette de la mort. Malgré son nom funèbre c'est un très bon comestible recherché lui aussi qui fait partie de a famille des craterelles.
La trompette de la mort pousse en colonies. Certains spécimens peuvent mesurer plusieurs centimètres.
Les vesses sont une famille de champignons qui comporte de nombreuses espèces. Elles peuvent prendre des formes particulières comme ces vesses de loup perlées. A gauche, une vesse c'est fendue en deux, comme un hommage à pacman (ici). A droite, une vesse jumelée qui ne peut qu'évoquer qu'une seule chose, un bustier à la Jean-Paul Gaultier.
Les lycoperdons brun d'ombre sont très nombreux dans le sous bois, il est délicieux d'appuyer sur les vieux spécimens pour les aider à libérer leurs spores. Ils sont non comestibles.
Celle-ci est... sans équivoque. XD
Un autre inconnu chatoyant, teinté de rose, de rouge, d'orange et de marron.
Les laccaires amethystes ont pris un coup de chaud, les chapeaux ce sont délavés mais ils restent de très bons comestibles.
Bonheur de marcher dans le bois, parmi les feuilles mortes et les rayons de soleil. Il fait chaud, il fait bon.
Le lactaire à odeur de chicorée, appelé lactaire à odeur d'érable chez nos cousins canadiens est un champignon qui pousse en grandes colonnies. Il provoque des troubles digestifs. Cependant les bons connaisseurs l'utilisent comme condiment dans les potages dont il reléve le goût.
Un rameau de gui perché aux sommet d'un des grands arbres de la forêt a perdu quelque peu en avance ses baies blanches et toxiques.
Voilà de jolis inconnus.
Ils envahissent tout en formant d'impressionnants ronds de sorcière.
Plus classique, l'armillaire couleur de miel. Ceux-ci sont plutôt vieux voir passés.
Seuls les jeunes spécimens sont comestibles une fois blanchis. Cependant des fortes suspicions d'empoisonements sur ces champignons poussent à les concidérer comme non comestibles.
Voici une série de 25 vignettes...
... de très sympathiques ...
... de fort appréciables ...
... et de très jolis ...
... champignons inconnus.
Le résultat est là, un joli assortiment de champignons des bois prêts à passer à la casserole.
Trompettes de la mort!
Les premières trompettes de la mort sont là. Difficiles à trouver en ville, elles pullulent en forêt. Cependant pas facile de les conserver quelques temps chez soi. Une méthode simple peut y remédier.
Si comme part chez moi e soleil a fuit, l'idée de faire sécher des champignons semble plus complexe. Pas avec les trompettes. Face à une cheminée bien chaude ou sous un radiateur, étendez plusieurs pages de journaux bien sèches. Lavez les trompettes coupées en deux dans la longueur pour en sortir toutes les saletés qui ont pu s'y glisser. Étendez les sur le journal sans les superposer. Les brassant toutes les 3-4h. Au bout de 2-3 jours elles seront sèches. Attention à faire cette opération dans un endroit aéré et où il y a peu de passage car l'odeur qui s'en dégage est très forte, comme pour la plupart des champignons séchés.
Et pour obtenir la même chose dans un séchoir ou au soleil, pour les blanchir, les congeler, enfin bref pour les conserver, c'est par là et par là.