Expédition en Camargue.
Nous n'avons pu résister à passer de nouveaux quelques jours dans le sud. Le crochet par la réserve de Crau s'est mue en une longue visite des marais de Camargue. Mais avant cela, nous bifurquons en direction des falaises de Liou, non loin du Colorado Provençal avant de venir poser nos valises du côté de la citée phocéenne. Nous espérons voir alors les vols de guêpiers que nous avons pu croiser quelques semaines plutôt lors de notre escapade au mont Ventoux. Pour le coup, nous sommes chanceux et nous nous trouvons au sommet d'un rocher où pas moins d'une quarantaine de guêpiers d'Europe (Merops apiaster) aux couleurs chatoyantes nous survolent. Un moment magique passé à observer les oiseaux s'éloiogner dans le lointain. L'après-midi sera ponctué par ce type de rencontre, nous donnant un nouveau regard sur les terres agricoles éloignées du bord de mer et que nous boudions jusqu'alors lors de nos expéditions.
Sur une aire d'autoroute au niveau de Valence, nous sommes témoins d'un spectacle sublime. Deux circaètes Jean-Leblanc (Circætus gallicus) sont en pleine chasse à quelques dizaines de mètres de nous. Immense rapace d'1,80 mètre pour les plus grands, il se nourrie presque exclusivement de reptiles et en particulier de serpents.
De nombreux fruits se trouvent au pied de la falaise de Liou, ce qui fait le bonheur des passereaux. Les ronces (Rubus sp.) mais aussi les amélanchiers à feuilles ovales (Amelanchier ovalis) et les pommiers sauvages (Malus sylvestris) sont une grande source de nourriture pour ces derniers. Nous ne verrons pas le vautour percnoptère (Neophron percnopterus) tant espéré mais des dizaines de martinets à ventre blanc (Tachymarptis melba). Les faucons crécerelles (Falco tinnunculus) feront même une timide apparition.
Des éclairs bleus traversent le ciel. Il ne s'agit pas des guêpiers mais d'un oiseau que nous croisons pour la première fois, le rollier d'Europe (Coracias garrulus). Cet oiseau turquoise au vol léger est un insectivore qui s'attaque aux gros insectes. Migrateur, on le rencontre uniquement dans le sud de la France où pendant l'été, il éleve ses petits le plus souvent abrités dans une cavité de pic, toujours entre 5 et 10 mètres de haut.
Le promontoire rocheux regorge de papillons et en particulier de silènes (Brintesia crice), un lépidoptère reconnaissable à ses grandes ocelles noires et à ses ailes brunes. Sa chenille se nourrie essentiellement de poacées, anciennement appelées graminées. L'adulte se rencontre dans les milieux herbeux secs, de préférence dans la moitié sud du pays, parfois plus haut mais toujours éloigné des zones côtières.
Changement de décor, nous voilà désormais au jardin de Gaston, du côté de la Crau. Arboretum et jardin de ville, le lieu est aussi connu pour sa collection d'oiseaux où les espèces sauvages et d'ornement se croisent. Nous pensions naïvement faire fasse à des oiseaux indigènes mais les nombreuses bagues vertes aux pattes des animaux nous ont indiqué que nous étions dans l'erreur, nous créant ainsi quelques fausses joies. Au milieu de la grande étendue d'eau, un couple de poules d'eau (Gallinula chloropus) se relaie pour couver. Le nid fait de branches glanées ici et là accueille les cinq petites têtes rouges des poussins qui viennent tout juste de naître. Nidifuges, il ne leur faudra moins d'une heure pour se jeter à l'eau et suivre leurs parents, histoire d'attendre que tout le monde soit sortie de son oeuf, ait eu le temps de se sécher et de faire connaissance avec le reste de la famille. Ils seront autonomes dans 3 à 6 semaines.
Coup d'arrêt, un eider à duvet (Somateria mollissima) fait son apparition, un beau mâle en plumage post nuptial. Nous en avons les yeux brillants, nous qui depuis plusieurs jours suivons les observations de deux individus du côté de Nice depuis nos téléphones. Seulement voilà, celui-ci est bagué et en partie plumé pour ne pas quitter le plan d'eau. Il faudra donc encore attendre pour voir notre premier eider sauvage.
Sur la berge creusée par l'eau, une tortue de Floride (Trachemys scripta elegans) prend un bain de soleil avant de rejoindre ses congénères dans l'étang. On l'a nomme également tortue à tempes rouges en raison de ce signe distinctif qui permet de ne pas la confondre avec les autres trotues nord américaines car oui, la belle n'est pas originaire de nos latitudes ce qui cause bien du tord à notre faune autochtone.
Un fuligule morillon (Aythya fuligula) mâle barbotte tranquillement à proximité. Lui aussi porte à la patte une bague indiquant qu'il s'agit d'un animal de captivité. Nous avons l'habitude de croiser cet oiseau, mais plutôt en période hivernale où il se rassemble sur les étangs de Miribel et du parc de la Tête d'Or en petits groupes, souvent mêlé à d'autres canards. Chose surprenante, l'espèce peut être chassée dans certains territoires français mais est interdite à la vente. Il pourrait alors s'agir ici d'un hybride, qui n'est pas soumis à la même réglementation.
Changement de paysage, nous partons pour les portes de la Camargue, non sans avant tomber sur un site remarquable. En bord de nationale, enclavé entre des entrepôts industrielles, une vieille gare et la rivière, un champ. Les jeunes pousses de la culture sont immergées de moitié, piégeant les insectes non volant au sommet des feuilles. C'est l'occasion rêvée pour de nombreux oiseaux de venir se nourrir sans le moindre effort.
Ce sont là des centaines de volatiles qui ne sont perturbés dans leur recherche de nourriture que par le passage bref d'une buse variable (Buteo buteo). Des goélands (Larius sp.), des mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), des choucas des tours (Coloeus monedula), des étourneaux sansonnet (Sturnus vulgaris) et quelques corneilles noires (Corvus corone) sont affairés à se remplir le ventre. Une telle diversité d'espèces et un si grand nombre d'animaux laisse penser sans grand doute que la nourriture est plus qu'abondante.
Nous voilà arrivés à la réserve naturelle nationale des Marais du Vigueirat, sur un coup de tête et après avoir croisé un panneau indiquant le site au détour d'une route de campagne. Sur place, on nous indique que la saison et l'heure ne sont pas les meilleurs pour croiser les oiseaux. En effet il fait chaud et la majeure partie des étangs est à sec. Qu'importe, nous sommes là pour découvrir le site.
Première belle surprise, les cistudes d'Europe (Emys orbicularis). Ces tortues d'eau douce, indigènes en France, sont rares et difficiles à observer d'ordinaire. C'est la troisième fois que nous la crooisons cet été mais jsuqu'alors nous n'avions jamais pu la voir de si près. Inféodées aux eaux boueuses, elle se nourrie principalement de petits animaux mais peut également se tourner vers les végétaux tendres et les charognes pour complémenter son alimentation. Pour distinguer les sexes des individus, rien de plus simple, là où les jeunes et les femelles ont les yeux jaunes, les mâles les ont rouges.
Depuis l'observatoire en restauration, nous admirons dans le loin une myriade d'oiseaux colorés et de grande taille sans pouvoir leur donnent de nom. Une troupe de hérons gardes-boeufs (Bubulcus ibis) vient suivre les chevaux camarguais qui entre dans notre champ de vision pour se nourrir des insectes que les pas des équidés font s'envoler dans l'air chaud et poussiéreux. C'est l'heure pour nous de rejoindre la visite guidée du marais.
Arrivés dans le coeur de réserve, nous faisons la découverte de dizaines d'espèces. L'endroit est fantastique et accessible seulement sur autorisation comme c'est le cas pour cette visite guidée. Au loin, les flamants roses se nourrissent en fouillant la vase (Phoenicopterus roseus). Le passage d'un circaète Jean Leblanc croisé plus tôt sur la Crau fait lever la plus part des oiseaux qui ne mettront que peu de temps à revenir se poser sur l'étang.
Dans le ciel, les cigognes blanches (Ciconia ciconia) font des passages remarqués et remarquables mais c'est leur cousine qui attire notre attention. Au loin, une cigogne noire (Ciconia nigra) s'élève dans les airs. Oiseau solitaire et rarissime, nous le voyons pour la première fois, autant dire que notre émotion est grande. Celle-ci est renforcé par l'observation d'une sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris), petit canard présent uniquement en Espagne. C'est le premier signalement de l'espèce en France pour l'année en France, et nous sommes pas peu fiers de pouvoir ajouter cette observation à notre liste de nouvelles coches.
Prenons le temps de poser les yeux au sol. La satice commune (Limonium vulgare) forme de grands tapis roses. Appelée lavande de mer bien qu'elle n'en soit pas une, elle a pour particularité d'exuder le sel contenu dans le sol et l'eau où elle puise de quoi se nourrir. Ce sel se retrouve au revers des feuilles qui, comestibles permettent de confectionner de délicieuses salades sauvages.
Protégée par endroits, le pâturage, la cueillette et la bétonisation des côtes sont les trois principales menaces qui repose sur cette fleur. Aimant les pré-salés, l'irrigation et la désalinisation des sols pour créer de nouveaux espaces agricoles posent également problème dans le bon maintient de ses populations. On la trouve d'ailleurs sur une grande partie des côtes françaises mais aussi dans le bassin méditerranéen et même en Europe du Nord, jusqu'en Suède. Son nom scientifique est inspiré du grec "Leimon" qui désigne les prairies humides dans lesquelles bon nombre des espèces de satices se développent.
Autre espèce halophile (qui se développe dans des milieux riches en sel), la salicorne d'Europe (Salicornia europaea). Les jeunes pousses sont bien connues en cuisine. Elles peuvent être cuisinées à la vapeur, blanchies comme des épinards, comme des cornichons au vinaigre ou plus simplement sautées à la poêle. Le site dans lequel nous nous trouvons étant une réserve, il est bien sûr hors de question de les récolter.
Fouillant la vase, des mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), des échasses blanches (Himantopus himantopus), des chevaliers cul-blanc (Tringa ochropus), des chevaliers gambettes (Tringa totanus), des chevaliers guignettes (Actitis hypoleucos) et des chevaliers sylvains (Tringa glareola), une bécasse des marais (Gallinago gallinago) et bien d'autres oiseaux se mêlent et se chamaillent joyeusement dans un grand brouhaha. Dans notre observatoire, nous ne bougeons pas, subjugués par le spectacle.
Changement d'étang. Nous sommes accueillis par un jeune crabier chevelu (Ardeola ralloides). Là aussi c'est la première fois que nous en observons un de si près. Face à nous, une île ou pas moins de 70 spatules blanches (Platalea leucorodia) prennent du repos. Elles sont entourées d'une colonie de grands cormorans (Phalacrocorax carbo) nichant là depuis 2-3 ans. Les ibis facinelles (Plegadis falcinellus) complètent le tableau.
Arrêt à Marseille, devant un bon plat traditionnel. Voilà de quoi reprendre nos esprits. Nous avons vécu une journée très folle, et bien qu'il ne s'agisse que d'animaux et de plantes, le plaisir de faire de nouvelles découvertes, de voir pour la première fois des espèces aussi bien communes que rares et de prendre le temps d'observer la nature nous met toujours autant en joie. Il nous reste encore temps à découvrir !
Pour finir le séjour, petit saut par les Calanques, avec une superbe vue sur la baie des singes. Sur la roche, pousse la criste marine (Crithmum maritimum). Comestible, elle possède elle aussi un goût proche de l'anis et légèrement salé. Cependant on prendra bien garde à respecter les règles de récolte, l'espèce étant protégée par endroit et/ou soumise à la réglementation pour ce qui est de sa cueillette.
Poussant en buissons haut de 20 à 50 centimètres, sa floraison n'attire pas l'oeil au premier abord, ses fleurs vertes se confondant avec ses feuilles charnues. Résistant aux embruns salés, elle ne connaît que peu de concurrence sur les affleurements rocheux et les falaises où elle se développe, du fait qu'elle figure parmi les rares plantes à supporter les assauts des vagues. Cela lui a valu le surnom de perce-pierre, même si par endroit elle est connue comme fenouil de mer en raison de sa saveur.
Toujours pour rester dans les comestibles, voici le diplotaxis à feuilles étroites (Diplotaxis tenuifolia) reconnaissable à ses feuilles découpées et à sa floraison jaune. On la nome également roquette sauvage ou roquette jaune, elle n'est pas du meêm genre que la roquette (Eruca sativa) mais appartiennent à la même famille, celle des brassicacées au même titre que les choux, la moutarde, les radis, les giroflées ou encore le colza.
Nous regardons les voiliers se laisser porter par le vent et les bateaux de traversée partir pour la Corse. C'est le moment de prendre le large mais cette fois-ci dans le sens inverse, en direction de la vallée du Rhône, des gris vignobles et de l'herbe jaunie qui parsème les coteaux. L'automne se fait sentir avec une pointe d'été dans les températures. La migration bien avancée ne serait nous faire oublier que c'est le moment de rejoindre notre logis.
Après la neige, les fleurs.
Merci à ma petite mère pour m'avoir prêté son appareil photo, le men étant légèrement récalcitrant.
La neige est partie, le soleil est revenu bien que le soleil reste gris et froid.
Soucis et asters ont déployé leurs jolis pétales même si ils se font rares.
Les roses d'hiver et notre "arbre à Mimi" nous donnent de belles couleurs.
Il ne reste pas grand chose dans le potager, mais les choux ont bien grossi.
Les fleurs sauvages s'en donnent à coeur-joie.
L'aigremoine à gauche est tout sec et lasse s'accrocher sur les poils des animaux ses graines touffues et crochetées. A droite le lierre, plante médicinale à ses heures, reste bien vert.
Les baies d'églantier sont bonnes à ramasser , les premières gelées sont passées et certaines d'entre elles ont commencé à passer.
Pour les consommer, il faut les couper en deux, vider les graines, le "gratte-cul" qui sert à la confection du poil à gratter, retirer la peau puis les bouillir avec leur volume en sucre. Plus d'infos sur cette page: les bienfaits de l'églantier.
A ne pas confondre avec les baies d'églantier, celles de la liane. Le froid les a tout rabougri.
Les grands corbeaux sont redescendus des montagnes pour une altitude où le temps et plus clément et la nature plus facile à trouver.
Il est temps de récolter certaines plantes pour leurs propriétés, comme la ronce à gauche pour son bois ou la chélidoine à droite pour son suc.
Le scarabée commun est ressorti de sa tanière en quête de nourriture.
La pluie et la neige ont dévalé cette vieille coquille d'escargot.
Il existe une quinzaine d'espèces de bouillons-blancs tous aux propriétés semblables. Bien que la plus part des plants soient en graines, certaines fleurissent encore, comme à droite où ce spécimen à des petites pétales jaunes et un coeur rose vif. Pour plus d'informations: les bienfaits du bouillons-blancs.
D'autres fleurs sauvages, dont le lamier tacheté, une autre plante médicinale de nos contrée.
Les bienfaits du lamier tacheté.
Les noyers sont des arbres très recherchés pour leur bois en ébénisterie ou pour leur production de noix. Ils ont la réputation d'être mauvais, cela vient de leur ombre dense qui peut vite refroidir la peau si on demeure trop longtemps sous celle-ci et provoquer un choc thermique quand on retourne au soleil. Le nom noix vient du fait que ces arbres sont gourmands en eau.
L'ascocoryne sarcoïde (drôle de nom) existe sous une forme sexuée ou asexuée.
Ces champignons sont gélatineux et d'un joli violine. Ils peuvent parfois atteindre 3 cm et former de grandes colonnies. Il n'est pas courant de les croiser.
Ils sont non comestibles mais fort appréciable pour la vue.
A gauche les léoties lubriques sont de jolies champignons non comestibles car ils contiennent de la gyromitre. Sa couleur va du jeune orangé au vert olive. Ils sont gélatineux. A droite un nouvel inconnu.
Les tramètes versicoles ont prit des couleurs mais ont tenu bon face au froid et à la neige.
Et en bonus un petit marasme des Oréades, un excellent comestible.
Les oiseaux regorgent d'ernégie, le nid des pics-épeiches a été rembourré de poils, de pailles et de crins, et au sol et sur les souches se trouve une multitude de coques de noisettes et de noix.
Drame dans le sousbois du parc, une tourterelle est passée sous la dent du chat.
Celui-ci a été éfficace, ni os, ni chaire, il ne reste que les plumes.
La gerbe d'or c'est mise en sommeil est à complètement séchée. Bientôt les chatons s'envoleront.
Autres gammes de couleurs, des fleurs sauvages tout en blanc et en jaune.
A gauche une paquerette, à droite un plant d'onagre à grandes fleurs.
L'ambroisie américaine est complétement séche, elle prend des teintes pourpres, dorées, jaunes, oranges, beiges et même argentées.
Petite arbre deviendra grand, comme ce chêne à droite qui dans de nombreuses années prendra la taille de ce noyer à gauche.
Le figuier (à gauche) n'a pas eu le temps de donner ses fruits, il se prépare à végéter. L'arbre boule de neige (à droite) passe progressivement du vert au rouge ocre.
Le sol se pare de feuilles brunies.
Le buis centenaire a fini de fleurir, les bourgeons se préparent mais ne s'ouvriront qu'au printemps.
La terre se met en repos, les intempéries ont mis par endroits les bubilles à jour, ce sont des reserves du ficaire, que l'on retrouve ici: les bienfaits du ficaire.
L'herbe est rasse, les vaches ont mangé les derniers brins juteux.
Encore quelques fleurs du jardin encore.
Le lierre terrestre (à gauche) et les orties (à droite) ont colonisé le terrain, au printemps il faudra retourner la terre pour s'en débarrasser.
Maître ver de terre laisse les traces de son passage.
Drôle de couleurs que prend la vigne vierge, coupées dans leur processus de dépigmentation, elles tombent avant de devenir complètement rouges.
Certaines feuilles arrivent cependant à maturité.
Sur certains des pends de la maison, les feuilles sont devenues complètement jaunes et sèches.
Les feuilles prennent ainsi des motifs ravissants...
... et se mêlent aux couleurs du pot.
La mangeoire à oiseaux sera bientôt pleine.
Les courgettes rondes qui s'étaient muent en courge pour halloween pourrissent et font le bonheur de cet escargot.
Il y a bien d'autres nouveautés dans le jardin.
Les géraniums ont été mis à l'abris et les noix en filets.
Bientôt la nuit se ferra plus présente et c'est à la lumière du feu que les journées d'automne et d'hiver se passeront.
Dans les prés 2.
Petite sortie dans les prés. Les rosés sont toujours au rendez-vous et bien que dans le premier champs ils n'ont que peu rempli le panier, les coins herbeux alentour ont vite pallié à cet impaire.
Voici un drôle de champignon que je rencontre pour la première fois dans le coin. Il a un odeur qui rappelle celle de l'anis.
Son sa forme juvénille ces lamelles sont d'un blanc légèrement rosé et le haut de son chapeau est légèrement crème. Je doute qu'il s'agisse d'une amanite (absence de 'bulbe"), ou d'une lépiote (absence "d'écailles"). Le mystère reste entier.
Parmis les autres champignons inconnus, ces petites pastilles marrons sur les bogues des châtaignes ou cette moisissure blanche (la moisissure est la forme la plus répandue de champignons) qui prolifère partout, aussi bien sous les arbres des prairies qu'en forêt.
Autres champignons bien sympathiques, ces champignons de bois qui ont poussés sur les troncs de vieux arbres abattus exposés à la pluie et au vent. Du jaune, au orange en passant par le rouge il y en a pour tout les goûts. (à droite un polypore mori).
Les oreilles de judas sont de nouveau là, certes plus petites et moins nombreuses. Il faudra encore attendre un peu avant de les récolter.
Les polypores moris sont bien vieux, on ne les reconnaît presque plus, leur jolie couleur orange ayant disparue. Ne reste plus que leurs étranges alvéoles.
De nombreuses espèces, plus petites, on fait leur apparition aussi.
Les animaux commencent à changer leurs habitudes, le temps des amours est presque finit et de nombreuses petites naissances arrivent. A gauche un chevreuil à marqué son territoire en grattant ses bois contre cet arbre, c'est un moyen de délimiter son harem. A droite une araignée confectionné un cocon dans les têtes de ces millepertuis fanés. Bientôt des centaines de petites araignées en sortirons.
De nombreuses plantes ne fleurissent plus, mais offrent de jolies fruits dont certains sont déjà bons pour la récolte comme les mûres (ainsi que les framboises et les cassis). Les cynorhodons eux attendrons encore un peu, dés que les premières gelées seront passées ils seront prêts.
Pour en savoir plus sur les rosiers sauvages, c'est par là: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/09/04/25030753.html
La vigne sauvage voit ses feuilles déjà jaunir alors que ces raisins ne sont pas encore murent. Les rares grains violets ont été mangés par les oiseaux qui commencent leurs réservent. Ce raisin sauvage n'est pas très bon à consommer, il est acide et donne des aigreurs d'estomac, il est bien meilleur transformé en confiture ou en boisson rafraîchissante comme en jus, sirop ou limonade.
L'ail sauvage a fini par fané, les graines seront bientôt bonnes a être cueillies pour la cuisine (à gauche).Les crocus ont fait leur apparition en grand nombre cette année et plus tôt qu'à l'accoutumée.
Les lianes voient leurs fruits chatoyant devenir rouges, en passant par toute une gamme de couleur. Prudence, bien qu'ils soient attirant, ils n'en restent pas moins toxiques.
Les matins se font plus frais et la brume se fait plus présente. D'ici quelques mois, les vaches reprendront la direction des stabules et des étables.
Les vesses de loup on envahit les prés et les forêts. C'est un champignon amusant, quand il est à maturité il libère ses spores en se perçant. Une seule pression sur un d'eux avec un bâton permet de voir tout un nuage vert-gris s'en dégager. La vesse de loup n'est pas un très bon comestible, pour la cuisine il faut choisir des préférence les specimens jeunes et fermes.
Les princes et princesses fourmis prennent leur envole. Ils iront à leur tour former une nouvelle colonie, à moins de finir dans l'estomac d'un oiseau ou d'un crapaud qui en sont friands.
Tout comme les noisettes, les noix commencent à tomber. Il faudrat attendre encore un peu avant de les consommer car dégustées après qu'elles soient tombées de l'arbre, elles sont trop fraîches et provoquent des aphtes. Pour cela, on les dispose sur de grands séchoirs.
Les gerbes d'or sont presque toutes fanées, les fleurs se mues en graines (à gauche). Quand aux vinaigriers, ma foi il se portent bien et abordent des cônes pourpres qui entre dans la composition de nombreuses limonades.
Les marasmius rotula sont de jolis petits champignons au pied noir et au chapeau blanc. Ils poussent sur les feuilles mortes des feuillus.
Bref, les prairies et les prés eux aussi regorgent de vie et de petits trésors.