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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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17 mars 2015

Sortie dans la campagne 1.

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Nouvelle année, nouvelle terre, nouvelles découvertes, nouveau titre ! Désormais plus de " Sorties dans les prés X" mais dans la campagne. Ce petit changement me permettra de pouvoir intégrer plus facilement mes sujets comme celui-ci. Topo sur la campagne aux alentours du beau village de Sault (et de sa boutique de nougat).

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Aux premiers abords on se dit que la saison n'est pas encore aux fleurs. Il fait froid (il a même neigé peu avant mon arrivé), nous sommes encore en hiver et le paysage semble morne. Néanmoins la nature est pleine de surprise et les premiers signes des beaux jours sont là. Les jeunes poussent et les tiges vertes en attestent.

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Cadeau de mon chéri : une belle pomme-de-pin trouvée dans Marseille même. Fermée comme une huître, elle s'ouvre peu à peu sous les rayons du soleil. En de nombreux endroits, en particulier en montagne, les cônes ont été utilisés pour prévoir le temps, un peu comme les carlines sèches clouées sur les portes.

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Qu'elles sont belles mes rosettes d'orchis bouc (Himantoglossum hircinum). Ici en Isère la plante se rencontre rarement, mais là bas bien moins ! J'ai âte de pouvoir croiser les grandes hampes florales de cette orchidée à l'odeur marquée. Il faudra attendre mai pour voir les toutes premières fleurs. La floraison s'étale jusqu'en juillet.

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Encore des chenilles processionnaires (larves du papillon Thaumetopoea pityocampa), décidément elles sont de partout ! Un imago peut pondre 100 à 300 oeufs. Ceux-ci mettent six semaines à atteindre leur maturité. Dangereuses chenilles car allergisantes, les rameaux comportant des nids sont systématiquement détruis. 

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Le lierre grimpant (Hedera helix) fait parti des quelques lianes indigènes que l'on trouve en France. Autrefois utilisé comme purgatif (attention aux contre-indications, il est toxique), il serait dépolluant mais il doit encore faire ses preuves. Mellifère, ses jeunes feuilles sont broutées par les chevreuils et les sangliers.

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Le vieil if (Taxus baccata) est tombé. Son bois a été tronçonné. Tout l'arbre est toxique mais on peut l'utiliser sans risque comme bois de chauffage. On peut aussi en faire des objets d'art, des manches à couteaux ou des arcs grâce à son bois solide. Cela est dû à sa croissance lente qui lui fait atteindre des âges canoniques.

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Voilà une après-midi bien remplit avec Pol, dentiste équin d'origine belge tombé amoureux de la région.Le thème du jour : intervention sur deux ânes qui présentent des dents à problèmes. Une des ânesse présente une dentition "perroquet" et l'empêche de se nourrir correctement. Un coût de fraise et le problème est réglé.

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Le mont Ventoux est sous la neige. Celui-ci porte bien son nom, pour cela il suffit de voir la tête des pins au premier plan. Celui culmine à 1 991 mètres d'altitude et présente un sommet relativement aride. Sa composition calcaire est parfaite pour la culture de la truffe et de la vigne dont les pans sont couverts à perte de vue.

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On néglige trop souvent les plantes rases des sols. Celles-ci sont de bonnes indicatrices sur la nature de ceux-ci mais jouent aussi un rôle précieux pour les plantes et les champignons : elles préservent l'humidité du sol ce qui permet à la flore et aux micro-organismes de ne pas manquer d'eau, même en cas de sécheresse.

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Les chardons appartiennent à l'ordre des astéracées (comme les pâquerettes et les marguerites). C'est aussi le nom de gourmandises typiques de la région. Les chardons du Ventoux (et les Papalines d'Avignons) sont des douceurs à la liqueur d'origan. A cela on ajoute une soixantaine de plantes qui poussent au pied du Ventoux.

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Voilà un résineux à identifier. Personnellement je n'ai aucune idée de qui il est. A savoir : les photos ont été prises le 1 mars 2015, le sol est calcaire, l'arbre se trouve dans un sous bois, mesure 4-5 mètres, les aiguilles en bout des rameaux ne dépassent pas 5-6 cm et on trouve beaucoup de résine sur l'ensemble de l'arbre.

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Le genévrier commun (Juniperus communis) que l'on rencontre souvent en France. On enbrûlait des rameaux autrefois quand des épidémies se déclaraient pour assainir l'air. La fumée de l'arbuste est aussi réputée pour chasser les démons et les sorcières. Ses fruits sont un des ingrédient essentiels de la choucroute. 

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Et puis il y a la belle des belles, ma plante adorée, l'hellébore fétide (Helleborus foetidus L.). Nommée rose du serpent ou pied de griffon, cette plante toxique se reconnaît à son liseré pourpre et à sa floraison précoce. Autrefois on l'employait pour les soins vétérinaires ou pour soigner la démence. 

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Mais il faut bien un moment ou l'autre rentrer ! Le train est devenu mon quotidien, là aussi on y découvre une flore et une faune atypique, parfois discrète et mystérieuses, d'autrefois bruyantes et agressive. Ainsi va l'espèce humaine et ses humeurs... cela ne m'empêche pas d'adorer les gens, bien au contraire.

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12 juin 2014

Sortie dans les prés 13.

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 Sortie dans les prés pour s'imprégner de la bonne odeur du foin séché que l'on peut sentir depuis quelques jours autour de la maison mais aussi, pour voir l'avancée de la végétation. Avec les fortes chaleurs et les quelques pluies, elle est devenue luxuriante.

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 Voilà un habitué que je rencontre chaque année. Le petit capricorne (Cerambyx scopolii) appelé aussi capricorne de Scopoli. Ses antennes plus longues que son corps lui servent de balancier pendant le vol. Commun en France, on le rencontre d'avril à août. Il affectionne les fleurs de sureau.

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 Lascrophulaire noueuse (Scrophularia nodosa) est sur la fin de sa floraison. Elle aime les fossés et les zones humides. Pouvant attiendre 1,5 mètre, on l'a longtemps utilisée dans la médecine populaire pour soigner de nombreux mals, en particulier l'eczema. De nos jours on l'utilise encore à cette fin.

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 Le bal des fleurs est ouvert:
1: La valériane officinale (Valeriana officinalis) est aussi appelée herbe aux chats en raison de l'attirance pour les félins en vert cette plante qu'ils prennent plaisir à mordiller... ainsi que de la forte odeur qu'il s'en dégage. Recommandée depuis l'époque d'Hippocrate, on l'utilise comme calmant, anxiolytique et anti-barbiturique. Elle soigne aussi les troubles du sommeil.
2: La scabieuse des champs (Knautia arvensis L.) est également appelée oreille d'âne en raison de la forme de ses feuilles. Elle est commune dans les prairies et les talus calcaires. La chenille d'un petit papillon de nuit en a fait sa nourriture exclusive: l'Adèle de la scabieuse (Nemophora metallica). Avec un nom latin pareil, elle a retenue toute mon attention.
3: La centaurée à feuilles étroites (Centaurea jacea L. subsp. angustifolia) a des fleurs peu fournies en pétales contrairement à la plupart des centaurées.
4: La mélitte à feuilles de mélisse (Melittis melissophyllum) est la seule plante à appartenir au genre Melittis (et comporte 2 sous-espèces). Elle peut atteindre 50 cm de haut et on peut la rencontre jusqu'à 1400 mètres d'altitude. 

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 Voici la Petite Tortue (Aglais urticae L., syn: Nympalis urticae) est aussi appelée Vanesse de l'ortie. Il se raréfit avec l'erradication systématique dans certaines zones de la plante hôte de sa chenille: la grande ortie. Il fait partie des papillons qui hibernent et qui s'éveillent au début du printemps.

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 Rencontre avec un très bel oprhys bourdon (ophrys fuciflora) appelé aussi ophrys frelon et au label surprenant. Habituée à voir les fleurs de cette orchidée au label brun foncé à la limite du rouge sombre, je suis suprise par cet individu aux teintes claires.

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 Les graminées appartiennent à la famille des Poaceae. On en dénombre 12 000 espèces dont les céréales, base de l'alimentaion humaine dans la plupart des cultures humaines. Les dernières études à leur sujet datent de 2005 et placent leur apparition au Crétacé.

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 Autres fleurs, autres orchidées.
1 et 2: L'orchis de l'homme-pendu (Orchis anthropophora) est une orchidée européenne terrestre qui aime les sols calcaire et plutôt bien ensolleillés même si le mi-ombre ne la dérange pas. 
3 et 4:  L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) peut atteindre 60cm de haut. Elle fleurit d'avril à juillet et peut se rencontrer jusqu'à 2000 mètres d'altittude. N'ayant pas de nectar, elle leurre les papillons qui viennent butinner ses fleurs.

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La sauge des prés (Salvia pratensis) possède approxivativement les mêmes propriétés que celles de la sauge officinale à plus forte dose. Digestive et antispamodique, elle était autrefois fumée pour soigner les problèmes d'asthme.

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 L'ancolie commune (Aquilegia vulgaris)est l'une des plantes les plus toxiques d'Europe. Au moyenne âge on la nommait bonne femme et on lui prêtait des vertus aphrodisiaques. Les femmes qui en mâchait (à leur risques et périls) étaient considérées comme prédisposées à l'amour.

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 La campagne désigne un espace cultivé habité, on parle alors de zone rurale. Caractérisée par une faible densité, elle abrite 3,3 milliards d'être humaine de par le monde, pas toujours en lien avec le monde agricole. En France, 25,3% de la population est dite campagnarde.

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 Dans les viornes(Viburnum), les vieux châtaigniers (Castanea) et les noyers (Juglans), on peut voir des éclats de coquilles d'oeufs. Un prédateur gourmand, sûrement une martre, à vider le poulailler voisin et allée déguster son repas dans les fourrés.

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 Un pré est une pâture sur la quelle est élevé le bétail ou est cultivé les plantes fourragère pour nourrir les animaux de ferme. Ils sont garant d'une importante diversité végétale et animale sans la quelle le paysage français serait bien différent.

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 Retrour par le jardin et sa pasible atmosphère. Les premiers signes de l'été se font sentir et désormais, il faut attendre la pluie pour le voir reverdir. Ci-dessous la face d'un de nos compagnons à quatre pattes qui nous a quitté. Ainsi va la vie.

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30 mai 2014

Sortie dans les prés 12.

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Sortie sous l'orage dans la campagne valdainoise. Quelques grands classiques sont au rendez-vous. Petit tour en image.
1 et 2: Le caille-lait blanc (Galium mollugo) était utilisé de la fin de la préhistoire au début du moyen-âge pour faire cailler le lait lors de la préparation des fromages. De sa racine, on peut extraire un colorant rouge.
3 et 4: Attention toute fois de ne pas le confondre avec la grande cigüe (Conium maculatum) qui est une plante dangereuse car très toxique.

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Pour l'instant je n'ai pas de nom à donner à ce petit papillon, une chose est sûre, il s'agit d'un papillon de nuit. Antennes fines sans forme de massue, ailes duveteuses et ternes... je n'ai pas encore pu le rattacher à un genre bien définit.

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La knautie des champs (Knautia arvensis) appartient à la famille des scabieuse à la quelle elle ressemble énormément. Les jeunes feuilles qui poussent en rosettes peuvent être consommées au printemps comme légumes après avoir été bouillies. Sur les différents plants de knauties ou du moins à leurs alentours, des diptères (les quels, allez savoir), batifolent et butinent gaiement.

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L'aubépine (Crataegus) est encore en fleurs, miracle! Les jeunes feuilles se mangent crues en salade, en tisane tout comme les baies et les fleurs. Le sirop de fruits d'aupébine est un efficace médicament pour réguler la circulation du sang qui fait maison est réputé pour ses vertus relaxantes.

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La grande berce (Heraclum sphondylium) est un bon comestible qui cependant ne plaît pas à tout les palais en raison des essences aromatiques qu'elle renferme. Elle est recherchée pour ses propriétés médicinales proches de celles du ginseng. En Russie, les tiges séchées sont mises à fermenter pour fabrique une bière nommée "Raka".

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Prédateur courant dans nos campagnes, la buse variable (Bueto bueto) est un oiseaude proie que l'on retrouve partout en Eurasie mais aussi en Afrique à de rares exceptions (Côte d'Ivoire, Centre Afrique etc. par exemple). Elle chasse en particulier les micro mammifères mais se nourrit aussi d'oiseaux et de serpents.

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On ne présente plus l'orchis guerrier appelé aussiorchis militaire (Orchis militaris). Haute de 20 à 50 cm, cette orchidée fleurit à foison en Chartreuse d'avril à juin. Plante de pleine lumière, on l'a rencontre jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Cetet espèce estclassée LC: préocupation mineur.

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L'orobanche à odeur de girofle (Orobanche caryophyllacea) elle n'ont plus se présente plus. Habituée du coin, elle séduit les insectes avec son parfum puissant qui se rapproche de l'oeillet ou du clou de girofle en fonction des nez qui viennent la sentir.

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Voici quelques éternels classiques des champs et prairies.
1: Le gaillet croisette (Cruciata laevipes) peut se consommer en salade. Pour cela il suffit d'en récolter les sommités non fleuries.
2: Les larves des cercopes, petits insectes sauteurs, se protèges dans une mousse dense qu'ils produisent en rejetant l'excédents de sèves des plantes dont ils se nourrissent par leur anus.
3: Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata L.) est une plante médicinale et comestible employée dans de nombreux usages. Les sommités fleuries servent aux enfants à passer le temps en les transformant en mini-catapultes.
4: De nombreuses plantes sont déjà en graines pour le plus grand bonheur des fourmis.

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On sous-estime trop souvent l'agilité dont peuvent faire preuvent les vaches. Certaines vont jusqu'à concurencer la jente équine (si, si je vous jure, regarder plutôt PAR LÀ !!!)

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1: Le laiteron des champs (Hypochoeris glabra) est souvent considéré comme une mauvaise herbe. Sa floraison débute à la fin du printemps et dure jusqu'au début de l'hiver.
2: Le lotier corniculé ou pied-de-poule (Lotus corniculatus) est encore couramment cultivé comme plante fourragère.Autrefois il était utilisé comme clamant ou somnifère.
3: L'euphorbe réveil matin est aussi nommée petite éclaire (Euphorbia helioscopia). Toxique, son mon vient de son ombrelle qui se déploit aux premières lueurs du soleil en sa direction. 
4: Le lamier jaune (Lamium galeobdolon) est une formidable plante médicinale qui comporte de nombreuses sous-espèces parfois utilisées comme plantes ornementales.

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La véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.) est fréquente dans les prés et les sous-bois clairs. Cicatrisante et astringente, son emploi n'est plus qu'occasionnel car provoque des diarrhées.

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1: Le trèfles des prés (Trifolium pratense L) est à l'origine des variétés fourragères cultivées un peu partout en France. C'est un bon engrais vert employé pour l'amélioration des sols mais aussi comme plante médicinale en particulier pour la ménopause.
2: Le géranium à feuilles molles (Geranium molle) est courants dans les bords de chemins et les talus. 
3: Le géranium petit Robert (Robert geranium) est une plante médicinale très aromatique employée dans les troubles du sang et pour le soin de nombreuses maladies comme le diabète.
4: Le saxifrage granulé (Saxifraga granulata) est l'une des rares plantes du genre que l'on peut rencontrer en plaine. Elle pousse jusqu'à 1000 mètres d'alltitude.

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Voilà une petite sortie bcolique sous la pluie comme je les aime avec en prime, une jolie sue sur le village de Saint Geoire en Valdaine et de ses châteaux.

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9 mai 2014

Sortie dans les prés 11.

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Petite balade à travers champs cette fois-ci pour le rallye pédestre des donneurs de sang pour l'association "Espoir pour Noémie" que vous pouvez retrouver dans la rubrique "Les copains!". Voilà l'occasion de répertérier quelques jolis coins du village.

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Le rallye reprends le même itinéraire que celui de la dernière balade menée dans le village (et que vous pouvez voir ICI). Qu'à cela tienne, depuis de nombreuses fleurs  sont sorties et parfument la campagne environnante.

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La commune habrite neufs châteaux dont celui de la mairie (absent des photos) qui pendant de nombreuses années servit de maison de bonnes-moeurs pour les jeunes filles issues de la noblesse et même des familles royales. À ce titre la valdaine est connue pour avoir été une terre contre-révolutionnaire.

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C'est également l'occasion de rappel (bien que certains sicentifiques aient réussi à créer du sang artificiel), que les banques de sang sont vides et ont grandement besoin. Le don reste l'un des meilleurs moyens pour sauver des vie.

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Mai est le mois du blanc, la preuve en image !

1 et 2: l'ail des ours (allium ursinum) a bien entamée sa floraison et, il n'est plus vraiment temps de la cueillir du fait que les feuilles soient dures et fibreuses. Néanmoins quelques fleurs dans les salades sont les bienvenues.

3: L'asperule odorante (Asperule odorata) appartient à la famille des galliets. On la fait macérer fraîche ou sèche dans du vin blanc et du sucre pour réaliser du vin de mai. Elle délicieuse en infusion une fois séchée mais attention, à haute dose elle peut provoquer des maux de tête et d'estomac.

4: Le compagnon blanc (Melandrium album) n'est pas réputé pour sa comestibilité mais pour ses fleurs blanches et pourtant, on peut consommer les jeunes pousses et les feuilles en salade.

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Belle fleur que celle de la raiponse en épi (Phyteuma spicatum) mais pas seulement. Comme chez la plupart de ses consoeurs du même genre, les épis floraux et les feuilles sont comestibles crus en salade comme ou cuits à l'eau ou à la vapeur accompagnés de sauce comme des asperges. La racine se consomme aussi crue (elle aura alors un petit goût piquant) ou cuite (elle sera alors douce et sucrée comme une châtaigne). Longtemps consommée à travers l'Europe et encore aujourd'hui dans certaines parties de l'Asie, ses qualités gustatives sont tombées dans l'oubli. Néanmoins dans certains coins d'Italie, de Bosnie et de Haute-Savoie (où on la nomme cul-noire) on continu de la consommer.

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Il est toujours plaisant de se faire offrir du muguet le 1er mai. Néanmoins prudence, cette plante est très toxique et on peut vite s'empoisoner. Utilisée comme médicament, elle est inadaptée de par sa nature pour l'auto-médication. En médecine le muguet est employé dans les préparations qui luttent contre les faiblesses cardiaques.

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"C'est à partir du dernier tiers du XIIe siècle que les textes signalent des édifices qualifiés de « domus fortis, fortalicium, domus et turris fortis ». C'est l'apparition des maisons fortes ou maison fortifiées. Ces édifices, qui ne sont pas des châteaux, sont plus qu'une simple résidence. Elles peuvent présenter l'aspect d'une maison solide avec tours ou avoir l'apparence d'une bâtisse construite de bric et de broc."

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On trouve peut de champs cultivés de part chez nous mais beaucoup d'élevages. En premières position arrive l'élevage de bovins, suivit des chevaux de traits puis des moutons. De nombreuses petites exploitations familiales continues d'élever pour le plaisir quelques oies, poulets et même biquettes.

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(Pour mieux voir les petites images cliquez dessus.)

Les chevreuils ne sont pas en reste. Effrayées par des promeneurs, voila que trois chevrettes (femelles du chevreuils) prennent la fuite vers le sous-bois tout proche sous nos yeux émerveillés.

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C'est le temps des fleurs, les arbres offrent de jolies parures comme le marronnier d'Inde (1 et 2) appelée également marronnier blanc (Aesculus hippocastanum L.). Cette arbre d'ornement originaire du Caucase peut vivre plus de 300 ans et atteindre de belles dimensions. L'aubépine (3) (Crataegus) est plus modeste, détonne de par le nombre d'espèces qui composent son genre: plus de 1000 ! Enfin, le pommier commun (4) (Malus pumila) est l'arbre fruitier le plus rependu de nos campagne, on compte pas moins de 20 000 variétés de ce dernier.

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Le muscari d'Arménie (Muscarium armeniacum) appartient à la famille des liliacées. Cette plantes aux fleurs bleu vif est prisée dans les jardin où elle s'est naturalisée. En France, Allemagne et Grande-Bretagne on trouve sa cousine sauvage: le muscari à grappe (Muscari neglectum).

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Retour par le village, chef-lieu du canton au coeur du Val d'Ainan. Avant d'être un établissement de bonne-moeurs pour les jeunes filles de "la haute", la mairie appelée "château de Montcla (qui fût bâtie avec les pierres morainiques calcaires des anciens glaciers qui creusèrent la vallée de l’Ainan), fût d`abord un château fortifié, commanderie des templiers. À partir de 1307 et jusqu’en 1734, ce fut une abbaye de soeurs bénédictines, consacrée à Saint André." À savoir, le château de la photo en haut à droite est celui de l'illustre famille des Clermont-Tonerre.

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Le méloé printanier (Meloe proscarabaeus) est un drôle d'insecte. La femelle pond dans le sol d'où les larves crochues sortent puis montent sur les fleurs. Là, elles parasitent les hyménoptères qui viennent se nourrir du nectar. Elles se font alors porter jusqu'au nid où elles se délectent des oeufs et des réserves de nourriture de leur hôte. Après plusieurs mues, la nymphe devient un adulte phytophage.

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On continu dans les gammes de blanc avec le viorne fourchu (1) (Viburnum furcatum) originaire des montagnes embrumées de Corée et le lilas français (2) (Syringa vulgaris) qui, originaire des Balkans, se décline sous plusieurs couleurs. Le viorne lantane (3 et 4) (Viburnum lantana) est plus commun sous nos latitudes. Cultivé comme plante ornementale, ses baies sont légèrement toxiques et peuvent entraîner des vomissements. Une partie de la plante est utilisée en gemmothérapie.

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Voilà une orchidée que je n'avais pas encore épinglé à mon tableau de chasse. L'orchis bouffon (Anacamptis morio) est classée LC (préoccupation mineur) qui apprécie les zones de pleine lumière et les pelouses rases pauvres en substrat.

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Autre nouvelle venue l'orchis de l'homme pendu (Aceras anthropophorum), qui tient son nom de sa fleur qui évoque un petit bonhomme pendu. Cette orchidée aime les zones de moyenne montagne et les sols calcaires. Son hybridation avec l'orchis pourpré donnede surprenantes combinaisons (x Orchiaceras melsheimeri).

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Le sceau de Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum) et moins courant que son cousin le sceau de Salomon odorant (Polygonatum odoratum). Il s'en différencie par son parfum plus subtile et ses nombreuses fleurs groupées par 2 ou 6.

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Encore quelques fleurs de nos camagnes:

1: La cardère sauvage ou cabaret des oiseaux (Dipsacus fullonum) peut atteindre plus d'un mètre cinquante. C'est une belle plante bisanuelle dont la racine serait un remède efficace contre la maladie de Lyme.

2: Très connue, la marguerite commune (Leucanthemum vulgare) est peine de vertus. Jeunes et fraîches, ses feuilles se consomment en salade. Les fleurs sèches en infusions sont antispasmodiques, calmantes, digestives et astringentes.

3: L'oeillet des près n'en a que le nom, il s'agit en réalité d'une silène (Silene flos-cuculi). On la rencontre partout en Europe mais tend à disparaître dans les régions où les zones humides sont en recules.

4: Le rhinanthe crête que coq appelée aussi rhinanthe velu (Rhinanthus major ou Rhinanthus alectorolophus selon la taxologie). C'est une plante parasite qui puisse en partie sa nourriture des racines des graminées et des légumineuses au milieu des quelles elle pousse.

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"Les Arbres remarquables de France sont des arbres vivants exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ces ligneux représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé."

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On part cette fois-ci dans les teintes jaunes et dorées.

1: Le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) est très courant en Europe. Il a été longtemps cultivé pour sa racine et ses jaunes pousses qui sont doux et sucrés. Tombé dans l'oubli après la guerre, on en trouve encore sur certains marchés dans le midi.

2: Petit soucis d'identification pour cette euphorbe. N'ayant pas prit les feuilles en photo, dur de savoir à quel espèce elle appartient. 

3: La populage des marais (Caltha palustris) appartient à la famille des renonculacées au même titre que le bouton d'or. On la rencontre dans les zones humides comme les marais, les bords de ruisseaux et les pâtures. Toxique, il ne faut pas la porter à la bouche ou la mettre en contact avec les muqueuses. Dans certaines régions on la consommait avant floraison après l'avoir faite bouillir.

4: Le genêt à balais (Cytisus scoparius) fût longtemps employé à la place du houblon pour parfumer la bière. Les boutons floraux étaient utilisés après une longue préparation comme des câpres, les fleurs dans des liqueurs aux noix et les graines étaient torréfiées pour servir de succédané au café. Attention ! Crues ou mal préparées, les différentes parties de la plante sont toxiques.

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Une fois de plus, vue sur la motte cadastrale du village.Faute de moyenne aucunes études ou fouilles n'y a été menées. On raconte qu'elle était à l'origine un ancien fort allobroge... affaire à suivre.

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Avec le printemps, les plantes comestibles et médicinales retrouvent nos assiettes.

1: La berce spondyle (Heracleum sphondylium) possède de nombreuses vertus. Sa racine piquante est associé à l'alicament prisé en Asie qu'est le ginseng. Ce sont les feuilles qui sont les plus prisées en cuisine.

2: La fougère aigle (Pteridium aquilinum) été autrefois brûlée pour faire fuir les serpents. On en consommait le rhizome bouillit ou réduit en farine ainsi que les crosses mais la toxicité établie de la plante a stoppé sa consommation.

3: Le gaillet gratteron (Galium apraine) est une plante aux fleurs discrètes dont les jeunes pousses entre dans la composition de salades.

4: Il existe de nombreuses espèces de consoude. Ici il s'agit dune espèce importée dans les jardin, la grande consoude bleue (Symphytum azureum) dont les feuilles peuvent être consommées en beignets comme celles de sa consoeur sauvage.

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"Les prairies sont des formations herbacées plus ou moins hautes qui dérivent d’une déforestation remontant au début de l’occupation humaine et qui doivent leur maintien aux activités humaines liées à la fauche et au pâturage. Bien qu’il s’agisse en ce sens de milieux semi-naturels, les pratiques traditionnelles séculaires de production de fourrage pour le bétail ont permis la mise en place de communautés végétales spontanées d’une très grande diversité. " (Sources)

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Voilà un bien beau circuit en somme, agrémenté ici et là des fleurs des jardins, des glycines centenaires et des lilas au doux parfum. De la couleur en somme malgré un ciel bien gris.

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22 septembre 2013

Sortie dans les prés 10.

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Un petit article sur cette sortie brève mais fructueuse dans les champs. Depuis le chemin, un énorme rond de sorcière, composé de délicieuses lépiotes élevées m'attendait. Pour un premier jour d'automne c'est une belle surprise. Rajoutons à cela la chaleur, le ciel bleu et ce grand soleil dignes d'un été indien.

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La lépiote élevée est surnommée Coulemelle, Parasol, Nez-de-Chat ou scientifiquement Macrolepiota procera. Elle appartient à la famille des Agariacées qui comprend les agarics comme les rosés des près et, les amanites comme l'amanite phalloïde ou des Césars.

C'est un champignon des zones tempérées qui pousse dans les pâturages et parfois en pleine forêt. Parfois solitaire, c'est surtout en rond de sorcières souvent impressionnant comme ici (10 mètre de diamètre) qu'on les trouvent.

Le nom lépiota veut dire en latin "petit écaille" et désigne les pelures brunes présentes sur le chapeau du champignon et qui en son centre forment le fameux Nez-de-Chat.

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Les lépiotes élevées sont de grands champignons qui peuvent aisément dépasser les 30 cm de hauteur des les 20 cm de diamètre. Ces excellents comestibles ont un goût prononcé de noisette, un parfum fort, parfois légèrement écoeurant quand ils sont présent en grand nombre dans le panier. En cuisine il a la particularité d'être un des aliments les caloriques (15 kcal pour 100 gr) mais a le défaut d'absorber facilement et en grande quantité les matières grasses.

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Cependant attention aux confusions! Comme toujours il ne faut ramasser un champignon que si on le connaît bien. Ramasser des lépiotes d'un autre genre ou des champignons ressemblants comme ici peut se révéler être dangereux voir mortel! Dans tout les cas il faut être conseillé par un habitué de confiance. Rappelons que l'an dernier il y a eu 664 cas d'intoxication connus pour 3 morts.

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Néanmoins, n'oublions pas que la lépiote élevée, connue depuis l'antiquité, est un précieux champignon qui au-delà de ses qualités gustatives, est un antibiotique et un anti-tumorale naturel que la science s'évértue à percer les secrets. On le trouve déjà dans de nombreux médicaments artisanaux ou industriels.

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20 septembre 2013

Sortie dans les prés 9.

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Demain c'est l'automne! Pourtant la nature c'est déjà mise aux couleurs de cette belle saison. La pluie et la brune viennent mettre en valeur les teintes de jaune, de rouge et d'orangé des arbres et des hautes herbes.

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Il fait frais dans le verger mais les pommes sont bien rouges, malgrès les nombreux plants de buis qui poussent sur les branches des vieux pommiers et qui en sucent la sève. Coupés puis pendus la tête en bas, ils sont venus décorer la maison. Ces pommes bien que belles ne viendront pas dans l'assiette mais dans le verre sous forme de jus ou de cidre.

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Voici un grillon mâle juvénile, c'est à dire qui n'a pas encore assez mué pour atteindre sa maturité sexuelle d'où son absence d'ailes. Il est assez rare d'en croiser à se stade à cette période de l'année. C'est un herbivore qui à l'occasion peut dévorer un ver de terre ou le cadavre d'un rival car cet insecte est très territorial (de ce fait en Asie les combats de grillons sont très prisés). Il vit dans un terrier qu'il creuse avec ses pattes avants adaptées à cet usage.

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Présentations de quelques lépiotes. Attention, ne jamais ramasser les lépiotes que l'on connaît pas et qui mesure moins de 10-12 cm car elles peuvent être mortelles à raison de leur ressemblances entre proches parentes mais aussi avec certaines amanites.

1 et 2: La lépiote excoriée est une lépiote comestible qui juvénile aura un chapeau crème puis peu à peu deviendra blanche tout en conservant un mamelon brun. C'est un champignon comestible (mais facile à confondre) à la chair blanche. Elle pousse dans les prairies et les clairières.

3 et 4: La lépiote mamelonnée est elle aussi un bon comestible, proche d'aspect de la lépiote élevée (mais facile à confondre elle aussi). On la trouve dans les bois mais parfois dans les prés, en particulier ceux des lisières de bois ou de bosquets.

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Le scarabée funeste est un joli scarabée que j'ai souvent l'occasion de croiser. La dernière fois j'avais été peu attentive et j'avais reçu son jet défensif d'acide en pleine figure (on ne rit pas!). La leçon a été retenue et désormais c'est tête face contre tête que je l'observe. Néanmoins cela ne l'a pas empêcher de vaporiser son acide sur la végétation alentour, libérant ainsi une odeur très désagréable.

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Il fait gris mais il est possible d'observer de nombreuses créatures.

1: Voici Bombus agrorum Fabricius, un des bourdons les plus communs. Il vit en petit groupe et aime butiner les fleurs comme ce crise champêtre.

2: Dans le coeur d'une fleur de carotte sauvage fanée et humide, un long scarabée noir a trouvé refuge.

3: Un escargot des haies fait des acrobaties sur une longue tige sèche.

4: Dans une souche pourrie au milieu du champ,une grosse larve de cétoine tente de se dissimuler. Il lui faudra 3 ans pour devenir adulte et ne connaître que pendant une courte période, un mois, la joie du vol et des grands espaces. Mais en attendant elle se nourrit de bois pourrie et de terreau. Pas très ragoûtant tout ça.

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Les deux cerisiers du grand champ n'ont plus de cerises depuis longtemps mais l'un deux cache un petit trèsor à la couleur de l'or caché dans un écrin de bois.

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Avec sa belle couleur il est difficile de ne pas le remarquer. Le polypore soufré est appelée poulet de bois. Il est très prisé en Amérique du Nord et au Canada mais est méconnu chez nous. Délicieux champignon, il faut prendre garde à ne cuisiner que les partie jeunes et tendres. On peut retrouver une des façons de l'accomoder ici. D'ailleur, une grande Loche a commencé à le croquer.

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Bref ces jours-ci il ne fait pas très beau mais la pluie a reverdi les champs et il semblerait qu'au vues du temps qui est annoncé, que l'on se dirige doucement vers un été indien.

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1 et 2: J'ai enfin pu identifier cette fleur avec le site FloreAlpes. Il s'agit du galéopsis tetrahit nommé ortie royale bien qu'elle n'est rien à voir avec celui-ci. C'est une invasive qui aime les bords de bois mais aussi les prairies humides.

3 et 4: Les arbres aux troncs creux sont prisés par les fourmis qui voient dans ceux-ci un abrit parfait pour leur colonnie. Quand on place la main au dessus du trou, on peut sentir de la chaleur monter à travers l'arbe. Celle-ci provient de l'activité de la fourmillière qui se trouve à la base de l'arbre.

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Qui dit champs dit vaches. Celles-ci s'accomodent comme elles peuvent de l'humidité ambiante et de l'arrivée du brouillard sur leur pâturage.

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Il a là de quoi remplir un petit peu le panier.

1: J'ai cru qu'il s'agissait d'un petit rosé des prés. Il n'en est rien. Voilà une vesse de loup qui peu dans les meilleurs conditions prendre la taille d'un ballon de foot. Coupée en tranche quand elle est fraîche puis pannée, c'est un comestible passable.

2: Voilà le premier rosé de l'année trouvé. Il est identifiable à la blancheur de sa chair, de son chapeau, de son pied et à la teinte rosée de ses lamelles.

3: Quand il vieillit le chapeau noircit et les lamelles deviennent noires et tâchantes. Dans ce cas il est impropre à la consommation.

4: Cebon comestible peut s'accomoder de bien des manière. L'an dernier j'ai eu l'occasion de l'expérimenter ici et .

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Attention danger! Il y a de nombreuses amanites blanches dans les champs. Facile à confondre avec les différents champignons bons comestibles, il faut être très précautionneux.

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Les feuilles rougisses et les fruits de l'églantier seront bientôt à maturité. Riches en vitamines et en principes actifs, leur récolte débutera après les premières gélées. Pour mieux le connaître c'est par .

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Bref, demain c'est l'automne est déjà la nature a prit son manteau de couleurs.

 

5 août 2013

Sortie dans les près 8.

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 Petite promenade dans les champs, en bordure de lisière et parfois en forêt, histoire de récupérer un petit peu de fraîcheur et aussi, quelques piqûres de moustique. L'ombre est salvatrice pour les fleurs qui ont été épargnées des coupes grâce à l'écofauchage ce qui permet l'observation d'une grande variété d'insectes.

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 Les près exposés au soleil ne sont pas très riches en fleurs mais il est tout de même possible d'en observer quelques unes.

1: Le myrtil est une espèce de papillon possédant 5 sous-genres et un dimorphisme sexuelle marqué. En effet alors que le mâle à le dessus des ailes ternes, la femelle aborde des tâches fauves. On le retrouve partout, En Aise, en Europe, au Maghreb, au Moyen Orient et ici, sur un plante d'origan sauvage (origanum vulgare).

2: L'origan commun est aussi appelé marjolaine sauvage et est cultivée dans les jardin. On le reconnaît à ses petitesfleursroses et à ses feuilles parfumées. Il a des propriétés antiseptiques et à ce titre, son huile essentielle est utilisée contre les rhumes, la grippe, les douleurs spasmodiques, la fatique et le stress. Son parfum attire facilement les insectes et notre bon vieux mirtyl s'y est laissé prendre, si bien qu'une araignée crabe en a fait sa proie avec succès (centre de l'image).

3: La reine des près était nommée autrefois ulmaire. Elle sert à aromatiser les plats, les desserts, les dentifrices et les boissons comme la bière ou le vin mais il faut sécher la plante et ses fleurs pendant un an avant de l'employer. En infusion elle a un goût agréable. En médecine populaire, on l'utilise pour ces propriétés anti-inflammatoires, diurétiques, sudorifiques, astringentes, toniques, antispasmodiques, cicatrisantes, antalgiques, digestives, diurétiques fébrifuges, antirhumatismales, vulnéraires et détersives. C'est à partir de cette plante que l'aspirine a été inventée.

4: Les ombellifères sont des plantes résistantes qui ne craignent pas le soleil ni la sécheresse, ce qui explique pourquoi les champs se couvrent de leurs ombrelles blanches.

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 Le millepertuis perforé ou millepertuis commun est la plante anti-déprime. C'est un puissant anti-déprésseur qu'il ne faut pas consommer en même temps qu'un autre traitement. C'est aussi une plante magique qui porte de nombreux noms comme celui de chasse-diable, herbe aux fées, herbeauxmilles vertus, herbe de la Saint Jean, herbe aux brûlures, herbe aux piqûres, herbe de charpentier ...

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 On ne soupçonne jamais assez les ressources de la nature.

1: La verveine officinale ne paye pas de mine comme ça mais avec sa petite taille, ses nombreux brins en touffe et se discrètes fleurs mauves. Pourtant ses effets sont nombreux et sa culture facile. Ce sont les sommités florales qui sont utilisées en tisane à but diurétique, fébrifuge et astringent. En lotion elle est détergente.

2: La renouée persicaire ou fer à cheval est elle aussi une plante discrète qui mérite qu'on s'intérrésse à elle. Riche en tanins, on l'emploie comme plante médicinale pour ses vertus vulnéraires et astringentes.  Comestible,on en manges les fleurs et jeunes feuilles en salade, les plus vieilles cuites comme légumes. En Russie les tubercules sont très appréciés.

3: L'achillée millefeuille ou herbe à coupure pousse dans toutes les régions tempérées de l'hémisphère Nord. On récolte les feuilles et les fleurs. Elle stimule l'apétit, calme les troubles de la digestion et les douleurs menstruelles, traite les infections respiratoires, fait baisser la fièvre et stop les saignement et démangeaisons de la peau. On consomme traditionnellement les feuilles en salade.

4: Le cirse commune pousse en terrain découvert, on le nomme aussi piqueux. Elle a des propriétés mellifères recherchées.

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 La carotte sauvage se reconnaît facilement à sa tâche rouge en son centre. On ne sait pas vraiment à quoi elle sert mais elle lui a donné son nom de "dentelle-de-la-reine-Anne", du fait que la reine de ce nom se serait piquée le doigt pendant son blanc ouvrage, le tâchant en son centre d'une goutte de sang. Son huile essentielle protège la peau, en particulier contre l'eczéma. On peut la consommer entière en vinaigre après macération, les racines crues ou cuites, les fleurs comme farce, les fruits à l'odeur de poire dans des desserts et les graines dans les soupes, le pain ou les ragoûts.

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 Au bords de la lisère, quelques espèces cherchent la fraîcheur.

1 et 2: Les scolopendres sont des fougères qui appartiennent à la famille des aspleniaceaes. Dans l'antiquité, on l'utilisait contre les infections du foie et de la rate. Aujourd'hui on l'emploie pour ses propriétés expectorantes, astringentes et émollientes. On la consomme en sirop allié à de la chicorée.

3: Je n'ai pas réussi à identifier ce beau papillon. Merci à theLJL70 de http://terramorchellarum.com/ qui m' donné le nom, il s'agit de scopula ornata.

4: La coccinelle à sept point est très fréquente chez nous. Le 7 est un chiffre porte bonheur dans la tradition européenne avec le 12. La "bestiole à bon Dieu" peut pondre jusqu'à 400 oeufs sur les plantes infestées de pucerons et dont les larves se régalerons. L'hiver, on peut les trouver serrées les unes contres les autres, parfois par centaines, derrière les volets des fenêtres.

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 La decticelle cendrée est une grosse sauterelle sans ailes qui peut atteindre quelques centimètres chez la femelle. On la rencontre la mi-jui à novembre en fonction des gelées. Elle aime s'abriter dans les buissons en bordure de chemin, de champs ou de lisière. Dans les Alpes elle peut vivre jusqu'à 1400 mètres d'altitude. Elle est omnivore, ce qui implique qu'elle mange aussi bien des feuilles que de petits insectes. Ici il s'agit d'une femelle car elle possède un oviscapte.

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Le temps des fleurs est fini, ce qui rend les identifications beaucoup moins simples.

 1: Il existe de nombreuses espèces d'euphorbes, pas toujours dissociables les unes des autres mais les feuilles de l'euphorbe des bois, semblables à celles de l'amadier, la rendent assez atypique pour la reconnaître au premier coup d'oeil. C'est une plante toxique qui peut provoquer une purge violente chez l'homme et le bétail.

2: Le sceau de Salomon odorant ne donnera pas de fruits cette année, du moins dans ce coin. Les limaces, gourmandes et immunisées contre son poison, ont dévorées les baies naissantes ainsi que de nombreuses feuilles. Heureusement la plante peut vivre plusieurs années et renouveler ses chances d'avoir une descendance.

3: Les derniers chatons, c'est à dire fleurs mâles du châtaignier commun sont tombées. Quand elles commencent à toucher le sol, du moins ici dans ce petit coin d'Isère, c'est que la saison des cèpes commence même s'il ce peut que quelques individus précoces sortent avant. Bien que l'on soit habitué à manger les châtaignes, les fruits, les feuilles sont aussi recherchées pour emballer les fromages mais aussi soigner la coqueluche, les bronchites, les hémorragies, les diarrhées et la toux dans la médecine populaire.

4: L'asplenium trichomanes ou capillaire des murailles est une petite fougère qui pousse à l'ombre entre les interstices des pierres, les fissures de la roches, les trous des murets et les creux des falaises. Très résistante, elle pousse partout et communément en France jusqu'à 1800 mètres d'altitude. Dans le Morvan on l'utilisait comme sirop contre la toux au moyen âge.

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Les palombe ou pigeons ramiers sont les plus grands pigeons européens. Bien que présent dans la région, c'est depuis peu qu'il est aisé d'en rencontré en forêt ou en campagne. Cette année, un couple niche en face de la maison. S'ils ne terminent pas sous les griffes de l'autour, ils reviendront pendant plusieurs au même endroit avant que leurs petits prennent le relais.

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Néanmoins, quelques fleurs aux couleurs chatoyantes s'invitent encore dans la végétation.

1 et 2: Le Buddleai de David ou père David est le célèbre arbre à papillon qui les attirent avec son odeur suave. Il a été importé de Chine et c'est naturalisé dans les bois et lisière. Il a à ce titre le statu de plante invasive car il occupe la niche écologique d'espéces locales rares. Ses racines, ramures et écorces sont utilisées pour la médecine en Asie bien que l'arbuste soit toxique. Plonger les fleurs dans l'eau enivre les poissons et les rend plus dociles à la capture. 

3 et 4: Contrairement à ce qu'indique son nom, le géranium des Pyrénées est présent partout en France sauf en Aquitaine. On le trouve meêm dans les pays du Nord. Quand les fleurs se fannent, les graines formes de longues graines nommées "bec de cygogne". 

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 Le liseron des haies est très courant. Bien qu'il aime s'inviter dans les jardins et sur les bords de chemins, c'est dans les fourrés des lisières et les champs de blé qu'il est le plus courant du moment que le sol est frai ou humide. On le trouve un peut partout, en Amérique du Sud et du Nord, en Eurasie, en Afrique du Nord, en Australie et dans le proche Orient. Dans la médecine populaire on l'emploie contre les quintes de toux, pour soigner le foie, l'insuffisance hépatique et les migraines et constipations qui lui étaient liées.

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1: Le chêne est l'arbre le plus présent en France. Autrefois il était associé à Zeus chez les grecs, à Jupiter chez les romains et à Donar chez les germains car il est rarement touché par la foudre. Le rare gui qui pousse sur son écorce était prisé par les druides car il recueillait l'âme et la puissance de l'arbre hôte. A l'arrivé du christianisme en gaule, les églises furent érigées près des chênes sacrés pour rendre le nouveau culte plus commun.

2: Le viorne obier appartient à la même famille que nos viornes boule-de-neige. C'est un arbuste des bois humides et des marais qui ne pousse pas à plus de de 1600 mètres d'altitude. 

3: Ce myrtil est accompagnée dans sa campagne de butinage d'un tristan, un proche cousin mais qui est le seul en Europe à faire parti du genre aphantopus. Ce papillon est présent sur presque tout le territoire français et on peut le voir voler de début juin à fin août. Néanmoins il est en net recul dans de nombreuses régions bien qu'il ne bénéficie pas de statu de protection.

4: Cette araignée loup s'est cachée sous la fleur d'une carotte sauvage. Au moindre mouvement de la plante, elle bondit sur l'ombrelle florale pour attraper son repas.

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 Quelques pas dans la forêt apportent une chaleur bienvenue. Il a plut cette nuit, juste histoire de mouiller le sol, mais cela a suffit aux moustiques et aux mouches pour mon plus grand malheur.

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Cette pluie, bien que brève, est la bienvenue pour les fougèresquicommençaient à souffrir de la sécheresse.

1, 2 et 4: Le polystichum setiferum est une fougère typique de l'europe méridionale et occidentale. Il aime les pentes abruptes des forêts fraîches. Les fougères sont des plantes magiques, parfois appelée ailes de sorcière. Séchées puis brûlées, elles attirent la pluie et font fuir les animaux rampants et venimeux. En bouquet placé devant la fenêtre, elles chassent les démons et les mauvais sorts. Autrefois on pensait que la fougère fleurissait la nuit de la Saint Jean autour de minuit et que dans l'instant elle donnait une graine sortie de terre, qui portée par l'heureux chanceux qui a su la trouver et la ramasser sans bruit, se voit obtenir le don d'invisibilité.

3: Un peu d'eau et la grande Loch en profite pour sortir le bout de son nez et faire son tour à la recherche de nourriture.
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Pas de chevreuils cette fois-ci derrière la vieille grange, il fait bien trop chaud, mais de nombreuses traces indiquent qu'ils étaient là il y a peu de temps et surtout, qu'ils n'étaient pas seuls.

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1: Un chevreuil est venu grignoter les jeunes herbes qui poussent le long du chemin et a laissé dans la boue la trace de son passage.

2: Le sanglier est lui beaucoup moins délicat. Il n'a pas laissé ici la marque caractéristique de ses deux ergots à l'arrière de sa patte.

3 et 4: Autre surprise, un blaireau de belle taille a aussi emprunté le chemin. Ses longues griffes ont marqué le sol d'une rangée de trous.

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 Un frêne sous l'effet des violents vents du weekend passé, a perdu une grappe de graines. Arrivées à maturité, celles-ci ce détachent de l'arbres et tourbillonnent dans le vent grâce à leur fformed'hélice pour se déposer un peu plus loin et ne pas faire concurrence à son géniteur. Encore vertes, on les utilisent pour faire des colliers éphémères.

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 Deux-trois pas dans les bois, histoire de prendre l'air et de voir où en est l'activité fongique locale.

1 et 2: C'est l'occasion de visiter un potentiel coin à champignons mais le sol est sec et aucuns chapeaux ni aucunes lamelles ne se font voir. Visiblement ce n'est pas endroit propice à la cueillette, bien qu'au printemps, il nous soit arriver de faire de belles récoltes de morilles en contre-bas.

3: Le hêtre commun est l'essence dominante. D'ordinaire les girolles se plaisent bien à son contact mais ici, pas la queue d'une seule ne se fait voir. Ses fruits sont les faînes. Autrefois on menait les porcs sous les frênes pour qu'ils en mangent les fruits mais aussi les glands car ces arbres poussent souvent avec des chênes rouvres. Il est possible de consommer les faînes mais cela nécessite une longue préparation. On les bouillait tel des châtaignes ou elles étaient broyées pour obtenir une sorte de beurre vermifuge et parasticide. On pouvait également les faire décanter dans de l'eau pour les transformer en farine ou les griller comme des chouchous.

4: La photo est un peu floue mais on peut reconnaître dessus la truie, un papillon au drôle de nom. 

 

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 Derrière la grange de pisé, un champs s'ouvre sur la forêt. Fauché depuis peu, il est couvert d'herbe grasse et bien verte,ce qui fait le bonheur des chevreuils mais aussi des sauterelles et des criquets.

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Voici quelques habitants de cette grande étendue verte.

1: La clématite des haies ou clématite vigne-blanche est le bois à fumer que les adolescents s'amusent parfois à fumer mais s'arrêtent bien vite de consommer en raison du goût qui s'en dégage. On la nommait herbe au gueux en raison des irritations que provoquent ses feuilles et qu'utilisaient les mendiants pour provoquer des ulcères et attirer la pitié.

2: Sur une knautie des champs, un drôle d'insecte doré prend un peu de repos.

3 et 4: Voilà une jolie sauterelle qui se différencie des criquets par ses antennes longues et fines. Il pourrait peut être s'agire d'une sous espèce de decticus verrucivorus mais riende sûr. On raconte qu'autrefois on les utilisait pour mordres les verrues et les brûler par le suc quelles dégagent par leurs mandibules. 

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Ici pas de doute, il s'agit de la grende sauterelle verte, que l'on trouve dans toute l'Europe et même la Mongolie. C'est la plus grande sauterelle du territoire. Aujourd'hui sa population est en régression à cause de l'agriculture intensive. 

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1: Sur un prêle un escargot, nommé soucoupe commune, prend du repos. Commun en France, il devient rare dans la région méditerranéenne mais peut se trouver dans les Alpes juqu'à 2000 mètres. C'est une espèce herbivore qui se nourrit des algues et des lichens qui poussent sur les troncs. 

2: Je ne pensais pas revoir la cétoine dorée dans les parages, mais elle est encore bien là. 

3 et 4: Bien qu'attrayant pour les insectes comme on peut le voir sur la photo 3 où trois cétoines dorées butines, le sureau hièble est une plante toxique qu'il ne faut pas consommer ni confondre avec le sureau noir ou rouge. Il peut mesurer 1 à 2 mètres et sent très mauvais. De plus il fleurit de juillet à août ce qui permet de le différencier de ses cousins qui fleurissent jusqu'à juin. Autrefois on l'utilisait comme un puissant purgatif, comme un bon cicatrisant et ses baies seraient diurétiques et sudorifiques. Mais la dangerosité de la plante à stoppé tout emploie de celle-ci.

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Voilà un moment que le compagnon blanc a passé la période de floraison. Aujourd'hui, les fleurs devenues des capsules et qui ont été épargnées par les chenilles gloutonnes, libèrent leurs graines au grès du vent et du frôlement des animaux sauvages. Secouées, elles se transforment en hochet ou en grelot.

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Sur le bords du chemin la végétation ce fait différente du fait que les bords sont rocailleux et pauvres en nutriments.

1: La chicorée elle aussi ne fleurit plus mais les tiges se dressent encore, c'est l'occasion de récupérer la précieuse racine. Il suffit de tirer à la base de la tige pour que la racine suive toute seule.

2: Une punaise pyjama rayée de noir et de rouge se promène sur une fleur de carotte. Cette espèce apprécie les ombellifères sur les quels il se reproduit.

3: Rah pour elle aussi je ne trouve pas d'identification.

4: La vipérine commune c'est installée dans le fossé. Cette plante médicinale est surtout utilisée aujourd'hui pour ses propriétés  anti-toux. Pour cela on utilise les fleurs séchées en infusion.

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Les corbeaux sont moins nombreux qu'à l'automne quand ils se réunissent en groupes immenses à la recherche de nourriture sur les noyers de la maison. On oublie parfois la taille que peuvent prendre ses oiseaux en plein ciel. Il suffit de tenir une plume dans sa main pour s'en rendre compte.

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1 et 2: Deux chenilles du cucullie du bouillon blanc se sont installées sur des scrofulaires noueuses fanées qu'elles ont bien entamé. Cette année elles sont très nombreuses ou du moins plus visibles que l'an dernier.

3: Voilà un joli papillon a qui je n'ai pas réussi à donner un nom.

4: Souvenir de la promenade, un joli bouquet de carottes sauvages qui viendra prôner sur la terrasse de la maison entre deux lanternes qui les soirs d'été, donnent une belle lumière diffuse.

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Et pour finir, une belle rose trémière qui c'est échappée d'un jardin pour attérir en bord de champs, ce qui créé un petit jardin bucolique. Bref une jolie promenade où il suffit de se pencher pour observer les bêbêtes de la nature.

2 juillet 2013

Sortie dans les près 7.

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Petite sortie dans les près ou plutôt en bord de lisière. Les foins n'ont pas encore eu lieu partout et il est possible d'admirer encore quelques belles plantes qui ne sont pas passées sous la faux du tracteur.

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A cette occasion, quelques belles rencontres aux quelles on ne pensait pas assister se font.

1 et 2: Oui, oui, en cette saison il est possible de rencontrer des champignons de taille respectable, malgré l'aridité du sol et la faible activité fongique. Ici l'identification n'est pas simple, les spécimens sont  vieux et secs, néanmoins les lamelles et les chapeaux oriente la piste vers le genre des clitocybes.

3 et 4: les ancolies communes n'ont pas dit leur dernier mot. On en rencontre peu et la plupart sont fanées, néanmoins ici et là des plants résistants continus à s'épanouir. Au moyen-âge elle est surnommée "bonne-femme" et était considérée comme une plante magique aphrodisiaque dont il fallait porter les graines comme parfum et en mâcher quelques unes pour se prédisposer à l'amour. Néanmoins il ne faut pas oublier qu'il s'agit ici d'une plante toxique.

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La valériane officinale (valériane des collines ou herbe-à-chat) est une plante aux nombreuses vertus. Elle calme l'anxièté, aide à trouver le sommeil et réduit l'anxiété. Dès l'antiquité on la recommande comme "guérit-tout" mais surtout pour soigner les maux de l'esprit tel que l'épilépsie ou l'hystérie. On l'utilisait également comme filtre d'amour et comme répulsif contre les elfes. Si sa mauvaise odeur calme les hommes, il en est tout autre avec les chats qui se trouvent dans un état cannabique à son approche.

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Par ce temps on peut rencontrer de nombreux habitants des champs mais remarquer aussi que les plantes délicates du printemps sont sur le déclin.

1: Sur une fleur d'églantier (rosier sauvage) une araignée courge (araniella cucurbitina ou épiaire concombre) prend la pose avant d'aller tisser sa toile. Cette espèce est assez commune et affectionne les rosiers et les lilas.

2: Les roses sauvages abritent également un joli scarabée du sous-ordre des ceramycidaea aux motifs discrets. Pas simple d'identifier l'espéce, cependant on peut le retrouver ici, parmi les 2700 illustrations de cette catégorie.

3: Enfin, le sceau de Salomon odorant se fane. Bientôt de grosses graines toxiques d'abords vertes puis rouges se formeront et un segment supplémentaire s'ajoutera à la racine.

4: La mélisse des bois donnent ses dernières fleurs. Il faudra attendre l'an prochain pour revoir ces grosss fleurs roses et odorantes qui colorent la lisière.

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Au détour d'un chemin, un vieu lavoir se dresse. En son eau se trouve une myriade d'escargots aquatiques, les ambrettes, tout droits venus des Etats Nords de l'Amérique et qui concurencent nos escargots aquatiques européens. Ils sont carnivorent et ce jour-ci, font grand festin des nombreux hannetons morts tombés à l'eau depuis le grand arbre qui surplombe le bassin.

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 Dans la nature, pas de mots ni d'écrits pour communiquer mais des couleurs, beaucoup de couleurs. Le rouge, le jaune, l'orange, le bleu et le vert vif, bref toutes les couleurs chatoyantes indiquent la présence de poison chez l'animalce qui le rend impropre à la consommation.

1: Le pyroche écarlate ou cardinale (pyrochroa coccinea) est un joli coléoptère rouge vif à la tête noire et aux antennes en plumeaux. C'est un prédateur des milieux-frais comme les lisières et les bords de bois. La larve est carnassière et parfois cannibale et vit sous l'écorce du bois mort. On peut apercevoir les adultes de mai à juin.

2: On est habitué aux papillons et aux chenilles mais moins au stade qui relit les deux: la chrysalide. Ici elle est vide, dissimulée dans une feuille de chêne soudée sur elle même par les soies de la chenille.

3 et 4: Il existe de nombreuses espèces de zygènes en France, environs 27. Ici il s'agit de la zygène des bois (facilement identifiable avec ce site). On le trouve dans les Pyrénées et dans tout l'est français ainsi que dans une partie du centre.

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 La brocatelle dorée est très présente dans notre coin d'Isère. Il s'agît à nouveau d'un mâle qui se reconnaît à l'abscence d'une bande marron sur le bas des ailes.

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 On rencontre de nombreuses plantes communes en ce moment. 

1: L'égopode podagaire, l'herbe du goutteux, est une plante médicinale mais aussi comestible que l'on peut consommer sous diverses formes: crue ou cuite, en soupe, en salade, en gratins ou en purée.

2: La marguerite commune est une plante répandue en Europe. Elle aussi est comestible, les jeunes pousses fraîches se consomment en salade.

3 et 4: La platanthère à deux feuilles est une orchidée qui affectionne les sols basiques et que l'on retrouve presque partout en France jusqu'à 2200 mètres d'altitude mais reste rare dans les zones méditerranéennes. Comme la plupart des autres orchis, elle est classée préoccupation mineur à l'échelle de l'Union Européenne.

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 Scabieuse au knautie? Très semblables pour ne pas dire identiques, elles se différencient l'une et l'autre par l'implantation des nombreuses fleurs qui les composent sur la hampe florale.

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 Les insectes font partis da la famille des invertébrés et sont la plus grande famille du monde animal.

1: Le lacon souris est un ptit insecte des jardins et des prairies qui a la capacité en contractant violemment on abdomen et son thorax de faire des bonds immenses et soudains.

2: Une souris a été en partie dévorée par un prédateurs. Ses restes font le bonheur des mouches et des coléoptères qui voient ici une manne nourricière mais aussi un abris et garde-manger parfait pour leurs larves.

3 et 4: Cette chenille, avant d'être délogée par mes soins (la pauvre), se nourrissait d'une cosse de silène. Le papillon, un spécimen de nuit sans doute, à pondue un oeuf dans les ovaires de la plantes qui au fil du temps ont grossit pour contenir les graines tout en se faisant grignoter de l'intérieur par la larve. une fois la plante vide, elle cherche une autre gousse pour se nourrir à nouveau puis muer en papillon.

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Entre deux champs, un chemin boisé s'est installé, vestige d'une époque où la route en contre-bas n'existait pas et où pour descendre au village, il fallait employer une voie de terre. 

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C'est une petit coin de verdure frais que voilà avec un ruisseau qui coule en son sein et qui permet à des plantes peux présentes dans les champs de s'épanouir.

1: On compte environ 3500 espèces de moustiques pour 11 genres différents. Tous ne sont pas suceurs de sang, la plupart se nourrissent de nectars. Seules les femelles de quelques espèces piquent pour subvenir au besoin de leurs oeufs. 

2: La scolopendre est une fougère qui tient son nom du fait des longues bandes que dessinent ses sporanges sous ses feuilles et qui évoquent les pattes de l'insecte du même nom.

3: L'héllobore fétide a fini de fleurir mais continue d'étendre ses grandes feuilles griffus dans les sous-bois.

4: Il est essentiel pour le faune de laisser en forêt les troncs d'arbres morts. Ils sont de précieux dans le sens où ils servent d'habitat à de nombreux animaux qui s'en eux, déserteraient les zones boisées.

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 La vipérine communne est une jolie plante aux fleurs bleues et aux longues étamines rouges. De la famille de la bourrache, elle est aussi mellifère et donne un très bon miel. La floraison à lieu de juin à août.

Bref, il y a moins de fleurs qu'au printemps certes mais celle-ci sont des plus élégantes.

7 juin 2013

Sortie dans les près 6.

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Soleil et prairies, quoi de mieux? Bien que quelques orages et ondées fraîches viennent nous arroser, on profite de pouvoir sortir et de parcourir la campagne à la recherche de ses habitants et des jolies fleurs des champs. En tête, la scabieuse des champs avec sa corolle d'infloréscences violettes.

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 Le coquelicot (à gauche) est revenu dans les près, l'utilisation des pesticides ayant beaucoup diminuée dans la région, de nombreuses plantes sont de nouveau visibles. A droite une fleur d'orobanche à odeur d'oeuillet qui distille un délicat parfum.

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 On a beau connaître son chez soi, certaines plantes nous sont tellement communes qu'on fini par ne plus les voir et même en oublier le nom. A gauche un crepis dont le sous genre m'échappe. A droite et plus connu, le genet à balai qui dans le passé a épousé bien des maisonnées.

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 Scrofulaire noueuse. Cette plante peut mesurer jusqu'à mètre cinquante de haut et fleurit de juin à septembre. Malgré sa mauvaise odeur et son goût désagréable, elle est employée comme plante médicinale.

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 On utilise les rhizomes, les sommités fleuries et les feuilles fraîchement cueillies pour leurs propriétés dépuratives, diurétiques, vulnéraires, cholérétiques, hypoglycémiantes et cicatrisantes. Elles s'appliquent dans les cas de diabètes, de dartres, d'hémorroïdes, de furoncles et de gales. Néanmoins il faut être précautionneux, une trop grande dose ingérée peut provoquer des diarrhées et des vomissements.

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 Tout au long de leur histoire, les fougères ce sont vu attribuer différentes propriétés, plus ou moins avérées. La fougère mâle était utilisée comme vermifuge mais aussi pour attirer la pluie.

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 Les pousses de tamier commun font parties des lianes comestibles mais la cueillette doit se faire avant que les épis ne soient ouverts, passé ce délai les tiges deviennent trop amères et ne sont plus adaptées à la cuisine.

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 De même après la récoltes, ces "asperges" sauvages doivent être cuisinées dans les plus brefs délais, au risque de voir la plante devenir acre et amère. Pour gommer cette amertume en cuisine, il suffit de la faire cuire rapidement dans plusieurs eaux différentes.

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 La mélisse des bois est une plante très fréquente qui comme sa cuisine des jardins, à ses feuilles qui distillent une bonne odeur de citron d'où son surnom de citronnelle. L'infusion de celles-ci calme les maux de ventre et facilite la digestion.

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 L'orchis ou platanthère à deux feuilles tient son nom, hé bien de ses deux feuilles. C'est une espèce héliophile, c'est à dire qui peut se satisfaire du demi-ombre. Cette orchidée est classée comme préoccupation mineur sur la liste des espèces menacées en Europe.

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 Rare dans la région méditerranéenne, elle est commune dans le reste de la France et peut pousser jusqu'à 2200 mètres d'altitude sur les étages colinéens mais aussi subalpins.

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Le belle et toxique ancolie commune  se rencontre dans les lieux boisés mais aussi sur les bords de chemins. Elle fait partie des cinq espèces d'ancolies françaises, toutes faisant preuve de jolies teintes de bleu.

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 Retour sur l'orobanche à odeur d'oeillet, un classique mais aussi sur le gaillet mou qui l'entour (fleurs blanches). Les sommitées florales non éclosent de ce dernier sont comestibles crues.

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 Voici la chenille du lasiocamp quercus, c'est à dire du bombyx du chêne qui se nourrie de bruyères, d'arbres fruitiers et d'arbustes (feuillages). Le mâle et la femelle se différencient par leur couleur, ce premier étant brun foncé et cette dernière étant presque beige.

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 La pie-grièche écorcheur est passée par là. Ce petit passereau, pas plus gros qu'un moineau, empale ses proies quand elle est repue pour s'en constituer des réserves. Ainsi scarabées, araignées, sauterelles ou comme dans ce cas, hannetons, finissent sur les épines ou les bouts pointues des branches et parfois les barbelées.

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 La grande listère est un orchidée difficile à voir en raison de ses fleurs vertes qui se fondent dans le paysage. Cette orchidée appelée aussi listère à feuilles ovales fleurit de mai à juillet dans les zones de mi-ombre. Elle est classée comme préoccupation mineur.

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 Le sceau de salomon odorant est sur la fin de sa floraison, déjà de nombreuses fleurs se referment et se désséchent. Utilisé en usage externe, le rizhome est antiecchymotique.

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Bref voilà une jolie promenade à travers champs et parfois en bords de forêt qui donne l'occasion de voir les petits trésors de la nature.

26 mai 2013

Dans les près 5.

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Ah les beaux jours! Cela était juste avant qu'une vague de froid et de grisaille ne vienne s'intaller de part chez nous. Heureusement que nous avons pu et sû profiter de ces quels rayons de soleil.

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La chaleur qui a suivit cette longue période de pluie a permis à de nombreuses fleurs de s'épanouire comme avec les lys des champs à gauche (nommés saxifrages) ou les clochettes du muguet qui est très en retard cette année.

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D'autres jolies espèces de bord de champs et de bords de champs sont apparues ou fleuries. A gauche la berce est de retour avec son l'eau d'insecte attirée par son parfum. C'est une plante comestible assez savoureuse mais que l'on facilement confondre avec des espèces mortelles comme la ciguë. A droite il s'agit d'aubépine, un petite arbuste épineux aux fleurs blanches. Elle servait autrefois de haies et de barrière pour délimiter les champs et d'abris pour de nombreuses espèces d'oiseaux. C'est aussi une plante médicinale que l'on peut préparer en infusion et bien qu'il est favorable de la cueillir quand elle monte en fruit, on peut la ramasser et la consommer toute l'année.

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Se promener dans les champs c'est voir des vestiges du passé, remarquer là où l'homme maîtrise la nature et où celle-ci a reprit ces droits. C'est ainsi que dans un près entouré de bois qu'une bicoque de pisé (maison dauphinoises traditionnelle) se dresse. Elle abrite désormais le bétail mais aussi pendant l'été quelques pipistrelles (chauves-souris) que l'on peut observer à la tombée de la nuit.

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Quelques nuances de bleu avec la belle et toxique ancolie commune représentative de nos Alpes (à gauche) et avec la raiponce en épi, plus banale dans ces contrées mais tout aussi jolie. Autrefois ça racine était utilisée comme condiment.

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La knautie des champs, de son petit scabieuse, est une fleur commune de nos champs et prairie. Les fleurs et inflorescences séchées peuvent être mêlées à du beurre mou pour être servit comme accompagnement. Cette plante médicinale à des" vertus stomachiques, expectorantes, toniques, vulnéraires, astringentes, dépuratives et digestives. Elle permet de lutter contre les diverses affections de la peau comme les eczémas, les dartres et les prurits. Cette plante est également efficiente pour traiter les problèmes d’aphtes et de leucorrhées. D’autre part, la scabieuse a démontré une réelle efficacité dans le traitement de certaines maladies des voies respiratoires, notamment la grippe, la bronchite et l’asthme"

(cf: http://les-plantes-medicinales.net/2011/04/scabieuse-scabiosa/)

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C'est aussi un petit paradis pour un grand nombre d'insectes et d'antrhoposes amateurs de nectar. Tout comme chez la berce, on peut rencontrer plusieurs espèces se côtoyer et faire festin tranquillement sur un même plan.

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Parmi les nombreux insectes que l'on peut observer, deux maîtres du camouflages: l'agrypnus rectangularis à droite (appelé lacon communément) et la palomena prasina à droite (punaise verte). Inoffensive, elle devient malodorante pour se défendre en cas de danger.

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IL est déjà trop tard pour cueillir les poussent de tamier commun. Celles-ci sont déjà trop coriace pour les dents et le palais. Elles ont un goût très particulier, légérement amère et se cuisine comme des asperges, il faut donc les blanchir avant de les accommoder. Attention l'ensemble de la plante n'est pas comestible, en particulier ses baies à l'automne qui sont très toxiques.

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Premières marguerites dans les champs, bien plus tardivent que leurs cousines basques déjà présentes dans le paysage dès le moi de mars. A chaque coin de France sa saison et sa floraison.

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Un peu de jaune dans ce paysage verdoyant. Les salsifis sauvages sont en fleurs (à gauche). Contrairement aux espèces cultivées, ce sont les boutons et les jaunes pousses qui sont consommées. A droite, un joli plant de crépis. La proximité et la ressemblance entre les différent genre rend difficile l'identification de l'espéce, peut être est-ce ici un crepis vesicaria ou biennis.

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La rhinanthe crête-de-Coq ou rhinanthe velue est sortie (à gauche).Cette plante est comme les orobanches une plante parasite qui se nourrie en partie d'autres plantes, en particulier des racines et des rhizomes. Les anthyllides vulnéraires sont nombreux. Ces légumineuses de la famille du pois et font paries des plantes "proies" des rhinanthes. Même dans le monde végétale il y a des "chasseurs" et des "chassés".

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La pimprenelle ou petit pimprenelle ont des étamines étonnement longues qui lui fait ressembler à un hochet. Outre ses feuilles aux goûts de concombre, c'est un anti-hémorragique puissant et de récentes études chinoises mettent en avant ses biens faits pour la peau  (anti-microbien, anti-bactérien, astringent ...).

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Voilà une nouvelle station d'orobanches à odeur d'oeillet/girofle. Là aussi pas besoin de poser les yeux au sol pour les détecter, leur simple parfum suffit pour les repérer. Certaines du genre sont protégées, d'autres combattues pour les dégâts qu'elles provoquent en se nourrissants des plantations.

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On pensait la saison des hannetons finie, mais que nenni. En lisière de champs, sur les feuilles des hêtres, une myriade de ces insectes se donne en amours. En dessous d'eux un superbe lézard vert attend que les amants épuisés tombent au sol pour s'en repaître. Mais l'animal est rapide et ne s'est pas laissé photographié.

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La sauge des près est une plane commune des champs et prairies calcaires. Elle est vendue comme plante ornementale pour les jardins et posséde quelques vertus de la sauge médicinale mais son goût acre rend son utilisation peu commune.

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Voilà deux jolies légumineuses qui sont très fréquentes chez nous. A gauche le classique trèfle des près qui est cultivé comme plante fourragère à travers toute l'Europe. A droite la vesce commune, elle aussi cultivée comme plante fourragère mais aussi comme engrais vert de par sa capacité à fixer l'azote dans le sol.

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Passage par un petit bout de forêt où un cour d'eau rafraîchit l'air. La végétation se fait plus atypique en particulier avec ce tapis de aspérule odorant. Séchée cette plante prend un goût et une odeur de vanille très prononcée. Cependant une trop forte consommation de celle-ci peut provoquer des maux de tête et des troubles digestifs.

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Et pour finir, une larve de cercope qui pour se protéger s'englobe de ses déjections. Minuscules et inoffensives, elles se nourrissent de la sève des plantes.

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