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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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2013
5 août 2013

Zone naturelle de la Ladrière.

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Aujourd'hui, petite promenade dans la zone naturelle de la Ladrière à proximité de Bourgoin-Jallieu, certes pas bien grande mais riche en faune et en flore et cela, à quelques pas d'un parking bétonné et de magasins. Le dépaysement est total. Libellules et papillons sont nombreux et la fraîcheur de l'eau la bienvenue.

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La cardère sauvage, cardère des oiseaux ou cabaret des oiseaux est une plante bisannuelle pouvant atteindre 1 mètre 50. Ses nombreuses fleurs sont roses lilas. L'ilunine de la racine a des propriétés apéritives et, trempée dans la vodka, soignerait la maladie de lyme. Une des espèces cultivée à l'antiquité étaient utilisée dans l'industrie de la laine pour la confection de draps. Et sur cette belle plante se promène une cétoine au doux nom de aethiessa bagdadensis.

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Dans cette environnement semi-sauvage, de nombreuses espèces de fleurs et de plantes s'épanouissent.

1: La guimauve officinale est aussi appelée mauve blanche. C'est une plante médicinale cultivée depuis longtemps pour ses propriétés émollientes et dans le passé, comme plante potagère pour ses racines avec les quelles on fabrique une sucrerie très prisée du même nom. Bouillies, elles sont données aux enfants pour faire leurs dents. Les feuilles peuvent être consommées comme des épinards ou jeunes, en salade.

2: La renouée du Japon est une plante envahissante venue d'Asie où elle est cultivée pour ses propriétés médicinales et pour la cuisine. C'est par la route de la soie qu'elle a été introduite en Europe, au moyen âge, comme plante fourragère, mais en France elle apparaît pour la première fois en 1939. Les pousses se mangent crues ou cuites, les rhizomes séchées aident à le digestion, les tiges sont bouillies, les feuilles malaxées aident à la cicatrisation et calment la douleur quand elles sont appliquées sur les plaies. En Europe elle sert de filtre naturel pour dépolluer l'eau et les sols.

3 et 4: La sylvaine ou hespérie sylvaine est un joli et petit papillon à la chenille verte-bleutée longue de 28 mm. On peut le voir voler de juin à août dans de nombreux milieux, aussi bien secs qu'humides.

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L'hélice des bois est un escargot des forêts qui aime les zones humides. Il peut être claire ou sombre avec souvent une bande brune qui traverse sa coquille.

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Quelques plantes médicinales et utiles aux hommes aux formes variées.

1: Le jonc massette ou Quenouille (par sa ressemblance avec l'instrument à tisser du même nom avec lequel Cendrillon se pique le doigt), peut se manger cru, son coeur aurait un goût de concombre et ses rhizomes celui du topinambour. Tressé, il sert à faire des paniers et entre dans la composition des toits de chaume. De plus sa massue peut servir de torche ou de combustible. Mais là où son utilisation est la plus remarquable c'est que c'est un formidable filtre pour nettoyer l'eau des nitrates et autres pollutions. Au néolithique et jusqu'au moyen-âge, on en formait de grosses bottes pour fabriquer des embarcations.

2: Le mélilot blanc appartient à la famille des pois (Fabacées). Il peut atteindre 1 mètre 20 et fleurit de la fin juin à août. Possédant de la couramine, il dégage une légère odeur de vanille tout comme le mélilot jaune ce qui attire de nombreux insectes. C'est à ce titre une bonne plante mellifère. En entreposer quelques brins dans un sachet dans une armoire parfum le linge et le protège des mites. Ses nombreux tanins le rendent anti-spasmodique, antiseptique au nivaux de l'appareil urinaire, diurétique et il serait même sédatif. Il est aussi employé pour faciliter le flux sanguin et réparer la fragilité capillaire. De plus on peut le consommer en salade (jeunes feuilles crues), comme aromate (une fois séché) dans les desserts ou comme épices (graines) dans les fromages.

3: La campanule agglomérée fût décrite au 19èmesiècle. Elle fleurit de juin à août et se rencontre dans les bords de chemins, de forêts et les pâturages secs et peut atteindre 80 cm. Cette famille de fleurs regroupes 300 espèces présentes majoritairement dans le centre de l'Europe mais pouvant aussi pousser jusqu'en Finlande. On la cultive pour ses jolies fleurs comme plante ornementale.

4: La grande consoude ou consoude officinale peut être jaune ou violette. C'est une plante qui aime les zones plus ou moins humides. On peut consommer les feuilles pannées dans de la pattes à beignet ce qui leur donne un goût de sole. Elle est utile au jardinier car elle récupère les nutriments du sols non-exploités et donne un très bon purin. Sa richesse en potassium, en calcium, en vitamine B12, et fer et en scile la rende efficace comme cataplasme cicatrisant.Elle s'est démocratisée dans de nombreuses parties du monde avec les pèlerins qui en emportait toujours avec eux.

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L'oxalis des fontaines pousse dans les cultures, les lisières de forêts et dans les bords de chemins. Commune dans le nord elle est rare voir absente dans le sud pourtant ici nous en croisons plus ou moins régulièrement.

 

Bref, une courte mais belle promenade au frais, ce qui est bienvenu en ce moment, et cela, à quelques pas de la route et des magasins.

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3 août 2013

Sortie en forêt 30.

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 Pas de cèpes ni de girolles à cette sortie, peu de fleurs aussi hormis ces rares sucepins mais de nombreux champignons et quelques curieux insectes qui commencent à devenir monnaie courante ici ^^

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 Bien qu'habritées par les hautes branches des sapins et des châtaigniers, les sols des forêts du coin sont très secs. Il faut creuser sur une dizaine de centimètres pour commencer à trouver de l'humus humide. Cela n'est pas suffisant pour le mycélium, et cela malgré la rosée du matin qui a bien du mal à pénétrer dans les sous-bois.

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 Les amanites rougissantes, à l'instar d'autres espèces, fait de la résistance. S'adaptant mieux au manque d'humidité, elles continuent de pousser mais sont bien moins nombreuses qu'elles n'ont pu l'être ces derniers jours.

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Mais pour le moment, c'est les russules qui s'imposent comme reines du bois pour le plus grand bonheur des limaces.

1: La russule comestible est généralement courante et pousse en petits groupes sur une grande période, de la fin du printemps à la fin de l'automne. Comme son nom l'indique, elle peut finir dans l'assiette.

2: La russule charbonnière elle aussi est comestible. Elle peut prendre des formes et couleurs variées en fonction du temps et de la période de pousse. Elle est appréciée pour son goût de noix.

3: Considérée comme la meilleure de la famille, la russule verdoyante se distingue par sa couleur vive mais aussi par le fait qu'elle craquelle quand elle vieillit.

4: Cette vieille russule noir et blanche n'aborde plus la teinte brune typique des jeunes individus. Supposée toxique, il faut mieux la laisser dans son environnement.

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 Voici la chenille de cucullie du bouillon blanc appelé aussi brèche. Bien qu'on la trouve souvent sur le bouillon blanc, elle est aussi gourmande des plantes du genre scrophularia comme avec cette scrofulaire noueuse. L'imago, l'adulte arrivé à maturité, vole d'avril à juin. La chenille peut atteindre des dimensions impressionnantes.

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Retour avec la faune mycholgique qui offre des formes et des couleurs originales.

1: La fleur de tan n'est aujourd'hui plus considérée comme appartenant au règne fongique. Plutôt rare, elle rampe littéralement sur le sol pour se nourrir de l'humus.

2: Le lycogale du bois connaît plusieurs phases colorées avant de dépérir. D'abords rose, il devient orange, brun puis noirâtre. Lui aussi n'est plus reconnu comme un champignon à proprement dit. Lorsqu'on le presse, un liquide nommé "lait de l'oup" s'en échappe.

3: Autre bois, autre russule verdoyante. Celle-ci commence à craqueler ce indique qu'il sera bientôt trop tard pour la consommer.

4:  La russule du fiel est un champignon qu'il faut mieux éviter car malgré son parfum fruité, il se révèle être très âcre ce qui le rend non comestible.

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 Voilà le retour du bousier. Celui-ci était accompagné de cinq autres partenaires ainsi que d'une "petit biche", un coléoptère, pour festoyer dans une grosse russule pourrie. Comme quoi, les champignons ne doivent pas uniquement se méfier des limaces, des sangliers et des vers.

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1 et 2: La russule fétide est relativement massive sent le cheveux ou la corne brûler, autant dire pas très bon. On la trouve du début de l'été à la fin de l'automne. Jeune elle exsude des gouttelettes d'eau par temps humide ce qui lui donne cet aspect vitré. L'amertume de sa chair et son odeur la rendent non comestible.

3 et 4Le collybie à pied en fuseau est un bon comestible, à condition qu'il ne soit pas ramassé le lendemain d'une pluie qui a été précédé d'une sécheresse importante, car ce champignon à la particularité de se dessécher sous les effets du soleil puis de reprendre sa forme initiale après une bonne pluie. Ces changements d'états le rendent toxique.

 

Bref, pas de quoi remplir le panier à mon désespoir, néanmoins ce fût encore une jolie promenade riche en découvertes.

3 août 2013

Le monastère de Chalais.

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Logé dans la forêt, sur les hauteurs de Chalais au coeur de la Chartreuse, ce monastère accueil depuis 1100 ans des congrégations de religieux. Actuellement et depuis une centaine d'années, ce sont les moniales, des religieuses de l'ordre de saint Dominique qui l'occupent. Depuis les années 50, elles produisent elles mêmes leurs biscuits pour subvenir à leurs besoins.

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Le monastère ne se visite pas mais offre la possibilité à tout à chacun d'effectuer des retraite, en famille, seul, que l'on soit croyant ou athée enfin de pouvoir apprécier le calme et le silence.

1: L'endroit a su rester traditionnel, en particulier la chapelle, avec ses vieilles pierres bien que l'aile réservée aux religieuses soit aujourd'hui fait de bétons et de verre.

2: La rose-trémière est une plante propre aux jardins champêtres. Bien que l'on ne connaisse pas vraiment son lieu d'origine, on sait qu'elle s'apparente aux hibiscus et aux guimauves et qu'elle partage les propriété es médicinales de ces dernières bien que leurs effets soient moindre.

3: Le jardin monastique entre dans la tradition du jardin de curé, c'est à dire un jardin simple composé d'un large potager, de quelques fleurs, d'arbres fruitiers mais aussi de plantes médicinales, d'arômates et de vignes.

4: Le black push est un hémérocalle qui se marie à merveille avec la région, en raison de sa gorge dit "chartreuse" qui se dessine sur les pétales pourpres.

 

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Logée dans la forêt et entourée de quelques près dans les quelques on peut voir des vératres fleurir, la bâtisse invite à la méditation et à la sérénité.

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Après avoir parcouru les longs lacets que forme la route ardue qui mène aux soeurs, un parking offre la possibilité de suivre de nombreux chemins de randonné dans une forêt mixte composée en particulier de frênes, de sapins et de chênes.

1: Une boutique permet aux promeneurs d'acheter de nombreux ouvrages religieux mais aussi sur les plantes, les jardins monastique et surtout, de revenir les bras chargés de biscuits, de vins et de confitures confectionnées par les soeurs.

2: Ne payant pas de mine, le monastère se situe à 950 mètres d'altitude. Les hivers étant souvent fournis en neige, déneiger la route étroite est une vraie épreuve tout les ans.

3: Cette orchidée pyramidale n'a pas résistée à la tondeuse du jardinier venu entretenir les lieux.

4: L'oeillet de Montpellier pousse de 0 à 2000 mètres. C'est une jolie plante aux pétales frangés qui est protégés dans de nombreux département dont l'Isère. On le trouve dans les pelouses montagnardes et dans les milieux subalpins. Il peut être blanc ou rose.

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De la route, il est possible d'admirer les villages en contre-bas, la falaise vertigineuse qui suit la départementale, cette forêt immense et surtout, l'Isère qui pointe le bout de son nez dans le creux de la vallée.

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Et comme toujours, quelques belles plantes et petites bêtes de la nature.

1: Le sceau de Salomon ne fleurit plus mais continue de se dresser fièrement. Déjà il commence à former ses premières baies qui seront mature au début de l'automne.

2: Une femelle sauterelle verte a trouvé ici le gîte parfait: cachée parmi les feuilles vertes, elle peut attraper à loisir les insectes attirés par le parfum des nombreuses fleurs.

3: L'orpin blanc entre dans la composition de l'onguent populem qui est adoucissant et a des vertus cicatrisantes. En latin poluem désigne les termes dévaster, dépeupler, ravager.

4: Le serpolet est un thym sauvage très commun dans la région qui est utilisé comme sirop pour la toux. Autrefois les enfants étaient payés pour le récolter dans ces contrées.

 

Bref un bel endroit à voir bien que l'on ne puisse pas le visiter mais il est possible d'assister à certaines cérémonies religieuses. Pour plus d'infos et de photos, voici le site web du monastère: http://www.chalais.fr/

18 juillet 2013

Explosion florale.

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Qu'il est bon de profiter de l'été dans le jardin, à la fraîcheur des arbres et de la vigne vierge qui s'est emparée de la maison familiale. C'est le temps des limonades et des siestes.

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La cétoine dorée continue de s'inviter régulièrement devant les fenêtres et les portes à la recherche de fraîcheur. On la reconnaît à son vol bruyant et à ses couleurs chatoyantes. Il est courant de trouver la larve de ce coléoptère dans les bacs à composte contenants du bois en état de décomposition avancée.

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L'hémérocalle fauve est aussi nommé lys roux ou tiger lily appartient à la famille des liliacées. Il fleurit pendant le printemps et l'été et offre de jolies fleurs rouge-orangées qui à l'instar des bourgeons et des racines sont comestibles. A ce titre, cette plante est très utilisée dans la gastronomie chinoise et japonaise. Tout come l'onagre, c'est une plante importée en Europe à des fins décorative mais qui dans sa région d'origine sert dans l'alimentation. Il existe environ 60 000 cultivars, c'est à dire variétés de jardin de cette espèce originaire d'Asie. Son nom grec signifie beauté du jour.

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Le pic-épeiche ne se montre que très peu en ce moment mais laisse souvent derrière lui quelques traces de son passage. C'est absence peu indiquer que la période de nidification est bien entamée. En général, le couple pond à la mi-juin puis couve pendant 2 semaine avant de s'occuper des petits qui seront autonoment 3 semaines après leur sortie de l'oeuf. Ainsi d'ici peu nous auront peut être la chance d'observer des juvéniles dans le jardin.

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L'été est aussi la saison des fleurs, des bruyères et des roses. Voilà une bonne occasion de concocter de jolis bouquets agrémentés de pivoines. Et à propos de bouquets, celui porté par la mariée le jour du mariage est un héritage des croisées qui rapportèrent cette pratique de leurs expéditions. Initialement il était composé de fleurs d'orangés pour symboliser la pureté.

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Il existe une vingtaine d'espèces d'arums comme l'arum titan aux mensurations étonnante, l'arum maculatum qui est une espèce sauvage de nos forêt ou comme ici, l'arum blanc qui est le plus connu. Seulement voilà, l'arum blanc contrairement à la pensée populaire n'en est pas un! Il s'agit du Zantedeschia aethiopica, appelé calla des fleuristes et originaire d'Afrique. Bien que très ressemblant, il n'appartient pas à la famille des arums. C'est une plante toxique qui peut créer des inflammations si elle est au contact des muqueuses ou ingérée.a

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L'humidité du sol et la forte chaleur sont propices au dévellopement des insectes, ce qui fait le bonheur des insectivors et en particulier des musaraignes. En france on en dénombre 6 espèces: la musaraigne carrelet (sorex areneus), la musaraigne couronnée (sorex coronatus), la musaraigne musette (crosidura russula), la musaraigne bicolore (crocidula leucodon), la musaraigne pygmée (sorex minutus) et la musaraigne étrusque (suncus etruscus). Le terme musaraigne signifie "souris araignée" du fait de sa ressemblance avec la première et de son régime alimentaire commun avec la seconde mais aussi parce que pendant longtemps on a cru que les musaraignes possédaient du poison et des crochets venimeux dans leur gueule. Véritables piles éléctriques, leur coeur bat entre 1400 et 2000 pulsation minute. Mais un tel rythme cardiaque ne suffit pas à échapper aux griffes du chat qui d'ailleurs, une fois a attrapé sa proie, la laisse de côté en raison des ses glandes musquées à l'odeur puissante et désagréable.

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Faire un jardin ne consite pas à planter ça et là quelques jolies fleurs, il y a quelques règles à suivre en fonctions de différents styles. Il en existe de très nombreux styles, en voici quelques un:

- le jardin à la française, qui aborde un style classique et qui consiste à former des parterres géométriques et optiques avec des fleurs et des arbustes, souvent du buis, taillés de façon à former des formes définies. Il aborde différents degrés en terrasses, des fontaines, des statues représentants des scènes mythologiques et une certaine forme de théâtralité.

- le jardin à l'anglaise est tout à l'opposé, il a pour but de reproduire la nature tout en étant entièrement le fruit du travail et de l'imagination de l'Homme. Chaque brin d'herbe est placé s'imment. Son but est d'inviter à la rêverie, à inspirer le peintre, à refuser la régularité et les limites (c'est pour cela que ces jardins ne sont jamais clos). Pour cela, on va jusqu'à fabriquer les rochers et les points d'eau.

- le jardin de cheminot qui est un héritage du temps où les travailleurs des voix ferrées avait un parcelle de terre attribuée en même temps que leur fonction. Ils se caractérisent par leurs abondances et leurs rangées de rosiers.

- le jardin de curé, qui à l'origine est un petit lopin de terre clos qui était réservé à l'homme de foi et à sa bonne pour subvenir à leurs besoins, fabriquer le vin de messe mais aussi pour cultiver les plantes médicinales pour les soins et parfois, pour lutter contre les esprits malins. Ainsi basiliques, menthes, persils, sauges et lavandes protégeaient le lieu.

- le jardin ouvrier, apparut à la fin du 19e quand les municaplités mirent à dispositions des ouvriers venus en ville et issus de l'éxode rural pour améliorer leurs conditions de vie et aider à l'intégration sociale. Ce sont majoritairement des potagers agrémentés de quelques fleurs. Ahujourd'hui ils perdurent comme activité de loisir ou collégiale et sont inscris au patrimoine français.

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Parfois la limite entre plantes sauvages et plantes ornementales est mince. Ici, toutes sont issues de la montagne et se sont invitées ou ont été ajoutées dans le jardin.

1: La saponaire de Mompellier ou saponaire à feuilles de basilic comme toutes les saponaires produit de la mousse et peut servir de savon naturel. Les fleurs poussant en montagnes sont plus foncées et possèdent des pétales plus arrondies.

2: Ici une crassulacée non identifiée de la famille des orpins. Les crassulacées appartiennent à une famille très large, souvent à feuilles grasses aux fleurs semblables mais très colorées.

3: L'orpin âcre est aussi appelé poivre des murailles. Ce nom vient du suc de ses feuilles qui est très amer et peut être irritant sur la peau.

4: La jourbarbe des toits est une plante du folklore européen. Autrefois on la plantait sur les toits pour éviter que Zeus ne frappe de sa foudre les maisons. C'est une plante associée à la magie blanche. 

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Ça y est, les hannetons s'en sont en allés pour de bon, il faudra attendre l'an prochain pour voir de nouveau. Les oeufs pondus cette année donneront dans trois ans une nouvelle génération d'adultes.

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C'est au petit matin, après la rosée qu'il est le plus facile d'observer les insectes. Endormis par la fraîcheur matinale, ils sont beaucoup moins craintifs ou du moins, beaucoup moins réactifs.

1 et 2: La trichie fasciée est un drôle de scarabée poilu aux couleurs vivent. Ces larves se nourrissent de bois pourris tandis que les adultes "broutent" les fleurs. Ils se promènent dans les jardins et les prairies de mai à août. Pour les différencier de leurs cousines les trichies zonées, il suffit de regarder la de regarder la "dent" formée à la moitié du tibia. Si elle est pratiquement absente, il s'agit d'une fasciée.

3 et 4: Il existe une multitude de zygènes, 7 espèces sans compter les sous-genre. Pour reconnaître ces papillons, le meilleur indicateur reste les tâches des ailes. Ici il s'agit de la zygène des vesces dont les chenilles sont amatrices de fabacées.

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Les jeunes araignées crabes femelles ont la capacité de prendre la couleur des fleurs sur les quelles elles font de la prédation. Celle-ci c'est fondue dans le décor en prenant la couleur de ctte achillée mille-feuille dont les feuilles sont comestibles en salade et ouvrent l'appétit et soulage les troubles digestifs et menstruelles, les spasmes intestinaux, les inflammations, les saignements et les infections respiratoires.

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Il existe des milliers, pour ne pas dire plus, d'espèces de plantes. Les botanistes ne sont pas en reste pour parfois leur trouver des noms surprenants voir folkloriques.

1 et 2: L'oreille d'ours, l'oreille de lapin, l'épaire laineuse ou stachys byzantina, derrière tous ces noms ce cache la même plante, l'épiaire de Bizance.  Cette plante sauvage originaire des régions iraniennes se retrouve dans bon nombre de jardins. Facile d'entretient elle peut devenir envahissante.

3 et 4: Le lys royal fleurit de juillet à août. C'est un lys vigoureux, à l'odeur suave et qui entre dans la composition de nombreux bouquets malgré qu'il soit toxique et même mortel pour les chats. Avec l'agile, le lion et la croix, il est le symbole de la royauté mais il semblerait que ça soit l'iris dans un premier temps qui ait inspiré ce symbole. 

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La punaise arlequin se nome également punaise pyjama. En cette période on la trouve sur les ombellifères en grand nombre pour se reproduire. Pour attirer leur partenaires, les punaises fond vibrer la plante.

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L'oeillet du poète (oeillet barbu) peuvent aborder un grand nombre de motifs et de couleurs. Son nom latin, dianthus signifie "fleur de Dieu". Facile de culture, il se plaît dans bon nombre de milieux et à l'avantage de se ressemer seul.

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La vergerette annuelle est une plante médicinale qui peut être consommée comme tempuras. On récolte les feuilles et les jeunes pousses avril à juin et les fleurs de juin à septembre. C'est un antinflammatoire qui est également astringent, diurétique et antidiarréhique.

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Retour des truffes d'été dans le jardin, le sol sec les avait pour un temps mit en repos. Appelées aussi truffes de la Saint Jean, elles entrent de la composition et l'aromatisation des produits alimentaires labélisés "à la truffe". Cette année semble prometteuse, deux nouveaux coins, toujours dans le jardin, ont été identifier ce qui promet une très belle récolte.

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Le demi-deuil ou échiquier est une espèce de papillon regroupant 5 sous-espèces. Le femelle pond ses oeufs sur les graminées dont se nourrit ses chenilles. Il vole de juin à juillet. Il est facile à observer par le fait que le mâle ne se contente pas d'attendre sur un perchoir les femelles mais qu'il les cherche activement.

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Des fleurs, des fleurs, encore des fleurs que cela soit dans les parterres du jardin ou la prairie attenant à la maison.

1 et 2: Les pivoines sont toujours là bien que quelques unes d'entre elles aient perdu leurs pétales suite aux fortes pluies ou au passage malheureux de la tondeuse. Séchées, elles serviront à la composition de pots-pourris.

3 et 4: Après avoir fait de trois pas dans les hautes herbes de bon matin, rien de mieux qu'un petit bouquet de fleurs pour rammener les parfums des champs chez soi. Compagnons blancs, sauges des près, achillée mille-feuille, centaurées scabieuses, knautie ... le choix est large pour composer.

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La grande loch profite de quelques gouttes de pluie pour filer en direction du potager et des jeunes salades. Pas simple de se débarrasser d'elle, le plus simple est d'opter pour le piège à bière ou les ciseaux: à la tombée de la nuit quand dame limace sort, il suffit de se munir d'une bonne paire de ciseaux et de sectionner en deux la malheureuse imprudente un peu trop gourmande.

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L'abondance de fleurs que l'on peut voir en ce moment donne l'occasion de partir en cueillette pour élaborer quelques couronnes de fleurs. Simples et rapides, elles permettent d'éguailler un après-midi ainsi que les jolies têtes blondes des enfants du quartier.

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La nigelle de Damas est une jolie plante à la fleur bleue dont on tire une huile, la damascenine. Néanmoins elle possède des graines toxiques dont il faut se méfier. Elle est originaire du pourtour méditerranéen et est facile d'entretient.

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Le jardin grouille de vie. Invertébrés de tout poil s'y épanouissent, s'y nourrissent et s'y reproduisent.

1: Une araignée loup a formé un domne d'herbes et de toile pour abriter son cocon du quel sont sortis ses petits. Elle restera quelques temps pour les protéger puis partira. Les araignées contrairement à ce que l'on pense sont souvent de bonnes mères. Certaines se laissent même dévorer par leur progéniture.

2: Les escargots sous nos latitudes varient en taille. Ce que l'on prend souvent pour des petits sont en réalité des adultes bien formés qui ne seront jamais plus gros que celui-ci. Ici il s'agit d'une hélicelle qui ne dépasse pas 3-19 x 5-25 mm.

3: L'ancistrocerus nigricornis est une guêpe maçonne solitaire qui construit à l'aide de bout et de salive un petit tunnel de terre sur les parois rocheuses ou les murs dans le quel elle place une proie (mouche, papillon ...) puis pond dans celle-ci et referme le conduit. La larve va se développer dans la malheureuse victime jusqu'à devenir un insecte adulte.

4: Parfois il faut prendre le temps de regarder les feuilles des fleurs que l'on s'apprête à cueillir au risque de ramasser quelques oeufs d'insectes (souvent de papillons) dans le bouquet.

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Qui dit été dit fruits juteux et sucrés. Les framboises murissent, c'est l'ocasion de passer en cuisine mais aussi de prendre le temps de les déguster tel quel au soleil.

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Quelques jolies compagnes sont venues pointer leur nez parmis les feuilles de la haies. Chacune à leur tour ont changé de peau.

1: Il resemble à une coccinelle mais n'en n'ai pas une, voici le clytre lustré (clytre du saule). La femelle après avoir pondue, entour ses oeufs d'excréments et les laissent à proximité d'une fourmillière. Les fourmis les utilisent comme élément de construction, ce qui les protége des potentiels prédateurs.

2: Quand les larves de coccinelles muent, elles se fixent solidement avec leurs mandibules à une feuille puis solidifient leur enveloppe extérieur et se transforme à l'interieur de ce qui était leur corps.

3 et 4: J'avais rencontré la chenille du lasiocamp quercus à l'occassion d'une promenade en campagne, la voilà à proximitée de la maison. Trop à l'étroit dans son ancienne peau la voilà qui mue. Cette opération arriveplusieurs fois dans le cycle d'une chenille et varie en fonct

25 juin 2013

Un début d'été.

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Les beaux jours sont revenus dans le jardin, fleurs et animaux s'épanouissent au rythme des chants des oiseaux et des légères averses d'été. On peut sortir les maillots de plage et les jolies napes à carreaux pour déjeuner dans l'herbe.

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Déjà les premières bottes sont roulées et le foin jaunis. Espérons que cette année il sera assez riche pour le bétail et qu'il remplira aisément les hauts de granges. L'hiver a été rude et les réserves ont été bien entamées.

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Envolées les feuilles mortes, la neige persistante, les flaques de boue. L'herbe pousse en abondance et les premiers coups de lame de la tondeuse à gazon retentissent dans le voisinage.

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La pivoine est une plante à fleur originaire des régions nord du globe que l'on retrouve aussi bien aux États-Unis qu'en Chine, en passant par nos jardins Européens.

Le nom pivoine vient de Péon, dieu grec guerrier connu pour les soins qu'il apporta dans la guerres des Dieux à Arès et Hadés. Toujours dans le monde grec, la plante était utilisée pour ses vertus médicinales, en particulier pour ce qui était nommé les "maux de femmes". De même à l'époque, on distinguait la pivoine mâle de la pivoine femelle de par leur physionomie. Sa cueillette relevait de la pratique magique, ainsi il fallait la cueillir de nuit. La récoltée de jour tout en étant vu par un pivert qui se nourrit d'un fruit pouvait provoquer la perte des yeux et des blessures à l'anus. Bref rien de très glamour en somme. Cette plante lunaire était employée pour soigner les éruptions cutanées, les fièvres cycliques et accélérer la cicatrisation.

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Nouvelle tentative avec les fleurs de sureaux. La première fois le goût et le séchage ne m'avait pas convaincue, loin de là. Cette fois-ci, les fleurs ont été longuement séchées à l'air libre et surtout, au soleil. Ne reste plus qu'à séparer les fleurs des tiges et de les conditionner pour une futur utilisation.

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Passage éclair au jardin du chaudron magique par cette chaude journée ponctuée de quelques gouttes rafraîchissantes, juste le temps de cueillir et de s'atteler à quelques travaux.

1 et 2: Les fleurs de coquelicots sont éphémères, en plus de ne perdurer qu'une journée, la moindre goutte de pluie, le moindre coup de vent brusque à vite fait de les faire tomber alors il faut se hâte de partir les cueillir. Séchées, elles serviront à la confection de sirops ou de peinture naturelle.

3 et 4: L'araneus angulatus, nommée aussi épiere à dents de scie, est un grosse araignée toute en angles et en pointes avec des dentures sur l'abdomen ce qui lui vaut son surprenant surnom. Sa drôle d'apparence lui permet de se camoufler à la perfection dans les arbres et arbustes où elle vit, mais ici elle a choisi un plant de sauge. Sa toile peut mesurer jusqu"à 70 cm. D'ordinaire les individus de cette espèce se cachent la journée pour ne sortir qu'à la nuit tombée. Celle-ci à fait une exception. Les femelles mesurent entre 12 mm et 15 et les mâles entre 10 mm et 12 mm. C'est à la mi-jui, début juillet que l'on peut les apercevoir.

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 Le senéçon de Jacob (jacobaea vulgaris) est aussi appelé herbe de la Saint Jacques. Il est amateur des terrains vagues et des friches que bien souvent il est le premier à coloniser et parfois, devient invasive dans les pâturages. De plus, consommée par les ovins et les équins, le senéçon de Jacob peut provoquer des gonflements du foie, des nécroses, des occlusions veineuses et des pertes de la fonction hépatique. A faible dose chez le ovins il pourrait être vermifuge. Il a pour ennemi La goutte-de-sang, un papillon dont les chenilles se nourrissent uniquement de cette plante.

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 Les oiseaux ont vu la période des amours passer, aujourd'hui il récolte le fruits de leurs amours. Pour certaines espèces, la moment de ponte peut avoir lieu sur une longue durée, ce qui explique que des fragments d'oeufs semblables ont pu être trouvé au printemps.

1: Les mésanges charbonnières ont pondu une couvée comme en atteste ce fragment d'oeuf. Chaque couple donne naissance à deux nichées par an, la première au alentours de mai, la seconde comme ici entre juin et juillet. En générale, ce sont 5 à 12 oeufs qui sont pondus dans l'année. Les petits restent 3 semaines au nid avant d'être pleinement indépendants. Ces nouveaux individus rempliront alors le rend de ces petits oiseaux friands de verres de pommes et de pucerons qui se font ainsi alliés des agriculteurs dans les vergers.

2,3 et 4 : Cet oeuf de merle noir semble avoir eu moins de chance, on dirait bien que le contenu de celui-ci a été gobé. Ordinairement cette espèce niche en mars mais les individus originaires du sud et de l'est de l'Europe et qui parfois s'intallent dans nos contrés nidifient plus tard comme ici. Entre 2et 6 oeufs sont pondus. Les juvéniles qui en sortirons seront élevés et nourrit par leurs parents pendant 2 semaines puis quitterons le nid sans savoir voler. Les parents continueront de les nourrir pendant 3 semaines encore avant de les laisser voler de leurs propres ailes.

Ces deux espèces d'oiseaux ont en commun d'être classées comme préoccupations mineures sur la liste européenne des espèces en danger.

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Il fait beau, c'est l'occasion de récupérer les jeunes pousses de framboisiers. On prendra soin de ne pas couper celles qui portent des fruits naissants. Ces pousses étaient utilisées autrefois comme substitut au tête. Mélangé à la menthe, elles en ont en partie les vertus, la théine excitante en moins, ce qui est fort appréciable quand leur du couché approche.

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 L'activité fongique commence tout doucement bien que ça ne soit pas encore une explosion de couleurs et de formes comme on a pu le voir à l'automne dernier.

1 et 2: Deux petits russules de quelques centimètres, l'une au chapeau brun, l'autre entièrement blanche, ont fait leur apparition. Sans convictions dans le premier cas il pourrait s'agir d'une russule comestible (c'est son petit nom) qui aurait un bon goût de noisette mas une fois de plus, pas de certitude. Dans le second cas, le mystère demeure, la piste de la russule semble fausse. A voir à la prochaine pousse.

3 et 4: L'eternel truffe d'été qui depuis 3 ans s'invite dans le jardin. Pour le moment la récolte est très faible, le seul beau spécimen trouvé s'est avéré être creux, une limace étant passée par là et ayant manger la partie sortant de terre. Cette vilaine truffe et les plus petites ramassées finiront très bientôt dans ma future préparation: la confection d'huile de truffe, histoire de profiter de leur arôme toute l'année.

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Le marasmius rotula est un tout petit champignon qui ne mesure pas plus de 1 à 2 cm. Il se reconnaît à son pied noir et son chapeau blanc qui désigne des stries en volumes qui forme un creux sombre au milieu de celui-ci. 

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 Le bal des hannetons communs est fini. Si on en retrouve ça et là en forêts, voletant de manière fatiguée, dans le jardin c'est l'éccatombe.

1: Il s'agît d'un mâle, qui se différencie des nombreuses femelles rencontrées jusqu'ici de par l'abcence de tube de ponte à l'arrière de son abdomen.

2: Les spécimens qui n'ont pas été croqués par les oiseaux et les rongeurs, ont servi de repas aux larves, mouches et autres petits organismes qui ne se sont pas attaqués au cuticule (exosquelette chez de nombreux invertébrés). Ainsi, carapaces, têtes, pattes et sclérites (plaques qui compose le cuticule) ont séché au soleil et laissent de tristes traces des hannetons.

3: En inspectant la pelouse, on se retrouve vite avec une multitude d'élytres sous la main. Ce sont la protection que les insectes ont sur le thorax pour protéger leurs délicates ailes. Leur grande résistance aux bêtes et aux éléments rend leur récolte aisée.

4: Une belle abondance qui pourrait inspirer un prochain projet de land art. A suivre ...

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 L'euphorbe épurge est une plante qui tend dans notre région à se naturaliser voir parfois, à coloniser les friches sauvages. Elle est employée dans les jardins pour lutter contre les rongeurs tels les mulots et les campagnols. Pour plus d'éfficacité, on peut faire en faire macérer 800gr dans 10L d'eau que l'on déversera dans les galeries. Écologique, ce procédé ne tuent pas les animaux mais les dissuade de revenir avant un bon moment.

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 Les gastéropodes profitent des nuits fraîches et des quelques averses pour faire leur sortie hebdomadaire.

1: La grande Loche rencontrée en forêt c'est invitée dans le jardin. Les premières cerises commencent à tomber, il faut être rapide pour les ramasser. Celle-ci semble un peu dépassée pour notre consommation pour le plus grand plaisir de notre limace.

2: Une larve de coléoptère bien repus et dodue vient de se nourrir de cet escargot. Les prédateurs des gastéropodes sont nombreux. Parmi eux on compte le renard, la chouette, le hérisson, le blaireau ainsi qu'une myriade d'insectes.

3: On ne présente plus l'escargot des haies qui est fort présent dans nos parcs et qui présente une grande variété de couleurs et de motifs.

4: Le luisant est un tout petit escargot qui mesure grand maximum 16mm. L'animal une fois saisi dégage une forte odeur d'ail. La coquille devient blanche à la mort de celui-ci. C'est un escargot carnivore. 

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 Le lichen est la résultante de la symbiose entre un champignon et une algue. Ce phénomène porte le nom de lichénification. Il existe environ 20 000 espèces mais les nouvelles découvertes et l'évolution de leur classification rend ce nombre constamment variant. Les lichens autrefois étaient nommé "excréments de terre" et servent de nourritures à de nombreux papillons et mammifères pendant les périodes froides (chevreuils, cerfs, yacks, rennes ...). Utilisés comme nourriture huamine ou médicaments, certains lichens s'avèrent toute fois toxiques, à l'instar du letharia vulpina qui étaient utilisé comme appa^t pour tuer les loups et les renards.

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 Cette année est une année à chenilles, espérons que les beaux papillons qu'elles deviendront se laisseront photographier.

1 et 2: J'avais rencontré la chenille du bombyx du chêne il y a peut de temps à la lisière d'un champs et d'un bosquet de noisetier. Impressionnée par sa taille, celle-ci s'avère encore plus grande. En effet elle s'avère aussi longue que ma main, soit une douzaine de centimètre, un monstre en somme. Voir ces chenilles est bon signe, cela atteste de la bonne santé dont bénéficie le jardin

3: Camptogramma bilineata, nommé plus communément brocatelle d'or, est un papillon de jour relativement actif. Ici il s'agit d'un mâle car il ne possède pas la large bande marron typique des femelles.

4: Si les champignons sont parfois difficiles à identifier, les plantes à fleurs encore plus, les chenilles relève de l'impossible à moins de posséder une très bonne connaissance de celles-ci. Ici une inconnue qui cependant s'illustre de par son camouflage pour fuir les prédateurs.

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 Les rayons de soleil camouflés un temps par les nuages et la chaleur étant clémente, c'est l'occasion de désherber les grands framboisier. un bel effort qui se voit récompensé par un superbe tas de ronces, d'épiaires et surtout, de grandes orties fort urticants.

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 Il suffit de se pencher sur les feuilles de lys Saint-Joseph pour voir qu'elles grouilles de vie. Voici deux de ses habitants appartenants à la famille des coléoptères.

1 et 2: D'abords prit pour l'eulasia vittateulasia pareyssei, il s'agit en réalité d'un autre coléoptère aux élytres striées couvrant tout l'abdomen et beaucoup moins "poilu". Le mystère demeure.

3 et 4: Mononychus pseudacori est un charançon qui se reconnaît à son dos noir perlé d'un point blanc et à son ventre crème. Amateur des fleurs des iris des marais dont il se nourrit avec ses mandibules disposées au bout de son long "bec", il pond ses oeufs dans les graines de la plante.

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 Ici il pourrait s'agir d'un Allygus (genre ?) dans sa forme larvaire à quelques stades de celui d'adulte. Proche des cigales, il s'en distingue par sa famille et le fait qu'il n'est pas aussi chantant que ses cousines.

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 Voilà encore quelques insectes, pas de doute, l'été est leur saison.

1: Voilà un hypera dont j'ignore le sous-genre. Ressemblant beaucoup aux charançons, ils appartiennent également au règne des coléoptères. L'identifiication de ce genre est difficile car la plupart des espèces la composant ont récemment changé de genre voir de famille.
2: Le corvus parallélépipède est aussi nommé petite biche. Il vit et pond dans les souches et le bois des arbres morts. Ici il s'agit d'une femelle, le mâle possédant une énorme tête pouvant s'inscrit avec le corps dans un rectangle d'où son nom. Élever en vivarium ces insectes est relativement simple mais cela demande beaucoup de patience, en effet le stade larvaire dure entre 1et 2 ans.

3 et 4: La grande sauterelle verte est présente dans toute la France et se rencontre dans sa forme adulte en été et jusqu'à la mi-automne. Ce spécimen est dans sa forme juvénile et passé une ou deux mue, entrera dans la forme adulte. Il s'agit d'une femelle car elle possède à l'arrière de son abdomen un oviscapte long et plat appelé dans le langage populaire "couteau" et qui lui permet de pondre ses oeufs dans le sol.

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 Soudain dans le verger, le bruissement des feuilles se fait entendre et du haut du cerisier, un terrible fauve apparaît.

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 Voilà le chat de la maison, Khéops (comme le pharaon égyptien), une petite mais grasse mémère qui à l'approche des oiseaux et des rongeurs se mue en féroce guerrière.

La domestication du chat remonte à 10 000 ans au Moyen-Orient, quand l'Homme a commencé à se sédentariser via l'agriculture. Et qui dit culture dit rongeurs et oiseaux, friands des précieuses céréales. Les chats sauvages se mirent à côtoyer les villages et à prendre place dans les greniers, attirés par cette manne nourricière. Habitants et félins entrant ainsi régulièrement en contact, ils finirent par se domestiquer l'un l'autre.

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La grenouille agile est de passage par chez nous. On la trouve partout en France, sauf sur le pourtour méditerranéen et dans la région lilloise. Elle vit dans les bois, en particulier ceux peuplés de chênes et ne s'aventure que rarement dans les zones humide hormis pendant la période de reproduction. Discrète, cette mangeuse d'insectes peut vivre dix ans et atteindre 7 cm au garrot.

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6 juin 2013

Sortie en forêt 26.

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Petite sortie en forêt, histoire de voir où en est l'activité fongique. Bien qu'il ait fait très humide, les chaleurs de ces derniers jours n'ont pas suffit à réveiller le mycélium qui dort sous l'humus.

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Surprise, quelques belles néottie-nid-d'oiseau sont là.Ces orchidées n'ont pas de chlorophylle à l'instar des orobanches. Pour se nourrir, elles vivent en symbiose avec un petit champignon (comme toutes les orchidées) qui lui même s'associe avec un feuillu pour redistribuer les éléments nutritifs à la plante.

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L'an dernier, je publiais à chaque sortie aux cèpes une photo de "mon" polypore du boulot. Le voici, surement pour la dernière fois, à gauche. Il est en totale décrépitude. Mais là relève est là.

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Les sols sont encore très humides et sinon froids, du moins pas bien chauds. De ce fait, peu de plantes de sous-bois, hormis ces fameuses orchidées, n'ont fleuri. Même les ronces sont en retard, au lieu de rencontrer de grandes lianes piquantes ce sont de petites pousses que l'on croise.

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Voilà le bousier. En Europe, il n'en existe qu'une seule espèce: Anoplotrupes stercorosus. On peut le voir de mars à octobre. Nécrophage, il affectionne les les déjections animales, en particulier celles de mouton, dans les quelles il pond un oeuf dont la larve s'en nourrira.

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 Voilà la deuxième des deux espèces de champignons rencontrées. Inconnue, elle semble s'être développée spontanément et rapidement sur du bois mort à l'instar des polypores qui eux ceppendant, ont un cycle de développement beaucoup plus lent (plusieurs années).

3 juin 2013

Premières truffes d'été pour l'année 2013.

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La voilà, la toute première truffe d'été de l'année. Pas bien grosse et assez en retard par rapport aux deux autres saisons, c'est un plaisir de commencer la récolte.

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Mais voilà, la pluie et la boue ne rendent pas les recherches faciles, la confusion se fait facilement entre les morceaux de bois et d'écorces noircis par la neige et effleurant le sol.

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Il faudra se faire un petit brin de toilette avant de passer sous les coups de fourchette. Un filet d'eau claire, un bout de sopalin ou une brosse à dent feront l'affaire.

 

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Voilà une toute petite cueillette qui ne demande qu'à faire mieux la prochaine fois.

2 mai 2013

Sortie en forêt 23.

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Petite sortie aux morilles (qui date de lundi). Il pleut, il y a de la boue de partout et il fait froid mais le panier et les yeux sont bien remplis.

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Exploration d'un coin qui n'a rien donné de très concluant, hormis la découverte de quelques champignons lignicoles sur les arbres tombés cet hiver.

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C'est ainsi qu'un large tronc de peuplier tombé au sol c'est vu coloniser par une multitude de polypores du bouleaux. Ces champignons non comestibles peuvent prendre une taille imprtessionnante mais pas autant que celle des ganodermes.

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Découverte: dans un des coins à morilles, des grandes feuilles sortent de terre un peut partout et à leur centre et de drôles de "bourgeons" (graine ou fleur naissante?) sont apparues au centre de certaines d'entres elles? Une idée sur l'espèce aux quelles elles appartiennent?

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Les orchis mâles et le raisin-du-renard, des indicateurs de la présence de morilles, sont là en bon ombre. C'est signe de bon augure, croisons les doigts.

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En attendant voilà quelques pézizes qu'ils ne faut pas avoir peur d'aller chercher dans la côte abrupte, au risque de finir les pieds ou pire les fesses dans le ruisseau en contre-bas.

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Voici notre première morille, une morille blonde (appelée aussi ronde). Malheur de malheur, la voilà à moitié grignoter. Elle reste malgré tout comestible mais a perdu de sa superbe.

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Nous voilà consolé par l'arrivée de deux jolies morilles grises, soeurs de surcroît et poussant sous un merisier dont les pétales humides ont la bonne idée de se coller à tout ce qu'ils touchent.

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En voilà une avec une tête bien étrange. Écrasée par mégarde au début de sa croissance, elle a prit la morphologie qu'un pied maladroit lui a attribué.

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Dans une côte abrupte à proximité d'une cascade, un morillon à semi-libre solitaire. On peut l'identifier facilement en regardant la chapeau. Là où chez la morille le chapeau commence juste après le pied, le morille verra son pied se terminer au milieu de sa "tête". Le mieux est de faire une coupe pour en être sûr. C'est un très bon comestible mais un petit peu moins parfumé que sa cousine.

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La verpe en forme de doigt fait partie aussi de la famille des morilles. On la reconnaît à son chapeau lisse, son pied long, fin et fragile et au fait que celui-ci se termine au sommet du chapeau du champignon.

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C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais reste un bon champignons que certains puristes laisseront de côté pour en apprécier la délicatesse.

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Sur du bois mort, à proximité de vieux sureaux, à la limite d'un champs et poussant parfois à même l'eau d'un ruisseau, une colonnie immense d'orreiles de Judas sont venir remplir plus de moitié le panier. A moi les bons petits plats chinois.

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L'activité fongique se développe bien, de nombreuses espèces de champignons inconnus ce sont développés sur le bois pourrissant ou le sol détrempé. Merci à Richardqui m'a premi d'identifier les champignons de droite. Il s'agit de mycènes à pied jaune appelé aussi mycène renati.

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Les premiers polypores écailleux sont apparus. Cueillis encore jeunes, ils sont préparés comme des carpes ou des cornichons pour être servis en bouchées apéritives (un peu à la manière des sanguins), en particulier dans le Sud.

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Détour par les champs et petit coucou aux ânes en particulier à la bien aimée "coquette", vieille ânesse que je connais depuis que je suis gosse (c'est à dire plus de vingt), car il faut le savoir, un âne ça vit vieux, très vieux: 30 à 45 ans.

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Retour dans les bois avec peut être pas ou peu de morilles à la solde mais un très beau décor, riches en fleurs, en fougères et en cascades.

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Et comme toujours, quelques champignons a identifié. Ici il peut s'agire de tramètes mais alors les quelles, mystère.

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Voilà qu'une superbe et grosse morille bonde au large pied point le bout de son nez et intrigue par la forme de sa "tête pointue". La récolte est plus jolie que prévue.

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Sans oublier les éternelles pézizes veinées, inconditionnelles des talus humides au printemps et parfois, qui connaissent une résurgence à l'automne quand les pluies se font fortes et les chaudes températures rares.

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Ici, rencontre avec un escargot de la famille des clausilies tout en spirale et le daldinias concentrique, champignon réputé pour apporté forune et chance s'il est porté dans la poche.

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Drame à l'horizon, un nid de merle a chuté. Le vent et la neige peuvent être coupables mais aussi un prédateur cherchant à s'emparer des oisillons car pas de doute, les traces de coquilles bleues au fond du nid indique qu'il y a encore peu, le nid était habité.

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Jolie récolte, un peu petite une fois les oreilles de judas mises de côté mais parfaite pour parfumer les plats ou être accommodée à la crème.

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Les oreilles sont séchées dans la panière, les pézizes, morilles, morillons et verpes passés à la casserole.

 

27 avril 2013

Sortie en forêt 22.

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Hé bien nous voilà en plein dans la saison des morilles. Les spécimens sont de jolie taille mais n'ateignent pas encore celle de certains "monstres" que nous avons pu ramasser il y a quelques années. Patience.

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Voilà les trois premières qui cachées dans l'herbes se dessinent parmi le fond vert. Ici il s'agît de morilles de la famille des esculenta de bonne taille et sans être sûre, je diarais même la variété rubrobris, mais celà reste à voir.

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Et voilà leur milieu de pousse, à la lisière de la forêt dans l'herbe haute du champs. Elles sont entourées de graminées, de lierres terrestres, de ficaires, de feuilles de bouton d'or mais surtout par les feuilles mortes des frênes.

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Nous nous engageons dans le bois mais malheureusement deux promeneurs successifs se trouvent dans notre coin à morilles. Rien de bien grave nous partout explorer un autre coin qui ne s'avère pas productif mais très agréable à contempler.

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Là aussi le sceau de Salomon est sur le point de fleurir mais attention, tout comme le muguet, cette herbe est toxique bien qu'utilisée autrefois pour les soins notamment à travers la théorie des signatures pour soigner les articulation.

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Des amateurs d'escargots de Bourgogne? La pluie c'est calmée un court moment mais le sol reste détrempé pour le plus grand plaisir des gastéropodes qui se ramassent à la pelle. Leur importante présence est un signe de sol calcaire.

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Pendant notre prospection nous tombons sur cet impressionnant terrier de blaireau. Quelques traces dans la terre fraîchement sortie du trou ainsi que les poils laissés par l'animal sur le barbelé indique que l'endroit est occupé.

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Cerisiers et pruniers sauvages fleurissent et couvrent de pétales blancs le sol de la forêt pour donner un décor de conte fantastique.

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Euphorbes et raisins-du-renard complètent le tableau des plantes étranges et toxiques. C'est la première fois que je prend garde à elles dans nos coins à morilles, l'an prochain il faudra prendre garde à leur floraison qui est peut être un indicateur de leur pousse. Mais attention, cette année le temps est surprenant est les plantes dont je me servait pour connaître le moment de partir à la chasse aux champignons sont toutes déboussolées.

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Voilà un autre coin à morilles qui est encore vide (lui aussi est très couru), néanmoins des nombreuses taches blanches correspondant à la fructification du mycélium sont apparues. A faire à suivre de près.

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En attendant, les vaches semblent peu ravies de nous voir dans leur prés. Il nous faudra pourtant bien y revenir, et si ce n'est pas pour les morilles au printemps, cela sera en été voir en automne pour les rosés-des-près.

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Et puis bien sûr, il y a le roi des arbres, celui que tout morilleur se doit de connaître car c'est sous lui que la plupart des variètées de morilles s'épanouissent. Voici donc le frêne.

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Notre sortie morille n'est pas aussi fructueuse que nous l'espèrions, heureusement une petite bête à pois, semblable à une coccinelle est venu nous porter chance.

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Changement de bois donc où la végétation est légèrement différentes. Les primevères acaules (à gauche) ont presque fini de fleurir et leurs feuilles sont devenues très larges. A l'invers, les premières raiponses-en-épis (à droite) s'apprétent à fleurir et à donner leurs jolies fleurs bleues.

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Les ficaires (à gauche) sont sur la fin mes restent bien vivaces, tout comme les primevères hybrides (à droite, croisement entre le coucou et la primevère acaule) qui s'alignent sur la durée de vie des primevères officinales.

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Surprise, voilà un coprin micacé (coprinus micaceus) solitaire. Il est comestible jeune mais n'est pas d'un grand intérêt culinaire.

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Malgré toutes ces découvertes le panier ne se remplit guère. On pourrait bien y ajouter quelques fleurs mais celles-ci sont encore toute en boutons.

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Et pas question de toucher aux orchis mâles, ces belles orchidées qui sont protégées comme toutes les plantes de cette catégorie.

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Enfin les voilà, les morilles. Celles-ci poussent sur le côté adret d'un bois couvert par de hauts arbres et qui forme une gorge en direction d'un petit ruisseau en contre bas. Lierre rampant et mousses forme la principale végétation au sol.

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Il s'agît ici aussi de morilles esculenta mais pour ce qui est de la variété, je sèche quelques peu, je dirais morilles blondes (appelée aussi morilles rondes). Certains individus juvéniles présentent, il me semble, quelques traces de rouille, ce qui pourrait plaire à quelques membres du club des cèpes (hé hé).

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Et puis comme toujours, rencontre avec des pézizes veinées même si cette fois elles sont très peu nombreuses mais de bonne taille.

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Au sommet de la côte, rencontre avec ce qui semble par la couleur, une autre variété de morilles. Grises-marrons, je pencherais cette fois-ci pour des esculenta communes appelées aussi vulgaires.

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Le terrain ici est plat et en lisière, et si on retrouve également des frênes, il y a aussi de nombreuses plantes herbacées comme les graminées, les euphorbes, les lierres terrestres et les géraniums petit-Robert qui composent la flore du coin.

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Bref, voilà où elles s'épanouissent. On peut à cette occasion voir que le sol est couvert de pétales de merisiers sauvages. Cet été, il sera bien bon, accompagnée de la fraîcheur du ruisseau, d'aller cueillir les cerises sauvages.

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Et une fois de plus, dans le même biotope se rencontre les raisins-du-renard et les euphorbes. Je décide des les ajouter à ma liste d'indicateurs.

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Drôle de découverte, hormis cette jolie fougère capillaire à droite, ce lamier tacheté quasiment blanc! Pas de doute sur l'espèce, il s'agît du tacheté, toutes les marques de reconnaissances sont là hormis la couleur. La nature est parfois pleine de surprises, voici ma première fleur albinos.

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Et juste en face de cela, des morilles encore. Là encore surprise, les champignons semblent s'épanouir dans du sable de construction déposé là. Ce ne sont pourtant pas des morilles des dunes.

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Au sol, des ficaires, beaucoup de ficaire et quelques ronces et au dessu de nos têtes seulement deux ou trois frênes mais de nombreux noisetiers. C'est la première fois que nous en trouvons ici, enfin c'était le cas avant les inondations de 2002. Il semblerait que le mycélium se soit remit depuis.

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Pour ll'espèce, là encore je ne sais pas trop. Déjà ce sont des morilles esculenta mais pour la variété, peut être aussi des morilles rondes/blondes bien que certaines soient quasiment marrons mais restent sphériques.

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Alors combien de spécimens sur cette photo? (il n'y en a pas tant que cela).

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Changement de décor et petite montée en altitude, aux alentours de 600 à 700 mètres d'altitude pour traquer la morille noire. Bon signe, l'endroit est abondant en escargots. Décidément, la pluie est un vrai aimant sur l'escargot de Bourgogne. Il faut savoir que celui-ci peut vivre jusqu'à 10 ans!

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Arrêt près d'une plantation de sapins pectinés laissée plus ou moins à l'abandont. A proximité de celle-ci l'aubépine fleurit et dans l'herbe et comme toujours, à la jonction forêt/champs, une superbe morille noire! Une première pour nous qui ne connaissons pas cette espèce. Il peut ici s'agire d'une rare morille conique var. nigra mais là aussi pas de certitude.

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Bref, notre panier est bien remplit et nous laissons soin à l'ancien du coin rencontré sur place de prospecter l'endroit à la rechercher d'autres précieuses coniques.

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Il est vrai qu'un panier comme celui-là,ça faisait bien longtemps que l'on en rêvait.

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Nous déçendons alors en contre-bas dans une forêt de frênes prometteuse mais malheureusement, l'endroit est trop marécageux comme l'indique la présence des populages des marais qui offrent leurs fleurs flamboyantes, pour pouvoir trouver des morilles.

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Soudain, un hanneton commun vient se poser sur nos belles morilles! Après avoir passé l'hiver dans la terre à se transformer en insecte adulte, il sorte entre avril et mai et n'ont qu'une idée en tête: se reproduire. Après cela ils pondent puis meurent. Leur durée de vie est si courte qu'ils n'ont même pas de bouche pour se nourrir.

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Abondant pendant des très nombreuses années ,les hannetons tendent à disparaître progressivement. Autrefois les enfants leurs attachaient à l'une de leur patte une petite ficelle, et jouaient avec tels des cerfs-volants, d'où parfois la confusion avec les grand coléoptères qui eux aussi porte le nom de cerf-volant.

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Le hanneton est l'un des pires ennemis du jardinier, ses larves blanches et grasses qui restent 3 à 5 ans à se nourrir dans le sol, dévorent les racines et les bulbes des jardins. Mais elles sont aussi friandes de bois mort en décomposition et sont essentielles pour le cycle naturel.

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Bref, une récolte bien sympa, pas non plus extraordinaire ou impressionnante mais qui présage pleins de bonnes sorties à venir. Pour commencer, 17 exemplaire ce n'est pas si mal.

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Et si une partie de la récolte est destinée à la famille, le chat n'aura pas le privilège de se les mettre sous la dent, tout au plus d'assouvir sa curiosité.

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Joli souvenir du printemps et d'avril 2013 mais aussi de la maison qui commence à se parer doucement d'un joli parterre de fleurs multiples et diverses.

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La reine du panier: la morille conique (var.nigra?).

Pour connapitre un peu et conserver les morilles, voici un lien sympa et bien ludique: ici.

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Bref, vivement que la pluie et le mauvais temps partent, déjà la neige n'est plus, enfin que les bois regorgent de ces petits trésors fort parfumés.

26 avril 2013

Tour rapide dans le jardin.

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Petit tour rapide dans le jardin avant d'aller trouver les morilles. Les oiseaux ce sont installés dans le jardin et le doux "rourou" des tourterelles se fait entendre.

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Le jardin prend de belles couleurs et les plats-de-bandes de jonquilles sont d'une grande variété. Leurs consoeurs sauvages elles ont fanées depuis belle lurette.

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Les pervenches décorent la façade grisonnante de la maison de leur joli bleu, accompagné du jaune du jasmin d'hiver.

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Ça y est les arbres sont en fleurs! les grands cerisiers sont blancs de fleurs et il n'y a plus qu'à espérer que les Saintes- Glaces en Mai ne viendront pas faire s'abbatre la grêle qui pourrait compromettre la production des fruits.

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Mais pour le moment on profite des jolies grappes de fleurs blanches, du parfum du printemps et du retour des abeilles, bien que pour le moment il pleuve.

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Les pruniers eux aussi ne sont pas en reste et donnent de jolies mais fragiles fleurs blanches qui attirent un grand nombre d'insects.

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Cet été il faudra vite ramasser les fruits tombés au sol si on ne veut pas se faire envahir par les frelons et autres guêpes.

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Dans le jardin cohabitent plantes domestiquées et plantes sauvages comme cet alliaire officinale à gauche ou ces "roses" de printemps à droite qui en ont que le nom.

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Et puis les chevaux sont de nouveaux de sortie, le temps étant propice aux bêtes pour profiter de la grasse herbe verte qui remplira les penses jusqu'à l'arrivée de l'hiver.

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Et pour les morilleurs, les signes sont là! le plus important de tous: les frênes débourrent, c'est à dire qu'ils entre en activité, bourgeonnent et laissent paraître les premières feuilles.

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Pendant ce temps là, la maison s'éveille doucement sous l'arrivée lente mais sûre de la chaleur. Mais certains ne semblent pas préssés, loin de là.

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