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La Renarde des Alpes
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  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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2 mai 2013

Sortie en forêt 23.

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Petite sortie aux morilles (qui date de lundi). Il pleut, il y a de la boue de partout et il fait froid mais le panier et les yeux sont bien remplis.

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Exploration d'un coin qui n'a rien donné de très concluant, hormis la découverte de quelques champignons lignicoles sur les arbres tombés cet hiver.

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C'est ainsi qu'un large tronc de peuplier tombé au sol c'est vu coloniser par une multitude de polypores du bouleaux. Ces champignons non comestibles peuvent prendre une taille imprtessionnante mais pas autant que celle des ganodermes.

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Découverte: dans un des coins à morilles, des grandes feuilles sortent de terre un peut partout et à leur centre et de drôles de "bourgeons" (graine ou fleur naissante?) sont apparues au centre de certaines d'entres elles? Une idée sur l'espèce aux quelles elles appartiennent?

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Les orchis mâles et le raisin-du-renard, des indicateurs de la présence de morilles, sont là en bon ombre. C'est signe de bon augure, croisons les doigts.

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En attendant voilà quelques pézizes qu'ils ne faut pas avoir peur d'aller chercher dans la côte abrupte, au risque de finir les pieds ou pire les fesses dans le ruisseau en contre-bas.

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Voici notre première morille, une morille blonde (appelée aussi ronde). Malheur de malheur, la voilà à moitié grignoter. Elle reste malgré tout comestible mais a perdu de sa superbe.

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Nous voilà consolé par l'arrivée de deux jolies morilles grises, soeurs de surcroît et poussant sous un merisier dont les pétales humides ont la bonne idée de se coller à tout ce qu'ils touchent.

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En voilà une avec une tête bien étrange. Écrasée par mégarde au début de sa croissance, elle a prit la morphologie qu'un pied maladroit lui a attribué.

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Dans une côte abrupte à proximité d'une cascade, un morillon à semi-libre solitaire. On peut l'identifier facilement en regardant la chapeau. Là où chez la morille le chapeau commence juste après le pied, le morille verra son pied se terminer au milieu de sa "tête". Le mieux est de faire une coupe pour en être sûr. C'est un très bon comestible mais un petit peu moins parfumé que sa cousine.

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La verpe en forme de doigt fait partie aussi de la famille des morilles. On la reconnaît à son chapeau lisse, son pied long, fin et fragile et au fait que celui-ci se termine au sommet du chapeau du champignon.

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C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais reste un bon champignons que certains puristes laisseront de côté pour en apprécier la délicatesse.

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Sur du bois mort, à proximité de vieux sureaux, à la limite d'un champs et poussant parfois à même l'eau d'un ruisseau, une colonnie immense d'orreiles de Judas sont venir remplir plus de moitié le panier. A moi les bons petits plats chinois.

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L'activité fongique se développe bien, de nombreuses espèces de champignons inconnus ce sont développés sur le bois pourrissant ou le sol détrempé. Merci à Richardqui m'a premi d'identifier les champignons de droite. Il s'agit de mycènes à pied jaune appelé aussi mycène renati.

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Les premiers polypores écailleux sont apparus. Cueillis encore jeunes, ils sont préparés comme des carpes ou des cornichons pour être servis en bouchées apéritives (un peu à la manière des sanguins), en particulier dans le Sud.

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Détour par les champs et petit coucou aux ânes en particulier à la bien aimée "coquette", vieille ânesse que je connais depuis que je suis gosse (c'est à dire plus de vingt), car il faut le savoir, un âne ça vit vieux, très vieux: 30 à 45 ans.

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Retour dans les bois avec peut être pas ou peu de morilles à la solde mais un très beau décor, riches en fleurs, en fougères et en cascades.

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Et comme toujours, quelques champignons a identifié. Ici il peut s'agire de tramètes mais alors les quelles, mystère.

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Voilà qu'une superbe et grosse morille bonde au large pied point le bout de son nez et intrigue par la forme de sa "tête pointue". La récolte est plus jolie que prévue.

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Sans oublier les éternelles pézizes veinées, inconditionnelles des talus humides au printemps et parfois, qui connaissent une résurgence à l'automne quand les pluies se font fortes et les chaudes températures rares.

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Ici, rencontre avec un escargot de la famille des clausilies tout en spirale et le daldinias concentrique, champignon réputé pour apporté forune et chance s'il est porté dans la poche.

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Drame à l'horizon, un nid de merle a chuté. Le vent et la neige peuvent être coupables mais aussi un prédateur cherchant à s'emparer des oisillons car pas de doute, les traces de coquilles bleues au fond du nid indique qu'il y a encore peu, le nid était habité.

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Jolie récolte, un peu petite une fois les oreilles de judas mises de côté mais parfaite pour parfumer les plats ou être accommodée à la crème.

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Les oreilles sont séchées dans la panière, les pézizes, morilles, morillons et verpes passés à la casserole.

 

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27 avril 2013

Sortie en forêt 22.

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Hé bien nous voilà en plein dans la saison des morilles. Les spécimens sont de jolie taille mais n'ateignent pas encore celle de certains "monstres" que nous avons pu ramasser il y a quelques années. Patience.

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Voilà les trois premières qui cachées dans l'herbes se dessinent parmi le fond vert. Ici il s'agît de morilles de la famille des esculenta de bonne taille et sans être sûre, je diarais même la variété rubrobris, mais celà reste à voir.

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Et voilà leur milieu de pousse, à la lisière de la forêt dans l'herbe haute du champs. Elles sont entourées de graminées, de lierres terrestres, de ficaires, de feuilles de bouton d'or mais surtout par les feuilles mortes des frênes.

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Nous nous engageons dans le bois mais malheureusement deux promeneurs successifs se trouvent dans notre coin à morilles. Rien de bien grave nous partout explorer un autre coin qui ne s'avère pas productif mais très agréable à contempler.

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Là aussi le sceau de Salomon est sur le point de fleurir mais attention, tout comme le muguet, cette herbe est toxique bien qu'utilisée autrefois pour les soins notamment à travers la théorie des signatures pour soigner les articulation.

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Des amateurs d'escargots de Bourgogne? La pluie c'est calmée un court moment mais le sol reste détrempé pour le plus grand plaisir des gastéropodes qui se ramassent à la pelle. Leur importante présence est un signe de sol calcaire.

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Pendant notre prospection nous tombons sur cet impressionnant terrier de blaireau. Quelques traces dans la terre fraîchement sortie du trou ainsi que les poils laissés par l'animal sur le barbelé indique que l'endroit est occupé.

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Cerisiers et pruniers sauvages fleurissent et couvrent de pétales blancs le sol de la forêt pour donner un décor de conte fantastique.

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Euphorbes et raisins-du-renard complètent le tableau des plantes étranges et toxiques. C'est la première fois que je prend garde à elles dans nos coins à morilles, l'an prochain il faudra prendre garde à leur floraison qui est peut être un indicateur de leur pousse. Mais attention, cette année le temps est surprenant est les plantes dont je me servait pour connaître le moment de partir à la chasse aux champignons sont toutes déboussolées.

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Voilà un autre coin à morilles qui est encore vide (lui aussi est très couru), néanmoins des nombreuses taches blanches correspondant à la fructification du mycélium sont apparues. A faire à suivre de près.

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En attendant, les vaches semblent peu ravies de nous voir dans leur prés. Il nous faudra pourtant bien y revenir, et si ce n'est pas pour les morilles au printemps, cela sera en été voir en automne pour les rosés-des-près.

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Et puis bien sûr, il y a le roi des arbres, celui que tout morilleur se doit de connaître car c'est sous lui que la plupart des variètées de morilles s'épanouissent. Voici donc le frêne.

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Notre sortie morille n'est pas aussi fructueuse que nous l'espèrions, heureusement une petite bête à pois, semblable à une coccinelle est venu nous porter chance.

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Changement de bois donc où la végétation est légèrement différentes. Les primevères acaules (à gauche) ont presque fini de fleurir et leurs feuilles sont devenues très larges. A l'invers, les premières raiponses-en-épis (à droite) s'apprétent à fleurir et à donner leurs jolies fleurs bleues.

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Les ficaires (à gauche) sont sur la fin mes restent bien vivaces, tout comme les primevères hybrides (à droite, croisement entre le coucou et la primevère acaule) qui s'alignent sur la durée de vie des primevères officinales.

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Surprise, voilà un coprin micacé (coprinus micaceus) solitaire. Il est comestible jeune mais n'est pas d'un grand intérêt culinaire.

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Malgré toutes ces découvertes le panier ne se remplit guère. On pourrait bien y ajouter quelques fleurs mais celles-ci sont encore toute en boutons.

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Et pas question de toucher aux orchis mâles, ces belles orchidées qui sont protégées comme toutes les plantes de cette catégorie.

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Enfin les voilà, les morilles. Celles-ci poussent sur le côté adret d'un bois couvert par de hauts arbres et qui forme une gorge en direction d'un petit ruisseau en contre bas. Lierre rampant et mousses forme la principale végétation au sol.

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Il s'agît ici aussi de morilles esculenta mais pour ce qui est de la variété, je sèche quelques peu, je dirais morilles blondes (appelée aussi morilles rondes). Certains individus juvéniles présentent, il me semble, quelques traces de rouille, ce qui pourrait plaire à quelques membres du club des cèpes (hé hé).

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Et puis comme toujours, rencontre avec des pézizes veinées même si cette fois elles sont très peu nombreuses mais de bonne taille.

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Au sommet de la côte, rencontre avec ce qui semble par la couleur, une autre variété de morilles. Grises-marrons, je pencherais cette fois-ci pour des esculenta communes appelées aussi vulgaires.

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Le terrain ici est plat et en lisière, et si on retrouve également des frênes, il y a aussi de nombreuses plantes herbacées comme les graminées, les euphorbes, les lierres terrestres et les géraniums petit-Robert qui composent la flore du coin.

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Bref, voilà où elles s'épanouissent. On peut à cette occasion voir que le sol est couvert de pétales de merisiers sauvages. Cet été, il sera bien bon, accompagnée de la fraîcheur du ruisseau, d'aller cueillir les cerises sauvages.

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Et une fois de plus, dans le même biotope se rencontre les raisins-du-renard et les euphorbes. Je décide des les ajouter à ma liste d'indicateurs.

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Drôle de découverte, hormis cette jolie fougère capillaire à droite, ce lamier tacheté quasiment blanc! Pas de doute sur l'espèce, il s'agît du tacheté, toutes les marques de reconnaissances sont là hormis la couleur. La nature est parfois pleine de surprises, voici ma première fleur albinos.

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Et juste en face de cela, des morilles encore. Là encore surprise, les champignons semblent s'épanouir dans du sable de construction déposé là. Ce ne sont pourtant pas des morilles des dunes.

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Au sol, des ficaires, beaucoup de ficaire et quelques ronces et au dessu de nos têtes seulement deux ou trois frênes mais de nombreux noisetiers. C'est la première fois que nous en trouvons ici, enfin c'était le cas avant les inondations de 2002. Il semblerait que le mycélium se soit remit depuis.

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Pour ll'espèce, là encore je ne sais pas trop. Déjà ce sont des morilles esculenta mais pour la variété, peut être aussi des morilles rondes/blondes bien que certaines soient quasiment marrons mais restent sphériques.

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Alors combien de spécimens sur cette photo? (il n'y en a pas tant que cela).

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Changement de décor et petite montée en altitude, aux alentours de 600 à 700 mètres d'altitude pour traquer la morille noire. Bon signe, l'endroit est abondant en escargots. Décidément, la pluie est un vrai aimant sur l'escargot de Bourgogne. Il faut savoir que celui-ci peut vivre jusqu'à 10 ans!

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Arrêt près d'une plantation de sapins pectinés laissée plus ou moins à l'abandont. A proximité de celle-ci l'aubépine fleurit et dans l'herbe et comme toujours, à la jonction forêt/champs, une superbe morille noire! Une première pour nous qui ne connaissons pas cette espèce. Il peut ici s'agire d'une rare morille conique var. nigra mais là aussi pas de certitude.

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Bref, notre panier est bien remplit et nous laissons soin à l'ancien du coin rencontré sur place de prospecter l'endroit à la rechercher d'autres précieuses coniques.

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Il est vrai qu'un panier comme celui-là,ça faisait bien longtemps que l'on en rêvait.

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Nous déçendons alors en contre-bas dans une forêt de frênes prometteuse mais malheureusement, l'endroit est trop marécageux comme l'indique la présence des populages des marais qui offrent leurs fleurs flamboyantes, pour pouvoir trouver des morilles.

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Soudain, un hanneton commun vient se poser sur nos belles morilles! Après avoir passé l'hiver dans la terre à se transformer en insecte adulte, il sorte entre avril et mai et n'ont qu'une idée en tête: se reproduire. Après cela ils pondent puis meurent. Leur durée de vie est si courte qu'ils n'ont même pas de bouche pour se nourrir.

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Abondant pendant des très nombreuses années ,les hannetons tendent à disparaître progressivement. Autrefois les enfants leurs attachaient à l'une de leur patte une petite ficelle, et jouaient avec tels des cerfs-volants, d'où parfois la confusion avec les grand coléoptères qui eux aussi porte le nom de cerf-volant.

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Le hanneton est l'un des pires ennemis du jardinier, ses larves blanches et grasses qui restent 3 à 5 ans à se nourrir dans le sol, dévorent les racines et les bulbes des jardins. Mais elles sont aussi friandes de bois mort en décomposition et sont essentielles pour le cycle naturel.

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Bref, une récolte bien sympa, pas non plus extraordinaire ou impressionnante mais qui présage pleins de bonnes sorties à venir. Pour commencer, 17 exemplaire ce n'est pas si mal.

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Et si une partie de la récolte est destinée à la famille, le chat n'aura pas le privilège de se les mettre sous la dent, tout au plus d'assouvir sa curiosité.

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Joli souvenir du printemps et d'avril 2013 mais aussi de la maison qui commence à se parer doucement d'un joli parterre de fleurs multiples et diverses.

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La reine du panier: la morille conique (var.nigra?).

Pour connapitre un peu et conserver les morilles, voici un lien sympa et bien ludique: ici.

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Bref, vivement que la pluie et le mauvais temps partent, déjà la neige n'est plus, enfin que les bois regorgent de ces petits trésors fort parfumés.

14 novembre 2012

Le site archéologique du plateau de Larina.

C'est près de l'Isle de Crémieu, à Hières sur Ambry, que l'on peut découvrir les merveilles du plateau de Larina, entre fossile, vestiges et flore.

 

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Voici la vipérine vulgaire à gauche. C'est une plante médicinale riche en mucilage qui autrefois était employée pour ses propriétés diurétiques, adoucissantes, sudorifères et émollientes.

A droite le rosier des chiens, une autre plante médicinales que l'on retrouve dans cet article du blog, ici.

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L'orchidée pyramidale est une jolie orchidée de nos contrées, elle aussi a son propre article, ici.

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Le plateau de Larina est en partie connu pour les nombreux fossiles que l'on peut y observer. Ammonites, coquillages et huîtres y sont communs.

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Les occupants du site ont même parfois utilisés des roches contenant des fossiles d'huîtres comme à gauche pour construire de nombreux bâtiments.

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Bâtiments dont on peut observer  les ruinessur le site qui en comporte une dizaine.

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Des panneaux explicatifs sont mis à disposition pour expliquer l'histoire du lieux, de la construction des maisons à celle du moulin.

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Une madone surplombe du haut de sa colline les environs.

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Un observatoir permet d'avoir une vue plongeante sur les communes alentours et la centrale.

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Celle-ci est imposante!

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Continuons la visite des fleurs avec à gauche une espèce de la famille des géraniums sauvages et à droite, du genet.

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Voici une fleur très imposante qui pululle sur le plateau, de la famille des campanules, haute d'un mètre voir plus.

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C'est la campanule carillon, géante dans son espèce. Elle est remarquable en bouquet mais bien plus belle dans son milieu.

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Autre surprise du site, une multitude de tombes qui, découvertes étaient encore occupées de leurs résidents et les ruines d'une église primitive (au sens antérieur au style roman).

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Et pour construire tout cela, nos ancêtres n'ont eu casse servir dans le flanc de la colline, où aujourd'hui encore on peut admirer la carrière...

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... et s'y promener.

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Autre palnte remarquable, à gauche, l'oeillet sauvage qui est une plante protégée sur tout le territoire français. A droite, un nid de chenille dans un arbre.

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Et quelques belles orquidées, comme l'ochidée de l'homme pendue à gauche ou l'orchis apiféra à droite et qu l'on retrouve encore .

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La laitue sauvage (ici) n'est pas à confondre avec le lin qui est aussi un plante sauvage aux fleurs bleues. Pour les différencier, il suffit de savoir que les fleurs de la chicorée pousse directement sur la tige qui est carrée et non ronde comme chez le lin.

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Et à la fin de notre périple, nous avons eux le plaisir de découvrir cette église abandonnée.

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Dévorée par le lierre, seuls quelques vitraux ont survecu au temps.

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12 juillet 2012

Les plantes à fleurs parasites de l'Isère.

Il y a un type de plantes à fleurs que j'affectionne tout particulièrement, ce sont les plantes parasites. Derrière ce nom peu commun ce cache de très belles plantes qui sont de redoutables parasites. Dépourvues de racines traditionnelles, elles se fixent sur une plante hôte et en tirent leur nourriture. Les plantes parasites avec de la chlorophylle sont les hémiparasites, elles sont donc vertes comme le gui par exemple. A l'inverse les plantes qui n'en contiennent pas sont les holoparasites et ne sont pas vertes car ne pratiques pas la photosynthèse.

Pour voir toutes étranges plantes parasites de nos contrées,
c'est par là: http://www.pharmanatur.com/Plantes%20parasites/Liste.htm
et pour en voir de particulièrement jolies et rares c'est ici :
http://monerbier.canalblog.com/archives/plantes_parasites/index.html

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Souvent confondues avec les orchidées ou les digitales, l'orobanche est une fleur plus ou moins commune selon les espèces qui peut faire beaucoup de dégâts dans les cultures. Certaines orobanches attaquent les légumineuses, d'autres uniquement les plantes sauvages. On les trouve dans les champs, les prairies, les bords de talus. Ici il s'agit d'une Orobanche caryophyllacea, appelée également Orobanche à odeur de girofle en raison de son parfum. C'est une espèce protégée.

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Autre espèce de plante parasitaire et fort visible cette année, le monotrope sucepin, qui tire ses nutriments de son hôte le pin alpestre grâce à la symbiose qu'entretient la fleur avec un petit champignon. Là aussi la plante est classée comme protégée. Merci à http://cristaudehaugue.canalblog.com/ de m'avoir indiqué le nom de cette plante que l'on retrouve dans ces articles: 

http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/06/24653095.html

http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/06/25/24578521.html

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La neottia nidus-avis, c'est à dire la néottie nid-d'oiseau, est une orchidée de sous bois. Ce n'est pas un parasite à proprement dit mais elle est remarquable dans le fait qu'elle ne contient que très peu de chlorophylle et qu'elle tire sa nourriture et son eau d'une relation en parfaite symbiose avec un champignon qui lui prédigère l'humus. C'est une des rares orchidées, du moins en Europe, à utiliser ce système pour subvenir à ses besoins. Elle est protégée. On peut la voir dans ces articles:

http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/06/26/24581697.html

http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/09/24668159.html

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Voici L'orobanche grêle nommée aussi l'orobanche sanglante. Elle prend pour hôte les légumineuses dans les près ou les bois. On la trouve dans presque toute la France. Bien qu'elle ne soit pas protégée, les associations de protection envisagent de lui attribuer ce statut.

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Rhinanthe crête-de-coq, ou rhinanthe velu. Il pousse dans les alpages, sur les sols calcaires et prélève
sa nourriture dans les racines des graminées. Ses graines sont toxiques. Ce n'est pas une plante protégée.

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Le mélmpyre des bois est une très belle plante aux feuilles supérieures violettes et aux fleurs jaunes. Il se nourrit des substances nutritives dans les racines des plantes qui l'entourent. Cette plante très commune n'est pas protégée. En Suède on l'appel « svenska flaggan » (drapeau suédois) car il rappel les couleurs du pays.

 

9 juillet 2012

Sortie en forêt (4).

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Promenade dans les bois ce matin.

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La récolte des champignons doit être maîtrisée, il est facile de confondre deux spécimens comme ça peut être le cas ici. En haut à gauche et ci-dessous un champignon qui m'est inconnu, en haut à droite une chanterelle. Le pied, le chapeau, les plis, le type d'habitat ... tout doit être connu pour être sûr d'éviter les empoisonnements.

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Quelques jolies calocères visqueuses sont apparues dans la forêt.

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De belles sclérodermes vulgaires. Bien que toxiques,
certains fabriquants de l'agro-alimentaire l'utilisent pour imiter la truffe dans leurs plats conditionnés.

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Ces champignons sont des lycogalas epidendrums.
Ils servaient de teinture au moyen âge (merci de l'info Poppy!).

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Encore une bonne poussée de chanterelles nous attendait.

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Les incontournables, la néottie nid-d'oiseau et les lactaires poivrés.

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L'amanite épaisse de ces derniers jours s'est bien épanouie.

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Les astrées hygrométriques sont des champignons atypiques, en effet quand il se met à pleuvoir,
leurs bras se referment sur leur coeur, le protégeant de la pluie, d'où le nom d'hygrométrique.

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Un étrange champignon naissant, on distingue le chapeau jaunâtre,
recouvert par une épaisse gelée. Il s'agît d'un phallus impudique.

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Les amanites rougissantes connaissent une nouvelle poussée elles aussi.
Russules, lactaires, amanites, cèpes ... la liste est longue.

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 Ces collybies à pied en fuseau sont de bons comestibles jeunes et sans leurs pied. Néanmoins les vieux spécimens provoquent des malaises et des problèmes intestinaux. De plus, pendant les périodes de sécheresse, ils se dessèchent complètement mais reprennent leur forme initiale à la première pluie. Ce changement d'état les rend très toxiques. Sans oublier qu'il est facile de les confondre avec le faux-cortinaire bulbeux ou l'inocybe de patouillard, tout deux très toxiques. 

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Au menu, sautées de chanterelles et cèpes.

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26 juin 2012

Les orchidées des Alpes.

Au court de mes promenades j'ai souvent l'occasion de découvrir de belles orchidées. Ces plantes sont rares et protégées, ils ne faut ni les cueillir ni déraciner leur bulbe pour le bien de la biodiversité. En voici quelqu'unes avec leur nom latin et commun. Cet article est régulièrement mit à jour en fonction de mes "découvertes". À savoir, depuis l'été 2016 cet article n'est plus alimenté par mes sorties plus récentes.

 

Le saviez-vous?

Pour vivre, les orchidées coopèrent avec un champignon qui leur apporte des éléments minéraux et une protection contre les autres champignons. En échange l'orchidée protège le champignon et le nourrie à son tour. Pour germer, les graines doivent être coloniser par le champignon sinon elles n'ont pas les réserves suffisantes pour se développer. Ainsi, pas de champignon, pas d'orchidées ! D'où le fait qu'il soit difficile de les cultiver.

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Anacamptis pyramidalis subsp.tanayensis, c'est à dire l'Orchis pyramidal subsp. tanayensis.
(Hières-sur-Amby, Plateau de Larina, Isère)

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Orphys apifera, c'est à dire l'Orphys abeille.
(Hières-sur-Amby, Plateau de Larina, Isère)

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 Dactylorhiza fuchsii, c'est à dire l'Orchis fuchsii.
(Merlas, Col des milles Martyrs, Isère)

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 Neottia nidus-avis, c'est à dire la Néottie nid-d'oiseau.
(Merlas, Col des mille Martyrs, Isère)

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 Anacamptis pyramidalis, c'est à dire l'Orchis pyramidal.
(Merlas, étang de Saint Sixte, Isère)

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Platanthera biofolia, c'est à dire l'Orchis bifolia ou Platanthère à deux feuilles.
(Miribel-les-Echelles, promenade des Croix, Isère)

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Dactylorhiza maculata, c'est à dire l'Orchis tacheté.
(Miribel-les-Echelles, promenade des Croix, Isère)

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Traunsteinera globosa, c'est à dire l'Orchis globuleux.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1774 SAM_1837

Gymnadenia conopsea, c'est à dire le Gymnadénie moucheron ou l'Orchis moucheron
ou encore l'Orchis moustique.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1870 SAM_1965

 Gymnadenia rhellicani, c'est à dire la Nigritelle de Rellikon ou la Nigritelle de Rhellicanus
ou la Nigritelle noirâtre ou encore l'Orchis vanille.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1805 SAM_1806

Dactylorhiza viridis, c'est à dire l'Orchis grenouille.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_2412 SAM_2393

Dactylorhiza incarnata, c'est à dire l'Orchis incarnat.
(Villar d'Arêne, lac du Pontet, Hautes-Alpes)

SAM_2324 SAM_2333

Gymnadenia densiflora, c'est à dire le Gymnadène à épi dense.
(Villar d'Arêne, lac du Pontet, Hautes-Alpes)

P4260175 P4260170

Orchis mascula, c'est à dire l'Orchi mâle.
(Saint Geoire en Valdaine, cascade aux fées, Isère)

SAM_7196 SAM_7195

Orchis purpurea, c'est à dire l'Orchis pourpre.
(Saint Geoire en Valdaine, cascade aux fées, Isère)

SAM_7665 SAM_7667

Orchis militaris, c'est à dire l'Orchis militaire ou Orchis guerrier.
(La Grave-la Meije, village, Hautes-Alpes)

SAM_7963 SAM_7962

Neottia ovata, c'est à dire la Listère à feuilles ovales ou Grande listère.
(Saint Geoire en Valdaine, à proximité de la Carrière, Isère)

SAM_8955 SAM_8956

 Dactylorhiza maculata subsp. ericetorum, c'est à dire la dactylorhiza ericetorum ou
la dactylorhiza macukata subsp. schurii ou l'orchis des bruyères ou encore l'healt spotted-orchid.
(Merlas, virage du col des Mille Martyrs, Isère)

P4270751 P4270752

Anacamptis morio, c'est à dire l'orchis bouffon.
(Saint Geoire en Valdaine, le haut du Roulet, Isère)

P4270778 P4270780

Orchis anthropophora, c'est à dire l'orchis homme-pendu ou homme-pendu.
(Saint Geoire en Valdaine, ancienne voie ferrée, Isère)

Céphalanthère à longues feuilles Céphalanthère à longues feuilles (2)

Cephalanthera longifolia, c'est à dire la céphalanthère à longue feuilles ou à feuilles étroites.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

Céphalanthère de damas

Cephalanthera damasoniumc'est à dire la céphalanthère de Damas.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

orchis brûlé (3) orchis brûlé (2)

Neotinea ustulata subsp. ustulata, c'est à dire l'orchis brûlée.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

orchidée surreau orchidée surreau (2)

Dactylorhiza sambucina, c'est à drire l'orchis sureau.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

ophrys obscura (4)

Ophrys litigiosa, c'est à dire l'ophrys petite araignée.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

ophrys mouche ophrys mouche (2)

Ophrys insectifera, c'es à dire l'ophrys mouche.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

orchis singe (3) orchis singe (2)

Orchis simia, c'est à dire l'orchis singe.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

serapia vomeracea

Cephalanthera rubra, c'est à drie la céphalanthère rouge. (en bouton)
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

Limodore à feuilles avortées Limodore à feuilles avortées (2)

 Limodorum abortivum, c'est à dire la limodore à feuilles avortées
(Saint Pierre d'Entremont, en direction du jardin collectif, Savoie)

sabot de Vénus (6) sabot de Vénus (3)

Cypripedium calceolus L., c'est à dire le sabot de Vénus ou sabot-de-Vénus d'Europe aussi nommé
sabot de la Vierge, Cypripède, Nervine, pantouffle de Notre-Dame ou soulier de Notre-Dame.
(Saint Pierre d'Entremont, Le Granier, Savoie)

ophrys petite ariagnée

Ophrys virescens, c'est à dire l'ophrys verdissant.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

 P8240053 P8240050

Epipogium aphyllum c'est à dire l'épipogon sans feuilles.
(Saint Pierre de Chartreuse, forêt publique, Isère)

P8240004 P8240019

Epipactis helleborine subsp. helleborine c'est à dire l'épipactis à larges feuilles.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

P8240083 P8240086

Epipactis purpurata c'est à dire l'épipactis violacé ou épipactis pourpre.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

 P8240033 P8240027

Goodyera repens c'est à dire la goodyère rampante ou goodyéra rampante.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

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Voici les liens des sites qui m'ont été fort utiles:

http://orchisere.pagesperso-orange.fr/index.htm

http://perso.numericable.fr/~durbphil/Ouv2&Listalpha&Pres/sitorchidouv2.htm

http://www.floredefrance.com/liste.php?r=orchid

http://www.orchidee-poitou-charentes.org/

14 juin 2012

Tampis pour la pluie!

Il pleut et tant mieux! 

Ce n'est pas cela qui va m'empêcher d'aller dans les bois et puis
au moins, je serai sûre d'être seule avec mon petit père.

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Un cirse en fleur et une orchidée du nom de dactylorhiza fuchsii. Certaines d'entre elles peuvent être cuisinées (bulbes) mais leur rareté et le fait qu'elles soient protégées dans certaines régions les préservent de la cueillette.

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Et plein d'autres jolies choses.

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Ce jour là récolte des toutes premières chanterelles, peu nombreuses et toutes petites. Autre surprise, au milieux des champignons naissants et des satyres du chien (un champignons ressemblant au satyre puant et demoiselle), des bolets de Satan (boletus satanas) mais dommage pour nous, ils sont vénéneux et indigestes .

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On les reconnait à leur chapeau beige claire,
à leur pied rouge qui une fois coupé ne bleuit que très peu.

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Par chance nous avons pu faire une jolie cueillette de truffe d'été, la tuber aestivum.
Peu parfumée, elle se mange crue ou au four car la cuisson violente dégrade son goût.

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 Son manque de parfum fait qu'elle est peu chère, entre 140 et 250 euros pour le kilo cette année (bon ça reste une belle somme mais pour le nombre que je trouve ça ne vaux pas le coup). C'est cette espèce qui est utilisée dans les produits de grande distribution pour aromatiser (pâtes, terrines, viandes, saucissons etc...)

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Le mieux c'est de la déguster râpée et crue dans la purée, les pâtes ou au four sur des toasts beurrés.

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