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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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cuisine
6 septembre 2012

Crème pâtissière à la framboise

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Il est simple comme dire bonjour de réaliser cette crème,
pour peu que l'on ait la patience de la laisser reposer au frigo.

Pour cela il vous faut: 

-3 oeuf.

-200 grammes de sucre.

-100 grammes de farine.

-400 grammes de framboises.

-5cl de sirop de grenadine (facultatif).

-1 litre de lait. 

Mélanger les oeufs et le sucre en les battant ensemble jusqu'à ce que l'appareil blanchisse.
Incorporer la farine puis un verre de lait si le mélange semble un peu compacte. 

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Faire chauffer le reste de lait pendant 3 à 4 minutes et y mélanger d'une traite l'appareil (oeufs, farine, sucre
et lait mélangés), sans cesser de mélanger avec un fouet. Quand l'ensemble s'épaissit, retirer du feu, ajouter
le sirop (pour la couleur) et les framboises et réserver au frais deux heures. Il ne reste plus qu'à déguster.

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4 septembre 2012

L'églantier.

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L'églantier:

noms: églantier, cébreur, églantine, rose des haies, rosier sauvage, rosier des chiens car autrefois la racine de la plante était utilisée pour traiter la rage, rosa canina en latin (canina pour « chien » et rosa pour « flexible » sans que l'on sache à quoi cela réfère). On le nomme aussi gratte-cul car les graines sont utilisées comme poils à gratter.

 

classification: famille des rosacées, sous classe des dicotylédones, genre rosa, super-ordre des rosidés, il est à l'origine de nos rosiers cultivés.

 

habitat: dans les buissons et les haies, les bois, les bords de chemins, les jachères, les prairies de montagnes, les talus, les zones rocheuses. On le trouve dans la plupart des milieux (sauf froid ou chaleurs extrêmes) en Europe, en Afrique du nord, en Amerique et en Asie. Il pousse jusqu'à 1600 m d'altitude et est commun à tout les départements de la France métropolitaine.

 

description: ses grandes fleurs à 5 pétales roses, rouges ou blanches sont très fragiles et odorantes. Il fleurit une fois par an d'avril à juillet. Elles mesurent 2 à 8 cm. Elles possèdes comme toutes les roses un réceptacle creux qui se transformera en fruit rouge et charnu. Il contient de nombreuses carpelles (graines) jaunes avec une bourre à poils raides. Les tiges de l'arbrisseau sont plus ou moins couvertes d'aiguillons. Les feuilles sont alternes, composées de 5 à 7 limbes ovales, dentées et pointues. Il peut atteindre plusieurs mètres de haut selon la variété. Il existe plus de 500 espèces d'églantiers dans le monde, dont 20 en France et qui ne sont identifiables, la plupart du temps, qu'avec l'aide d'un microscope ou d'une bonne paire d'yeux. Il est résistant aux maladies et peut vivre une trentaine d'années.

 

culture: pour faire pousser un rosier sauvage dans son jardin, il faut partir chercher l'hiver des poussent de l'arbuste qui se trouvent prés des pieds âgés. Ils faut les déraciner avec le plus de racines possibles, et on les replante le plus vite possible, dans les trous d'une haie, sur une pelouse, au pied d'un mur, toujours bien exposées. En générale il aime tous les types de sols et tous les climats. C'est avant tout un porte greffe de tout nos rosiers cultivés. Il s'hybride difficilement mais serait à l'origine de la rose alba Linné cultivée pendant l'Antiquité et de la rose d'York.

 

pratiques: en Charente, la galle du rosier sauvage étaient utilisée jusque dans les années 70 pour se débarrasser des verrues, cette excroissance de la plante représentants les excroissances cutanées. On introduisait dans une fente faite sur une branche d'églantier une mèche de cheveux coupée à l'Ascension. Au fur et à mesure que la branche dépéri, les verrues disparaissent. Dans le langage des fleurs, l'églantier est symbole d'amour et de poésie.

 

propriétés médicinales et utilisation: tous les églantiers ont les mêmes propriétés, le plus commun d'entre eux étant le rosier des chiens. On utilise en particulier les cynorrhodons (kynorrhodon en grec, devenu cynorrhodon en français, ce qui désigne les baies rouges du rosier), que l'on cueille après les premières gelées car ce n'est qu'à ce moment que les fruits deviennent sucrés, les semences, les pétales frais et le bédégar (ou bédéguar, nom d'origine arabe), une touffe étrange qui est en réalité une galle dû à un hyménoptère, c'est à dire une petite guêpe solitaire (diplolepis rosae), qui pond son œuf dans la plante. Ce dernier fait dégénérer la plante qui produit de manière excessive du tissu végétale. Quand la larve éclot, elle n'a plus qu'à se nourrir de la plante qui a formé un cocon protecteur autour d'elle. Une fois adulte, elle perce un petit trou à travers et s'envole à la recherche d'une ou d'une partenaire.

 

Les cynorrhodons, très populaires en Europe de l'Est, sont reconnus comme diurétiques, riches en vitamines A, B1, B2, et en vitamines C: de 0,5 à 1,7g pour 100g de fruits secs, ce qui les rends antiscorbutiques, antiseptiques et antigrippaux. Toniques et astringents, ils s'emploient contre la diarrhée et pour faciliter la digestion. Pour cela on infuse 60g de fruits pilés dans un litre d'eau bouillante pendant une demie heure puis on filtre ou, on prépare un sirop en faisant cuire à feu doux pendant une demie heure les baies juste couvertes d'eau. Récupérer le liquide, ajouter à poids égale le sucre et laisser de nouveau mijoter jusqu'à obtenir une consistance sirupeuse. Ce sirop à bon goût et se conserve longtemps.

Les fruits séchés sont utilisés pour une décoction diurétique et rafraîchissante, efficace contre les maladies fébriles et qui donnée aux personnes âgées active l'élimination et renforce les défenses naturelles. Pour cela il faut 30 à 50g de fruits concassés pour un litre d'eau, faire bouillir 5 min à petit feu, infuser 15 mn, filtrer le tout et consommer sans modération.

La chaleur détruit la vitamine C en grande partie. Pour cette raison, les préparations antiscorbutiques sont faites à froid. On utilisera de préférence des fruits frais ou des conserves des fruits, fendus en deux et dont on a retiré les pépins avec une cuillère, que l'on broie avec leur poids en sucre. Pour la grippe et d'autres maladies infectieuses, les convalescences, cette mixture augmente la résistance de l'organisme (100 à 200g par jour).

 

Les pétales des fleurs en bouton, broyés avec 3 fois leur poids en sucre et avec un peu de sirop pour obtenir une substance légèrement pâteuse, donne une préparation faiblement laxative, très prisée en Europe méditerranéenne. Il faut prendre 50 à 60g et longtemps après les repas.

 

Les semences (que l'on met de côté quand on fabrique des conserves), sont sédatives et recommandées pour la nervosité, l'anxiété et les palpitations. On les infuse à hauteur de 1 à3% dans de l'eau. Rajouter de la pulpe donne un goût acidulée à l'infusion.

 

Le bédégar a certains des bénéfices du fruit. Redécouvert par la phytothérapie, d'anciens médecins en font son apologie comme Sernnet, Ragus ou Simon Pauli et cela, depuis le XVIe siècle. C'est un bon somnifère. Une fois séché, puis pulvérisé et enfin infusé pendant toute une journée dans du vin, il était prescrit contre la dysenterie. On l'utilisait aussi en gargarisme pour les maux de gorge par l'intermédiaire d'une décoction à 5%, que l'on sucre avec du sirop de cynorrhodon ou de mûre. Le Dr Leclerc a mit en avant les biens faits cicatrisants de cette galle car elle est riche en tanin. On l'utilise donc en tant que décoction concentrée ou de teinture dosée à 1/5éme sur les plaies et les brûlures ulcérées.

 

cuisine: les cynrrhodons sont réputées dans la confection de confitures. Pour cela il faut fendre les fruits en deux et retirer les graines urticantes (comme pour une préparation antiscorbutique). On peut également en faire des gelées pour les gâteaux. Au siècle dernier, dans les hautes Alpes de Haute-Provence, les fruits étaient séchés puis débarrassés de leurs graines par un minutieux battage au fléau puis moulus. On obtenait une farine que l'on utilisait soit nature soit que l'on mélangeait, pour la fabrication de biscuits et de gâteaux.

 

23 juillet 2012

L'alliaire officinale.

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L'alliaire officinale:

noms: l'alliaria petiolata en latin, crucifère en raison de ses fleurs, alliaria officinalis, alliaire, sisymbre alliaire, herbe à l'ail, herbe aux aulx, Julienne alliaire, Velar alliaire. Le terme alliaire vient du latin « allium » qui signifie « ail ». Le terme « petiolara » fait référence au long pétiole des feuilles du bas.

classification: proche du chou, il fait partie des brassicacées.

habitat: présente sur toute la France mais aussi en Europe (sauf les régions méditerranéennes), en Asie occidentale jusqu'en Inde. Elle est commune dans les campagnes, en particulier dans les lisières de bois et les haies (on dit donc qu'elle est rudérale). Elle pousse un peu en dessous de 1000m.

description: ses fleurs blanches ont 4 pétales en croix, d'où son surnom de « crucifère ». Ses feuilles une fois froissées dégagent un parfum d'ail qui n'est pas agressif. Elle se reproduit pas germination, à raison de 150 à 850 graines, noires, par plants disséminés en juin, qui dorment 20 mois et qui peuvent demeurer dans le sol pendant 5 ans. C'est une plante annuelle. Jeune, elle pousse au ras du sol puis la tige atteint 40 à 100 cm. À son sommet se forme des grappes de fleurs qui fécondées donnent des capsules nommées siliques. Fin juin la plante se dessèche complétement. Les feuilles sont glabres, larges, pétiolées et en forme de coeur. Elle fleurit de mars à juin.

confusion: avec les dentelaires (Dentaria sp.), l'osmorhize de Clayton (Osmorhiza claytonii) et la saxifrage (Saxifraga virginica).

culture: très facile de culture dans le jardin, il devient très vite envahissant, il vaut mieux couper les fleurs pour ne pas laisser les graines se rependre de partout. La plupart du temps il est jugé comme de la mauvaise herbe. Les vaches qui s'en nourrissent produisent un lait avec un très léger goût d'ail.

lutte: il concurrence les plantes sauvages qui fleurissent au printemps en s'appropriant les nutriments, l'eau et la lumière. Introduite au Canada et aux U.S.A. il cause beaucoup de dégâts.

histoire: déjà en 1699 l'alliaire était connue, surtout par les propriétaires terriens, qui se plaignaient de ses capacités envahissantes. 

propriétés médicinales et utilisation: cette plante est très riche en vitamine C. Elle est diurétique, antiseptique, stimulante, expectorante, détersive. De plus elle est employée pour fortifier les gencives, soigner l'eczéma et les plaies mineures mais aussi contre la bronchite et l'asthme. Elle permet la guérison des problèmes cutanés lents à guérir, les rhumatismes et la goutte.

cuisine: il faut récolter les feuilles du sommet et éviter celles qui sont basses car filandreuses, particulièrement après la floraison. On le consomme la plupart du temps cru car cuit il devient amer et perd une partie de son goût d'ail. Les jeunes pousses, feuilles et fleurs crues sont mêlées aux salades, sauces et sandwiches. Elles peuvent aromatiser le beurre et le vinaigre dans le quel on les laisse macérer 10 jours avant de filtrer ou, servir de pistou. Les graines servent de substitut à la moutarde noire.

Condiment, moutarde aux graines d'alliaire

  • 60 g de graines d'alliaire officinale

  • 50 ml de vinaigre de vin blanc

  • 100 ml d'eau

  • 20 ml d'huile de tournesol

  • 60 g de miel

  • 60 g de farine

  • 2 g de sel de Guérande

  • 25 g de curcuma

Rincez les graines à l'eau froide. Faites-les tremper 8 h dans le vinaigre et l'eau afin de les ramollir. Mixez les graines, l'eau et le vinaigre. Ajoutez petit à petit l'huile de tournesol, le miel, la farine et le sel. Ajoutez le curcuma si vous souhaitez donner une couleur plus jaune à la moutarde. Laissez aérer la moutarde dans un pot en terre à l'air libre pendant 48 h au réfrigérateur.

5 juillet 2012

Cèpes d'été séchés.

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Après avoir passé 2 nuit dans un couloir aéré puis 2 journées sous le soleil, mes lamelles de cèpes sont passées au four, au thermostat 1 (30°) et avec la porte entre-ouverte. Les voilà prêtes à être utilisées. 

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ICI se trouve toutes les techniques de conservation des champi's.
Par contre, la préparation et le produit final ne sentent vraiment pas la rose.

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3 juillet 2012

Poêlée de chanterelles.

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Pas de crème pour cette recette, la chantrelle est préparée le plus simplement du monde.

Recette:

- 800gr de chanterelles.

- 1 oignon.

- 1 tomate.

- des herbes de provence.

- de l'huile d'olive.

- du sel.

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Émincer l'oignon, la tomate, laver les chanterelles et les couper grossièrement en deux ou quatre selon la taille. Cuire les champignons dans de l'huile d'olive sur feu doux, jusqu'à ce qu'ils rendent leur eau. Cela permet d'enlever l'âcreté des champignons. Remettre à cuire avec à nouveau un petit peu d'huile d'olive, ajouter l'oignon, la tomate, les herbes, le sel et laiser cuire 10 minutes toujours sur feu doux. Servir.

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3 juillet 2012

Cuisiner les cèpes d'été.

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Le cèpe d'été est un champignon délicieux.

Frais, on peut le consommer entier (pied, mousse et chapeau), mais s'il se fait vieux, mieux vaut retirer la mousse qui peut être gluante en bouche ainsi que les parties véreuses. Il se cuisine très simplement car son goût se suffit à lui même. Très délicat en bouche, il peut parfois être légèrement sucré ce qui surprend.

Pour 3 personnes:

- 3 beaux cèpes, c'est à dire environ 700gr du champignon.

- 10gr de beurre.

- 10gr de persil.

- un peu d'herbes de provence.

- du sel.

Faire revenir les cèpes coupés en morceaux dans une poêle avec le beurre sur feu vif. Une fois qu'ils ont réduit (ils perdent 50% de leur masse) et rendu leur eau, ajouter les herbes, le sel et le persil. Laisser cuire 5 minutes et servir. Il ne faut pas trop les cuire pour ne pas perdre la saveur ni leur croquant, surtout si ils sont jeunes.

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Il ne faut pas avoir peur d'avoir une poêle/casserole trop petite (gauche) car les cèpes fondent littéralement à la cuisson (à droite).
Accompagné d'un pavé de boeuf ou des côtes de porc c'est parfait.

2 juillet 2012

Purée à la truffe

Récolte de la matinée sous la pluie: deux belles truffes.

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La chaire apparaît ici marron et non blanche car en les ramassant je les ait abîmés, trop pressée que j'étais.
Ces truffes d'été au goût de noisette se marient parfaitement à la purée.

 

Recette:

-1kg de pommes de terre à purée (agria, estima, manon, monalisa, vitelotte...)

- 20cl de lait

- de la crème fraîche ou du beurre

- une truffe

- du sel

 

Il faut compter 15 min de préparation et 45 de cuisson. 

 

Prépartion:

 Faire cuire les pommes de terre dans un grand volume d'eau salée. Une fois cuites (planter la pointe d'un couteau dans l'une d'elle pour voir si elle est prête), les passer au moulin ou au presse légumes. Délayer avec du lait pour obtenir la consistance souhaitée. Ajouter une peu de crème ou de beurre pour l'onctueusité. Saler et raper la truffe crue directement dans la purée qui prendra un délicieux goût de noisette.

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1 juillet 2012

La knautie des champs

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La knautie des champs:

noms: knautie des champs, du latin « knautia arvensis », oreille de lapin, langue de vache, oreille d'âne.

classification: famille des dipsacacées, du genre knautia, de l'espèce arvensis, super-ordre des astéridés, ordre des dipsacales.

habitat: on la trouve dans les près, les bords de chemin, les lisières forestières et les prairies de fauches, essentiellement sur des sols calcaires et drainés même s'ils sont pauvres. Présente sur tout le territoire français métropolitain, on l'a trouve aussi en Eurasie et en Afrique. Elle pousse jusqu'à 1200m d'altitude. Elle ne supporte pas la concurrence avec les plantes gourmandes en azote, ce qui explique leur raréfaction dans certains lieux surtout avec l'utilisation d'engrais azotés dans les prairies ces dernières décennies mais reste commune.

description: c'est une plante très rustique qui supporte les -15°C. Vivace, elle peut mesurer de 20 cm à 1 m. Elle fleurit de juin à septembre, et donne des fleurs multiples (comme un pompon) d'un lilas mauve, qui sont en réalité des inflorescences (ensemble de fleurs diversement regroupées) qui forment des cymes (fleurs composées de plusieurs inflorescences). Les fleurs des côtés sont là pour attirer les insectes, celles du centre pour permettre la pollinisation. Elles attirent beaucoup les insectes, en particuliers les papillons. Sa souche est épaisse et ses feuilles d'un vert terne voir grisâtre. Des dernières sont de forme dentée et sont lancéolées. La plante est hérissée de poils fins non urticants, semblables à du duvet. La tige est simple et sphérique. Sa racine s'enfonce jusqu'à 1m50 de profond dans le sol. Sa croissance est rapide, elle est hémicryptophyte, c'est à dire que les organes qui lui permettent de passer l'hiver sont sous terre et que pendant la mauvaise période elle ne se trouve que dans le sol, les tiges, feuilles et fleurs étant mortes.

propriétés médicinales et utilisation: généralement on utilise les feuilles et les fleurs qui sont détersives (elles lavent comme du savon naturel), expectorantes, vulnéraires, astringentes, antidiarrhétiques, anti-inflammatoires et antiseptiques pour les voies urinaires. En externe on l'emploie pour les angines ulcéro-membraneuses avec des gargarismes (décoction de 150gr de la plante entière que l'on fait bouillir 5 minutes) mais aussi contre les affections de la peau telles que les gerçures, les contusions et les démangeaisons..

tradition: dans le langage des fleurs les knauties ont la même symbolique que les scabieuses et sont associées au veuvage.

cuisine: Les feuilles et les fleurs sont comestibles. On les cueille de juin à octobre.

 

Recette de l'escalope de veau au beurre de knautie :
Il vous faut: 100g de beurre, 50g de pétales de scabieuses, 2 escalopes de veau, sel et poivre, huile végétale. Disposer le beurre à température ambiante, puis incorporer le sel, le poivre et les pétales. Faire un petit boudin et mettre au frais. Dans une poêle faire chauffer l'huile et faire colorer les escalopes. Couper le beurre en tranche et le disposer sur la viande avec en accompagnement des nouilles aux épinards frais.

26 juin 2012

Conservation des champignons

Cet article n'est pas de moi, il vient d'ici:
http://le-paradis-des-anges.forumactif.fr/t4556-la-conservation-des-champignons

Pour l'illustrer, voici quelques photos de mes oreilles de judas qui
ont longuement séchées sur un torchon au soleil, résultat garantit.

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1. Pour les nettoyer :
Déjà, une première recommandation à tous chercheurs de champignons qui destinent sa récolte à la consommation, est de se munir d'un couteau de poche si possible muni d'une petite brosse, pour un premier nettoyage sur le terrain : couper les bouts, et brosser les restes de terre, de feuilles et tout autre parasite qui encombre le champignon. Déjà très propre, celui- ci sera déposé délicatement dans votre panier en osier, pour que la récolte respire et ne commence à s'oxyder ( proscrire tout contenant en plastique ).
De retour au domicile, tout naturellement le nettoyage sera fonction :

de la nature des champignons, ( à chair molle ou consistante, à lames ou à pores, grands ou petits, ..)
de leur utilisation, ( immédiate ou conservation ou séchage ou congélation ..)
des normes de sécurité à observer. ( par exemple la littérature conseillera pour certaines espèces de les blanchir ou de les cuire fortement ou peut-être de pouvoir les consommer crus.)
Donc, bien évidemment, tout un tas de paramètres qui vont conduire à un nettoyage particulier pour chaque champignon. 
De grands spécialistes de la gastronomie vous expliqueront que le trempage nuit à la tenue et la saveur du champignon en le gorgeant d'eau et qu'il va noircir après le lavage. Et ils ont raison, oui mais, c'est une caricature qui donne mauvaise conscience aux adeptes du nettoyage à grandes eaux. 

Comment pourrait on nettoyer une belle sparassis crispa autrement qu'en la trempant dans une eau vinaigrée et la rinçant soigneusement j'allais presque dire trous par trous. Ou alors, imaginez une très belle récolte de trompettes de la mort (excellents comestibles et non mortels contrairement à ce que pourrait laisser entendre le nom) agrémentée de quelques belles poignées de chanterelles en tubes, dans ce cas, je prépare une belle quantité d'eau que je sale et vinaigre, puis je jette les champignons dans cette eau que je remue énergiquement et ressors trompettes et chanterelles à la main ou à l'écumoire pour laisser tout le sable au fond du récipient, et avec le même principe on termine par un ou deux rinçages. 

Maintenant, prenons le cas d'une récolte de cèpes de belle grosseur et consistante; là : un couteau et une brosse douce ou un pinceau à poils durs pour parfaire le bas du pied, et un chiffon légèrement humide pour le chapeau. Dans ce cas, c'est vrai, il faut éviter de tremper dans l'eau, les pores se gorgeraient totalement d'eau, dénaturant la qualité du champignon.

Pour les champignons que l'on va pouvoir consommer crus, encore un problème de principes. Pour faire une salade de champignons de Paris crus, je ne peux m'empêcher de les passer sous l'eau courante en pensant à toutes les mains qui les auront touchés avant de terminer dans mon panier. Les essuyer tout de suite dans un linge bien sec. Pour ceux récoltés en forêt ou lisières, parcs ... le problème est identique. Même s'ils paraissent propres, rappelons nous des recommandations faites pour tous les petits fruits rouges que l'on trouve lors de nos promenades, il est strictement recommandé de ne rien consommer cru sans lavage préalable, car possibilité de transmission croisée des urines d'animaux vers l'homme. Donc et à mon avis, ce qui vaut pour les fruits rouges je le considère entier pour les champignons. De toutes façons, prudence, très peu de champignons peuvent être consommés crus.

2. La dessiccation :
C'est une méthode simple qui convient particulièrement bien aux espèces à chair mince telles les mousserons, trompettes des morts, chanterelles d'automne, petites morilles ou à des champignons plus épais mais alors coupés en fines lamelles de quelques millimètres. Les grosses morilles pourront elles être coupées en deux ou quatre, mais ça c'est une autre histoire.
C'est une excellente méthode qui conviendra particulièrement bien aux mousserons, morilles, shii-take, trompettes qui voient ainsi leurs arômes renforcés.
Partant du principe que pour le séchage on ne peut laver les champignons, il faudra les nettoyer directement sur le terrain en supprimant toutes traces de terre ou autres résidus de cueillette, pour éviter de souiller la récolte. Ne prendre bien évidemment que des sujets jeunes, parfaitement sains, sans aucune trace de larves, et parfaitement identifiés.
Pour un séchage de bonne qualité, il faudra trouver un local bien sec, ventilé et chaud, le grenier fera parfaitement l'affaire, ou la cave à côté d'un radiateur ou d'une source de chaleur. Mais il faut que ce séchage s'effectue le plus rapidement possible; si les champignons ou lamelles fines ne craquent pas sous la pression des doigts ou bout de 4-5 jours maximum, c'est que l'endroit ne bénéficie pas des meilleurs conditions et la qualité s'en ressentira.
Pour le matériel, rien de plus simple. Il faut que les champignons à sécher reposent sur un support permettant à l'air de circuler parfaitement, un fin filet tendu sur un support conviendra parfaitement. Moi, je les ai confectionnés tout simplement avec quelques planches clouées en cadre sur lesquelles j'ai agrafé des filets de pommes de terre en matière synthétique coupés et cousus ensemble. Certains auteurs parlent de treillis ou grillages, à mon avis c'est une solution moyenne qui peut entraîner des réactions d'oxydation du métal au contact des champignons humides.
Pensez à l'utilisation de moustiquaires pour écarter les indésirables.
Pour illustrer cette méthode, je vous propose le séchage du reste d'une récolte d'Oreilles de Judas effectué en trois jours, près d'un radiateur à la cave. Bien sûr une fois l'opération réalisée, il ne reste plus grand chose, et on pourra entreposer les champignons séchés dans des bocaux bien hermétiques, ou sacs en plastique type congélation bien fermés.

Pour pouvoir réutiliser ces champignons séchés, trempez les environ 10-15 min dans l'eau tiède, rincez les de plusieurs eaux, et utilisez les comme ceux séchés du commerce.

3. La congélation :

Sans doute la méthode de conservation la plus simple à mettre en oeuvre, mais qui à tendance à ramollir certaines espèces à chair ferme. Il faudra éviter de les congeler crus, et prendre les mêmes précautions que pour le séchage .
Après les avoir bien lavés, deux méthodes possibles. Vous pouvez soit les blanchir dans une eau frémissante et salée environ 5 minutes, ou les faire rejeter leurs eaux de végétation dans une poêle à feu vif avec un peu d'huile, puis jetez l'eau qu'ils ont rendue. Pour le reste, les deux méthodes se rejoignent. Il faut les égoutter et je conseillerais de les entreposer sur des linges propres pour les sécher partiellement avant de les mettre dans des sacs plastique, ou bocaux en verre. Faire sortir un maximum d'air avant de bien refermer les sacs plastique et les entreposer au congélateur.
Méthode bien pratique pour préparer à l'avance de petites portions spéciales omelettes, rôtis, soupes ou autres préparations
Pour leurs utilisations, inutile de les décongeler d'avance, mais utilisez les directement sortis du congélateur, comme n'importe quel champignon frais.

En guise d'exemple, voilà le cas typique d'utilisation de la congélation : de retour de cueillette, nous sommes devant un beau panier garni de trois petites Sparassis crispa ou Clavaire crépue, mais aussi d'une belle récolte de rosés des prés, champignons assez fragiles et que l'on cuisinera ce soir. 
Par contre, nos trois Sparassis qui sont des champignons supportant très bien la congélation, nous allons de ce pas faire un petit sachet à congeler pour une prochaine utilisation.


laisser tremper 5 min les champignons dans une eau vinaigrée pour déloger les compagnons indésirables,
bien rincer et égoutter sur papier absorbant,
remplir un sachet congélation, en faire le vide d'air, fermer à l'aide du ruban métallique, couper le plastic superflu et congeler immédiatement.

4. La stérilisation :
C'est une méthode qui demande un peu plus de temps et de matériel, et qui sera mise en oeuvre dans le cas de récoltes plus importantes. Ce type de conservation peut convenir pour toutes les sortes de champignons, en prenant soin toujours de ne prendre que des sujets frais ....
Pour le reste, blanchissez les champignons 4 minutes dans une eau bouillante, salée avec environ 15-20 gr de sel par litre. Égouttez les et rafraîchissez les immédiatement dans une bonne quantité d'eau, égouttez à nouveau puis rangez les dans les bocaux presque jusqu'au trait de remplissage. Remplir les bocaux ainsi garnis d'une eau salée et poivrée, posez capsules ou caoutchoucs, fermez et stérilisez 2 heures à 100° ou même pas une heure à 105°.

Pensez à disposer les bocaux dans le stérilisateur en isolant chaque bocal d'un linge, pour éviter qu'à l'ébullition, les récipients ne s'entrechoquent et ne se dégradent. La stérilisation terminée, laissez refroidir l'ensemble toute la nuit, et lorsque vous sortez les bocaux, bien vérifier que le niveau à l'intérieur de ceux-ci n'a pas augmenté, ce serait un signe de mauvaise étanchéité => donc à rejeter. Pensez aussi qu'un bocal se mérite, à l'ouverture il va falloir user de toutes ses forces pour atteindre le précieux contenu, et si tel n'était pas le cas, il faudra rejeter le bocal.

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5.Conservation à l'huile:
Pour champignons fermes comme les cèpes, girolles, pied de moutons...
Là encore, plusieurs méthodes, une première assez simple, la seconde un peu plus lourde avec stérilisation, mais pour des temps de conservation plus longs;

- bien nettoyer les champignons, les couper en lamelles, les faire rejeter leur eau de végétation en les passant rapidement dans une poêle sans matière grasse ( poêle antiadhésive) , puis les blanchir dans une eau salée et vinaigrée, et enfin les sécher sur papier absorbant. Prendre des bocaux stérilisés, bien ranger les champignons, les couvrir d'huile. A consommer dans les 6 mois.

- passons sous silence le fait qu'il faut aussi nettoyer, et passons tout de suite au blanchiment des champignons à effectuer dans une eau bouillante et salée environ 5 min. Les rafraîchir immédiatement. Les égoutter sur linge ou papier et les disposer dans les bocaux. Recouvrir les champignons d'une huile bien chaude, garnir les bocaux de caoutchoucs ou capsules suivant matériel, et stériliser 20 min à 105°. Ainsi préparés, ils pourront être conservés un an.

Cet article n'est pas de moi, il vient d'ici:
http://le-paradis-des-anges.forumactif.fr/t4556-la-conservation-des-champignons

15 juin 2012

Quand les oreilles de judas passent à la casserole! (mouha mouha) 2

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Encore et toujours des oreilles de judas!

Qu'en faire?

C'est simple, un ragoût de boeuf.

Il faut: - 500 gr de viande achée de boeuf

- 500 gr de riz long

- un oignon

- une boîte de concentré de tomate

- 300 gr d'oreile de judas

- 2 gousses d'ail

- du sel

- 4 tomates olives

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Faire sauter le riz dans une casserole avec du beurre. Quand il est translucide verser 1,5 L d'eau,
ajouter l'oignon émincé et laisser cuire jusqu'à ce qu'il reste 300 ml d'eau. Dans une poêle faire sauter
la viande de boeuf avec de l'huile d'olive et l'ail haché. Quand la viande est dorée ajouter le riz et son eau.

Laisser mijoter à feu doux, ajouter le concentré de tomate et les champignons finement émincés.
Les oreilles de judas de par leur nature vont épaissir le jus du plat. Pendant ce tempscouper les tomates en 4.
Placer le ragoût dans une assiette creuse, déposer par dessus les tomates. Servir.

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