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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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isere
11 avril 2016

Fritillaires au clair de lune.

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Les fritillaires pintades 2016.

Je suis une piètre copilote, du coup nous avons mit un temps fou pour trouver ces fritilaires et de ce fait, je n'en ai que quelques clichés sombres et peu réussis. Certes nous avons pu voir des oiseaux et des paysages sympathiques mais ça ne fait pas tout. Heureusement j'ai pu l'an dernier, toujours grâce à Seb, faire une série de photos en pleine lumière de ces jolies fleurs. Je vous invite à consulter cet ancien article ICI pour les voir.

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6 avril 2016

Sortie en forêt 63.

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 Voilà une petite sortie en solitaire que j'ai pris beaucoup de plaisir à faire. Entre les marais et les cascades de la forêt, j'ai pu voir un grand nombre d'animaux et en particulier d'oiseaux, ce qui a été un véritable plaisir. Revenir dans les bois de mon enfance me fait toujours quelque chose au coeur, comme s'il y avait un petit parfum de magie dans l'air. Il faudra attendre encore quelques jours pour bien prdofiter des fleurs du printemps.

 

L'anémone Sylvie (Anemone nemorosa).

Elle se rencontre dans les forêts ombragées, fraîches et humides. On la trouve dans de nombreux pays de l'hémisphère Nord, en ayant cependant une préférence pour les zones de climat continentale voire montagnard.  En France on peut la voir presque partout. Elle est considérée en Europe comme un bon bio indicateur de l'ancienneté d'une forêt ou du moins, du fait qu'elle soit naturelle ce qui me fait plaisir car mes bois en regorgent.

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Cette anémone est utilisée dans la pharmacopée populaire bien qu'elle soit toxique.

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L'aulne glutinneux (Alnus glutinosa). 

Il aime bien avoir les pieds dans l'eau ou à proximité. On le trouve sur les sols acides ce qui sur nos terres iséroises en majorité calcaires, est un bon indicateur de délavement et de zone marécageuse. On en trouve trois sous-espèces en Asie Mineur. Il est mit à mal par une maladie qui ravage une partie des aulnaies.

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Le sanglier (Sus scrofa).

Il est l'ancêtre des porcs (Sus scrofa domesticus) que l'on trouve dans les cours de ferme. C'est un animal très intelligent qui vît seul ou dans des petits groupes. Il est capable d'adapter son mode de vie aux techniques de chasses pratiquées sur le territoire où il vit pour échapper aux chasseurs. Il a un rôle très important dans les milieux forestiers où il assainit les bois des cadavres et où il dissémine les spores des champignons.

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La ficaire fausse-renoncule (Ficaria verna).

Présente en Eurasie, elle vient d'être introduite en Amérique du Nord. Ses tubercules reconnaissables servent parfois aux enfants pour jouer à la dînette. Sa floraison arrive souvent en Isère à la mi-mars. Ses fleurs couvrent les sous-bois et les lisières humides de fleurs jaunes en de grands tapis. On l'utilisait pour soigner le scorbut et les hémorroïdes mais sa toxicité fait qu'il est conseillé de n'en consommer que quelques feuilles.

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Elle peut s'avérer mortelle pour le bétail ce qui pose des problèmes aux élevages des États-Unis.

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Le ganoderme aplani (ganoderma lipsiense).

 Ce champignon de bois peut dépasser les 50 centimètres de diamètre. On le trouve sur le bois mort mais parfois sur les troncs d'arbres sains et bien portants, en particulier de peupliers. Ce champignon comme la plupart des champignons de bois est très coriace. Impossible de le déguster pour ceux qui le voudraient.

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Indice à morilles.

La présence de coquilles d'escargots en nombre est signe que le sol est très calcaire. En effet ces gastéropodes ont besoin du calcium présent dans la terre et les plantes pour développer leur coquille protectrice. Qui dit calcaire dit morilles, car il est bien connu que ces champignons prisés ne poussent que sur ce type de sol.

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La Dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium).

 Cette jolie mais discrète plante devient bien visible au début du printemps. Elle forme des grappes et des tapis aux abords des ruisseaux d'eaux vives et fraîches. Ses fleurs et ses feuilles se déclinent dans un camaïeu de jaune et de vert qui attire l'oeil. La pollinisation est assurée par de petites mouches et des scarabées.

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La Dorine à feuilles alternes est en très forte régression et est protégée dans certaines régions.

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Le polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum).

C'est une fougère commune en France qui est protégée dans certains départements et dans certaines régions. Très belle, elle est parfois commercialisée dans les jardineries, pas toujours sous le bon nom. Elle se plaît dans nos ravines et gorges humides abritées du soleil. Rustique, elle résiste au basses températures.

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Il est passé par là.

 Mais qui ça ? Le chat ! Nos chats de maison (Felis catus) ne se cantonnent pas à nos canapés et à nos jardins. Certains n'ont pas peur d'entrer en forêt pour chasser leurs proies. Ils se mêlent parfois avec le très rare chat sauvage (Felis silvestris) ce qui est problématique car l'espèce, déjà menacée, se voit appauvrie génétiquement. 

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L'arum maculé (Arum maculatum).

 Cette plante a déployé ses grandes feuilles vertes et va débuter sa floraison. On pensait autrefois que c'était dans ses fleurs atypiques que les vipères prenaient naissance ou au contraire, que posséder quelques plants dans le jardin chassait les serpents. On la confond parfois avec l'ail des ours ce qui s'évère funeste. En effet la plante est très toxique et, est même mortelle. Malgré son goût brûlant, certains font la dangereuse confusion.

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Les milieux humides.

 Comme vous l'avez peut être remarqué avec les derniers articles, je suis dans ma période "cascades". Le coin où je vis en regorge (plus d'une centaine) et j'ai eu l'idée d'en explorer et découvrir une bonne partie. Chaque chute d'eau à son propre écosystème et sa propre flore ce qui est fascinant et premet de faire des découvertes.

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Les pervenches (Vinca) indiquent souvent les vestiges de constructions humaines.

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Voilà une petite cascade qui dissimule en son sein une caverne humide et boueuse.

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L'eau dans tous ses états.

 Surprise, on trouve encore de la neige ! Certains creux et infractiosités de la roche lui ont permis de ne pas subir l'action des rayons du soleil. Autre découverte dans la "grotte", l'eau suintant du plafond forme de petits stalactites et stalagmites qui prennent une jolie couleur rosée. Qui sait, peut être se rejoindront-elles un jour.

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Les roches des cours d'eau.

 On trouve des galets (à droite) mais surtout, du tuffeau (à gauche). Chez nous on le nomme à tort "tuf" et est très présent dans notre quotidien en Isère. En effet une bonne partie des maisons et des bâtiments anciens du village (églises, châteaux, couvents ect.) sont en cette pierre issue du tuf, une roche calcaire.

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Le lierre grimpant (Hedera helix).

 Il a triste réputation et pourtant, il est bien loin de la mériter. Il faut savoir que c'est une plante qui n'étouffe pas et ne tue pas les arbres mais, qui leur procure bien des soins et qui leur est d'une aide bénéfique face aux éléments. Le lierre est aussi très important pour les abeilles et les oiseaux a qui il apporte une nourriture essentielle.

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Ce lierre à une bien drôle et triste mine (insectes ou maladie ?) ce qui le rend magnifique.

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La tramète versicolore (Trametes versicolor).

C'est un champignon que j'adore. Il détonne par ses couleurs qui se déclinent comme le ferraient celles d'un arc-en-ciel délavé. Ce  lignicole n'est pas comestible mais est utilisé pour la recherche contre le cancer. Il contiendrait des molécules qui soigneraient le cancer de la prostate. Les premiers essais sont concluants.

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Certains spécimens peuvent présenter des couleurs bien plus vives, surtout en pleine lumière.

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Dure comme du bois (si ce n'est pire), cette tramète est parfaitement inconsommable.

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La vie d'un vieux châtaignier (Castanea).

Il y a beaucoup de vie dans un vieux châtaignier, que ce soit la multitude d'animaux qui y vivent comme les oiseaux (chouettes dans les troncs, pinsons des arbres et mésanges sur les branches) que les champignons qui s'y installent. Certains ne font pas de mal à l'arbre et vivent presque en symbiose avec lui mais pour d'autres c'est toute une histoire. Quand le gymnopile pénétrant (Gymnopilus penetrans) est là, c'est souvent trop tard.

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Peut être s'agit-il ici des restes d'un vieux polypore soufré (Laetiporus sulphureus).

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Le chevreuil (Capreolus capreolus).

Il se plaît un peu partout en Eurasie, du moment qu'il ait a disposition une forêt mixte de conifères et de caduques à proximité. Gourmand on le voit l'été dans les prairies manger l'herbe verte. L'hiver il se rabat sur les écorces et les lichens. Au printemps sur les jeunes pousses et à l'automne il peut même croquer des champignons.

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Les saules (Salix).

C'est un peu ma grande hantise en botanique, surtout à cette saison où il faut l'avouer, ils se ressemblent tous. Entre le nombre d'étamines, leur couleur, la forme des bourgeons, leur taille ou encore le type de milieu dans le quel ils poussent on est vite perdu.  Heureusement les feuilles ne devraient pas tarder, ouf !

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Le narcisse jaune (Narsicus pseudo-narsicus).

 Il abonde dans les jardins pourtant il vient de nos campagnes et de nos forêts. On l'appel parfois à tort jonquille. Ce narcisse a été victime de sa beauté et après des années de cueillettes, a disparu dans certaines régions. Désormais, il est protégé dans bien des endroits où il est autorisé de n'en ramasser qu'une poignée.

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La formation d'un fossile. 

Un fossile se forme en général quand un être vivant meurt et tombe au fond d'une rivière (le schéma de base). L'eau va charrier des éléments comme des boues et du sable qui vont recouvrir l'animal / le végétal et le protéger des éléments extérieurs. Peu à peu les éléments minéraux vont le pénétrer et le transformer en pierre. 

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Cette reine des prés (Filipendula ulmaria) aime vraiment avoir les pieds dans l'eau.

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Qui sait, peut être qu'un jour l'une de ces feuilles deviendra un magnifique fossile.

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Le blaireau européen (Meles meles).

 Manque plus que le renard et nous aurions eu dans cet article un aperçu de tous les gros mammifères qui vivent près de chez moi. Le blaireau ne peut pas rétracter ses griffes, c'est aux marques qu'elles laissent que l'on reconnaît ces traces. Mine de rien c'est un gros animal qui peut peser entre 10 et 13 kilos ce qui n'est pas rien.

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Le réveil du bois.

 Enfin la forêt s'anime. Les euphorbes des bois (Euphorbia amygdaloides) relèvent la tête et les bourdons de terre (Bombus terrestris) s'empressent d'aller butiner les premières fleurs sorties. Il s'agît bien souvent de violettes (Viola) ou de pâquerettes vivaces (Bellis perennis) qui font le bonheur des polinisateurs affamés.

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Dans les arbres ça s'agite.

 Les oiseaux sont en ébullition, c'est le meilleur moment pour les observer en toute discrétion. En effet ils arrivent en nombre et se posent à la cime des arbres qui n'ont pas encore repris leurs feuillages verts. Les branches nues sont parfaites pour les voir même s'il faut se tenir à distance pour ne pas les déranger, ni les appeurer.

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Le mot de la fin.

Il aurait été sympa de croiser quelques morilles ou deux-trois orchidées mais ça ne saurait tarder, il faut attendre de voir les feuilles sortir sur les branches des frênes. Déjà repartie en prospection, je peux vous annoncer que la récolte de champignons et de fleurs sauvages s'annonce bonne cette année. De nouvelles espèces d'oiseaux sont arrivées, en particulier du côté des hirondelles ce qui me met en joie. Le printemps s'annonce beau. 

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3 avril 2016

Le jardin en hiver.

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Au moment où j'écris ces lignes, il neige encore dehors. Ce sont les giboulées de mars, des chutes de neiges intenses, parfois abondantes et surtout, très brèves qui laissent vite place au soleil. Il n'est pas à exclure que le printemps soit encore marqué par un manteau blanc formé de flocons, mais il y a fort à parier qu'il sera chaud et ensoleillé, rappelons que le mois de février a été le plus chaud qui n'a jamais été enregistré en France.

 

Carte postale hivernale.

Tout est blanc. Nous avons eu de beaux épisodes neigeux qui pendant quelques jours ont changé le paysage. Dans les stations ils se sont fait plutôt attendre ce qui a fait crisser bien des dents mais désormais, la neige inonde les pistes pour le plus grand bonheur des skieurs mais aussi des randonneurs en raquettes.

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Le calme de la campagne.

L'hiver, j'ai toujours du mal à sortir de chez moi, je dois avouer ne pas vraiment apprécier la neige et adorer rester près de la cheminée. Le terrain est peu praticable, beaucoup d'espèces ont migré et bien d'autres ce font très discrètes. Néanmoins, l'absence de feuilles sur les arbres permet d'observer à loisir de nombreux oiseaux qui passent leur journée à chercher leur nourriture, à défendre leur territoire et à guetter les prédateurs.

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Les traces du chevreuil.

Souvent les chevreuils (Capreolus capreolus) aiment venir dans le jardin pour profiter des légumes fatigués qui n'ont pas été récoltés et des bourgeons sur le point de s'ouvrir. On peut voir leur passage dans la neige, les lichens rongés qu'ils ont pu laisser derrière eux ou encore, les "nids. Il s'agît d'espaces d'herbes couchées ou de neige tassée où les animaux ont passé la nuit groupés

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Notre couple de pics épeiches (Dendrocopos major).

 Nous avons toujours eu, aussi loin que je me souvienne, des pics épeiches chez nous et souvent, un voire plusieurs couples nicheurs. Les traces de leur passage sont nombreuses : plumes colorées au sol, cris et bruits de becs qui résonnent sur les troncs mais surtout, énormément de trous dans les arbres et de nids. Les vieux fruitiers en sont criblés et habritent d'autres espèces bien heureuses d'avoir un logis à leur taille.

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Des lichens pour connaître la pureté de l'air.

 En fonction des espèces présentes et de leur nombre, il est possible de connaître la pureté de l'air d'un lieu. La coupelle d'or (Lecanora conizaeoides) par exemple est très tolérant aux particules et pousse bien en ville. Par contre l'arbre de velours (Anaptychia ciliaris) ne se rencontre que là où l'air est dépourvu de pollution.

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La primevère acaule (Primula vulgaris).

 Elle fleurit souvent très tôt dans l'année et parfois, dès décembre. Les feuilles et fleurs se consomment en salade. Elle aurait les mêmes propriétés médicinales que les autres primevères mais aucune étude n'a encore vraiment été menée pour le savoir. Parfois les espèces sauvages d'un jaune pâle s'hybrides avec les espèces horticoles (violettes). Il faut attendre plusieurs générations pour que les plans redeviennent naturellement jaunes.

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Le perce neige (Galanthus nivalis).

 Il est protégé en Isère. Nous avons la chance d'en avoir une colonie impressionnante dans notre jardin et notre champs. Il semble plutôt rare en France, en effet la plupart des perces neiges que l'on rencontre proviennent d'espèces issues de l'horticulture, ils se sont naturalisés un peu partout détrônant la plante type.

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Bien que le manteau neigeux soit épais, le perce-neige n'a pas de problème à commencer sa floraison. Après avoir traversé la neige, il s'ouvre. Il est butiné par de nombreux insectes mais en particulier par les premières abeilles à quitter les ruches et qui sont affamées. On le rencontre dans les prairies humides et les forêts.

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Le noisetier (Corylus avellana).

Ici ils se plaisent dans le sol calcaire et argileux. C'est à leurs pieds que l'on trouve la délicieuse truffe d'été (Tuber aestivum). Les longs chatons (fleurs mâles) donnent du pollen en abondance entre janvier et mars. Les fleurs femelles sont beaucoup plus discrètes et délicates, on les distinguent à peine sur les rameaux.

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Le cognassier du Japon (Chaenomeles japonica).

Dans de nombreux pays d'Europe on ne peut désormais plus se le procurer. Cet arbuste héberge facilement le feu bactérien et le transmet facilement aux autres arbres, les condamnant. Ceux-ci sont sur la propriété depuis plus de 50 ans et sont le vestige du jardin de mes arrières grands-parents. Difficile de s'en séparer car ils sont un peu lier à l'histoire familiale. Cette plante est originaire du Japon et des archipels alentours. 

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Le narcisse en trompette (Narcissus pseudonarcissus).

 On l'appel à tort jonquille, nom qui est réservé à un autre narcisse. Les graines se disséminent le plus souvent avec la gravité : elles poussent là où elles sont tombées. On appel ce mode de dissémination la barochorie. C'est une fleur qui a tendance à se raréfier. Pour sa préservation, il est conseillé de n'en ramasser qu'une poignée.

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Le lamier pourpre ( (Lamium purpureum var. purpureum).

On le confond parfois avec une ortie, pourtant il en est bien différent. Non urticant, on peut consommer ses sommités en salades (mais je n'en raffole pas). Il est réputé pour être médicinale mais là aussi, certains aspects bénéfiques qu'on lui prête sont très surfaits. Il se rencontre dans tout l'hémisphère nord dans les terrains incultes. 

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L'oreille de Judas (Auricularia auricula-judae).

Drôle de nom pour ce champignon que l'on trouve à toutes les sauces dans la cuisine asiatique. La légende veut qu'il soit apparut le jour de la pendaison de Judas à un sureau. En attendant je ne me prive pas d'en manger. Utilisé pour remplacer parfois le viande ou épaissir les jus et les bouillons, il peut néanmoins se relever émétique si on en consomme une trop grande quantité. En France il est très courant mais souvent délaissé.

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La pâquerette vivace (Bellis perrenis). 

C'est une warrior. Elle résiste à tout : aux moutons, à la tondeuse, à la neige, à la sécheresse ... c'est une plante tout terrain. On la trouve partout en Europe dans les zones dites rustiques. Ses feuilles en rosette, quand elles sont tendres, se mangent en salade. Après l'avoir infusée, on en tire une eau de beauté pour la peau et en particulier, pour la poitrine. On peut également la préparer en macérât huileux mais l'opération est plus délicate.

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La pézize veinée (Disciotis venosa). 

 Elle porte le nom disgracieux d'oreille de cochon. Malgré l'odeur de javel qui s'en dégage et son aspect repoussant, c'est un bon champignon de la famille des morilles qui se cuisine plutôt bien (personnellement j'en suis fan). Il faut cependant bien la cuire pour venir à bout des toxines qu'elle contient. Quand les pézizes sortent, on peut être sûr que trois semaines plus tard les morilles communes (M. esculenta) seront au rendez-vous.

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L' arum maculé (Arum maculatum).

 On le distingue de l'arum d'Italie (Arum italicum) par l'absence de réseaux blanc sur les feuilles et par la présence fréquente de tâches noires, mais pas toujours. Toxique, chaque année il provoque des accidents avec des ramasseurs un peu trop sûrs d'eux qui le confondent avec le très prisé ail des ours qui est à la mode.

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L'hellébore fétide (Helleborus foetidus).

 Cette belle plante possède une forte odeur qui indique sa toxicité. Nommée patte de griffon ou griffe d'ours, elle se différencie des autres hellébores par ses fleurs peu ouvertes et vertes, possédant sur le bord des pétales un liseret rouge pourpre. Elle peut vivre 12 ans et sa première floraison arrivent au bout de 3 à 7 ans.

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Le mot de la fin.

 Je dois vous l'avouer, je n'ai pas été très inspirée pour cet article. Je n'ai été que peu présente dans les Alpes et je me suis vraiment éclatée dans les Calanques et au mont Ventoux. Du coup pour cette saison, j'ai laissé de côté le jardin mais promis, dès maintenant je vais profiter du printemps pour alimenter cette rubrique qui je le pense, mérite que je m'y attarde un peu plus. La naissance de nombreux oisillons est un thème tout trouvé.

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28 mars 2016

Sortie dans les marais 5.

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 Le marais de l'Ainan fera, d'ici quelques mois ou quelques années, parti intégrante des marais du Val d'Ainan et ainsi, sera classé zone Natura 2000 (enfin, si tout ce passe bien). En attendant son changement de statut, on peut le parcourir avec plaisir en prenant garde à ne pas ramasser les belles fleurs qui poussent sur les rives des canaux et de l'Ainan qui le traversent et aussi, de ne pas déranger les nombreux oiseaux qui viennent y nicher.

 

La populage des marais (Caltha palustris).

C'est la seule populage que l'on trouve dans les zones humides en Amèrique du Nord et en Europe bien qu'il en existerait une sous-espèce en Irelande. Les deux autres espèces ne poussent qu'en Amérique du Nord et fleurissent blanches, contrairement à la notre qui est sur le point de donner de belles fleurs jaunes et cela, jusqu'à la fin août dans certains départements. Chez nous elle est très précoce et fleurit fin mars - début avril. 

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La nivéole de printemps  (Leucojum vernum).

Chez nous en Isère elle est protégée ainsi que dans quatre régions françaises. Elle est parfois confondue avec le perce-neige (Galanthus nivalis). Chez ses deux plantes, il est courant de rencontrer leurs noms accordés aussi bien au féminin qu'au masculin. Elle est parfois cultivée dans les jardins comme plante ornementale.

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Elle se démarque par ses 6 tépales blancs fusionnés se terminant par une tâche verte et sa longue tige.

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Bien que protégée que dans quelques régions, elle est soumise à la réglementation dans toute la France.

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La grande berce (Heracleum sphondylium).

Elle n'est pas au meilleure de sa santé à cette période de l'année mais elle peut atteindre deux mètres de haut à la belle saison et donner de grosses inflorescences blanches et parfumées. Elle aime les zones abandonnées et humide et elle pousse le plus souvent à la mi-ombre. Ses graines riches en vitamines C comme la plante (surtout au début du printemps) une fois pressées ou écrasées dégages une odeur de mandarine.

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La Dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium).

 Elle pousse sur une grande partie du territoire français dans les bords de rivières, les cascades et les sous bois très humides et frais, de préférence en "semi-montagne" et en montagnes. Ses toutes petites fleurs jaunes sont entourées de feuilles dont la couleur varie du vert très clair au vert sapin ce qui fait ressortir son coeur. 

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On peut la confondre avec une espèce proche, la Dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium).

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La pézize coccinée (Sarcoscypha coccinea).

Ce joli petit champignon se fait de plus en plus rare et a tendance à pousser dans les zones peut fréquentées par les hommes. Bien qu'il pousse parfois à la fin de l'automne, on le rencontre chez nous aux alentours de février jusqu'à la fin de la pousse des morilles (miam !). Le voir sortir est signe que la période des champignons de printemps débute. Il est comestible mais n'a pas de saveur, mieux vaut le laisser s'épanouir dans la forêt.

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On peut parfois la confondre avec la pézize d'Autriche (Sarcoscypha austriaca) qui est plus velue.

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La cardère sauvage (Dipsacus fullinum).

On la nome aussi "Cabaret des oiseaux" en raison des nombreux volatiles qui viennent sur les inflorescences fanées manger les graines. Elle porte également celui de "Bain de Vénus" en raison de l'utilisation qui était faite de l'eau qui se trouve entre les feuilles disposées sur la tige et qui servaient d'e produit  de beauté aux femmes romaines et grecs. Cette eau serait utilisée par la plante comme piège à insectes pour se fournir en phosphore.

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Le potamot à feuilles perfoliées (Potamogeton perfoliatus). 

 C'est une plante aquatique assez courante qui produit un tout petit épi à la surface ou en dehors de l'eau vive. C'est dans les lacs et rivières des régions calcaires et au sol pierreux qu'elle s'épanouie le mieux. Il faudra attendre juin pour voir les petites et discrètes fleurs vertes s'ouvrir et cela, jsuqu'à la fin septembre. 

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On compte un grand nombre de potamots en France et en Europe. Ils servent d'indicateur de pollution.

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L'hellébore fétide (Helleborus foetidus).

 Comme je le dis à chaque fois que je présente cette plante dans un article, c'est celle que je préférée. Nommée "Rose de serpent" ou encore, "Patte de griffon", c'est une belle mais toxique renonculacée qui autrefois était utilisée pour  le soin de la folie et d'autres troubles psychologiques, ce qui provoquait souvent le décès des patients. Elle était utilisée en dernier recours dans les soins vétérinaires du gros bétail comme purgatif et vomitif.

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On reconnaît l'hellébore fétide à la marge rouge pourpre qui se dessine sur les pétales verts clairs.

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Les animaux du marais.

On rencontre de grands mammifères comme des chevreuils ou des sangliers mais aussi de bien plus petits comme les souris et les musaraignes. Cette musaraigne couronnée (Sorex coronatus) a été attaqué par un oiseau de proie. C'est l'espèce de musaraigne la plus commune dans notre pays mais ne se trouve pas en Méditerranée.

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Nos pas lourds ont fait fuir l'oiseau qui s'apprétait à se nourrir de cette pauvre et malchanceuse musaraigne.

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La rivière de l'Ainan.

 L'Ainan est un cours d'eau de 16 km qui prend sa source dans ce que l'on nommait le marais de Chirens et qui aujourd'hui fait parti des marais du Val d'Ainan. Deux ruisseau sur ma commune, le ruisseau de la Cascade et le ruisseau des Gorges, l'alimentent. Nous partirons les explorer très bientôt, au début du printemps.

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On ne sait pas très bien si les canaux de la régions sont naturels ou s'ils datent de Napoléon Ier.

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Les eaux vives succèdent aux eaux lentes de ce petit cours d'eau qui peut parfois se montrer violent.

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Il n'est pas encore très bien connu et un recensement de certaines espèces s'y trouvent est en cour.

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Les arbres aimants l'eau.

Les saules (Salix) et les aulnes (Alnus) figurent parmi les principaux arbres aimant coloniser les zones marécageux de l'Isère. Ils sont en général des bois de piètre qualité pour les meubles mais sont utilisés comme bois de fondation car de nombreuses espèces s'avèrent être imputrescibles quand elles sont immergées.

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Les bourgeons laisseront bientôt apparaître des chatons gorgés de pollen et de jeunes feuilles tendres.

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Le mot de la fin.

Le marais en cette saison, c'est dire la fin de l'hiver, est un peu triste. Bien que les oiseaux soient bien visibles, il y a peu de plantes à observer et encore moins de fleurs à voir, hormis quelques nivéoles, perce-neiges et autres narcisses. Néanmoins avec l'arrivée prochaine du printemps et le retour du soleil et la hausse des températures, il se pourrait bien que l'on ait quelques belles surprises. Et comme toujours, la vidéo du lieu ICI.

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26 mars 2016

Anniversaire.

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wwwAujourd’hui La Renard des Alpes a 4 ans. Vous êtes bientôt 300 000 à être passés par chez moi et ça me fait énormément plaisir. Que de projets depuis 2012, des collaborations, des sorties groupées, des expos, des ateliers … c’est formidable et c’est pas prêt de s’arrêter. Merci à tous, du fond du coeur.

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Depuis l'arrivée de mon nouvelle appareil photo j'ai des dizaines et des dizaines de photos d'animaux et surtout d'oiseaux à vous présenter, j'ai hâte de vous les montrer dans les prochains articles. D'ici là je vous souhaite une bonne journée depuis la plaine du Mont Ventoux où je me trouve pour quelques jours.

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La saison des morilles débute doucement chez nous mais pas de panique, je suis persuadée que dans quelques jours nous trouverons les premières, ce qui ne m'empêche pas d'êntre impatiente. En attendant au programme c'est plâtré de pézize et malgré leur odeur et leur aspect, c'est juste divin !

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23 mars 2016

Sortie raquettes avec l'école du pays Velannois.

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Voilà une très chouette sortie en nature, et qui plus est, avec des guides natures ! Nous voilons donc partis avec toutes une troupe d'enfants émerveillés par la neige mais un peu perdu par le vent et le froid. Heureusement, la sortie se fait à travers à la forêt, bien à l'abris des intempéris. C'ets parfait pour découvrir le domaine de Col de Porte qui d'ordinaire est une station de Chartreuse connue pour ses pistes de ski de fond et de ski de piste.

 

Les arbres du Parc de Chartreuse.

En plus des 3 formidables guides qui nous ont accompagnés tout au long de la journée, un garde forestier et son apprenti sont venus nous rendre visite et surtout nous parler de la gestion des arbres. Ici, rien n'est laissé au hasard. Les vieux arbres isolés ou morts sont laissés à leur place pour servir de gîte et de nourriture aux animaux et aux champignons. Les arbres robustes aptes à l'abattage sont marqué du sôt du garde pour éviter toute erreur.

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À la découverte de la neige : la nivologie.

La neige est pleine de surprise. Les flocons peuvent présenter des formes variées et originales. Les couches de neige peuvent être dures, molles, granuleuses et glisser les unes sur les autres. Ces dernières peuvent être de température variable. Plus on s'approchera du sol, et moins elles seront froides. La neige est aussi un très bon isolant thermique, car elle est composée d'air ce qui protège les petites animaux et les plantes du gel. 

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L'invention des raquettes à neige.

 Les premières raquettes à neige étaient faites de peuplier et parfois agrémentées de cuire. On ne connaît pas très bien leur origine bien que l'on pense qu'elles soient apparue il y a 4000 ou 5000 ans en Asie. Ce sont les peuples nord-américains qui ont le plus utilisés cette technique pour se déplacer rapidement dans la neige mais aussi les zones marécageuses. Celles-ci de se déplacer plus vite et de chasser de manière silencieuse. 

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Faire un feu comme un trappeur.

Pour réchauffer nos explorateurs en herbe et manger au chaud, rien de mieux qu'un bon feu. Un peu d'amadouvier (Fomes fomentarius), un champignon utilisé depuis des millénaires comme allume feu, quelques brindilles, un peu de lichen et un tapis de branches de sapin vertes suffisent à débuter notre brasier. Le feu va grandir au point de former un grand trou dans la neige. Tant qu'il sera alimenté il manquerait pas de réchauffer les marcheurs.

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Monsieur renard.

 Comme le dit la chanson, "il est passé par ici, il repassera par là". Le renard aime parcourir son territoire, il y laisse de très nombreuses traces qui permettent de connaître assez facilement ses habitudes. Ses traces de pattes indiquent à quelle cadence il avance, ses crottes (et le lieu où elles sont disposées) où il est chez lui. Pour les reconnaître à coup sûr, il faut ... les sentir. Il paraît qu'elles dégagent une odeur fruitée et légère.

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Le mot de la fin.

J'avais envie de vous parler depuis un sacré moment de cette sortie. J'ai peu de photos à vous présenter car la plus part sont centrées sur les petits bouts de choux que j'ai pu accompagner. J'adore ce genre d'expérience, parce qu'on apprend beaucoup de chose, on en prend plein les yeux et surtout, parcequ'on partage avec les autres. Je vous invite tous à vivre un jour ce type de sorties dépaysantes et au combien instructives.

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4 février 2016

Tableau de récolte 2015 - Prévision 2016 ?

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J'ai été plein d'entrain et d'envie en 2015. J'ai bien fait mes devoirs et j'ai remplit avec application mon journal de cueillettes dans l'ouvrage "Les carnets du Cueilleur de Champignons" que vous pouvez retrouver chez Artémis et que je vous recommande vivement, c'est juste super pratique et très utile. Parmi les nouveaux axes en cette année 2015 passée : la référence n'est plus le défunt "Club des Cèpe" mais le forum Tachenon qui s'anonce et a été plein de promesse même si j'y suis peu appliqué depusi quelques mois. La création d'une base de donnée sur les morilles que je trouve est en bonne voit mais il faudra attendre quelques années pour avoir des chiffres parlants. Et puis il y a le retour assidu au carnet et le début de l'aventure Myceliane.

Les relevés concernent les communes du Voironais-Chareteuse en Isère.

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Janvier et Février :
Il y a eu des neiges plutôt importantes qui entre janvier et février ont empêchées ou du moins, ralenties les sorties mycologiques qui n'ont pas été du tout prolixes. Froid tenace.

Mars :
Températures variables, grosses pluies, sols saturés en eau. Du début du mois j'usqu'à son milieu belles chaleurs puis jusqu'à la fin précipitations froides accompagnées de gel.

30/03/15 : 75% de visibilité de la Lune, T entre 9°C et 15°C,
une poignée de pézizes veinées (Disciotis venisa) soit 7 ou 8 specimens.
31/03/15 : 83% de visibilité de la Lune, T entre 9°C et 16°C,
4 grosses poignées d'oreilles de Judas (Auricularia auricularia Judae) soit 300 gr.

Avril :
Temépratures légères en début de mois et proches du zéros (avec des grands écarts) puis petite remontée, encore quelques gelées. Augmentation rapide des températures sur la fin du mois, peu de pluie et découvertes de morilles séchées par le temps.

06/04/15 : 96% de visibilité de la Lune, T entre -1°C et 9°C,
6 morilles coniques (Morchella conica) de taille moyenne.
08/04/15 : 89% de visibilité de la Lune, T entre -1°C et 19°C,
1 grosse morille conique (Morchella conica) et 3 petites morilles communes (Morchella esculenta).
09/04/15 : 81% de visibilité de la Lune, T entre 0°C et 18°C,
21 morilles coniques  (Morchella conica), 3 pézizes (Disciotis venisa),
1 hygrophore de Mars (Hydrophoruq marzuolus).
13/04/15 : 41% de visibilité de la Lune, T entre 04°C et 22°C,
1 petite morille conique (Morchella esculenta) et 3 pézizes veinées (Disciotis venisa).

Mai :
Pas de sorties car le travail est trop prenant.

Juin et Juillet
Là aussi pas de sortie à cause du travail de nuit. À savoir que quelques belles trouvailles ont été faites à la maison avec 6-7 truffes d'été (Tuber aestivum) mais pas plus. Plus de feuilles sur les lieux de récoltes des truffes, cela expliquerait peut être leur quasi absence.

Août :
Peu d'activité toujours pour les mêmes raisons. Mois assez chaud avec quelques ondées rafaraîchissantes, températures entre 7°C min et 33°C max. Pluie un peu avec max 10 cm d'averses.

26/08/15 : 81% de visibilité de la Lune, T entre 9°C et 21°C,
une poignée de girolles amétystes (Cantharellus ametyste).
27/08/15 : 89% de visibilité de la Lune, T entre 12°C et 28°C,
3 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis) et quelques chanterelles en tube (Cantharellus tubeaformis).

Septembre :
Le mois a été marqué par des températures assez fraîches, avec une alternance de périodes sèches et calmes et de périodes humides et agîtées. L'ensolleillement a été proche de la normale.

13/09/15 : 0% de visibilité de la Lune, T entre 15°C et 25°C,
un demi panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides) et de pieds de moutons
(Hydnum repandum) et quelques girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
19/09/15 : 27% de visibilité de la Lune, T entre 7°C et 19°C,
1 fond de panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides), quelques girolles améthystes
(Cantharellus amethysteus) et une belle amanite des Césars (Amanita caesarea),
1 cèpe de Bordeaux (Boletus edulis), un panier de pieds de moutons (Hydnum repandum)
et de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus), 4-5 columelles (Macrolepiota procera).
24/09/15 : 77% de visibilité de la Lune, T entre 4°C et 19°C,
une poignée d'oreilel de Judas (Auricularia auricularia Judae).
25/09/15 : 86% de visibilité de la Lune, T entre 3°C et 18°C,
4 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), 400gr de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus),
de pieds de moutons (Hydnum repandum) et de chanterelles en tube (Cantharellus tubeaformis)
et quelques columelles (Macrolepiota procera).
29/09/15 : 99% de visibilité de la Lune, T entre 5°C et 18°C,
3 pleurotes du Panicaut (Pleurotus eryngii), à confirmer.
30/09/15 : 95% de visibilité de la Lune, T entre 5°C et 18°C,
5 columelles (Macrolepiote procera).

Octobre
Frais globalement, mais avec un bel été indien malgré des températures déficitaires. Dans les Alpes elles ont été de saison voire légérement en augmentation. Mois peu pluvieux. Bon ensoleillement.

01/10/15 : 88% de visibilité de la Lune, T entre 6°C et 18°C,
quelques pieds de moutons (Hydnum repandum) et chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis) et 200 gr de girolles améthystes (Cantharellus amethysteus),
3 columelles (Macrolepiota procera) et quelques lactaires délicieux (Lactarius deliciosus).
08/10/15 : 21% de visibilité de la Lune, T entre 6°C et 15°C,
10 columelles (Macrolepiota procera) , 2 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis),
1 kg de chanterelles en tube (Cantharellus tubeaformis), quelques pieds de moutons
(Hydnum repandum) et girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
18/10/15 : 22% de visibilité de la Lune, T entre 6°Cet 12°C,
2 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), un peu de girolles améthystes
(Cantharellus amethysteus), 3 lactaires délicieux (Lactarius deliciosus),
2 bolets baies (Boletus badius), 500gr de chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis) et quelques pieds de moutons (Hydnum repandum).
21/10/15 : 52% de visibilité de la Lune, T entre 6°C et 10°C,
quelques pieds de moutons (Hydnum repandum) et grosses girolles améthystes
(Cantharellus amethysteus), un gros panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides).
22/10/15 : 62% de visibilité de la Lune, T entre 2°C et 12°C,
2 cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), 2 bolets baies (Boletus badius),
quelques beaux lactaires délicieux (Lactarius deliciosus), un panier de chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis), un peu de  girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).
et pas mal de laccaires améthystes (Laccaria amethystina).
27/10/15 : 100% de visibilité de la Lune, T entre 11°C et 16°C,
un demi-panier de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides),
2 pieds de moutons (Hydnum repandum), une vingtaine chanterelles en tube
(Cantharellus tubaeformis), 1 grosse girolles améthystes (Cantharellus amethysteus).

Novembre et Décembre
Pas de sorties.

Et les prévisions ?

Cette année elles sont compliquées. Pas ou peu de neige, des morilles qui sortent déjà ça et là depuis la fin décembre, des hygrophores et des morillons en Haute Savoie en janvier et des cèpes dans les Landes début février ... décidément on est pas prés de savoir avec fiabilité de quoi sera faite l'année mycologique 2016.

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1 janvier 2016

Bonne année !

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Une bonne année !

Nous voilà depuis une minute en 2016. Cette nouvelle année semble pleine de promesses. Les températures sont clémentes (merci au courant El Nino) mais l'hiver n'a commencé que depuis 10 jours et il est loin d'être terminé. Néanmoins il ne faut pas se priver de ce temps exceptionnel, en effet l'absence de froid et de neige ainsi que de feuilles dans les arbres permet d'observer un grand nombre d'oiseaux d'ordinaire discret. Bref, je vous souhaite une très bonne année 2016 en espérant qu'elle soit pleine de petits bonheur et de belles découvertes. Pour la peine je n'ai pas pu m'empêcher de partager avec vous une partie des livres que j'utilise pour documenter mes articles.

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15 décembre 2015

Sortie en forêt 61.

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Voici un article de fin d'automne. Pour l'occasion j'ai réalisé un "pot pourri" des 6 dernières sorties que j'ai pu faire ne forêt (accompagnée bien souvent) et que je n'ai pas eu le temps de mettre en ligne. L'article couvre ainsi le mois de septembre, d'octobre et de novembre et même, aurait pu inclure celui de décembre si vieille voiture n'était pas tombée en panne (j'ai ouïe dire qu'il était encore possible de ramasser des trompettes en Isère pas loin d'ici).

 

 La girolle améthyste (Cantharellus amethysteus).

C'est pratiquement la seule espèce de girolle que je croise dans mes coins à champignons à la fin de l'automne en particulier dans les forêts de hêtres. Elle aime les sols peu ou non calcaires ce qui indiquerait la nature des forêts que je parcours ainsi que la présence de bruyère commune (Calluna vulgaris) en importance.

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 Cette girolle (que l'on peut aussi bien écrire girole que girolle) diffère très peu de la girolle commune (Cantharellus cibarius). Elle est juste plus pâle bien que parfois elle tire sur le jaune vif avec un chapeau plus ou moins teinté de prune et parsemé d'écailles. Sa chair est plus ferme est son odeur fruitée est moins marquée. 

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 Enfin comme la quasi totalité des girolles c'est un excellent champignon qui est assez prisé sur les tables et dans les restaurants. Il peut être accommodé de mille manières mais c'est surtout avec la viande de boeuf et les coquillages que le mariage est le plus réussit pour moi. Sa saveur douce et délicate se révèle bien avec la crème.

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La biologie d'un champignon.

 La plupart des champignons que nous connaissons et ramassons se présentent sous la même forme que celui-ci. Pourtant ce ne sont pas les plus courants, tout au plus les plus visibles. La plupart, pour ne pas dire la majorité des champignons, sont microscopiques et n'ont pas de chapeaux, pas de lamelles et pas de pieds.

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Les champignons bons ou mortels ?

 Si la liste des champignons comestibles peut sembler longue, celle de ceux qui sont toxiques et mortels l'est encore plus. De nombreux trucs et astuces sont proposés pour déterminer la dangerosité d'un champignon, mais ceux-ci ne marchent pas ! Ainsi un champignon rouge n'est pas forcément toxique, un champignon mangé par une limace ou un animal peut l'être et un champignon qui noircis au contact de l'argent n'est pas mauvais pour autant.

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Le mouton est dans le prés.

 Parfois pour passer de bois en bois, il faut traverser les prés qui les séparent et ceux-ci sont rarement inhabités en raison de l'herbe verte et grasse qui les couvrent. C'est comme cela que l'on en vient à faire de jolies rencontres. Veaux bondissants, chèvres capricieuses, vaches aux pies lourds ... en campagne il y a toujours des animaux à voir. Ici ce ne sont pas de grands inconnus puis qu'il s'agît des moutons de mon cousin bien aimé.

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La famille des russules.

Les russules appartiennent à la famille des Russulaceae et ont pour cousins les lactaires. On les distingues de ceux-ci par la chair cassante comme de la craie de leur pied et l'abscence de lait quand on les casse. La plupart des espèces ont une chair blanche mais diffèrent dans l'incroyable variété de couleurs de leur chapeau.

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Le coprin disséminé (Corpinus disseminatus).

 Ce champignon pousse en grosse touffe sur les souches de bois morts ou au pied des arbres en formant ainsi une colonies dense avec de très nombreux individus. Il est courant de le rencontrer pendant le printemps et l'automne quand l'humidité est suffisante et les températures sont ni trop hautes, ni trop basses.

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Hypholome à couleur de brique (Hypholoma sublaterium).

Ce petit champignon aime lui aussi pousser de manière former des colonies importantes. On le reconnaît à la couleur rouge brique de son chapeau d'où il tire son nom. On le rencontre sur le bois mort voire pourrissant toute l'année, en particulier sur les vieilles souches. Sans être toxique il est trop amer pour être mangé.

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Tous les cèpes sont des bolets mais tous les bolets ne sont pas des cèpes !

 Comme l'expression "tous les carrés sont des rectangles mais tous les rectangles ne sont pas des carrés". Par exemple ici le cèpe de Bordeaux (1 : Boletus edulis) est le seul parmis c'est quatre bolets à pouvoir ravir le titre de cèpe (avec le cèpe d'été, le cèpe des pins et le cèpe de montagne), et tampis pour le bolet royal (2 : Boletus regius), le bolet des charmes (3 : Leccinum griseum) et le bolet à chair jaune (4 : Xerocomus chrysenteron).

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Le laccaire améthyste (Laccaria amethystina).

Ce petit champignon ne paye pas de mine. Sa couleur et sa petite taille pour dissuader de le consommer, c'est pourtant un très bon comestible dont on ne mange quele chapeau. J'ai véritablement découvert gustativement ce champignon cette année et je ne le regrette pas. De plus il met de la couleur dans les plats.

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La clavaire variable (Clavaria fennica).

Appelée aussi ramaire nordique, elle peut prendre plusieurs teintes passant du gris au violacé (ici il pourrait s'agir de la variété fumigata). Elle est inféodée aux pins et aux sapins et pousse aussi bien sur les aiguilles que sur le sol. C'est un champignon assez rare qui pousse de manière isolée et qui se croise en été et à l'automne.

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Ma petite préférée.

 L'amanite tue-mouche (Amanita muscaria) est un champignon que j'affectionne tout particulièrement. Dans toutes les sociétés de l'hémisphère nord elle a joué un rôle très important et continue d'influencer de nombreuses cultures dont la notre même si non n'en avons pas conscience. Demandez à un enfant de dessiner un champignon, plus de 8 fois sur 10 ça sera une amanite tue-mouche avec son chapeau rouge qui sera représentée.

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L'amanite  tue-mouche ne tuent pas les mouches contrairement à ce qu'indique son nom, elle les endort. Autrefois il était courant de déposer des morceaux de celle-ci dans du lait sucré pour attirer les mouches. Ces dernières après un bon repas et sous l'effet des toxines devenaient lentes et somnolantes et faciles à tuer.

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 Les principales toxines de cette amanite sont la muscarine, le muscimole et l'acide iboténique. Sans rentrer dans les détails, ils provoquent des hallucinations, des paralysies de l'appareil neuronal, des vomissements, des maux d'intestincts et de ventre, des pertes d'équilibres et des délires. Néanmoins le champignon est rarement mortel et sa prise demandera dans la plupart des cas un bon lavement d'estomac et quelques jours de repos.

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 Ses pour ses effets psychotropes que l'amanite tue-mouche est devenue dans la base de certaines religions. Que ça soit chez les peuples sibériens ou chez les ariens d'Inde avec le somma, elle prend à chaque fois un caractère sacré et divin. Pour en savoir plus je vous propose de lire mon article ICI ou "Le Champignon divin de l'immortalité" suivi de "Qu'était le Sommades Aryens" de Robert Gordon Wasson des éditions L'Esprit frappeur.

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 Enfin pour finir, voici la liste de quelques jeux, films, contes et dessins animés où on peut rencontrer ce champignon de manière plus ou moins fugace : Les Schtrumpfs, Mario et ses dérivés, Alice au Pays des Merveilles, Tintin et en particulier "Tintin et l'étoile mystérieuse", Spirou avec le comte de Champignac etc.  

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La vesse-de-loup perlée (Lycoperdon perlatum).

 Voici une vesse-de-loup perlée à plusieurs stades. Dans les premiers jours de sa vie (3 et 4) la vesse est blanche, avec une chair ferme (qui peut être consommée même si sans goût) et elle est élancée. Puis elle va s'affesser, se brunir et sa chair devient marron (2). Enfin, elle se perce et laisse s'échapper du trou formé une multitude de spores en nuages noirs (1) qui chez certaines personnes peuvent provoquer des crises d'asthme.

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Les lamelles des champignons, explications.

 Parfois, la détermination d'une espèce de champignon se fait uniquement sur la forme et la consistance des lamelles. Il en existe de toute forme. Elles peuvent être sinuées, adnées, échancrées ou encore décurrentes par exemple mais aussi bifurquées, lamellulées, anastomosées, ou ramifiées etc. Ici notre champignon semble avoir une implantation de lamelles ramifiées et échancrées. Pour l'espèce mystère, peut être s'agît-il d'un tricholome.

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Bizarrerie de la Nature.

Je verrasi bien cette photo sur Facebook pour remplacer le célèbre pouce bleu. Plus sérieusement, il arrive parfois que que certains champignons nous offrent au court d'une sortie de drôles de surprises. Ce type de phénomène est souvent dû à un dérèglement génétique, à une forte poussée ou tout simplement au hasard. 

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L'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea).

 Nommée aussi souchette, ce champignon porte é débat. Très apprécié autrefois et encore aujourd'hui, il est peu à peu délaissé en raison des nombreuses intoxications provoquées par sa consommation. Une personne sur trois ne le supporterait pas. Il se consomme que lorsqu'il est jeune car vieux il provoque des troubles intestinaux.

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La trompette de la mort (Craterellus cornucopioides).

Difficile de la confondre avec un autre champignon tant son aspect est particulier. Sa chair fine et noire, sa forme et son nom peu attrayant pourrait laisser croire qu'elle n'est pas comestible. Pourtant c'est un excellent champignon au goût parfumé qui est très recherché. Au 8 décembre de cette année mon cousin en ramassait encore de belle taille (parfois 20 cm) en Isère dans les forêts calcaires de châtaigniers qu'elle affectionne.

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 En effet la trompette de la mort nommée aussi corne d'abondance aime les forêt de vieux châtaigniers, arbres avec les quelles elle est en symbiose mais on la trouve parfois mais plus rarement sous les hêtres, les chênes, les noisetiers et même les conifères. Il existe des sous espèces tirant sur le jaune et le violet. 

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L'amanite citrine (Amanita ctrina).

 Elle a longtemps était considérée comme un champignon toxique voire mortel en raison du fait qu'il était associé à l'amanite phalloïde (Amanita phalloides). Néanmoins elle est assez médiocre et sa saveur est désagréable. On la rencontre le plus souvent à l'automne mais aussi au printemps dans les sols acides.

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La chanterelle en tube (Craterellus tubaeformis).

 C'est une espèce très abondante qui forme de larges tapis. Les plus belles récoltes que j'ai pu faire se sont effectuées en Gironde et en Dordogne où le sol des sous-bois peuvent devenir aussi jaune que ce petit champignon. C'est un excellent comestible que l'on trouve sur l'étale des marchés jusqu'à la mi-décembre.

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On la rencontre à la fin de l'été jusqu'au début de l'hiver sous les feuillus ou dans les forêts mixtes sous le bois mort et les fougères, dans la mousse et les aiguilles de pin, sur les racines d'abres pourrissantes et sur les souches de bois mort. Ce sont les premières gelées qui mettent fins à la pousse de ce petit champignon.

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 Poussant dans les zones humides mais à l'abris (souvent l'ombre des conifères), la chanterelle en tube appelée aussi chanterelle d'automne subit peules assauts du froid ou du moins lui résiste longtemps. À la mi-janvier en 2014 j'ai pu mettre la mais sur une poignée de chanterelles sous une souche moussue.

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La coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata).

 Dernier bain de soleil pour cette coccinelle. Bientôt elle ira s'amasser sous l'écorce des arbres ou les volets des maisons avec ses congénères en de grandes colonies pour résister au froid. Les pucerons et les cochenilles se font rares et pour se nourrir avant de tomber en léthargie pendant l'hiver, elle se rabat sur les acariens et les spores de champignons ainsi que les végétaux en décomposition pour prendre le maximum de force. 

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Un mort annoncée.

 Chez beaucoup d'espèces d'insectes les imagos (insectes adultes) ont une durée de vie limitée qui dépasse rarement quelques mois. Chez les guêpes (Vespula) seule la reine survit (à la différence des abeille). Celle-ci va se cacher sous une écorce ou dans dans une cavité pour hiverner. Au printemps elle part à la recherche d'un lieu propice à la construction d'un nouveau nid. Dans un premier temps c'est elle qui nourrie les larves.

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La lépiote crêtée (Lepiota cristata).

 Ce champignon serait toxique voire mortel et porte le doux nom de "petite columelle puante". Cette lépiote pousse un peu partout, aussi bien dans les champs, les bois ou les jardins et n'estpas regardante sur son environnement. On la reconnaît son parfum repoussant, les écailles de son chapeau et sa petite taille.

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La lépiote élevée (Macrolepiota procera).

 C'est un excellent comestible dont la grande taille permet de remplir le panier rapidement. On la reconnaît à son large chapeau, à la chair fibreuse de son pied qui brunie à la coupe, aux écailles et stries de celui-ci et surtout, à son anneau qui est coulissant. Elle a l'odeur et le goût de la noisette ce qui plaît beaucoup.

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 Fermée et en boule, on la nome "baguette de tambour" et se mange farcie au four (son pied ne se consomme pas). Quand le chapeau est ouvert on peut le consommer comme un beignet, passé au four avec du fromage, poêlée comme une pièce de viande ou en morceaux avec de la crème, dans un gratin ou avec un rôti.

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La vie d'une feuille chez l'arbre caduque.

 Le cycle des feuilles en particulier chez les arbres caduques (qui lperdent leur ramure) est assez simple. Au printemps les arbres sortent de leur torpeur, la sève monte dans le tronc et les branches ce qui a pour effet de réveiller les bourgeons en dormance. Ceux-ci sont composés de cellules que l'on peut grossièrement comparer à nos cellules souches. Elles vont se spécialiser pour former les différents éléments qui formeront les feuilles.

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 L'été arrive et feuilles captent toute la lumière dont les arbres ont besoin pour faire leur photosynthèse (ce qui donne la couleur verte des feuilles). Cela dure jusqu'à l'arrivée de l'automne. La lumière se fait  alors plus faible et le rendement du feuillage n'est plu sassez important (il n'y a plus de photosynthèse donc plus de couleur verte). L'arbre commence à entrer en dormance et se débarrasse de ses feuilles qui lui font perdre son eau.

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Pratique des anciens.

 Cette pratique est parfois encore utilisée. Pour éviter que la souche d'un arbre abattue donne des rejets qui sont encore plus compliqués à couper, on perce dans celle-ci une multitude de trous dans les quels on met du sucre, du sirop, des gousses d'ail, de la soude ou encore de l'eau javel (aïe aïe pour les sols !) puis on rebouche avec de la colle ou des bouchons de liège. Personnellement je ne suis pas du tout convaincue par ce type de techniques.

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Les ganodermes (Ganoderma).

Cette famille de champignons se caractérise par les nombreuses espèces qui la composent. Bon nombre d'entre elles se nourrissent des arbres (mais aussi de bois mort) et les fragilisent ce qui fini tôt ou tard par causer leur chute. Quand elles sont installées, il est très rare de pouvoir sauver l'arbre à cause du réseau mycélien du champignon qui en couvre presque toute la surface et se mêle aux couches du bois en formant des réseaux. 

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Le pied de mouton (Hydnum repandum).

 C'est un bon comestible massif à la chair ferme qui peut s'avérer légèrement amère quand il est un peu vieux. Le manipuler et le couper peu rendre le bout des doigts rouges. Il se reconnaît à son chapeau roux et ses aiguillons blancs atypiques. C'est eux qui sont responsables  de l'amertume sur les vieux exemplaires.

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 Il y a une multitude de recettes permettant de cuisiner le pied de mouton. Personnellement je le préfère simplement poêlé avec des girolles. Certains le cuisinent à la crème, d'autres en gratin avec des pommes de terre mais aussi avec du miel et des échalotes, en omelette ou encore avec des moules, des épices et du safran.

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 Enfin, on peut confondre (bien que difficilement) cet hydne avec d'autres champignons à aiguillons. Ainsi l'hydne roux (Hydnum rufescens) et l'hydne ombiliqué (Hydnum umbilicatum) qui sont des sous espèces du pied de mouton peuvent être confondus, ce n'est pas un soucis car ce sont d'excellents comestibles.

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La vie de la forêt.

 La forêt est souvent associée à un organisme vivant unique. C'est un peu schématique mais cela reflète bien son fonctionnement. On peut associé les arbres aux poumons, le sol aux intestins, la micro faune et les champignons à l'estomac, les racines des végétaux et les mycéliums souterrains aux veines... foirax l'explication.

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Le châtaignier (Casranea sativa).

 Le châtaignier est un arbre issue d'Asie et qui depuis un ou deux millénaire à conquit l'Europe. Comme en Ardèche, il a été salutaire pour notre département pour les populations touchées de plein fouet par les grandes famines garce à son fruit, la châtaigne. Sa farine riche en calorie servait de substitut au blé.

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La pézize orangée (Peziza aurantia).

 C'est un champignon qu'il est difficile de louper par sa couleur et par sa pousse abondante où les individus sont souvent collés les uns aux autres. Cette pézize est comestible et fait partie des rares champignons que l'on peut manger crus mais elle est insipide. Néanmoins dans un plat de par sa couleur elle st du plus belle effet.

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La fougère mâle (Dryopteris filix-mas).

 La fougère mâle tient son nom du fait qu'au Moyen âge on pensait qu'il existait des fougères mâles et des fougères femelles que l'on ne pouvait voir fleurir qu'un soir de pleine lune à minuit (selon les régions la légende diffère). Celui qui s'empare d'une fameuse fleur de fougère acquière le pouvoir de devenir invisible et riche.

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La mycorhize.

C'est un terme souvent présenté dans les nouvelles méthodes liées à l'agriculture (permaculture, bio etc.) mais qui est rarement définie. La mycorhize est le terme utilisé pour parler de l'association entre la partie souterraine du champignon, le mycélium et les autres organismes vivants du sol pour former une symbiose souvent bénéfique.

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Quelques liens.

 Pour identifier les champignons rien n'est mieux quelques bon livres. Néanmoins certains liens et sites internet sont précieux pour bien reconnaître les espèces les plus communes ou du moins, celles que l'on est amené à souvent rencontrer dans son coin de forêt ou son petit bout de jarin. Faire un petit tour sur Mycorance, Haute Savie Photo, Les Champignons ou encore l'Atlas des Champignons pour ainsi être très enrichissant et instructif.

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En famille et entre amis.

 Je suis souvent seule dans mes excursions en nature mais pas toujours. Les amis, la famille, mon bien-aimé ... passionnés ou non de nature, de plantes ou/et de champignons, une promenade à travers champ ou en forêt est toujours un plaisir quand elle est partagée. Les découvertes n'en sont que plus belles et plus appréciées.

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Les lactaires (Lactarius).

Il existe de très nombreuses espèces de lactaires que l'on identifie aisément à la présence de lait quand on en brise un morceau. Le lactaire couleur de suie 1 (Lactarius lignyotus) est un champignon souvent considère comme piètre comestible pourtant et selon certains certains cercles mycologues il serait excellent.

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Une couleur pour un message.

 Comme chez les insectes, les poissons et bien d'autres animaux, les couleurs chez les champignons sont un message.Vives elles indiquent la présence de molécules potentiellement mortelles ou au contraire, sont une invitation à la dégustation du champignon pour permettre de répendre les spores dans les excréments.

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Les inconnus.

Comme à chaque sorties, quelques ... de nombreux inconnus sont venus pointer le bout de leur nez. En effet avec les milliersd'espèces de champignons présentes en Europe dont plusieurs dizaines découvertes en France chaque année il n'est pas évident de reconnaître tout le monde et de donner un nom vernaculaire.

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Les paniers ... une fois remplis.

 Le panier avec le couteau est l'outil essentiel dans les bois aussi bien pour les champignons que pour les autres trouvailles que l'on peut faire (os, fruits, plantes, roches, feuilles mortes etc.). Jamais au grand jamais de sac plastique sauf si on a pas le choix. Le plastique fait fermenter les champignons qui s'écrassent les uns les autres ce qui peut les rendre très toxiques bien que l'espèce soit classée comme bon comestible dans les guide.

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 Le mieux est de prendre un solide panier d'osier, de noisetier, de châtaignier ... enfin un truc en "er" ... ou pas car le saule et le grillage de fer font tout aussi bien l'affaire. Le tout est d'avoir un bon réceptacle.On peut couvrir le font de mousses, de feuilles, de fougères ou de lichens pour protéger les champignons des chocs.

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Le mot de la fin.

J'avoue avoir un peu triché en condensant ces sorties en une seule. Mais je trouvais les images de saison voire un poil nostalgique (automne indien tu me manques !) et je dois avouer que j'aimerai rattraper le retards que j'ai pris et partager avec vous quelques nouveaux projets et quelques nouvelles aventures qui, sans enlever le charme aux autres,sont plus d'actualité et dans un format qui me plaît un peu plus. Bref, tout cela est pour bientôt.

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6 décembre 2015

Animation périscolaire.

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Quoi de plus plaisant que faire découvrir la nature aux enfants ? Pour l'occasion j'ai vidé mon cabinet de curiosité et j'ai apporté quleques unes des trouvailles que j'ai pu faire au court de mes sorties en forêt et en montagnes. Plumes, insectes, champignons, feuilles et graines ont servit de support pour cette initiation.

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Bref, il ne faut pas grand chose pour émerveiller les enfants.

Je profite de cet article pour vous dire que d'ici quelques temps je m'essayerai au format vidéo. Cette idée me trotte depuis un moment dans la tête. Sans appareil photo depuis un mois, j'en profite pour rattraper mon retard dans les articles et pour m'essayer à ce format qui pourra peut être apporter un peu de dynamisme au blog.

;nkjl

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