La grande sauterelle verte.
(On reconnaît ici monsieur à l'abscence de coutelas sur son derrière. Celle-ci grignote une tige de bouillon blanc mais n'hésite pas non plus à croquer une petite coléoptère de temps en temps voir une autre sauterelle car chez cette espèce, le cannibalisme est parfois de mise.)
Avant de présenter cette élégante dame qu'est la grande sauterelle verte, comment différenciation criquets et sauterelles car en général tout ce qui saute et bondit dans la verte prairie prend le nom de sauterelle, alors?
C'est simple, les criquets contrairement à leurs cousines sont dépourvus de grandes antennes et leurs femelles ne possèdent pas de tarières mais nous reviendrons sur ce dernier et surtout, ils sont majoritairement de paisibles herbivores qui parfois ravagent les champs de céréales en de très grandes nuées et, où ils ne laissent aux cultivateurs que leurs yeux pour pleurer. A ce titre, ne sont ils pas la huitième des dix plaies d'Egypte?
Alors sauterelle qui es-tu?
Notre amie fait partie du genre des Orthoptères, comme son cousin criquet mais se différencie de celui-ci de part son sous ordre des ensifère et de sa famille, les Tettigonidae, d'où son petit nom latin Tettigonia viridissima.
La grande sauterelle verte est... verte, à l'excepté de son dos doré. Pour différencier mâle et femelle rien de plus simple, la femelle possède une long tarière. Cet organe en forme de lame disposé à l'arrière de son abdomen lui permet de pondre. Pour cela elle l'entère profondément dans le sol où les oeufs passeront l'hiver à l'abris avant de resurgir au printemps. Dans leur premier temps de vie les petites sauterelles sont végétariennes et se nourrissent de pétales, de tiges et de feuilles mais dès qu'elles grandissent, elles deviennent de féroces prédatrices. A ce titre une morsure de grande sauterelle verte, sans être douloureuse à l'excés, n'est jamais très agréable.
Outre ces mandibules coupantes et son féroce appétit, la grande sauterelle verte qui mesure environ 6 cm peut déployer sa paire d'elle pour rejoindre de plus verdoyants pâturages. Le bruit de son vol s'approche de celui des grosses libellules comme celui des libellules à lunettes que l'on peut rencontrer en bords de lacs.
Comme tous les insectes de ce genre, notre amie sauterelle entend avec... ces pieds! en effet sur ces pattes se trouve une petite fente bordée de poils très fins qui font office d'oreille interne et qui lui permettent d'entendre les sons et plus particulièrement ses partenaires pendant la période de reproduction.
Et par où respire t'elle? et bien par son abdomen pardi! à l'instar de nombreux insectes comme la chenille, une rangée de stigmate permettent à l'oxygène de passer directement dans l'hémolymphe, le sang des insectes. autre secret d'insecte, la grande sauterelle verte, toujours comme sa comparse chenille qu'elle aime déguster de temps à autre, connaît plusieurs mues avant de devenir un adulte sexuellement actif.
Enfin, il ne faut pas oublier que cette espèce est en forte régression un peu partout en France, en particulier dans le Nord à cause des pesticides et de l'industrialisation des plantations. Néanmoins on continu de la trouver dans les zones en friches, les pâturages, les prairies et toutes autres zones où se trouve des herbes hautes.
Il serait dommage de se priver de ce gentil géant, qui manipulé délicatement n'est nullement agressif et est un bon allié du jardinier, son féroce appétit lui faisant dévorer larves et insectes néfastes pour les plantations.
(Une femelle dans sa forme juvénile qui cache son "sabre".)
Une année de papillons en Isère et en Haute-Alpes (2012).
Fini la période des papillons, le soleil est parti et nos amis ailés réapparaîtrons à son retour pour annoncer l'arrivée du beau temps. Voici quelques papillons rencontrés cette année.
Le demi-deuil (Melanargia galathea L.). Celui-ci à les ailes toutes fripées car il vient de sortir de sa chrysalide et les chauffe aux soleil pour permettre à l'hémolymphe, le sang des insectes (qui ne contient pas d'hémoglobine) de les irriguer pour lui permettre de voler.
Ce papillon pond ses oeufs sur les graminées dont les chenilles se nourrissent. On le trouve dans toute la France, exceptée en Corse. Certains parfums ont des phéromones qui attirent les papillons. Le mien semble particulièrement efficace.
Mais avant de sortir de sa chrysalide, le papillon n'était qu'une petite larve dans son oeuf. Il en existe de toutes les couleurs, de formes ou de tailles. Les femelles peuvent en pondre quelques uns sur une même surface ou jusqu'à une centaine. Généralement les oeufs sont déposés sur le dessous des feuilles pour les protéger des intempéries et des prédateurs.
Puis il devient chenille, mue à plusieurs reprises puis prend sa forme adulte. Ici pour l'exemple, la piéride du chou (Pieris brassicae) sur un brin de lavande. Ce papillon est présent sur tout le territoire français depuis le paléolithique.
Comme son nom l'indique, les larves de ce papillon sont friandes de choux, dont elles dévorent les feuilles. Néanmoins leur action est freinée par d'autres insectes, comme des mouches ou des guêpes solitaires qui pondent leurs oeufs dans le corps des chenilles pour les transformer en garde-manger pour leurs propres larves.
L'écaille chinée ou callimorphe (Euplagia quadripunctaria) est un papillon qui vit aussi bien la nuit que le jour dans les forêts et les broussailles. C'est une espèce migratrice. Sa chenille adore les orties, les lamiacées, les épilobes, la sauge des près, les framboisiers, le noisetier ou le chèvre feuille. On le trouve dans toute la France, Corse comprise. Bien que rare, ce papillon n'est pas protégé en France, contrairement à la Belgique.
Dans la même famille, l'écaille martre ou écaille hérisson (Arctia caja). Ce papillon de nuit aux motifs de girafe sur ses ailes donne naissance à des chenilles poilues qui apprécient les orties, les saules, les chardons, les pissenlits ou l'oseille. Elles peuvent faire des dégâts dans le potager. Ce papillon présent sur toute la France devient rare. Il peut atteindre 5 à 6 cm d'envergure.
Il existe en France 27 espèces (sans compter les sous-genre) de zigénidés. Ici il s'agît d'une zygène transalpine, (Zygaena transalpina) sur une petite ombellifère quelconque. Ce papillon est absent du massif Armoricain, de Corse et de la région parisienne.
Il existe deux populations différentes, une à l'est, l'autre à l'ouest mais les nombreux mélanges entre celles-ci font qu'il existe une multitude de sous-espèces Les larves raffolent des hippocrepis, des lotus, et parfois des astragalus.
Autre espèce de la famille des zigénidés, la zygène de la carniole (Zygaena carniolica) possée ici sur une campanule alterne. Il en existe 6 sous-espèces. Ce papillon est absent dans la région de Lille, de la Corse, de la Bretagne et dans tout le bassin atlantique sud. Ses larves adorent les onobrychis et parfois les lotus, les anthyllis et les dorycnium.
L'argus bleu-nacré (Lysandra coridon poda), ici sur une orchidée fannée, fait parti de la grande famille des Lycaenidae. Il est difficile à différencier avec les individus des autres espèces avec les quels il peut avoir des petits hybridés. Néanmoins, la forme blanche en forme de feuille d'arbre sur ses ailes permet de l'identifier plus facilement.
Les larves voraces de ce papillon se nourrissent surtout d'hippocrepis. On le trouve partout en France, excepté en Bretagne. La particularité de ses papillons est qu'à l'état de chrysalide, les larves se laissent tomber prés d'une fourmilière et produisent une phéromone qui va attirer les fourmis. Celles-ci vont s'occuper d'elles comme si elles étaient des cocons de la fourmilière et les protéger des prédateurs.
Néanmoins, une guêpe solitaire utilise la même technique. Elle va rentrer dans la fourmilière, pondre dans la chrysalide sa larve puis ressortir comme si rien n'en était. A l'éclosion, les papillons et les guêpes vont sortir sans embarra de leur abris et sans être inquiétés par les fourmis, pour chauffer leurs ailes au soleil afin de s'envoler. Ce mécanisme est encore très méconnu, on ne sait pas comment la guêpe femelle entre chez les fourmis sans se faire attaquer, reconnaît les cocons des celles-ci de celui des papillons qui sont identiques et comment une fois éclos les insectes ne se font pas attaquer à leur tour. Le mystère demeure.
(photo de ma petite mère)
Voilà un autre azué, l'azuré des géranium (Pseudoaricia nicias Meig.). Il en existe 4 sous-espèces. On le trouve dans toute la France depuis le paléolithique. Comme son cousin l'argus bleu-nacré, ce sont les fourmis qui s'occupent de la chenille sous forme de chrysalide. Celle-ci se nourrit de géraniums sauvages: le géranium des bois et le géranium des près. En France on le trouve dans les Pyrénées, les Alpes et le Puy de Dômes et vit dans les prairies sub-alpines au-dessus de 900 mètres. Ici on peut différencier la femelle des deux mâles sur cette rare cardabelle: il s'agit du spécimen le plus au fond, avec les ailes plus foncées ayant un plus grand nombre de points noirs cernés de blanc et avec quelques reflets orange sur le bord des ailes.
L'ethmia pusiella, qui n'a pas de surnom, est un drôle de petit papillon dalmatien. Celui-ci prend la pose tout à tour sue une grande gentiane jaune puis sur le mur de la fenêtre. Il mesure environ 2 cm d'envergure. Ses chenilles aux couleurs jaunes, noires et blanches avec quelques longs poils blancs, se développent sur la pulmonaire, la vipérine et le grémil. Il vit sur les zones défraîchies et sèches. C'est un papillon nocturne qui se fait souvent discret sans être pour autant rare.
La mélitée du Mélampyre ou le damier Athalie (Melitaea athalia) est un papillon courant dont il existe 8 sous-espèces. Ses chenilles, qui hibernent l'hiver dans leur cocon de soie, sont friandes des mélampyres, des plantains, des digitales, des linaires et des véroniques.
On le trouve partout en France, excepté en Corse et en Île-de-France où il n'a pas été répertorié depuis plusieurs années. Sa population recule un peu partout sur le territoire. Néanmoins, la réintroduction de castors, qui dégagent les forêts et l'éclaircissent, est bénéfique à la réapparition de ce papillon car les zones dégagées laisse place au mélampyre des bois, plante en recule aussi et qui figure parmi les favorites des mélitée du Mélampyre.
Depuis 1993 cette espèce est protégée en Île-de-France.
L’Hespérie de la houque ou Bande noire ou Thaumas (Thymelicus sylvestris) a été décrit pour la première fois en 1761. Il en existe deux sous espèces, présente dans toute la France excepté en Corse. Les chenilles raffolent des graminées. On le trouve dans les prairies, les friches et les bords de route. Le mâle à une bande noire à l'intérieur de ses ailes d'où le nom de l'espèce.
Le synède de l'osier (Drasteria cailino) est un papillon adepte des pelouses sèches, des rocailles et des steppes. Ses chenilles évoluent sur l'osier blanc (saule des vannier) et l'églantier commun. On ne le trouve que dans le sud-est de la France, dans les Alpes, sur la côte méditerranéenne et la vallée du Rhône jusqu'à la Drôme.
La frange picotée ou l'acidalie picotée (Geometridae sterrhinae) se trouve partout en France mais reste rare dans le Nord . Il mesure 18 à 26 mm. C'est un papillon de nuit, très présent dans les jardins.
Ses chenilles se nourrissent de thyms, de sedums, d'achillées, d'armoises, d'origans, de gypsophiles et de stachys. Ses écailles sont duveteuses et évoques la fourrure.
Le moiré aveugle ou aveuglé (Erebia pharte) donne des chenilles vivent, grandissent et se nourrissent sur les graminées. On le trouve dans six départements français des Alpes: la Savoie, la Haute-Savoie, l'Isère, la Drôme, les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Il vit uniquement dans les prairies montagneuses des Alpes.
Le ptérophore blanc (Ptérophorus pentadactylus (Linné)) tient son nom du latin "Ptero": aile, "Penta": cinq et "Dactylis": doigts, en raison de ses étranges excroissances sur ces pattes. Il est aussi surnommé petit ange de la nuit en raison de ses ailes qui évoquent les plumes des oiseaux. Sa chenille est verte avec une large bande rose sur le dos. Elle se nourrie de liserons des champs et de liserons des haies. On le trouve dans toute la France, là où il y a des lieux herbeux et broussailleux.
Alors ceux-ci sont une énigme. Beiges, le bout des ailes très légèrement noirci, les membres ailés repliés comme un grand manteau, les antennes fines et enroulées et surtout, la tête allongée, forment une sorte de bec avec de chaque côté de petits yeux noirs.
La petite tortue ou Vanesse de l'ortie (Aglais urticae L.) est un très joli papillon orangé aux ailes bordées de taches bleues encadrées de noir sur le bord. Le nom Aglais est une référence à Aglaé, une des trois Charités, celle de la beauté et de la splendeur. Il en existe deux sous-espèces. La chenille de la petite tortue est en partie noire, avec des excroissances qui évoquent des épines. Elles se ressemblent en groupes sur les grandes orties qu'elles dévorent et y tissent de grandes toiles pour se protéger. Au bout d'un mois elles deviennent jaunes et solitaires.
Ce papillon est en grand déclin dans l'Europe de l'Ouest. On ne sait pas encore à quoi cela est dû. Les pistes de la pollution, de la sécheresse, du réchauffement climatique, des pluies acides et des pesticides sont avancées. On la trouve dans toute la France sauf en Corse. En 2000 l'espèce pendant une année a complètement disparu du territoire. Cette espèce, bien que vulnérable ne bénéficie pas de statu de protection.
Pour la série de papillons de nuit, je sèche, ils sont à mon goût les plus difficiles à identifier.
En effet ils se ressemblent généralement beaucoup les uns et les autres, bien que celui-ci soit particulièrement remarquable.
Il est toujours agréable les soirs d'été de profiter du bon air et de laisser ouvert portes et fenêtres. Cependant, cela peu créer des tentations dangereuses qui finissent comme pièges mortels pour nos amis papillons. Ceux-ci en savent quelque chose, ils ont cédé à la délicieuse odeur d'un fond de bière.
Mais la véritable difficulté réside dans le fait qu'il n'y a que peu d'infos disponibles pour les non initiés sur ces papillons, moins populaires que les grands papillons bariolés visibles de jour.
Cette année, bien d'autres espèces d'insectes on été observé par nos soins, en particulier les libellules qui sont allées jusqu'à s'aventurer dans le potager.
Petit peuple du jardin.
Dans le jardin les animaux s'en donne à coeur joie, si nous ne les voyons pas, c'est parce que nous ne nous penchons pas assez au niveau du sol.
Maitre dans le camouflage, serez-vous retrouver la limace?
Sur cette scabieuse, une mouche-moustique prend son temps.
Moins atraillante pour bon nombre de personnes, les araignées sont pourtant essentielles à notre bien être car elles se nourrissent en grande partie des
(certaines araignées confectionnent des toiles pour chasser, d'autre se contente d'un terrier d'où elles sortent pour traquer leurs proies)
nuisibles qui nous, il faut bien le dire, pourrissent un peu la vie tel que les mouches et les moustiques.
Les espèces animales ne se font pas toujours la guerre,elles savent parfois cohabiter quand les ressources leurs suffisent comme entre cette guêpe et ces fourmis.
La mouche scorpion ( elle est inoffensive) tire son nom de ça drôle de morphologie qui évoque la queue d'un scorpion (qui lui n'est pas un insecte mais un arachnide). Cette spécificité est uniquement présente chez les mâles. de mouche elle n'a que elle n'a que le nom car elle fait partie de l'ordre des mécoptères. Cette insecte carnivore et nécrophore fascinant est capable de voler les proies des araignées directement sur leur toile.
Les larves des insectes sont facilement observables sur les plantes, arbres et diverses essences du jardin mais elles font souvent des ravages sur celles-ci comme on peut le voir sur cette feuille de saule pleureur.
Les escargots et leur cousines limaces sont accusés de bien des maux dans le jardin. Seulement voilà, seul une espéce d'escargot et deux de limace en France se nourrissent de nos laitues et autres courgettes, alors c'est un peu dommage de fustiger toute une famille de gastéropodes pour quelques délinquants baveux et végétariens.
Le méloé printanier est un drôle d'insecte qui quand il se sent menacé, se repli complètement et produit une substance vert-orangée contenant de la cantharidine (son sang). La femelle (ici) est très grosse et lente, handicapée par les oeufs que contient son abdomen. Le mâle lui est trois fois plus petit. Ce méloé se croise de mai à juillet.
Les galles.
Les galles appelées aussi cécidies; sont des dégénérescences d'un ou plusieurs organes d'une plante. Cela peut être dû à un insecte qui pond dans la plante (guêpe, mouche...), à un champignon, à un acarien ou à une bactérie.
Les animaux et les hommes peuvent aussi être touchés, comme la Gale (un seul L) pour l'homme qui est due à un acarien.
Il y a deux sortes de galles:
Dans le premier cas la plante pour se protéger ou à cause de l'agent pathogène, va soit muter, soit produire de la matière végétale en abondance dont va se nourrir l'hôte et qui va dans un même temps l'abriter. Dans un deuxième cas, la plante ne produit pas de matière végétale ni ne mute, l'hôte va se contenter de se nourrir de la plante et va faire dépérir les parties touchées (bourgeons, écorces, fleurs, feuilles, tiges...). Il arrive que les larves parasitaires soient à leur tour l'hôte d'autres larves qui vont se développer dans leur corps en se nourrissant d'elles et en profitant de leur abris.
La galle de cette ronce est dû à une petite guêpe. Cette galle mesure jusqu'à 10 cm et contient plusieurs alvéoles. Une galle souvent contient une larve. Après les premiers froids les adultes sorte de leur refuge qui lui, reste sur la ronce d'année en année. On peut alors les cueillir juste avant qu'il ne fasse mauvais pour observer les adultes en sortir. Dans certaines cultures les galles sont utilisées pour divers usages (médecine).
Vous pensez avoir à faire à des fleurs de chêne? Hé bien pas du tout, voici une des
galles du chêne la galle en artichaut, dû à Diastrophus rubi (la vilaine). Sa larve
fait muter les bourgeons de l'arbre pour donner ce drôle de
cône dans le quel, il faut l'avouer, elle se la coule douce.
Une autre galle que j'ai croisée mais que je n'arrive pas à identifier dans ce chardon
(peut être une Euribia cardui). La larve, fort vorace, a fini par sortir de son abris.
Voici la galle du rosier sauvage ou rosier des chiens (dont je parle ici).
Cette galle est dû à la Diplolepis rosae, une petite guêpe solitaire.
Elle se nome le bédégar et serait un médicament naturel
que la phytothérapie recommence à découvrir.
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Pour plus de galles, c'est pas là:
http://liboupat2.free.fr/Galles/galles.htm
Sortie en montagne 4
Visite de l'Aiguillon, qui culmine à 2095 mètres d'altitude, avec un départ du circuit à 1800 mètres, soit 300 mètres de dénivelé. Les fleurs de l'article précédant sur la montagne étaient majoritairement présentes, je ne les ai pas ajoutées pour éviter de me retrouver avec un article trop grand et trop redondant.
Au pied de l'aiguillon, une belle surprise m'attend. Le sentier pédestre est entouré de dizaines de plants
du rare lys martagon. Bien que beaucoup soient en graines, un grand nombre fleurissent encore.
Le vératre vert, à ne surtout pas confondre avec la gentiane jaune quand ils ne sont pas en fleurs
(les feuilles du vératre sont alternes alors que celle de la gentiane se font face à face), commence à faner.
Deux classiques de nos montagnes, l'arnica montana (protégée en Chartreuse), et la laitue vivace.
Voilà une espéce de chardon que je n'ai pu identifier. Je l'ai d'abord s pris pour un chardon
Marie appelé chardon Notre-Dame mais il ne semble pas faire parti de cette espèce.
L'achillée mille feuilles est d'un très jolie rose. À droite la vipérine pustuleuse (?).
La gentiane croisette est courante l'été. C'est une jolie plante à fleurs bleues qui traditionellement
posséde quatre pétales, mais lors de ma sortie j'ai pu en observer avec 5, 6 voir même 12 pétales !
Les gentianes jaunes, au pied de la rando de l'Aiguillon, ont fané mais
pour celles qui poussent un peu plus haut, c'est une explosion de fleurs.
La cardabelle est une jolie fleur piquante que l'on accroche sèche sur les portes
des maisons pour prédire le temps en fonction de la forme que prend
la plante. Cependant elle est par endroits protégées, pas touche !
Il y a aussi beaucoup de papillons et d'insectes qui sont faciles à observer le long du
chemin, de même que ces belles et rares edelweiss qui poussent au bord du sentier.
Autre plante remarquable, l'oeillet sauvage.Une partie des oeillets
sont protégés en France, hormis ceux d'élévage et indigènes.
Autre rencontre avec ce troupeau de génisses et de veaux, qui
pas farouches pour un sous, paissent dans le sentier de randonnée.
À gauche, un papillon appelé petite tortue (Aglais urticae),
droite un papillon de la famille Lycaenidae que jen 'ai pu identifier.
La Mélitée du Mélampyre ou le Damier Athalie est un joli
papillon aux motifs en damiers. Il est protégé en Île de France.
La gentiane champêtre peut être rose ou violette comme ici.
On l'a rencontre à l'étage subalpin et alpin.
En fin de parcours, les promeneurs surplombent le lac du Pontet où certains
courageux osent tremper les pieds dans l'eau. Encore une jolie balade en vue.