Sortie en forêt 10.
(Merci à ma petite mère de m'avoir prêté son appareil photo)
A la douceur des bois, la fraîcheur des prairies, la chasse aux champignons est ouverte.
Attention, dans les bois et forêts se trouvent les lépiotes. Attention à ne pas confondre la délicieuse coulemelle (en bas à gauche) avec la terrible lépiote châtain (en bas à droite et en haut), elle est à rejeter car toxique.
De nombreux champignons nouveaux sont une fois de plus apparus, comme ce joli champi' violine.
Les calocères visqueuses s'en donne à coeur joie.
Le polypore écailleux est un polypore qui se mange jeune en marinade.
Les vesses en forme de vasques commencent à vieillir, certaines se sont faites dévorer par les petites bêtes de la forêt, d'autres répandent leurs spores.
Certains champignons ont l'art de se fondre dans les feuilles mortes et l'humus brunis.
Les rosées des bois, d'excellents comestibles, se cachent des chercheurs sous l'herbe sèche et les aiguilles de pins.
Le russule feuille morte est un joli russule bien qu'il soit un comestible moyen.
Sur la mousse des vieux arbres morts, poussent de jolis
Les fausses girolles sont remarquables en cette période.
Les fourmis se préparent pour l'hiver, la fourmilière prend des proportions incroyables.
Les animaux ne sont pas aussi discrets que l'on pourrait le penser. A gauche une famille de sanglier à littéralement retourné un champ au coeur de la forêt pour trouver des tubercules et des vers. A droite un chevreuil à gratter de sa ramure un tronc pour marquer son territoire, lui retirant au passage son écorce.
L'homme lui aussi laisse sa marque, avec par exemple une balise de chemin de randonnée ou un vieux abreuvoir abandonné qui se trouve dans une forêt qui, il y a 100 à 150 ans de cela, devait être un champ.
Étrange forme que prend cette petite amanite jonquille rongée par une limace .Elle ressemble à un crâne digne de Monsieur Jack, se qui rappel sa toxicité supposée.
Le coprin d'Ellis est un champignon qui se développe en grandes colonies. Il est non comestible.
Les polypores sont toujours là, comme mon joli (et fétiche) polypore du bouleau que je retrouve chaque fois ou ce gros polypore multicolore.
Le mélampyre des bois refait son apparition, lui qui un temps avait disparut de la forêt. On peut le voir ici: plantes parasites de l'Isère.
Dans notre panier plein de bonnes choses. L'incoutournable chanterelle (en haut à gauche et en bas) est rejointe par les cèpes bien qu'ils soient tout petits et parfois mangés par les rongeurs et les limaces (en haut à droite).
Ne sont-elles pas mignones?
Au panier nous avons rajouté des petits pieds de moutons, tout aussi savoureux.
La calvaire élégante ne pousse que sur le bois mort (à gauche). Elle peut atteindre une trentaine de centimètres. Bien que non toxique elle inflige de terribles coliques. A droite un petit bolet poivré, inconsommable avec son fort goût de poivre comme son nom l'indique. Il peut tout fois servir de condiment.
Voici d'autres jolis champignons avec le fascinant géastre à trois couche (à gauche), un champignon rare ou le russule émétique (à droite), rare lui aussi et dans ce cas plutôt vieillit, qui est réputé pour être inconsommable.
Ah le beau panier que nous avons rammassé, la forêt est pleine de ressources.