Une année de papillons en Isère et en Haute-Alpes (2013).
Fini la période des papillons, le soleil commence à partir et nos amis ailés réapparaîtrons à son retour pour annoncer l'arrivée du beau temps. Voici quelques papillons rencontrés cette année.
L'écaille chinée ou callimorphe (Euplagia quadripunctaria) est un papillon qui vit aussi bien la nuit que le jour dans les forêts et les broussailles. C'est une espèce migratrice. Sa chenille adore les orties, les lamiacées, les épilobes, la sauge des près, les framboisiers, le noisetier ou le chèvre feuille. On le trouve dans toute la France, Corse comprise. Bien que rare, ce papillon n'est pas protégé en France, contrairement à la Belgique.
Voici la chenille de cucullie du bouillon blanc appelé aussi brèche (Cucullia verbasci). Bien qu'on la trouve souvent sur le bouillon blanc, elle est aussi gourmande des plantes du genre scrophularia comme avec cette scrofulaire noueuse. L'imago, l'adulte arrivé à maturité, vole d'avril à juin. La chenille peut atteindre des dimensions impressionnantes.
Voici un premier inconnu de la série que j'aimerai beaucoup pouvoir identifier.
La Zérène du groseillier ou la Phalène mouchetée (Abraxas grossulariata). Il apparaît en mai est disparaît avec les premiers froids.
Le mélitée du Mélampyr est aussi nommé damier Athalie (Mellicta athalia). Il est en voie de régression dans la plupart des zones où il vit. On le trouve de la mi-mai à la fin octobre dans toute l'Euopre, au Japon et les zones tempérées d'Asie jusqu'à 1600 mètres. C'est un papillon des lisières et des bords fleuris.
La chenille de la piéride du chou (Pieris brassicae), un petit papillon blanc, est venu pondre dans les jeunes choux. Si la plupart des feuilles étaient couvertes d'oeufs, certaines étaient déjà parcourues par les chenilles qui ont commencées à faire de gros dégâts. La méthode c'est donc voulu radicale pour pallier à cette attaque, malheureusement, mais avons nous bien le choix si nous voulons profiter des potées cet hiver? Jeté au composte, tout ce petit monde ferrât le bonheur des oiseaux.
La boarmie commune (Ectropis crepuscularia) est un papillon de nuit présent partout sur le territoire français. Sa petit chenille brune apprécie le vigne, le lierre, l'aubépine, le bouleau, le troène, le lilas, le chèvrefeuille, le frêne, et le chêne.
Le myrtil (Maniola jurtina). Il vole de fin mai à septembre. La chenille se nourrie des plantes de la famille des poacées.
La sylvaine ou hespérie sylvaine (Ochlodes sylvanus) est un joli et petit papillon à la chenille verte-bleutée longue de 28 mm. On peut le voir voler de juin à août dans de nombreux milieux, aussi bien secs qu'humides.
La chenille du lasiocamp quercus, c'est à dire le bombyx du chêne.
Le Phalène ornée (scopula ornata). Il est commun et aime vivre dans les friches.
Il existe une multitude de zygènes, 7 espèces sans compter les sous-genre. Pour reconnaître ces papillons, le meilleur indicateur reste les tâches des ailes. Ici il s'agit de la zygène des vesces (Zygaena viciae) dont les chenilles sont amatrices de fabacées.
Le demi-deuil (Melanargia galathea L.). Ce papillon pond ses oeufs sur les graminées dont les chenilles se nourrissent. On le trouve dans toute la France, exceptée en Corse.
La zygène des bois (Zygaena lonicerae). On le trouve dans les Pyrénées et dans tout l'est français ainsi que dans une partie du centre.
La brocatelle dorée (Camptogramma bilineata) est très présente dans notre coin d'Isère. Il s'agît à nouveau d'un mâle qui se reconnaît à l'abscence d'une bande marron sur le bas des ailes.
1: Le gamma, autographa gamma, est un papillon commun en France. Sa chenille fait de nombreux dégâts sur la plupartsdes plantes cultivées: tomates, pomme de terre, lin, betteraves, céréales... la liste est longue.
2: Ce myrtil est accompagnée dans sa campagne de butinage d'un tristan (Aphantopus hyperantus), un proche cousin mais qui est le seul en Europe à faire parti du genre aphantopus. Ce papillon est présent sur presque tout le territoire français et on peut le voir voler de début juin à fin août. Néanmoins il est en net recul dans de nombreuses régions bien qu'il ne bénéficie pas de statu de protection.
Cette chenille, avant d'être délogée par mes soins (la pauvre), se nourrissait d'une cosse de silène. Le papillon, un spécimen de nuit sans doute, à pondue un oeuf dans les ovaires de la plantes qui au fil du temps ont grossit pour contenir les graines tout en se faisant grignoter de l'intérieur par la larve. une fois la plante vide, elle cherche une autre gousse pour se nourrir à nouveau puis muer en papillon.
Et comme toujours, voici le lot des inconnus. Cliquer sur les miniatures pour les voir de plus près et peut être, leur attribuer un nom ou du moins une famille.
Voilà un beau papillon inconnu qui, à l'instar de l'écaille marte, rappel sur ces ailes les motifs du pelage des girafes africaines.
Et celui là?