Retour au jardin.
Quelques brèves gammes de soleil sur le jardin accompagne mon retour. Me voilà en Isère, avec pleins de souvenirs la tête. Les photos du Beaujolais arriverons bientôt mais pour le moment, je redécouvre mon chez moi.
Quelques animaux sont encore de passage.
1 et 2: Les dernières chenilles sont de sortie, bientôt elles s'enrouleront dans leur cocon de soie à l'abri du froid de l'Hiver. Les papillons eux, mourront.
3 et 4: On ne voit plus beaucoup le couple de palombes, excepté de temps à autre quand il se fait coursé par le chat de la maison (quel téméraire). Indice de leur présence, ces plumes tombées au sol.
Le nid de guêpe est toujours là mais il semblerait que l'activité y soit réduite. Il est vrai que la pluie et le froid de ses 2 dernières semaines (et de la où j'étais je n'ai pas échappée non plus) ont ralenti le dynamisme de cette colonie. Bientôt le nid sera abandonné, la reine partira s'abriter pour l'hiver sous une écorce ou dans la manche d'un manteau conservé au grenier. Le reste de l'essain dépérira.
Deux voisines ont prit place pour quelque temps dans le champs faisant face à la maison. Adorable, elle profite de l'herbe bien grasse. L'an dernier les premières neiges sont tombées le 27 octobre, obligeants les bêtes à regagner l'étable plus tôt. Espérons que cette année elles auront un peu plus de temps pour gambader à l'extérieur.
Hormis cela pas de grands changements, l'herbe est verte et les champignons nombreux. Seule la boue et le froid viennent donner un nouvel angle à ce tableau.
De nombreuses feuilles tombent, se colorent de rouge, d'ocre et de jaune. La vigne vierge n'a pas encore prit son bel habit de pourpre mais cela viendra. Bref, ça sent bon l'automne.
Le terrible félin a encore frappé. Dissimulé dans l'herbe, il a pu sans mal croquer cette jeune souris grise (appelée aussi domestique). Qu'à cela ne tienne, ce petit animal à un cycle de reproduction très rapide, et la disparition de quelques individus n'est pas bien grave au contraire, elle participe à la bonne santé du potager et du massif de fleurs.
Mais pour la moment c'est l'heure de faire une pause au soleil bien mérité, dans la couronne de maïs qui semble avoir résistée face aux intempéries.
A cette période de l'année, il y a toujours beaucoup de champignons divers et variés qui poussent dans le jardin. Leurs formes, leurs couleurs et leur arômes ne permettent pas toujours de les identifier comme c'est le cas ici avec ces 4 inconnus pourtant bien jolis à voir.
Les noix commencent à tomber, c'est l'heure de les ramasser. Vendues ou gardées pour soi, d'ici peut elles seront mondées entre amis pour la joie des plus gourmands.
Comme tout les ans une imposante colonie de coprins chevelus pousse devant la maison. Comestibles jeunes, ces champignons ont une existence plusqu'éffémérent, de l'ordre de quelques jours. Pour en avoir un aperçut, cliquez ici pour voir l'expérience.
Le figuier est toujours colonisé par les cocons des petites chenilles qui y ont fait leur gîte mais depuis elles sont devenues papillons et ont quitté l'arbre hôte laissant les traces de leur passage sur les feuilles abîmées.
Il y a aussi de nombreux armillaires couleurs de miel. Comestibles jeunes, il faut s'en méfier car ils peuvent causer des troubles digestifs importants chez les personnes à l'estomac sensible. En fonction de leur âge et du type de bois mort sur les quels ils poussent, leur couleur peut connaître des variantes.
Dernière truffe de l'année qui, je dois l'avouer, a été récolté il y a deux semaines. Il faudra attendre l'an prochain pour déguster ce champignon au gout de noisette. En décembre, c'est la rare et très précieuse truffe noire ou truffe du périgord qui apparaît sur les étales et qui peut atteindre des prix pharaoniques.
Bref, la renarde est rentrée dans son terrier.