Petite balade à travers champs cette fois-ci pour le rallye pédestre des donneurs de sang pour l'association "Espoir pour Noémie" que vous pouvez retrouver dans la rubrique "Les copains!". Voilà l'occasion de répertérier quelques jolis coins du village.
Le rallye reprends le même itinéraire que celui de la dernière balade menée dans le village (et que vous pouvez voir ICI). Qu'à cela tienne, depuis de nombreuses fleurs sont sorties et parfument la campagne environnante.
La commune habrite neufs châteaux dont celui de la mairie (absent des photos) qui pendant de nombreuses années servit de maison de bonnes-moeurs pour les jeunes filles issues de la noblesse et même des familles royales. À ce titre la valdaine est connue pour avoir été une terre contre-révolutionnaire.
C'est également l'occasion de rappel (bien que certains sicentifiques aient réussi à créer du sang artificiel), que les banques de sang sont vides et ont grandement besoin. Le don reste l'un des meilleurs moyens pour sauver des vie.
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Mai est le mois du blanc, la preuve en image !
1 et 2: l'ail des ours (allium ursinum) a bien entamée sa floraison et, il n'est plus vraiment temps de la cueillir du fait que les feuilles soient dures et fibreuses. Néanmoins quelques fleurs dans les salades sont les bienvenues.
3: L'asperule odorante (Asperule odorata) appartient à la famille des galliets. On la fait macérer fraîche ou sèche dans du vin blanc et du sucre pour réaliser du vin de mai. Elle délicieuse en infusion une fois séchée mais attention, à haute dose elle peut provoquer des maux de tête et d'estomac.
4: Le compagnon blanc (Melandrium album) n'est pas réputé pour sa comestibilité mais pour ses fleurs blanches et pourtant, on peut consommer les jeunes pousses et les feuilles en salade.
Belle fleur que celle de la raiponse en épi (Phyteuma spicatum) mais pas seulement. Comme chez la plupart de ses consoeurs du même genre, les épis floraux et les feuilles sont comestibles crus en salade comme ou cuits à l'eau ou à la vapeur accompagnés de sauce comme des asperges. La racine se consomme aussi crue (elle aura alors un petit goût piquant) ou cuite (elle sera alors douce et sucrée comme une châtaigne). Longtemps consommée à travers l'Europe et encore aujourd'hui dans certaines parties de l'Asie, ses qualités gustatives sont tombées dans l'oubli. Néanmoins dans certains coins d'Italie, de Bosnie et de Haute-Savoie (où on la nomme cul-noire) on continu de la consommer.
Il est toujours plaisant de se faire offrir du muguet le 1er mai. Néanmoins prudence, cette plante est très toxique et on peut vite s'empoisoner. Utilisée comme médicament, elle est inadaptée de par sa nature pour l'auto-médication. En médecine le muguet est employé dans les préparations qui luttent contre les faiblesses cardiaques.
"C'est à partir du dernier tiers du XIIe siècle que les textes signalent des édifices qualifiés de « domus fortis, fortalicium, domus et turris fortis ». C'est l'apparition des maisons fortes ou maison fortifiées. Ces édifices, qui ne sont pas des châteaux, sont plus qu'une simple résidence. Elles peuvent présenter l'aspect d'une maison solide avec tours ou avoir l'apparence d'une bâtisse construite de bric et de broc."
On trouve peut de champs cultivés de part chez nous mais beaucoup d'élevages. En premières position arrive l'élevage de bovins, suivit des chevaux de traits puis des moutons. De nombreuses petites exploitations familiales continues d'élever pour le plaisir quelques oies, poulets et même biquettes.
(Pour mieux voir les petites images cliquez dessus.)
Les chevreuils ne sont pas en reste. Effrayées par des promeneurs, voila que trois chevrettes (femelles du chevreuils) prennent la fuite vers le sous-bois tout proche sous nos yeux émerveillés.
C'est le temps des fleurs, les arbres offrent de jolies parures comme le marronnier d'Inde (1 et 2) appelée également marronnier blanc (Aesculus hippocastanum L.). Cette arbre d'ornement originaire du Caucase peut vivre plus de 300 ans et atteindre de belles dimensions. L'aubépine (3) (Crataegus) est plus modeste, détonne de par le nombre d'espèces qui composent son genre: plus de 1000 ! Enfin, le pommier commun (4) (Malus pumila) est l'arbre fruitier le plus rependu de nos campagne, on compte pas moins de 20 000 variétés de ce dernier.
Le muscari d'Arménie (Muscarium armeniacum) appartient à la famille des liliacées. Cette plantes aux fleurs bleu vif est prisée dans les jardin où elle s'est naturalisée. En France, Allemagne et Grande-Bretagne on trouve sa cousine sauvage: le muscari à grappe (Muscari neglectum).
Retour par le village, chef-lieu du canton au coeur du Val d'Ainan. Avant d'être un établissement de bonne-moeurs pour les jeunes filles de "la haute", la mairie appelée "château de Montcla (qui fût bâtie avec les pierres morainiques calcaires des anciens glaciers qui creusèrent la vallée de l’Ainan), fût d`abord un château fortifié, commanderie des templiers. À partir de 1307 et jusqu’en 1734, ce fut une abbaye de soeurs bénédictines, consacrée à Saint André." À savoir, le château de la photo en haut à droite est celui de l'illustre famille des Clermont-Tonerre.
Le méloé printanier (Meloe proscarabaeus) est un drôle d'insecte. La femelle pond dans le sol d'où les larves crochues sortent puis montent sur les fleurs. Là, elles parasitent les hyménoptères qui viennent se nourrir du nectar. Elles se font alors porter jusqu'au nid où elles se délectent des oeufs et des réserves de nourriture de leur hôte. Après plusieurs mues, la nymphe devient un adulte phytophage.
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On continu dans les gammes de blanc avec le viorne fourchu (1) (Viburnum furcatum) originaire des montagnes embrumées de Corée et le lilas français (2) (Syringa vulgaris) qui, originaire des Balkans, se décline sous plusieurs couleurs. Le viorne lantane (3 et 4) (Viburnum lantana) est plus commun sous nos latitudes. Cultivé comme plante ornementale, ses baies sont légèrement toxiques et peuvent entraîner des vomissements. Une partie de la plante est utilisée en gemmothérapie.
Voilà une orchidée que je n'avais pas encore épinglé à mon tableau de chasse. L'orchis bouffon (Anacamptis morio) est classée LC (préoccupation mineur) qui apprécie les zones de pleine lumière et les pelouses rases pauvres en substrat.
Autre nouvelle venue l'orchis de l'homme pendu (Aceras anthropophorum), qui tient son nom de sa fleur qui évoque un petit bonhomme pendu. Cette orchidée aime les zones de moyenne montagne et les sols calcaires. Son hybridation avec l'orchis pourpré donnede surprenantes combinaisons (x Orchiaceras melsheimeri).
Le sceau de Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum) et moins courant que son cousin le sceau de Salomon odorant (Polygonatum odoratum). Il s'en différencie par son parfum plus subtile et ses nombreuses fleurs groupées par 2 ou 6.
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Encore quelques fleurs de nos camagnes:
1: La cardère sauvage ou cabaret des oiseaux (Dipsacus fullonum) peut atteindre plus d'un mètre cinquante. C'est une belle plante bisanuelle dont la racine serait un remède efficace contre la maladie de Lyme.
2: Très connue, la marguerite commune (Leucanthemum vulgare) est peine de vertus. Jeunes et fraîches, ses feuilles se consomment en salade. Les fleurs sèches en infusions sont antispasmodiques, calmantes, digestives et astringentes.
3: L'oeillet des près n'en a que le nom, il s'agit en réalité d'une silène (Silene flos-cuculi). On la rencontre partout en Europe mais tend à disparaître dans les régions où les zones humides sont en recules.
4: Le rhinanthe crête que coq appelée aussi rhinanthe velu (Rhinanthus major ou Rhinanthus alectorolophus selon la taxologie). C'est une plante parasite qui puisse en partie sa nourriture des racines des graminées et des légumineuses au milieu des quelles elle pousse.
"Les Arbres remarquables de France sont des arbres vivants exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ces ligneux représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé."
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On part cette fois-ci dans les teintes jaunes et dorées.
1: Le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) est très courant en Europe. Il a été longtemps cultivé pour sa racine et ses jaunes pousses qui sont doux et sucrés. Tombé dans l'oubli après la guerre, on en trouve encore sur certains marchés dans le midi.
2: Petit soucis d'identification pour cette euphorbe. N'ayant pas prit les feuilles en photo, dur de savoir à quel espèce elle appartient.
3: La populage des marais (Caltha palustris) appartient à la famille des renonculacées au même titre que le bouton d'or. On la rencontre dans les zones humides comme les marais, les bords de ruisseaux et les pâtures. Toxique, il ne faut pas la porter à la bouche ou la mettre en contact avec les muqueuses. Dans certaines régions on la consommait avant floraison après l'avoir faite bouillir.
4: Le genêt à balais (Cytisus scoparius) fût longtemps employé à la place du houblon pour parfumer la bière. Les boutons floraux étaient utilisés après une longue préparation comme des câpres, les fleurs dans des liqueurs aux noix et les graines étaient torréfiées pour servir de succédané au café. Attention ! Crues ou mal préparées, les différentes parties de la plante sont toxiques.
Une fois de plus, vue sur la motte cadastrale du village.Faute de moyenne aucunes études ou fouilles n'y a été menées. On raconte qu'elle était à l'origine un ancien fort allobroge... affaire à suivre.
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Avec le printemps, les plantes comestibles et médicinales retrouvent nos assiettes.
1: La berce spondyle (Heracleum sphondylium) possède de nombreuses vertus. Sa racine piquante est associé à l'alicament prisé en Asie qu'est le ginseng. Ce sont les feuilles qui sont les plus prisées en cuisine.
2: La fougère aigle (Pteridium aquilinum) été autrefois brûlée pour faire fuir les serpents. On en consommait le rhizome bouillit ou réduit en farine ainsi que les crosses mais la toxicité établie de la plante a stoppé sa consommation.
3: Le gaillet gratteron (Galium apraine) est une plante aux fleurs discrètes dont les jeunes pousses entre dans la composition de salades.
4: Il existe de nombreuses espèces de consoude. Ici il s'agit dune espèce importée dans les jardin, la grande consoude bleue (Symphytum azureum) dont les feuilles peuvent être consommées en beignets comme celles de sa consoeur sauvage.
"Les prairies sont des formations herbacées plus ou moins hautes qui dérivent d’une déforestation remontant au début de l’occupation humaine et qui doivent leur maintien aux activités humaines liées à la fauche et au pâturage. Bien qu’il s’agisse en ce sens de milieux semi-naturels, les pratiques traditionnelles séculaires de production de fourrage pour le bétail ont permis la mise en place de communautés végétales spontanées d’une très grande diversité. " (Sources)
Voilà un bien beau circuit en somme, agrémenté ici et là des fleurs des jardins, des glycines centenaires et des lilas au doux parfum. De la couleur en somme malgré un ciel bien gris.
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