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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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31 janvier 2013

Dans les près 4.

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Un froid matin d'hiver ne semble pas aux premières vues le meilleur moment pour improviser une petite sortie. Que nenni, c'est l'instant parfait pour voir la vie s'éveiller et entendre les oiseaux chanter. En effet le matin est le moment de la journée où l'atmosphère est le plus favorable (moléculairement parlant) pour diffuser le chant des oiseaux sans que ceux-ci ne se fatiguent. Hé oui ces feignants ne s'égosillent que quand cela ne demande que peu d'éfforts.

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Pas de gel ce matin ce qui est rare. Le froid et le givre de ces derniers jours ont glacé les feuilles des jacinthes (à gauche) et des grandes hellébores (à droite). Le redoux et le soleil ont vite fait de faire fondre cette glace, faisant miroiter sur les plantes les reflets de jolies gouttelettes, comme la rosée d'un matin d'été l'aurait fait.

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Ça y est, les primevère percent le froid de l'hiver!  Au bord du petit ruisseau tout un bosquet de ces belles fleurs jaunes a prit place et se reflète dans l'eau.

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Quelle horreur! Mais qu'es-ce? Un alien, un fruit rongé par le temps ou le reste d'un animal mort?

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Rien de tout ça, juste une grenouille. Oui, une grenouille en tout début du moi, c'est surprenant, celle-ci apeurée par l'arrivée d'un gros corbeau noir c'est figèe sur le dos et fait la morte, trop engourdie pour prendre le fuite.

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D'ordinnaire les grenouilles, tritons, crapauds et autres salamandres ne sortent pas avant l'arrivée des beaux jours, ils s'enfouissent dans le fond d'un ruisseau, dans la vase ou sous une épaisse couche de feuilles mortes où ils végètent entourés d'une sorte de gelée gluante pour ne pas se dessécher. Le coeur va baisser son rythme cardiaque à 1 pulsion par minute et certaines espèces, face au froid, vont jusqu'à partiellement laisser geler des parties de leur corps qui au printemps, dégèleront sans garder de séquelles. 

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Notre grenouille est une grenouille agile, tout entourée de son enveloppe protectrice gélatineuse ce qui lui donne son aspect monstrueux. Sa sortie très avancée peut être dû au temps doux ou à la menace d'un prédateur. Mais pas de crainte, elle aura vite fait de s'enfoncer à nouveau dans la boue jusqu'à ce que les températures remontes.

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Parmi les crainte de dame grenouilles, figure le pic épeiche (à gauche) et la pie  bavarde (à droite) qui malgré son nom, fait beaucoup moins de bruit que son voisin pic quand celui-ci s'y met. En temps de disette, le pic épeiche n'hésite pas à becter tout ce qui passe, bien qu'il soit insectivore. La pie est moins difficile.

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Mais le roi reste le héron cendré. Cet échassier, l'un des plus grands d'Europe derrière la cigogne, le flamant rose et la grande aigrette, est un habille pécheur. Patientent des heures dans les eaux humide, les bords de rives et les marécages, il fond comme l'éclaire dès qu'une proies se présente. Amphibiens, poissons, petits rongeurs et reptiles ne son pas à l'abri de son impressionnant bec.

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Le vol du héron est caractéristique, on distingue son cou recourbé et sa grande envergure de 1,85 mètres de loin. Interdit à la chasse aujourd'hui, le héron cendré n'a pas toujours était bien traité par l'homme. Pendant des siècles il a été chassé pour ses pattes, qui, le croyait-on, produisent une substance qui attire les poissons. Ainsi on bouillait ces fameuses pattes pour en extraire l'huile de héron et on l'utilisait dans les parties de pêches pour les rendre plus fructueuses. Cette pratique c'est répendu jusqu'à dans les années 50. Aujourd'hui encore certains recherchent cette huile magique du pêcheur.

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Humidité ambiante n'a pas desservi tout le monde. Loin des préoccupation que sont le rhume, la grippe ou la toux, les mousses s'épanouissent, gagnent en couleurs et entre même en fructification comme le montre ces longues "tiges". Les mousses n'ont pas de fruits ni de fleurs, elles produisent comme les fougères des spores qui formeront un individu quand le vent fera se rencontrer une gamète femelle et une gamète mâle.

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Voilà une bien jolie fleurs qui m'a beaucoup plu. Je n'ai pas encore trouvé son nom mais ses petites fleurs violettes et ses feuilles délicatement ciselées m'on complètement charmée.

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Le lierre grimpant est l'éldorado des oiseaux en cet hiver. Ses baies toxiques pour l'homme sont un des aliments essentiels aux volatiles pour palier au manque d'aliments que l'on rencontre l'hiver (raréfaction des insectes, des baies, des mollusques et des fruits).

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L'hiver ne brille pas forcement en couleurs mais sait décliner le vert à merveille. La gamme est infinie, comme entre celle de ce lichen qui fructifie à gauche ou ces fougère capillaires à droite. Mousses, lierre, buis, gui, sapin ou houx, il y a tant de nuances déclinées dans la nature!

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Néanmoins les fleurs ne sont pas en reste, que ça soit dans les bordures de jardin ou les champs. Les perces-neiges sont à deux doigts de la floraison, j'espère pouvoir en trouver sur les hauteurs de Grenoble pour assister à ce spectacle que j'attends depuis longtemps avec impatience. Comme son nom l'indique, le perce-neige fend l'hiver, son arrivée est gage de soleil et de joie de vivre.

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Au détour d'un champs, contre les barbelés d'une barrière fort fréquentée, un chevreuil a laissé quelques poils doux et épais de sa toison d'hiver. Bientôt elle sera remplacé par un pelage plus clair et chatoyant roux pour mieux se dissimuler dans les fourrés.

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Mias où sont donc cachés nos gastéropodes l'hiver? Sous les pierres. Il suffit d'en retourner quelques unes pour s'en apercevoir. La limace, qui n'a pas sa maison sur son dos, se recroqueville de tout son long sous une pierre enfoncée dans la terre et ne se réveillera qu'au printemps. Ici une très belle limace léopard tout contracté. L'escargot lui (ici un petit gris), va s'enfermer dans sa coquille et va la clôturer avec un mur de bave durci. Il peut rester ainsi pendant deux ans en cas de sécheresse voir plus. 

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Petit rappel, le petit gris est un escargot recherché pour la cuisine, on peut le ramasser toute l'année à l'inverse de celui de Bourgogne, néanmoins ne peuvent être prélever que les individus adultes. Toutes les espèces ne sont pas comestibles, comme ici avec l'hélice grimace à gauche ou l'escargot des jardins à droite. Sous nos contrées seul le petit gris et l'escargot de bourgogne finissent dans nos assiettes, bien que désormais c'est l'escargot turc qui est le plus consommé.

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Les grands corbeaux noirs semblent avoir établi leurs appartements ici. Plus un champs, une lisière de forêt ou un près n'a de secrets pour eux. Et tout les matins leurs croassements, parfois mélodieux, font office du levé du coq.

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Quel plaisir, j'ai pu enfin photographier la furtive mésange nonnette. Cette petite mésange qui se confond facilement avec la mésange boréale est très discrète. Les couples de cette espèces sont inséparables. Les oiseaux passent les mois d'automnes et d'hivers en petits groupes pour s'assurer ainsi plus de chances dans la recherche de nourriture.

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Voilà un autre sympathique passereau, bien bavard lui aussi dont je n'ai pas encore trouvé le nom. Pour voir l'image en plus gros, il suffit de cliquer sur l'image.

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La neige a fondu, le givre aussi. Le ruisseau de la vieille source du champs coule du tonnerre de dieu. D'ici quelques temps il regorgera de vie et de moustiques. A genoux dans la gadoue, ça sera le moment de prendre ne chasse les crapauds communs, les salamandres communes, les tritons tritons alpestres, les grenouilles agiles et les rainettes.

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Non ma petite déesse blanche à poils, le bouvreuil pivoine n'est pas pour toi! Cet oiseau calme est timide aborde, chez le mâle, un poitrail plus ou moins rosé. Il a la particularité non seulement de se nourrir en partie de bourgeon mais aussi de posséder des poches de chaque côté de sa langue pour stocker la nourriture et l'apporter à ses petits en période de nidification.

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Les petits marasmes bruns des champs ont senti le soleil approcher et on fait une poussée phénoménale en quelques jours seulement.

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Le vieux nid de pie bavarde ne restera pas vide pour bien longtemps, dès février les adultes forment des couples et défendent leur territoire. Au coeur du cerisier, il est protégé du regard l'été par un épais feuillage et sera près à accueillir les 3 à 10 oeufs que pond la femelle. 

 

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30 janvier 2013

De part ma fenêtre.

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Il fait froid, il fait mauvais, on tousse, on crache bref, on est malade. Alors pas question de sortir se balader, ni d'entreprendre des expéditions dans les bois accidentés, tout au plus un rapide tour dans le jardin et surtout, un long affût derrière la fenêtre pour tenter de photographier les furtifs oiseaux du jardin avec l'appreil de ma chère môman.

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Un petit nouveau est arrivé dans le jardin ces derniers jours, l'accenteur mouchet. Semblable au moineau, il a la tête bleutée et le bec fin. Dans nos régions il est sédentaire et adopte un régime alimentaire assez varié, grand amateur d'insectes à la douce saison, il se nourrit de baies et de graines l'hiver.

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Les habitus eux sont au rendez-vous. Tout comme leur nouveau voisin l'accenteur mouchet, le rouge-gorge (à gauche) et le pinson des arbres mâle (à droite) ont prit l'habitude de picoter les graines tombées au sol pendant que les mésanges plus habiles vident le filet. Étonnant, le rouge-gorge semble bien tolérer la présence d'autres oiseaux. D'ordinaire c'est un guerrier territorial défend hardiment son territoire, mais celui-ci n'en fait rien et partage son repas sans dire mots.

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Autres habituées, les mésanges. Ici la mésange bleue (à droite) et la mésange charbonnière (à gauche), qui forme des escouades de deux ou trois individus pour chasser sa voisine bleue de l'air de repas. En France il existe 7 espèces de mésanges: la mésange bleue, la mésange charbonnière, la mésange à longue queue, la mésange boréale, la mésange noire, la mésange huppée et la mésange nonnette.

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Près d'un mois après sa mise sur pied, la cabane est toujours aussi verte! Lierres, houx et sapins ne semblent pas vouloir déverdir.

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A quelque pas de la maison, sur l'énorme sureau dont on ne dénombre plus les années, une belle colonnie d'oreilles de judas, plus connues sous le nom de chmapignons chinois ou champignons noirs, a élu domicile dans la mousse et les restes d'écorces glacées.

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Après un bon nettoyage et un rapide séchage de sur papier pendant quelques jours à température ambiante, elles rejoindront les soupes et les rôtis de porcs.

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Un papillon de nuit c'est égaré dans une des chambrés et a fini tout... desséché. Au vu de ce qu'il en reste et de la forme des ailes, il devait s'agire d'un papillon de la famille des Noctuidae. Ses écailles ont de très beaux reflets verts et dorés.

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Bref, pas de grandes sorties ces derniers jours.

 

25 janvier 2013

La Meije, reine du massif des Écrins.

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(Vu du Bec de l'Homme, du Pic de la Meije, du Râteau depuis le lac du Pontet à 1897 mètres.)

 

Haute de 3893 mètres, la Meije est une montagne du massif des Écrins qui se situe dans la vallée de l'Oisans, entre l'Isère et les Hautes-Alpes. (Les photos qui inlustrent cet articles sont quelques unes de mes vieilles photos qui datent de 2010 et du tout début de l'année 2012).

 

Quelques mots sur l'Oisans:

L'Oisans correspond au bassin de la Romanche, un cours d'eau qui par endroits creuse de profondes gorges dans la roche. Il s'étend de Bourg d'oisans et de ses communes alentours (livet, gavet...) à la commune de La Grave (en englobant Villar d'arêne et les Fréaux). 

Cette zone comprend plusieurs massifs tel que celui de Belledonne rattaché en partie à Grenoble, de Taillefer, des Grandes Rousses, d'Arves et bien-sure, celui des Écrins. Le point culminant est le pic Lory qui culmine à 4088 mètres d'altitude. 

A l'époque du fer cette région était peuplée par les Uceni dont on retrouve certains des dessins sur les rochers des Alpes, en Italie, en France et même en Suisse. Puis les romains, pendant la colonisation de la Gaule, se sont emparés de la région et notamment du col du Lautaret qui avait déjà un fort potentiel commerciale où ils construisirent la route en direction du Briançonnais, encore utilisée aujourd'hui.

Bien qu'officiellement rattaché au Dauphiné sous l'ancien régime et plus particulièrement à l'Isère, l'Oisans est autonome (c'est à dire plus de 200 ans avant la révolution de 1789!) et bénéficie d'un statu particulier qui permet aux 20 communes qui dès lors le composent de faire du commerce et de pratiquer l'agriculture en toute liberté. Le village emblématique de cette liberté est Villar d'arêne, dont les habitants ont gardé dans leur nom la trace de celle-ci. En effet, leur nom de farachins et de faranchines désigne en patois: affranchis. Un restaurant local, le Faranchin, garde lui aussi cette trace.

Pendant la seconde guerre mondiale, la région fût un important bastion de la résistance, formée par Vizille. On peut retracer tout les évènement ici grâce à ce formidable site: http://www.maquisdeloisans.fr/. Pendant le 20éme siècle la région fût fortement industrialisée, notamment avec un impressionnant réseau hydraulique sur les régions de Livet et Gavet. Aujourd'hui l'acitivité prédominante est le tourisme.

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(Vu de Villar d'arêne depuis le vieux village que Jacques rettape depuis 20 ans.)

 

Le massif des Écrins:

Ce massif montagneux se situe sur trois bassins, celui de la Romanche (en Oisans), celui du Drac (en Champsaur) et celui de Guisane ( en Briançonnais). De profondes vallées, de nombreux lacs et glaciers font que cette région est fortement accidentée. Le plus haut sommet, la Barre des Écrins, se situe à 4102 mètres d'altitudes.

On y dénombre 19 glaciers dont celui de la Meije, celui de l'Homme ou encore le Glacier Noir. Tous sont en net recule depuis de nombreuses années avec les fortes chaleurs enregistrées l'été et la baisse des précipitations et des chutes de neige. On compte 7 grandes vallées: le Briançonnais, le Champsaur, l'Embrunais, l'Oisans, le Valbonnais, le Valgaudemar et la Vallouise.

Les Écrins sont restés pendant très longtemps inexplorés, avant l'arrivé de la cartographie, de la géographie et de l'alpenisme. De nombreux monts, sources, cascades, glaciers ou encore lacs sont restés anonymes et sans noms en raison de la méconnaissances des habitants locaux et des cartographes de ces lieux. Aujourd'hui chacun d'entre eux à un nom même si certains ne sont restés que sur papier et non dans les mémoires.

En 1973, le parc naturel national des  Écrins naît. Avec ses 91 800 hectares, sa quarantaine de glaciers, sa trentaines de pics (dont certains culminants à plus de 3000 mètres), le parc possède un fort potentiel touristique d'où ses 740 km de sentiers balisés ce qui n'est pas rien et ses 30 refuges.

Outre les animaux communs de nos montagnes comme les chamoix (12 000 individus), les renards, les marmottes ou les sangliers, le parc compte aussi 600 bouquetins, des lynx et de loups de passage, des vautours fauves, quelques rares gypaètes barbus, des tétras lyre, des lagopède alpin et 37 couples d'aigles royaux. On compte également 1800 espèces dont le lys martagon, l'edelweiss ou le génépi noir.

Cette année le parc fête ses 40 ans!

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(Vu d'une partie du massif depuis la sorite d'eau du lac du Pontet.)

 

La Meije, reine du massif:

La Meije est une montagne emblématique du massif des Écrins. Elle et son pic de la Grave ont donné leurs noms à la commune de La Grave- La Meije. Les trois plus hauts pics sont le Grand Pic de la Meije à 3983 mètres d'altitude, le Doigts de Dieu à 3973 mètres d'altitude et la Meije orientale à 3891 mètres d'altitude.

Le terme Meije vient de Meidjo qui en vient du provençal et signifie "midi". Les gravarois nommaient la montagne l'Oeille de la meidjour ce qui signifie l'aiguille du midi. Cela vient du fait qu'à midi tapante le soleil passe juste au dessus du sommet  de la montagne. Néanmoins il est fait mention de la montagne dans un texte de 1712 sous le nom de Pointe Malaval. Aujourd'hui encore il reste des traces de ce nom avec celui donné au contrebas de la vallée de la Romanche: la Combe de Malaval.

La Meije possède de nombreux sommets qui sont tous difficiles d'accés. Ce fût la dernière montagne à être exploré dans les Alpes. L'exploit fût réalisé par un français, chose assez rare pour être précisée. Le 16 août 1877 Emmanuel Boileau de Castelnau, Pierre Gaspard et Pierre Gaspard fils firent la première ascenssion du Grand Pic.

Elle inspirât de nombreux hommes, dont le compositeur Olivier Messiaen qui passa une grande partie de sa vie a composer face à celle-ci dans le restaurant donnant directement sur elle. (Le Castillant)

 Aujourd'hui la Meije comporte le plus grand domaine de ski hors piste de France, où chaque année à lieu le Derby du même nom. Un téléphérique permet de monter jusqu'à 3200 mètres d'altitudes et un téléski long de 2 km permet d'atteindre les Deux Alpes qui se trouve sur l'autre versant du massif.

Fait amusant, il existe un prénom Meije et un dérivé Meige, qui proviennent du terme provençale et qui signifient "midi" ou "zénith". En occitan Meige signifie médecin, qui guérit.

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(Aperçu de quelques sommets de la Meije.) 

Sources:

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Meije

http://www.geol-alp.com/h_oisans/_lieux/romanche/Meije_Rateau.html

http://www.bebe-prenoms.com/prenoms/meije

http://fr.wikipedia.org/wiki/Oisans

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massif_des_%C3%89crins

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_des_%C3%89crins

http://www.ecrins-parcnational.fr/

http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/population_05063_La%20Grave.html

 

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(Martyr du cimetierre de la Grave- la Meije.)

22 janvier 2013

Brèves nouvelles du froid.

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Quel beau soleil pour une journée glaciale. Ces jours-ci, dans nos belles montagnes, le froid a été plus que mordant, la station météo de la maison est allée jsuqu'à annoncer de -9 C° au levé et des -17°C en début de soirées. Ce n'est pas encore le grand froid de l'an dernier mais ces températures restent honorables.

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Il est vrai que le temps change vite en montagne, il neige, il pleut, bref il fait mauvais mais le soleil est rarement absent. Si on compare l'ensoleilement local, on se rend vite compte que les sommets sont privilégiés.

Ainsi:

heures de soleil (2011)

France: 2117 h                       Villar d'Arêne: 2731 h

 

Sans oublier les températures records (2012)

France: -41,2°C                         Villar d'Arêne: -29,5°C

(http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/02/05/le-froid-persiste-et-signe)

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Bref, pas toujours facile de se déplacer dans la neige mais quel plaisir de pouvoir céder aux joies de glissades et des roulades gelées. Et pour avoir un aperçu permanent de ce joli mentaux neigeux: http://pv.viewsurf.com/?id=246

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Si on est un peu attentif, on peut même y voir des chamois, comme ici avec un individu isolé que j'ai vu en visionnant un peu par hasard l'une des webcam disponible (Mercredi 23 janvier 13h00). 

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Ici tout une famille qui mange le lichen tranquillement (Vendredi 1 Février 16h30).

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Alors en attendant le printemps et les premières chaleurs de mars et d'avril, on prépare les plantation. Ici quelques graines de poivron que j'ai fais sécher pendant une dizaine de jours et qui vont bientôt rejoindre leur boite de terreau. J'ai trouvé la technique ici et elle me semble fort réalisable. De plus, nous sommes pile poil dans la période de plantation.

Pour voir la technique c'est ici: http://www.caboucadin.com/jardinage-enfant/faire-pousser-graine-poivron.php

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La vie suit son cours dans la maison, le chat est toujours aussi placide face au manèges des mésanges et des grives qui viennent picorer les graines et grains de riz déposés sur le bords de la fenêtre givrée.

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Le froid fait son oeuvre, la porte de la cave se dissimule sous un épais mur de neige et la porte de la maisonnée se retrouve blanchit par le souffle du vent. Il n'y a pas à dire, c'est bel et bien l'hiver qui règne en ces lieux pour le moment. 

19 janvier 2013

L'aubépine, pour lutter contre le stress.

L'aubépine a mille et unes vertus. Outre le fait qu'elle soit cardiotonique, qu'elle joue un rôle dans la perte de poids et celle du mauvais cholestérol et qu'elle soit un aphrodisiaque naturel, elle est un bon anti-stress, du fait de ses effets sur le corps.

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Infusion calmante d'aubépine:

- une boule à thé.

- 15gr d'aubépine sèche (feuilles, écorces, ramifications, fleurs et/ou bourgeons).

- une cuillère de miel.

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Ici on procéde comme avec un sachet de thé ou d'infusion classique: dans la boule à thé ont place l'aubépine sèche que l'on place dans une tasse puis, on verse l'eau bouillante sur la plante et on laisse infuser 10 à 15 minutes. On retire la boule et on ajoute une cuillère de miel pour ses effets adoucissants. En boire deux à trois souches par jour.

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Attention, il est déconseillé d'en consommer pour les personnes étant sensibe du coeur.

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14 janvier 2013

L'hellébore fétide.

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L'hellébore fétide, helleborus feotidus, est une plante de la famille des renonculacées. Son nom vient de l'odeur fétide qui se dégage de ses feuilles tiges et fleurs. 

Description:

C'est une plante vivace qui mesure 45 à 70 cm aux feuilles principales caulinaires d'un vert très foncé avec 12 segments disposés en palme. La tige comme les fleurs sont d'un vert très claire à la différence que celle-ci sont bordée à maturité d'une ligne rouge pourpre à leur extrémité. Ces mêmes fleurs sont composées de 5 pétales légèrement boutonneux. Elles se présentes sous forme de clochettes tombantes. Elles donnent de nombreuses graines. La plante perdure en moyenne 3 à 4 ans, et fleurit de février à mai. Elle pousse partout sauf en Bretagne, dans le Nord et sur la côté méditerranéenne et jusqu'à 1800 mètre d'altitude.

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Histoire et pratiques:

Le nom ellébore fétide vient du grec aireo: je tue et de bora: nourriture  pour désigner la plante comme vénéneuse. C'est de son nom que vient le mot latin hélibar: remède contre la folie.

On la nomme aussi pied-de-griffon ou patte-d'ours en raison de la forme de ses feuilles mais également rose de serpent en raison de sa toxicité, herbe de printemps car elle est une des premières à fleurir ou favalau en patois.

Elle porte également le nom de mords-cheval car on l'utilisait autrefois sur les animaux qui ayant trop consommés d'herbe verte à la sortie de l'hiver, se retrouvaient avec des poches de gaz dans l'estomac ce qui peut être mortel pour eux. Dans ce cas on attachait un bout de la plante à une ficelle puis on la faisait ingurgiter à la bête. Cette entreprise avait pour but de le faire vomir et ainsi libérer les gaz. Puis on retirait la corde pour éviter l'intoxication.

On s'en servait également sur le bétail dont on ignorait la cause du mal. On pratiquait une incision dans la queue où on introduisait un bout de tige de la plante emmaillotée dans de la laine, dont on laissait un bout dépasser de l'abscé formé. Cela avait pour but d'activiter les protections imnuinitaires de l'animal et de permettre à l'animal de lutter contre le mal inconnu.

La plante a également des propriétés cardio-toniques et narcotiques. On l'utilisait autrefois pour soigner les troubles du cerveau mais sa grande dangerosité a fait arrêter tout emploie de celle-ci. En effet, non seulement le rhizome au contact de la peau la fait rougir, mais les fleurs, tiges et feuilles contiennent un très violent poison qui provoques des vertiges, des vomissements spasmodiques etarfois la mort.

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14 janvier 2013

16 000ème visiteur.

Youpi, nous voilà 16000.

Quelle joie d'être aussi nombreux. En espèrant qu'en cette année 2013 de nombreuses découvertes s'offrent à nos yeux. Champignons, grenouilles, fleurs, arbres, lichens et bien d'autres choses encore nous sont promises.

Et en attendant le printemps...

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Et un peu de géographie sur les dernières 12h.

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13 janvier 2013

Sortie en forêt 15.

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Le temps d'une accalmie, direction la forêt et sa magie. On a beau être en hiver, la nature est verdoyante. Petit must de la journée, le vol d'un couple de faisans au dessus de ma tête.

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Mais avant passage obligé par le champs où quelques brins d'ail sauvage percent le sol travaillé, au milieu des racines de maïs toutes retournées.

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L'humidité et le bois mort sont idéals pour le lichen qui fait festin sur cette vieille souche de châtaignier.

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Pour me faufiler dans les bois j'utilise les mêmes passages que les animaux, notamment en passant sous les vieux fils barbelés. C'est là que les animaux  laissent leurs poils. Parmi ceux trouvés, quelques soies (poils) de sanglier.

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La grande perveche à gauche est une plante à fleur bleue utilisé en médecine pour lutter contre les problèmes de circulation sanguine pour ce qui est du cerveau et de l'oreille interne. Autrefois les feuilles et tiges étaient utilisées pour les hématomes, l'eczéma et faire des gargarismes et pour régler les troubles de mémoire défaillante. A droite la violette des chien donne une fleur violette parfois claire. Elle entre dans la composition des bonbons à la violette de Toulouse. On surnomait Napoléon le père violettes car il devait revenir de son exil à la période de floraison de celles-ci.

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Quand on gratte sous les feuilles, une multitude de créatures apparaissent. On comprend mieux l'entrain des merles à gratter sous les feuilles. Ici à gauche un petit criquet aux couleurs ternes et à droite, une larve bien dodue de coléoptère.

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Les grands vents de ces derniers jours ont fait chuter les cimes des arbres morts et délavés. Ici un bout de tronc d'un essence inconnue, au quel s'enroule les restes d'une énorme tige de lierre.

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Les champignons n'en sont pas en reste, dans l'herbe verte quelques petits chapeaux apparaissent.

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De même pour le lamier qui semble apprécier l'hiver. Cette espèce-ci, échappée d'un jardin, aborde sur ces feuilles de jolies marques argentées.Ici il s'agît d'un lamier type Maculatum.

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Mais très vite il faut quitter le champs, la forêt s'approche et le prés s'engage dans le bois.

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Un dernier regard sur les étourneaux dans les arbres et sur les stérées subtomenteuses aux pieds des piquets des clôtures...

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...deux trois caresses aux ânes, une feuille parfumée glissée entre les doigts et je m'engage dans la forêt.

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Nos bois n'ont rien à envier aux forêts tropicales, la végétation y est toute aussi luxuriante et le terrien tout aussi accidenté. Ici pour traverser le ruisseau, un arbre tombé couvert de mousse fait office de pont.

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De la mousse dans ce coin, il y en a. Que ça soit sur les bords pentus ou les arrêtes qui longes le cour d'eau, elle recoure entièrement le sol de la forêt.

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Qui dit forêt dit fougère. Voici la scolopendre appelée aussi langue de cerf ou herbe hépatique ou encore herbe à rate. Comme toutes ses consoeurs elle ne fleurit pas mais libère des spores à travers les petites lignes que l'on voit sur la photo de droite, ce sont les indusies. Quand la plante les libère on appel l'act reproducteur sporulation. Les spores sont dissiminés par le vent.

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La scolopendre de son vrai nom Phyllitis scolopendrium est une plante médicinale qui est expectorante, astringente et émolliente grâce au tanin qu'elle contient. Dans l'antiquité on pensait qu'elle soignait les maux de la rate d'où son surnom d'herbe de la rate. On l'utilise en sirop.

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Le polysticum setiferum appelé le polystic à soies est une fougère qui apprécie l'humidité, les bords de ruisseaux et les bois à l'ombre et pentus. 

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Comme toutes les fougères, elle aussi se reproduit par les spores qu'elle garde à l'abri dans de petits sacs sous ses feuilles.

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C'est une plante plutôt rare selon les régions, protégée en PACA, rare dans les Alpes et les pré-Alpes. Comme quoi.

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En période de disette, les pousses de fougères ont été consommées pour palier au manque de nourriture. A la vapeur ou blanchies dans de l'eau, elles se consomment comme un légume mais sont indigestes et n'ont pas vraiment bon goût.

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Quand on déplie une petite pousse de fougère, on peut voir que toutes les ramifications sont déjà formées mais se présentent sous forme de "soie".

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Bref, voilà un petit topo amazonien du lieu. Pour en savoir plus sur les fougères: http://www.dsne.org/IMG/pdf/livret_fougeres_79_final.pdf

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Les fleurs mâles des noisetiers commences à fleurir. Bientôt, elles laisseront des nuées de pollen jaune et épais se disséminer au vent pour féconder les fleurs femelles, toutes petites et rouges et qui fleurissent à l'intersection des branches les plus petites.

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Qui aurai pensé que les abords du ruisseau regorgerait d'autant de champignons?

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Et voici le sommet de la virtigineuse cascade aux fées, que l'on peut voir ici vu de dessous au début du printemps: l'histoire de la cascade aux fées.

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Au bord de l'eau, des pleurotes!  Chapeau plus ou moins beige et lamelles blanche (même si cela n'apparaît pas sur les photos), pied faible voir absent,  pas de doute voici le pleurote tardif, un excélent champignon.

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J'ai un peu de mal à les identifier, j'ai préféré les laisser sagement sur leur tronc.

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C'est une toute jeune colonie qui je l'espère, ferra le plaisir d'un connaisseur si un courageux s'aventure jusqu'à elles.

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D'autres champignons colonisent les arbres, du plus petit au plus grand comme avec ces moisissures à gauche ou cette vesse à droite.

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Bien des espèces mycologiques, dont beaucoup qui me sont inconnues comme celles-ci, se sont installés au bords de l'eau pour fructifier. Surprenant quand on sait le froid et les gelées que nous avons eux en plaines. L'encaissement du bois a peut être permis aux zones humides de ne pas geler.

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En tout cas, pour tout ce qui concernent les champignons, il semblerait que c'est au près de l'eau qu'ils s'épanouissent le mieux.

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Un peu comme ces étranges champignons, qui telle un mains sortent de la verdure. Le premier à gauche est un xylaria hypoxylon (drôle de nom). Il est friand de bois mort et on peut le trouver toute l'année, en particulier dans les zones moussues, néanmoins il n'offre aucun intérêt culinaire. A droite il s'agît  d'un clavaire, apparemment clavaire droit mais sans grand conviction. Les clavaires font partis de la famille des gomphaceae, qui regroupes des espèces comestibles ou laxatives.

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Le lierre grimpant ou herbe de la Saint Jean, est une liane persistante qui peut être cultivée comme plante ornementale. Il peut atteindre 30 cm et fait parti des rares lianes que l'on trouve en Europe, avec le chèvre feuille, le houblon ou la clématite. Il est à tord considéré comme un vampire des arbres, en réalité il ne se nourrie que par son système racinaire souterrain et se hisse au sommet des arbres avec ses barbilles que l'on voit ici pour s'exposer au soleil et accomplir sa photosynthèse.

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Contrairement au lierre que l'on trouve dans le jardin, celui de la forêt n'a pas ses baies encore matures. Toxiques pour l'homme, elles sont essentielles pour les oiseaux, surtout en hiver où elles sont une ressource en nourriture importante. 100gr de lierre bouillit dans 2L d'eau pendant quelques minutes vous donnera un très bon liquide vaisselle. Autrefois utilisé comme purgatif, il entre aujourd'hui dans la composition de sirops antitussifs. La médecine populaire l'utilise pour soigner les rhumatismes et les problèmes cutanés.

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La forêt est aussi l'un des meilleurs endroits pour observer le passage des animaux. Une trace en forme de deux "doigts" dans la boue ou un petit tas de crottes rondes, pas de doute, le chevreuil est passé par là. Ce petit cervidé d'Europe, pas plus de 60 à 75 cm au garrot est courant dans la Valdaine.

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Triste fin pour ce pic épeiche dont il ne reste que quelques grandes plumes noires et blanches. Ici il s'agit des plumes du régime primaire et secondaire, ce sont celles qui sur les ailes de l'oiseau lui permettent de planer.

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Le soleil n'est resté que peu de temps, déjà d'épais nuages font leur apparition et la forêt se fait sombre et froide. Néanmoins la vue du ciel, surplombé par les arbres reste superbe.

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Les pézizes écarlates sont un signe annonciateur d'un regain d'activité fongique, chouette! C'est un champignon qui apprécie le bois pourrissant ou les débris de celui-ci. Il mesure 1 à 5 cm et est caractérisé par sa couleur surprenante qui tranche dans les bois.

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C'est un champignon peu courant sans pour autant être rare. C'est lui qui aurait donné la passion de la mycologie à Christiaan (avec deux a) Persoon, un célèbre mycologue hollandais au quel on doit une des première classification des champignons.

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C'est un champignon comestible mais qui n'a aucune valeur gustative, il est bien plus agréable de le regarder en forêt, quoi qu'il peut faire son effet dans une assiette de part sa couleur.

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Le laurier des bois est un arbrissau que l'on peut trouver partout en France jusqu'à 1600 mètres d'altitude sur les sols calcaires. Il donne de jolies grappes de fleurs vertes de février à avril. Ses baies sont noirs. Cette plante est toxique. On l'appel lauréole ou daphné à feuilles de laurier. Mâcher une seule baie ou fleur de la plante peut provoquer des brûlures de la bouche et de la gorge.

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L'oxalis petite oseille ou "pain de coucou" a un goût acidulé, on consomme ses feuilles dans des salades composées mais il ne faut pas en abuser. On l'a trouve de partout, dans les forêts, les talus et les zones riches en humus, jusqu'à 2100 mètres. C'est une plante médicinale qui donne d'avril à juin de jolies fleurs à 4 pétales blanches veinées pourpre. Les folioles de la plante la nuit et par de fortes chaleurs prennent une position de repos verticale pour se protéger. On l'utilisie en homéopathie et en phytothérapie. En médecine populaire on considérait les feuilles comme un remède contre les problèmes de peau, contre le scorbut et contre les intoxications à l'arsenic au le mercure ( cf: p101 "350 plantes médicinales".)

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Bref, le bois est resté sauvage, les arbres sont tombés d'eux mêmes et les ronces et lianes s'étendent du mieux qu'ils peuvent. S'engager dans ses méandres est un vrai parcour de santé. 

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Pour revenir au pic épeiche, voici son nid démasqué. Face à la cascade et entouré d'arbres morts qui offrent le couvert, c'est un logît de premier choix.

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Des fougères sur un tronc d'arbre, accrochées à des racines ou dans les airs, la forêt prend des semblants de jungle tropicale et sauvage.

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Ce n'est peut âtre pas la cascade aux fées, mais cette petite chute d'eau, entravée par un tronc qui a chuté et couvert de lierre grimpant reste malgré tout impressionnante. Années après années elle a charrié le calcaire du sol pour créer à ses pieds des aspérités en tuf.

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Une vie incroyable se trouve dans la gorge de la cascade: mousses, fougères, bois calcifié mais aussi champignons et insectes s'y épanouissent.

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A gauche, une famille de polypores de couleur variables (c'est leur p'tit nom) qui ont prit l'idée de pousser au ras de l'eau. A droite un morceau de tuf. Ce type de roche très friable est du aux ions carbonates contenus dans l'eau des ruisseaux et rivières continentales. On peut trouver à l'intérieur des reliquats de végétaux ou de coquilles.

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Il commence à se faire tard, deux trois gouttes de pluie glacées commencent à tomber. Il est bientôt temps de rentrer.

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Mais avant, un dernier regard sur la grande variété mycologie de la forêt. Ici de jolis champignons inconnus, variants du gris au jaune pétant.

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D'autres inconnus encore. L'hiver n'est pas la période où l'on s'attend à trouver une grande variété de champignons, ce qui corse l'identification.

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Lavée et délavée par l'eau et les intempéries, cette vieille racine s'est mue en yin et yang, le symbole de l'équilibre présent dans chaque éléments du monde dans la philosophie chinoise.

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Dans le creux d'un vieu frêne en partie mort, un rare ganoderme d'Europe à gauche à fait son nid. A propos de nid, en voici les reliquat à droite. Abandonné depuis quelques emps, il a pu appartenir a un rouge gorge aux vues des restes de mousses et de la hauteur à la quel se situe celui-ci (environ 1 m 20). Pour identifier quelques nids: http://nature-photo.e-monsite.com/album/les-nids-d-oiseaux/

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Autre bizarrerie de la nature, le géoglosse glabre, proche du Xylaire polymorphe (appelé "doigt du Diable), ressemble à un gros têtard. Ce drôle de champignon non comestible est plutôt rare et passe souvent comme inaperçu sur les écorces où il pousse. Il porte le nom de langue-de-terre. Il en existe plusieurs espèces que l'on ne peut différencier que de manière microscopique.

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Et tout ça sur le même arbre!

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Arbre colonisé par de nombreuses autres espèces de champignons, de lichens, de fougères, de mousses ou mêmes d'algues.

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La forêt est un frigo à ciel ouvert pour les oiseaux qui savent bien chercher et fouiller les feuilles. Noisettes, noix, cha^taignes, glands et autres graines leurs permettrons de tenir pendant pendant la période froide.

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Voici l'ellébore fétide, c'est une très grande fleur à l'odeur désagréable qui d'ordinaire nfleurit entre février et mai. A maturité ses pétales sont verts clairs bordés de rouge. 

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Elle se naturalise bien dans les jardins et a été souvent cultivée pour des fins décoratives car c'est une plante vivace très résistante. Néanmoins c'est une espèce toxique qu'il ne faut pas porter à la bouche. 

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Elle est aussi appelée pied-de-griffon enraison de ses feuilles, mais elle porte également le nom de rose des serpents, patte d'ours, mords-cheval, herbe printanière ou favalau. Elle peut mesurer 45 cm à 70 cm. 

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Elle pousse jusqu'à 1800 mètres d'altitude et partout en France sauf en Bretagne et dans le Nord. La plante a des propriétés cario-toniques et narcotiques. On l'utilisait autrefois pour les troubles du cerveau mais la dangerosité de la plante à fait cesser tout emploie car le rhizome fait rougir la peau, les fleurs et feuilles contiennent un violent poison et son ingestion provoque des vertiges, des vomissement et même parfois la mort.

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Ici je suis arrivée trop tard pour récolter quelques oreilles de judas qui sont devenues entièrement noires après avoir émient leurs spores. Ça sera pour la prochaine fois la bonne platrée d'oreilles.

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Mais c'est sans compté sur la petite colonie qui c'est installée à mes pieds. La récolte est faible mais jointe à celle du jardin l'assiette devrait être honorable.

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Voilà un autre inconnu solitaire du bois.

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Les escargots, du moins ce qu'y en reste sont aussi à la fête. L'hiver l'escargot s'enfouit dans le sol pour se protéger du froid. C'est la seule espèce de mollusque à avoir conquit la terre ferme et la deuxième plus importante au monde après le genre des insectes. Les escargots sont consommés depuis10 000 ans et étaient autrefois étaient considérés comme une viande maigre au même titre que celle de grenouille ou de tortue!

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Dans les hauteurs du bois, bien au sec, une nouvelle colonie de tramètes c'est installée sur de vieux branchages.

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Jolie surprise pendant cette promenade improvisée, un arbre colonisé sur toute sa hauteur par une famille de tramète rougissante. Il est trop coriace pour être croqué.

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C'est une espèce commune  qui peut prendre une variété de forme large et multiple, pouvant passer du rose claire au rouge sang. Elle est cependant toujours striée sur le dessus du chapeau.

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D'autres champignons étranges peuvent être rencontrés dans nos forêts en ce moment. A gauche quelques inconnus, gris et ronds, qui lorsqu'ils sont pressés ils relâchent des spores violets. A droite, une famille de calycelles citrines se sont installées sous les écorces d'une branche. Ce champignon est classé comme non comestible par son manque d'intêret culinaire.

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Bref, un sympa petit tour par ce temps froid qui fait du bien aux jambes et à la tête.

12 janvier 2013

Dans le brouillard.

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C'est l'hiver, c'est le froid, c'est le brouillard. Mais cela n'a pas que des désavantages, hormis l'humidité. Les oiseaux sont moins méfiants ce qui nous a permit d'admirer une magnifique épervier rasant la route.

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Comme toujours les champignons sont en rendez-vous,même si ceux-là ne se sont pas laissés identifier, du moins pour l'instant.

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Les vaches ont bien piétiné le terrain, les traces de leurs sabots ont laissé apparent le bulbe de cette plante qui ressemble à une frêle graminée dans sa forme juvénile mais semble être plus proche de l'oseille sauvage.

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De meême pour les jonquilles qui commence à pousser. Cela est de bon augure, d'ici peu, début février si tout va bien, des parterres de fleurs jaunes rejoindrons  les blanches perces-neiges qui poussent par centaines dans le jardin.

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Le froid est passé par la, la rosée aussi. Neuf petites gouttes sont venues perler sur cette grande herbe, à l'abrit des très rares rayons de soleil.

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Sur les vieux restes de troncs de noyers d'étranges champignons de bois ont pris place. Durs comme du bois, ils sont de couleurs chair et plats comme des crêpes.

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D'autres drôles de champignons, aux couleurs toutes aussi étonnantes ont prit place eux dans les noisetiers de la côte.

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Avec toute cette eau et ce temps, la clématite des haies a prit une bonne rincée. Les chatons porteurs des graines sont tombants et tous collés. Ils lui ont donné son nom de "ceveux-de-la-bonne-dame). A l'époque de l'enfance de nos grands-parents, quand les jouets n'étaient pas courants, ces plumeaux étaient plantés dans boules d'argiles pour fabriquer depetits moutons. (cf: "Jouets de Plantes".)

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Cette nuit, il a gelé. La mousse, les fleurs, les feuilles et les tiges se sont parées de perles blanches sur toute leur surface.

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Le vieille arbre mort qui servait autre fois d'abrit au pic épeiche commence à pencher et une colonie de champignon c'est installée dans les restes du nid... il était temps qu'il plie bagage.

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Fleurs de lamier tâcheté et lichens sont parfaits pour les prochaines compositions fleurales. Il n'y a pas de temps pour faire des bouquets.

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Et la cabane, imperturbable au milieu du nuage de brouillard, reste verdoyante malgré le temps qui passe.

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Encore une blle brochette de champignons de bois, qui en ce temps de froid pullules sur les arbres du jardin et du verger. Au printemps il faudra vite traiter certains des arbres fruitiers.

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Et puis il y a les oreilles de judas, qui ont sous le gel, pour certaines, formées de petits "glaçons" sous leur coupole. Elles ont toutes été ramassées, même les plus petite, le froid les ayant condamné.

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Les araignées n'en sont pas en reste et ne semblent pas inactives en ce temps d'hiver. Des toiles au savant tissage apparaissent sur les écorces.

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Et les jacinthes fleuries ont quitté le coeur de la maison pour prendre le soleil dehors.

 

Identification:

Quelques une des découverte au "sanctuaire du rapace", lieu où il semblerait qu'un oiseau de proie vienne déposer et déguster certaines de ses proies. Mes suspicions étaient tout d'abords tournées vers la buse, mais il semblerait que l'épervier affectionne la vieille souche ou se trouve les ossement.

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Au pied de la souche, une mandibule et un os étrange, celui d'un crâne ou d'un bassin. Mais à qui appartiennent-t-ils?

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Après la récolte, nous voilà avec une côte, deux os longs non identifiés, trois vertèbres, un bout de crâne et une mandibule. Tous ces os ne proviennent pas du même animal, sur et à proximité des os se trouvaient des poils mais aussi des plumes.

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Après recherche, on peut affirmer que cette mandibule est celle d'un insectivore à cause de ses dents pointues blanches et de la petite incisive avant qui sur cette face n'est pas visible. Sur l'autre face elle est petite et non formée, ce qui indique qu'il s'agît d'un jeune individu, tout comme la présence de seulement deux dents et une troisième qui pointe le bout de son nez à l'arrière. Il s'agît ici, du moins je pense, d'une jeune musaraigne qui n'aura pas su échapper aux serres de l'oiseau.

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En tout cas, une fois de plus, ça ne sera pas maître chat qui ferra festin.

10 janvier 2013

La main dans la nature.

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Une année de nature entre mes mains.

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