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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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10 août 2015

23éme journées des plantes au Jardins d'Albertas (13)

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Le 23, 24 et 25 mai 2015, il s'est tenue dans les jardins d'Albertas (classé jardin remarquable) à Bouc-Bel-Air dans les bouches du Rhône, la 23ème exposition-vente de plantes rares et méditerranéennes. Il fait beau, il fait chaud, il y a beaucoup de choses à voir ... bref c'est parfait hormis peut être le prix d'entrée ...

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Parmi les exposants, des fleuristes, des pépiniéristes mais aussi des créateurs de mobiliers, des artistes, des potiers, des sculpteurs ou encore des producteurs et des libraires. Tous sont nombreux et viennent parfois de loin comme de Belgique, de Paris ou du Sud de l'Italie. On croise même quelques isérois.

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En parlant d'Isère, nous tombons sur une sympathique association, Les croqueurs de pommes, que nous avons pu rencontrer au printemps de cette année (ICI) sur une autre foire aux plantes rares à Réaumont. Passionnés, ils ne manquent pas de faire quelques démonstrations de leur savoir. Ils sont présent partout en France.

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Le protée Petit Prince (Protea cynaroide little prince) est originaire d'Afrique du Sud. Difficile à cultiver et à maintenir sous nos latitudes, il offre une floraison exceptionnelle d'avri à octobre. Il tient son nom de la figure mythologique grec Protée, le fils de Neptune. C'est aussi le nom d'un animal rare, le protée anguillard. 

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Quelques belles illustrations d'une artiste de renom ont prit place sous le pavillon. Parmi les 160 exposants c'est l'un des stands qui nous a le plus plut. Ses illustrations sont utilisées dans les tribunaux quand des botanistes se disputent la découverte d'une plante pour décider si celle-ci est une nouvelle espèce ou non.

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Voilà une autre belle plante originaire d'Afrique du Sud, le "Leucospermum mardi gras tricolor". Il est très fragile, supporte mal le froid et les gelée, préfère les bords de mer et ne craint pas la canicule. Sa présence est tout à fait justifiée dans l'exposition, le sud de l'Afrique du Sud ayant un climat de type méditerranéen. 

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Les jardins d'Albertas sont des jardins à la française, c'est à dire très travaillés par l'Homme. Il présente des haies et des taupières de buis, des fontaines et des statues. Construis en 1650, il était autrefois rattaché au château de Marc Antoine d’Albertas dont il ne reste aujourd'hui que quelques ruines anciennes.

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De nombreux titres sont attribués lors de ces trois jours aux meilleurs stands. Ainsi le prix du plus beau stand revient à la Pépinière Le Gac, celui de la rareté végétale à Nature et Tropiques, celui de la diversité au stand des roses anciennes du Jardin de Talos et le prix de l’originalité pour l’environnement de jardin à Vanina Mercury.

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Parmi les libraires, certains proposent des livres d'exceptions. Des ouvrages vieux de plusieurs siècles et coûtants plusieurs centaines d'euros. Ils ont été réalisés par les pères de la botanique moderne et actuelle. Certaines plantes ont changé de nom bien des fois, d'autres ont gardé ceux qu'elles avaient d'origine.

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Bref, il y avait bien des espèces colorées et parfumer à découvrir. Certaines n'avaient pas encore été présentées au public, d'autres commencent à devenir peu à peu courantes dans les jardins et chez les fleuristes. Il s'agît bien souvent d'espèces anciennes oubliées ou de plantes exotiques exigeantes et fragiles.

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Voilà de quoi occuper un après midi. L'an prochain l'expo se tiendra de nouveau. Accessible facilement
en voiture, le jardin l'est tout autant en bus depuis Marseille et Aubagne où il ne faut pas compter plus de
de 3 ou 4 euros pour faire le voyage aller-retour. En somme, une foire à visiter.

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9 juin 2015

Parc de la Tête d'Or, Lyon.

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Le weekend du 1er mai est l'occasion de faire de belles sorties en familles ou en amoureux. Le Parc de la Tête d'or est le lieu tout trouvé ! Couvrant une superficie de 107 hectares, il est composé d'un parc zoologique, d'une roseraie, d'un lac de 16 hectares, d'un jardin botanique composée en partie d'immenses serres, de pelouses rases et d'arbres ... on en compte plus de 8 800. Voilà de quoi passer quelques heures à flâner et à ce cultiver.

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  À l'instar du parc de la ferme aux crocodiles de Pierrelate, le parc c'est doté d'un centre de récupération de tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) nommées aussi tortues américaines ou à tempes rouges. Importées depuis le fleuve Mississipi comme animal de compagnie, elle a envahi les écosystèmes locaux.

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 Très vorace, elle croque tout ce qui lui tombe sous le bec : poissons, crustacés, mollusques, insectes, oeufs ... cette tortue d'eau douce n'est pas difficile, ce qui cause de grands dégâts car son régime alimentaire et son appétit mettent en péril de nombreuses espèces indigène mais également nos tortues sauvages.

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 Actuellement le parc accueil environ 10 000 individus. Des campagnes de sensibilisation pour l'interdiction de la vente de ses animaux et de leur lâché dans la nature par des propriétaires peu scrupuleux sont mises en place. Pour rappel ces tortues peuvent atteindre 2 kg, 25 cm et vivre une cinquantaine d'année si ce n'est plus.

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 Le bambou sacré (Nandina domestica) a le privilège d'avoir un genre à lui même, celui des Nandina. Ce n'est pas un bambou mais en prend le nom en raison de son aspect général. Les plants sont généralement dioïque, c'est à dire mal ou femelle et que pour avoir de jolis fruits qu'il faille avoir les deux sexes dans son jardin.

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 Le cyprès chauve (Taxodium distichum) tient son nom du fait que ses aiguilles tombent et ne sont pas persistantes comme c'est le cas chez de nombreux résineux. Dans les milieux humides où il pousse, la chute de celles-ci sur les étangs et marres qu'il borde rend l'eau acide, ce qui creuse le fond aquatique ce qui rend les trous d'eau plus profonds. C'est un phénomène essentiel pour les poissons et les alligators des Everglades.

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 Le troupeau de daims (Dama dama) du parc fait intégralement parti de son histoire. Celui-ci est vieux de 150 ans et à toujours fait le bonheur des visiteurs et en particulier des enfants. Aujourd'hui il n'est plus possible de nourrir les animaux bien que de temps à autre quelques bouts de pain finissent dans l'enclos.

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 Avec eux on trouve quelques nandous de Darwin (Rhea pennata pennata), une espèce proche de l'extinction dans son milieu naturel. Avant l'époque hispanique, ce grand oiseau d'Amérique du Sud servait de nourriture traditionnelle aux Amérindiens. Plumes, graisse, chair, oeuf, os... tout dans l'oiseau était employé.

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 La girafe (Giraffa camelopardalis) est l'un des emblème de l'Afrique. On trouverait 9 sous espèces mais cette classification fait débat au sein de la communauté scientifique. La plupart sont en voies d'extinction. Elle tire son drôle de nom du fait que les grecs pensaient qu'elel était le fruit des amours du chameau et du léopard.

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 La plaine africaine a été construite il n'y a que quelques années. Elle abrite de nombreuses espèces animales présentent sur le continent africain. Entourée d'eau, elle permet aux visiteurs de voir les animaux sans les déranger et aux hérons cendrés, aux pics boeufs, aux flamands roses, aux gures et aux pélicans de s'alimenter.

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 L'iris des marais (Iris pseudacorus) porte de nombreux noms comme celui d'iris jaune, d'iris d'eau ou d'iris faux acore. Il est relativement courant dans notre région, là où se trouve de l'eau, dans les zones dégagées. Il est invasif dans les régions où il s'est naturalisé comme en Nouvelle-Zélande. Il dépolluerait les sols.

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 Un petit renard africain à l'affiche ! L'otocyon (Otocyon megalotis) creuse dans les savanes africaines des réseaux de galeries pour former des terriers où il s'abrite des chaleurs, dort et met bas. Ses grandes oreilles lui permettent de repérer ses proies. Friand d'insectes en tout genre, de lézards, de souris et parfois de fruits.

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 Le cobe de Mrs Grey (Kobus megaceros) une petite antilope qui vit dans les plaines inondables qui longes le Nil. En voie d'extinction, ceux du parc de la Tête d'Or font partis du programme d'élevage européen. La destruction de son milieu et la disparition de sa nourriture sont les eux raisons principale de sa raréfaction.

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 Les deux ours à lunette (Tremarctos ornatus) arrivés de Suisse en 2002 sont entourés de bein belles plantes.
En haut : Le Paulownia coreana fait parti de la dizaines espèces qui compose ce genre. Onreconnapit l'arbre
à ses fleurs roses et violines de taille imposante. En Chine il est utilisé pour boiser les friches abandonnées.
En bas : L'hellebore vert (Helleborus viridis) est courante sur le territoire français. On la cultivait dans les
les monastères pour l'utiliser comme plante vétérinaire pour les intoxication : c'est un vomitif puissant et toxique.

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 Pour entrer dans les jardins du parcs et les serres, endroit fabuleux, nous sommes accueillis par de très belles Fuchsia magellanica cv. 'Alba'. Le fuschsia de Magellen est originaire du Chilli et d'Argentine. C'est un arbuste qui peut prendre une belle taille s'il est en zone ombragée et si le sol est bien drainé et léger.

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 La collection de plante du parc est très riche, comme en témoigne celle des plantes carnivores. Située dans la serre Hollandaise, c'est le moment de voir les terribles carnivores en fleurs chose à laquelle on est peu habitué. On oublie souvent que ce sont les feuilles et non les fleurs qui attirent et attrapent les insectes.

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 Toutes les régions du monde ou presque sont représentés, de l'Europe à l'Amérique du Sud en passant par l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Nord. Issues de milieu humide généralement, certaines sont extrêmement rares et entrent dans une politique d'échange et de conservation avec d'autres parcs et serres.

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 Les floraisons les plus impressionnantes se trouvent chez les Sarracenia flava (en bas à gauche des très belles Sarracenia flava var. ornata). Originaire du Sud Ouest des États Unis, elles attirent les insectes avec un substance sucrée et odorantes.Les proies finissent pas tomber dans l'entonnoir des feuilles et par être mangées.

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C'est la même technique employée ici pour piéger les insectes et de préférence les mouches et autres bestioles volantes. Au fil de l'évolution les feuilles ont pris des formes extraordinaires et peuvent parfois passer pour des fleurs. Les sucs digestifs qu'elles contiennent sont très odorants et très puissants.

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Les Pinguifolia comme pinguifolia rectifolia sont surprenantes, oncoirriat avoir à faire à de simples plantes de montagne mais c'est quand on s'approche des feuilles que l'on découvre toute leur nature. Munie de "glu", les insectes qui s'y empêtrent et voient la feuille se refermer sur eux pour la digérer, c'est une fin pas jojo.

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 Les plantes carnivores en France sont toutes protégées. Dans le reste du monde, cela semble plus compliqué. L'asséchement des zones humide, l'urbanisation galopante, le prélèvement d'individus dans leur milieu pour les collectionneurs contribue à rendre les populations fragiles et même certaines espèces disparaître. 

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 Voilà un exemple parlant de plante carnivore aux feuilles couverte de "glu". Ce sont les droseras. On en compte plus de 180 espèces dans le monde et seulement 3 en Europe dont deux juste à côté de chez nous, il n'y a pas à dire nous sommes gâtés ! Discrètes il faut prendre garde à ne pas leur marcher dessus.

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Au centre de la serre Hollendaise on trouve le pavillon des Canaris. Euphorbes, palmiers, capucines et autres cactus s'épanouissent dans cette atmosphère chaude et sèche. Attention aux mains ! Épines et latex toxiques sont légions et les petits comme les grands peuvent être tentés de toucher la beauté des doigts.

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 On trouve ici deux espèces de vipérines.
En haut : Echium virescens est une vipérine endémique des îles Canaries. Elle peut atteindre plus de 2 mètres
et se rencontre aujourd'hui en sardinerie où elle est vendue pour son importante floraison qui attire les abeilles.
En basEchium bourgaeanum est nommée vipérine de Ténérife et elle aussi endémique des Canaries. 

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 Sur les îles Canaries on dénombre plus de 600 espèces, la plupart sont endémiques et donc rares. Elles sont le vestige de ce que l'on pouvait trouver sur les autres continents quand le climat était plus doux. Depuis plusieurs années des missions scientifiques y sont menées pour comprendre à travers ces plante l'histoire de notre flore.

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La serre Victoria  contient des plantes aquatiques. Il règne une chaleur suffocante du fait de sa petite taille et de la présence d'eau. C'est un milieu parfait pour l'acore roseau (Acorus calamus) , à ne pas confondre avec les lentilles d'eau de la photo. D'origine asiatique, elle ne se reproduit pas à l'état sauvage chez nous.

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 Dans l'eau, des carpes Koï chassent les larves d'insectes et de moustiques.
Entre les nymphéa et les algues elles ont un  gîte de choix dénué de tout prédateur.

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 On définie généralement une plante aquatique en ces termes : "plantes dont la totalité du cycle biologique se réalise dans l'eau ou à sa surface et ne supportent pas l'exondation", c'est à dire être sorties de l'eau. On parle en terme scientifique d'hydrophytes. Ce type de plantes connaît un net recul avec la disparition des zones humides.

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 Le nymphéa (Nymphaea) Foxfire (Renard de Feu) c'est un peu la plante de la Renarde ! D'ordinaire il ne fleurit que quand vient la fin de l'été mais la pousse en sert permet d'avoir une floraison régulière et quotidienne. C'est une espèce que l'on retrouve dans de nombreuses collections et qui fait la fierté des jardiniers.

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Voici une série de fleurs fort semblables mais en réalité plus ou moins éloignées. Le but ici étant de montrer
par comparaison photo qui est qui et peut être, d'aider les lecteurs qui tomberont sur ce billet.
1 et 2 : Asphodèle fistuleux (Aspholelus fistulosus) et 3 et 4 : Asphodèle à petits fruits (Aspolelus aestivus).

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 L'ail des ours (Allium ursinum) est une plante commune dans nos campagne. Elle est la star des livres qui surfent sur la mode de la cuisine des plantes sauvages. Il est vrai qu'elle a l'avantage d'être souvent abondante et de se cuisiner de manière variée et facilement.Cependant dans certaines régions elle est rare et protégée.

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 Asphodèle blanc (Asphodelus albus) fleurit de mai à septembre et se rencontre jusqu'à 2000 mètres d'altitude. On le trouve aussi bien dans le Finistère que dans les Hautes Alpes où j'ai pu le croiser sur la commune de la Grave - la Meije. Il est protégé dans la France entière et ne peut être récolter. Il est associé au deuil.

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 Asphodelus ayardii n'est connu que depuis 1925 et semblerait endémique à la France et en particulier à la région méditerranéenne. Sa courte floraison de mars à avril (et parfois plus ...) laisse place à des graines prolixes. Malheureusement il ne bénéficie ni de nom commun ni de protection sur le territoire ce qui est dommage.

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 La Scille du Pérou (Oncostema peruviana) contrairement à ce que laisse entendre son nom est originaire du bassin méditerranéen. D'ordianire les fleurs qui peuvent être plus d'une centaines sont bleues-violettes mais ici on aurait soit une espèce issue de l'horticulture, soit et c'est plus probable, un individu touché d'albinisme.

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 L'ail à trois angles (Allium triquetrum) est une espèce courante sur les bords de la Méditerranée. Son développement rapide est problématique pour les régions où elle s'est naturalisée comme l'Angleterre ou la Bretagne car les grands tapis qu'elle forme empêchent les espèces indigènes de pousser. Cette situation est préoccupante.

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 Quelques caractéristiques essentielles des liliacées permettent de reconnaître cette famille grande famille (plus de 4000 espèces) à coup sûr. Les feuilles sont alternes, très souvent solitaires, sur des grappes et bissexuées. Les 3 pétales et les 3 parties du calices sont sisemblablent qu'on a l'impression d'avoir 6 pétales.

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 Il existe en horticulture de nombreuses variétés de rhododendrons blancs (Rhododendron sp.) appelés parfois azalées. Ce sont des arbustes résistant qui fuient le climat de type méditerranéen en général. On trouve des espèces sauvages en France comme le Rhododendron ferrugineux (Rhodendron ferrugineum).

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 Le rosier géant (Rosa gigantea) est originaire de la région regroupant le nord de l'Inde et le Sud-est de la Chine. Il peut atteindre plus de 20 mètres, parfois friser avec les 30 mètres! Il monte dans les arbres et laisse s'épnouir de larges fleurs (10 à 14 centimètres) qui rappellent nos rosiers sauvages ... en bien plus grand ! 

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 Le lierre de Chypre (Hedera cypria) est originaire ... de Chypre. Cette espèce est endémique à l'ïle. On le reconnaît à ses fruits noirs, à sa croissance lente et au fait qu'il soit un bon couvre sol même si on peut le voir sur les arbustes et surtout les rochers, entre 400 et 700 mètres d'altitude. On le trouve parfois en sardinerie.

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 Il ne faut pas confondre les ancolies (ici Aquilegia vulgaris) avec les jacinthes (Hyacinthus sp. ici) car cette dernière bien qu'un peu toxique ne vaut pas la dangerosité de la première qui peut être mortelle est qui figure parmi les plantes les plus toxiques d'Europe. Rares, toutes les espèces d'ancolies sont en déclins, il faut les protéger.

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 Les fusains comme le fusain du Japon ont envahi nos jardins avec leurs beaux feuillages panachés. Ici il s'agît du fusain persistant (Euonymus fortunei) très populaire dans les années 80-90. La variété "Emeral and ('n) gold" présente des feuilles crèmes ou or qui avec le temps se ternissent sauf à l'autome où elles se parent de rouge. 

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 La sauge de Jérusalem (Phlomis grandiflora) n'a de sauge que de nom. Elle le tient de ses feuilles qui ressemblent à cette famille des liamacées. Cette rustique qui supporte les -15°C peut atteindre 2 mètres de haut. Elle attire les gros insectes butineurs et les papillons qui ont la trompe assez longue pour atteindre le nectar. 

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Le Maïanthème à deux feuilles (Maianthemum bifolium) est appelé à tord petit muguet. Il se rencontre le plus souvent dans le Nord de la France dans les hêtraies, chêneraies et aulnaies acides. Protégé dans de nombreuses régions, ce n'est que le week-end dernier que le Chat et la Renarde en virent pour la première fois en Isère.

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 Voici une série de plantes fort semblables surtout en l'absence de fleurs. Le but ici étant de montrer
par comparaison photo qui est qui et peut être, d'aider les lecteurs qui tomberont sur ce billet.
1 et 2 : Hosta ventricosa (fleurs roses/violines) et 3 et 4 : Hosta plantaginea (fleurs blanches)

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 L'adonnis annuelle (Adonis annua) porte de très nombreux noms qui font souvent référence à une goute de sang. C'est une espèce messicole qui est menacée en France, en partie à cause des cultures intensives comme le coquelicot ou le bluet. Cette mellifère toxique aime les sols calcaires légers bien drainés et humifères. 

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Le Magnolia officinalis est un magnolia utilisé en Asie dans la médecine traditionnelle, que ce soit les feuilles, les bourgeons ou l'eccorce. On le prend dans les cas de déprime, de ballonnements, de problèmes du sommeil, les toux diverses et variées, latristesse. C'est aussi un abre qui possède une riche symbolique en Asie.

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 La fabiane imbriquée (Fabiana imbricata) est une des Pichi les plus cultivées dans lesjardins. Originaire du Chili et d'Argentine, cette plante rusitque supporte les - 12°C, peut atteindre 2 mètres et fleurir deux fois : une au printemps et une à l'automne. C'est une solanacée comme la tomate, ou les pommes de terre.

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 Les chèvres feuilles (Lonicera) comptent un peu prés 200 espèces et sous-espèces. La plupart du temps ils sont arbustives ou sous forme de lianes et apprécient les lisières de bois, les forêts claires et les bords de chemin. Ils sont très appréciées des oiseaux qui se nourrissent des baies qui sont toxiques pour l'Homme.

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Le Mahonia bealai est une plante qui elle aussi connu un grand succès dans les années 80 et 90.  Appelé à tort faux houx (nom qu'il vol au fragon) à cause de ses feuilles, on le reconnaît à ses fleurs jaunes en grappe et à ses fruits qui a maturité sont bleus et violacés. Résistant, il peut atteindre jusqu'à 3 mètres.

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 Voilà deux plante que j'aime tout particulièrement et qui sont indigène à notre territoire ... ou presque.
1 et 2 : La gyriselle de Virginie (Dodecatheon meadia L.) est originaire de l'Est des Etats Unis. Elle aime les
sols humides. Elle appartient à la même famille que celle des primevères. On en compte 14 espèces.
3 et 4 : La renouée bistrote (Bistorta officinalis) fût très consommée en Europe en temsp de famine.

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  Le molène de Phénicie (Verbascum phoeniceum) est originaire de l'est de l'Europe et du Moyen Orient. Depuis peu il s'est naturalisé chez nous. On reconnaît à ses feuilles plaquées au sol et à ses fleurs violettes. Hormis de très grosses chaleurs il n'est pas nécessaire de les arroser. Sa floraison abondante est superbe.

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 L'Aristolochia contorta s'est installée avec plaisir dans ce très beau arbre aux anémones (Calycanthus floridus). Origniare du sud-est des États Unis qui peut dépasser 3 mètres de haut et qui résiste à des températures de -19°C. Ses fleurs très originales dégagent une odeur douce et fruitée. Ses feuilles éloignes les insectes.

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 Le viorne de Chine (Viburnum plicatum tomentosum) présente des fleurs étalées et un feuillage rouge éclatant à l'automne ce qui en fait un des arbres les plus appréciés. Il existe plus de 200 espèces de viorne ce qui laisse un vaste choix pour les jardiniers et les amoureux de ces arbustes qui offrent des fleuraisons fantastiques.

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 Les roses des Noël (Helleborus niger) estoriginaire d'Europe et du Moyen Orient. Cultivée depuis des temps anciens malgré qu'elle soit associée à la magie noire, on en trouve dans de nombreuses couleurs. Très toxique, elle fleurit souvent en hiver ce qui lui vaut son nom. Elle servait parfois à soigner le bétail empoisonné.

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  L'ail d'Espagne ou ail doré (Allium moly) fleurit et offre de belles fleurs jaunes au printemps. Rare, on le trouve en Espagne et dans le sud de la France, elle est protégée de manière nationale à l'echelle de notre pays. On le trouverait que dans quelques départements. Il est possible d'en acheter en sardinerie.

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Le fenouil sauvage (Foeniculum capillaceum) est l'espèce type du fenouil (enfin si je m'abuse, la littérature scientifique est un peu confuse à ce sujet), que nous connaissons dans nos assiettes sous le nom de Foeniculum vulgare et/ou nom français de fenouil commun et qui serait une sous espèce de celui de la photo. 

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  Douceur du lilas commun (Syringa vulgaris). Il est originaire des Balkans, il est très populaire dans les jardins d'Amèrique du Nord et d'Europe. Robuste, il est mellifère, propose une floraison abondante et parfumée au milieu du printemps. Il se plaît particulièrement chez nous en raison du sol calcaire, frais et bien drainé.

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 Pas facilede faire la différence entre les trois sureaux que l'on trouve en France. Pour vous aider 1 : Sureau yèble (Sambucus ebulus) mortel. 2 et 3 : Sureau noir (Sambucus nigra) comestible. 4 : Sureau rouge (Sambucus racemosacomestible à plus ou moins toxique. Avant d'encuisiner les baies il faut bien être sûr de soi.

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 Voilà un beau tapis d'Œuf sur le Plat ou de Plantes aux Œufs Pochés. Voilà le drôle de nom de ces Limnanthes douglasii. Originaires de Californie, elles sont plus solides qu'elles ne le laissent penser, elle peuvent résister à des -15°C. Lumineuses et ne craignant ni les maladies ni les parasites, elle a un bon succès.

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Des asperges, des hémérocalles ... on ne compte plus le nombre de fleurs présentées à travers les jardins. Si je ne m'abuse on trouve plusieurs milliers d'espèces dont le catalogue est disponible ICI. Avis aux courageux, l'inventaire complet se présente sous forme d'un tableau Excel gigantesque de 1,3 Mo.

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 Pour couvrir les parterres des rosiers pas de paillages ou dedébrouissallaiges mais des tapis de plantes odorantes. Mélisse, marjolaine, lavandes et bine d'autres encore font le bonheur des abeilles et des papillons. Elles contribuent ainsi à la biodiversité du jardin et permet la polinisation des plantes à fleurs.

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 Si on veut prendre de le temps de lire le nom de chaque plante de chaque parterre, il faut bien compter quelques heures ! Pour les photographes, il n'est pas plus aisé de choisir entre telle ou telle espèce et là aussi le temps défile vite, hormis quand quelques gouttes s'invitent, les serres sont alors un parfait abris.

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 Le genre des sedums appartient à celui des crassulacées. Se sont des plantes succulentes qui s'adaptent bien dans les milieux de rocaille. Longtemps utilisés dans des onguents pour la cicatrisation, certaines espèces peuvent parfois être utilisés de manière culinaire mais avec des contre indications parfois importantes.

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 Au parc de la Tête d'Or, on trouve un nombre incroyables d'Euphorbe. Elles sont toutes compilées ici et je m'attarde plus ou moins longuement sur chacune d'elles. A savoir, elles sont toutes toxiques et ne doivent pas être utilisées pour la cuisine ou les soins. Ici il s'agît de l'euphorbe characias (Euphorbia characias).

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Ici une suite d'euphorbes très semblables. 1 et 2 : Euphorbe rigide (Euphorbia rigida) dont les feuilles rougissent avec le froid, à ne pas confondre avec 3 et 4 Euphorbe âcre (Euphorbia esula subsp esula) n'est pas courante de partout et est parfois protégée. En Savoie elle appartient la liste "liste rouge des plantes vasculaires".

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 L'euphorbe verruqueuse (Euphorbia flavicoma subsp. verrucosa) fleurit de mars à juillet de 0 à 1800 mètres d'altitude. Quand le fruit arrive à maturité il se couvre d'aspéritées qui ont données le nom de la plante. Protégée en Île de France, c'est une espèce que l'on trouve désormais en magasin. En Bretagne elle est absente.

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Voilà quatre espèces pour le prixd'une ! 1 : L'euphorbe à feuilles d'amandier ou euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides subsp amygdaloides) 2 : L'euphorbe des marais (Euphorbia palustris) 3L'euphorbe petit-cyprès ou euphorbe faux cyprès (Euphorbia cyparissias) 4 : L'euphorbe épineuse (Euphorbia spinosa).

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  L'euphorbe des marais (Euphorbia palustris) contient comme toutes ses consoeurs un latex toxique et irritant. Très résistante, elle supporte d'être immergée, de subir des froids intenses et les sols de moyenne qualité. Elle fleurit dès mai et de manière prolongée. En horticulture on en trouve de nombreuse variétés.

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 Voilà le beau Cerinthe minor subsp minor. Elle pousserait en France que dans 4 départements et serait casi absente de l'Ouest de la France. Il existe l'espèce type de cette sous espèce, le petit cérinthe (Cerinthe minor) qui lui ne pousserait que dans une partie du quart sud-est du pays. Il est peu commun de le voir.

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 Le genêt d'Espagne (Genista hispanica) est un parfais engrais vert qui gra^ceà sa symbiose avec une bactérie rendriche en azote le sol. Toxique, il fût parfois utilisé pour soigner des troubles d'ordre diurétiques. Il aime les sols pauvres et draînés ce qui explique son abondance dans le sud de la France en bords de mer.

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 La pulmonaire des montagnes (Pulmonaria montana subsp montana) se rencontre dans tout le quart nord-est du pays avec quelques exceptions dans les Alpes. Elle est en nette régression et est parfois confondue avec la pulmonaire molle (Pulmonaria mollis) qui est encore moins commune et qui elle a des feuilles douces.

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 Comme pour les euphorbes, voici une présentation des divers géranium indigènes que l'on peut croiser sur le territoire. Là aussi je ne prendrais pas le temps detous les détailler. Tous ne sont pas médicinaux et seul l'herbe à Robert porte le titre de plante médicinal. Ici il s'agît du géranium luisant (Geranium lucidum).

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Il n'est pas simple de s'y retrouver. 1 : Le géranium rouge sang (Geranium sanguineum). 2 : Le géranium noueux ou géranium à tige noueuse (Geranium nodosum). 3 :Le géranium des Pyrénées (Geranium pyrenaicum). 4 : Le géranium des bois (Geranium sylvaticum). Se dernier est protégé en Picardie où il se raréfie.

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 Le géranium Robert ou Herbe-à-Robert (Geranium robertianum) est une plante emblématique de la pharmacopée européenne. Peut difficile il pousse facilement. Il était au moyen âge utilisé comme anti-hémorragique et pour les infections de la bouche comme les aphtes, les saignements de gencives ou les maux de dents.

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 Toujours dans la même idée de comparer les plantes semblables génétiquement et/ou physiquement, voici une suite de Rumex. 1 et 2L'Oseille crépue (Rumex crispus) se cuisine bien. 3 : Il en est de même pour la patience à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius L.) et 4 : pour l'oseille gracieuse (Rumex pulcher).

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  L'oseille des Alpes (Rumex alpinus) se trouve dans les montagne d'Europe et porte de jolies nom comme celui de rhubarbe des moines. On la rencontre à partir de 1200 mètres d'altitudes jusqu'à 2500 mètres. Elle peut dépasser 1 mètre et servait autrefois en cas de disette à nourrir le bétail et à garder les vivres pour les hommes.

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 La fougère plume d'Autruche (Matteuccia struthiopteris ou Onoclea struthiopteris) se rencontre dans tout l'hémisphère nord. En Amérique les jeunes pousses sont, on les nomme alors têtes de violon. Très rare en France on la trouve que dans quelques stations comme les Voges. Elle bénéficie d'une protection nationale.

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 Les myrtes sont des plantes communes dans le bassin méditerranéen. Leur symbolique est forte dans les 3 religions monothéistes en raison de l'encens que l'on en tire. Chez les peuples latins elles représentaient Vénus et Jupiter, à Démeter et à Perséphone. Avec les baies on produit une liqueur très populaire.

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 Une pivoine ? oui et arbustive, en latin une paeonia, Paeonia sanctus même. C'est un hybride de troisième génération qui présente un coeur doré et des pétales blancs rosés. Les pivoines sont originaire d'Eurasie en particulier de Chine. Il en existe une telle multitude que toutes n'ont pas de nom commun voire latin.

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J'ai trouvée cette grappe de fleurs extra mais je n'ai pas de nom à donner, donc : en cour d'identification. 

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Exemple d'insecte attiré par les nombreuses fleurs : une cétoine dorée (Cetonia aurata). L'an dernier je me suis prise de passion pour ces scarabées inoffensifs et magnifiques qui présentent une grande diversité de couleurs et de motifs et cela, malgré le fait qu'ils adorent manger les fleurs, leur pollen et leurs étamines.

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La reine-des-prés (Filipendula ulmaria) est avec le saule blanc la plante qui a donné naissance à l'aspirine que nous connaissons. Elle aime les lieux humides comme les fossés, les prés inondées ou les aulnaies. On latrouve jusqu'à 1700 mètres d'altitude. Elle posséde de nombreuses vertus médicinales avec contre-indication.

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 La Tulipe d'Aime comme le panneau l'indique est une plante de chez nous ! (je suis en partie un peu savoyarde). On ne la connaît que dans le département de la Savoie et serait en voie de disparition à cause de l'urbanisation du département. Heureusement on la trouve aujuird'hui dans le commerce ce qui la sauve un peu.

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  Une partie du jardin reconstitue une petite forêt où chaque végétal a son étiquette. On trouve même une partie dédiée aux végétations de Méditerranée avec un beau chêne liège (Quercus suber L.) et des cistes, des euphorbes et des aromatiques comme le thym, le romarin ou la sarriette. De quoi ne pas dépayser le Chat.

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 La serre de Madagascar et des milieux arides est justesuper.Il y fait chaud mais cela reste très supportable. On peut yvoir des arbres et d'autres plantes endèmiques, menacées ou disparues à l'état naturelle. L'uncarine grandidier (Uncarina grandidier) est un arbre qui fleurir toute l'année et donne des fleurs riche en nectar.

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 Les aloès sont aussi en fleurs. Il en existent plusieurs espèce mais seules deux ou trois comme l'aloe vera ont des vertus. Originaires d'Afrique et de Madagascar, on en trouve de manière indigène aussi en Inde et en Arabie. Les feuilles épaisses et dentées disposées en rosettes sont très caractéristiques du genre.

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 Cactées et autres euphorbes toxiques se disputent la serre. Ces dernières ne ressemblent pas à nos euphorbes européennes mais à des cactus. Pour se défendre elles produisent un latex mortel. En boire pour étancher sa soif est mortelle, tout comme en brûler pour se réchauffer. Certains aventurier en ont fait l'expérience.

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La pervenche difforme (Vinca difformis)  provient du pourtour de la Méditerranée. Elle s'épend vite et est peut difficile quand elel se trouve dans des zones humides comme elle aime. Elle se transforme alors en un gros buisson présentant des fleurs bleues, parfois violines, aux pétales longs et fins. Elle peut atteindre 2 mètres.

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  La roseraie de Lyon est formidable. Inaugurée le 19 juin1964 d'après le site du parc (ICI), elle s'étend sur 5 hectares juste à côté du lac. Cinq millions de roses (vous avez bien lu) y sont éclairées tous les soirs par des jeux de lumière. Une de ses composantes est la roseraie internationale et ses 30 000 rosiers de 350 variétés.

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 Si on s'en tient au divers dictionnaires, une roseraie est un terrain, un jardin ou un lieu sur le quel se trouve de nombreux rosiers présentées le plus souvent en collections. Si à l'origine ils ont pour but d'être des jardins d'agrément pour la promenade, de plus en plus ils s'orientent vers un but de conservation des cultivars.

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 La première roseraie connue en France est attribuée au roi Childebert Ier (Roi de Paris et des côtes de la manche et de la Bretagne en 511 à la mort de son père) dont le nom signifie "Combat brillant". Ce roi mérovingien est le troisième fils de Clovis. Veillant combattant contre les Burgondes, il meurt sans laissé d'héritier mâle.

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 A l'origine, la roseraie du parc existe depuis 1805. C'est un don dela roseraie conservatoire de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Ier et veuve du vicomte de Beauharnais. Grande dépensière, c'est suite à son divorce avec l'empreur et son arrivée château de Malmaison qui lui permet de pratique sa passion.

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 Josèphine est folle de botanique et prête autant d'importance à son apparence qu'à ses jardins. Elle introduit des espèces subtropicales au moyen de grandes serres. On peut voir ici une certaine forme de nostalgie de son île, la Martinique. Elle mourra d'une pneumonie après s'être promenée dans ses jardins peu vêtue.

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 Sur le parc on trouve les trois styles de roseraies. Celle à la française est la moins présente, elle se trouve près des serres et se reconnaît aux formes géométriques que les parterres et les haies de buis, dévastées par la pyrale du buis (chenille qui est en passant de faire disparaîtrel'espèce)dessinent au sol.

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 Autre style, celui des roseraies jardinées. Elles sont agrémentées de végétaux pour mettre en relief les rosiers avec des plantes qui font ressortir leurs fleurs ou leurs spécificités comme c'est le cas un peu plus bas avec l'association de la rose "Old bluch" de couleur rose tendre et le vert clair des euphorbes des bois.

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  Enfin, la roseraie parc ou à l'anglaise est le style le plus courant de la Tête d'Or. Opposé au style à la française, il a pour but de faire croire aux visiteurs que c'est la nature qui a agencée les végétaux. Les pentes douces, les courbes et les buttes donnent l'impressions que ce n'est pas l'Homme qui décide ici.

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 Généralement la culture des rosiers se fait par bouturage et par greffage et plus récemment, par multiplication in-vitro dans les serres laboratoires ce qui permet d'obtenir des variétés improbables. Généralement les protes greffe sont des variétés de nos rosiers sauvages comme Rosa canina car ceux-ci sont très résistants.

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  La culture associée de divers végétaux à plusieurs buts. Celle-ci permet d'enrichir le sol, en azote par exemple avec la luzerne, d'éloigner les ravageurs comme le datura avec les pommes de terres, de les faires fuir comme la menthe plantée au milieu des fraises, de faire de l'ombre aux jeunes semis comme avec le panais.

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 Voilà le tableau que j'ai trouvé le plus beau ce week-end. J'avais envie de le partager avec vous et espère
bien un jour le reproduire dans mon chez moi, d'autant plus que ces deux espèces apprécient la région.

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Les grandes serres tropicales sont ... grandes. Actuellement on ne peut visiter que 2 des 3 salles qui sont très impressionnantes. "[La] Serre des Camélias (climat tropical froid), [Le] Dôme central et ses 2 chapelles (climat tropical tempéré) et [La] Serre des Pandanus (climat tropical chaud)" C'est cette dernière qui est fermée.

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 Palmiers, oreilles d'éléphants, lianes ... l'air est chaud et pesant mais le spectacle est magnifique. Les fontaines, les statues, les escaliers et les passerelles en fer noir se marient à merveille avec la végétation luxuriante et lesraresmais grandesfleursqui pendent lourdement au dessus de la tête des visiteurs curieux.

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 Agaves et cactus, mais aussi euphorbes et aloès ... tout autant de plantes qui mélangent à la fois l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud et du Centre. A la sortie des Serres tropicales humides on se croirait dans le Far-West ! ça pique, ça empoisonne et ça tue ... mieux vaut se contenter de les regarder plutôt que de les toucher.

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 Le jardin alpin était fermé à notre arrviée, dommage, j'aurais aimé profiter de celui-ci d'autant plusqu'il est en fleurs. Nousretrouverons bientôt cette végétation lors d'une excursion dans les Alpes à plus de 1500 mètres d'altitude, dans le département des Hautes-Alpes. Ne reste plus qu'à patienter et prier qu'il fasse beau.

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 En parlant des Serres tropicales humides en voilà une large fleurs. L'air est chaud, lourd et à intervals réguliers des gouttes d'eau sont vaporées. La végétation qui s'y développe est fragile et demande des conditions très particulières comme un niveau d'humidé constant et des fortes températures et une lumière tamisée. 

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  Bien sûr, il y a des orchidées ! Les cypripediums sont des orchidées que l'on trouve surtout dans les tropiques et au niveau de l'équateur, en Europe on en trouve 3 espèces et une seule en France, le Sabot de Vénus d'Eurpoe (Cypripedium calceolus) qui est menacée suite à la destruction de son habitat et sa cueillette.

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 Certaines plantes vertes et fleurs des nos maisons sont parfois en réalité des plantes sauvages et  rares
dans leur milieu. Devenues banales voire ringardes, elles prennent un tout autre charme dans la serre.

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 Le lac du parc contient de nombreux oiseaux aquatiques dont les oies cendrées (Anser anser subsp anser). Elles sont sociables et grégaires et peuvent former de très grands groupes familiaux. Fidèles, les parents sont attentionnés et défendent leurs petits et leur territoire avec acharnement à coups de bec et de cris.

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 Le lac fait plus de 16 hectares. En son centre se trouve l'Île du Souvenir (monument aux morts) qui est accessible par un tunelle qui passe sous l'eau. Deux autres îles sont accessibles uniquement en barque. C'est la que les canards, foulques et poules d'eau viennent dormir et nicher. Le bruit de oiseau s'entend des berges.

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 Les berges sont très agréables. Agrémentées de bancs, d'arbres majestueux comme les érables, les platanes, les tulipiers ou les bouleaux, il est aussi longé par la roseraie et des nombreuses pelouses qui permettent aux citadins de pique-niquer en ayant vue sur la cité internationale mais aussi les animaux et les fleurs.

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 L'aspect japonisan de certains coin du parc sont... extra. Lire, manger et dormir ici revient à aller tout un
après-midi à la campagne. Même les bruits de la ville ne parviennent pas jusqu'à nous, couper par le feuilalge.

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 La rhubarbe géante (Gunnera manicata) est originaire du Brésil et de la Colombie. Elle peut résister à des températures trèsbasses comme des -20°C. AuChilli on la trouve dans les zones d'influence polaire. Elle n'a de rhubarbe que le nom et n'est pas comestible. Contrairement aux feuilles les fruits sont minuscules.

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 Voilà une grosse journée de passée et un gros article réalisé. Nous avons passé plus de 6 heures à regarder,
nomer, sentir, toucher et photographier les merveilles de ce parc où nous avons encore à découvrir.

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 Les insectes y ont leur place même si certaines espèces, souvent invasives, ont fait de très gros dégâts
dans le parc en mettant en péril les collections botaniques de par leur appétit qui est sans commune mesure.

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 De retour en centre ville une autre bonen nouvelle nous attendait, décidément Lyon est la ville de tout
les plaisirs. Prochain article : les Hall Paul Bocuse et leur appel du ventre !

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14 avril 2015

19ème fête des plantes et graines rares - édition 2015

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C'est le 4 et 5 avril qu'eu cette année lieu à Réaumont (Isère) la "19ème fête des plantes et graines rares", organisée par l'association "La maison de l'Arbre". Malgré la pluie la manifestation fût des plus réussie § Fleurs, ouvrages de collection et autres trésors ont fait briller les yeux du Chat et de la Renarde en ce début avril.

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Les fritillaires (voir ici) sont des plantes superbes qui peuvent avoir sur leurs pétales de nombreux motifs. Elles figurent parmi les nombreuses plantes qui sont vendues place du village, là où trône fièrement le vieux tilleul de la commune multi-centenaire. Planté en 1390, l'honnorable vétéran fait face à l'église en pierres.

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C'est le temps des plantations et de la cuisine ! L' oignon, l'ail et l'échaotte ont une place de choix dans la gastronomie française. Connus depuis l'antiquité, ils proviendraient d'Asie. À force de croisements et de sélections, les espèces que nous connaissons aujourd'hui ont prit leur forme définitive puis se sont démocratisés.

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Les narcisses et les muscaris en plus de leurs belles couleurs qui tapent à l'oeil embaument l'air. Les espèces proposées à la vente pour le jardin sont un bon exemple des plantes sauvages qui, avec ou sans "transformations" finissent dans nos propriétés pour leur beauté, comme le perce-neige ou la fritillaire pintade.

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Ce type d'expositions permet de dénicher des végétaux rares mais aussi de faire de belles découvertes sur notre terroir. Ici on peut voir toute une flopée de pommes typiques du Dauphiné et que l'on ne trouve pas dans le commerce. L'occasion est toute trouvée pour tester de nouvelles saveurs et pourquoi pas planter un pommier.

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Quelques catées et plantes grasses viennent compléter le tableau (avec les légumes, les aromatiques et les arbustes). Résistantes à la pluie mais aussi et plus souvent qu'on le pense à l'humidité. Ces plantes s'installent facilement sur les terrasses et les bords de fenêtres, aussi bien en intérieur et qu'en extérieur.

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Je me dois de faire la part belle à cette librairie itinérante où nous avons passés des heures (et ce n'est pas une expression). "Nature à lire" fait parti de ces petites librairies que l'on aimerait rencontrer à chaque coin de rue. Jeux éducatifs ludiques et beaux, livres rares, guides pratiques, ouvrages de cuisine... c'est le paradis et le top du top ?  Les vendeurs sont drôles, de bon conseil et surtout passionnés ! Alors on file sur leur site en vitesse !

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Autre stand que j'aimerai mettre en lumière, celui des orchidées ! Il y en a pour toutes les goût ! On trouve même des orchidées bleues colorées par pigmentation de l'eau ou des orchidées à planter dans son jardin et qui se plaît sous nos latitudes européennes. Bref, c'est le paradis des orchidophiles passionnés !

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Une euphorbe dans son jardin équivaut à une explosion de couleurs ! Souvent persistante (tout dépend de l'espéce), son feuillage claire donne un côté printanier surtout quand elle accompagne des plantes à fleurs comme des rosiers. Il lui faut un sol bien drainé et humide hormis pour les espèces originaires du Sud.

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Clou du spectacle, initiation à la greffe avec l'association "Les croqueurs de Pommes"des greffeurs mais
aussi de passionnés qui sauvegardent nos espèces de fruits locales comme la poire, la pomme ou la noix.

Bref une belle manifestation à laquelle nous manqueront pas de retourner l'an prochain, même sous la pluie.

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10 mars 2015

Marseille : le parc de la Maison blanche.

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 Ce petit parc du XIXe siècle s'étend sur 5 hectares dans le 9e arrondissement de Marseille. Il abrite de nombreuses espèces d'arbres souvent tricentenaires mais aussi beaucoup d'oiseaux qui trouvent dans le coeur de la ville un havre de pays où se réfugier loin des voitures et des dangers de la cité.

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 Le pin de Wollemi (Wollemia nobilis) est un arbre extraordinaire. Connu que depuis 1994, il est originaire d'Australie. Cet l'unique et dernier représentant des  Araucariacées, une famille vieille de 200 millions d'années. Rares, le lieu de pousse des ses arbres est tenu secret. Dans le commerce c'est un tout autre son, la plante étant commercialisée à grande échelle. Les fonds obtenus sont utilisés pour sa sauvegarde.

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L’araucaria du Chili ou désespoir des singes (Araucaria araucana) est un autre arbre digne du temps des dinosaures. Il peut atteindre 40 mètres de haut. Les cônes femelles ressemblent... ressemblent... à rien ou à une grosse touffe de poil XD Ils apparaissent à la maturité sexuel de l'arbre, c'est à dire 25 ans !

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 Le séquoia à feuilles d'if (Sequoia sempervirens) est le plus grand des arbres au monde. Ce conifère nord américain peut atteindre 70 mètres mais il en existe des biens plus grands dont trois exemplaires dans les Rocheuses mesurant respectivement 113, 114 et 115 mètres de haut ! Leur espérance de vie est de 2000 ans. 

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 Le genévrier de Savin (Juniperus vulgaris) est un arbuste des montagnes d'Europe qui pousse à l'état sauvage entre 1000 et 3000 mètres d'altitude. Il mesure entre 1 et 4 mètres de haut et produit des belles baies bleues toxiques comme tout le reste de la plante. Chaque année il provoque de nombreux empoisonnements.

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Le callistermon pleureur ou rince bouteille (Callistemon laevis) est une plante originaire d'Australie et de Nouvelle Galles (c'est un hybride à l'otigine incertaine). Il peut atteindre 8 mètre de haut, aime les zones humides et fleurit parfois par ans ce qui est rare chez cette espèce. Ses longues étamines rouges caches les fleurs.

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 Le pin maritime (Pinus pinaster) est un grand arbre du pourtour méditerranéen (en zone calcaire) qui peut atteindre 30 mètres de haut. On l'a longtemps utilise pour assainir les zones marécageuses et insalubres. Sa croissance rapide (30 à 40 cm/an) en font un arbre de choix pour l'exploitation en sylviculture.

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 Les fleurs de nos jardins sont peu regardées et pourtant, elles sont bien précieuses. Souvent mellifères, elles égayent les plats de bandes, parfois se croquent, donnent des vins et des liqueurs délicieuses, ont de nombreuses vertus, sentent bon et annoncent le printemps... alors pourquoi s'en priver ?

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Le platane commun (Platanus x acerifolia) du parc de la Maison Blanche est incroyable ! Immense, il est plein de bizarreries. Certaines branches s'autogreffes, d'autres doivent être portées par des structures en bois pour ne pas souder sous leur poids. Perruches, merles, goélands, pies et corneilles y trouvent refuge.

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 Les arbres remarquables sont des vétérans du genre. On les reconnaît à leur taille, leur âge et/ou aux légendes qui y sont rattachées. Les critères sont variables d'une espèce à l'autre, le site des arbres remarquables explique par exemple qu'un if de 500 ans n'a rien d'exceptionnel, il n'en est pas de même pour un hêtre.

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 Le chêne vert (Quercus ilex) a des feuilles qui peut parfois entraîner la confusion avec le houx. Il a une très longue durée de vie et est l'undes arbres le plus présent sur le sol français. Il borde la Méditerranée et pousse dans les zones au climat semblable. Il sert avec le chêne pubescent et le chêne rouvre à la trufficulture.

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L'évolution des arbres face aux conditions climatiques actuelles est une grande interrogation chez les climatologues, les botanistes et les scientifiques. L'INRA et la structure européenne EVOLTREE regroupant plus de 20 laboratoires se sont donnés pour mission d'étudier ce phénomène.

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 Le canard de Barbaie (Cairina moschata) est originaire d'Amérique du Sud. Chez les mâles une extension rouge eu niveau du bec permet de les reconnaître ainsi que leur incapacité à voler en raison de leur poids. Calme et doux on peut facilement les approcher mais en cas de danger il hérisse une crête de plume sur sa tête.

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 Il pleut un peu, il fait gris... mais quel plaisir de se promener ! Le plan d'eau du parc et ses pelouses vertes sont tous trouvés pour pique-niquer en famille en ce début Mars. Hautes haies, allées d'herbes hautes (qui se balancent au grès du vent) et jeux d'enfants finissent de parfaire se petit coin bucolique.

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31 janvier 2015

Le parc du 26e Centenaire.

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 Voilà quelques jours de décembre passés dans la belle ville de Marseille. Il pleut, le vieux port est désert et même la grande roue n'attire pas les foules. Au marché de Noël les vendeurs sont frigorifiés dans leurs chalets et regardent d'un air passant les rares bateaux qui sont de sortis. Bref c'est pas la joie.

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 Mais nous sommes bien couverts et pouvons profiter avec joie du spectacle que nous offre la mer. Le Mucem est presque vide à l'exception de la (super) librairie qui abrite les promeneurs peu pressés de se retrouver trempés par les embruns marins, les grosses gouttes et décoiffés par le vent violent.

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 Passage éclair par le jardin des migrations attenant au musée. Pas de visiteurs en vue mais toujours un sacré sale temps. Quelques fleurs et beaucoup de verdure dans le quel le feuillage vert-argenté des euphorbes et celui gris-blanc des jeunes saules se démarquent des autres vivaces et des éléments en pierre.

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 Chardons Marie, grandes mauves, lavandes et lavandins, légumes oubliés, sauges multicolores, plantains du cerf, rosiers ... le jardin des migrations. retrace l'histoire des plantes et des hommes sur le pourtour méditerranéen. Dans cet article ICI vous pouvez le retrouver plus en détail avec quelques autres beaux jardins de Marseille.

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Les jours suivant le soleil s'invite, le vent cesse et il fait relativement doux. C'est une occasion pour aller visiter le parc du 26e Centenaire. Inauguré en 2001, il fait référence à la ville de Marseille, fondé ily a 26 siècle de cela sous le nom de Massaila (dixit Wiki). Il est labélisé comme jardin remarquable depuis 2005 et s'étand sur 10 hectares.

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 1 et 2 : Le lilas de Perse (Melia azedarach) est un arbre dont le bois est parfois utilisé pour confectionner des chapelets. Il n'a rien à voir avec la famille des lilas mais présente des fleurs qui leurs sont semblables. Très toxique, il peut servir d'insecticide. Les baies peuvent être mortelles et faire péricliter les espèces alentours.
3 et 4 : L'amandier (Prunus dulcis) produits des amandes qui sont réputées en gastronomies mais aussi pour les soins doux par les plantes et l'alimentation. Les amandes douces donnent une huile bonne pour la peau, les amandes amères sont utilisées pour donner de l'appétit mais attention, leur ingestion chez l'enfant peut être fatale.

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 Le jardin africain est composé d'espèces robustes et de dunes. En arrière plant on peut voir se dessiner dans l'ombre un désespoir des singes (Araucaria araucana). C'est un intrus ! En effet celui-ci est originaire d'Amérique du Sud, on le rencontre en Argentine et au Chilli où il estl'arbre national. Sa sève aurait des vertus thérapeutiques.

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 Curiosité local, des poules et des coqs en liberté qui font le plaisir des petits et des grands. En liberté dans le parc, ils vont et viennent à travers les buissons et se partagent les bouts de pain distribués par les promeneurs avec les pigeons, les tortues, les mouettes, les canards et les rats (sic la photo du haut à droite). On peut également admirer de magnifiques guêpiers et même des perruches.

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 De conception contemporaine, on compte dans le parc 26 séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) pour symboliser les 26 siècles de la ville. Construit sur l'ancienne gare SNCF du Prado, en son coeur se trouve un lac entouré 4 jardins thématiques composent le paysage à l'aide plantes indigènes mais également exotique.

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Myrte, chêne, feuillages et arbres ... il y a beaucoup de choses à voir même si ce n'est peut être pas la meilleure saison pour les amoureux de fleurs et des papillons ou qui aiment les atmosphères bucoliques. Néanmoins c'est une belle sortie à faire en période d'hiver, en particulier quand les autres parcs se montrent moins agréables.

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Le palmier de Saint Pierre (Yucca filifera) n'est pas un palmier mais un yucca. Originaire du Mexique et en particulier du désert, il peut atteindre parfois 15 mètres ce qui est rare sur le pourtour méditerranéen où il est rare qu'il dépasse les 2 mètres. Ses fruits, son hampe florale et ses fleurs sont comestibles.

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 Le faux poivrier (Schinus molle) est un vrai arbre.... bon l'humour on repassera. Bien qu'il ne soit pas un poivrier, ses baies piquantes et parfumées sont utilisées dans le mélange des 5 baies. L'écorce et la résine de cette arbres seraient utilisées pour leurs vertus tonifiantes, astringentes, anti-fongiques, anti-microbiennes etc.

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 Le rinçe bouteille (Callistemon citrinus) est le plus souvent présenté sous son nom latin. Il originaire d'Australie où il pousse dans les régions humides et marécageuses ou aux abords des cours d'eau. Sensible au froid, il est cultivé en Europe pour ses fleurs insolites, sa floraison hivernale et son feuillage à l'odeur de citron.

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 La couleur chez les fleurs joue un rôle très important. Elle permet aux insectes de les repérer et de les poliniser bien que l'on ne sache pas encore si certains couleurs sont là pour attirer des insectes insectes spécifiques à la plante. Les flavonoides composent les différentes teintes comme le violet.

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L'arbousier commun (Arbutus unedo) est répandu dans le Sud de la France. Constituant commun de la garrigue avec le chêne vert, l'olivier et la bruyère arborescente, il produit des baies au goût fade qui sont préparées en coulis, en confiture ou en liqueur. Il aime les solspauvresen calcaire et les bords de côtes.

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 Murrier tortueux ? Hêtre tortueux ? aux abords de l'étang de très beaux arbres se distinguent des autres et s'élancent élégament au dessus de la pelouse et de l'eau. Mais je sèche pour leur identification, les arbres c'est pas mon fort mais je m'y mets doucement. Je pencherai pour la famille des aulnes.

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 Les graines du pittospore du Japon (pittosporum tobira) sont enfermées dans de jolies baies rouges. Toxiques pour les animaux et pour les enfants, leur couleur attrayante est là pour attirer les oiseaux qui se chargeront de disséminer les graines digérées en vol et de couvrir ainsi une large étendue.

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 L'agave d'Amérique (Agave americana), présente aussi sous sa forme marginée sur ces photos (Agave americana "Marginata"), est une plante qui a été introduite sur tous les continents. Ornementale, on peut en tirer des fibres à tisser, des boissons plus ou moins alcoolisées et des médicaments anti-inflammatoires.

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La Dentelaire du cap (Plumbago auriculata) de la variété Imperial Blue est une jolie plante qui fleurit du printemps à l'automne. Sa croissance rapide permet d'aiguailler facilement un lieu situé en plein soleil. Indifférente à l'humidité et résistant plutôt bien au froid c'est une bonne plante de jardin.

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 Bougainvillier (Bougainvillea spectabilis) est une fleur qui fait illusion. En effet petite et blanche, c'est sa bractée colorée et non ses pétales qui attire les insectes pollinisateurs. C'est un arbuste grimpant et épineux qui peut atteindre plus de 10 mètres. Aimant les zones chaudes, ont le retrouve aux quatre coins de monde.

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 Pas toujours facile de reconnaître les plantes et arbustes sans leurs fleurs mais juste avec les feuilles. Mais leur forme, leur couleur et l'oeil avisé de mon amoureux sont là pour nous aider. La plus longue appartient au laurier rose (nerium oleander) et la plus courte au pittospore du Japon (pittosporum tobira).

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 La rose est cultivée par l'homme depuis plusieurs siècles. Il faut remonter à l'époque des égyptiens et des grecs pour trouver la trace dans les écrits des premiers cultivars. Les rois se la sont appropriés et elle est devenue la marque de la noblesse. Depuis le 18e siècle et leur polarisation, elles connaissent un beau succès au prés des professionnels et des amateurs au point d'être la fleur la plus vendue au monde.

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 Le cyprès est un arbre qui depusi une trentained'année est utilisé comme haie. Ce connifère peut atteindre des tailles respectables et compose des coupes vents efficaces en particulier ici à Marseille où le mistrale peut se faire violent. Son feuillage dense et sa croissance rapide 

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La rose à une symbolique très forte. C'est la fleur de l'amour et même de la passion quand elle se fait rouge, celles des déesse de l'amour Aphrodite et Vénus et de la Sainte Vierge et de la dévotion chez les chrétiens. Offrir une rose permet de dévoiler son amour, 2 est un moyen de se faire pardonner et 12 pour des fiançailles.

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 Le moineau domestique (Passer domesticus), ici abrité dans un chêne, est un oiseau commun. Petit et trapu, il se nourrit de graines et de brins d'herbe mais peut adapter son régime alimentaire. Très intelligent, on en a même vu ouvrir les protes automatiques de magasins ou d'hôtels pour chercher leur nourriture.

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 Voilà un champignon qui se plaît en ville (parce que oui, un article sans champignon ,hé bien ce n'est plus un article ^^). Je pencherai du côté des tricholomes mais sans grande conviction ou alors, peut être une espèce exotique, arrivée avec les plantes et en particulier les grands arbres introduit dans le parc.

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 L’araujia porte-soie (Araujia sericifera) est une plante invasive dont les fleurs tuent les papillons qui s'y coince ou s'y brise la trompe. Ne pouvant plus s'alimenter ils meurent de faim. Elle fait concurrence aussi à de nombreuses plantes locales qui finissent par disparaître sous la pression de cette terrible et toxique liane.

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 Et puis pour finir, le jardin oriental. C'est l'endroit que je préfère dans le parc, une véritable oasis parcourue de voies d'eau. Le lieu est d'idyllique voire paradisiaque et je n'ai qu'une hâte, me trouver à l'ombre de ces dattiers et palmiers au coeur de l'été à l'abirs du soleil. Pour connaître un peu mieux le parc du 26e centenaire, voici ci-dessous une petite vidéo qui ne manquera pas de le mettre en lumière. Bonne ballade.

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25 septembre 2012

Jardin et serre botanique du muséum d'histoire naturelle de Grenoble.

Ce n'est pas parce qu'on se trouve en ville que l'on échappe à la nature. Certains lieux lui sont dédiés.


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La roseraies de Grenoble n'est pas bien grande mais elle est charmante. Cela est dû aux noms de ses rosiers.

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Les botanistes et les particuliers sont souvent inventifs pour nommer les nouvelles variétés qu'ils créent. Ici un rosier Jacques Prevert mais ce n'est pas le seul à porter un nom illustre. On peut ainsi trouver le Louis de Funès, le Nicolas Hulot, le Philippe Noiret ou le Anthony Meilland par exemple.

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Un petit jardin éducatif a été mis en place devant la serre.

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Abris pour insectes et tomates sont de mise.

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Un des bacs en bois a été aménagé en jardin aromatique, à côté des pieds de tomates et de haricots qui se sont vus parés de drôles de décorations.

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L'intérieur de la serre se divise en plusieurs zones: l'espace désertique, le jardin d'hiver(zone semi-marécageuse) et la zone les plantes des forêts tropicales (on peut y voir un ana). Ici nous sommes dans l'espace désertique où euphorbias, cereus, ferocactus, agaves, myrtillocactus, aloes, yuccas, sedums, haworthias, kalanchoes, xerosycios (de la famille des cucurbitacées) s'épanouissent.

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L'espace dédié aux plantes des forêts tropicales n'est plus ou du moins, pas encore en fleurs, cependant anas, fougères, bananiers, plantes carnivores équatoriales et orchidées sont bien présents.

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Une fleur bien étrange à fait son apparition parmi les fougères.

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Dans le jardin d'hiver, une grand nombre de fleurs ont fleurit comme cet arum et cette étrange fleur à droite. Mais elles ne sont pas seules, des fleurs du paradis et des orchidées en gueule de loup violettes tachetées de blanc sont là aussi, sans oublier les nénuphars.

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A l'extérieur on peut voir plusieurs variétés de plantes carnivores qui ma foi, sont bien plus nombreuses cette année que l'an passé. (ci une plante carnivore du type sarracenia et couchée sur une autre plante carnivore, une drosera qui est couverte de milliers de poils gluants.

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Les plantes carnivores se nourrissent de petits insectes mais on a retrouvé dans les plus grosses des grenouilles et même des rats. Pour se nourrir les plantes du type drosera attendent que les insectes touches ou se posent sur leurs feuilles. Celles-ci sont couvertes de petits poils gluants qui se referme sur les malheureux. Ils sont digérés et absorbés par ces mêmes feuilles, comme un estomac à l'air libre.

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Pour le type sarracenia, le mode de capture est simple. L'insecte vient boire l'eau ou le nectar contenu dans le réceptacle de la plante. A ce moment là elle n'a plus qu'à fermer son claper et à digérer tranquillement son repas.

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Les plantes carnivores sont fragiles. Rares et précieuses, elles sont protégées sur le territoire français.

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Les opuntias qui supportent la vie à l'extérieur offrent de beaux fruits roses.

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Bien que ce parc et cette serre soient tous petits, il y a beaucoup à voir. Il y a également une belle collection d'arbre (et même un olivier) identifier et la faune est importante. Bien que l'on trouve les canards et les écureuils, communs à tous les parcs et pas peureux pour un sous, d'autres espèces sont facilement visibles comme les merles, les grives et même les chouettes,  grâce aux nombreux nichoirs installés dans les arbres en hauteur.

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