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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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2013
11 mars 2013

Table aux couleurs de la fin de l'hiver.

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L'hiver s'en va, voilà le temps des fleurs et des repas familiaux. Et bien que le printemps approche, les couleurs ne sont pas encore chatoyantes.

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Perce-neiges, buis, feuilles d'arômes vertes et rouges de lierre, fleurs de carottes séchées ainsi que quelques grandes herbes viennent composer un bouquet de saison sur la table.

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Le rouge gorge n'a pas encore migré et depuis la roue qui sommeil devant la terrasse, nous observe d'un oeil intrigué.

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Et pour le plaisir, une petite perce-neige pour chacun des couvives, signe de l'arrivée du soleil. Néanmoins, nous sommes encore en hiver, nappe grise, serviettes blanches et vaiselles aux couleurs de la montagne sont toujours de mise.

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Enfin, bientôt de beaux bouquet de fleurs aux couleurs surprenantes prendront place sur la table.

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11 mars 2013

Voilà le retour du printemps.

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Voilà enfin le retour du soleil, la neige a disparu bien que quelques "croûtes", comme on les appelle ici, subsistent dans les ombres et les recoins.

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Dans peu de temps les arbres auront leurs feuilles et déjà ils bourgeonnent. Dans une haie de noisetiers, un vieux nid à passé l'hiver. Abandonné, il sert désormais de support à de jeunes poussent qui fleuriront bientôt.

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Les perce-neiges s'ouvrent enfin et les toutes premières abeilles sont de sortie pour récolter le précieux nectar et nourrir la ruche qui s'éveille.

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Au pied de la maison, c'est un véritable jardin sauvage blanc qui s'est déployé parmi les grandes herbes vertes.

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Et cette fois, primevères et pâquerettes sont au rendez-vous pour de bon, il ne manque plus que les tapis de violettes et le champs du coucou pour parfaire le tableau.

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Le lamier pourpre a fait lui aussi son apparition. Ses extrémités rouges ont la réputation d'avoir un goût délicat de truffe noire.

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La véronique de Perse est une petite fleur bleue naturalisée en France depuis le XIXéme siècle. Elle est originaire d'Asie. Sa tige est poilue.

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Les jonquilles donnent des boutons! Le weekend prochains ceux-ci auront commencé à fleurir. Coupés en l'état puis mis dans un vase, ils peuvent s'ouvrir en une journée et donner ainsi de jolis bouquets précoces.

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Les lichens ont passé courageusement l'hiver. Ils ont servit de nourriture principale à bien des espèces comme aux chevreuils et aux cerfs.

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Une petite touffe de mousse tente une excursion sur le tronc de ce vieux frêne envahit lui aussi de lichen.

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Malgrè tout, la nature a bien du mal à enlever son froid manteau d'hiver. Neiges et plantes desséchées sont encore du paysage.

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Bref, on parle du printemps, mais il ne sera pas là avant le 21 Mars, du moins officiellement. Ce jour est appelé jour de la primevère. 

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Mais pour l'instant, certains profites agréablement des premières chaleurs, et non sans faire quelques envieux.

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Et comme toujours les oreilles de judas sont au rendez-vous et ont envahi de nouvelles stations de pousse sur la côté, en particulier là où les pic aime faire son nid.

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Tramètes versicolores et schizophyllums communes complètent le tableau, ces dernières ont pris des teintes rosées.

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Et une fois de plus, près de la haie, quelques coquilles d'escargots des haies viennent compter les repas passés des oiseaux du voisinage.

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Bref un bel après-midi où on peut avec un peu de chance voir quelques petits lapins courir parmi les champs.

10 mars 2013

Les dernières neiges!

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Voilà un article un peu en retard sur les nouvelles du jardin. Enfin la neige se retire, voilà que le ciel bleu et le soleil apparaissent. Les grands frênes bourgeonnent et bientôt à leurs pieds, pézizes et morilles s'offriront aux gourmands.

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Alors oui la neige est là mais elle perd vite du terrain. Bientôt c'est un blanc tapis de perce-neiges qui la remplacera, accompagnés de charmantes violettes.

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La nature s'éveille, les noix commencent à germer du fond de leur coquilles qui s'ouvrent pour laisser pousser les futures feuilles de l'arbre à naître.

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Les pâquerettes se donnent à nouveaux. Elles ont été les premières fleurs à apparaître dès que le soleil à fait son retour. Les rosettes de la plante sont comestibles.

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Et les scolopendre commencent à former leurs sporanges. Ces petits sacs contiennent les spores de la plante. En effet les fougères ne font pas de plantes mais ce reproduisent de manière archaïques comme les tout premières végétaux.  Une fois lâchés par millions dans le vent, les gamètes mâles et femelles rentrent en contact et donne un nouveau pied mais les chances sont infimes. Certains animaux marins comme les coraux utilisent le même procédé.

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Ha voilà les primevères qui à leur tour donnent à voir leurs beaux pétales jaunes flamboyants. Protégés dans certaines régions, les enfants les utilisent comme trompettes. En effet en soufflant dedans, on obtient une petite musique proche de l'instrument.

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Mousses et feuilles profitent du soleil et de l'étonnante chaleur de ce début Mars pour s'épanouire. Attentions aux giboulées!

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Les ficaires déploient leur feuilles. D'ici quelques temps leurs fleurs jaunes écloront. Légèrement toxiques mangées en grand nombre, les feuilles peuvent être accommodées en salade. Autrefois les marins les consommaient pour éviter le scorbut car elles sont riche en vitamine C.

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Le froid, la boue et la neige retirée, les coquilles d'escargots se dévoilent. Ces escargots des haies ont fait le plaisir les merles, pies et autres oiseaux à la fin de l'été avant que l'automne et l'hiver n'arrivent.

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Ce petit gris est vide depuis peu de temps, il suffit de voir la couleur de la coquille. Il a servit d'abris et de garde-manger aux larves d'insectes nécrophages qui passe la fin de l'hiver sous forme de nymphes.

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Dans cette autre coquille de petit gris, tout un monde c'est installé. Des invertébrés de toutes sortes et mêmes de tous petits escargots, dont de jolies élégantes striées, l'on investit pour passer l'hiver.

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Et puis il y a les perce-neiges qui vont dans peu de jours fleurir. Mêmes quelques téméraires pointent à travers le manteau neigeux pour donner à se voir.

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Fleur atypique, les pétales blancs striés de vert sont entourés de 3 grands tépales (fusion des sépales et des pétales).

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Vivement que la neige fiche le camp et que le printemps pointe le bout de son nez. Patience, plus que quelques jours à attendre.

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En attendant le petit ruisseau est bouillonnant, l'écume se forme de partout et l'eau est débordante, allant jusqu'à envahir le domaine des perce-neiges, laissant des bulbes pourrissant, submergés par cette mini inondation.

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D'ici peu les divers batraciens de la région viendront chasser les mouches et les moustiques de l'eau qui deviendra plus calme et donc plus stagnante.

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Et les jonquilles bataillent encore et toujours. Si dans les villages voisins elles se portent à merveille, il faut encore attendre un petit peu ici pour voir leurs belles fleurs jaunes s'ouvrir.

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C'est aussi le début de l'apparition de nombreuses plantes comestibles, comme avec ces cressonnettes, de leur vrai nom cardamine des champs. L'appélation cressonnette peut s'appliquer à toutes les cardamines comestibles à feuilles rondes.

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Un autre comestible qui doit être préparé avec grand soin car venant du milieu aquatique, le cresson des fontaines, cultivé comme salade mais très présent à l'état sauvage.

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Les noisetiers fleurissent. Leurs fleurs sont très particulières: les chatons qui sont les mâles sont longs et relâchent un pollen très coloré dans le vent. Les fleurs femelles elles sont minuscules et poussent à même l'écorce. Au sol les fruit du frêne ont passés un hiver glacé. 

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Et dans le potager, il reste peu de survivants. Les choux ont fini par être emportés par le froid et une petite patate, oubliée puis déterrée par un oiseau affamée, c'est relevé si abîmée et pourrie qu'elle a étés délaissée.

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Et puis le salon du jardin a été réinvesti, mais pas par qui on pouvait s'attendre. Du moment qu'il profite, autant le laisser.

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Les champignons sont à la fête, les oreilles de judas reprennent du poil de la bête et commencent à coloniser de nouveaux arbres. Bientôt nous pourront faire une belle récolte.

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Et puis les tramètes, en particulier les tramètes versicolores comme à droite, restent immuable, quoi que ces dernières commencent à montrer quelques signes de faiblesse. Pas de panique, déjà un nouvelle colonie c'est installée un peu plus loin.

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Et puis il y a les pleurotes en forme d'huïtre. Gelées et toutes petites, elles ne sont pas d'un grand interêt mais pourrait avec un peu de chance faire à nouveau une belle et surtout, une bonne poussée.

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Les tramètes rougeoyantes sont elles aussi fidèles au poste, et le froid ne semblent pas avoir prise sur elles.

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Et puis il y a aussi les petits nouveaux, inconnus au bataillon mais fort agréable à voir dans l'arbe verte et les flocons gelés.

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Horreur, voilà le retour des moustiques. Voici ma première victime qui en réalité n'est pas bien méchante, du moins pour le moment. En effet chez les moustiques ce sont les femelles qui piquent et uniquement quand elles s'aprêtent à pondre, ce qui n'est pas encore le cas mais ne serait tarder.

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La terre dégèle et laisse apapraitre les os des petites victimes de l'hiver.

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Si adorables et si coupables. Ainsi sont les lois de la nature.

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Bientôt nos féroces petits félins mangeurs de pantoufles auront le loisir de chasser les souris, les rats et les mulots qui commencent enfin à sortir de leur torpeur hivernale.

 

Et dans les champs? Petit tour rapide des alentours.

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La neige a encore quelques beaux jour devant elle et ne semble pas si prête à partir que cela.

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Elle nous laisse apprécier les dernières traces de nos amies de la forêt qui sont allés se promener le temps d'un après-midi ensoleillé.

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Lapins, martres, chevreuils, pies corbeaux... la liste est longue.

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Et parfois un petit pressé ou du moins, inattentioné laisse de temps à autre un touffe de son pelage sur les fils barbelés.

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Et dans tout ce blanc, le vert du gui tranche, tel les feuilles d'un arbre en fin de printemps.

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Voilà de quoi orner la maison et de se rappeler le nouvel an. Pas de panique quand à la dangerosité de la plante, seul les baies sont poison, les feuilles quand à elles peuvent, après préparation, servir d'infusion.

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Et voilà un beau bouquet en attendant les fleurs printanières.

26 février 2013

Non, pas tout de suite!

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Alors oui, c'est de la neige, oui ces sont des branches de noisetiers mais surtout oui c'est un moustique! Malheur de malheur, celui-ci est un petit précoce qui sûrement, n'a pas bien fait long feu dans ce paysage glacé mais il faut savoir d'un hiver neigeux suivit d'un printemps pluvieux comme il est annoncé promet une chose de sûre: une invasion de moustiques!

Si, si, je ne vous ment pas, là sont tout les ingrédients pour voir le charmant petit insecte proliférer avec tout les désagréments qui s'en suivent. 

Alors oui, c'est pas très joyeux, un peu triste même, mais avons-nous le choix?

20 février 2013

Petite montée à la Bastille.

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Aujourd'hui levé matinal, quand le soleil n'a pas encore  vraiment pointé le bout de son nez. Direction la Bastille, ancien fort d'arme qui surplombe la cité grenobloise. Mais avant d'atteindre le sommet, passage par le centre ville et son parc où les hauts platanes tutoyent le ciel et couvrent les jeux d'enfants.

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Passons par le pont des quais, où à cette heure on peut encore observer sur les bords de la rivière Isère les mouettes rieuses et les cormorans venus faire bonne pêche. Mais dans les jardins de la ville, c'est un tout autre oiseau que l'on peut admirer, serez-vous trouver sur la deuxième photo la queue rouge qui s'y cache?

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Le meilleur itinéraire pour profiter de la vue et de la tranquillité est déprendre celui qui passe par le musée Dauphinois, on s'assure ainsi une vue panoramique parfaite et un regard unique sur la ville qui s'éveille doucement. Bien que les sirènes et des moteurs de la cité hurlent déjà, c'est avant tout le chant des oiseaux qui prime.

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Les arbres ont perdu leurs feuilles mais la foret reste verdoyante grâce au gui qui a littéralement envahit les bois. Le gui blanc dont il s'agît ici envahi surtout les feuillus dont il suce la sève pour se nourrir, n'ayant pas de racines.

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Il pousse en touffe et donne des fruits blancs, ronds et toxiques après avoir vu ses petites fleurs vertes être fécondées. Il se dissémine par les fientes des oiseaux qui aiment picorer ses baies. On en trouve plusieurs espèces de par le monde. Fort prisé par les druides puis au moyen âge, il est de tradition de s'embrasser sous celui-ci à Noël ou à la nouvelle année.

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Le chemin emprunté est une succession de montées et de virages, le tout entouré de bois clairsemés où pin, ormes, hêtres et noisetiers s'épanouissent, ce qui attire une grand multitude d'oiseaux qui habitués aux promeneurs osent se montrer: merles criards, pics verts concentrés, mésanges bavardes, il y en a pour tout les gouts.

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Et puis il y a les remparts, aux quels il faut être attentifs pour y voir percer la vie. De nombreuses compositions se formes entre les vieilles pierres pour le plus grand plaisir des yeux.

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La mousse s'en donne à coeur joie, certaines fructifient et d'autres se voient à leur tour coloniser par divers végétaux comme des graminées, des herbes hautes et mêmes des arbrisseaux qui avec le manque de place ne feront pas long feu.

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Les algues et le lichens suivent la même voie. C'est organismes étranges, mi-végétaux, mi-animaux pour certains, profitent des pierre pour être bien exposé au soleil, récupérer la chaleur et de l'humidité qu'elles emmagasinent et s'abriter de toute concurrence pour ce qui est de puiser des ressources.

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Le lierre n'est pas en reste, on trouve sur les hauteurs de la bastille les deux espèces majeurs qu'il y a en France dont le lierre grimpant, mais c'est le lierre dit "sauvage" qui prime même s'il n'hésite pas à envahir les arbres lui aussi.

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Longtemps considéré comme parasite des arbres, le lierre se relève être salvateur pour ceux-ci, en abritant tout une faune qui permet la création d'un biotope propice à la dissémination des graines par les oiseaux, oiseaux dont la nourriture vit en partie dans et grâce au lierre.

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C'est une forme de cycle. Ainsi le pigeon ramier permet au merisier de se perpétuer, la grive draine de même avec le gui, et le merles agira pour le lierre lui même en ressemant ces graines par ses fientes.

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Ami du peintre et du jardinier, il offre une gamme de couleurs très variée avec ses feuilles qui passent facilement du verre sombre au rouge puis à l'orangé.

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Les hellébores fétides (à cause de leur odeur) commencent à fleurir, les pétales verts commencent à se cerner de rouge pourpre et les nombreuses étamines sortent en force.

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C'est un plaisir de voir ce vert chatoyant sur le fond gris des broussailles et la neige environnante, le printemps approche à grand pas et il n'est pas de trop d'avoir un peu de fleurs en ce temps d'hiver.

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Voilà un bel arbre sur le point de fleurir, le boule de neige qui regroupe plusieurs sous-genres. Ces arbustes formes de grosses boules d'inflorescences généralement blanches qui attirent les papillons et les abeilles. Leur parfum est enivrant.

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Voilà que l'ascension commence, direction la succession des marches et des longs escaliers, mais pour les moins sportifs, il reste bien sûr le téléphérique via "les bulles".

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Le temps de tourner la tête et petite vue sur la ville à travers les branches des grandes chênes et des ormes.

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Grenoble et son agglomération s'éveille, la brume se lèveet aujourd'hui, avec le froid et l'humidité, la ville sera pour un moment, soulagée du lourd nuage de pollution qui d'habitude la recouvre complètement.

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Cela vient de la situation géographique de la ville. En effet celle-ci est située dans le creux d'une vallée entouré de massifs pré-alpins et de collines, ce qui empêches aux divers pollutions de se laisser emporter par le vent. A la longue un nuage se forme, en particulier l'été, ce qui accroît la chaleur dans cette cuvette naturelle et les cas d'asmes. Heureusement l'eau du rob, elle, y est une des plus pures du pays.

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Alors rien de vaut un peu de hauteur pour faire le plein en air pur. La promenade continue à travers les enfilades du fort, avec ces voûtes et ces balconnets de pierres qui offrent eux aussi une vue magnifique sur le paysage alentours.

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Et déjà le timide soleil pointe le bout de son nez. Mais ce n'est pas pour autant qu'il fait chaud, au compteur, - 2°C. Rien de mieux que l'ascenssion pour se réchauffer un petit peu.

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Tels des gargouilles, les corbeaux freux surveillent la ville de haut, de temps à autres un de leurs paires ramène de la ville quelques victuailles qu'ils mangent tranquilles au sommet des remparts.

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C'est aussi dans cette balade que l'on apprécier le décor et l'ambiance qui se dégage du lieux. A gauche un chêne mutli-centenaire, à droite une porte tout aussi âgée, taillée dans le même bois. On se croirait revenu au temps des canons et des fleurets.

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Ambiance de chateau fort, on pourrait se croire dans l'un des dédales de Barbe Bleu qui mène tout droit à son terrible donjon où périssent ses amantes,ou encore, à la prison de Davy Jones.

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Preuve du froid, ces flaques d'eau entièrement gelées qui avec la lumière du matin donnent des reflets irisés à la glace.

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Et quoi de plus jouissif que de briser ces élégantes formations de gel? A pieds joints dans la gadoue glacée, c'est un vrai bonheur.

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Bon il ne faut pas avoir peur d'avoir froid aux orteils après cela ni de passer par une bonne séance de nettoyage et encore moins d'avoir les chaussettes complètement trempées.

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Malgrè les chutes de neige actuelles (+ 20 cm dans certains coins d'Isère), la nature semble bien décidée à ne pas attendre l'arrivée du printemps pour commencer à s'épanouire.

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Mais ne n'y trompons pas, la neige et les arbres gris sont là pour nous le rappeler, nous sommes toujours en hiver, il faut se faire au froid, aux bases températures et au gel.

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Et voilà une petite vue de Grenoble sous un soleil bien matinal avec en premier plan l'Isère qui coule paisiblement.

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Et dans le fond, les massifs montagneux qui encerclent la ville. Eux ne sont pas près de voir le printemps arrivé, même s'ils n'ont plus depuis longtemps de neiges éternelles.

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Les arbres sont encore présents mais commencent à laisser place aux buissons et aux arbustes denses. Les corbeaux freux profitent des arbres morts comme de perchoirs, les moineaux communs, les pinsons des arbres et les mésanges eux des cachettes du taillis.

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Les fougères et le genet prennent peu à peu possession du terrain sec qui se compose d'humus pauvre posé à même la roche et retenu par les racines des arbrisseaux.

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Nous voilà aux abords de la Bastille, c'est là qu'une troupe d'oiseaux, pas peureux pour un sous, prend plaisir à chercher sa nourriture parmi les restes de repas oubliés par les touristes, ce sont des accenteurs alpins, cousins du petit accenteur mouchet qui se promène dans le jardin.

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Ce joli oiseau est coloré de roux, de gris, de blanc et de noir est de la famille des prunellidés, du genre prunella et de l'espèce collaris. De la taille de l'alouette, son gazouillis rappel parfois celle des champs. On le trouve entre 1800 et 4000 mètres d'alltitude mais redescend en hiver en plus basse altitude vers les champs et les habitations humaines.

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Plus la neige est épaisse, plus ces oiseaux descendent. C'est pour cela qu'ils sont un bon indicateur du temps et surtout de l'hiver et de la fin de celui-ci avant qu'il n'arrive. Le fait qu'il vive habituellement dans des zones où l'homme est rare le rend particulièrement peu farouche.

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Symbole de Grenoble, "les bulles". Ce téléphérique atypique monte les promeneurs et les touristes et leurs compagnons à quatre pâtes pour admirer la ville et les montagnes alentours.

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L'observatoir du sommet, en plus de proposer un terrain d'accrobranche pour les enfants, permet d'identifier et de nommer les montagnes, les lacs, les agglomérations, les rivières et les cours d'eaux. Ici l'agglomération de Fontaine.

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Et bien que le sommet soit enitèrement enneigé, par-ci et par-là la végétation perce et offre de belles rosettes de verdure à travers le blanc manteau.

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Un dernier regards sur les hauteurs, les bulles en maintenances (trouverez-vous les deux techniciens de la photos?) et les accenteurs alpins puis retour dans la ville.

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Et pour cela, direction les grands escaliers pour une petite descente vers le parc des Dauphins. Et pour ceux qui craignent le vide, reste le bon vieux chemin de terre employé à l'aller.

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Adoscées à la roche, les marches permettent d'observer une végétation mais aussi une vue à la quelle on a habituellement difficilement accès.

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Et c'est là, depuis un petit balcon de pierre, on peut prendre en compte la dimension de la vallée grenobloise, de l'encaissement de la ville mais de surout, comment le glacier sub-alpin a creusé cette étendue, ne laissant derrière lui la roche nue, une terre fertile et une grande rivière, l'Isère. 

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On ne se lasse pas de ce paysage endormit, de ces arbres froids ou de ces églantiers qui prient par le froids, ont prit quelques teintes de gris et de noir.

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Surprise, (à gauche) des petites fleurs blanches, de quelques millimètres, ont envahi la mousse et dans les anciennes caches des murs, les fougères et les géraniums petits robert.

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L'ail sauvage pousse par grandes touffes aux bords des escaliers. Les longues feuilles et tiges taillées comme de la ciboulette sont délicieuses dans une salade fraîche ou du fromage blanc. Attention cependant à son fort goût qui peut en surprendre plus d'un.

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Le dépaysement est totalement, même si la clameur de la ville n'est pas loin. On se croirait dans un coin perdu d'Ardèche, là où les chemins de promenade frôlent les falaises.

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Et comme toujours, le paysage grenoblois s'offrent à nous. 

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Et une fois de plus, le chemin prend des airs glacés, les flaques se font glaces pour ma plus grande joie de mon âme d'enfant.

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D'ici quelques jours, peut être moi, la neige et le froid de l'hiver auront vite fait de gommer la casse et de rendre à nouveau lisse est glissante les étendues humides du chemin.

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Les murailels s'éffacent et laissent places aux flancs rocheux où toute une population de mousses, de fougères et de plantes grasses s'en donne à coeur joie.

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Anecdote amusante, le fort a été construit pour mettre au duché du Dauphiné pour se protéger d'une éventuelle attaque ou riposte de celui de Savoie, mais quelques années seulement après la fin des travaux, les deux duchés seront réunis sous le drapeau français. le fort perdra son utilité et n'aura servit qu'à exercer une mission de surveillance.

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Aujourd'hui encore on peut voir et parcourir les tours, les longs couloirs et les remparts qui ont mis des années et des années à être bâtis.

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Ils sont nombreux les escargots des taillis et surtout fort beaux. Ici à gauche deux coquilles élances de beaux clausilies délavées par la pluie et à droite des élégantes striées.

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Alors de gauche à droite: l'escargot des haies, le petit gris, l'escargot de bourgogne et l'élégante striée.

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Semblables à des coquillages, les élégantes striées sont de petits escargots que l'on ne trouve pas partout en France. C'est dans le Sud-Est, la nord, en Corse et dans la région parisienne qu'on les trouve. Ils vivent un peu partout, aussi bien dans les bois clairs que les haies de jardins.

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C'est aussi dans ce coin de forêt apprécié des grenoblois que l'on peut voir des buis multi-centenaires eux aussi, à l'écorce drue et travaillée par les éléments naturels.

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Et là où la neige c'est retiré, la laitue sauvage fait son entrée en grande pompe. Très savoureuse, il faut éviter de la ramasser par ici, l'endroit étant fréquenté car un bord de sentier, on ne peut savoir ce qui s'y est frotté.

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Par contreen d'autres endroits, le blanc manteau perdure. De temps à autre quelques éléments viennent 'y déposer comme ces feuilles de de buis ou cette baie de fragon qui lui aussi pullule en ces lieux.

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Et la descente continue, on quitte les marches raides pour rejoindre un chemin de terre bordé de buis et tortueux.

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Contraste entre cette arbre mort qui sert de maison à une famille de pic verts pendant la belle saison et les immeubles, froides demeures humaines mais au combien essentielles.

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Les tramètes sont de sortie, et comme toujours elles ne semblent pas avoir subit les méfaits de l'hiver rigoureux.

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Accrochées à une souche de pin, elles se sont installées en une colonie chatoyante.

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Les arums sauvages déploies leurs feuilles et les pins de poulets, très appréciées des oiseaux de bassecourt, donneront bientôt leurs belles fleurs.

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Autres plantes comestibles en ces temps, la cresonnette à gauche qui est en réalité la cardamine des bois, à la saveur subtile, et l'alliaire officinal à droite qui à un goût d'ail sans en avoir la forte odeur.

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Et de temps à autre, une petite mésange charbonnière vient chantonner au dessus de ma tête pour ponctuer le parcours.

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Les pins portent encore leur vertes épines et leur pommes, et parfois un étrange champignon de bois vient se fondre en lui.

 

Le jardin des Dauphins:

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La descente se termine par l'arrivée au parc des Dauphins. Monté en terrasses, en escaliers et passerelles, ce petit jardin public est très peu mais est mal réputé, en raison de la "faune" qui le fréquente le soir.

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Toute une végétation luxuriante commence à y fleurir, offrants des fleurs blanches et vertes de de jolies baies rouges.

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Quelques jolis buis biens taillés viennent donner un cadre "à la française" et de grands bancs assurent un repos bien mérité au promeneur.

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Plats de bandes, petits îlots verts et barrières de fer forgés contribues à l'atmosphère tranquille et idyllique du lieux, le tout renforcé par l'aspect atypique et naturel de l'endroit.

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Et pour admirer la vue en tranquillité en famille, rien de mieux que se retrouver en cage. Ca fait rire les oiseaux ....

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Ah les fleurs de jardin, elles sont bien rares en ce moment, mais ici c'est la rose d'e Noël, qui est plus proche des hellébores que des rosier. Cette très belle plante très toxique a longtemps été utilisée comme médicament et remède populaire.

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Un dernier regard sur le fort puis la ballade continue dans le beau jardin, suspendu à flanc de falaise.

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Il y aussi de quoi largement contenter les enfants mais aussi les grands: toile d'arigner, escaliers en colimaçon, mare, chevaux à bascule et cabanes, voilà une vraie coure de récréation à ciel ouvert.

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En tout cas il y en a un qui doit être très malheureux de son oublie.

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Ho surprise, dans le jardin, je retrouve mes belles hellébores fétides à l'odeur si dérangeante. Celles-ci sont bien plus fleurit que celles du sommet et leur bordure rouge sang est bien visible.

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Dans le jardin, des espèces d'hellébores cultivées sont aussi présentes. Cela ne possède pas de bordure rouge mais de grosses pétales bien vertes. Les feuilles elles sont des plus piquantes.

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Autre forme, des hellébores à petites feuilles et aux fleurs en grappes qui elles ne fleurissent pas encore.

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Et puis bien sûr il y a la rocaille emprunte de fougères, avec de belles clochettes violettes qui colorent le jardin gris sous un soleil bien couvert.

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Et puis retour dans la ville, le long de l'Isère où les mouettes, les pigeons, les écureuils et les cormorans cherchent quelques rayons de soleil avant de prendre leurs quartiers pour la journée.

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Bref une très belle journée, grise et froide mais emprunte de découverte et surtout de nature.

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12 février 2013

Aujourd'hui c'est carnaval!

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C'est carnaval aujourd'hui! Mais qu'es-ce que donc?

 

Le carnaval est une fête religieuse chrétienne qui s'inspire de plusieurs rites païens, d'où sa forte implantation en Amérique latine et en Europe. A l'origine il servait à marquer l'entrée dans le carême, période de jeune pour les chrétiens catholiques où viandes, sucreries et petits plaisirs comme ceux de la chair sont interdits. Il a pour but de rappeler l'exil du Christ dans le désert pendant 40 jours, durée que fait donc le carême. C'est pour cela que de nombreux mariage était fêté au carnaval, pour que les marier soient sûrs de pouvoir fêter leur nuit de noces,ce qui en période de jeun n'aurait pas été permis.

Mais le carnaval c'est aussi née de traditions anciennes et profanes. Prenons l'exemple de notre bon vieux monsieur carnaval, qui à la fin du défilé fini brûlé vif! Heureusement qu'il n'est que de papiers et de cartons. Il symbolise un ancien rite païen qui consistait, pour symboliser la nouvelle année, à brûler une représentation de l'hiver, ici notre pauvre bonhomme, pour exorciser le froid, la famine, la maladie mais aussi plus généralement les guerres et le malheur. C'est tradition est majoritairement européenne. Au Québec depuis les années 50 monsieur carnaval est la mascotte du défilé, il apparaît sous les traits d'un personnage semblable à un bonhomme de neige et à la chance de ne pas flamber à la fin des festivités.

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Que l'on soit chrétien ou non, le carnaval est fêté par tous, car au-delà de son histoire, de l'identité qu'il apporte et de sa capacité à rassembler les hommes; car c'est avant tout une fête où l'on peut se décharger de nos frustrations, de nos colères et de déceptions en allant jusqu'à transgresser les règles de la société. Si ce n'est plus le cas dans notre vieille Europe où on peut retrouver ces phénomènes dans de rares carnavals comme celui de Munich où les chariots caricaturaux font scandale ou à Riems et à Lille où l'alcool coule à flot, il ne faut pas oublier ceux de l'Amérique latine avec bien évidement le carnaval de Rio. La fête dure plusieurs jours durant les quels c'est un déferlement de joie mais aussi de drogue, d'alcool et de sexe. Ces excès ne durent pas et une fois le grand Carnaval finit, tout rentre en ordre. Ici il sert de catalyseur à la société qui pendant quelques jours sort des carcans sociétaires pour relâcher toutes ses frustrations quotidiennes, qui il faut le rappeler sont importantes au Brésil: peur des gangs, trafic de drogues, pauvretés, enfants abandonnés, favelas, viols nombreux... Le carnaval et ses dérivent permettent à la population de ne pas imploser face à ses difficultés quotidiennes en relâchant une fois par an la pression.

Car ne l'oublions, le carnaval c'est avant tout le costume, le mystère et le changement d'identité. On devient autre le temps d'un moment, on travestit sa personnalité et on accède à certains milieux, pratiques, classes ou domaines qui au paravent ne nous étaient pas accessibles.

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Voici quelques traditions païennes ou non que l'on retrouve dans différents carnavals du monde:

- En Suisse dans certains cantons, on porte des masques terrifiants pour chasser les mauvais esprits, dans d'autres on tient à la main des lanternes pour accompagner les âmes des morts.

- En Allemagne en général le carnaval est fêté le 11/11 à partir de 11h11. Cela vient du fait que Napoléon premier dans sa conquête de l'Europe interdisit à ce pays de fêter le carnaval pour éviter les débordement de la population en colère et que des prussiens ne se cachent sous les masques. Mais pourquoi le 11? parce en allemand le 11 s'écrit ELF, ce qui se rapproche de la devise française "liberté, égalité, fraternité" --> LEF. Bref c'est un pied de nez à l'imperialisme français. A l'époque on se costumait en cachette en soldats français pour railler cette armée. Cette pratique existe toujours mais c'est désormais l'armée allemande qui est sujette aux moqueries.

- Les Bacchanales, Lupercales, Saturnales, des fêtes romaines et grecs antiques, sont à l'origines de nos carnavals. Pendant celles-ci on inversait le rôle de maître et d'esclave, on célébrait le Dieu du vin Dionysos, Isis (les romains ont ajouté ce dieu comme beaucoup d'autres à leur panthéon), bref on fesait la fête comme jamais.

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Voilà, aujourd'hui c'est carnaval, c'est mardi-gras quoi, c'est la fête!

 

11 février 2013

Le perce-neige.

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En ce temps de fortes neiges, une fleur resplendie bien plus que les autres. La quelle? le perce-neige. Je l'avaidéjà évoqué ici, à travers un long blabla présentation ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/05/15/24266981.html Néanmoins rien ne vaut la fleur en vrai!

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Bref, notre ami perce-neige est l'une de ces rares plantes qui est capable de percer une faible couche de neige pour fleurir, d'où son nom. Cette particularité est utile à la plante dans le sens où elle s'assure une concurrence quasi-nulle pour profiter des ressources et du soleil, les arbres ne pouvant masquer de leurs feuilles les rayons et les autres plantes étant encore en sommeil, le sol ne se voit pas appauvrit par un grand nombre de plantes.

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Autre particularité de la plante, ce sont les fourmis qui dispersent leurs graines. Mais le moyen de reproduction le plus courant de la plante est sa division par sa motte, c'est à dire que la plante se dédouble par elle même.

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On le surnomme aussi Galanthus Nivalis car selon la légende, lil fut la seul fleur à offrir à la neige sa jolie couleur blanche. Pour le remercier, elle lui permit chaque hiver de percer son blanc manteau avant les autres.

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Le soucis avec le froid et l'humidité, ce sont les parasites. Le perce-neige n'y loupe pas: anguillules des tiges, pourritures grises et dès qu'il fait beaux, mouches du narcisse viennent l'envahir. C'est dans les forêts fraîches qu'il s'épanouit le plus, mais également dans les jardins où il pullule, néanmoins il reste une plante rare et protégée qu'il faut préserver. Cueillette interdite. De plus sa légère toxicité doit convaincre le promeneur de ne pas y toucher.

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1 février 2013

L'éveil lent de la nature.

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Qu'il n'est pas pressé de partir ce froid hiver. Tout est endolori dans le jardin et le réveil se fait l'an, mais ce n'est que les prémices d'une explosion de couleurs à venir. Il me hâte de voir le temps des fleurs venir.

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La neige ne reste que pour un temps mais reste tout de même. Ce tapis blanc disparate endort tout ce qu'il touche et plonge dame nature dans une drôle de torpeur.

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A mesure que la neige recule, le chat sort de sa tanière, il est vrai qu'il est bien plus agréable de se promener les pieds bien au sec que dans la neige humide et poisseuse.

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Ah! mes chères tramètes versicolores, qu'à tord j'apelle parfois versicoles ont encore prit des couleurs. A chaque visite que je leur fais j'en découvre une nouvelle.

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Dire qu'elles étaient d'un marron terne il n'y a que quelques mois de cela. Il est fascinant de penser le changement qu'elels ont pu opérer.

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D'autres champignons (les p'tits habitués ici que je ne présente plus) colonisent les arbres morts. Ce n'est pas pour autant que ceux-ci seront abattus, en effet ils sont essentiels à la vie animale et fongique des lieux. Sans eux, plus de pic épeiche, de nids, de champignons, de coléoptères, de rongeurs etc... à admirer en ces lieux.

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Et bien sûr, les oreilles de judas, autrement dit les champignons noirs. Cette fois-ci elle se présente en une belle grappe, plutôt jeune, sur le plus vieux  des sureaux. Voilà de quoi se faire encore deux ou trois bons plats.

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Mais l'entreprise n'est pas si simple et si on ne prend pas garde aux terrible ronces, on a vite fait de méchamment s'entallier. Tout dû mérite effort.

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Le gel n'a pas épargné les pâquerettes de la pelouse, mais voilà qu'aux premiers rayons de soleil elles se mêtent à fleurir. Espèront qu'une nouvelle gelée ne vienne pas endomager les fleurs. Dans les vieux herbiés on la décrit comme excellente contre les maladies. Les feuilles fraîches entrent dans la composition de salades.

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Autre plante qui fleurissent déjà ou ne le tarderont pas pour ce qui est de la seconde, la primevère (à gauche) et l'alliaire officinal au goût d'ail (à droite). Si la première n'est utilisée que comme ornement par les hommes, la deuxième a longtemps était utilisée comme condiment, cataplasme et comme gargarisante. Ses feuilles sont excellentes dans la salade.

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En soulevant une vieille feuille de noyer, voilà qu'apparaît de drôles "d'asperges". L'abscence de luminosité a rendu les plantes complètement incolores, parfaites pour servir de légumes dans une dînette ou sur l'étale d'une marchande fictive.

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Quand aux coques, elles sont elles aussi une surprise. A gauche cette vieille moitié de noix vide se transforme en abri: mousses, cloportes et champignons s'y sont invités. A droite une resserve de noisettes a été mise à jour. Écureuil ou oiseau? qui sait.

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En tout cas un des oiseaux du jardin a trouvé un bonne cachette pour déposer ses restent de repas, entre deux grosses pierres de la terrasse. Face aux coquilles vides de petits gris et d'escargots des haies, des bulbes zélés ont décidé de faire une poussée en grande pompe.

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Et la cabane? toujours égale à elle: verdoyante et piquante comme ses branches de houx. Bientôt elle recevra quelques visites enfantines.

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En tout cas les perces neiges semblent se presser de fleurir ce qui me rend très impatiente. L'éclosion en masse de ces magnifiques fleurs est pour moi l'un des plus beaux moments de l'année.

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Bientôt, jonquilles et chardons leurs emboiterons le pas, soit de par leurs belles fleurs jaunes, soit par leurs piquants aiguisés.

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Il n'y a pas à dire, l'hiver devient long et il est loin d'être terminé.

 

31 janvier 2013

Dans les près 4.

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Un froid matin d'hiver ne semble pas aux premières vues le meilleur moment pour improviser une petite sortie. Que nenni, c'est l'instant parfait pour voir la vie s'éveiller et entendre les oiseaux chanter. En effet le matin est le moment de la journée où l'atmosphère est le plus favorable (moléculairement parlant) pour diffuser le chant des oiseaux sans que ceux-ci ne se fatiguent. Hé oui ces feignants ne s'égosillent que quand cela ne demande que peu d'éfforts.

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Pas de gel ce matin ce qui est rare. Le froid et le givre de ces derniers jours ont glacé les feuilles des jacinthes (à gauche) et des grandes hellébores (à droite). Le redoux et le soleil ont vite fait de faire fondre cette glace, faisant miroiter sur les plantes les reflets de jolies gouttelettes, comme la rosée d'un matin d'été l'aurait fait.

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Ça y est, les primevère percent le froid de l'hiver!  Au bord du petit ruisseau tout un bosquet de ces belles fleurs jaunes a prit place et se reflète dans l'eau.

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Quelle horreur! Mais qu'es-ce? Un alien, un fruit rongé par le temps ou le reste d'un animal mort?

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Rien de tout ça, juste une grenouille. Oui, une grenouille en tout début du moi, c'est surprenant, celle-ci apeurée par l'arrivée d'un gros corbeau noir c'est figèe sur le dos et fait la morte, trop engourdie pour prendre le fuite.

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D'ordinnaire les grenouilles, tritons, crapauds et autres salamandres ne sortent pas avant l'arrivée des beaux jours, ils s'enfouissent dans le fond d'un ruisseau, dans la vase ou sous une épaisse couche de feuilles mortes où ils végètent entourés d'une sorte de gelée gluante pour ne pas se dessécher. Le coeur va baisser son rythme cardiaque à 1 pulsion par minute et certaines espèces, face au froid, vont jusqu'à partiellement laisser geler des parties de leur corps qui au printemps, dégèleront sans garder de séquelles. 

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Notre grenouille est une grenouille agile, tout entourée de son enveloppe protectrice gélatineuse ce qui lui donne son aspect monstrueux. Sa sortie très avancée peut être dû au temps doux ou à la menace d'un prédateur. Mais pas de crainte, elle aura vite fait de s'enfoncer à nouveau dans la boue jusqu'à ce que les températures remontes.

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Parmi les crainte de dame grenouilles, figure le pic épeiche (à gauche) et la pie  bavarde (à droite) qui malgré son nom, fait beaucoup moins de bruit que son voisin pic quand celui-ci s'y met. En temps de disette, le pic épeiche n'hésite pas à becter tout ce qui passe, bien qu'il soit insectivore. La pie est moins difficile.

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Mais le roi reste le héron cendré. Cet échassier, l'un des plus grands d'Europe derrière la cigogne, le flamant rose et la grande aigrette, est un habille pécheur. Patientent des heures dans les eaux humide, les bords de rives et les marécages, il fond comme l'éclaire dès qu'une proies se présente. Amphibiens, poissons, petits rongeurs et reptiles ne son pas à l'abri de son impressionnant bec.

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Le vol du héron est caractéristique, on distingue son cou recourbé et sa grande envergure de 1,85 mètres de loin. Interdit à la chasse aujourd'hui, le héron cendré n'a pas toujours était bien traité par l'homme. Pendant des siècles il a été chassé pour ses pattes, qui, le croyait-on, produisent une substance qui attire les poissons. Ainsi on bouillait ces fameuses pattes pour en extraire l'huile de héron et on l'utilisait dans les parties de pêches pour les rendre plus fructueuses. Cette pratique c'est répendu jusqu'à dans les années 50. Aujourd'hui encore certains recherchent cette huile magique du pêcheur.

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Humidité ambiante n'a pas desservi tout le monde. Loin des préoccupation que sont le rhume, la grippe ou la toux, les mousses s'épanouissent, gagnent en couleurs et entre même en fructification comme le montre ces longues "tiges". Les mousses n'ont pas de fruits ni de fleurs, elles produisent comme les fougères des spores qui formeront un individu quand le vent fera se rencontrer une gamète femelle et une gamète mâle.

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Voilà une bien jolie fleurs qui m'a beaucoup plu. Je n'ai pas encore trouvé son nom mais ses petites fleurs violettes et ses feuilles délicatement ciselées m'on complètement charmée.

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Le lierre grimpant est l'éldorado des oiseaux en cet hiver. Ses baies toxiques pour l'homme sont un des aliments essentiels aux volatiles pour palier au manque d'aliments que l'on rencontre l'hiver (raréfaction des insectes, des baies, des mollusques et des fruits).

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L'hiver ne brille pas forcement en couleurs mais sait décliner le vert à merveille. La gamme est infinie, comme entre celle de ce lichen qui fructifie à gauche ou ces fougère capillaires à droite. Mousses, lierre, buis, gui, sapin ou houx, il y a tant de nuances déclinées dans la nature!

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Néanmoins les fleurs ne sont pas en reste, que ça soit dans les bordures de jardin ou les champs. Les perces-neiges sont à deux doigts de la floraison, j'espère pouvoir en trouver sur les hauteurs de Grenoble pour assister à ce spectacle que j'attends depuis longtemps avec impatience. Comme son nom l'indique, le perce-neige fend l'hiver, son arrivée est gage de soleil et de joie de vivre.

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Au détour d'un champs, contre les barbelés d'une barrière fort fréquentée, un chevreuil a laissé quelques poils doux et épais de sa toison d'hiver. Bientôt elle sera remplacé par un pelage plus clair et chatoyant roux pour mieux se dissimuler dans les fourrés.

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Mias où sont donc cachés nos gastéropodes l'hiver? Sous les pierres. Il suffit d'en retourner quelques unes pour s'en apercevoir. La limace, qui n'a pas sa maison sur son dos, se recroqueville de tout son long sous une pierre enfoncée dans la terre et ne se réveillera qu'au printemps. Ici une très belle limace léopard tout contracté. L'escargot lui (ici un petit gris), va s'enfermer dans sa coquille et va la clôturer avec un mur de bave durci. Il peut rester ainsi pendant deux ans en cas de sécheresse voir plus. 

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Petit rappel, le petit gris est un escargot recherché pour la cuisine, on peut le ramasser toute l'année à l'inverse de celui de Bourgogne, néanmoins ne peuvent être prélever que les individus adultes. Toutes les espèces ne sont pas comestibles, comme ici avec l'hélice grimace à gauche ou l'escargot des jardins à droite. Sous nos contrées seul le petit gris et l'escargot de bourgogne finissent dans nos assiettes, bien que désormais c'est l'escargot turc qui est le plus consommé.

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Les grands corbeaux noirs semblent avoir établi leurs appartements ici. Plus un champs, une lisière de forêt ou un près n'a de secrets pour eux. Et tout les matins leurs croassements, parfois mélodieux, font office du levé du coq.

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Quel plaisir, j'ai pu enfin photographier la furtive mésange nonnette. Cette petite mésange qui se confond facilement avec la mésange boréale est très discrète. Les couples de cette espèces sont inséparables. Les oiseaux passent les mois d'automnes et d'hivers en petits groupes pour s'assurer ainsi plus de chances dans la recherche de nourriture.

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Voilà un autre sympathique passereau, bien bavard lui aussi dont je n'ai pas encore trouvé le nom. Pour voir l'image en plus gros, il suffit de cliquer sur l'image.

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La neige a fondu, le givre aussi. Le ruisseau de la vieille source du champs coule du tonnerre de dieu. D'ici quelques temps il regorgera de vie et de moustiques. A genoux dans la gadoue, ça sera le moment de prendre ne chasse les crapauds communs, les salamandres communes, les tritons tritons alpestres, les grenouilles agiles et les rainettes.

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Non ma petite déesse blanche à poils, le bouvreuil pivoine n'est pas pour toi! Cet oiseau calme est timide aborde, chez le mâle, un poitrail plus ou moins rosé. Il a la particularité non seulement de se nourrir en partie de bourgeon mais aussi de posséder des poches de chaque côté de sa langue pour stocker la nourriture et l'apporter à ses petits en période de nidification.

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Les petits marasmes bruns des champs ont senti le soleil approcher et on fait une poussée phénoménale en quelques jours seulement.

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Le vieux nid de pie bavarde ne restera pas vide pour bien longtemps, dès février les adultes forment des couples et défendent leur territoire. Au coeur du cerisier, il est protégé du regard l'été par un épais feuillage et sera près à accueillir les 3 à 10 oeufs que pond la femelle. 

 

22 janvier 2013

Brèves nouvelles du froid.

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Quel beau soleil pour une journée glaciale. Ces jours-ci, dans nos belles montagnes, le froid a été plus que mordant, la station météo de la maison est allée jsuqu'à annoncer de -9 C° au levé et des -17°C en début de soirées. Ce n'est pas encore le grand froid de l'an dernier mais ces températures restent honorables.

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Il est vrai que le temps change vite en montagne, il neige, il pleut, bref il fait mauvais mais le soleil est rarement absent. Si on compare l'ensoleilement local, on se rend vite compte que les sommets sont privilégiés.

Ainsi:

heures de soleil (2011)

France: 2117 h                       Villar d'Arêne: 2731 h

 

Sans oublier les températures records (2012)

France: -41,2°C                         Villar d'Arêne: -29,5°C

(http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/02/05/le-froid-persiste-et-signe)

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Bref, pas toujours facile de se déplacer dans la neige mais quel plaisir de pouvoir céder aux joies de glissades et des roulades gelées. Et pour avoir un aperçu permanent de ce joli mentaux neigeux: http://pv.viewsurf.com/?id=246

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Si on est un peu attentif, on peut même y voir des chamois, comme ici avec un individu isolé que j'ai vu en visionnant un peu par hasard l'une des webcam disponible (Mercredi 23 janvier 13h00). 

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Ici tout une famille qui mange le lichen tranquillement (Vendredi 1 Février 16h30).

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Alors en attendant le printemps et les premières chaleurs de mars et d'avril, on prépare les plantation. Ici quelques graines de poivron que j'ai fais sécher pendant une dizaine de jours et qui vont bientôt rejoindre leur boite de terreau. J'ai trouvé la technique ici et elle me semble fort réalisable. De plus, nous sommes pile poil dans la période de plantation.

Pour voir la technique c'est ici: http://www.caboucadin.com/jardinage-enfant/faire-pousser-graine-poivron.php

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La vie suit son cours dans la maison, le chat est toujours aussi placide face au manèges des mésanges et des grives qui viennent picorer les graines et grains de riz déposés sur le bords de la fenêtre givrée.

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Le froid fait son oeuvre, la porte de la cave se dissimule sous un épais mur de neige et la porte de la maisonnée se retrouve blanchit par le souffle du vent. Il n'y a pas à dire, c'est bel et bien l'hiver qui règne en ces lieux pour le moment. 

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