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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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jardin
19 janvier 2017

Un weekend en famille, plaisirs de l'été.

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 Faisons un bon de la passé, histoire de ce remémorer un peu le plaisir que nous avons eu cet été en profitant du soleil et de tous ces bienfaits. Qu'il a été doux de lézarder sous ses rayons, étendus sur une plage ou dans la verte pelouse. On a vite fait d'être nostalgique de cet temps heureux qui reviendra dans quelques mois.

 

Le bonheur d'être en famille.

 Le jardin est le lieu tout trouvé pour reçevoir la famille et les amis. Herbe verte pour jouer et planter les tantes, ombre salvatrice des grands noyers, eau du puit ... j'ai l'impression que nous avons vécu cet été comme on peut vivre ceux de l'enfance, à savoir tel de véritables Robinson Crusoé échoués quelques part en campagne.

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 La fraîcheur des bois.

Face aux fortes chaleurs de l'été, il est tout trouver de se rabattre sur la forêt. C'est l'occasion de montrer aux petits comme aux grands les traces du passage des animaux. Par chance nous sommes tombés sur un crâne de ce qui semble être un pic noir (Dryocopus martius). C'est le plus grand des pics. Son habitat de prédilection sont les grands espaces boisés. On en trouve dans presque toutes les forêts et même la taïga.

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 Une récolte bien méritée.

Se promener en forêt c'est parfois aussi faire de jolies rencontres voire, de belles récoltes. Sous les frênes dans le sous-bois nous avons eu la chance de découvrir quelques girolles améthystes (Cantharellus amethysteus) qui ont terminé bien vite en fricassée dans la poêle. Calvaires et autres amanites rougissantes (Amanita rubescens) sont quant à elles sont restées bien sagement à leur place parmi les fougères aigles (Pteridium aquilinum).

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 Le pie grièche écorcheur (Lanius collurio).

C'est un superbe oiseau qui ne reste que quelques mois sur le territoire avant de reprendre son envol. En effet c'est un inlassable migrateur peut se rencontrer de mai à août dans les milieux ouverts où il trouve sa nourriture. Il gobe ses proies ou les embroches sur des branches épineuses ou sur le barbelé comme garde manger. Ainsi on peut voir embrocher des mouches, des papillons mais aussi de petits lézards ou des musaraignes.

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La vie de la maison.

La vigne vierge à trois pointes (Parthenocissus tricuspidata), accompagnée du saule pleureur (Salix babylonica), apporte une fraîcheur agréable sur la terrasse familiale, c'est parfait pour prendre le petit déjeuner à la fraîche comme on aime le dire. La table est prête pour accueillir tous les cousins et les appétit du matin. 

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Le petit peuple du jardin.

Le jardin est en ébullition en août. Sauterelles, géraniums, les tournesols et papillons sont de sortie. On reconnaît une femelle sauterelle au long sabre qui se trouve au bout de son abdomen. Il s'agît d'un ovipositeur, un organe qui lui permet de pondre ses oeufs dans le sol. Contrairement à la légende populaire, il ne coupe pas.

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Un détour par ma tourbière de l'Herretang.

Voilà un détour que nous ne manquons jamais de faire en Chartreuse, celui de passer par la tourbière de l'Herretang. Cette tourbière calcaire de 60 hectares se visite surtout l'été pour ne pas perturbé la faune et la flore mais aussi, quand le niveau d'eau de la rivière du même nom est au plus bas pour ne pas avoir les pieds dans l'eau. C'est un espace remarquable où il est possible d'observer de nombreuses espèces de libellules. 

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Les plaisirs de l'été.

 On les connaît tous et on les savoure avec plaisir. C'est l'occasion de vous présenter la bière locale de mon village, la Dauphine. En avril 2016 la brasserie a fêté ces 10 ans et on peut le dire, a acquit depuis son installation une jolie réputation. Il est possible de visiter la fabrique gratuitement pour les petits groupes.

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Dans les près.

L'herbe reste verte malgré les fortes chaleurs et l'absence de pluies. Au petit matin on peut voir la rosé qui trempe l'herbe et parfois, le pelage des chats à l'affut. On peut aussi observer des chevreuils (Capreolus capreolus) au petit matin qui broutent tranquillement dans les champs. Ils regagnent vite la forêt à notre arrivée.

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Le mot de la fin.

Les souvenirs de l'été ont un goût tout particulier, et on ne peut en être que nostalgique quand on voit les températures qui s'affichent actuellement (-10°C !). Bientôt l'automne fera son entrée mais avant, à nous le Sud, les grandes migrations des Dombes et la magie de la Chartreuse. Vaste programme en perspective.

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23 décembre 2016

Destination Bretagne : le parc botanique de Brest.

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 Grosse étape au jardin du Conservatoire botanique de Brest qui est immense. C'est le tout premier conservatoire créé dans le but de mener des missiosn de préservations de la flore. Actuellement les efforts sont centrés sur les espèces menacées en particulier à l'étranger : Madagascar, Madère ou encore les îles Canaries.

 

Les grandes serres.

Chaque serre est un tableau et abrite sa propre flore. Milieux humides, désertiques, tropicaux ... il y en a pour tous les goûts. Je dois avouer avoir une petit préférence pour la serre aux plantes carnivores et celle dédiée à la flore de Madagascare qui est extrêmement belle et que je trouve propose une collection qui sort des clous.

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Agapetes x "Ludgvan Cross"

Ce bel hybride pouvant atteindre un mètre est issu d'Agapetes serpens et A. rugosa, deux espèces asiatiques particulièrement belles mais surtout, résistantes aux conditions climatiques extrêmes, en particulier aux températures faibles. La première vient de l'Hymalaya, la seconde du Népal. Sa floraison s'étale de mai à août.

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Quelques plantes carnivores.

Je ne peux m'empêcher de vous présenter quelques unes de ces mystérieuses plantes. On les trouvent un peut partout dans le monde. Elles ont une alimentation carnée pour combler le manque d'azote de leur milieu. 

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 Ainsi, dans l'abondante collection, on peut rencontrer Sarracenia rubra ssp. alabamensis, une sous-espèce de Sarracenia rubra que l'on trouve fréquemment en Amérique du Nord, en particulier dans certains états américains comme la Floride ou la Géorgie. Sa floraison comme celle de la plupart des Sarracenia est très particulière. Les fleurs présentent des pétales et des sépales modifiés qui leur donne une apparence discrète et unique.

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La collection accueille  également en son sein la droséra intermédiaire (Drosera intermedia). On la rencontre en France à l'excepté dans le Sud-Est et le pourtour méditerranéen, dans les marais et les tourbières. Elle se ratifie du fait de la disparaissions de son milieu qui ne représente que 0,1% du territoire français et qui bien souvent, est asséché. Si vous porter attention aux deux photographies la présentant, vous pouvez admirer l'un de ces proies.

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 Encore une américaine ! La dionée attrape mouche (Dionaea muscipula) a transformée certaines de ses feuilles pour en faire de véritables prisons où les insectes piégés sont dissous lentement. C'est une championne de la longévité, cette dernière peut vivre plus de 20 ans dans son habitat d'origine, à savoir les tourbières à sphaignes. La disparition de ce milieu explique la diminution de cette population qui est considérée comme vulnérable. 

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L'impatiens à deux épreons (Impatiens bicaudata).

Cette plante originaire de Madagascar appartient à la grande famille des impatiens. En France on rencontre de nombreuses impatiens, toutes sont invasives et crées de gros dégâts dans notre environnement à l'exception de l'impatiente ne-me-touchez-pas (Impatiens noli-tangere) qu'il faut bien se garder d'arracher.

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Le belvédère et ses fougères.

 Le belvédère est entouré d'immenses fougères tropicales et abrite même un pin Wollemi (Wollemia nobilis). Tout ce petit monde fait figure de reliques du passé. Ils figurent parmi les premiers organismes végétales à avoir coloniser la terre et, au carbonifère, à avoir servit d'abris pour les insectes géants qui peuplaient alors le monde.

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L'Ochagavia carnea (Ochagavia carnea).

 Cette plante est originaire du Chilli, où elle y est même endémique, et possède une floraison exceptionnelle (il s'agît ici du bouton floral). On la rencontre dans les zones désertiques aux températures élevées l'été mais au climat tempéré en hiver. Elle peut de se fait résister à de faibles températures (entre -7°C et -10°C).

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La lavande à feuilles de fougères (Lavandula pinnata).

On la nomme également lavande de Madère ou lavande pennée. Elle provient des îles Canaries et celle de Madère dont elle est endémique. C'est une espèce particulièrement rare dans son milieu naturel qui a besoin de beaucoup de soleil. On en tire une huile essentielle précieuse pour lutter contre les insectes et les maux de tête. 

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La marsillée à quatre feuilles (Marsilea quadrifolia).

Voici une superbe fougère d'eau qu'il n'est pas courant de croiser. On pourrait penser au premier abords qu'il s'agît d'un trèfle ou d'une oxalis mais ses rhizomes ne trompent pas. Protégée en France, on peut la rencontrer dans les mares et les fosses où l'eau se fait stagnante. Dans certains pays, en particulier en Asie, elle est consommée. En Europe de l'Est et Centrale on l'utilise comme plante magique permettant de voir le monde invisible.

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Le tison de Satan (Kniphofia rooperi).

Cette fleur flamboyante est originaire d'Afrique du Sud. Elle peut atteindre sans mal un mètre de haut et même les dépasser. Elle se plaît dans les sols secs, ne craint pas les fortes chaleurs et montre une certaine résistance aux embruns et aux températures basses. L'épi floral est composé d'une multitude des fleurs orangées et jaunes mesurant 4 centimètres de long et qui sont ponnilisées dans leur habitat naturel par des papillons de grande taille.

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Quelques raretées du territoire français.

Le conservatoire permet d'observer de petits bijoux comme l'andromède à feuilles de podium (Andromeda polifolia) et le panicaut vivipare (Eryngium viviparum) que l'on ne peut observer que dans quelques stations françaises. Ces deux espèces rares et protégées entrent actuellement dans des plans de réintroduction. 

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Le parc du conservatoire.

 Jusqu'au 13 novembre 2016 il y était possible d'observer de nombreuses oeuvres représentant des crabes et composants l'exposition "Abris côtiers". Il s'agit du travail de l'artiste Jérôme Durand, artiste issu de l'école des Beaux-Arts de Brest et très actif en Bretagne mais aussi à travers différents pays du monde comme le Japon ou le Cameroun. Personnellement j'aime beaucoup son travail qui est très poétique.

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Le parc s'étale sur 30 hectares en divers tableaux dans un vallon ombragé traversé par un ruisseau formant par endroits des lacs puis se transformant peu à peu en torrent. Chine, Nouvelle-Zélande, Portugal ... là aussi il y en a pour tous les goûts. En quelques heures de marche, il est ainsi possible de découvrir les grands ensembles de végétation issus des quatre coins du monde. Un belvédère permet d'avoir une jolie vue sur l'ensemble. 

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Les oiseaux du parc.

Le parc abrite de nombreuses espèces d'oiseaux. On les rencontre un peu partout sur le territoire et on les considère souvent comme appartenant à la "nature ordinaire". Parmi celles-ci on rencontre les bergeronnettes des ruisseaux (Motacilla cinerea) et le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) qui se plaît dans les gunneras.

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On rencontre également des grimpereaux des arbres (Certhia brachydactyla). Ce petit oiseau se reconnaît à son chant qui lui permet d'être différencié des autres grimpereaux. Son bec arqué lui permet de débusquer les petits insectes qui se cachent dans la mousse et les crevasses de l'écorce des vieux arbres.

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On trouve les classiques canards colverts (Anas platyrhynchos) qui se plaisent dans la végétation abondante des diverses mares. On trouve également de nombreuses tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) qui supportent les températures fraîches que l'on rencontre parfois sur la côte bretonne en hiver et au printemps.

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On observe également des laridés, à savoir des mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) et toute la série des goélands présents dans la région (Larus sp.) qui sont attirés par les pique-niqueurs. On peut aussi voir de grands échassiers tel le héron cendré (Ardea cinerea) ou l'aigrette garzette (Egretta garzetta). 

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La rhubarbe géante (Gunnera manicata).

Malgré son surnom de rhubarbe, cette gunnère géante n'est pas comestible. Elle nous vient dAmérique du Sud et en particulier des pays côtiers tel que le Brésil et la Colombie. Elle peut atteindre des tailles titanesques, jusqu'à 5 mètres de haut et 3 mètres d'envergures pour les feuilles voire 5 mètres pour certaines, un vrai record ! 

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L'azurite (Echinops ritro).

On le rencontre surtout dans les friches et les terrains ayant des substrats pauvres du pourtour méditerranéen. Il supporte très bien les embruns marins et les très basses températures mais ne tolère pas les sols humide et salins ainsi que le manque de soleil. Ses feuilles présentent ça et là des épines effilées et discrètes.

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Le chou marin (Crambe maritima).

C'est une plante parfaite pour s'essayer aux jeux de mots en tout genre ... C'est aussi une plante protégée qui a subit les désagréments des cueillettes incontrôlées mais aussi de l'urbanisation galopante des côtes. C'est une très bon légume oublié qui peut être cultivé chez soi mais qui ne supporte pas la conservation sur la durée.

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La démesure du parc.

Tout est démesuré dans ce parc, aussi bien la forêt de bambous, celle de fougères équatoriales, le chemin pour admirer les différents tableaux ou la liste des espèces qu'il est possible d'admirer. Traverser la palmeraie ou passer par dessus les cascades s'est s'assurer d'être dépaysé. C'est aussi un poste de choix pour les chasseurs de pokémons qui sont nombreux et se donnent rendez-vous chaque week-end pour partir en chasse.

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Le mot de la fin.

 J'ai adoré ce parc, en particulier la forêt de fougères tropicales. On se croirait dans le val sans fin. Enfin bref, super expérience et pour le coup je n'ai pas regretté que nous ayons atterri ici après que notre sortie en kanoé ait été annulée à cause du mauvais temps. Si vous souhaitez décuvrir le parc, je vous invite à consulter leur page.

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18 mai 2016

Journée des plantes au Fort Saint Jean.

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Il y a quelques semaines, nous avons pu participer à la fête des plantes de Marseille au Fort Saint Jean. La journée du samedi a été ensoleillée et un peu venteuse, elle a été parfaite pour que mon bien-aimé puisse animer le stand de son école et j'ai pu l'y rejoindre avec plaisir. En prime, il a eu sa bouille dans le journal.

 

La fête des plantes.

Au mois d'arvil on trouve un peu partout en France à des fêtes dédiées aux plantes des jardins ou à celles peu communes. L'an dernier nous étions allés à celle de Réaumont en Isère (ICI) mais cette année nous avons décidé de partir pour Marseille à la découverte des plantes des potagers et des bords de mer. Organisée au Fort Saint Jean, elle a l'avantage d'avoir lieu dans un jardin ethnobotanique tout à fait appropiré pour l'événement.

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Quelques aromatiques du jardin des migrations.

Cette journée fût l'occasion de découvrir quelques plantes aromatiques communes en Méditerranée. La germandrée des chats (Teucrium marum) porte bien son nom. C'est un arbrisseau à la floraison violine qui produit un terpène, c'est à dire un ensemble de molècules odorantes qui ont la particularité de protéger la plantes des insectes mais aussi de provoquer chez les chats des comportements sexuels comme les chaleurs.

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La santoline petit cyprès (Santolina chamaecyparissus subsp. magonica ou plus simplement Santolina chamaecyparissus), est une petite plante à fleurs qui fleurit de juin à août en plein soleil. Très aromatique, elle est employée parfois dans la cuisine mais le plus souvent comme insecticide et dans les produits d'entretien.

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La sauge (Salvia interrupta) est une plante qui a accompagnée les hommes dans leurs migrations à travers le bassin méditerranéen. Elle était utilisée par les premiers peuples comme condiment et médicament. Elle serait originaire du Maghreb est plus particulièrement de l'Atlas. C'est également une plante mellifère. 

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Enfin, la lavande papillon (Lavandula stoechas) se fait remarquer par son parfum. Elle était utilisée et l'est encore pour parfumer le linge et pour soigner les petits maux du quotidien. Depuis quelques années on la trouve aussi dans la cuisine des grands chefs en particulier dans les crèmes brûlées et les grillades de poissons.

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Le jardin des migrations.

Il a été réalisé pour mettre en lumière l'architecture du Fort Saint Jean et pour relier celui-ci au Mucem et à son exposition permanente. Il est composé d'une multitude de tableaux qui ont pour but de raconter l'histoire commune des plantes et des hommes (ethnobotanqiue). Parmi ceux à ne pas manquer : le jardin des herbes de la Saint Jean, celui des herbes à sorcière, les plantes de la mythologie et de l'antiquité et le jardin des aromates.

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Des végétaux en autonomie.

Le jardin des migrations est presque exclusivement composé de plantes qui poussent de manière autonomes. La technique employé est celle du jardin sec : beaucoup de paillage pour retenir l'humidité, des espèces résistantes à la sècheresse et aux fortes chaleurs et très peu d'intervention humaine si ce n'est pour retirer les euphorbes characias abondantes (Euphorbia characias) et soigner les plantes et les arbre malades ou fatigués.

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Les visites guidées.

Ce jour là pour l'achat d'un billet du Mucem, les visiteurs pouvaient bénéficier d'une visite du jardin des migrations avec l'ethnobotaniste, le paysagiste et le jardinier qui l'on conçu ... un vrai régale. Non seulement ce sont des puits de sciences, mais aussi des passionnés qui restent accessibles au public et ont grand plaisir à partager la petite et la grande histoire des plantes. Désormais je connais les secrets du plantain corne de cerf grâce à eux. 

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Intégrer la nature à la ville.

Tout le quartier entourant le Mucem et le Fort Saint Jean a été remit à neuf. La volonté est de faire rentrer la nature dans la ville tout à la maîtrisant. De ce projet est née la grande allée qui va du Fort aux terrasses du port et qui est couverte de plantes à fleurs méditerranéennes : coronilles, euphorbes ou encore cistes blancs.

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Le CFPPA/UFA d'Aix en Provence - Valabre - Marseille.

C'est là qu'étudie mon bien-aimé, enfin au sein de cette structure qui se divise en sept établissements ! Ce samedi là il était là pour présenter plus précisément le lycée des Calanques de Marseille. Les formations sont essentiellement centrées sur les aménagements paysagers mais aussi le métier de maréchal-ferrant, les métiers de l'alimentation industrielle, la protection et la gestion de la nature et les métiers liés à l'animal.

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Pour rester dans le thème du lieu, le stand du lycée a présenté de petites jardinières en étages. Elles s'inspirent du jardin et sont économes en eau : plantes de rocailles, résistantes et peu gourmandes en arrosage, paillage minéral, galets et veilles pierres. Elles s'inscrivent dans l'esprit des jardins en carrés et en tiroirs.

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L'histoire du Fort Saint Jean.

Il tient son nom de l'ordre religieux qui y fût établit pendant de nombreux siècles. Le site est occupé depuis l'époque grec pour son emplacement stratégique qui permet d'avoir une vue dégagée sur la baie et les îles alentours. C'est de là que passait le pont à transbordeur jusqu'à ce qu'il soit dynamité en 1944.

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Les stands et les commerçants.

Bien que certaines espèces soient un peu excessives niveau prix, c'est l'occasion de trouver quelques perles rares ainsi que de recevoir des conseils bien avisés des professionnels. Un stand de troc, une conférence, des démonstrations pratiques et techniques liées au végétal et des dégustations complètent le tout.  

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Mouvements et Paysages.

C'est l'une des sociétés de paysagistes des plus renommées dans la région. Leur spécialisation dans les jardins méditerranéens en accord avec le milieu leur a permis de se faire connaître pour les chantiers publics et auprès des particuliers. L'netreprise travaille avec des plantes qui proviennet de tous les continents.

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Le mot de la fin.

Très belle journée où j'ai découvert une multitude d'inforamtions sur ce jardin que nous avons visité à de nombreuses reprises avec mon tendre sans jamais en connaître les secrets. Désormais c'est chose faite. Il me tarde d'y retourner pour découvrir toutes les plantes qui compose le jardin dédié à la magie et à la sorcellerie.

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21 mars 2016

Le parc de la Tête d'Or au fil des saisons.

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 Je me souviens toujours avec plaisir de notre première sortie et découverte du jardin botanique de la Tête d'Or de Lyon (jardin au quel j'ai pu consacrer l'un de mes articles les plus complets du blog ICI). En février nous sommes retournés au parc pour en découvrir une nouvelle facette, toute aussi plaisante et à la quelle j'ai dédié une petite vidéo ICI. Je vais finir par ouvrir une rubrique propre à la ville lumière tant nous y sommes attachés.

 

Ballet musicale.

Voilà une belle chorale. Les cygnes tuberculés (Cygnus olor) se font discrets à côté du tintamarre provoqué par les turbulantes oies cendrées (Anser anser). Cet hiver, on a peu en voir plus d'une centaine se promener nonchalamment sur les pelouses du parc peu fréquenté à cause la pluie et du froid. Tout incident est l'occasion pour elles de donner de la voix et les chamailleries pour de la nourriture sont nombreuses.

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Voilà un paisible couple de cygnes tuberculés (Cygnus olor) qui va bientôt s'apprêter à couver.

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L'appétit et la curiosité des oies cendrées (Anser anser) est sans limite, leur hardiesse aussi.

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Les saules (Salix sp.).

Ce genre compte pas moins de 360 espèces. Dans ce cas il devient vient difficile de faire la distinction entre une espèce et une autre quand on se trouve dans un jardin botanique qui comporte des plantes originaires des quatre coins du monde. Les parties reproductives de l'arbuste qui sont des fleurs se nomme des chatons. Les pollens sont déplacés par le vent, on dit alors que la reproduction est faite par une pollénisation anémophile.

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Ce saule (Salix sp.) commence à donner des chatons. Bientôt ils se couvriront de pollen jaune.

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Les prunus et leur histoire.

Les prunus un sous grande de la vaste famille botanique des rosacées et chez qui ont trouve plus de 200 espèces. On les reconnaît à leurs fleurs blanches ou roses à 5 pétales. Ce sont pratiquement toujours des arbres fruitiers. Parmi les plus connus il y a le cerisier, le prunier, l'abricotier ou encore l'amandier.

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Le daim européen (Dama dama).

En faisant quelques recherches sur le daim, j'ai découvert avec beaucoup de surprise qu'à l'origine il vivait de manière naturelle dans le sud-est de la France (départements du pourtour méditerranéen). On le trouvait ainsi jusqu'en Turquie. Aujourd'hui on le rencontre dans notre pays plus que dans les parcs et jardins où il fait figure d'espèce ornementale. Voilà de quoi se mettre à rêver de grandes hardes de daims tachetés dans nos forêts.

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Contrairement à la plupart des cervidés, les daims adultes gardent leurs tâches sur leur pelage.

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Après 8 mois de gestation, il n'est pas rare que la daine mettent au monde deux faons.

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La lobulaire maritime (Lobularia maritima). 

Elle dégage une délicieuse odeur de miel. Petite et vivace, elle attire par sa floraison abondante les insectes pollinisateurs. On dit alors d'elle qu'elle est mellifère. D'ordinaire présente dans les dunes et les rochers, elle est de plus en plus utilisée dans les jardins comme couvre sol pour son odeur et ses jolies fleurs blanches. 

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L'hellébore orientale (Helleborus orientalis).

Elle est à l'origine d'un nombre incroyable d'espèces horticoles et d'hybrides issues de cette belle fleur appelée également rose de Carême. Pourtant elle n'a rien de la famille des rosacées mais de celle des renonculacées. Ce nom erroné est dû à la grande passion que l'on vouait (et que l'on vous toujours) aux roses, au point de donner ce nom à d'autres fleurs à fort potentiel esthétique. Elle s'en différencie par sa morphologie et sa toxicité.

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C'est une plante rustique qui peut résister au gel et aux très basses températures, jsuqu'à - 19°C.

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Vive le printemps.

Je ne vous apprends rien en écrivant que c'est la toute première saison de l'année et pourtant, en fonction des régions du monde ce n'est pas forcement le cas. Pour ceux  qui connaissent la mousson, il n'existe tout simplement pas. Pour d'autres c'est une saison importante liée à la fécondité et à la vie. De nombreuses festivités sont alors organisées pour rendre hommage aux divinités et au Saints pour s'attirer leurs grâces.

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Les dahlias (Dahlia).

Ce sont des plantes originaires d'Amérique centrale. Elles sont très prisées et on en compte un grand nombre d'espèces. Ils servaient de nourriture pour le bétail des Aztèques, comme plante médicinale et comme plantes ornementales pour décorer leurs cités. Il faudra attendre la fin du 18eme siècle pour voir ces plantes prendre leur nom de dahlias et fleurir sur le sol européen. Depuis on en compte des centaines de variétés. 

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C'est une plante fragile qui ne supporte pas le gel et qui demande un certain nombre de soins.

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Le cyclamen du Caucase (Cyclamen coum subsp. coum). 

Il est originaire des pays du sud-est de l'Europe. Comme pour les autres plantes présentées, on trouve une grande variété de sous-espèces, de variétés et d'hybrides de cette fleur. Sa floraison est plutôt hivernale et peut se prolonger sur le printemps. Le mieux est de l'installer dans une terre riche et plutôt bien ombragée.

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Le flamant rose (Phoenicopterus roseus).

 C'est le flamant le plus commun. Il vit en très grands groupes comportant parfois plusieurs milliers d'individus. De petites populations restent à l'année en Europe mais la plupart des oiseaux migrent vers l'Afrique pour  nicher. Ils tiennent leur couleur rose des microalgues et des microscrustacés qu'ils consomment grâce à leur bec atypique crochu, large et pourvu d'une sorte de filtre. Avec un tel physique, il est bien difficile de le confondre.

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L’émeu d’Australie (Dromaius novaehollandiae).

C'est le deuxième plus gros émeu au monde et le dernier représentant de sa famille, les autres espèces étant éteintes. Tout comme l'autruche, il est élevé pour ses plumes et sa viande. Ainsi en Australie il n'y a rien d'extraordinaire à manger un blanc d'émeu, pas plus qu'il est incroyable pour un saoudien de manger un steack de chameau ou pour un lapon de se faire un pavé de renne, tout est une question de culture.

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Le jardin botanique.

C'est notre endroit favoris dans le parc. Pour le moment il est encore peu fleurit mais il sera au top de sa forme aux alentours de la fin avril et au début mai. Pour ceux qui veulent se familiariser avec les différentes espèces de plantes sauvages indigènes à notre territoire et à leurs fleurs, c'est ce qu'il y a de mieux. Ainsi il est possible de comparer directement sur les plantes tout en sous les yeux les noms des espèces observées.

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Au bord de l'eau.

Il ya bien des choses à voir : des oies, des cygnes, des foulques, des poules d'eau ou encore des canards mais aussi des tortues qui se la dore tranquillement au soleil. Et puis il y a les arbres. Grands, beaux et majestueux, ils en imposent par leur stature. Ces photos datent de cet automne. Il s'agît de cyprès chauves (Taxodium distichum) et de tulipiers de Virginie (Liriodendron tulipifera) aux fleurs magnifiques et énormes.

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Les grandes serres. 

Pas de grand reportage photo sur les serres cette fois-ci. En effet elles ont déjà eu leur moment de lumière sur le blog. Et pourtant, il y a encore bien à dire. Elles abrite toute une variété de plantes exotiques, cela va de la minuscule orchidée à l'immense palmier en passant par toute une déclinaison de plantes originaires des quarte coins du monde. La serre des plantes originaires de Madagascar est la plus saisissante à mon goût.

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La capilaire (Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens).

Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens : c'est un bien long nom scientifique que porte la capillaire. Son nom vernaculaire fait référence à la croyance populaire erronée (et issue de la théorie des signatures) selon la quelle cette petite fougère aurait le pouvoir de faire repousser les cheveux et de lutter contre la calvitie

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Le mot de la fin.

Voilà un pot pourri de nos dernières sorties au parc de la Tête d'Or (d'octobre à février) et, qui je le crois ma foi, symbolise assez bien le printemps avec les fleurs roses et les quelques oiseaux que vous pouvez voir dans cet article (et la vidéo). À venir en complément, d'ici un ou deux jours maximum, un petit billet sur la magie des halles Paul Bocuse, un endroit où la ripaille, la gastronomie et les arts de bouche sont mis en avant. 

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15 mars 2016

Plantes médicinales de Marseille.

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 On ne le dirait pas à première vue mais Marseille est liée de par son passé aux plantes médicinales. Cela vient en partie de son statut de port qui depuis ses débuts reçoit les marchandises exotiques et précieuses du monde entier et de ce fait, les précieuses plantes pour soigner. Aujourd'hui les plantes médicinales sont de nouveau sur le devant de la scène. Entre science, nécessité et effet de mode, il est devenu courant de se les procurer.

 

L'herboristerie du Père Blaize.

Crée en 1815, cette herboristerie a été fondée par un certain Père Blaize (à ne pas confondre avec le père Blaize de Kaamelott) dont on ne sait que peut de chose (il aurait été guérisseur quelque part dans les montagnes de Haute Provence). Dans les innombrables tiroirs, on trouve une grande diversité de plantes médicinales entières, en poudre ou en morceaux destinées à soigner les malades ou à les accompagner vers la guérison.

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Après avoir connue 6 générations continues, l'herboristerie du Père Blaize a été revendu. 

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L'empreur, une institution.

 Il s'agît de la plus ancienne quincaillerie de France (fondée en 1827). C'est une entreprise familiale. Si aujourd'hui elle attire les foules pour les produits rétros et "authentiques" que l'on y trouve, on s'y rendait autrefois pour sa droguerie et les différents produits naturels qu'elle proposait. Fioles, pots et boacaux, éponges naturelles mais aussi bonbons pour les maux d'estomacs et sirops contre la fièvre et les rages des dents y étaient proposés. 

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Le kit parfois pour aller pique-niquer et ramener le fruit de sa récolte dans la garrigue marseillaise.

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Le Fort Saint Jean et le jardin des migrations.

Au Fort Saint Jean, on peut trouver un très beau jardin retraçant les plantes qui ont accompagnées les hommes tout au long de leur périple autour de la méditerranée. La plupart de ces plantes sont comestibles et/ou médicinales. C'est un bonne endroit pour s'entrainer à les reconnaître et pour apprendre leur histoire.

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Le jardin des migrations donnent vue sur la mer. Une délicieuse odeur s'en dégage tout au long de l'année.

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Le MuCEM et l'histoire des plantes.

Pour comprendre un peu mieux les plantes médicinales, le MuCEM attenant au fort est un très bon musée qui retrace l'histoire des peuples de la Méditerranée. De nombreuses expositions, conférences, projections et ateliers sont proposées en ces lieux sur ce thème ou sur des sujets se rattachant à celui-ci. 

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Notre Dame de la Garde et son jardin.

En contre bas de l'édfice se trouve un jardin qui serpente le long de la paroi rocheuse. Bien qu'il ne soit pas exclusivement destiné aux plantes médicinales, on y rencontre beaucoup d'espèces locales ayant ce statut. On peut ainsi citer le romarin commun (Rosmarinus officinalis) ou le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

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Le mot de la fin.

P1070082La mode (pour ne pas dire le business) du "tout naturel" me pousse souvent à me méfier des remèdes dits naturels. Néanmoins l'étude de l'histoire des plantes médicinales (cette discipline se nomme l'ethnobotanique) me passionne. Celle-ci est riche, elle est à mon sens essentielle pour comprendre l'histoire de l'Europe, des peuples et de nos pratiques passées mais aussi moderne pour tout ce qui touche à notre santé et au "bien être", bien loin des charlatans et des potions miracles. 

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1 mars 2016

Le parc de Campagne Pastré.

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 Campagne Pastré est un parc arboré qui s'ouvre en de nombreux chemins sur le Parc Naturel des Calanques. Il est issu d'un don de la Comtesse Pastré, célèbre mécène qui pendant la seconde guerre mondiale s'illustrat en protégeant des artistes juifs dans son château situé aujourd'hui au coeur du parc. Malheureusement le lieu pourrait devenir privé ou être rasé pour accueillir des bâtiments publiques mais rien n'est encore joué.

 

Le mimosa d'Hiver (Acacia dealbata).

 C'est une plante qui nous vient d'Australie et qui a été implantée en Europe à la fin du 18e siècle et qui est très populaire en fleuristerie. Elle pousse dans le sud de la France où elle se montre invasive et dangereuse pour la faune et flore locale. Ele fleurit en hiver chez nous mais en été en Australie car les saisons sont inversées d'un hémisphère à l'autre. Son essence est utilisée en parfumerie en grande quantité même si la fleur s'avère fragile.

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La salsepareille d'Europe (Smilax aspera).

 Elle se rencontre partout dans les régions du monde où le climat est de type méditerranéen et où le sol est sec voire aride. Le bombyx du pin (Dendrolimus pini) est l'un des prédateurs naturels de cette plante. Toxique, elle était utilisée autrefois comme plante médicinale. Les jeunes pousses peuvent se consommer.

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Le ciste blanche (Cistus albidus).

Appelé aussi ciste cotonneux, cet arbrisseau pousse dans les sols calcaires. Ses feuilles cotonneuses, blanches et veloutées lui ont donné son nom. Il supporte très bien le feu et est l'un des premiers à reboiser les zones ayant subi des incendies. Il a l'avantge de donner des fleurs roses tous les jours entre le moi de mai et de juin.

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Le ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis).

Voilà un autre ciste bien présent en Méditerranée sur les sols calcaires et qui fleurit lui aussi de mai à juin en plein soleil et loin des embruns. Ses feuilles sont étroites, fines et semblent gaufrées. Sa floraison blanche est moins abondante. Il est également utilisé pour reboiser et recoloniser les zones arides sinistrées par le feu. Ses graines sont disséminées par les petits animaux comme les rongeurs ou les oiseaux, on parle alors de zoochorie.

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L'iris d'Algérie (Irsis unguicularis).

 Voilà un bel iris que j'ai pris plaisir à regarder. Bien qu'il semble spontané et ne se plaire que dans les fourrés reculés du parc, il n'est pas originaire de chez nous mais de Grèce, de Syrie ou encore de Tunisie. On le reconnaît à ses pétales lisses et ses feuilles étroites. Odorant, il attire les insectes dès le début sa floraison, c'est à dire à la fin de l'hiver et au début du printemps. Aujourd'hui les cultivars de cette plante fleurissent les jardins.

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Le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

En ce moment on ne peut pas le louper. Typique des garrigues, il est souvent atteint de galles dû à des pucerons ou des acariens. Celles-ci sont odorantes et ont des formes atypiques. C'est de lui que l'on tire le mastic, une gomme parfumée utilisée dans de nombreuses régions du monde en médecine et en soins du corps.

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La Germandrée tomenteuse (Teucrium polium).

 Il existe énormément de sous espèces de cette germandrée aux feuilles blanches qui semblent parfois argentées et aux fleurs jaunes. Parmi les espèces recherchées voir rares on dénombre la germandrée des dunes (Teucrium polium L. subsp. dunense) et la germandrée pourpre (Teucrium polium subsp. purpurascens). Dès juin elle fleurit, et cela jusqu'à août. On la rencontre dans beaucoup de pays européens, maghrébins et du Moyen-Orient.

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L'écureuil roux (Sciurus vulgaris).

En fonction de son milieu, de la période de l'année voire même de son âge, l'écureuil roux a un pelage qui
varie du fauve au gris foncé. Attention à ne pas le confondre avec l'écureuil gris d'Amérique du Nord (Sciurus carolinensis), un cousin invasive qui fait bien du dégât dans les forêts anglaises et du nord de l'Italie.

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Le château de Campagne Pastré.

 C'était un lieu très prisé sous le second Empire (dès 1860) pour ses fêtes grandioses. Il abritait le musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode. Depuis 2012 n'est plus ouvert. Ses collections doivent être transférées au musée du parc Borely. Il faut savoir que la ville de Marseille fût l'un des hauts lieux de la faïence.

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Les arbres de la garrigue.

La plupart d'entre eux sont très résistants au feu. Ils ont aussi la particularité de pouvoir résister aux vents violents, parfois au sel et surtout aux sécheresses. Parmi ces arbres d'exceptions, les plus célèbres sont le chêne vert (Quercus ilex), le pin d'Alep (Pinus halepensis) et l'érable de Montpellier (Acer monspessulanum).

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La coronille glauque (Coronilla glauca).

Cet arbrisseau aux nombreux noms scientifiques fleurit de la fin de l'hiver jusqu'au milieu du printemps. Ses fleurs d'un beau jaune vif sont très parfumées, abondantes et bénéfiques aux abeilles et aux autres insectes car mellifères. Pour la reconnaître rapidement, il faut regarder le feuillage qui se découpe en 5 ou 7 folioles. 

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La bruyère à nombreuses fleurs (Erica multiflora).

Cette bruyère fleurie pendant cinq mois d'affilés, donnant des fleurs roses petites mais abondantes d'août à décembre, ce qui fait de la garrigue un lieu fleurit toute l'année. On la rencontre dans huit départements français bordant ou étant entourés par la Méditerrané. C'est sur les sols pauvres et pierreux qu'on la trouve le plus.

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L'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides).

Un peu surprenant de la rencontrer ici, mais cela vient du fait que les arbres forment par endroit des bosquets de forêt denses, sombres/ombragés au sol humifère et légèrement humide. Elle peut atteindre 90 cm de haut et former de nombreux rameaux. C'est une plante que l'on rencontre sur tout le territoire français.

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La morelle noire (Solanum nigrum).

 C'était une plante très appréciée des amateurs de magie noire, ou du moins, elle était présentée de cette manière dans l'imaginaire collectif du milieu à la fin du Moyen Âge. Elle entrait dans la composition d'onguants. Elle était aussi utilisée comme plante médicinale dans les campagnes malgré sa toxicité importante.

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Voir la mer.

Depuis les hauteurs du parc et le début des circuits qui traversent les Calanques, on peut avoir vue sur la mer. Les différents points de vu permettent d'observer la baie Marseillaise et ses îles dans leur ensemble. On peut ainsi assister au départ des cargos, des bateaux de croisières, des voiliers et des marins pêcheurs.

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Les allées du parc.

Elles sont bordées de pins maritimes (Pinus pinaster). On reconnaît ses arbres à leur port haut, à leur écorce rouge crevassée et à leurs aiguilles regroupées par deux. On rencontre aussi bien d'autres espèces végétales comme des oliviers (Olea europaea), des buis (Buxus sempervirens) ou des chênes (Quercus). On peut également voir beaucoup de canaux avec une faune variée : libellules, poissons, araignées d'eaux et grenouilles.

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La pie bavarde (Pica pica).

Avec les "changements du monde", cet oiseau tend à quitter les campagnes pour s'installer de plus en plus dans les villes. Encore aujourd'hui elle est très piégée et donc tuée malgré le fait qu'il soit établie qu'elle ne fasse pas baisser les populations d'oiseaux qui en seraient victime. Ces piégeages seraient la première cause de régression de cette espèce dans de nombreuses régions. Pourtant elle a un rôle important dans la nature.

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Le mot de la fin.

Voilà le dernier article de cette série sur les parcs marseillais qui bientôt sera complétée par un article sur le Parc de la Tête d'Or. Pour revenir à Campagne Pastré, c'est un endroit agréable qui offre une grande variété de services. Il est ainsi possible de monter à cheval dans le centre équestre qu'il abrite ou de sauter de branche en branche de la parc d'accrobranche qui est installée dans le centre de celui-ci. Bref, c'est un endroit charmant.

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26 février 2016

Le Parc Valmer.

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Cette semaine nous continuons notre tour d'horizon des parcs marseillais avec celui de la Grande Corniche : le parc Valmer. Son nom actuel est une contraction de l'ancien et poétique nom qu'il portait : Vague à la mer. En son centre trône une imposante villa. Tout comme le parc, elle appartenait au richissime Charles Gonelle, un négociant qui fît affaire dans les années 1800 autour de Marseille après avoir débarqué de Sologne.  

 

L'asperge ornementale (Asparagus densiflorus Sprengeri).

 Ce sont des plantes un peu frileuses que l'on rencontre depuis les années 80 dans les jardins au Sud, dans les maisons au Nord. Ses tiges couvertes d'un semblant de feuilles et parfois de fleurs blanches ou rosées peuvent atteindre 90 cm à 1 mètre 80. Elle est originaire d'Afrique du Sud ce qui explique qu'elle soit gourmande en eau. La sève, les fruits et la palnte dans son ensemble sont toxiques et même irritants voire dangereux pour la peau.

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Le cotonéastre laiteux (cotoneaster lacteus).

 Ce cotoneaster nous vient des provinces escarpées du sud-ouest de la Chine. Il est peu difficile et s'accomode très bien de tout les types de sols au point de s'être naturalisé dans de nombreux pays d'Amérique et d'Europe et d'être aujourd'hui inscrit par endroit sur la liste noire des exotiques envahissantes (nommées autrefois invasives).

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La salsepareille d'Europe (Smilax aspera).

 Cette  espèce méditerranéenne regroupe un grand nombre incalculable de sous-espèces. C'est par le "papa" des schtroumpfs, Pierre Culliford, qu'elle a été popularisée. En effet, elle est la nourriture principale de ces peut être bleues. Dans les faits, elle est toxique et irritante pour nous simples humains mais reste également en médecine populaire une plante médicinale à utiliser avec précaution et a qui on prête de très nombreuses vertus. 

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À la découverte du parc.

 À la belle saison, il est très prisé des couples fraîchement mariés ce qui encombre quelques peu les voies de la Corniche (pour en savoir plus sur celle-ci petit rappel ICI). Il se dessine sur plusieurs plans et permet à la fois d'avoir une vue superbe sur la mer mais aussi, de se trouver par moments dans un cocon de verdure qui isole du bruit et des odeurs de la vilel ce qui est fort agréable. Les palmiers achèvent de lui donner un côté exotique.

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Le chêne vert (Quercus ilex).

 Il est parfois confondu avec le houx car le bord de ses feuilles est denté. Il est typique de la région et donne aux forêts et aux garrigues un aspect dense de par son feuille abondant et persistant. On l'utilise pour reboiser les zones incendiées ou à risque d'incendie car il résiste très bien au feu. Il est aussi l'ami du truficulteur qui l'emploi pour faire pousser la truffe noire (Tuber mealosporum). C'est de ses glands que les porcs Corses se nourrissent.

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La famille des palmiers (Arecaceae) et les monocotylédones.

 Les palmiers sont des herbes géantes et non des arbres comme on le pense souvent. Avec les orchidées, les graminées ou encore les joncs ils partagent  autre un point commun : ils sont monocotylédones, c'est à dire que la toute première pousse qu'ils développent en sortant de terre n'a qu'une seule feuille. À à la liste des monocotylédones on peut ajouter les bananiers, les aulx, les narcisses, les agaves ou encore les jacinthes.

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Le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

 C'est un petit arbuste du maquis méditerranéen. Sous Pline l'Ancien il était utilisé de mille et unes façons et bien que dans certains cas ses vertus soient reconnues, d'en d'autres il était complètement inefficace contre le mal, notamment pour soigner la dysenterie et les problèmes de couches. Il était apprécié par exemple pour les bains de bouche mais aussi pour fiare tenir les faux cils ou encore pour soigner le rhume et les maux de ventre.

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L'olivier (Olea europaea L. subsp. europaea var. europaea).

C'est l'olivier cultivé, issu de l'olivier sauvage (Olea europaee). On ne compte plus le nombre d'oliviers cultivés issus de l'espèce sauvage et qui aujourd'hui ornent les jardins ou sont disposés en longues rangés dans les champs. On trouve néanmoins encore des arbres sauvages dans la garrigue. Leurs fruits et leur tronc sont plus petits et leurs feuilles plus larges. En moyenne, 104 kilos d'olives sont collectées dans le monde par secondes.

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Les chênes (Quercus).

 On les rencontre dans l'Hémisphère Nord jusqu'à de très hautes latitudes, aussi bien en Asie, en Amérique qu'en Europe. Chez nous, les forêts de chênes sont assez jeunes. En effet les glaciations qu'a connue cette région du monde au cours des derniers millénaires a entraîné des vagues successives de ces arbres du sud vers le nord et inversement. C'est grâce aux pollens fossilisés qu'il est possible de retracer leur parcours sur le territoire.

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Le figuier (Ficus carica).

 C'est le seul figuier européen. Depuis l'antiquité et même bien avant il est cultivé en Méditerranée et en Asie. Il a fait la richesse et la grandeur de nombreuses cités. En effet autrefois ses fruits étaient prisés au même titre que les dattes. Ceux ci se conservent longtemps séchés, sont riches en sucre et en énergie et peuvent se récolter toute l'année. Le figuier a aussi pour avantage de pousser un peu partout et de nécissité que peu de soins.

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L'aristoloche clématite (Aristolochia clematitis).

 Il était courant dans rencontrer dans les jardins de curés. Elle était utilisée pour soigner ce que l'on appel parfois les maux de la vieillesse et bien d'autres troubles encore. Néanmoins c'est une plante très toxique qui entraîne des avortements, des hémorragies, des vomissements, des diarrhées et dans le pire des cas, le coma. Voila traitement qui pouvait se montrer en bien des occasions pire que le mal dont étaient atteints les malades.

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Un cadre idyllique ?

À première vue l'endroit semble splendide, et il l'est. Végétation luxoriante, sentiers calmes, roulis de la mer et chants d'oiseaux ... difficile de demander mieux. Pourtant quand on se penche sur les belles plantes qui y poussent il y a de quoi faire grise mine. Une grande partie de celles-ci sont des invavises appelées également "exotiques envahissantes". Elles mettent en péril les espèces indigènes et contribuent à leur disparition.

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Filaire ? Nerprun ? Mystère.

 J'ai encore du mal avec certaines espèces méditerranéennes, rares ou ornementales. Ici je suis un peu perdue, la plante tient plus de la filaire mais s'en différencie également. Peut être avons nous à faire à une plante venue d'un autre continent comme bien d'autres présentes dans le parc. Attendons la floraison pour savoir.

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La marguerite de Paris (Argyranthemum frutescen).

 Elle porte bien mal son nom car elle nous vient directement des Îles Canaries ! Elles peuvent être jaunes, roses, blanches ou même rouges. Elles résistent très mal aux gelées même si elles supportent un petit -3°C de temps à autre. Elles se plaisent dans les zones proches de la mer, ensoleillées et chaudes. Elle sont peu exigeantes si explique l'explosion de leur vente dans les jardineries et leur abondance dans les espaces publiques.

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L'Anse de la Fausse Monnaie.

L'endroit tient son nom non pas des faux monnayeurs qui y cachaient leur butin mais de son nom latin poétique fausso-mounedo qui signifie "vallon du vent'. C'est qu'autrefois les bateaux marchands mais aussi ceux des pêcheurs venaient s'abriter du vent en cas de fortes tempêtes pour ne pas s'échouer sur les rochers.

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Deux incontournables !

Difficile de se promener en ville sans les croiser. À gauche il s'agît de la très mellifère lobulaire maritime (Lobularia maritima) qui possède un doux parfum sucré de propolis. À on peut voir une délicate morelle noire (Solanum nigrum). Toxique, la belle est dans certaines pays cuisinée. Elle aime les bords de chemins, les éboulis et ne craint pas les zones polluées ou bétonnées. C'est une cousine des pommes de terre et de la belladone. 

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Le mot de la fin.

 J'espère vous avoir donné l'envie de visiter ce parc qui ma foi, est très sympa. Il a l'avantage de présenter de nombreux végétaux typiques de la région, un bel architecture mais aussi d'avoir une aire de jeux pour enfants, ce qui permet à toute la famille de profiter de son cadre dépaysant. La promenade peut par la suite se prolonger par le Corniche Kennedy pour profiter de la mer, des fleurs qui poussent à même la roche et du départ des bateaux. 

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7 février 2016

Marseille, ville des fleurs.

Marseille, encore Marseille, toujours Marseille ... hé oui, j'ai du mal à me défaire de la ville. En cette période de l'année la nature de chez moi n'est que peu palpitante et l'absence cruelle de neige ne rend ni beau, ni vilain le paysage. Alors pourquoi pas se tourner un peu vers la mer, les Calanques et les parcs de la cité phocéenne qui possède mille visages ? Cet article est réalisé dans la même optique que celui sur Nice publié il y a peu.

PB060426Pour la peine j'aimerai mettre à l'honneur les fleurs à la fête. On ne le croirait pas comme ça mais Marseille est la ville des fleurs et pour bien des raisons.

Les kiosques à fleurs
Ils se trouvent le long de l'avenue du Prado ont un charme tout particulier. Ils abritent chacun un petit fleuriste qui chaque matin pendant le marché jusqu'à dans l'après midi s'ouvre pour vendre une multitude de fleurs. Parmi celles-ci on peut trouver cette véronique en épis issue de l'horticulture qui n'a plus grand chose à voir avec notre véronique en épis sauvage (Veronica spicata) et que nous avons eu la chance de voir dans son milieu naturel au mont Granier.

À savoir, ici il s'agit de la variété Veronica spicata 'Erika' dont le nom fait référence aux bruyères en raison des fleurs rosesqu'elle porte. C'est une arbustive résistante qui est commune dans les jardins de ville du sud de la France. Elle aime le soleil et peut faire plus d'un mètre.

Les marchés aux fleurs
On en trouve dans toute la ville et dans toutes les rues. Pour en faire la liste rapide on peut parler de celui de la Canebière et du vieux port le mardi et le samedi matin, celui de la belle de mai le jeudi, mais mon préféré est celui du samedi matin sur le Prado. On y trouve énormément d'exposant, beaucoup de très fleurs mais aussi des oliviers, des citronniers et des orangers en pot. Bref, c'est une bonne dose de couleur et de Méditerranée à s'administrer sans modération.

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Le parc du 26e centenaire
Voilà un parc de Marseille où on peut être sûr de trouver tout au long de l'année des fleurs en abondance. Certaines zones sont à privilégier comme le jardin australien ou le jardin oriental. Il a été réalisé pour le 2600e anniversaire de la ville. Autre sa superbe oasis on peut rencontrer toute une basse cour en liberté et de belles fleurs comme l'éternelle véronique en épi, la myrte ou encore la terrible plante cruelle, l'Araujia sericifera.

 

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L'orchis géant
Il porte le nom scientifique d'Himantoglossum robertianum. Cette orchidée est réputée pour être la première de l'année à fleurir. C'est une bonne indicatrice dans les variations climatiques. En effet plus il fait chaud et plus elle tend à remonter le long du Rhône si bien que désormais dans l'Ain. Très robuste et grande, elle fleurit de janvier à avril dans les zones méditerranéennes. On la rencontre dans certaines Calanques mais aussi dans les jardins de ville et chez les particuliers.

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Le quartier du Panier
Le Panier est un vieux quartier de Marseille assez réputé et qui a connu d'importants aménagements. Désormais il n'est plus insalubre mais très touristique. Il a toute fois su garder un côté authentique grâce à ses couleurs et à ses rues étroites. C'est aussi le quartier préféré des artistes qui s'y donnent à coeur joie mais également celui des fleurs. De nombreux bords de fenêtres et pas de portes sont ornés de végétation et ça vaut le détours.

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Le jardinier Marseillais
Bon j'avoue, cette merveille là je la garde pour moi ! Plus sérieusement il y a fort à voir sur Marseille. Par exemple le 14-15 février nous aurons le plaisir de participer au 9e Salon International de l’Orchidée & Co à Bouc Bel Air où l'on rencontre quelques unes des plus belles orchidées qu'il soit et en avril, nous serons sûrement sur le cours Julien où sont organisées les "Journées des plantes et des jardins de Marseille".
Un programme chargé en somme.

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1 février 2016

Les jardins de Nice.

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Petit weekend dans la ville d'origine de mon bien-aimé : Nice. Comme vous avez pu le remarquer je suis cet hiver axée sur la mer. Pas de panique, très bientôt je ferrai la part belle à nos montagnes et à nos forêts. Pour ce faire je me suis enfin équipée d'un tout nouvel appareil photo, un magnifique Sony qui semble plein de promesses. Pour le moment j'en suis assez satisfaite et j'attends patiemment de pouvoir le tester pour les futurs articles.

 

I) Le jardin du monastère Cimiez.

Anciennement propriété du monastère du même nom, le jardin de Cimiez est un petit parc de ville où l'on trouve en abondance des fleurs. Les massifs colorés sont fournis et les espèces florales très vairées. Parmi celles-ci figure une sauge horticole, la sauge de Graham (Salvia grahamii) qui est très populaire chez les jardiniers.

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La roseraie de Cimiez.

Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi les mariés apprécient de faire leurs photos de mariage dans ce jardin. Dans la longue tradition des jardins de monastères, il est d'usage d'installer une roseraie. Celle-ci sans être très grande est particulièrement bien fournie en roses anciennes aux nombreux pétales et au parfum lourd et suave.

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Le potager du monastère.

La bâtisse du monastère est occupée depuis les années 1500 et abrite une communauté de Franciscains. Jusqu'à peu, les parterres étaient un vaste potager qui permettait au moines à subvenir à leurs besoins. Les allées ombragées étaient destinées à la contemplation et les quelques fleurs aux cérémonies religieuses.

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L'église Notre-Dame de l'Assomption.

Accolée à l'ensemble, on trouve l'église de Notre-Dame de l'Assomption. Son style est particulier et détonne avec le reste des bâtiments. Elle connue le passage de nombreux rois et reines qui firent de cette colline pendant l'Antiquité et le Moyen Âge un lieu de villégiature en raison de la superbe vue qu'elle offre sur les alentours.

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Les jardins à la française.

C'est un jardin très traditionnel où architecture et végétation sont mêlées. Les coupes sont droites et nettes et laissent place à l'observation de l'horizon. Il n'y a peu que de place pour les buissons fleuris. Le buis en taupinière y est mettre et délimite les espaces destinés au minéral et aux fontaines. Tout y est symétrique.

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II) Le jardin des Arènes.

Non loin du premier jardin, se trouve toute une série de ruines. Celles-ci sont datées de l'Antiquité et comportent de nombreux bâtiments dont certains n'ont pu être mis à jour en raison des fragiles habitations aux alentours. C'est là que s'étend le jardin des arènes, composé de milliers d'oliviers centenaires et de vertes pelouses.

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L'arbre à gentiane (Solanum rantonetii).

Dans le parc on rencontre cette très belle plante aux fleurs violines et aux petits fruits jaunes et brillants. Ce joli solanum est toxique mais s'acclimate bien aux zones ayant un climat doux et où les températures ne descendent pas en dessous de 5°C. Il est facile d'entretient, peu exigeant, demande peu d'eau et raffole du soleil.

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III) La coulée verte.

Elle est toute récente. Ce long jardin remplace un ensemble de bâtiments et de parkings qui étaient peu esthétiques, défraîchis voire complètement abandonnés. La dépollution et l'aménagement des sols ont été longs mais ont payé. Désormais les habitants disposent d'un superbe parc agrémenté d'orangers et de palmiers.

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Les orangers de Nice.

Les agrumes ont la vie belle à Nice. La ville n'est pas loin de Menton et dans la culture locale, les agrumes tiennent une grande place. Les orangers, les clémentiniers ou encore les citronniers sont courants et même utilisés pour végétaliser les rues et les places ce qui pour moi, petite isèroise de mon état, me semble incroyable.

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Une invitation au voyage.

Le parc est fractionné en plusieurs tableaux. Chacun d'entre eux est centré sur un continent et sur sa flore. C'est ainsi une bonne occasion de découvrir des espèces insolites, colorées et inconnues. Un "plateau aquatique" composé d'une surface d'eau miroitante réfléchissante et de jets d'embruns viennent compléter le tableau. 

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IV) Le manger niçois.

La cuisine niçoise est variée et atypique. Parmi les spécialités locales qui se sont rependues sur le territoire français on trouve le célèbre pain bania, la pissaladière, la soupe au pistou, la salade niçoise ou la fougasse. D'autres plats sont restés plus confidentiels comme les farcis, la socca, la trulle ou encore la pompe à huile.

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V) La promenade des anglais.

La promenade des anglais est une avenue qui longe le bord de la mer et les plages de galets. Elle tient son nom du fait qu'au 19e siècle elle n'était qu'un simple chemin peu large qui passait devant le quartier anglais. La communauté de celui-ci l'aménagea pour le rendre praticable. Aujourd'hui c'est la plus belle rue de la ville. 

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VI) Le parc de la colline du château.

Voilà un très beau parc tout en pentes et en descentes. À son sommet il est possible de dominer l'une des grandes cascades tout en admirant la vue que l'on peut avoir de la ville, des toits, de la mer mais aussi des goélands leucophés (Larus michahellis) barbotant dans l'eau claire et vive à quelques mètres des promeneurs.

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Le château.

Aujourd'hui il n'existe plus. Il s'agisait d'une place forte composée d'un château et de hauts remparts. Il est possible de voir au sommet de la colline les vestiges de ces constructions. Le château résistât à de nombreux assauts puis fût détruit en 1706 part les français quand la zone était sous l'influence des États de Savoie

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Les agaves d'Amériques (Agave americana).

Qu'elles soient marginées ou non, ce sont de belles plantes aux dimensions gigantesques.Originaires d'Amérique du Nord, elles se sont acclimatées à la région et poussent en abondance. Au bout de 10 à 15 ans une grande hampe florale apparaît. Elle disparaîtra après la fécondation ce qui conduira à la mort de l'agave.

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VII) Le quartier historique.

C'est bien simple, on se penserait en Italie. Les façades ont des murs colorés et biscornus, les rues sont étroites et petites, les volets de toutes les couleurs. Bref, le Vieux-Nice est plein de charme. La rue de l'Abbaye, la rue du Collet, la rue Droite et la rue du Malonat figurent parmi celles qui sont les plus fréquentées.

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Les commerces.

Le lieu est devenu très touristique et bien des boutiques n'ont plus rien de très traditionnel, néanmoins certaines ont su le rester ou du moins s'adapter. On trouve ainsi de petits bistrots bien sympathiques, des vendeurs d'olives et d'épices, des bars de caractères et même un marché traditionnel pour le bonheur des habitants.

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Le mot de la fin.

Voila 7 points qui je l'espère, vous donneront l'envie de découvrir la belle ville de Nice. Il y a bien d'autres endroits à voir, ne serait-ce que le jardin ethnobotanique logé à l'entrée de la ville, le carnaval et la fête des fleurs qui y sont incroyables, la multitude de musées d'art comme le musée Chagalle ou les plages de galets.

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5 janvier 2016

Le jardin en Automne.

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L'hiver est là depuis quelques jours, il est l'heure de faire le bilan de ce qui s'est passé dans le jardin. La saison a été très chaude et pendant longtemps on a pu se croire en été, au point qu'on en vient à regretter l'absence de neige. Les animaux et les plantes s'en retrouve chamboulés et on a pu voir ici et là des fleurs s'épanouir.

 

Délice de figues.

On l'avait bien cru mort notre figuier (Ficus carica) après le terrible hiver de 2013. Le -17°C de cette année là avait semblé sonner son glas et pendant plus d'une année nous l'avons pensé perdu, mais après une taille sévère le voilà revenu des morts ! Je peux vous assurer que nos estomacs ont bien profité de ses fruits abondants.

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La noix de Grenoble.

C'est la variété la plus courante chez nous et la plus emblématique du territoire. Grosse et charnue, elle est recherchée pour les pâtisseries. J'en ai récolté et vendu un peu plus de 100 kilos cette année, ce qui permettra de replanter de nombreux arbres dans l'ancien verger au milieu de ceux qui se font un peu trop vieux.

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La grenouille rousse (Rana temporaria).

En récoltant mes noix je suis tombée sur cette petite grenouille rousse. Sa proximité avec le potager est très bénéfique car la belle se nourrie de limaces, d'escargots, d'insectes et de vers. Leur hibernation a déjà débuté. Les mâles s'envasent au fond de l'eau, les femelles quand à elles s'habritent sous une souche ou les feuilles.

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Le champignon noir chinois (Auricularia auricula-judae).

Appelé aussi oreille de Judas,c'est le célèbre champignon que l'on retrouve au côté du shiitake dans la cuisine asiatique.Très populaire en Asie il est pratiquement ignoré dans la gastronomie européenne. C'ets une chance pour moi car il est abondant et peu recherché, de ce fait je peux m'en faire de nombreux bocaux.

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La culture de maïs.

Autours de chez nous elle est peu importante, non pas en raison du manque d'eau (bien au contraire) mais des terrains qui sont plutôt escarpés. Le maïs est arrivé avec les premiers explorateurs du nouveau monde (avec les pommes de terre et les tomates). Il en existe une grande variété même si bien souvent nous ne les différencions pas les unes des autres. Pour citer quelques unes, il y a le jaune de Lorraine, le doré des Landes ou la milette. 

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Des plantes à becter.

On ne trouve plus beaucoup de plantes à croquer en automne, il faut alors se tourner vers les fruits et les tubercules. Néanmoins il reste quelques pousses bien tendre à se mettre sous la dents comme celles du gaillet gratteron (Galium aparine) et comme remède celles de la renouée persicaire (Persicaria maculosa).

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Les plats d'automne.

À cette période c'est le grand retour des plats en sauce, des mijotés, des gratins, des potées et autres petits plaisirs qui sur le poêle ou dans le four de la cuisine cuisent pendant de longues heures. Le navarin d'agneau ne fait pas exception à la règle et reste très apprécié les soirs de pluie où la famille est réunie.

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L'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea).

Comme tout les ans, des armillaires couleurs de miel poussent ici et là de manière spontanée au pied des souches et des vieux arbres qu'ils ont infecté. Si certains le mange jeune avec plaisir (armillette), ce n'est pas le cas de tous car ce champignon provoque régulièrement des troubles gastriques et intoxications alimentaires.

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La lépiote pudique (leucoagaricus leucothites).

J'ai encore beaucoup de mal à la reconnaître. Elle est classée parmi les bons comestible mais il est très facile de la confondre avec d'autres espèces semblables et dangereusement mortelles comme l'amanite phalloïde blanche (Amanita phalloides), l'amanite vireuse (Amanita virosa) ou encore l'amanite printanière (Amanita verna).

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La dormance.

C'est une période du cycle de vie où les animaux et les végétaux se mettent en repos. Cela est souvent dû à des conditions climatiques et environnementales peu bénéfiques de manière ponctuelle et aux quelles les organismes pour résister sans dépenser d'énergie répondent par le sommeil. Pour ce qui est de la dormance quotidienne et légendaire des chats ... c'est une toute autre histoire où la paresse et la flemmardise n'y seraient pas pour rien.

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Un arc-en-ciel à sa fenêtre.

Les feuilles perdent leur éclatante couleur verte dû à la chlorophylle. Les arbres s'en séparent pour mieux affronter le froid et ainsi minimiser leur dimension ce qui ne laissera que peu de place aux morsures du froid. Ce phénomène entraîne sur les feuilles de la vigne vierge à trois points (Parthenocissus tricuspidata).

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Le pic épeiche (Dendrocopos major).

Cela fait plusieurs années que nous avons la chance d'avoir dans le jardin des pic épeiches en couple ou seuls. Il n'est pas rare de les voir taper le bois mort, d'entendre leurs coups de bec caractéristiques ou de trouver quelques jolies plumes tombées au sol. Au printemps il y a toujours une ou deux nichés dans le verger.

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La lépiote élevée (Macrolepiota procera).

Appelée aussi coulemelle, c'est un excellent champignon qui pousse aussi bien dans les champs, les lisières de bois que les forêts claires. Elle est de très grande taille et quand elle pousse en rond de sorcière il est difficile de la louper, d'autant plus que c'est un excellent comestible qui se cuisine à toutes les sauces.

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Le géranium des Pyrénées (Geranium pyrenaicum).

J'adore ce petit géranium sauvage car quand on frotte ses feuilles, un délicieuse odeur iodée se dégage et parfume les doigts. Il est presque présent partout en France (très peu en Aquitaine), jusqu'à parfois 2000 mètres d'latitude. Il aime les prés, les bords de routes, les sentiers ensoleillés, les bois et les terrains vagues.

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Les faucheurs (Les Opiliones).

Souvent confondus avec leurs cousines les araignées, ils s'en distinguent par l'absence de glandes à venin et par le fait qu'ils ne produisent ni soie, ni toile. Ils mangent un peu de tout. Certaines espèces sont purement carnivores, d'autres complètement végétariens, d'autres encore se nourrissent de nos déchets.

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La vie des insectes l'automne.

Eux aussi se mettent au ralenti. Les abeilles sortent de moins en moins et aux premiers grands froids chassent les mâles de la ruches pour économiser les ressources. Les chenilles s'apprentent à passer l'hiver dans leur chrysalide, les coccinelles en groupe sous les écorces et derrière les volets. Les criquets et certaines espèces de sauterelles quand à eux vivent leurs derniers jours mais la génération suivante ne tardera pas à bientôt sortir.

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La pleurote du panicaut (Pleurotus eryngii).

J'ai bien eu du mal à reconnaître ce champignon car je le rencontre pour première fois en pleine nature et que sa forme cultivée est assez différente (beaucoup plus longiligne), mais ses lames et lamules ne trompent pas. C'est un excellent champignon au parfum fruité. Elle pousse sur les racines de panicauts dans les zones dégagées.

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Le mot de la fin.

J'ai adoré cet automne au jardin, il a été lumineux et plein de trouvailles. Les champignons ont été à la fête, saison oblige. Ils ont agrémenté les plats en sauce qui ont parfois tardés à venir, la faute à un temps chaud et sec que l'on a rarement vu à cette période et pour cause, le courant exotique El Nino semble déchaîné.

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