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La Renarde des Alpes
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  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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morille
8 avril 2015

Les morilles en Isère 2015.

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La saison commence enfin, et avant de pouvoir vous narrer mes sorties aux morilles, je vous en fait le récit
ici en espérant que toutes les infos pourront vous être utiles. N'hésitez pasà me contacter.

 

Les jours précédents.
Températures : En hausse depuis samedi, entre -1°C et 9°C du 4 au 7 avril.
Proches du zéros le matin, les gelées sont nombreuses. Temp' en dessous de la moyenne.
Humidité : Sol par endroit saturés. Pluie importante samedi, jours avt et après plutôt ensoleillés,
dimanche, lundi et mardi froids. Nombreuses gelées.


06/04/15 Morilles coniques6
Lune : 96% de visibilité.
Températures jour : min -1°C, max 9°C
Humidité jour :40%
Vent : Nul
Type de milieu : Sol calcaire, pâture à vaches, herbes de champs et sapins pectinés assez anciens,
dans l'herbe, à 3 à 4 mètres des troncs des sapins les plus proches, frênes qui commencent tout juste à débourrer, noisetiers, hêtres, lierre grimpant, violettes, primevères, arums tachetés, egopode podagraire, cirse laineux, colchique d'automne, carotte sauvages, euphorbe des bois, fétuques des prés, koéléries à grandes fleurs, pâturains des près, merisier, renoncules bouton d'or, oseilles communes, violettes hérissées.
Altitude : entre 650 - 700 mètres.

08/04/15 Morille conique1
Lune : 89% de visibilité.
Températures jour : min -1°C, max 19°C
Humidité jour :0% mais trace d'humidité de la gelé.
Vent : Nul.
Type de milieu : Sol calcaire, pâture à vaches, herbes de champs et sapins pectinés assez anciens, dans l'herbe, à 3 à 4 mètres des troncs des sapins les plus proches, frênes qui commencent tout juste à débourrer, noisetiers, hêtres, lierre grimpant, violettes, primevères, arums tachetés, egopode podagraire, cirse laineux, colchique d'automne, carotte sauvages, euphorbe des bois, fétuques des prés, koéléries à grandes fleurs, pâturains des près, un merisier, renoncules bouton d'or, oseilles communes, violettes hérissées.
Altitude : entre 650 - 700 mètres.

08/04/15 Morilles rondes3
Lune : 89% de visibilité.
Températures jour : min -1°C, max 9°C
Humidité jour : 0%
Vent : Nul.
Type de milieu : Sol calcaire, pâturé par des chevaux, champs/lisière de bois, un sapin pectiné, arum tacheté, colchique d'automne, noisetier, aubépine lisse, euphorbe des bois, hêtre commun, fétuque des prés, frênes communs tout juste en débourre, lierre grimpant, koelérie à grandes fleurs, parisette à 4 feuilles, plantain lancéolé, pâturin des prés, primevère acaule, primevère officinale,  chêne vert, renoncule bouton d'or, oseille commune, violette hérissée.
Altitude : entre 450 - 500 mètres.

09/04/15 Morilles coniques : 21
Lune : 81% de visibilité.
Températures jour : min 0°C, max 18°C
Humidité jour :0%
Vent : Nul.
Type de milieu : Sol calcaire, pâture à vaches, herbes de champs et sapins pectinés assez anciens, dans l'herbe, à 3 à 4 mètres des troncs des sapins les plus proches, frênes qui commencent tout juste à débourrer, noisetiers, hêtres, lierre grimpant, violettes, primevères, arums tachetés, egopode podagraire, euphorbe des bois violettes hérissées, parisette à 4 feuilles, pissenlits dent de lion, pézizes veinées, pézizes écarlates.
Altitude : entre 650 - 700 mètres.

13/04/15 Morille conique : 1
Lune : 41% de visibilité.
Températures jour : min 04°C, max 22°C
Humidité jour : 0%
Vent : 11km/h
Type de milieu : Sol calcaire, pâture à vaches, herbes de champs et sapins pectinés assez anciens, dans l'herbe, à 3 à 4 mètres des troncs des sapins les plus proches, frênes qui commencent tout juste à débourrer, noisetiers, hêtres, lierre grimpant, violettes, primevères, arums tachetés, egopode podagraire, euphorbe des bois violettes hérissées, parisette à 4 feuilles, pissenlits dent de lion, pézizes veinées, pézizes écarlates. TRES SEC !
Altitude : entre 650 - 700 mètres.

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6 avril 2015

Pour fêter le 150 000 visiteur.

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Voilà la barre des 150 000 visiteurs atteinte, merci à tous. Pour fêter ça voici un avant goût du prochain
article à venir.Au programme ? Les morilles noires ! Et oui, enfin les précieuses nigra se sont
dévoilées à nous. Malheureusement pour moi, ce n'est pas mon flaire de Renarde qui a pu les
débusquer mais l'oeil de lynx de Sir Chat !

Bonne cueillette à tous ! Voilà donc les premières morilles 2015 !
La Renarde et le Chat.

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30 mars 2015

Sortie en forêt 52.

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 Des morilles ? Toujours pas ! Mais l'occasion est trouvée pour aller faire un état des lieux. Voilà une semaine que je suis sortie, et depuis je pense ou du moins, je l'espère, la Nature est moins endormie. À noter que les pézizes sont sorties ce qui est très bon signe, si ce n'est la pluie et le gel qui viennent de refaire apparition.

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 Les mousses (Bryophyta) sont classées en 8 sous familles. Résistantes ont les trouvent un peu partout mais plus particulièrement dans les endroits humides. La forte résistance à la désydratation de certaines espèces est étudiée pour la conception de matériaux dits "du futur". Elles servent de nourriture à certains papillons. 

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 La présence sur un sol de nombreuses coquilles d'escargots permet d'obtenir des informations sur l'environnement du lieu. La plupart du temps cela veut dire que le sol est calcaire (parfait pour les morilles), qu'il y a un oiseau de proie dans le coin et que si elles sont grignotées, qu'un rongeur vie à proximité.

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 Voila des trametes rougissantes (Daedaleopsis confragosa) bien délavées, signe que la fructification du mycélium est sur la fin. D'ordinaire rouges sang, même quand on les brise en deux, les ont prit sous l'effet des nombreuses pluies et du ruisseau tout proche des teintes pastelles. Elles peuvent présenter des formes variées.

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 Le petite pervenche (Vinca minor L.) fût autrefois utilisée comme plante médicinale en raison de ses propriétés dépuratives et diurétiques.  Rampante, elle aime les lieux boisés ou les parcs et murets en zone de mi-ombre. En forêt, la rencontrer en grand nombre peut indiquer la présence de vestiges humains (bâtiments).

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 Le nivéole de printemps (Leucojum vernum) est appelé à tord perce-neige. C'ets la première fois que je le rencontre vers chez moi, du moins en fleurs car l'an dernier j'avais pu en observer les grandes feuilles vertes. Il n'est pas rare de voir dans les jardins des espèces proches cultivées qui présentent des formes variées.

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L'hellebore fétide (Helleborus foetidus L.) est ma plante adorée. Nommée pied-de-griffon ou rose de serpent, cette belle toxique met 4 à 7 ans à fleurit et meurrent à la 2ème floraison. Méllifère, on la reconnaît à ses fleurs vertes aux pétales bordés d'un liseret pourpre. Quand la plante est fécondée les étamines tombent.

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 Le voilà le véritable perce-neige (Galanthus nivalis). On le différencie facilement du nivéole avec ses pétales qui forme un rendu très particulier : 3 pétales soudés bordés de vert, 3 pétales libres longs, ovoïdes et d'un blanc immaculé. C'est une plante protégée en Isère et bien que cela soit tentant, il est interdit de le cueillir.

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 Le nom pissenlit ou dent-de-lion est attribué à plusieurs espèces. Il s'applique à la famille des Taraxacum, et plus particulièrement aux espèces dites "communes" et "officinales" (on compte plus de 1200 espèces et sous-espèces de "pissenlits"). Des boutons on fait des préparations vinaigrés et des feuilles des salades.

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Les orchidées sont en rosettes ! Hormis les deux dernières où on peut suspecter être en présence d'orchis mâles (Orchis mascula), est bien je sèche. J'ai remarqué que dans mon coin la floraison des orchidées va de paire avec la sortie des morilles... je suis donc d'autant plus attentive à la sortie des fleurs.

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 Mon ami le blaireau (Meles meles) a perdu quelques poils lors de sa dernière promenade nocturne. C'est le plus gros mustélidés d'Europe. Sa population est stable et pourrait augmenter pour retrouver sa démographie originelle si sa chasse est interdite comme il l'est demandé par les diverses associations de protection de la nature.

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 Le pic épeiche (Dendrocopos major) est un oiseau discret que l'on reconnaît au vol atypique mais surtout au son que produit son bec quand il percute le bois mort pour le trouer et attraper les vers qui y vivent. Une série de trous de pic dans un tronc est signe que l'arbre est mourant ou mort et qu'il est dévoré par la vermine.

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 Trop tard pour ramasser ces oreilles de Judas (Auricularia auricula-judae) qui sont toutes rabougries. Mais la ballade reste belle et faute de trouver quelques morilles je me console avec ces primevères acaules (Primula vulgaris) qui figurent parmi les premières plantes à fleurir dans l'année et qui évoque le printemps.

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10 mars 2015

Les premières morilles.

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C'est parti mon kiki !

Enfin le top est donné ! Les premières morilles ont été trouvées ! Oura ! Néanmoins ici il faudra encore attendre avant de dénicher quelquesbelels têtes blondes . Sur les forums (comme l'excellent Tachenon) ça fume fort ! Les clichés de morilles noires et communes commencent à accompagner les premières photos d'hygrophores de Mars. Alors pour bien se préparer voici quelques conseils :

- Les sites internet tu visiteras :

Et ils sont nombreux ! Entre les forums et la météo, on se perd vite. Alors pour faire simple voici une petite liste non exhaustive de ceux qui me sont fort utile : 
- On va chez l'ami Terra Morchellarum, mordu de champignon et grand connaisseur dont les billets sont précieux en infos.
- On se renseigne sur le temps en consultant le site de Météo France ou Météo Blue, pour voir l'évolution des courbes des températures et des précipitations.
- On suit avec attention l'évolution des frênes et en particulier quand ceux-ci bourgeonnent. En effet c'est à ce moment là que le glucose est libéré par l'arbre pour le plus grand plaisir des morilles. On va donc sur pollen.fr pour voir où en sont les frênes dans leur floraison.
- On va dans les archives de La Renarde glaner deux outrois infos : ICI, LA, PAR ICI et ENCORE LA.
- Enfin, on va s'informer et comprendre le biotope en passant chez Clergetblog et chez Permaforêt.

- Bien comme il faut tu t'équiperas :

- On consigne tout, ou du moins le plus possible par écrit sur le milieu où poussent les précieux champignons. Et si on ne sait pas trop comment s'y prendre on fonce acheter "Les carnets du Cueilleur de Champignons" de chez Artémis.
- D'un bon panier et d'un solide couteau tu t'équiperas, parce qu'avec ça on ne déconne pas. Un sac plastique abîme les champignons voire les rends toxiques et on ne sectionner pas mais on retirer proprement le carpophore sinon on peut endommager le mycélium. On favorise donc ÇA et ÇA... pis c'est tout !
- Dans les livres ton nez tu plongeras.
- Auprés du papy à casquette tu t'informeras (ou du moins ses migrations au bois tu suivras).
- Pour finir on respecte son environnement en ne piétinant pas les plantes, en ne coupant pas les champignons trop jeunes et/ou inconnus et surtout on ne pollue pas parce que bordel, la Nature ne mérite pas ça !

Voilà, bonne saison à tous, en particulier pour ceux où elle a déjà commencé !

 

26 avril 2014

Une triste saison.

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C'était l'an dernier, aux alentours du 24-25 mars, les premières morilles de l'année 2013, logées dans la mousse quelque part au Pays Basque. Une belle année pour les chercheurs de champignons en Isère (d'où sont issues les photos qui illustrent cet article). En somme, des paniers garnis pour des panses bien pleines.

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Mais voilà, 2014 est d'un tout autre registre et cela, en raison de plusieurs facteurs. La météo et plus généralement les saisons n'ont pas été avec nous cette année. Un hiver doux voir très doux avec peu de chutes de neige rt de gelées, un printemps chaud et sec avec une pluie très attendue qui ne vient pas (ou de manière trop ponctuelle), des chaleurs qui montent à vous donner le vertige, une végétation détraquée et avancée... si dans certains coins les belles têtes blondes ou brunes étaient au rendez-vous, ici elles brillent par leur absence. Non pas qu'il n'y en ai pas, mais on est encore loin de l'an dernier et la saison semble déjà se terminer... à se demander si elle a vraiment commencé un jour. Passionnée et généralement chanceuse dans mes promenades solitaires (et parfois collectives), mon score s'élève pour le moment à une seule morille. Désolation.

 

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Je dois reconnaître que cette année je n'ai pas été très disponible pour parcourir les bois au début du printemps. Rajoutons à cela les quelques jours de mauvais temps, pour tout dire les seuls de la saison qui s'invitèrent de manière systématique à toutes mes sorties, les moments de grosse flemme, les petits tracas du quotidien et la boucle est bouclée. Mais pourtant, je ne peux me résigner à me dire que seuls les facteurs précités sont responsables de cette petite saison pour la discrète dame morille.
Je crois qu'il ne faut pas se leurrer, les bois sont courus. Il est vrai que le nombre de promeneurs et de ramasseurs a augmenté ces dernières années avec l'aménagement des chemins forestiers, la démocratisation des 4x4 et le "retour à la nature" d'une partie de la population. A mon sens ce ne peut être qu'une bonne chose et je ne vois pas grand danger ni mal dans cela.

 

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Non ce qui me chagrine c'est le pillage des sous-bois. J'avais déjà entendu parler de ces familles défavorisées de l'est payées une misère, logées dans des abris de fortune en lisière pour ratisser les forêts françaises des plus nobles champignons pour les grandes industries aggro-alimentaires espagnoles, je ne les pensais pas installées à l'année dans mes coins gardés secrets. Déjà l'an dernier 2,5 tonnes de champignons avaient été saisis dans le Nord de l'Isère.
Le sujet peut sembler au combien futile mais pour les passionnés, les mycologues amateurs, les promeneurs, les anciens ou les naturalistes (et pas seulement en herbe) c'est une triste constatation qui va de paire avec une bien vilaine saison à champignons, du moins pour ce début d'anné 2014 qui est déjà bien entamé.

 

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Bref, je garde espoir de faire une belle trouvaille en me consolant avec l'idée que cette année j'ai pu débusquer et goutter mes premiers hygrohpores de mars. Les cueillettes de Saint Goerges ont débutées il y a tout juste deux semaines en plaine... voilà de quoi reprendre le sourire et me faire oublier mon unique morille bien vilaine et desséchée ! Je jette désormais mon dévolu sur le côté Savoie qui pourrait me réserver quelques surprises.
Ainsi le tableau ne semble pas si sombre. Et puis le printemps est là et faute de champignons, il est grand temps de partir à la rencontre des belles des près et sous-bois: les orchidées. Orchis militaris, orchis pourpre, orchis mâle... les grands classiques de la botanique pointent le bout de leur nez.

 

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18 avril 2014

Visite du jardin.

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 Piouf! Je n'ai pas été très présente ces derniers temps, faute (si on peut le dire ainsi) à un travail très prenant mais au combien passionnant! La végétation du jardin a bien avancé: petit aperçu rapide.

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 Des fleurs du jardin? Non rien de cela hormis la toute dernière image à droite (chou décoratif sur le point de fleurir), mais un bien beau bouquet de fleurs. Le rouge pour la passion, le rose pour la douceur et le violet pour la délicatesse des sentiments.

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 Le soleil est là, l'herbe est rase et sèche... c'est le temps de sortir les orteilles à l'air libre! Il faut noter depuis le retour de la pluie et bien évidement, celui des botines fermées.

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 Pâquerettes de la bergère, pissenlits, violettes des chiens et primevères acaules, voilà des plantes typiques du printemps. Il est temps de faire les dernières cueillettes avant que ces belles précoces ne disparaissent pour de bons.

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 Une fois séchées, les plantes et champignons (comme les oreilles de Judas) rejoindrons des pots et bocaux qui abrités de la lumière, les conserveront pendant un an... mais généralement ils sont vite vidés avant que la fin de l'année ne soit écoulée.

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Découverte d'une nouvelle option sur l'appareil photo ! Panorama d'une partie du jardin: le vieux verger et le jeune percheron qui depuis peu profite de l'herbe verte et grasse du champ attenant. 

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 Alors que la plupart des plantes à l'instar du pissenlit (3 et 4) utilisent des colonisateurs classiques tel les abeilles, les papillons ou les bourdons, l'arum tacheté (1 et 2) emploie une toute autre technique. Cette plante toxique dégage du fond de sa fleur une odeur fort désagréable qui attire les moucherons. Ceux-ci y sont piégés par une série de fins poils qui empêchent les insectes de s'échapper les forçants à rester dans la gorge de l'arum et de se couvrir de pollen. Quand les filements sèchent puis tombent, ils sont libérés et vont se faire piéger ailleurs, fécondants ainsi la plante voisine.

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 Le feu dans la cheminé se fait rare, tout comme le chat devant l'âtre qui prend plaisir à lézarder au soleil et à faire la course aux rongeurs qui s'aventurent dans le jardin.

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 L'écureuil a laissé quelques traces de dents sur ce qui fut l'une de ses provisions hivernales. Le pic épeiche (serez-vous le retrouver?) fait de l'oeil au chaton qui devra encore attendre un peu avant d'en faire sa proie.

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Pour ce qu iest des morilles, le bilan est catastrophique... nous verrons bien après les prochaines pluies annoncées.

-0-

2 avril 2014

Première morille.

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Elle est belle ma morille hein ? Pas vraiment mais elle a le mérite d'être la toute première ! Ici il s'agit de l'oubli d'un cueilleur qui est passé quelques jours, 2 ou 3 tout au plus avant moi; ce qui explique son aspect desséché. Petit topo de cette saison qui débute (sur le pays Velannois, on en est à 19 morilles selon les sources). J'avais l'attention de faire un article sur ma super sortie avec la SHNVC (et ma découverte de mes premiers hygrophores de mars !!!), ça ce sera pour la prochaine fois.

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Voici quelques indices de passages dans le sous-bois: les pieds de 3 morilles, un étiquetage pour pommes-de-terre, des traces de pas et des branches brisées... je tiens mon coupable !!! À moins que Sir Blaireau, qui a décidé d'utiliser le terrain comme cabinet public, n'est tenté (ce dont je doute) de croquer dans les précieux champignons.

Gratteron Euphorbe des bois Cardamine des prés Petite anémone fausse renoncule

Mes constatations:

Voici un petit récapitulatif de la végétations environnante qui accompagne ce début de saison pour vous (enfin aussi pour moi) aider dans votre quête morillesque !

Primevère acaule

Pour faire simple, les indicateurs sont au beau fixe. Les frênes débourrent enfin, l'alliaire officinal commence à fleurir, les jonquilles (narcisses jaunes) sont sur le déclin, le lierre terrestre est resplendissant, le lamier pourpre est bon pour finir dans les salades, les petites anémones fausse renoncule et les anémones Sylvie sont rayonnantes, les pissenlits commencent à sortir en nombre, les boutons d'or sont sur le point de s'épanouir, les pézizes veinées sont là, le plantain lancéolé "fleurit" si on peut le dire ainsi, les primevères acaules ne quittent pas le paysage tout comme les violettes odorantes, la moscatelline, l'ail des ours et la cardamine des près ont enfin ouvert leurs fleurs au soleil, les arums tachetés couvrent le sol de leurs larges feuilles, les galles du chêne libèrent leurs habitants clandestins, les euphorbes des bois sont au top de leur forme et les sommités des gratterons sont encore bonnes à croquer.

Narcisse jaune Galle du chêne Lamier pourpre Pézize veinée 

Ouf, voilà un tableau qui se veut des plus fidèles. En photos, quelques unes des plantes citées. En survolant les photos vous obtiendraient leur nom.

À savoir, d'un point de vu météorologique, depuis plusieurs jours nous oscillons entre pluie et soleil, avec des extrêmes de températures: les gelées et les chutes de grêles ont été suivit par un grand soleil et des températures élevées... ajoutons à cela un sol sec et une casi-absence de neige... cette année sera une petite année à morilles dans notre coin de France.

 

Moscatelline

 

7 décembre 2013

Comptage des cueillettes.

Voici un petit résumé des cueilettes de l'année, du moins pour l'instant. La date, la Lune et les températures sont là à titre indicateur. Si j'en ai le courage, je réaliserai un petit schéma ou organigramme pour corrolationner toutes ces données.

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À savoir que ces chiffres concernent l'Isère, en zone de moyenne montagne entre 450 et 890 mètres d'altittude et que le sol sur le quel les champignons poussent est majoritairement calcaire (voir très calcaire) et plus ou moins argileux.

 

Janvier:

12/01/13: 01% de visibilité de la lune, températures entre 0°C et 5°C, 30 gr d'oreilles de judas.

Mars:

23/03/13: 80 % de visibilité de la lune, T entre 7 et 14°C, 30 gr de pézizes veinées.

Avril: 

05/04/13: 30% de visibilitéde la lune, T entre 7 et 8°C, 30 gr  de pézizes veinées. 

06/04/13: 21% de visibilitéde la lune, T entre 8 et 10°C, 600 gr de pézizes veinées.

13/04/13: 07% de visibilitéde la lune, T entre 10 et 15°C, 600 gr de pézizes veinées.

26/04/13: pleine lune, T entre 10 et 14°C, une poignée de pézizes veinées, 20 morilles, 1 morille conique.

29/04/13: 86% de visibilité de la lune, T entre 10 et 13°C, 5 morilles, 4 grosses pézizes, 4 verpes en forme de doigt, 1 morillon à demi-libre, 800 gr d’oreilles de judas.

Mai:

04/05/13: 34% de visibilité de la lune, T entre 9 et 15°C, 2 morillons à demi libre, 5 verpes coniques, 800 gr d'oreilles de judas.

05/05/13: 24% de visibilité de la lune, T entre 6 et 17°C, une poignée de mousserons Saint George.

Juin:

02/06/13: 37% de visibilité de la lune, T entre 10 et 15°C, 6 truffes d'été.

Juillet:

02/07/13: 32% de visibilité de la lune, T entre 15 et 27°C, 3 petites girolles, 2 grosses truffes d'été.

05/07/13: 10% de visibilité de la lune, T entre 20 et 27°C, 1 petite truffe d'été.

21/07/13: 96% de visibilité de la lune, T entre 20 et 31°C, 1 truffe d'été.

23/07/13: 99% de visibilité de la lune, T entre 24 et 31°C, 6 gros cèpes d'été très véreux, 1 dizaine de girolles.

25/07/13: 93% de visibilité de la lune, T entre 25 et 32°C, quelques girolles.

Août:

09/08/13: 04% de visibilité de la lune, T entre 18 et 23 °C, 2 petites truffes, 1 cèpe d'été en bouchon, un bol de girolles.

14/08/13: 50% de visibilité de la lune, T entre 19 et 25°C, 4 cèpes d'été et 2 poignées de girolles.

17/08/13: 78% de visibilité de la lune, T entre 22 et 30°C, 22 cèpes d'été.

19/08/13: 94% de visibilité de la lune, T entre 22 et 27°C, 11 cèpes d'été.

20/08/13: 96% de visibilité de la lune, T entre 21 et 26°C, 3 kg de girolles, 1 cèpe passé et très véreux.21/08/13: pleine lune, T entre 18 et 26°C, 1 cèpe d'été et une lépiote élevée.

23/08/13: 95% de visibilité de la lune, T entre 22 et 30°C, 2 cèpes d'été.

27/08/13: 64% de visibilité de la lune, T entre 16 et 22°C, un gros bol de girolles et 4 cèpes d'été.

29/08/13: 44% de visibilité de la lune, T entre 17 et 25°C, 300 gr de girolles et 4 cèpe d'été.

30/08/13: 35% de visibilité de la lune, T entre 18 et 26°C, 200 gr de girolles.

Septembre

04/09/13: 02% de visibilité de la lune, T entre 19 et 30°C, 2 poignées de girolles.

06/09/13: 01% de visibilité de la lune, T entre 21 et 28°C, une grosse truffe d'été.

Entre le 10/09/13 et le 20/09/13 récolte de l'équivalent d'un panier de girolles.

16/09/13: 85% de visibilité de la lune, T entre 14 et 16°C, 8 rosés des prés.

22/09/13: 93% de visibilité de la lune, T entre 14 et 22°C, 22 lépiotes élevées.

23/09/13: 86% de visibilité de la lune, T entre 14 et 23°C, 12 lépiotes élevées et un bol de pied de moutons.

27/09/13: 50% de visibilité de la lune, T entre 16 et 28°C, un demi panier de trompettes de la mort x 2 (environ 4kg), quelques chanterelles en tubes, quelques pieds de moutons, 6 girolles, 5 lépiotes élevées.

28/09/13: 42% de visibilité de la lune, T entre 16 et 23°C, une cinquantaine de girolles, une trentaine de pieds de moutons, 3 rosés des prés, 2 marasmes des oréades, une petite truffe d'été, 32 cèpes d'été, un cèpe de Bordeaux, 6 lépiotes, 4 cèpes edulis, une dizaine de chanterelles en tube.

30/09/13: 24% de visibilité de la lune, T entre 16 et 21°C, 7 cèpes d'été en bouchons, 200 gr de chanterelles, 2 lactaires délicieux, 100gr de pieds de moutons, quelques chanterelles en tube, 200gr de trompettes de la mort.  

Octobre

17/10/13: 24% de visibilité de la lune, T entre 13 et 20°C, une demi cagette de chanterelles en tube (1,5 kg), 150 gr de pieds de mouton, 50 gr de girolles.

Entre le 17/10/13 et le 26/10/13 récolte à chaque sortie (2 fois) d'un panier et demi de chanterelles en tube et de quelques pieds de moutons et de girolles.

Novembre (Les récoltes suivantes concernent celles réalisées pendant mon woofing, c'est à dire entre la Gironde et la Dordogne et non l'Isère. Le sol n'est pas calcaire, l'altitude se situe entre 10 et 119 mètres d'altitude).

Entre le 04/11/13 et le 07/11/13 récolte de quelques coulemelles.

08/11/13: 25% de visibilité de la lune, T entre 14 et 13°C, une dizaines de pieds de moutons, une boule de neige.

Entre le 09/11/13 et le 13/11/13 récolte de 14 lépiotes élevées, de 200gr de pieds de moutons, découverte d'un cèpe écrasé et d'un tapis de chanterelles jaunes.

19/11/13: 96% de visibilité de la lune, T entre 6 et 8°C, 1 kg de pieds de moutons, 2 kg de chanterelles jaunes, 3 lépiotes élevées.

22/11/13: 83% visibilité de la lune, T entre 4 et 5°C, 800gr de pieds de moutons, 3,5 kg de chanterelles jaunes.

 

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2 mai 2013

Sortie en forêt 23.

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Petite sortie aux morilles (qui date de lundi). Il pleut, il y a de la boue de partout et il fait froid mais le panier et les yeux sont bien remplis.

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Exploration d'un coin qui n'a rien donné de très concluant, hormis la découverte de quelques champignons lignicoles sur les arbres tombés cet hiver.

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C'est ainsi qu'un large tronc de peuplier tombé au sol c'est vu coloniser par une multitude de polypores du bouleaux. Ces champignons non comestibles peuvent prendre une taille imprtessionnante mais pas autant que celle des ganodermes.

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Découverte: dans un des coins à morilles, des grandes feuilles sortent de terre un peut partout et à leur centre et de drôles de "bourgeons" (graine ou fleur naissante?) sont apparues au centre de certaines d'entres elles? Une idée sur l'espèce aux quelles elles appartiennent?

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Les orchis mâles et le raisin-du-renard, des indicateurs de la présence de morilles, sont là en bon ombre. C'est signe de bon augure, croisons les doigts.

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En attendant voilà quelques pézizes qu'ils ne faut pas avoir peur d'aller chercher dans la côte abrupte, au risque de finir les pieds ou pire les fesses dans le ruisseau en contre-bas.

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Voici notre première morille, une morille blonde (appelée aussi ronde). Malheur de malheur, la voilà à moitié grignoter. Elle reste malgré tout comestible mais a perdu de sa superbe.

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Nous voilà consolé par l'arrivée de deux jolies morilles grises, soeurs de surcroît et poussant sous un merisier dont les pétales humides ont la bonne idée de se coller à tout ce qu'ils touchent.

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En voilà une avec une tête bien étrange. Écrasée par mégarde au début de sa croissance, elle a prit la morphologie qu'un pied maladroit lui a attribué.

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Dans une côte abrupte à proximité d'une cascade, un morillon à semi-libre solitaire. On peut l'identifier facilement en regardant la chapeau. Là où chez la morille le chapeau commence juste après le pied, le morille verra son pied se terminer au milieu de sa "tête". Le mieux est de faire une coupe pour en être sûr. C'est un très bon comestible mais un petit peu moins parfumé que sa cousine.

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La verpe en forme de doigt fait partie aussi de la famille des morilles. On la reconnaît à son chapeau lisse, son pied long, fin et fragile et au fait que celui-ci se termine au sommet du chapeau du champignon.

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C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais reste un bon champignons que certains puristes laisseront de côté pour en apprécier la délicatesse.

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Sur du bois mort, à proximité de vieux sureaux, à la limite d'un champs et poussant parfois à même l'eau d'un ruisseau, une colonnie immense d'orreiles de Judas sont venir remplir plus de moitié le panier. A moi les bons petits plats chinois.

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L'activité fongique se développe bien, de nombreuses espèces de champignons inconnus ce sont développés sur le bois pourrissant ou le sol détrempé. Merci à Richardqui m'a premi d'identifier les champignons de droite. Il s'agit de mycènes à pied jaune appelé aussi mycène renati.

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Les premiers polypores écailleux sont apparus. Cueillis encore jeunes, ils sont préparés comme des carpes ou des cornichons pour être servis en bouchées apéritives (un peu à la manière des sanguins), en particulier dans le Sud.

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Détour par les champs et petit coucou aux ânes en particulier à la bien aimée "coquette", vieille ânesse que je connais depuis que je suis gosse (c'est à dire plus de vingt), car il faut le savoir, un âne ça vit vieux, très vieux: 30 à 45 ans.

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Retour dans les bois avec peut être pas ou peu de morilles à la solde mais un très beau décor, riches en fleurs, en fougères et en cascades.

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Et comme toujours, quelques champignons a identifié. Ici il peut s'agire de tramètes mais alors les quelles, mystère.

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Voilà qu'une superbe et grosse morille bonde au large pied point le bout de son nez et intrigue par la forme de sa "tête pointue". La récolte est plus jolie que prévue.

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Sans oublier les éternelles pézizes veinées, inconditionnelles des talus humides au printemps et parfois, qui connaissent une résurgence à l'automne quand les pluies se font fortes et les chaudes températures rares.

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Ici, rencontre avec un escargot de la famille des clausilies tout en spirale et le daldinias concentrique, champignon réputé pour apporté forune et chance s'il est porté dans la poche.

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Drame à l'horizon, un nid de merle a chuté. Le vent et la neige peuvent être coupables mais aussi un prédateur cherchant à s'emparer des oisillons car pas de doute, les traces de coquilles bleues au fond du nid indique qu'il y a encore peu, le nid était habité.

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Jolie récolte, un peu petite une fois les oreilles de judas mises de côté mais parfaite pour parfumer les plats ou être accommodée à la crème.

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Les oreilles sont séchées dans la panière, les pézizes, morilles, morillons et verpes passés à la casserole.

 

27 avril 2013

Sortie en forêt 22.

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Hé bien nous voilà en plein dans la saison des morilles. Les spécimens sont de jolie taille mais n'ateignent pas encore celle de certains "monstres" que nous avons pu ramasser il y a quelques années. Patience.

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Voilà les trois premières qui cachées dans l'herbes se dessinent parmi le fond vert. Ici il s'agît de morilles de la famille des esculenta de bonne taille et sans être sûre, je diarais même la variété rubrobris, mais celà reste à voir.

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Et voilà leur milieu de pousse, à la lisière de la forêt dans l'herbe haute du champs. Elles sont entourées de graminées, de lierres terrestres, de ficaires, de feuilles de bouton d'or mais surtout par les feuilles mortes des frênes.

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Nous nous engageons dans le bois mais malheureusement deux promeneurs successifs se trouvent dans notre coin à morilles. Rien de bien grave nous partout explorer un autre coin qui ne s'avère pas productif mais très agréable à contempler.

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Là aussi le sceau de Salomon est sur le point de fleurir mais attention, tout comme le muguet, cette herbe est toxique bien qu'utilisée autrefois pour les soins notamment à travers la théorie des signatures pour soigner les articulation.

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Des amateurs d'escargots de Bourgogne? La pluie c'est calmée un court moment mais le sol reste détrempé pour le plus grand plaisir des gastéropodes qui se ramassent à la pelle. Leur importante présence est un signe de sol calcaire.

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Pendant notre prospection nous tombons sur cet impressionnant terrier de blaireau. Quelques traces dans la terre fraîchement sortie du trou ainsi que les poils laissés par l'animal sur le barbelé indique que l'endroit est occupé.

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Cerisiers et pruniers sauvages fleurissent et couvrent de pétales blancs le sol de la forêt pour donner un décor de conte fantastique.

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Euphorbes et raisins-du-renard complètent le tableau des plantes étranges et toxiques. C'est la première fois que je prend garde à elles dans nos coins à morilles, l'an prochain il faudra prendre garde à leur floraison qui est peut être un indicateur de leur pousse. Mais attention, cette année le temps est surprenant est les plantes dont je me servait pour connaître le moment de partir à la chasse aux champignons sont toutes déboussolées.

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Voilà un autre coin à morilles qui est encore vide (lui aussi est très couru), néanmoins des nombreuses taches blanches correspondant à la fructification du mycélium sont apparues. A faire à suivre de près.

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En attendant, les vaches semblent peu ravies de nous voir dans leur prés. Il nous faudra pourtant bien y revenir, et si ce n'est pas pour les morilles au printemps, cela sera en été voir en automne pour les rosés-des-près.

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Et puis bien sûr, il y a le roi des arbres, celui que tout morilleur se doit de connaître car c'est sous lui que la plupart des variètées de morilles s'épanouissent. Voici donc le frêne.

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Notre sortie morille n'est pas aussi fructueuse que nous l'espèrions, heureusement une petite bête à pois, semblable à une coccinelle est venu nous porter chance.

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Changement de bois donc où la végétation est légèrement différentes. Les primevères acaules (à gauche) ont presque fini de fleurir et leurs feuilles sont devenues très larges. A l'invers, les premières raiponses-en-épis (à droite) s'apprétent à fleurir et à donner leurs jolies fleurs bleues.

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Les ficaires (à gauche) sont sur la fin mes restent bien vivaces, tout comme les primevères hybrides (à droite, croisement entre le coucou et la primevère acaule) qui s'alignent sur la durée de vie des primevères officinales.

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Surprise, voilà un coprin micacé (coprinus micaceus) solitaire. Il est comestible jeune mais n'est pas d'un grand intérêt culinaire.

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Malgré toutes ces découvertes le panier ne se remplit guère. On pourrait bien y ajouter quelques fleurs mais celles-ci sont encore toute en boutons.

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Et pas question de toucher aux orchis mâles, ces belles orchidées qui sont protégées comme toutes les plantes de cette catégorie.

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Enfin les voilà, les morilles. Celles-ci poussent sur le côté adret d'un bois couvert par de hauts arbres et qui forme une gorge en direction d'un petit ruisseau en contre bas. Lierre rampant et mousses forme la principale végétation au sol.

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Il s'agît ici aussi de morilles esculenta mais pour ce qui est de la variété, je sèche quelques peu, je dirais morilles blondes (appelée aussi morilles rondes). Certains individus juvéniles présentent, il me semble, quelques traces de rouille, ce qui pourrait plaire à quelques membres du club des cèpes (hé hé).

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Et puis comme toujours, rencontre avec des pézizes veinées même si cette fois elles sont très peu nombreuses mais de bonne taille.

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Au sommet de la côte, rencontre avec ce qui semble par la couleur, une autre variété de morilles. Grises-marrons, je pencherais cette fois-ci pour des esculenta communes appelées aussi vulgaires.

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Le terrain ici est plat et en lisière, et si on retrouve également des frênes, il y a aussi de nombreuses plantes herbacées comme les graminées, les euphorbes, les lierres terrestres et les géraniums petit-Robert qui composent la flore du coin.

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Bref, voilà où elles s'épanouissent. On peut à cette occasion voir que le sol est couvert de pétales de merisiers sauvages. Cet été, il sera bien bon, accompagnée de la fraîcheur du ruisseau, d'aller cueillir les cerises sauvages.

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Et une fois de plus, dans le même biotope se rencontre les raisins-du-renard et les euphorbes. Je décide des les ajouter à ma liste d'indicateurs.

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Drôle de découverte, hormis cette jolie fougère capillaire à droite, ce lamier tacheté quasiment blanc! Pas de doute sur l'espèce, il s'agît du tacheté, toutes les marques de reconnaissances sont là hormis la couleur. La nature est parfois pleine de surprises, voici ma première fleur albinos.

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Et juste en face de cela, des morilles encore. Là encore surprise, les champignons semblent s'épanouir dans du sable de construction déposé là. Ce ne sont pourtant pas des morilles des dunes.

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Au sol, des ficaires, beaucoup de ficaire et quelques ronces et au dessu de nos têtes seulement deux ou trois frênes mais de nombreux noisetiers. C'est la première fois que nous en trouvons ici, enfin c'était le cas avant les inondations de 2002. Il semblerait que le mycélium se soit remit depuis.

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Pour ll'espèce, là encore je ne sais pas trop. Déjà ce sont des morilles esculenta mais pour la variété, peut être aussi des morilles rondes/blondes bien que certaines soient quasiment marrons mais restent sphériques.

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Alors combien de spécimens sur cette photo? (il n'y en a pas tant que cela).

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Changement de décor et petite montée en altitude, aux alentours de 600 à 700 mètres d'altitude pour traquer la morille noire. Bon signe, l'endroit est abondant en escargots. Décidément, la pluie est un vrai aimant sur l'escargot de Bourgogne. Il faut savoir que celui-ci peut vivre jusqu'à 10 ans!

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Arrêt près d'une plantation de sapins pectinés laissée plus ou moins à l'abandont. A proximité de celle-ci l'aubépine fleurit et dans l'herbe et comme toujours, à la jonction forêt/champs, une superbe morille noire! Une première pour nous qui ne connaissons pas cette espèce. Il peut ici s'agire d'une rare morille conique var. nigra mais là aussi pas de certitude.

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Bref, notre panier est bien remplit et nous laissons soin à l'ancien du coin rencontré sur place de prospecter l'endroit à la rechercher d'autres précieuses coniques.

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Il est vrai qu'un panier comme celui-là,ça faisait bien longtemps que l'on en rêvait.

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Nous déçendons alors en contre-bas dans une forêt de frênes prometteuse mais malheureusement, l'endroit est trop marécageux comme l'indique la présence des populages des marais qui offrent leurs fleurs flamboyantes, pour pouvoir trouver des morilles.

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Soudain, un hanneton commun vient se poser sur nos belles morilles! Après avoir passé l'hiver dans la terre à se transformer en insecte adulte, il sorte entre avril et mai et n'ont qu'une idée en tête: se reproduire. Après cela ils pondent puis meurent. Leur durée de vie est si courte qu'ils n'ont même pas de bouche pour se nourrir.

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Abondant pendant des très nombreuses années ,les hannetons tendent à disparaître progressivement. Autrefois les enfants leurs attachaient à l'une de leur patte une petite ficelle, et jouaient avec tels des cerfs-volants, d'où parfois la confusion avec les grand coléoptères qui eux aussi porte le nom de cerf-volant.

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Le hanneton est l'un des pires ennemis du jardinier, ses larves blanches et grasses qui restent 3 à 5 ans à se nourrir dans le sol, dévorent les racines et les bulbes des jardins. Mais elles sont aussi friandes de bois mort en décomposition et sont essentielles pour le cycle naturel.

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Bref, une récolte bien sympa, pas non plus extraordinaire ou impressionnante mais qui présage pleins de bonnes sorties à venir. Pour commencer, 17 exemplaire ce n'est pas si mal.

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Et si une partie de la récolte est destinée à la famille, le chat n'aura pas le privilège de se les mettre sous la dent, tout au plus d'assouvir sa curiosité.

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Joli souvenir du printemps et d'avril 2013 mais aussi de la maison qui commence à se parer doucement d'un joli parterre de fleurs multiples et diverses.

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La reine du panier: la morille conique (var.nigra?).

Pour connapitre un peu et conserver les morilles, voici un lien sympa et bien ludique: ici.

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Bref, vivement que la pluie et le mauvais temps partent, déjà la neige n'est plus, enfin que les bois regorgent de ces petits trésors fort parfumés.

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