Passion des fleurs
J'adore les fleurs, pas forcément les cultiver mais les connaître, les voir et les photographier.
Le jardin de ma mère est un de mes meilleurs terrains de jeu, les plantes y sont magnifiques.
J'adore voir les couleurs et la lumières changer au court des heures.
D'une fleur à l'autre, le modèle n'est jamais le même.
Et parfois un petit visiteur fait parti du décor.
Secrets de Saint Sixte
Saint Sixte, un petit hameau paisible logé à la limite du parc de la Chartreuse.
C' est un lieu d'histoire, mais aussi sauvage de par son lac. Profond de plus de 40 mètres par endroits selon certains, les plongeurs ne peuvent y voir à plus de 30 mètres. On raconte qu'il est directement relié au lac de Paladru. La diversité animale de l'étang est grande, du fait de la pureté de l'eau et de sa tourbière mixte. Malheureusement des espèces étrangères au point d'eau comme les écrevisses américaines ou le silure sont entrain de briser ce fragile écosystème.
On raconte qu'au fond de l'eau reposserait des véhicules datant de la guerre et même un cheval de trait qui pendant l'hiver 69 aurait sombré dans le fond de l'étang, la glace ayant cédée sous son poids. Le site est aussi un lieu d'histoire. Il a été occupé par les romains (qui ont donné le nom de "col des milles martyrs" au col le plus proche). Sur Saint Sixte des pièces de monnaies, des vestiges d'habitations et de lieux religieux ont été découverts.
Il ne faut pas avoir peur de pousser la grille (toujours ouverte) qui permet d'accéder aux "catacombes" romaine du dessous de l'église qui elle même est construite sur les bases d'un ancien temple romain.
On parle de "catacombes" dans la région mais en réalité il s'agit plus d'un couloir ou de deux petites salles qui sont sous l'église et qui sont d'architecture romaine. Merci au vieux monsieur, voisin du lieu qui nous à apporté un lampe torche pour voir au fond des pièces. Le plafond est bas et il y a des niches dans les murs, qui devaient certainement être utilisées pour contenir des représentations des saints ou des reliquaires.
Juste au dessus du lac se trouve une maison forte en ruine. Du style baroque, elle date du début du 20éme siècle. Pendant la seconde guerre mondiale, elle a servit de QG à la résistance et c'est pour cela que les allemand en 1944 l'incendiairent. Elle brûla pendant 3 jours. Depuis elle est à l'abandon mais le rez-de-chaussée, les écuries, la chapelle et les caves peuvent encore être visités bien que cela soit plus ou moins dangereux. La nature y a repris ses droits, du lierre serpente sur les murs et des arbres poussent à son sommet.
J'aurais aimé prendre quelques photos de plus, mais une petite bande extrémistes ou de jeunes jouant aux pseudo nazis(?!?), habillés en militaires avec les bérets et les rangers, plantant fièrement des drapeaux nationalistes, fascistes et tout ce qui s'en suit, semblaient très occupés à se filmer dans les ruines... parfois fois je suis pas fière de ce qui se passe près de chez moi.
Néanmoins nous avons pu prendre deux-trois clichés à l'arrière du château. De chaque côté de ce qui fût la terrasse, deux escaliers massifs sont envahis par la mousse et le buis. Photos à suivre, une fois le mauvais temps parti et les examens finis.
Affiches vente de fleurs
Voilà une petite série d'affiches de ventes de fleurs pour l'assocaition "Espoir pour Noémie"
(http://espoirpournoemie.over-blog.com/).
Reste plus qu'à choisir la quelle et à faire un bon petit paquet d'améliorations et de changemants.
Lieux secrets dans nos forêts
Voici trois lieux qui m'ont inspiré dans la réalisation de mon tome 2 sur les pratiques magiques passées mais aussi présentes dans ma vallée, et que j'ai eu la chance de visiter et de photographier.
Dans la forêt de la commune de la Chapelle de Merlas, dans le col des milles martyrs, se trouve une pierre de sacrifice. Les données et informations sur le sujet sont difficiles à trouver.
La pierre:
Elle se compose d'une énorme roche plus ou moins ronde reposant sur une seconde pierre, enfoncée dans le sol et plate. Cet agencement est typique des pierres sacrificielles, en particulier en Bretagne où elles sont nombreuses. Cependant, il est plus courant de trouver des agencements de pierres plates sur pierre plate. L'édifice mesure environ 2m50, et se trouve sur le chemin de promenade de la Croix de Saint Roch.
Le terme à Matta, qui provient du patois local, signifie table à égorger, pierre à sacrifier.
On ne sait pas très bien quelques peuples ont pu au court des siècles utiliser cette table à sacrifice. Peut être les Allobroges, peuplade locale du Dauphiné, dont on suppose la présence grâce à ce qui pourrait être les vestiges d'une de leur forteresse sur la commune voisine, Saint Geoire en Valdaine (à ce jour aucuns fouille n'a été engagée). Cependant, à quelques kilomètres de là, une tombe allobroge ainsi qu'un village gaulois ont été mis à jour, ce qui pourrait valider cette théorie.
On peut repousser l'idée que ce site fût fréquenté par cromagnon, du fait que la région, à son époque, était recouverte d'un épais glacier et qu'il ne disposait pas de la technologie nécessaire pour édifier ce type d'édifice.
On prêtait à la pierre des vertus fécondes : les femmes qui désiraient devenir mères s'y frottaient le ventre.
Son vrai nom est « le dolmen de la Pierre à la Marte ». On l'appelé aussi Pierra Mata.
Le terme de pierre sacrée au nom de Mata revient beaucoup dans la culture moderne, comme la pierre sacrée du Mata Nui dans « les légendes des Bionicles par exemple ».
La borne:
À proximité, une borne de délimitation est apparente. Elle date du XVe siècle et est marquée du blason des Clermont-Tonerre, puissante famille de châtelains encore présente dans la région, qui consiste en deux clés croisées.
La source:
À quelques distances de la Pierre, se trouve une source nommée « source de la vierge ». Elle est renommée pour les mêmes pouvoirs que le dolmen. Ainsi les femmes infertiles ou désireuses d'enfants buvaient son eau pour se voir mère.
On ne sait que peu de choses sur cette cascade, située dans la commune de Saint Geoire en Valdaine et, alimentée par un ruisseau de montagne traversant une gorge boisée où se trouvent de nombreuses autres petites cascades de formation calcaire.
On ne sait pas d'où vient son nom mais elle est connue par les anciens de la régions comme étant un lieu d'histoire et de secrets. Elle est connue par peu de monde car elle est difficile d'accès mais reste enchanteresse.
La cascade aux fées:
En hiver, le paysage gèle et l'eau coule à l'intérieur du tube de glace composé par la cascade qui mesure 6 mètre de haut. Au pied de celle ci se trouve un dôme formé, par l'accumulation pendant de très nombreuses années, de calcaire déposé par la chute d'eau, ce qui est rare, on a plus l'habitude de trouver ce type de formation dans les cavernes et le plus souvent c'est un tourbillon ou un trou qui se trouve au pied d'une cascade. A sa base se forme une étendue de glace, remplacée l'été par un ruisseau entouré de populages des marais et surmonté de troncs d'arbres morts, emportés par la dernière inondation.
La grotte aux fées:
Derrière la chute d'eau, une grotte s'ouvre sur la clairière marécageuse. Elle mesure environ 7 mètres de long pour 2 à 3 mètres de profond. On peut facilement tenir debout à l'intérieur. Depuis des générations les habitants du coin se rendent dans cette dernière pour écrire leur nom sur les parois (ils ont en grande partie disparu suite à l'inondation). On peut, ou du moins on pouvait, y voir le nom de mon grand père et d'autre de mes aïeux.
Talweg:
C'est la ligne, le fond de vallée suivant la quelle se dirigent les eaux. Ici il s'agit d'une falaise rocheuse surmontée de buissons de ronces, d'arbrisseaux et d'une épaisse forêt où pullulent fougères, mousses, lichens et morilles.