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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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oiseaux
21 juillet 2016

Un printemps au jardin.

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Il n'est jamais trop tard pour faire le bilan de ce qui s'est passé dans le jardin au printemps pour cette année 2016. Elle a été assez riche et nous avons pu bien remplir nos paniers de fleurs et de champignons. Avril et mai ont été particulièrement riches en fleurs et en plantes sauvages et nous avons pu faire quelques belles découvertes.

 

Les tulipes (Tulipa).

On en trouve quelques espèces rares et à protéger en France métropolitaine mais celles qui nous viennent de l'horticulture sont principalement issues de croisements issues d'espèces originaires du Moyen-Orient. Cultivée dès le 16e / 17e en Hollande, les bulbes les plus rares pouvaient égaler 15 fois le salaire d'un paysan.

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Le tricholome de la St Jean Georges (Calocybe gambosa).

Nous avons eu la chance de les découvrir dans notre jardin, ce qui a fait je dois l'aouver, quelques envieux.  Savoureux il n'est pas apprécié de tous en raison de son goût plutôt marqué. Personnellement je l'apprécie beaucoup. Néanmoins il faut prendre garde à ne pas le confondre avec d'autres champignons fort semblables comme certains cloticybes ou clitopiles qui peuvent s'avérer dangereux voire même mortels.

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Les oiseaux de mon oncle.

Une petite digression pour vous montrer quelques uns des oiseaux de mon oncle adoré qui partage sa passion avec un ami éleveur. Perruches, tourterelles, inséparables, mandarins, canaris ... la liste est longue. 

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Les champignons de printemps.

Voilà deux champignons du printemps qui sont des cousins et qui appartiennent à l'ordre des pezizales. On trouve ainsi les pézizes veinées (Disciotis venosa) et les morilles (Morchella sp.) dont on distingue chez nous 5 à 6 espèces. Les pézizes veinées sont moins recherchées que les morilles, cependant elles sont de très bons champignons dont l'odeur de javel peu appétissante disparaît à la cuisson pour céder la place à d'autres arômes.

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Bricolage nature.

Quelques brins d'herbes, une poignée de fleurs des champs, quelques feuilles séchées et voilà de quoi animer un après-midi avec les petites cousines. Me destinant à des études en BTS GPN (Protection et Gestion de la Nature), le printemps a été un bon moyen pour moi de me faire la main à travers diverses activités.

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Le pic vert (Picus viridis).

Contrairement aux autres pics comme le pic épeiche (Dendrocopos major) ou le pic noir (Dryocopus martius), il se nourrit principalement au sol. Amateur d'insectes et surtout de fourmis, il perce des trous dans les fourmilières où il introduit sa langue gluante sur la quelle les ouvrières viennent se piéger. Il laisse ainsi derrière lui des traces bien reconnaissables. Ici il s'agît ici d'une femelle car sur sa "moustache" noir ne figure pas de tâche rouge. 

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L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis).

Cette année on a pu en voir de partout, il semblerait que les conditions aient été très favorables à cette belle orchidée. On la reconnaît à la masse importante de fleurs roses disposées en pyramide au sommet de la tige. N'ayant pas de nectar, elle attire les papillons qui la pollinise par sa forme, sa couleur et son parfum.

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Dans le poulailler du voisin.

Les cocottes y ont la vie belle. Il n'y a pas meilleur outil de recyclage que les poules quand il s'agît de se débarrasser des déchets verts et/ou ménagers. Elles mangent pratiquement tout et sont bien souvent gâtées avec les restes de salade. Pour la petite info, le nom scientifique de la poule est Galus galus domesticus.

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Les vanités.

Drôle de fatalité, un papillon vient de finir ses jours sur un crâne de chevreuil trouvé en forêt, voilà de quoi peindre une vanité. À savoir, les vanités sont des natures mortes représentant l'éphémérité de la vie humaine. Divers thèmes philosophiques comme la mort, l'argent, le pouvoir ou la fragilité y sont représentés métaphoriquement.

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Un nouveau venu dans la tribue.

Je n'ai pas prit le temps de vous la présenter mais cela viendra bien vite ... une nouvelle boule  de poil est apparue parmi les chats de la maisonnée et devrait très bientôt nous rejoindre pour partager notre vie. Pas capricieux pour un sous, malicieux et très joueur, il semblerait qu'il ait trouvé le meilleur des mentors ...

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Le mot de la fin.

Voilà un printemps qui a prit des airs d'été. Fini le temps béni des morilles, désormais c'est celui des champs de blés dorés par le soleil. Néanmoins le mois de juin et le début de celui de juillet ont été en Chartreuse bien pluvieux au point que le feu dans la cheminée ne prit fin que le 18 juin, désormais on profite de la chaleur. 

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16 juin 2016

Sortie dans les Calanques 12-2.

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 Voici le deuxième épisode de notre sortie dans les Calanques. Pour le coup, celui ci va être dédié aux quelques oiseaux communs mais au combien passionnants que l'on peut croiser, même en ville. Ici il s'agît du goéland leucophée (Larus michahellis) qui n'est plus rattaché au Goéland argenté (Larus argentatus) depuis peu.

 

Le moineau domestique (Passer domesticus).

On reconnaît le mâle à sa tête barrée de noir et de marron. Les moineaux sont des oiseaux bien plus intelligents qu'on ne le pense. Ils vivent en groupe où chacun à leur tour les oiseaux vont passer de sentinelles à éclaireurs comme le ferait une famille de marmotte ou de suricate.  Ce sont des omnivores opportunistes.

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Le lézard des murailles (Podarcis muralis).

Présent dans presque toute l'Europe, c'est un petit lézard qui se plaît dans les fissures des vieux murs, les souches d'arbres morts et les éboullis de pierres. À la saison des amours le ventre des mâles se colore d'orange. Il est très utile auprès des habitations car il se nourrit de nombreux insectes qui sont souvent perçus comme "nuisibles" à l'instar des araignées, des pucerons, des criquets, des moucherons ou encore des guêpes.

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La perruche à collier (Psittacula krameri).

Surprenant de la voir sous nos l'atitudes. Pourtant elle y est de plus en plus commune. Importée dans les animaleries, elle s'est installée dans les Sud de la France et les grandes villes. On la rencontre même dans le parc de Lady Diana à Londres. Dans leur milieu naturel les perruches à collier causent des dégâts aux cultures.

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L'asphodèle fistuleux (Asphodelus fistulosus).

Pour les grecs anciens, il tapisse les Champs Élysées, c'est à dire la partie les Enfers où reposent les héros et les guerriers défunts mais aussi une partie du champ de l’Asphodèle où le dieu des morts Hadés et son épouse séjournent en compagnie d'âmes errantes. À savoir, chez les peuples antiques les Enfers n'ont pas du tout la même connotation que pour nous, ils sont un lieu souterrain où repose les âmes bonnes comme mauvaises. 

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L'échasse blanche (Himantopus himantopus).

Ce petit échassier est un oiseau délicat qui se reconnaît à son plumage noir et blanc. On le rencontre dans presque tous les pays du globe. Peu farouche, il vit a proximité de l'eau dans les zones marécageuses, vaseuses et/ou peu profondes où il peut trouver sa nourriture, à savoir des mollusques, des insectes et des larves.

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L'agave d'Amérique (Agave americana).

 Imposante n'est-ce pas ? Cette plante venue d'Amérique comme son nom l'indique s'est répandue comme une traînée de poudre dans le sud de la France et dans bien d'autres pays. Sa floraison lui est fatale, en effet la belle perd toute son énergie a développer cette grande hampe florale qui portera une multitude de fruits.

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Le sainfoin cultivé (Onobrychis viciifolia).

Autrefois cultivé comme plante fourragère, il a depuis été détrôné par la luzerne cultivée (Medicago sativa) et s'est rabattu sur les friches et les terrains abandonnés. Il était apprécié pour l'engraissement rapide procuré au bétail mais aussi pour ses capacité à augmenter la lactation chez les mammifères et les femmes allaitantes.

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L'écureuil roux (Sciurus vulgaris).

Celui là a été trop rapide pour moi. On le trouve dans toute la zone tempérée de l'Eurasie. Arboricole, il se plaît énormément dans les parcs de villes et dans nos forêts. Pour l'observer il faut surtout la guetter tôt le matin ou en fin d'après midi, c'est généralement à ces deux moments de la journée qu'il est le plus actif, quand il cherche sa nourriture. Celle-ci se compose avant tout des graines et de noix mais aussi de champignons et d'oisillons.

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Le mot de la fin.

Rapide tour de ces quelques animaux et plantes qui font le quotidien de bien des citadins et dont on oublie parfois la nature sauvage et/ou exotique. Ils sont une invitation au voyage mais aussi un rappel que la nature fait partie du quotidien de l'Homme même dans les zones bétonnées, ce qui ne va pas sans me plaire.

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11 avril 2016

Plantes et oiseaux du bord de mer #2.

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Retour sur les traces des oiseaux et des plantes que l'on peut observer aux abords de Marseille, que ça soit dans les parcs ou les Calanques. Cette fois ci nous sommes partis longer l'Huveaune, rivière prenant sa source dans la Sainte Baume. Très polluée par les déchets ménagers (même si les eaux sont traitées), elle attire un grand nombre d'animaux et il n'y est pas rare de croiser des ragondins, des goélands et des poissons de belle taille.

 

Le chardon Marie (Silybum marianum).

On raconte que les jolies tâches blanches de ce chardon seraient dues à une goutte de lait tombée du sein de la Vierge Marie. C'est aussi de là, selon la légende, que la plante tirerait ses nombreuses vertus. On l'employait et on l'emploie encore pour soigner les troubles hépatiques et biliaires ainsi que les troubles digestifs dûs à un dysfonctionnement du foie. On peut la consommer comme légume une fois les nombreuses épines retirées. 

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L'ail de Naples (Allium neapolitanum).

On le trouve partout en ce moment et pour cause, c'est à l'origine une plante méditerranéenne qui fleurit jusqu'à juin. Ses feuilles plates et ses fleurs blanches en grappes ne dégagent qu'une faible odeur d'ail. Il est employé comme plante d'ornement car il ne nécessite peu voir pas d'entretien et se maintient bien d'une année à l'autre. On peut cuisiner ses feuilles mais il vaut mieux lui préférer des espèces plus consistantes et parfumées.

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Le pouillot véloce (Phylloscopus collybita).

C'est un petit oiseau chanteur peu farouche qui aime passer l'hiver au chaud sur le pourtour du bassin méditerranéen (il est présent en Afrique et en Eurasie). Bien qu'il se nourrisse occasionnellement de fruits, il est avant tout amateur d'insectes qu'il trouve en sautant de branche en branche. Parmi les pousses de fusain d'Europe (Euonymus europaeus) et les tiges de maceron (Smyrnium olusatrum) il trouve sans mal ses proies. 

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Les érables (Acer).

Il existe un grand nombre d'espèces d'érables (plus d'une centaine). Certains sont connus pour leur fleuraison atypique parfumée, d'autres pour leur sève qui après traitement se transforme en sirop d'érable. On le rencontre en Europe, en Amérique du Nord et dans l'Est de l'Asie ainsi que dans les abords de l'Himalaya.

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Le maceron (Smyrnium olusatrum).

C'est un légume oublié très parfumé. il aime bien les bords de mer et les zones au climat océanique. Il a été peu à peu remplacé par le céleri qui est plus simple à cultivé et qui possède un goût très similaire. Il était très rependu au Moyen Âge. Ses graines pouvaient entre dans la confection de liqueurs ou de pâtisseries.

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L'araujia porte-soie (Araujia sericifera).

Cette plante invasive porte aussi le nom de plante cruelle. La belle venue d'orient à tendance à être la dernière demeure pour de nombreux papillons indigènes. Ceux-ci se coincent souvent la trompe dans les fleurs en voulant butiner et y restent prisonniers. Ils sont alors soit dévorés par des prédateurs, soit ils y meurent de faim.

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La perruche à collier (Psittacula krameri).

 Cette perruche originaire d'Asie et d'Afrique c'est échappée des animaleries dans la nature. On en trouve désormais dans certaines grandes villes du Sud de la France mais aussi à Londres et bien ailleurs (Allemange, Espagne, Amérique du Nord etc.). Elle s'est bien acclimaté à ce nouveau territoire et chasse peu à peu les espèces d'oiseaux indigènes en leur faisant concurrence pour le nourriture et les lieux de nidification.

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Depuis ce fil électrique, cette perruche peut dîner en surveillant ses congénères envieux.

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Les graines des cônes d'un cyprès (Cupressus) sont un excellent repas pour ces oiseaux.

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Les fumeterres (Fumaria).

 Pour ce genre il y a là aussi beaucoup d'espèces. Ce sont d'étroits cousins des coquelicots et des pavots. Certains d'entre eux étaient utilisés en médecine populaire bien que toxiques. Leur identification est peu aisée (voire pas du tout) et souvent, seul l'examen des graines permet de savoir à quelle espèce on a à faire.

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Le coquelicot (Papaver rhoeas).

 Quand on parle du loup ! Il n'est pas toujours simple de le distinguer de la douzaine d'espèces que l'on trouve sur le sol français. Il est très sensible aux sols pollués, aux pesticides et au travail mécanique de la terre. Le rencontrer au coeur de Marseille, sur le chemin de promenade fraîchement aménagé, fait vraiment plaisir à voir.

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Certains apprécient les infusions rouge à base de pétales de coquelicot (avec d'autres fleurs).

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Les clématites (Clematis).

On en trouve plusieurs espèces en France mais ici il s'agit d'une espèce échappée d'un jardin qui se plaît sur une barrière qui surplombe l'Huveaune. Les clématites sont des renoculacées comme les anémones et le boutons d'or. Elles peuvent au contact de la peau entraîner des dermites et des irritations des muqueuses.

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L'orge des rats (Hordeum murinum).

 C'est un orge sauvage très ancien qui semble-t-il ,a été consommé par les hommes au néolithique. Ses grains sont petits mais peuvent tout de même se moudre. La farine, que l'on en tire après de nombreux efforts, est de très bonne qualité. Comme la plupart des céréales, c'est une poacée, c'est à dire anciennement une graminée.

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La luzerne arborescente (Medicago arborea).

 J'ai déjà pu vous la présenter dans l'article précédant. Cette invasive (encore !) aime bien les sols légèrement calcaires ce qui pose soucis aux espèces locales des Calanques. Ses fleurs tirent sur le jaune orangé. Il existe également une sous-espèce sauvage aux fleurs jaune citron (Medicago arborea subsp. citrina). 

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Mais à qui est ce nid ?

C'est celui des chenilles processionnaires (Thaumetopoea pityocampa). Elles se nourrissent sur les pins (parfois les sapins et les cèdres) de leurs aiguilles ce qui les affaiblis. Quand leur nid de soie se fait vieux ou qu'il ne leur reste que peu de nourriture, elles quittent leur arbre hôte pour en trouver un nouveau en formant un long serpentin de chenilles se suivant les unes derrière les autres. C'est à ce moment là qu'elles sont le plus vulnérable.

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Le laurier sauce (Laurus nobilis). 

Le mien est tout petit, est pour cause, il ne se fait pas vraiment aux bases températures (parfois - 15°C). De ce fait je ne l'ai jamais vu fleurir. Dans le Sud c'est une toute autre histoire. Là bas les lauriers sauces peuvent atteindre 15 mètres de hauts. Ils offrent une belle floraison parfumée qui attire de nombreuses abeilles.

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Le Rougequeue noir (Phoenicurus ochuros).

 Ce joli mâle a revêtit son plumage nuptial. Ses plumes sont d'un couleur intense pour mieux plaire aux femelles. Il apprécie les zones d'éboulis et les rochers pour nicher mais aussi les bâtiments modernes et les vieilles bâtisses. Nous avons la chance d'en avoir plusieurs couples dans les vieux murs de notre grange.

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La pie bavarde (Pica pica).

 Elle tient son nom de son cri bruyant et répété. Peu farouche il n'est pas difficile de la voir dans les zones peu boisées : campagnes, abords des villes et leurs parcs, lisières des bois. Les pies forment des couples unis pour la vie qui à la période des amours se font la coure. La parade est rythmée par les offrandes du mâle et les battements d'ailes des deux tourtereaux. Un couple reste toute l'année sur son territoire et le défend avec fougue.

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L'amandier (Prunus dulcis).

Il appartient à la famille des pruniers et des cerisiers (Rosacées). Il est dans de nombreuses cultures symbole de la virginité. De ce fait on le trouvait souvent dans les communions, les professions de foie et les mariages. L'amande qu'il produit peut être amère ou douce. Elle est utilisée en médecine, en cosmétique et en cuisine.

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Le choucas des Tours (Coloeus monedula).

 C'est un oiseau vif et intelligent qui vit en groupes importants. Les couples sont fidèles et niches dans les cavités des falaises et des arbres. Parfois ils s'installent dans les clochers et les vieux greniers. C'est un animal omnivore qui mange beaucoup de végétaux mais aussi de temps à autres des insectes et des oisillons.

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La tourterelle turque (Streptopelia decaocto).

Cet oiseau a été introduit il y a une centaine d'année eu Europe et on le trouve désormais en Amérique du Nord. Ces tourterelles sont granivores ce qui explique qu'on la trouve en bon nombre autour des fermes et des silos à grains. Le mâle et la femelle forme un couple pour la vie et se donnent parfois des "baisers".

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La mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus).

 Chez cette espèce il n'y a pas de dimorphisme entre le mâle et la femelle. Certains individus ont la tête noire, cela indique qu'ils sont entrés dans la période de reproduction. Les plus jeunes ont la tête partiellement blanche. Là aussi on se trouve face à des oiseaux fidèles qui chaque année vont venir nidifier au même endroit. 

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Les mâles qui sont dans leur deuxième année ont la tête quelque peu "grisée".

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Les individus ne pouvant pas se reproduire ou n'étant pas en âges n'ont qu'une légère tâche noire.

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La bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea).

 Cette jolie bergeronnette est une femelle présentant un plumage nuptial. On peut le voir à la tâche grise présente sur sa gorge. Un moyen sûr de reconnaître cette espèce est de regarder les pattes qui pour la bergeronnette des ruisseaux sont rosées. Elle mange des arthropodes aquatiques d'où sa dépendance aux cours d'eau.

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Le héron cendré (Ardea cinerea).

Avec la grande aigrette et le flamand rose il figure parmi les plus grands oiseaux de France. Son vol est impressionnant du fait qu'il possède une envergure de presque 2 mètres. C'est un échassier friand de grenouilles et d'anguilles qui se nourrie aussi de petits rongeurs, de poissons, de crustacés et d'insectes. Il a été pendant de nombreuses années chassé et présenté à la table des rois mais est aujourd'hui complètement protégé.

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Ici il s'agît d'un adulte, on peut en être sûr à la calotte blanche et non grise de sa tête.

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Les hérons cendrés peuvent rester immobiles des heures en attendant de se mettre en chasse.

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Le serin cini (Serinus serinus).

 C'est une des espèces de canari sauvage proche de celle que l'on trouve dans nos animaleries. Il est petit mais donne de la voix. Il est très courant mais se font bien dans son environnement au point que l'on ne remarque pas son beau plumage jaune. Il vît à proximité des hommes dans les parcs et les jardins, souvent en ville.

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Le concombre d'âne (Ecballium elaterium).

C'est une curcubitacées (comme la courge, la pastèque ou le melon) typique des régions méditerranéennes. À maturité les fruits explosent pour rependre leurs graines à plus de 36 km/h. C'est une plante toxique dont le suc est corrosif pour la peau et les muqueuse. La pulpe du fruit ainsi que les tissus sont de violents purgatifs.

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Les petits passereaux (Passeriformes).

 Plus des eux tiers des oiseaux dans le monde sont des passereaux. En France, c'est un tiers des espèces qui sont concernées comme cette mésange bleue (Cyanistes caeruleus). Les passereaux sont de petits oiseaux souvent chanteurs. Le plus gros de tous est le grand corbeau (Corvus corvax) qui peut mesure 69 cm de haut.

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Le tabac glauque (nicotiana glauca).

 Celle-ci aussi n'est pas de chez nous. Elle nous vient directement du Mexique. Dans sa région natale il peut atteindre aisément les 8 mètres de haut. D'ordinaire la floraison a lieu entre avril et novembre. Les fleurs sont butinées par les colibris et les papillons ayant une très longue trompe. C'est aussi une solanacée toxique.

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L'Huveaune.

Pour finir, petite présentation de l'Huveaune, cette jolie rivière bien que polluée que nous avons suivit toute une matinée. Elle apportait autrefois le nom de Ubelka ce qui signifie "dévastatrice". Aujourd'hui elle a été canalisé par les hommes pour ne pas inonder la ville de Marseille qu'elle traverse. Longue d'une cinquantaine de kilomètres elle passe au coeur de plusieurs communes et de deux départements. Sa dernière crue date de 2008.

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Le mot de la fin.

Il ne faut pas aller très loin parfois pour rencontrer un petit bout de nature. Dans la ville les occasions ne sont pas rares de rencontrer de jolies fleurs et des animaux, en particulier des oiseaux. Ceux-ci sont habitués à l'Homme et donc, peu farouches. Cela nous change des oiseaux de Chartreuse beaucoup plus craintifs et donc insaisissables. Le prochain épisode du bord de mer sera dédié aux orchidées de printemps. À très vite.

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30 novembre 2015

Le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes.

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Pour cet article nous ne sommes pas partis en montagne ni en bords de mer mais dans les Dombes. Elles se situent dans l'Ain et sont composées de marécages et d'étangs. C'est une zone très riche en espèces animales et en particulier en oiseaux en raison du nombre important de ressources pour ceux ci (amphibiens, poissons, nichoirs etc.) ce qui pousse certains d'entre eux à stopper leur migration et à s'établir dans la région.

 

Le tantale ibis (Mycteria ibis).

 Ce grand oiseau africain se rencontre parfois mais très rarement en Espagne. C'est un solitaire qui comme de nombreux échassiers ne peut se passer des étangs et des rivières où les eaux sont de faibles profondeurs. Il y trouve sa nourriture (poissons, insectes et grenouilles) en grattant la vase avec ses pattes.

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 Le nicobar à camail (Caloenas nicobarica).

 Le nicobar à camail est un oiseau commun dans le Sud-est de l'Asie. Il vit au sol dans les forêts de type tropicales ainsi que les mangroves et se nourrit de tout ce qui lui tombe sur le bec : graines, fruits, insectes. De temps à autre ils'accorde une bonne sieste dans les branches des arbres en particulier en journée.

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L'échasse blanche (Himantopus himantopus).

 L'échasse blanche a une répartition mondiale. Cet échassier se rencontre avant tout dans les marais et les vasières, aussi bien en eau douce que dans l'eau salée. Pendant la période de nidification il se regroupe en petites colonies et défend avec force son nid, allant jusqu'à simuler une blessure pour faire fuir les prédateurs.

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 L'ombrette du Sénégal (Scopus umbretta).

 C'est un oiseau un peu atypique que les ornithologues ont du mal à classé car il tient à la fois du héron mais aussi de la cigogne. Le plumage de sa tête est très particulier donnant à celle-ci une forme de massue. Il se fond à merveille dans les branches des arbres où il passe les heures les plus chaudes de la journée.

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La serre africaine.

 Elle représente une forêt tropicale et une partie des étages qui la compose. Ni figure pas la canopée, une zone située entre 20 et 40 mètres de haut et où se trouve 70 à 80 % des espèces animales. C'est là que les fruits sont abondants mais aussi que le soleil est accessible aux plantes. Au niveau du sol il n'y a presque aucune lumière, les feuilles filtrent le moindre rayon et plonge les animaux ne pouvant atteindre les cimes dans la pénombre.

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 La spatule blanche (Platalea leucorodia).

 C'est un oiseau dont on peut avoir la chance en certaines occasion de croiser part chez nous. Il tient le nom de spatule en raison de son long bec qui se termine de manière évasée et plate. Il lui sert à filtrer les fonds sableux et vaseux dans les quels vivent ses proies : de petites organismes tels que des larves, des petits poissons et leurs alvins ainsi que des crustacés d'eau douce. En Europe les populations ont beaucoup de mal à augmenter.

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La sterne inca (Larosterna inca) et l'œdicnème bridé (Burhinus grallarius).

Voilà deux oiseaux fort différents et qui pourtant, partagent sans heurts le même territoire. La sterne inca est un oiseau marins facilement identifiable à ses moustaches blanches qui se nourrit de petits poissons tout comme l'œdicnène bridé qui apprécie également les insectes, les batraciens,les serpents et les coquillages.

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Chauve qui peut !

 Bon ok, je dois reconnaître que ce jeu de mot est tout pourrit (pourtant ça me fait toujours autant rire ...). La roussette de Lyle (Pteropus lylei) porte aussi le nom de renard volant du Vietnam. Cette grande chauve-souris pouvant atteindre 80cm d'envergure se nourrie exclusivement de fruits qu'elle trouve à la cime des arbres.

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La tardone casarca (Tadorna ferruginea).

 Ce canard se rencontre un peu partout dans l'hémisphère Nord mais reste rare en dehors de l'Asie. Il n'est pas très farouche en dehors de la période des amours et des nidification. Bien que non apparenté aux oies, il possède le même régime alimentaire que celles-ci et n'hésite pas de temps à autre à gober quelques insectes.

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Le pélican frisé (Pelecanus crispus).

Le pélican frisé est un oiseau dont les populations sont menacées et subissent une forte décroissance (il resterait moins de 1000 couples dans le monde). Pour pêcher, les individus se regroupent pour pousser les bancs de poissons vers les berges et les zones d'eaux peu profondes pour les attraper plus facilement.

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L'oiseau qui fait mouche.

 Le colibri falle-vert (Eulampis holosericeus) ne mesure pasplusd'une dizaine de centimètres pour maximum 8 gr. Son plumage vert brillant le cache très bien dans les forêts des Antilles. Son nid tout aussi léger se compose de lichen, de toile d'araignée et de fines brindilles. Il est construit en hauteur à l'abris des prédateurs.

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L'autruche africaine (Struthio camelus).

On ne présente plus cette espèce qui est aussi bien connue des petits que des grands. Elle appartient au genre Struthio qui autrefois comportait d'autres autruches comme l'autruche asiatique (Struthio asiaticus), l'autruche à cou rouge (Struthio bradydactylus) ou l'autruche de Chine (Struthio wimani). Toutes se sont éteintes à différentes période de l'histoire, parfois avant même l'apparition de la préhistoire mais aussi il y a peu au XXe siècle.

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La championne de vol en altitude.

 L'oie à tête barrée (Anser indicus) est une petite oie asiatique que l'on reconnaît aux deux bandes noires situées à l'arrière de sa tête. Lors de sa migration en direction de l'Inde, elle peut voler à plus de 8 km voire 10 km d'altitude ce qui en fait la recordman dans toutes les catégories. Une petite population vit en Suède.

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La serre des Loris.

 Le parc des oiseaux de Villars les Dombes s'est muni d'une volière où vivent une multitude de loriquets à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Ces perroquets sont les seuls de leur famille à se nourrir de nectar. Pour 50 centimes on peut leur tendre un gobelet de nectar que les oiseaux semblent apprécier. J'en profite aussi pour vous montrer le minois de mon bien aimé tout trempé et pour cause, il pleuvait des cordes ce jour là.

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Le vautour fauve (Gyps fulvus).

On voit enfin ce beau rapace repeupler nos territoire bien que cela soit lent et encore une démarche fragile mais pas simple de l'admirer dans son milieu, pour le moment c'est surtout dans les parcs et chez les dresseurs qu'il est possible de le rencontrer car il se "plaît" bien en captivité et connaît un bon niveau de reproductivité.

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Calao à casque rouge (Aceros corrugatus).

 Je dois avouer que cet oiseau m'a beaucoup impressionné. Sa calotte rouge massive, ses cils donnant l'impression d'être couverts de mascara et le tour de ses yeux bleu turquoise lui donne quelque peu un air comique, mais la taille et la force de son bec musclé qui lui donne la possibilité de briser les noix les plus dures.

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Les calaos.

 Atypiques et de formes multiples mais toujours équipés d'un grand bec, ces oiseaux ont depuis des temps immémoriaux fascinés les hommes. En Afrique ils font parti des rites et des mythologies cosmogoniques (reproduction ritualisée des origines de l'humanité) avec pour symbole celui du guerrier et/ou du sage.

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Le flamant de Cuba (Phoenicopterus ruber).

 Il ne faut pas le confondre avec le flamant rose (Phoenicopterus roseus) qui ets une espèce différente qui n'est présent en Afrique, en Europe et en Asie. Le flamant de Cuba (invasif en Europe) lui ne vit que sur le continent Américain et dans les îles Caribéennes. Leur régime alimentaire est sensiblement le même.

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 Arboretum.

 Le parc comporte également un arboretum, c'est à dire une collection botanique centrée sur les arbres. Sous de nombreuses essences des panneaux indiquent leur nom, leur genre et leur espèce. C'est un moyen facile et agréable de découvrir les arbres de nos contrés mais aussi d'ailleurs et qui font le quotidien des oiseaux.

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La nurserie.

Pour un bon suivit des oiseaux, en particulier dans les programmes de protection, les oeufs sont incubés dans un couveuse en nurserie (visible du public). Les oisillons sont par la suite nourris à la main avant d'être introduits dans les volières ou de partir dans d'autres parcs pour permettre aux populations de se maintenir. 

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Cormoran varié (Phalacrocorax varius).

 Ce cormoran australien présente est joliment bigarré. Il se nourrit de grands poissons pêchés en pleine mer mais aussi dans les zones marécageuses comme les estuaires, certaines baies ou les mangroves. Grâce  à la vitesse avec la quelle il pénètre l'eau et à son bec terminé en crochet il saisit ses proies sans mal. 

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Nager comme un manchot.

 Si les manchots ne sont pas du tout des oiseaux fait pour le vol (au contraire des pingouins), ils sont d'excellent nageurs. Les manchots du Cap (Spheniscus demersus) sont de véritables virtuoses  dans ce domaine. Malheureusement c'est une espèce très en danger qui risque l'extinction si rien est fait.

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Un petit Eden.

 Les Dombes en dehors du parc sont un vaste territoire qui procurent à de nombreux oiseaux le gîte et le couvert mais aussi une halte bien méritée à de nombreux migrateurs qui parfois décident de passer l'hiver dans les marais et sur les petits étangs qui le compose. C'est aussi un endroit de choix pour pratiquer la pisciculture

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Le mot de la fin.

 Je ne sais pas si on peut dire que nous avons eu une idée lumineuse de visiter le parc sous une pluie battante, mais après plus de deux heures de voiture nous n'avons pas eu le cœur à faire demi-tour, d'autant plus que l'air frais a fait sortir tous les oiseaux qui d'ordinaire reste la journée au frais dans leurs abris. Résultat, gros rhum et fièvre carabinée pour moi mais je ne suis pas déçue, le parc est vraiment magnifique ! À refaire cet été d'urgence !

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2 mars 2015

Chronique d'un jardin sous la neige.

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 Aller, tous au jardin ... oui mais sous la neige ! Le temps d'un après-midi on quitte ses pénates pour partir à la rencontre du petit peuple à plumes, celui qui s'égosille sous nos fenêtres à quémander du pain. L'hiver est la meilleure saison pour observer les oiseaux et les voir, à travers les branches nues, se jalouser le graillon !

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 Le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) est un oiseau belliqueux qui défend son territoire avec vigueur. Qui l'aurait cru, cet oiseau peut vivre 18 ans ! Il est friand d'insectes et de petits invertébrés mais quand c'est la disette, il ne dédaigne pas croquer quelques baies ou graines. C'est un précieux allier du jardinier.

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Vous le reconnaissez ? Bien dissimulé par son plumage ? Il s'agît du faisan de Colchique (Phasianus colchicus) qui le mois dernier a eu la part belle dans l'article sur le jardin. Ce gros oiseau a été introduit au Moyen Âge en Europe pour le chasse. Il a trouvé refuge dans le jardin boisé dans la maison où il parade avec sa faisane.

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 L'hiver les esprits s'échauffe, faute de nourriture. Faisan de Colchide et pie bavarde (Pica pica) s'affrontent dans un duel silencieux sous le laurier amande (Prunus laurocerasus L.). Quelques graines, miettes de pain ou reste de repas disposés à terre dans un espace ouvert permet l'observation de nombreux et divers volatiles.

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 Grand corbeau (Corvus corax) de noir vêtu sur frêle branche de bouleau blanc (Betula verrucosa). Voilà un titre qui aurait inspiré bien des poètes à l'air du romantisme ou des cuisiniers en manque d'inspiration culinaire. L'un comme l'autre ont une charge symbolique très forte et sont utilisés en médecine avec plus ou moins de succès.

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 Prévertavait raison. Pour faire le portrait d'un oiseau il faut peindre en effet quelque chose de simple, de joli. Quelque chose d'utile et de beau, placer prés d'un arbre ou d'une forêt. Enfin, quelque chose au chant mélodieux peint dans une cage dont aura prit le soin de laisser la porte ouverte et dont on refermerai la porte avec le pinceau.

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 La mésange charbonnière (Parus major) est un oiseau charmant mais batailleur. C'est une grande consommatrice de vers et de pucerons. Installée dans les nichoirs des vergers, elle permet aux agriculteurs de diminuer leur utilisation en pesticides. Depuis 1981 elle est protégée sur tout le territoire français.

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 Les chats ne souffre pas autant qu'il le paraît du froid. Leur poil épais les protèges des baisses de température mais miauler à tout vas pour un coin de cheminée bien chaude est un luxe qui ne se refuse pas. Le manteau blanc est toujours là, insensible aux rayons du soleil mais ici et là perce quelques têtes blanches ... les perces neiges font leur entrée, mars est enfin là, le printemps ne serait tarder.

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23 février 2015

Des perruches au jardin Magalone.

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Ces dernières années, le Sud de la France connaît une véritable invasion de perruches à collier (Psittacula krameri). Ces grands oiseaux d'une quarantaine de centimètres se rencontrent en Afrique en Asie et on en dénombre 15 sous-espèces. Hormis pendant les périodes de nidification (de mars à avril), les perruches vivent d'en un dortoir qui se trouve souvent dans un tronc d'abre creux.

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Leur longue espérance de vie (jusqu'à 30 ans en captivité), leur bon taux de fécondité et le peu de prédateurs qu'elles rencontrent sous nos latitudes explique l'augmentation de sa population. Ajoutons à cela des hivers doux et chauds. Ici au parc Magalone ont peut les voir se nourrir de divers graines et fruits, en particulier de Tulipiers de Virginie (Liriodendron tulipifera), un arbre à la floraison exceptionnelle. 

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Depuis 10 à 20 ans, on dénombre des populations plus ou moins importantes dans des contrées dont ne sont pas originaires ces oiseaux. En France, aux États-Unis ou en Angleterre la petite perruche verte a prit ses quartiers (en 2010 j'ai été marqué d'en rencontrer au parc Lady Diana, dans ce pays on en compterai près de 50 000 en liberté) sans que pour le moment de gros dégâts sur la faune, la flore et l'agricultrue ne soit constatés.

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23 février 2015

Le muséum d'histoire naturelle de Marseille : Longchamp.

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 Visite en ce début janvier du muséum d'Histoire naturelle dans le palais Longchamps (je reviendrai sur l'histoire de ce superbe édifice en fin d'article), pour découvrir l'impressionnante collection naturaliste de celui-ci et l'exposition du moment intitulée "Des océans et des hommes". À savoir, les animaux présentés proviennent de l'ancien zoo, annexe au bâtiment et qui aujourd'hui a été transformé en un joli parc familiale.

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 Qu'est-ce qu'un muséum d'histoire naturelle ? C'est un lieu qui a pour vocation d'exposer des collections naturalistes, c'est à dire des éléments naturels centrés sur la zoologie, la botanique, la géologie, l'anthropologie et/pu les sciences permettant d'appréhender le monde naturel. Ils sont le fruit des cabinets de curiosités et des expositions universelles qui étaient en vogue au 17e et au 18e siècle.

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 Leur mission est triple. D'une part ils permettent au public de découvrir la Nature sous toutes ses formes et de mener sur celui-ci une approche pédagogique, d'autre part ils permettent aux scientifiques de disposer d'une solide base d'information et d'outils perfectionnés pour leurs travaux scientifiques. Enfin, ce type d'établissement mène une mission de conservation et de mémoire.

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 Le muséum de Marseille suit point par point ces trois axes en proposant une mission scientifique (maintient et mise à disposition des collections aux chercheurs), une mission pédagogique (proposition d'une certaine lecture de la Nature, organisation d'évenements et politique familiale) et une mission culturelle (élaboration d'un programme culturel, expositions, arts, mises en scène ludiques).

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La collection zoologique se compose de plus de 83 000 pièces, exposées ou non. Celle-ci est composée de 45 000 coquilles de mollusques ce qui en fait l'une des plus importante au monde. Celle-ci est entouré d'oiseaux et de poissons présents de la région. Dans la salle d'exposition principalement, 300 espèces animales sont présentés dont une girafe, un rhinocéros blanc, un lion et un ours brun.

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La collection d'ossements est l'une des plus ancienne traditions humaines. La symbolique de ceux-ci, en particulier des crânes (où l'âme et l'esprit de l'homme ou de l'animal sont censés résider). L'exposition de ceux-ci remonte à la naissance de la médecine moderne et de la chirurgie.

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 Joyaux du muséum, ce squelette fossilisé de mosasaure (Prognathodon sp.), l'un des plus grand reptile marin ayant existé (chez certaines espèces les individus dépassent les 15 mètres !). C'est un groupe de reptiles apparu il y a plus de 95 millions d'années. Redoutables prédateurs, ils sont taillés pour la vitesse.

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 "Des océans et des hommes" est une exposition qui, sur environs 500m², met en lumière les relations entre l'Homme et le milieu marin. De la découverte de ce dernier par les humains aux grandes avancées scientifiques actuelles et modernes, cet espace ludique invite à la réflection. Scaphandres, lémuriens préhistoriques et aquatiques, coelacanthes .... beaucoup de surprises vous y attendent.

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 Fraîchement rénovée, la dernière salle d'exposition permet de découvrir en plus des collections animales, minérales et végétales (ainsi que quelques fossiles), les blasons des villes locales. Ceux-ci sont affichées sur le portour de la pièce, à ras-de-plafond. On peut ainsi retrouver l'aigle d'Aix-en-Provence (article lié ICI).

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 L'étude des reptiles (tortues, lézards, serpents ...) et/ou des amphibiens se nomme l'herpétologie et est une branche de la zoologie. Bien que ces familles soient très différentes, leur étude est jointe. De ce fait il n'y a pas de nom particulier pour les herpétologues qui étudient uniquement les reptiles ou les amphibiens.

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 L'étude des oiseaux se nome quant à elle l'ornithologie. Elle est très pratiquée, aussi bien des amateurs que des scientifiques. La France métropolitaine compte environs 570 espèces d'oiseaux fréquentant de manière ponctuelle ou régulière les différentes régions de l'hexagone ce qui donne de quoi faire de nombreuses observations.

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 La collection de coquillages provient de celles de Couturier, de Mars ou encore de Hagenmüller. On parle alors de conchyliologie. Nombreux sont les naturalistes amateurs ou noms, hommes d'affaire ou simples passionnés qui par leurs travaux ont contribué à la richesse de nos mussées.

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 La baudroie abyssale de Johnson (Melanocetus johnsonii) est un animal surprenant. Pour attirer puis dévorer ses proies dans les profondeurs elle utilise un appendice au bout lumineux qui se trouve au dessus de sa tête. Employé comme une canne à pêche, il attire les petits animaux pensant voire dans cette lueur un bon repas.

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 Araignée de mer, Bernard l'hermite, crabe, homard... la famille des crustacés est vaste ! Plus de 50 000 espèces et sous-espèces la compose. La plupart sont minuscules voire microscopiques et forme le zooplancton, l'une des bases de la vie dans les océans car se trouvant en bas de l'échelle alimentaire. Citons par exemple le krill qui est l'aliment principal de certaines baleines ou requins.

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La tête de méduse (Astrospartus arborescens anciennement, Astrosartus mediterranus actuellement), n'est pas une plante mais bien un animal. Le jour il reste caché dans les rochers, la nuit il déploie sesbrasqui peuvent atteindre 1 mètre. Il appartient à la même famille que celle des oursins et des étoiles de mer.

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 Les herbiers présentés respectent une nomenclature spécifique et précise. Ils sont aussi un précieux héritage de la recherche et des premiers pas de la botanique dans le Sud de la France, quand la photographie n'était pas encore là pour aider les botanistes, ni l'analyse génétique. Récolter la plante, la dessiner et la conserver étaient alors essentiel pour mener les observation en intérieur.

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 Pour rappel un herbier est une collection de fleurs (plus rarement de champignons), séchées puiscompréssées entre des feuilles de papiers.Celles-ci sont étiquetées, classées et identifiées par familles, genres et/ou espèces. Mais on trouve aussi des "herbiers" constitué avec des collections animales. 

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La férule commune (Ferula communis) est une plante typique des régions méditerranéennes. Cette vivace à la croissance rapide est réputée pour son latex qui est toxique. On suppose que les tiges de cette plante a permit à l'Homme en Europe, de transporter le feu d'une endroit à l'autre mais cette hypothèse ne semble pas pertinente.

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La leuzée conifère (Leuzea conifera) est la seule espèce à composer le genre Leuzae. Vivace, on la rencontre sur le pourtour de la méditerranée. On la nome aussi pomme-de-pin en raison de son bourgeon florale qui rappel un cône mais aussi un artichaut. Elle fleurit en juin et donne des akènes en juillet et en août.

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Les fossiles sont des pièces prisées des collectionneurs. Heritage du passé, ils rappellent au combien la vie avant l'homme moderne fût riche mais aussi étrange. Ils informent aussi sur la nature des sols mais également sur l'évolution des espèces, et ont par cela toute leur place dans ce type de musée. 

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 Galerie des oiseaux. Rapaces et proies se font face. En France on compte une cinquantaine d'espèces d'oiseaux de proies que l'on classe dans cinq genres différents : les Accipitridae, les Pandionidae, les Strigidae, les Tytonidae et les falconidae. Ses oiseauxsotn protégés et beaucoup sont menacés.

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Nombreux sont les oiseaux dont les plumes ornaient les chapeaux autrefois. On parle alors de plumasserie, c'est à dire la préparation (nettoyage, séchage voire taille et coloration de la plume) pour de nombreux objet: bijoux, abats-jours, manteaux... cet art a bien faillit disparaître et a été sauvé par la haute couture.

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 Longchamp est un superbe bâtiment avec un histoire riche. Actuellement il abrite le muséum d'histoire naturelle (fondée par le marquis de Montgrand, maire de Marseille à l'èpoque) mais aussi le musé des beaux arts. Ce château fût à l'origine édifier pour pourvoir en eau la ville de Marseille. Inauguré en 1869 il accueil les eaux de la Durance. Il estaujourd'hui un lieu de promenade prisé de par la vue qu'il offre et le cadre rétro qui s'en dégage.

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 En somme c'est un lieu à voir ! Une très belle balade qui se ponctue par une visite culturelle, y à rien de mieux pour animer un après-midi d'hiver ensoleillée mais froid. Beaucoup d'article sur Marseille en ce moment ... et c'est pas fini mais bientôt la neige s'invitera en image, patience. 

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17 janvier 2015

Toutes saisons : un bout de Renarde !

 Le numéro du magazine web "Toutes Saisons" vient de paraître, et dans celui-ci, un bout de la Renarde ! Vous y retrouvez mon reportage sur Pierrelatte et sa ferme aux crocodiles mais bien d'autres choses encore ! Je vous invite à vous pencher sur ce super travail. Merci à Vincent !

28 octobre 2014

Les jardins de Bourgoin Jallieu.

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Bourgoin Jallieu est une ville tranquille connue pour être une terre de rugby. Mais elle aussi riche en espaces verts et regorge de coins fleuris.

A l'origine la ville était en réalité 2 villages distincts qui depuis ont été réunifié:

Bourgoin: tiendrait son nom du terme gaulois "Bergusia" qui signifie sommet ou "haut du mont". Dominé au IVe siècle par le royaume de Bourgogne auquel il est rattaché avec Jallieu et Ruy, ce n'est qu'en 1282 il est rattaché au Dauphiné. Les bourgs se font connaître pour leurs savoir faire dans l'utilisation du... chanvre! 

Jallieu: nommé Jaliacum au XIIe siècle, il viendrait du terme gallo-romain "Galliacu" qui serait un nom désignant celui d'un chef celte local et le territoire lui appartenant.

Devenus prospères, les deux bourgades vont connaître une succession de malheurs avec en 1450 le transfère du tribunal par le futur roi Louis XI puis par les razzias menées lors des guerres de religions au XVIe siècle et enfin par les grandes inondations des années 1637, 1653 et 1673 aux quelles s'ajoutent les épidémies de peste en 1628 et 1643. Y a pas à dire, la vie des berjelliens de l'époque n'est pas vraiment rose. Fort heureusement la ville tire vite profit de sa situation géographique pour retrouver de sa superbe.

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On compte en moyenne 30m² d'espace vert par habitant ce qui place Bourgoin Jallieu parmi les villes les plus vertes des France, en particulier si on ajoute à cela les aménagements écologiques de la ville mais nous y reviendrons.

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Le jardin de ville:

C'est un jardin à la française qui, je dois l'avouer et un petit peu abandonné sur ces hauteurs ce qui lui donne un charme tout particulier. Il y a encore peu il abritait des nombreux animaux (daims, cerfs...). Aujourd'hui on peut encore voir quelques chèvres à la face bien particulière derrière les grillages défoncés. Au sommet, un belvedère entouré de hauts chênes donne une vue imprenable sur l'ensemble de la ville. Un chemin en lacet permet de redescendre derrière la gare et de traverser des espaces joliment boisés.

Cet espace vert créé par Robert Belmont figure parmi les plus anciens de la ville. La conception géométrique donne vue sur les deux statues représentants Diane et Faune entourés de nymphes. En son centre, une fontaine tarie depuis de nombreuses années. Sauges, anémones, papyrus et bien d'autres plantes exotiques ou non s'y épanouissent. Autrefois, ce jardin était privé et appartenait à la propriété des Buisson-De-Launay, une ancienne famille seigneuriale dont est issu un des maires de la ville, François-Joseph Buisson, de 1836 à 1867 et qui fît prospérer la ville et sa famille avec l'essort économique du XIXe siècle.

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Que peut on voir et parfois ramasser en ce moment dans le parc? Beaucoup de choses: de belles amanites blanches (attention toxiques!), des merles et des rouges gorges, des iris sauvages en graines, des châtaignes à griller au four, des pommes de pin pour décorer l'arbre de noël, des glands qui font le bonheur des écureuils et pourquoi pas, apercevoir quelques malicieuses fées qui ont élues domicile dans les fourrés.

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La balade se poursuit dans le centre ville. De nombreux monuments anciens peuvent être visités et le musée "Histoire et techniques de l'impression sur étoffe" se ferra un plaisir de vous acceuillir, même si dit comme ça, il est vrai que ce n'est pas très vendeur (pourtant il vaut le détour).

 

Au croisement de deux petites ruelles, on peut tomber sur la fontaine de Genin (voir photos ci-dessous). Sur la plaque murale de celle-ci on peut lire: 

"Place du chateau subsiste cette fontaine en pierre de Volvic, roche volcanique friable, offerte à la ville en 1873 par Auguste Genin. Réplique exacte d'une fontaine à Riom, datant du XVIIème siècle, elle porte les armoiries de la ville "d'azur à trois croissants montant d'argent au chef d'or chargé d'un dauphin d'azur. Un verset de la Bible gravée en latin "De torrente in viva bibet" (il boira au torrent, en chemin) peut faire penser à une allusion au promoteur des fontaines publiques de l'époque, M. Thorand."

 

Il est également noté:
"Auguste Genin (1810-1889), né à Bourgoin, avocat pionnier de l'industrie, ferra aussi construire le chateau de Theyzieu et aménager celui du Petit Mont à Rozière.

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Les trois églises de Bourgoin: 

"Sur cette place agrandie au fil du temps, il eu trois églises. La première de style roman, bordée d'un cimetière, remonte au XIIème siècle. En 1793 elle devient le "Temple de la raison" et le siège des sans-culottes et ne sera rendue au culte qu'en 1796. En 1828, la construction d'une nouvelle église est décidée, sur une propriété de la famille Rosière. Achevée en 1832 mais mal conçue elle est abandonnée au profil de l'église actuelle.

L'église Saint Jean-Baptiste construite de 1866 à 1874 sur le modèle de celle de Voiron, en vogue à l'époque. Élevée à l'emplacement du vieux quartier Cachipan et pouvant acceuillir 3000 personnes sur une superficie de 1000m², elle consacrée le 14 novembre 1874."

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Les zones humides et les chemins de promenades:

La ville est entourée de nombreuses zones humides et souvent protégées. A titre d'exemple, le nouvel hôpital de ville est construit sur un marais! Pour mieux les découvrir, de nombreux chemins de promenade et de randonnée ont été aménagés avec bien souvent, quelques panneaux didactiques. Sur le site de la ville on peut lire: 

"Par leur richesse en habitats et en espèces, leur rôle d’infrastructure naturelle, leur place comme support d’activités et cadre de vie de qualité, les zones humides sont des espaces à forts enjeux écologique, économique et social."

Un rôle biologique

  • Elles participent au maintien ou à l’amélioration de la qualité des rivières.
  • Elles favorisent la protection des ressources en eau potable.
  • Elles favorisent la dégradation et l’absorption par les végétaux des nitrates.
Un rôle socio-économique

Dans la prévention des risques naturels (inondations), en stockant de grandes quantités d’eau elles diminuent l’intensité des crues et soutiennent les débits en période de sécheresse. Elles alimentent les nappes phréatiques en retenant l’eau et en permettant son infiltration. Elles constituent un patrimoine culturel et paysager (assurent les fonctions vitales pour beaucoup d’espèces végétales et animales, qui trouvent là, ressources alimentaires, lieux de vie pour la reproduction, abris, refuges, pour les oiseaux). Cependant, on observe une banalisation et une régression importante de ces milieux par la modification de leur fonctionnement et leur grignotage par les activités humaines. Dans le bassin de la Bourbre, les zones humides sont de grande importance. Le S.A.G.E. (http://www.gesteau.eaufrance.fr/sage/sage.phpa) , entre autre pour mission, de les identifier et de les protéger afin de stopper leur disparition et inverser cette tendance.

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(de gauche à droite: grande prêle, ragondin albinos, libelluleà lunette, renouée du japon)

Protection des mares

La commune de Bourgoin-Jallieu participe à la campagne sur la protection des mares en Isère.
C’est dans ce cadre que la mare de Montbernier, ainsi que de la mare de Charbonnières et l’étang du Loup  ont fait l’objet de mesures de sauvegarde et se retrouve désormais dans un environnement préservé.

La mare de Montbernier

Devenue « mare pédagogique », elle est ouverte aux écoles et entretenue en collaboration avec les associations locales (Anim’montbernier) et de protection de la nature (Société des sciences naturelles) ainsi que les habitants du quartier.

La mare  se situe sur le parcours d'un ruisseau qui longe le chemin de Montbernier et qui est alimenté par l'étang du Loup lorsque ce dernier déborde. Il s'agit d'un espace d'environ 200 à 300 m² où l'on trouve une végétation et un sol typique des zones humides.

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Quel est l'intéret biologique de la mare  ?

  • Zone humide, le développement des différentes espèces sera facile et rapide.
  • Les alentours regroupent diverses espèces d'intérêt patrimonial : pipistrelle commune, héron cendré, cigogne blanche, busard St Martin, hirondelle de fenêtre, rousserolle verderolle, grive litorne, couleuvres, vipères aspic, grenouille rousse...et en flore : fougère des marais, renoncule scélérate, listère à feuille ovale...
  • Abreuvoir pour les animaux sauvages (chevreuils, sangliers...)
  • Alentours relativement peu exploités jusqu'au chemin du Grasset qui pourraient permettre l'aménagement d'un corridor biologique entre les étangs du Loup et de Rosière.
  • Site de reproduction privilégié pour de nombreux amphibiens dont certains sont vulnérables ou en danger au niveau européen.
  • Les fonctions régulatrices et épuratrices de la future mare permettront de maîtriser le ruissellement pluvial.

 

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L'intéret hydraulique ...

  • Valorisation de cette zone humide qui tend à s'urbaniser et à s'assécher.
  • Apport d'eau propre par l'étang du Loup relativement fréquemment. Peut-être aussi par la nappe du coteau de Montbernier.
  • Eaux pluviales des habitants en amont
  • Volonté de prévention des crues dont l'agglomération berjallienne a déjà été victime à deux reprises.
  • Recueil des éventuels effluents routiers.

 

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L'intéret paysager ... 

  • Zone verte inexploitée entre habitations néo-rurales et terrains agricoles.
  • Cadre rural entre ombre et clarté
  • Zone semi-ouverte à végétation typique des milieux humides, elle constitue un patrimoine qui pourrait compenser la régression importante de ces milieux par les activités humaines.

 

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L'intéret pédagogique ...

  • Proximité avec l'école de Montbernier en particulier et accès relativement aisé aux autres écoles de la ville en général.
  • Zone située sur le passage des sentiers pédestres balisés, entre le bois de la Casse et l'étang de Rosière.
  • Une association de quartier dynamique, mobilisée pour la création et la protection de cette mare.

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 La renouée du Japon (1 et 2) et le houblon (3 et 4) décorent les bords des ruisseaux et des chemins pour le plus grand plaisir des promeneurs. Ce sont deux plantes comestibles et médicinales. 

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"Né à Jallieu en 1744, avocat, maire de BOURGOIN à 24 ans, député du Tiers Etat à Romans, il fonda à Lyon un journal patriotique "Le Courrier de Lyon", aux idées fort avancées. 
    Second officier municipal de Lyon, il eut à remplir ses fonctions pendant la redoutable période de 1790 à 1792. C'est là qu'il fit la connaissance de Roland de la Platière et devint son premier commis quand Roland fut nommé au Ministère de l'Intérieur.

   A la chute des Girondins, il fut emprisonné et passa treize mois en captivité. La Révolution du 9 thermidor l'arracha à l'échafaud et il devint secrétaire général du ministre de l'intérieur et plus tard juge à la cour d'appel de Grenoble. A sa mort, en 1807, il voulut être enterré dans sa propriété au-dessus de l'étang de Rosière, dans un bosquet solitaire, comme Rousseau l'avait fait à Ermenonville, dans son "île aux peupliers".

   De nos jours, on peut découvrir la tombe de Luc-Antoine de Champagneux, intacte, au milieu d'un coteau, dans les bois de l'étang de Rosière.    Né à Jallieu en 1744, avocat, maire de BOURGOIN à 24 ans, député du Tiers Etat à Romans, il fonda à Lyon un journal patriotique "Le Courrier de Lyon", aux idées fort avancées.  Second officier municipal de Lyon, il eut à remplir ses fonctions pendant la redoutable période de 1790 à 1792. C'est là qu'il fit la connaissance de Roland de la Platière et devint son premier commis quand Roland fut nommé au Ministère de l'Intérieur. 

 A la chute des Girondins, il fut emprisonné et passa treize mois en captivité. La Révolution du 9 thermidor l'arracha à l'échafaud et il devint secrétaire général du ministre de l'intérieur et plus tard juge à la cour d'appel de Grenoble. A sa mort, en 1807, il voulut être enterré dans sa propriété au-dessus de l'étang de Rosière, dans un bosquet solitaire, comme Rousseau l'avait fait à Ermenonville, dans son "île aux peupliers". 

De nos jours, on peut découvrir la tombe de Luc-Antoine de Champagneux, intacte, au milieu d'un coteau, dans les bois de l'étang de Rosière.

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Le lac de la Rosière

"Au départ de l'étang de Rosière, ce circuit franchit les collines dominant Ruy et Bourgoin-Jallieu. Il concilie nature et histoire par la zone humide du Loudon, ses sous-bois et ses châteaux. Il est idéal pour la balade en VTT.

Le cadre est très vert avec des alternances ombragées et non ombragées. Prévoir de bonnes chaussures car le dénivelé peut être important. Le parcours le plus long est de 13 km.

Quatre châteaux se succèdent le long du parcours : Thézieu, Petit Mont (ex. château de la Pollardière), Rosière et Champfort. Ces lieux sont chargés d'histoire avec des visiteurs illustres tel que Jean-Jacques Rousseau qui se promenait à Rosière pour élaborer son herbier. Son ami, M. Luc Donin de Rosière de Champagneux, maire de Bourgoin, député du Tiers-État a été le témoin de son mariage en 1768. Il repose aujourd'hui au cœur de son ancienne propriété (sa tombe se situe près du parcours). 

Le Château de Thézieu né en 1880 de l'imagination d'Auguste Genin, avocat et exploitant d'usines à gaz.Sur les tourelles sont gravés les noms de ses deux épouses et les gargouilles représentent des animaux ainsi que certaines personnes, que dit-on, il n'appréciait guère.  A l'écart du château se dresse la " Tour des Morts " ou " Tour des Maures " en souvenir d'une soixantaine de squelettes découverts pendant les travaux de terrassement.

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Tout comme Jean-Jacques Rousseau, vous traverserez avec plaisir la zone humide du Loudon qu'il faut absolument préserver.

N'hésitez pas à vous arrêter pour observer la faune et la flore qui sont, à Rosière, particulièrement riches (fleurs, arbres, écureuils, batraciens, insectes, ânes, oies, chevaux...).

Listère à feuilles ovales : Cette orchidée est entièrement verte. Elle pousse à mi-ombre sous les bois. En évitant de la ramasser, elle pourra fleurir pendant plus de 20 ans.
Grenouille Rousse : Au printemps, elle quitte la forêt pour pondre ses œufs dans les mares et les étangs.
Blaireau : Le blaireau est un mammifère nocturne qui se nourrit de vers de terre et vit en communauté. Il creuse des terriers bien cachés pour y élever ses petits."

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Le chèvrefeuille des haies, Lonicera xylosteum, est en fleur. Très utilisé dans la pharmacopé populaire, ses baies sont vomitives. On l'employait en médecine des signatures pour soigner les fractures en raison de sa ressemblance suposée avec des os.

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Voici la henille de la Pudibonde, un joli papillon de nuit timide qui s’effarouche quand on l'approche d'où son nom.  Il est aussi terne que la chenille est colorée et possède même du poil aux pattes. On le croise partout en France de mai à juin, jusqu'à 1000 mètres d’altitude. La chenille se nourrit de feuilles et n'est pas très difficile, on peut la  voir festoyer aussi bien sur un noisetier qu'un châtaignier, une ronce ou un chêne

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Voilà une courte présentation de ce petit séjour sur Bourgoin Jallieu pour le travail.
Il y a bien d'autres parcs à voir comme celui des Lilas ou celui de la médiathèque.
Bourgoin est une ville agréable qui regorge de beaux lieux et surtout, de magasins (amen!) où il fait bon vivre.

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Mes sources:

Wikipédia

Le site officiel de la Ville

Luc de Champagneux

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3 octobre 2014

Toutes Saisons

toutes saisons

Il y a quelques temps de cela (un peu plus d'un an pour être exacte), je me suis lancée dans dans la réalisation d'une web revue du même titre que le blog. Mais ce soir c'est une toute autre revue que je vous présente : TOUTES SAISONS.

Vincent, passionné de nature photographie avec talent la faune et la flore pour offrir des reportages photos de grandes qualités que vous pouvez retrouver sur son site Esquirou.

C'est donc tout naturellement qu'il s'est tourner vers Madmagz pour mettre en lumière son travail mais aussi celui de d'autres amateurs. Un seul mot d'ordre : le partage ! Et je peux vous dire que la petite Renarde que je suis aime ça.

Aujourd'hui sort le numéro 7 de "Toutes Saisons" et je peux vous dire qu'une chose : il est très plaisant à lire et je ne vous parle même pas des photographies qui sont sublimes. 

Au programme :
- Le Bain des Païns.
- Le hameau de l'Echot.
- L'oiseau "arc en ciel".
- Le vautour fauve.

Et dans le prochain numéro (qui paraîtra aux alentours de Février 2015), vous pourrez retrouver votre Renarde des Alpes au traversd'un article sur la ferme au crocodile !
Mais d'ici là bonne lecture...
 

Photos non libres de droit, article à parution automatique.

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