Petit tour au lac du Pontet. La neige a fondu et laisse place aux fleurs et aux touristes.
Le circuit ne fait pas plus de 20 à 30 min, mais reste plein de surprises.
La campanule fausse raiponce est une fleur vivace qui fleurit de juillet à septembre.
Elle peut mesurer 20 à 90 cm de haut. Elle est très commune.
À droite un papillon zygène, il en existe 27 espèces en France.
Il peut s'agir ici d'un Zygaena carniolica modesta.
Aux abords du lac, une petite prairie de cynoglosse officinale c'est installée.
Cette plante appelée langue de chien est utilisée pour les cataplasme.
Elle est toxique en usage interne et réputée pour avoir
tuée des chevaux et des bovins au Canada.
L'aster des montagne est une jolie fleur violette au coeur jaune orangé.
À gauche un plant de valériane. Cette plante est connue pour ses propriétés médicinales, pour la fabrication de teinture mais aussi pour sa forte odeur parfois associée à celle de l'amoniaque que dégage l'urine. À droite de l'épilobe à feuilles larges. On peut boire la racine en tisane ou l'utiliser pour parfumer le vin.
À gauche, une gesse à larges feuilles. Ce pois vivace offre l'été de magnifiques fleurs rosées. À droite la centranthe à feuilles étroites. Elle est commune dans une grande partie de l'Europe. On l'appelle "lilas rouge".
La laitue vivace a une saveur douce sans amertume. On peut la récolter de mai à septembre.
Le Pontet regorge d'orchidées qui forment à certains endroits de véritables tapis.
À gauche le gymnadène à épi dense, à droite l'orchis incarnat.
On peut les trouver ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/06/26/24581697.html
La nature regorge de gourmandises comestibles. À gauche de l'oseille sauvage, à droite de l'épinard sauvage, appelé aussi chénopode Bon-Henri. Ils se consomment comme leurs cousins cultivées.
À gauche, de l'ail en boule qui sert à parfumer les plats, et à droite
de la grande berce qui peut être préparée en gratin, en ratatouille ou en confit.
À gauche le trèfle des prés et à droite le trèfle hybride,
aussi bien sauvage que cultivé pour le fourrage.
La gentiane jaune est emblématique dans les Alpes. La cueillette de ses racines
est réglementée à 4 racines par an et par personne. Pour en savoir plus c'est par là :
http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/05/11/24235553.html
Les pieds sont tous en fleurs.
Le laser à larges feuilles n'est pas à confondre avec la berce. Bien que non toxique,
il n'est pas connu pour sa comestibilité, hormis chez les romains où séché il servait de condiment.
Il se différencie de la berce de par ses feuilles rondes.
À gauche une délicate phalangère a feuilles de lys, et à gauche la rare
et protégée edelweiss dont les pétales sont semblables à du coton.
Autre belle découverte, le rare lys martagon et qui offre des très belles fleurs.
Il se différencie de son cousin le lys orange de par sa couleur et ses tâches pourpres.
Deux raiponces hémisphériques, la première à gauche juste avant la floraison,
la deuxième à droite après que les fleurs se soient fanées.
Les berges du lac sont très marécageuses. À gauche du prêle des champs
et à droite de la linaigrette à feuilles étroites.
Les grands regroupements de joncs épars forment des abris propices
à l'épanouissement de la friture et des alevins de poissons.
La luzèrne à gauche, est aussi bien une plante sauvage que cultivable, tout comme le sainfoin montagnard à droite. Cette première l'a détrôné dans les pratiques agricoles pour servir de fourrage au bétail bien que ces dernières années le sainfoin revient en force dans les cultures du sud de la France. On le retrouve là : http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/05/24645388.html
Parmi les espèces animales que j'ai observé figurent la punaise pyjamas, les tarines,
les choucas, les marmottes, les chamois, la grenouille agile, le papillon bleu azuré...
...mais aussi des papillons et des insectes inconnus.
La joubarde est une plante commune dans les jardins qui pousse aussi à l'état sauvage.
À gauche de la vesce blanchâtre, à droite l'hippocrépide en toupet.
L'oxytropis champêtre. C'est une des premières espèces à
disparaître dans les prairies acides soumises au pâturage.
Les chardons pullulent en montagne, mais pas simple de les identifier, pour ceux-ci je sèche.
Il y aussi des plantes beaucoup plus communes, comme ces marguerites
à gauche ou ces salsifis sauvages à droite dans les quels loge un pince-oreille.
Il en est de même avec ce plant d'ambroisie à gauche ou de cette bardane à droite.
Les rosiers du chien poussent dans les rocailles au milieu des herbes rases.
Les centaurées sont aussi présentes avec la centaurée
des montagnes à gauche et la centaurée scabieuse à droite.