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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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9 juin 2015

Parc de la Tête d'Or, Lyon.

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Le weekend du 1er mai est l'occasion de faire de belles sorties en familles ou en amoureux. Le Parc de la Tête d'or est le lieu tout trouvé ! Couvrant une superficie de 107 hectares, il est composé d'un parc zoologique, d'une roseraie, d'un lac de 16 hectares, d'un jardin botanique composée en partie d'immenses serres, de pelouses rases et d'arbres ... on en compte plus de 8 800. Voilà de quoi passer quelques heures à flâner et à ce cultiver.

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  À l'instar du parc de la ferme aux crocodiles de Pierrelate, le parc c'est doté d'un centre de récupération de tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) nommées aussi tortues américaines ou à tempes rouges. Importées depuis le fleuve Mississipi comme animal de compagnie, elle a envahi les écosystèmes locaux.

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 Très vorace, elle croque tout ce qui lui tombe sous le bec : poissons, crustacés, mollusques, insectes, oeufs ... cette tortue d'eau douce n'est pas difficile, ce qui cause de grands dégâts car son régime alimentaire et son appétit mettent en péril de nombreuses espèces indigène mais également nos tortues sauvages.

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 Actuellement le parc accueil environ 10 000 individus. Des campagnes de sensibilisation pour l'interdiction de la vente de ses animaux et de leur lâché dans la nature par des propriétaires peu scrupuleux sont mises en place. Pour rappel ces tortues peuvent atteindre 2 kg, 25 cm et vivre une cinquantaine d'année si ce n'est plus.

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 Le bambou sacré (Nandina domestica) a le privilège d'avoir un genre à lui même, celui des Nandina. Ce n'est pas un bambou mais en prend le nom en raison de son aspect général. Les plants sont généralement dioïque, c'est à dire mal ou femelle et que pour avoir de jolis fruits qu'il faille avoir les deux sexes dans son jardin.

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 Le cyprès chauve (Taxodium distichum) tient son nom du fait que ses aiguilles tombent et ne sont pas persistantes comme c'est le cas chez de nombreux résineux. Dans les milieux humides où il pousse, la chute de celles-ci sur les étangs et marres qu'il borde rend l'eau acide, ce qui creuse le fond aquatique ce qui rend les trous d'eau plus profonds. C'est un phénomène essentiel pour les poissons et les alligators des Everglades.

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 Le troupeau de daims (Dama dama) du parc fait intégralement parti de son histoire. Celui-ci est vieux de 150 ans et à toujours fait le bonheur des visiteurs et en particulier des enfants. Aujourd'hui il n'est plus possible de nourrir les animaux bien que de temps à autre quelques bouts de pain finissent dans l'enclos.

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 Avec eux on trouve quelques nandous de Darwin (Rhea pennata pennata), une espèce proche de l'extinction dans son milieu naturel. Avant l'époque hispanique, ce grand oiseau d'Amérique du Sud servait de nourriture traditionnelle aux Amérindiens. Plumes, graisse, chair, oeuf, os... tout dans l'oiseau était employé.

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 La girafe (Giraffa camelopardalis) est l'un des emblème de l'Afrique. On trouverait 9 sous espèces mais cette classification fait débat au sein de la communauté scientifique. La plupart sont en voies d'extinction. Elle tire son drôle de nom du fait que les grecs pensaient qu'elel était le fruit des amours du chameau et du léopard.

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 La plaine africaine a été construite il n'y a que quelques années. Elle abrite de nombreuses espèces animales présentent sur le continent africain. Entourée d'eau, elle permet aux visiteurs de voir les animaux sans les déranger et aux hérons cendrés, aux pics boeufs, aux flamands roses, aux gures et aux pélicans de s'alimenter.

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 L'iris des marais (Iris pseudacorus) porte de nombreux noms comme celui d'iris jaune, d'iris d'eau ou d'iris faux acore. Il est relativement courant dans notre région, là où se trouve de l'eau, dans les zones dégagées. Il est invasif dans les régions où il s'est naturalisé comme en Nouvelle-Zélande. Il dépolluerait les sols.

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 Un petit renard africain à l'affiche ! L'otocyon (Otocyon megalotis) creuse dans les savanes africaines des réseaux de galeries pour former des terriers où il s'abrite des chaleurs, dort et met bas. Ses grandes oreilles lui permettent de repérer ses proies. Friand d'insectes en tout genre, de lézards, de souris et parfois de fruits.

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 Le cobe de Mrs Grey (Kobus megaceros) une petite antilope qui vit dans les plaines inondables qui longes le Nil. En voie d'extinction, ceux du parc de la Tête d'Or font partis du programme d'élevage européen. La destruction de son milieu et la disparition de sa nourriture sont les eux raisons principale de sa raréfaction.

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 Les deux ours à lunette (Tremarctos ornatus) arrivés de Suisse en 2002 sont entourés de bein belles plantes.
En haut : Le Paulownia coreana fait parti de la dizaines espèces qui compose ce genre. Onreconnapit l'arbre
à ses fleurs roses et violines de taille imposante. En Chine il est utilisé pour boiser les friches abandonnées.
En bas : L'hellebore vert (Helleborus viridis) est courante sur le territoire français. On la cultivait dans les
les monastères pour l'utiliser comme plante vétérinaire pour les intoxication : c'est un vomitif puissant et toxique.

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 Pour entrer dans les jardins du parcs et les serres, endroit fabuleux, nous sommes accueillis par de très belles Fuchsia magellanica cv. 'Alba'. Le fuschsia de Magellen est originaire du Chilli et d'Argentine. C'est un arbuste qui peut prendre une belle taille s'il est en zone ombragée et si le sol est bien drainé et léger.

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 La collection de plante du parc est très riche, comme en témoigne celle des plantes carnivores. Située dans la serre Hollandaise, c'est le moment de voir les terribles carnivores en fleurs chose à laquelle on est peu habitué. On oublie souvent que ce sont les feuilles et non les fleurs qui attirent et attrapent les insectes.

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 Toutes les régions du monde ou presque sont représentés, de l'Europe à l'Amérique du Sud en passant par l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Nord. Issues de milieu humide généralement, certaines sont extrêmement rares et entrent dans une politique d'échange et de conservation avec d'autres parcs et serres.

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 Les floraisons les plus impressionnantes se trouvent chez les Sarracenia flava (en bas à gauche des très belles Sarracenia flava var. ornata). Originaire du Sud Ouest des États Unis, elles attirent les insectes avec un substance sucrée et odorantes.Les proies finissent pas tomber dans l'entonnoir des feuilles et par être mangées.

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C'est la même technique employée ici pour piéger les insectes et de préférence les mouches et autres bestioles volantes. Au fil de l'évolution les feuilles ont pris des formes extraordinaires et peuvent parfois passer pour des fleurs. Les sucs digestifs qu'elles contiennent sont très odorants et très puissants.

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Les Pinguifolia comme pinguifolia rectifolia sont surprenantes, oncoirriat avoir à faire à de simples plantes de montagne mais c'est quand on s'approche des feuilles que l'on découvre toute leur nature. Munie de "glu", les insectes qui s'y empêtrent et voient la feuille se refermer sur eux pour la digérer, c'est une fin pas jojo.

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 Les plantes carnivores en France sont toutes protégées. Dans le reste du monde, cela semble plus compliqué. L'asséchement des zones humide, l'urbanisation galopante, le prélèvement d'individus dans leur milieu pour les collectionneurs contribue à rendre les populations fragiles et même certaines espèces disparaître. 

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 Voilà un exemple parlant de plante carnivore aux feuilles couverte de "glu". Ce sont les droseras. On en compte plus de 180 espèces dans le monde et seulement 3 en Europe dont deux juste à côté de chez nous, il n'y a pas à dire nous sommes gâtés ! Discrètes il faut prendre garde à ne pas leur marcher dessus.

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Au centre de la serre Hollendaise on trouve le pavillon des Canaris. Euphorbes, palmiers, capucines et autres cactus s'épanouissent dans cette atmosphère chaude et sèche. Attention aux mains ! Épines et latex toxiques sont légions et les petits comme les grands peuvent être tentés de toucher la beauté des doigts.

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 On trouve ici deux espèces de vipérines.
En haut : Echium virescens est une vipérine endémique des îles Canaries. Elle peut atteindre plus de 2 mètres
et se rencontre aujourd'hui en sardinerie où elle est vendue pour son importante floraison qui attire les abeilles.
En basEchium bourgaeanum est nommée vipérine de Ténérife et elle aussi endémique des Canaries. 

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 Sur les îles Canaries on dénombre plus de 600 espèces, la plupart sont endémiques et donc rares. Elles sont le vestige de ce que l'on pouvait trouver sur les autres continents quand le climat était plus doux. Depuis plusieurs années des missions scientifiques y sont menées pour comprendre à travers ces plante l'histoire de notre flore.

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La serre Victoria  contient des plantes aquatiques. Il règne une chaleur suffocante du fait de sa petite taille et de la présence d'eau. C'est un milieu parfait pour l'acore roseau (Acorus calamus) , à ne pas confondre avec les lentilles d'eau de la photo. D'origine asiatique, elle ne se reproduit pas à l'état sauvage chez nous.

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 Dans l'eau, des carpes Koï chassent les larves d'insectes et de moustiques.
Entre les nymphéa et les algues elles ont un  gîte de choix dénué de tout prédateur.

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 On définie généralement une plante aquatique en ces termes : "plantes dont la totalité du cycle biologique se réalise dans l'eau ou à sa surface et ne supportent pas l'exondation", c'est à dire être sorties de l'eau. On parle en terme scientifique d'hydrophytes. Ce type de plantes connaît un net recul avec la disparition des zones humides.

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 Le nymphéa (Nymphaea) Foxfire (Renard de Feu) c'est un peu la plante de la Renarde ! D'ordinaire il ne fleurit que quand vient la fin de l'été mais la pousse en sert permet d'avoir une floraison régulière et quotidienne. C'est une espèce que l'on retrouve dans de nombreuses collections et qui fait la fierté des jardiniers.

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Voici une série de fleurs fort semblables mais en réalité plus ou moins éloignées. Le but ici étant de montrer
par comparaison photo qui est qui et peut être, d'aider les lecteurs qui tomberont sur ce billet.
1 et 2 : Asphodèle fistuleux (Aspholelus fistulosus) et 3 et 4 : Asphodèle à petits fruits (Aspolelus aestivus).

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 L'ail des ours (Allium ursinum) est une plante commune dans nos campagne. Elle est la star des livres qui surfent sur la mode de la cuisine des plantes sauvages. Il est vrai qu'elle a l'avantage d'être souvent abondante et de se cuisiner de manière variée et facilement.Cependant dans certaines régions elle est rare et protégée.

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 Asphodèle blanc (Asphodelus albus) fleurit de mai à septembre et se rencontre jusqu'à 2000 mètres d'altitude. On le trouve aussi bien dans le Finistère que dans les Hautes Alpes où j'ai pu le croiser sur la commune de la Grave - la Meije. Il est protégé dans la France entière et ne peut être récolter. Il est associé au deuil.

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 Asphodelus ayardii n'est connu que depuis 1925 et semblerait endémique à la France et en particulier à la région méditerranéenne. Sa courte floraison de mars à avril (et parfois plus ...) laisse place à des graines prolixes. Malheureusement il ne bénéficie ni de nom commun ni de protection sur le territoire ce qui est dommage.

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 La Scille du Pérou (Oncostema peruviana) contrairement à ce que laisse entendre son nom est originaire du bassin méditerranéen. D'ordianire les fleurs qui peuvent être plus d'une centaines sont bleues-violettes mais ici on aurait soit une espèce issue de l'horticulture, soit et c'est plus probable, un individu touché d'albinisme.

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 L'ail à trois angles (Allium triquetrum) est une espèce courante sur les bords de la Méditerranée. Son développement rapide est problématique pour les régions où elle s'est naturalisée comme l'Angleterre ou la Bretagne car les grands tapis qu'elle forme empêchent les espèces indigènes de pousser. Cette situation est préoccupante.

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 Quelques caractéristiques essentielles des liliacées permettent de reconnaître cette famille grande famille (plus de 4000 espèces) à coup sûr. Les feuilles sont alternes, très souvent solitaires, sur des grappes et bissexuées. Les 3 pétales et les 3 parties du calices sont sisemblablent qu'on a l'impression d'avoir 6 pétales.

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 Il existe en horticulture de nombreuses variétés de rhododendrons blancs (Rhododendron sp.) appelés parfois azalées. Ce sont des arbustes résistant qui fuient le climat de type méditerranéen en général. On trouve des espèces sauvages en France comme le Rhododendron ferrugineux (Rhodendron ferrugineum).

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 Le rosier géant (Rosa gigantea) est originaire de la région regroupant le nord de l'Inde et le Sud-est de la Chine. Il peut atteindre plus de 20 mètres, parfois friser avec les 30 mètres! Il monte dans les arbres et laisse s'épnouir de larges fleurs (10 à 14 centimètres) qui rappellent nos rosiers sauvages ... en bien plus grand ! 

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 Le lierre de Chypre (Hedera cypria) est originaire ... de Chypre. Cette espèce est endémique à l'ïle. On le reconnaît à ses fruits noirs, à sa croissance lente et au fait qu'il soit un bon couvre sol même si on peut le voir sur les arbustes et surtout les rochers, entre 400 et 700 mètres d'altitude. On le trouve parfois en sardinerie.

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 Il ne faut pas confondre les ancolies (ici Aquilegia vulgaris) avec les jacinthes (Hyacinthus sp. ici) car cette dernière bien qu'un peu toxique ne vaut pas la dangerosité de la première qui peut être mortelle est qui figure parmi les plantes les plus toxiques d'Europe. Rares, toutes les espèces d'ancolies sont en déclins, il faut les protéger.

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 Les fusains comme le fusain du Japon ont envahi nos jardins avec leurs beaux feuillages panachés. Ici il s'agît du fusain persistant (Euonymus fortunei) très populaire dans les années 80-90. La variété "Emeral and ('n) gold" présente des feuilles crèmes ou or qui avec le temps se ternissent sauf à l'autome où elles se parent de rouge. 

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 La sauge de Jérusalem (Phlomis grandiflora) n'a de sauge que de nom. Elle le tient de ses feuilles qui ressemblent à cette famille des liamacées. Cette rustique qui supporte les -15°C peut atteindre 2 mètres de haut. Elle attire les gros insectes butineurs et les papillons qui ont la trompe assez longue pour atteindre le nectar. 

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Le Maïanthème à deux feuilles (Maianthemum bifolium) est appelé à tord petit muguet. Il se rencontre le plus souvent dans le Nord de la France dans les hêtraies, chêneraies et aulnaies acides. Protégé dans de nombreuses régions, ce n'est que le week-end dernier que le Chat et la Renarde en virent pour la première fois en Isère.

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 Voici une série de plantes fort semblables surtout en l'absence de fleurs. Le but ici étant de montrer
par comparaison photo qui est qui et peut être, d'aider les lecteurs qui tomberont sur ce billet.
1 et 2 : Hosta ventricosa (fleurs roses/violines) et 3 et 4 : Hosta plantaginea (fleurs blanches)

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 L'adonnis annuelle (Adonis annua) porte de très nombreux noms qui font souvent référence à une goute de sang. C'est une espèce messicole qui est menacée en France, en partie à cause des cultures intensives comme le coquelicot ou le bluet. Cette mellifère toxique aime les sols calcaires légers bien drainés et humifères. 

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Le Magnolia officinalis est un magnolia utilisé en Asie dans la médecine traditionnelle, que ce soit les feuilles, les bourgeons ou l'eccorce. On le prend dans les cas de déprime, de ballonnements, de problèmes du sommeil, les toux diverses et variées, latristesse. C'est aussi un abre qui possède une riche symbolique en Asie.

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 La fabiane imbriquée (Fabiana imbricata) est une des Pichi les plus cultivées dans lesjardins. Originaire du Chili et d'Argentine, cette plante rusitque supporte les - 12°C, peut atteindre 2 mètres et fleurir deux fois : une au printemps et une à l'automne. C'est une solanacée comme la tomate, ou les pommes de terre.

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 Les chèvres feuilles (Lonicera) comptent un peu prés 200 espèces et sous-espèces. La plupart du temps ils sont arbustives ou sous forme de lianes et apprécient les lisières de bois, les forêts claires et les bords de chemin. Ils sont très appréciées des oiseaux qui se nourrissent des baies qui sont toxiques pour l'Homme.

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Le Mahonia bealai est une plante qui elle aussi connu un grand succès dans les années 80 et 90.  Appelé à tort faux houx (nom qu'il vol au fragon) à cause de ses feuilles, on le reconnaît à ses fleurs jaunes en grappe et à ses fruits qui a maturité sont bleus et violacés. Résistant, il peut atteindre jusqu'à 3 mètres.

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 Voilà deux plante que j'aime tout particulièrement et qui sont indigène à notre territoire ... ou presque.
1 et 2 : La gyriselle de Virginie (Dodecatheon meadia L.) est originaire de l'Est des Etats Unis. Elle aime les
sols humides. Elle appartient à la même famille que celle des primevères. On en compte 14 espèces.
3 et 4 : La renouée bistrote (Bistorta officinalis) fût très consommée en Europe en temsp de famine.

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  Le molène de Phénicie (Verbascum phoeniceum) est originaire de l'est de l'Europe et du Moyen Orient. Depuis peu il s'est naturalisé chez nous. On reconnaît à ses feuilles plaquées au sol et à ses fleurs violettes. Hormis de très grosses chaleurs il n'est pas nécessaire de les arroser. Sa floraison abondante est superbe.

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 L'Aristolochia contorta s'est installée avec plaisir dans ce très beau arbre aux anémones (Calycanthus floridus). Origniare du sud-est des États Unis qui peut dépasser 3 mètres de haut et qui résiste à des températures de -19°C. Ses fleurs très originales dégagent une odeur douce et fruitée. Ses feuilles éloignes les insectes.

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 Le viorne de Chine (Viburnum plicatum tomentosum) présente des fleurs étalées et un feuillage rouge éclatant à l'automne ce qui en fait un des arbres les plus appréciés. Il existe plus de 200 espèces de viorne ce qui laisse un vaste choix pour les jardiniers et les amoureux de ces arbustes qui offrent des fleuraisons fantastiques.

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 Les roses des Noël (Helleborus niger) estoriginaire d'Europe et du Moyen Orient. Cultivée depuis des temps anciens malgré qu'elle soit associée à la magie noire, on en trouve dans de nombreuses couleurs. Très toxique, elle fleurit souvent en hiver ce qui lui vaut son nom. Elle servait parfois à soigner le bétail empoisonné.

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  L'ail d'Espagne ou ail doré (Allium moly) fleurit et offre de belles fleurs jaunes au printemps. Rare, on le trouve en Espagne et dans le sud de la France, elle est protégée de manière nationale à l'echelle de notre pays. On le trouverait que dans quelques départements. Il est possible d'en acheter en sardinerie.

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Le fenouil sauvage (Foeniculum capillaceum) est l'espèce type du fenouil (enfin si je m'abuse, la littérature scientifique est un peu confuse à ce sujet), que nous connaissons dans nos assiettes sous le nom de Foeniculum vulgare et/ou nom français de fenouil commun et qui serait une sous espèce de celui de la photo. 

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  Douceur du lilas commun (Syringa vulgaris). Il est originaire des Balkans, il est très populaire dans les jardins d'Amèrique du Nord et d'Europe. Robuste, il est mellifère, propose une floraison abondante et parfumée au milieu du printemps. Il se plaît particulièrement chez nous en raison du sol calcaire, frais et bien drainé.

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 Pas facilede faire la différence entre les trois sureaux que l'on trouve en France. Pour vous aider 1 : Sureau yèble (Sambucus ebulus) mortel. 2 et 3 : Sureau noir (Sambucus nigra) comestible. 4 : Sureau rouge (Sambucus racemosacomestible à plus ou moins toxique. Avant d'encuisiner les baies il faut bien être sûr de soi.

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 Voilà un beau tapis d'Œuf sur le Plat ou de Plantes aux Œufs Pochés. Voilà le drôle de nom de ces Limnanthes douglasii. Originaires de Californie, elles sont plus solides qu'elles ne le laissent penser, elle peuvent résister à des -15°C. Lumineuses et ne craignant ni les maladies ni les parasites, elle a un bon succès.

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Des asperges, des hémérocalles ... on ne compte plus le nombre de fleurs présentées à travers les jardins. Si je ne m'abuse on trouve plusieurs milliers d'espèces dont le catalogue est disponible ICI. Avis aux courageux, l'inventaire complet se présente sous forme d'un tableau Excel gigantesque de 1,3 Mo.

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 Pour couvrir les parterres des rosiers pas de paillages ou dedébrouissallaiges mais des tapis de plantes odorantes. Mélisse, marjolaine, lavandes et bine d'autres encore font le bonheur des abeilles et des papillons. Elles contribuent ainsi à la biodiversité du jardin et permet la polinisation des plantes à fleurs.

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 Si on veut prendre de le temps de lire le nom de chaque plante de chaque parterre, il faut bien compter quelques heures ! Pour les photographes, il n'est pas plus aisé de choisir entre telle ou telle espèce et là aussi le temps défile vite, hormis quand quelques gouttes s'invitent, les serres sont alors un parfait abris.

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 Le genre des sedums appartient à celui des crassulacées. Se sont des plantes succulentes qui s'adaptent bien dans les milieux de rocaille. Longtemps utilisés dans des onguents pour la cicatrisation, certaines espèces peuvent parfois être utilisés de manière culinaire mais avec des contre indications parfois importantes.

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 Au parc de la Tête d'Or, on trouve un nombre incroyables d'Euphorbe. Elles sont toutes compilées ici et je m'attarde plus ou moins longuement sur chacune d'elles. A savoir, elles sont toutes toxiques et ne doivent pas être utilisées pour la cuisine ou les soins. Ici il s'agît de l'euphorbe characias (Euphorbia characias).

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Ici une suite d'euphorbes très semblables. 1 et 2 : Euphorbe rigide (Euphorbia rigida) dont les feuilles rougissent avec le froid, à ne pas confondre avec 3 et 4 Euphorbe âcre (Euphorbia esula subsp esula) n'est pas courante de partout et est parfois protégée. En Savoie elle appartient la liste "liste rouge des plantes vasculaires".

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 L'euphorbe verruqueuse (Euphorbia flavicoma subsp. verrucosa) fleurit de mars à juillet de 0 à 1800 mètres d'altitude. Quand le fruit arrive à maturité il se couvre d'aspéritées qui ont données le nom de la plante. Protégée en Île de France, c'est une espèce que l'on trouve désormais en magasin. En Bretagne elle est absente.

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Voilà quatre espèces pour le prixd'une ! 1 : L'euphorbe à feuilles d'amandier ou euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides subsp amygdaloides) 2 : L'euphorbe des marais (Euphorbia palustris) 3L'euphorbe petit-cyprès ou euphorbe faux cyprès (Euphorbia cyparissias) 4 : L'euphorbe épineuse (Euphorbia spinosa).

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  L'euphorbe des marais (Euphorbia palustris) contient comme toutes ses consoeurs un latex toxique et irritant. Très résistante, elle supporte d'être immergée, de subir des froids intenses et les sols de moyenne qualité. Elle fleurit dès mai et de manière prolongée. En horticulture on en trouve de nombreuse variétés.

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 Voilà le beau Cerinthe minor subsp minor. Elle pousserait en France que dans 4 départements et serait casi absente de l'Ouest de la France. Il existe l'espèce type de cette sous espèce, le petit cérinthe (Cerinthe minor) qui lui ne pousserait que dans une partie du quart sud-est du pays. Il est peu commun de le voir.

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 Le genêt d'Espagne (Genista hispanica) est un parfais engrais vert qui gra^ceà sa symbiose avec une bactérie rendriche en azote le sol. Toxique, il fût parfois utilisé pour soigner des troubles d'ordre diurétiques. Il aime les sols pauvres et draînés ce qui explique son abondance dans le sud de la France en bords de mer.

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 La pulmonaire des montagnes (Pulmonaria montana subsp montana) se rencontre dans tout le quart nord-est du pays avec quelques exceptions dans les Alpes. Elle est en nette régression et est parfois confondue avec la pulmonaire molle (Pulmonaria mollis) qui est encore moins commune et qui elle a des feuilles douces.

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 Comme pour les euphorbes, voici une présentation des divers géranium indigènes que l'on peut croiser sur le territoire. Là aussi je ne prendrais pas le temps detous les détailler. Tous ne sont pas médicinaux et seul l'herbe à Robert porte le titre de plante médicinal. Ici il s'agît du géranium luisant (Geranium lucidum).

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Il n'est pas simple de s'y retrouver. 1 : Le géranium rouge sang (Geranium sanguineum). 2 : Le géranium noueux ou géranium à tige noueuse (Geranium nodosum). 3 :Le géranium des Pyrénées (Geranium pyrenaicum). 4 : Le géranium des bois (Geranium sylvaticum). Se dernier est protégé en Picardie où il se raréfie.

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 Le géranium Robert ou Herbe-à-Robert (Geranium robertianum) est une plante emblématique de la pharmacopée européenne. Peut difficile il pousse facilement. Il était au moyen âge utilisé comme anti-hémorragique et pour les infections de la bouche comme les aphtes, les saignements de gencives ou les maux de dents.

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 Toujours dans la même idée de comparer les plantes semblables génétiquement et/ou physiquement, voici une suite de Rumex. 1 et 2L'Oseille crépue (Rumex crispus) se cuisine bien. 3 : Il en est de même pour la patience à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius L.) et 4 : pour l'oseille gracieuse (Rumex pulcher).

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  L'oseille des Alpes (Rumex alpinus) se trouve dans les montagne d'Europe et porte de jolies nom comme celui de rhubarbe des moines. On la rencontre à partir de 1200 mètres d'altitudes jusqu'à 2500 mètres. Elle peut dépasser 1 mètre et servait autrefois en cas de disette à nourrir le bétail et à garder les vivres pour les hommes.

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 La fougère plume d'Autruche (Matteuccia struthiopteris ou Onoclea struthiopteris) se rencontre dans tout l'hémisphère nord. En Amérique les jeunes pousses sont, on les nomme alors têtes de violon. Très rare en France on la trouve que dans quelques stations comme les Voges. Elle bénéficie d'une protection nationale.

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 Les myrtes sont des plantes communes dans le bassin méditerranéen. Leur symbolique est forte dans les 3 religions monothéistes en raison de l'encens que l'on en tire. Chez les peuples latins elles représentaient Vénus et Jupiter, à Démeter et à Perséphone. Avec les baies on produit une liqueur très populaire.

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 Une pivoine ? oui et arbustive, en latin une paeonia, Paeonia sanctus même. C'est un hybride de troisième génération qui présente un coeur doré et des pétales blancs rosés. Les pivoines sont originaire d'Eurasie en particulier de Chine. Il en existe une telle multitude que toutes n'ont pas de nom commun voire latin.

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J'ai trouvée cette grappe de fleurs extra mais je n'ai pas de nom à donner, donc : en cour d'identification. 

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Exemple d'insecte attiré par les nombreuses fleurs : une cétoine dorée (Cetonia aurata). L'an dernier je me suis prise de passion pour ces scarabées inoffensifs et magnifiques qui présentent une grande diversité de couleurs et de motifs et cela, malgré le fait qu'ils adorent manger les fleurs, leur pollen et leurs étamines.

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La reine-des-prés (Filipendula ulmaria) est avec le saule blanc la plante qui a donné naissance à l'aspirine que nous connaissons. Elle aime les lieux humides comme les fossés, les prés inondées ou les aulnaies. On latrouve jusqu'à 1700 mètres d'altitude. Elle posséde de nombreuses vertus médicinales avec contre-indication.

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 La Tulipe d'Aime comme le panneau l'indique est une plante de chez nous ! (je suis en partie un peu savoyarde). On ne la connaît que dans le département de la Savoie et serait en voie de disparition à cause de l'urbanisation du département. Heureusement on la trouve aujuird'hui dans le commerce ce qui la sauve un peu.

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  Une partie du jardin reconstitue une petite forêt où chaque végétal a son étiquette. On trouve même une partie dédiée aux végétations de Méditerranée avec un beau chêne liège (Quercus suber L.) et des cistes, des euphorbes et des aromatiques comme le thym, le romarin ou la sarriette. De quoi ne pas dépayser le Chat.

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 La serre de Madagascar et des milieux arides est justesuper.Il y fait chaud mais cela reste très supportable. On peut yvoir des arbres et d'autres plantes endèmiques, menacées ou disparues à l'état naturelle. L'uncarine grandidier (Uncarina grandidier) est un arbre qui fleurir toute l'année et donne des fleurs riche en nectar.

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 Les aloès sont aussi en fleurs. Il en existent plusieurs espèce mais seules deux ou trois comme l'aloe vera ont des vertus. Originaires d'Afrique et de Madagascar, on en trouve de manière indigène aussi en Inde et en Arabie. Les feuilles épaisses et dentées disposées en rosettes sont très caractéristiques du genre.

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 Cactées et autres euphorbes toxiques se disputent la serre. Ces dernières ne ressemblent pas à nos euphorbes européennes mais à des cactus. Pour se défendre elles produisent un latex mortel. En boire pour étancher sa soif est mortelle, tout comme en brûler pour se réchauffer. Certains aventurier en ont fait l'expérience.

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La pervenche difforme (Vinca difformis)  provient du pourtour de la Méditerranée. Elle s'épend vite et est peut difficile quand elel se trouve dans des zones humides comme elle aime. Elle se transforme alors en un gros buisson présentant des fleurs bleues, parfois violines, aux pétales longs et fins. Elle peut atteindre 2 mètres.

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  La roseraie de Lyon est formidable. Inaugurée le 19 juin1964 d'après le site du parc (ICI), elle s'étend sur 5 hectares juste à côté du lac. Cinq millions de roses (vous avez bien lu) y sont éclairées tous les soirs par des jeux de lumière. Une de ses composantes est la roseraie internationale et ses 30 000 rosiers de 350 variétés.

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 Si on s'en tient au divers dictionnaires, une roseraie est un terrain, un jardin ou un lieu sur le quel se trouve de nombreux rosiers présentées le plus souvent en collections. Si à l'origine ils ont pour but d'être des jardins d'agrément pour la promenade, de plus en plus ils s'orientent vers un but de conservation des cultivars.

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 La première roseraie connue en France est attribuée au roi Childebert Ier (Roi de Paris et des côtes de la manche et de la Bretagne en 511 à la mort de son père) dont le nom signifie "Combat brillant". Ce roi mérovingien est le troisième fils de Clovis. Veillant combattant contre les Burgondes, il meurt sans laissé d'héritier mâle.

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 A l'origine, la roseraie du parc existe depuis 1805. C'est un don dela roseraie conservatoire de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Ier et veuve du vicomte de Beauharnais. Grande dépensière, c'est suite à son divorce avec l'empreur et son arrivée château de Malmaison qui lui permet de pratique sa passion.

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 Josèphine est folle de botanique et prête autant d'importance à son apparence qu'à ses jardins. Elle introduit des espèces subtropicales au moyen de grandes serres. On peut voir ici une certaine forme de nostalgie de son île, la Martinique. Elle mourra d'une pneumonie après s'être promenée dans ses jardins peu vêtue.

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 Sur le parc on trouve les trois styles de roseraies. Celle à la française est la moins présente, elle se trouve près des serres et se reconnaît aux formes géométriques que les parterres et les haies de buis, dévastées par la pyrale du buis (chenille qui est en passant de faire disparaîtrel'espèce)dessinent au sol.

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 Autre style, celui des roseraies jardinées. Elles sont agrémentées de végétaux pour mettre en relief les rosiers avec des plantes qui font ressortir leurs fleurs ou leurs spécificités comme c'est le cas un peu plus bas avec l'association de la rose "Old bluch" de couleur rose tendre et le vert clair des euphorbes des bois.

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  Enfin, la roseraie parc ou à l'anglaise est le style le plus courant de la Tête d'Or. Opposé au style à la française, il a pour but de faire croire aux visiteurs que c'est la nature qui a agencée les végétaux. Les pentes douces, les courbes et les buttes donnent l'impressions que ce n'est pas l'Homme qui décide ici.

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 Généralement la culture des rosiers se fait par bouturage et par greffage et plus récemment, par multiplication in-vitro dans les serres laboratoires ce qui permet d'obtenir des variétés improbables. Généralement les protes greffe sont des variétés de nos rosiers sauvages comme Rosa canina car ceux-ci sont très résistants.

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  La culture associée de divers végétaux à plusieurs buts. Celle-ci permet d'enrichir le sol, en azote par exemple avec la luzerne, d'éloigner les ravageurs comme le datura avec les pommes de terres, de les faires fuir comme la menthe plantée au milieu des fraises, de faire de l'ombre aux jeunes semis comme avec le panais.

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 Voilà le tableau que j'ai trouvé le plus beau ce week-end. J'avais envie de le partager avec vous et espère
bien un jour le reproduire dans mon chez moi, d'autant plus que ces deux espèces apprécient la région.

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Les grandes serres tropicales sont ... grandes. Actuellement on ne peut visiter que 2 des 3 salles qui sont très impressionnantes. "[La] Serre des Camélias (climat tropical froid), [Le] Dôme central et ses 2 chapelles (climat tropical tempéré) et [La] Serre des Pandanus (climat tropical chaud)" C'est cette dernière qui est fermée.

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 Palmiers, oreilles d'éléphants, lianes ... l'air est chaud et pesant mais le spectacle est magnifique. Les fontaines, les statues, les escaliers et les passerelles en fer noir se marient à merveille avec la végétation luxuriante et lesraresmais grandesfleursqui pendent lourdement au dessus de la tête des visiteurs curieux.

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 Agaves et cactus, mais aussi euphorbes et aloès ... tout autant de plantes qui mélangent à la fois l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud et du Centre. A la sortie des Serres tropicales humides on se croirait dans le Far-West ! ça pique, ça empoisonne et ça tue ... mieux vaut se contenter de les regarder plutôt que de les toucher.

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 Le jardin alpin était fermé à notre arrviée, dommage, j'aurais aimé profiter de celui-ci d'autant plusqu'il est en fleurs. Nousretrouverons bientôt cette végétation lors d'une excursion dans les Alpes à plus de 1500 mètres d'altitude, dans le département des Hautes-Alpes. Ne reste plus qu'à patienter et prier qu'il fasse beau.

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 En parlant des Serres tropicales humides en voilà une large fleurs. L'air est chaud, lourd et à intervals réguliers des gouttes d'eau sont vaporées. La végétation qui s'y développe est fragile et demande des conditions très particulières comme un niveau d'humidé constant et des fortes températures et une lumière tamisée. 

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  Bien sûr, il y a des orchidées ! Les cypripediums sont des orchidées que l'on trouve surtout dans les tropiques et au niveau de l'équateur, en Europe on en trouve 3 espèces et une seule en France, le Sabot de Vénus d'Eurpoe (Cypripedium calceolus) qui est menacée suite à la destruction de son habitat et sa cueillette.

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 Certaines plantes vertes et fleurs des nos maisons sont parfois en réalité des plantes sauvages et  rares
dans leur milieu. Devenues banales voire ringardes, elles prennent un tout autre charme dans la serre.

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 Le lac du parc contient de nombreux oiseaux aquatiques dont les oies cendrées (Anser anser subsp anser). Elles sont sociables et grégaires et peuvent former de très grands groupes familiaux. Fidèles, les parents sont attentionnés et défendent leurs petits et leur territoire avec acharnement à coups de bec et de cris.

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 Le lac fait plus de 16 hectares. En son centre se trouve l'Île du Souvenir (monument aux morts) qui est accessible par un tunelle qui passe sous l'eau. Deux autres îles sont accessibles uniquement en barque. C'est la que les canards, foulques et poules d'eau viennent dormir et nicher. Le bruit de oiseau s'entend des berges.

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 Les berges sont très agréables. Agrémentées de bancs, d'arbres majestueux comme les érables, les platanes, les tulipiers ou les bouleaux, il est aussi longé par la roseraie et des nombreuses pelouses qui permettent aux citadins de pique-niquer en ayant vue sur la cité internationale mais aussi les animaux et les fleurs.

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 L'aspect japonisan de certains coin du parc sont... extra. Lire, manger et dormir ici revient à aller tout un
après-midi à la campagne. Même les bruits de la ville ne parviennent pas jusqu'à nous, couper par le feuilalge.

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 La rhubarbe géante (Gunnera manicata) est originaire du Brésil et de la Colombie. Elle peut résister à des températures trèsbasses comme des -20°C. AuChilli on la trouve dans les zones d'influence polaire. Elle n'a de rhubarbe que le nom et n'est pas comestible. Contrairement aux feuilles les fruits sont minuscules.

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 Voilà une grosse journée de passée et un gros article réalisé. Nous avons passé plus de 6 heures à regarder,
nomer, sentir, toucher et photographier les merveilles de ce parc où nous avons encore à découvrir.

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 Les insectes y ont leur place même si certaines espèces, souvent invasives, ont fait de très gros dégâts
dans le parc en mettant en péril les collections botaniques de par leur appétit qui est sans commune mesure.

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 De retour en centre ville une autre bonen nouvelle nous attendait, décidément Lyon est la ville de tout
les plaisirs. Prochain article : les Hall Paul Bocuse et leur appel du ventre !

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10 février 2015

Aix en Provence.

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Passage rapide par la belle ville d'Aix en Provence et son marcher. Fondée sur une riche cité celte (cité du peuple Salluviens) détruite par les romains, elle figure parmi les 30 villes de France les plus peuplées. C'est la ville de Paul Cézanne, cela s'en ressent aux nombreuses librairies qui sont réputées. De climat méditerranéen, il y fait bon et chaud, et le mistral y souffle rarement mais les orages y sont virulents.  

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C'est jour de marché à Aix ... et que de bonheur sur les étales ! De la truffe noire du Périgord (Tuber melanosporu) ! C'est le champignon phare de l'hiver  mais aussi cher du fait de sa rareté. On rencontre aussi de superbes girolles (Cantharellus cibarius), un de mes champignons préféré et très savoureux.

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C'est un court, très court article même sur une petite mais belle joie : le marché et ses champignons. Loin de la neige, croiser des champignons qui dorent au soleil ça fait plus que plaisir. Cela me replonge dans les beaux jours de l'été et de l'automne où les cueillettes se sont faites belles et gourmandes.

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28 octobre 2014

Les jardins de Bourgoin Jallieu.

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Bourgoin Jallieu est une ville tranquille connue pour être une terre de rugby. Mais elle aussi riche en espaces verts et regorge de coins fleuris.

A l'origine la ville était en réalité 2 villages distincts qui depuis ont été réunifié:

Bourgoin: tiendrait son nom du terme gaulois "Bergusia" qui signifie sommet ou "haut du mont". Dominé au IVe siècle par le royaume de Bourgogne auquel il est rattaché avec Jallieu et Ruy, ce n'est qu'en 1282 il est rattaché au Dauphiné. Les bourgs se font connaître pour leurs savoir faire dans l'utilisation du... chanvre! 

Jallieu: nommé Jaliacum au XIIe siècle, il viendrait du terme gallo-romain "Galliacu" qui serait un nom désignant celui d'un chef celte local et le territoire lui appartenant.

Devenus prospères, les deux bourgades vont connaître une succession de malheurs avec en 1450 le transfère du tribunal par le futur roi Louis XI puis par les razzias menées lors des guerres de religions au XVIe siècle et enfin par les grandes inondations des années 1637, 1653 et 1673 aux quelles s'ajoutent les épidémies de peste en 1628 et 1643. Y a pas à dire, la vie des berjelliens de l'époque n'est pas vraiment rose. Fort heureusement la ville tire vite profit de sa situation géographique pour retrouver de sa superbe.

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On compte en moyenne 30m² d'espace vert par habitant ce qui place Bourgoin Jallieu parmi les villes les plus vertes des France, en particulier si on ajoute à cela les aménagements écologiques de la ville mais nous y reviendrons.

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Le jardin de ville:

C'est un jardin à la française qui, je dois l'avouer et un petit peu abandonné sur ces hauteurs ce qui lui donne un charme tout particulier. Il y a encore peu il abritait des nombreux animaux (daims, cerfs...). Aujourd'hui on peut encore voir quelques chèvres à la face bien particulière derrière les grillages défoncés. Au sommet, un belvedère entouré de hauts chênes donne une vue imprenable sur l'ensemble de la ville. Un chemin en lacet permet de redescendre derrière la gare et de traverser des espaces joliment boisés.

Cet espace vert créé par Robert Belmont figure parmi les plus anciens de la ville. La conception géométrique donne vue sur les deux statues représentants Diane et Faune entourés de nymphes. En son centre, une fontaine tarie depuis de nombreuses années. Sauges, anémones, papyrus et bien d'autres plantes exotiques ou non s'y épanouissent. Autrefois, ce jardin était privé et appartenait à la propriété des Buisson-De-Launay, une ancienne famille seigneuriale dont est issu un des maires de la ville, François-Joseph Buisson, de 1836 à 1867 et qui fît prospérer la ville et sa famille avec l'essort économique du XIXe siècle.

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Que peut on voir et parfois ramasser en ce moment dans le parc? Beaucoup de choses: de belles amanites blanches (attention toxiques!), des merles et des rouges gorges, des iris sauvages en graines, des châtaignes à griller au four, des pommes de pin pour décorer l'arbre de noël, des glands qui font le bonheur des écureuils et pourquoi pas, apercevoir quelques malicieuses fées qui ont élues domicile dans les fourrés.

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La balade se poursuit dans le centre ville. De nombreux monuments anciens peuvent être visités et le musée "Histoire et techniques de l'impression sur étoffe" se ferra un plaisir de vous acceuillir, même si dit comme ça, il est vrai que ce n'est pas très vendeur (pourtant il vaut le détour).

 

Au croisement de deux petites ruelles, on peut tomber sur la fontaine de Genin (voir photos ci-dessous). Sur la plaque murale de celle-ci on peut lire: 

"Place du chateau subsiste cette fontaine en pierre de Volvic, roche volcanique friable, offerte à la ville en 1873 par Auguste Genin. Réplique exacte d'une fontaine à Riom, datant du XVIIème siècle, elle porte les armoiries de la ville "d'azur à trois croissants montant d'argent au chef d'or chargé d'un dauphin d'azur. Un verset de la Bible gravée en latin "De torrente in viva bibet" (il boira au torrent, en chemin) peut faire penser à une allusion au promoteur des fontaines publiques de l'époque, M. Thorand."

 

Il est également noté:
"Auguste Genin (1810-1889), né à Bourgoin, avocat pionnier de l'industrie, ferra aussi construire le chateau de Theyzieu et aménager celui du Petit Mont à Rozière.

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Les trois églises de Bourgoin: 

"Sur cette place agrandie au fil du temps, il eu trois églises. La première de style roman, bordée d'un cimetière, remonte au XIIème siècle. En 1793 elle devient le "Temple de la raison" et le siège des sans-culottes et ne sera rendue au culte qu'en 1796. En 1828, la construction d'une nouvelle église est décidée, sur une propriété de la famille Rosière. Achevée en 1832 mais mal conçue elle est abandonnée au profil de l'église actuelle.

L'église Saint Jean-Baptiste construite de 1866 à 1874 sur le modèle de celle de Voiron, en vogue à l'époque. Élevée à l'emplacement du vieux quartier Cachipan et pouvant acceuillir 3000 personnes sur une superficie de 1000m², elle consacrée le 14 novembre 1874."

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Les zones humides et les chemins de promenades:

La ville est entourée de nombreuses zones humides et souvent protégées. A titre d'exemple, le nouvel hôpital de ville est construit sur un marais! Pour mieux les découvrir, de nombreux chemins de promenade et de randonnée ont été aménagés avec bien souvent, quelques panneaux didactiques. Sur le site de la ville on peut lire: 

"Par leur richesse en habitats et en espèces, leur rôle d’infrastructure naturelle, leur place comme support d’activités et cadre de vie de qualité, les zones humides sont des espaces à forts enjeux écologique, économique et social."

Un rôle biologique

  • Elles participent au maintien ou à l’amélioration de la qualité des rivières.
  • Elles favorisent la protection des ressources en eau potable.
  • Elles favorisent la dégradation et l’absorption par les végétaux des nitrates.
Un rôle socio-économique

Dans la prévention des risques naturels (inondations), en stockant de grandes quantités d’eau elles diminuent l’intensité des crues et soutiennent les débits en période de sécheresse. Elles alimentent les nappes phréatiques en retenant l’eau et en permettant son infiltration. Elles constituent un patrimoine culturel et paysager (assurent les fonctions vitales pour beaucoup d’espèces végétales et animales, qui trouvent là, ressources alimentaires, lieux de vie pour la reproduction, abris, refuges, pour les oiseaux). Cependant, on observe une banalisation et une régression importante de ces milieux par la modification de leur fonctionnement et leur grignotage par les activités humaines. Dans le bassin de la Bourbre, les zones humides sont de grande importance. Le S.A.G.E. (http://www.gesteau.eaufrance.fr/sage/sage.phpa) , entre autre pour mission, de les identifier et de les protéger afin de stopper leur disparition et inverser cette tendance.

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(de gauche à droite: grande prêle, ragondin albinos, libelluleà lunette, renouée du japon)

Protection des mares

La commune de Bourgoin-Jallieu participe à la campagne sur la protection des mares en Isère.
C’est dans ce cadre que la mare de Montbernier, ainsi que de la mare de Charbonnières et l’étang du Loup  ont fait l’objet de mesures de sauvegarde et se retrouve désormais dans un environnement préservé.

La mare de Montbernier

Devenue « mare pédagogique », elle est ouverte aux écoles et entretenue en collaboration avec les associations locales (Anim’montbernier) et de protection de la nature (Société des sciences naturelles) ainsi que les habitants du quartier.

La mare  se situe sur le parcours d'un ruisseau qui longe le chemin de Montbernier et qui est alimenté par l'étang du Loup lorsque ce dernier déborde. Il s'agit d'un espace d'environ 200 à 300 m² où l'on trouve une végétation et un sol typique des zones humides.

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Quel est l'intéret biologique de la mare  ?

  • Zone humide, le développement des différentes espèces sera facile et rapide.
  • Les alentours regroupent diverses espèces d'intérêt patrimonial : pipistrelle commune, héron cendré, cigogne blanche, busard St Martin, hirondelle de fenêtre, rousserolle verderolle, grive litorne, couleuvres, vipères aspic, grenouille rousse...et en flore : fougère des marais, renoncule scélérate, listère à feuille ovale...
  • Abreuvoir pour les animaux sauvages (chevreuils, sangliers...)
  • Alentours relativement peu exploités jusqu'au chemin du Grasset qui pourraient permettre l'aménagement d'un corridor biologique entre les étangs du Loup et de Rosière.
  • Site de reproduction privilégié pour de nombreux amphibiens dont certains sont vulnérables ou en danger au niveau européen.
  • Les fonctions régulatrices et épuratrices de la future mare permettront de maîtriser le ruissellement pluvial.

 

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L'intéret hydraulique ...

  • Valorisation de cette zone humide qui tend à s'urbaniser et à s'assécher.
  • Apport d'eau propre par l'étang du Loup relativement fréquemment. Peut-être aussi par la nappe du coteau de Montbernier.
  • Eaux pluviales des habitants en amont
  • Volonté de prévention des crues dont l'agglomération berjallienne a déjà été victime à deux reprises.
  • Recueil des éventuels effluents routiers.

 

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L'intéret paysager ... 

  • Zone verte inexploitée entre habitations néo-rurales et terrains agricoles.
  • Cadre rural entre ombre et clarté
  • Zone semi-ouverte à végétation typique des milieux humides, elle constitue un patrimoine qui pourrait compenser la régression importante de ces milieux par les activités humaines.

 

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L'intéret pédagogique ...

  • Proximité avec l'école de Montbernier en particulier et accès relativement aisé aux autres écoles de la ville en général.
  • Zone située sur le passage des sentiers pédestres balisés, entre le bois de la Casse et l'étang de Rosière.
  • Une association de quartier dynamique, mobilisée pour la création et la protection de cette mare.

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 La renouée du Japon (1 et 2) et le houblon (3 et 4) décorent les bords des ruisseaux et des chemins pour le plus grand plaisir des promeneurs. Ce sont deux plantes comestibles et médicinales. 

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"Né à Jallieu en 1744, avocat, maire de BOURGOIN à 24 ans, député du Tiers Etat à Romans, il fonda à Lyon un journal patriotique "Le Courrier de Lyon", aux idées fort avancées. 
    Second officier municipal de Lyon, il eut à remplir ses fonctions pendant la redoutable période de 1790 à 1792. C'est là qu'il fit la connaissance de Roland de la Platière et devint son premier commis quand Roland fut nommé au Ministère de l'Intérieur.

   A la chute des Girondins, il fut emprisonné et passa treize mois en captivité. La Révolution du 9 thermidor l'arracha à l'échafaud et il devint secrétaire général du ministre de l'intérieur et plus tard juge à la cour d'appel de Grenoble. A sa mort, en 1807, il voulut être enterré dans sa propriété au-dessus de l'étang de Rosière, dans un bosquet solitaire, comme Rousseau l'avait fait à Ermenonville, dans son "île aux peupliers".

   De nos jours, on peut découvrir la tombe de Luc-Antoine de Champagneux, intacte, au milieu d'un coteau, dans les bois de l'étang de Rosière.    Né à Jallieu en 1744, avocat, maire de BOURGOIN à 24 ans, député du Tiers Etat à Romans, il fonda à Lyon un journal patriotique "Le Courrier de Lyon", aux idées fort avancées.  Second officier municipal de Lyon, il eut à remplir ses fonctions pendant la redoutable période de 1790 à 1792. C'est là qu'il fit la connaissance de Roland de la Platière et devint son premier commis quand Roland fut nommé au Ministère de l'Intérieur. 

 A la chute des Girondins, il fut emprisonné et passa treize mois en captivité. La Révolution du 9 thermidor l'arracha à l'échafaud et il devint secrétaire général du ministre de l'intérieur et plus tard juge à la cour d'appel de Grenoble. A sa mort, en 1807, il voulut être enterré dans sa propriété au-dessus de l'étang de Rosière, dans un bosquet solitaire, comme Rousseau l'avait fait à Ermenonville, dans son "île aux peupliers". 

De nos jours, on peut découvrir la tombe de Luc-Antoine de Champagneux, intacte, au milieu d'un coteau, dans les bois de l'étang de Rosière.

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Le lac de la Rosière

"Au départ de l'étang de Rosière, ce circuit franchit les collines dominant Ruy et Bourgoin-Jallieu. Il concilie nature et histoire par la zone humide du Loudon, ses sous-bois et ses châteaux. Il est idéal pour la balade en VTT.

Le cadre est très vert avec des alternances ombragées et non ombragées. Prévoir de bonnes chaussures car le dénivelé peut être important. Le parcours le plus long est de 13 km.

Quatre châteaux se succèdent le long du parcours : Thézieu, Petit Mont (ex. château de la Pollardière), Rosière et Champfort. Ces lieux sont chargés d'histoire avec des visiteurs illustres tel que Jean-Jacques Rousseau qui se promenait à Rosière pour élaborer son herbier. Son ami, M. Luc Donin de Rosière de Champagneux, maire de Bourgoin, député du Tiers-État a été le témoin de son mariage en 1768. Il repose aujourd'hui au cœur de son ancienne propriété (sa tombe se situe près du parcours). 

Le Château de Thézieu né en 1880 de l'imagination d'Auguste Genin, avocat et exploitant d'usines à gaz.Sur les tourelles sont gravés les noms de ses deux épouses et les gargouilles représentent des animaux ainsi que certaines personnes, que dit-on, il n'appréciait guère.  A l'écart du château se dresse la " Tour des Morts " ou " Tour des Maures " en souvenir d'une soixantaine de squelettes découverts pendant les travaux de terrassement.

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Tout comme Jean-Jacques Rousseau, vous traverserez avec plaisir la zone humide du Loudon qu'il faut absolument préserver.

N'hésitez pas à vous arrêter pour observer la faune et la flore qui sont, à Rosière, particulièrement riches (fleurs, arbres, écureuils, batraciens, insectes, ânes, oies, chevaux...).

Listère à feuilles ovales : Cette orchidée est entièrement verte. Elle pousse à mi-ombre sous les bois. En évitant de la ramasser, elle pourra fleurir pendant plus de 20 ans.
Grenouille Rousse : Au printemps, elle quitte la forêt pour pondre ses œufs dans les mares et les étangs.
Blaireau : Le blaireau est un mammifère nocturne qui se nourrit de vers de terre et vit en communauté. Il creuse des terriers bien cachés pour y élever ses petits."

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Le chèvrefeuille des haies, Lonicera xylosteum, est en fleur. Très utilisé dans la pharmacopé populaire, ses baies sont vomitives. On l'employait en médecine des signatures pour soigner les fractures en raison de sa ressemblance suposée avec des os.

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Voici la henille de la Pudibonde, un joli papillon de nuit timide qui s’effarouche quand on l'approche d'où son nom.  Il est aussi terne que la chenille est colorée et possède même du poil aux pattes. On le croise partout en France de mai à juin, jusqu'à 1000 mètres d’altitude. La chenille se nourrit de feuilles et n'est pas très difficile, on peut la  voir festoyer aussi bien sur un noisetier qu'un châtaignier, une ronce ou un chêne

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Voilà une courte présentation de ce petit séjour sur Bourgoin Jallieu pour le travail.
Il y a bien d'autres parcs à voir comme celui des Lilas ou celui de la médiathèque.
Bourgoin est une ville agréable qui regorge de beaux lieux et surtout, de magasins (amen!) où il fait bon vivre.

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Mes sources:

Wikipédia

Le site officiel de la Ville

Luc de Champagneux

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12 octobre 2014

Un weekend à Marseille: fleurs et dorures.

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Nouvel article, nouvelle rubrique ! Celle-ci sera alimentée par mes expéditions en bords de mer qui, je l'espère, seront nombreuses. La Renarde des Alpes prend le large et pour cette première sortie, je vous propose quelques uns des plus beaux lieux de Marseille pour les amoureux de botanique ou tout simplement de jolies fleurs.

 

Le parc de ville Borély

 Fondé en 1860, le parc Borély est l'un des parcs de ville de Marseille. Il fait face aux plages du Prado et à l'ancien champs de courses reconverti en golf et de nombreuses statues l'agrémentent. En son centre se dresse le château Borély qui depuis 2013 est devenu le musée des "Arts Décoratifs et de la Mode". Vaste de 17 hectares (54 hectares à l'origine), il se compose d'un jardin anglais, d'un jardin français, d'une roseraie et du jardin botanique. Dans le culture populaire, on peut retrouver le parc dans les romans de Marcel Pagnol mais aussi dans de nombreux épisodes de la série télé "Plus Belle la Vie". 

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La roseraie

La roseraie (qui je dois l'avouer a tout de même triste mine) propose une large variété de roses et a été primée en 2013. Cette collection botanique fût créée en 1923. C'est une roseraie classique, qui aborde des formes géométriques et des parterres dits brodés, des arches et des buis taillés.
Le but est de mettre en valeurs les différentes espèces.

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 D'autres espèces de végétaux sont aussi présentes.
1 et 2 : Le raisin d'Amérique (Phytolacca americana) est une plante originaire du nouveau monde. On pense qu'elle est arrivée en France pour la comestibilité supposé des ses jeunes feuilles cuites (certains pays d'Europe la cultive comme plante légume), pour agrémenter les jardins, pour ses vertus tinctoriales et médicinales. Néanmoins il faut être prudent, cette belle invasive peut être hautement toxique.
3 et 4 : L'abricotier d'argent (Ginkgo Biloba) est un arbre fossile appartenant à un famille ancienne, celles des ginkgophyta apparue il y a 270 millions d'années, c'est à dire avant les dinosaures. Issu de l'espèce sauvage originaire de Chine et presque disparue, le ginkgo biloba est robuste et possède de nombreuses propriétés médicinales : riche en vitamines C et N, en anti-oxydants et en bêta-carotène, il prémuni du vieillissement et pourrait être d'une aide salutaire pour soigner la maladie d'Alzheimer.

 

Le jardin botanique

Reconstitué en 1880 car détruit en 1856 par l'aménagement de la voir ferrée, le jardin botanique de Marseille présente une grande diversité de tableaux. On compte ainsi le jardin des plantes médicinales, la jardin méditerranéen, le jardin japonais, le jardin chinois (offert par Shengaï avec la quelle la ville est jumelée), de nombreuses serres (dont la serre tropicale fermée au publique) et de nombreuses allées boisées.

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 Étendu sur 1200m², le jardin des plantes propose plus de 3500 espèces. Spécialisé au début du XXe siècle dans l'étude des végétaux d'acclimatation, il mesurait à l'origine 14000m². L'exposition et l'étude des espèces exotiques étaient alors de mise. Désormais, il sert de lieu d'exposition aux artistes mais aussi de rencontre et de découverte. Pour connaître toutes les sorties proposées c'est ICI. Quand au laboratoire botanique, il est devenu un restaurant. (En photo le coeur d'un Cycas revoluta).

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 L'anémone du Japon (Anemona hupehensis) est une très belle fleur ornementale que l'on retrouve de plus en plus dans nos jardins européens. Préférant les sols humide, les lisières de bois et les zones d'ombres, elle s'adapte également à une exposition en plein soleil. Elle fleurit d'août à octobre et est facile d'entretient. Attention cependant, elle peut vite devenir envahissante. De plus, elle est toxique.

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 Rencontre avec cette grappe de belles fleurs dans le jardin chinois. Il pourrait s'agir d'une espèce particulière de seringat (Philadelphus) mais sans grande conviction. Les seringats sont connus pour le parfum de leurs fleurs, leur floraison abondante et prolongée, leur culture facile et leur acclimatation aisée aux différents milieux qui varient du mi-ombre au plein soleil.  

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 L'arbuste à bonbons (callicarpa japonica) est un buisson qui donne de belles baies violacées qui, délaissées par les oiseaux restent longtemps sur la plante et égayent ainsi le jardin. Résistant, il peut facilement subir des températures descendants à -15°C. Un sous espèce de callicarpa a été nommée Murasaki Shikibu au japon en l'honneur de la femme de lettres du même nom.

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 L'aloès (Aloe) est une plante exotique que l'on trouve en Afrique et à Madagascar et à moindre mesure, en Arabie et en Inde. Le genre comprend environs 516 espèces dont la plus connue est l'aloe verra, riche en propriétés médicinales. En effet il serait laxatif, cicatrisant, cholagogue,apaisant et apéritif. Cependant il faut être prudent, certaines parties de la plante étant toxiques.

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En parlant de plantes exotiques ...
1 et 2: Le palmier de Chine (Trachycarpus fortunei) est aussi appelé palmier à chanvre. Robuste il pousse jusqu'à 2400 mètres d'altitude, supporte bien le froid mais craint le manque d'eau et la chaleur. Les fruits sont olivâtres à maturité. Comestibles, ils sont peu recherchés contrairement aux fleurs cuisinées comme légumes.  
3 et 4: Le grenadier commun (Punica granatum) est un joli arbre qui produit de belles fleurs rouges mais surtout des fruits précieux et appréciés pour leurs qualités depusi l'antiquité: les grenades. Utilisées comme offrandes funéraires dans les sépultures de pharaons, elles sont riches en vitamines et en nutriments. Elles aideraient à combattre le cancer, l'arthitre et les maladies cardiovasculaires. 

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La Scabiosa cretica est proche de notre scabieuse des champs. Discrète, elle fleurit de la fin du printemps au début de l'automne et attire de nombreux papillons et parfois, quelques chenilles. Ayant une durée de vie assez courte, elle a l'avantage de se ressemer d'elle même et de supporter le froid jusqu'à -15°C.

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 Il y a de nombreuses espèces que j'ai bien du mal à identifier (hormis le Clerodendrum trichotomum en bas à droite). Il s'agit de cultivars. Un cultivar est une variété de plante obtenue par séléction humaine à partir de plantes sauvages. Fragiles de par les techniques employées pour les reproduire (clonages, auto-fécondation etc.), ils nécessitent plus de soins.

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L'aristoloche élevée (Aristolochia sempervirens) se rencontre en France uniquement dans le Var et dans les Alpes Maritimes. C'est une plante grimpante aux feuilles persistantes qui se rencontre dans les haies ombragées et les lisières de forêt. On la trouve dans tout le bassin méditerranéen, de la Sicile au nord de l'Algèrie.

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 Une grande diversité de plantes peuvent être observées. Cela va des hauts palmiers aux plus petites fougères en passant par une grande diversité de fleurs colorées. Les yeux se régalent, les narines hument avec plaisir les doux parfums, les doigts parcours les différentes textures des troncs ou de la mousse, les oreilles se délectent du chant des oiseaux et du roulis de l'eau et les plus téméraires peuvent se risquer à goûter les feuilles de menthe poivrée.

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 Dans la petite mare qui borde le pavillon chinois, on peut admirer de nombreuses carpes Koï. Ces poissons ornementaux sont apparus il y a environs mille ans en Asie dans les cours des empereurs après de nombreux croisements. Prisés, certains poissons peuvent se vendre plusieurs millions d'euros ! Dociles, les carpes Koï peuvent vivre 20 ans et si l'habitude leur a été donnée, venir manger dans la main de leur éleveur. En fonction de leurs robes, les poissons sont nommés. Ainsi dans le bassin on peut apercevoir des Yamabuki Ogon, des Sanke, des Ochiba, des Hikari ou encore des Kohaku.

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Du côté du jardin méditerranéen on rencontre de jolies fleurs qui depuis quelques années sont de plus en plus communes dans notre petit coin des Alpes.
1: De part son nom, l'arbre aux gentianes (Solanum rantonetii) a justement un petit côté alpin. Pourtant il n'appartient pas à la famille des Gentianaceae. C'est un arbuste originaire d'Amrique du Sud délicat qu'il faut protéger du froid. Il fleurit à partir de début juin jusqu'aux premiers gelées. Il s'agit ici de la variété "Purple Robe".
2: En cour d'identification.
3: L'agave d'Amérique (Agave americana var. Americana) est un titan dont certaines feuilles peuvent atteindre 3,7 mètres de longs et monter à plus de 2 mètres de haut. La hampe florale mesure 5 à 10 mètres de haut et porte des fleurs jaunes et vertes mesurant 5 à 10 centimètres. La floraison se produit 10 à 15 après que la plante soit apparu. Quand vient la fenaison, elle meurt... oui je sais, c'est pas très jojo dit comme ça.
4: En vacance face à l'étang de Berre à Istre, j'avais déjà rencontré cette belle plante. Je peux désormais lui donner un nom. Le buplèvre en arbre (Bupleurum fruticosum) est un arbuste méditerranéen originaire d'Algérie naturalisé dans le sud de la France. Mellifère, il fleurit en été. Utilisé sous forme d'huile essentielle, il soigne les douleurs musculaires.

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 Et comme dans tous les jardins ayant un ou plusieurs point d'eau, il y a des grenouilles vertes (Pelophylax kl. esculentus), hybride issu de la grenouille rieuse et de la grenouille de Lessona. On la nomme aussi grenouille comestible (mais uniquement en France, allez savoir pourquoi ...). Elle commencera bientôt son hibernation (pendant 4 mois) avant de sortir de nouveau pour se nourrir d'insectes et de leurs larves.

 

Le jardin du MuCEM

 Construit à l'occasion du sacre de la ville de Marseille comme capital européenne de la culture en 2013, le MuCEM est un musée consacré aux civilisations de l'Europe et de la méditerranée mais accueille aussi des expositions temporaires de nombreux artistes. Il est relié au Fort Saint-Jean par une longe passerelle. Ce dernier est devenu le lieu d'expositions permanentes mais abrite aussi un superbe jardin de plantes aromérapeuthiques et anciennes. Ancien complexe militaire de la commanderie de Saint Jean de Jérusalem, il est depuis 1964 classé comme monument historique.

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Le jardin des migrations a pour but de mettre en valeur l'architecture du lieu mais aussi de mettre en avant les collections. On peut alors parler de jardin ethnobotanique car celui-ci traite de l'histoire à travers les relations que les hommes ont pu avoir avec les plantes. Il s'inscrit également dans une démarche écologique: pas de pesticides, pas d'engrais chimiques. 

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 Quinzes tableaux sont aménagés en tenant compte du lieu mais aussi des voyages à travers le monde et le temps qu'on connu les diverses végétaux. S'adaptant aux saisons, il s'agit avant tout de plantes communes que l'on trouve encore aujourd'hui dans nos jardins et pafois dans nos assiettes.

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 "Dans un contexte de jardin sec, cette collection botanique unique de plantes méditerranéennes s’offrira au visiteur tout au long de l’année, indépendamment des périodes de floraison. Trésors écologiques d’Europe et de Méditerranée, les plantes et les pratiques qui y seront associées constituent des supports de mémoire informelle de savoirs et de savoir-faire, en écho à la mission du MuCEM." Source.

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 Employé pendant la seconde guerre mondiale en 1944 pour stocker des munitions, le fort manque d'exploser accidentellement mais se retrouve très endommagé. Désormais on peut en ce lieu assister à des projections qui retracent son histoire, de Louis XIV à nos jours. De manière périodique des concerts y sont proposés.

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 Ainsi, c'est avec les parfums de myrte et de sel marin que l'on peut gratuitement se promener à travers les allées arborées découvrir l'édifice. 850m² de celui-ci sont consacrés à l'exposition permanente "Le temps des Loisirs". Parmi les sujets abordés on retrouve celui de leur apparition, de leur dimension structurante pour l'individu et la société et de leur évolution (tout pour plaire à mon âme de socio-anthropologue). 

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 Le J4 possède 15 500m² dédiés aux expositions et aux visiteurs. Équipé d'un terrasse panoramique, il est construit sur l'ancien môle portuaire. Constituée de béton, la façade extérieur dissimule un parfait rectangle de 72 mètres par 52 mètres entièrement fait de baies vitrées. Son aspect moderne a pour volonté de mettre en avant l'aspect minérale et fragile dans le quel il se trouve.

 

La Bonne Mère

 Qui ne connaît pas la Bonne Mère? Patronne de la ville de Marseille, elle est la gardienne de la Basilique Notre-Dame de la Garde et est devenue l'un des expressions les plus courante des marseillais. S'élevant sur un colline qui culmine à 149 mètres d'altiude, le site est classé depuis 1917 ce qui ne l'empéchera pas de subir les aléa de la guerre 39-40. Consacrée en 1864, elle est l'oeuvre de l'architecte Henri Espérandieu.

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 Dressée sur une tour de 12,5 mètres de haut, la statue de la Bonne Mère qui n'est d'autre que Marie, mère du Christ dans la Bible surveille la ville depuis ses 11,2 mètres. Il s'agit d'une vierge à l'enfant, c'est à dire une Madone (Marie représentée avec l'enfant Jésus). C'est l'une des représentations liturgiques des plus communes entre le XIe siècle et le XIVe siècle.

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 Pendant la période révolutionnaire en 1790, la basilique est employée comme fort et plus particulièrement comme prison. Le culte religieux y cesse, la Madone est ceinte d'une écharpe tricolore, l'enfnat Jésus est coiffé d'un bonnet phrygien. C'est là quand avril 1793 que le duc d'Orléans et une partie de sa famille furent emprisonnés en attente de leur transfère au Fort Saint-Jean.

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 Ré-ouverte en 1807 aux paroissiens, la chapelle de Notre Dame de la Garde se voit doté d'une nouvelle vierge à l'enfant entièrement en argent, celle d'origine ayant été fondu à la révolution. Réalisée par  l'orfèvre Jean-Baptiste Chanuel, elle nécessita plus de 5 ans de travail. Le 11 septembre 1853 est posée la première pierre de ce qui sera la basilique actuelle. En 1866 l'édifice est terminé par la construction d'un piédestal à son sommet qui en 1870 accueille une nouvelle Madone fait de cuivre et dorée avec 500 grammes de feuilles d'or.

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 Pendant la seconde guerre mondiale, l'édifice n'est pas épargné et on peut encore voir sur ses murs blancs extérieurs d'importantes traces de tirs, chose troublante dans un lieu aussi quiet. L'interieur de l'église supérieur est finement ouvragé pour offrir une mosaïque de divers marbres. C'est ici que sont consacrés les bateaux du port de Marseille. En remerciement les marins offrent une plaque au nom du navire et parfois une maquette de celui-ci. Suspendues de part et d'autres des parois, on peut même apercevoir celle d'un hydravion ou d'un sous-marin.

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 Les façades extérieures sont composées de calcaire blanc de Calissane et de Golfalina, une pierre florentine vert sombre. Le contraste ainsi obtenu permet à Notre Dame de la Garde de se détacher du bloc de granite sur le quel elle fût hérigée. Autre contraste, celui de la crypte d'un sytle épuré qui tranche avec l'opulance de la nef.

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 Et comme toujours, un petit peu de botanique !
1: Cette scabieuse colombaire (Scabiosa columbaria) est un peu défraîchie. C'est un plantes mellifère courante.
2: Voilà une belle plante que j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer du côté du Libournais. Il s'agît du concombre sauvage (Echinocystis lobata) qui appartient à la famille des cucurbitacées.
3 et 4: L'azurtie (Echinops ritro) est une très jolie fleur bleue du Sud qui fleurit entre juillet et septembre. On la rencontre dans les zones calcaires, sur le pourtour méditerranéen en particulier dans la garrigue. Son nom vient du grec ekhinos: hérisson et opsis: ressemblant à.

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 Il y a bien d'autres petits plaisirs à découvrir dans la ville de Marseille. A la sortie du parc sur l'Escalade Borély on peut faire un tour dans la grande roue qui mesure plus de 40 mètres de haut et qui donne une vue incroyable sur le parc Borély mais aussi sur la mer et la calanques. 70 000 visiteurs ont déjà pu avoir le plaisir d'y monter.

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 Le goéland leucophée (Larus michahellis, ici un juvénile) a bien faillit disparaître du paysage français au début du XXe siècle. Depuis quelques décennies il fait un retour spectaculaire au risque d'être un peu envahissant. C'est un opportuniste qui se nourrit de poissons, de charognes, d'oissilions mais aussi quand il le peut de pigeons ou de rongeurs. Il niche en de vastes colonies à même le sol.

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  Le port de plaisance de Marseille appelé le Vieux-Port est le plus ancien de la ville. Centre culturel et historique, il est le centre économique de la ville jusqu'au milieu du XIXe siècle. On date sa création aux alentours de -600 av J.C. qui a conduit à l'asséchement progressif des marais l'avoisinant. C'est sous celui-ci que fût aménagé un long tunnel qui permet aux véhicules de tourisme de joindre les deux rives. 

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 Depuis le MuCEM il est possible d'avoir vu sur Notre Dame de la Garde, l'église Saint Laurent et sur la cathédrale de la Major. Cette dernière fut érigée entre 1852 et 1893sur les fondation d'une ancienne cathédrale datant du XIIe siècle, la "Vieille Majo", elle même établie sur un édifice datant du Ve siècle qui serait l'un des plus grand baptistaire de Gaule connu.  

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La Nouvelle Major est un mélange de style roman et gothique dont l'architecture ou du moins le visuel ne va pas sans rappeler Notre Dame de la Garde de la quelle elle est inspirée (on y retrouve notamment l'emploie de la pierre verte de Florence et de marbre blanc).

Ainsi s'achève ce petit week-end marseillais en compagnie de mon tendre et cher. Il reste encore beaucoup à voir mais j'ai un très bon guide qui à coup sûr sera me mener dans les plus beaux endroits de la ville, endroits que je ne manquerai pas de partager ici. En attendant je vous invite à faire un tour sur son site ICI.

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15 septembre 2014

Saint Chamas.

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 Face à la plage d'Istres où nous avons passé la nuit précédente se dresse fièrement le village Saint Chamas. Situé en bordure de l'étang de Berre (dans les Bouches du Rhône) c'est un site d'histoire. D'abors occupé au paléolithique, les ligures, les romains puis les celtes s'y installent pour la richesse de la terre et le point stratégique qu'il représente.

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 Jusqu'à en 1347 le village de Saint Chamas est fleurissant, il devient une cité forte puissante mais suite à la grande peste celui-ci est ravagé. Il se reconstruit doucement. Le grand château est consolidé, agrandit et aménagé pour accueillir la régente de Catherine de Médicis et le jeune roi de France Charles IX âgé de 14 ans. 

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  Au 17e siècle la ville s'étend au delà de la colline et un grand port est construit. Mais les agitations de la grande Révolution stop un temps cette formidable croissance. Néanmoins la ville devient un exemple de République en permettant à tous les citoyens dont les paysans et les gueux illettrés d'avoir une place reconnue parmi le comité de surveillance. A cette époque troublée, Saint Chamas est renommée Port Chamas.

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Une colline de safre bleue coupe la commune en deux. Suite à l'éffondrement d'une partie de celle-ci en 1863, le pont de l'horloge fut construit 1869 pour acheminer l'eau qui ne passait plus. D'abords en bois, celui-ci devient de pierre. En 1902 il est agrémenté d'une horloge pour que chaque quartier de la ville puisse avoir l'heure à disposition.

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 Deux zones de la commune sont classées comme zones naturelles protégées. La vaste roselière accueilles une grande diversités d'oiseaux mais aussi de micro-organismes qui ne se développent que dans des milieux où eau douce et eau salée se mêlent comme c'est le cas dans l'étang de Berre.

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 Au sommet de la colline, une vue imprenable sur le lac, le village et l'immense viaduc où passe la voie ferrée. Et surtout, de superbes figuiers délaissés des promeneurs et des joggueurs... petites et sucrées elles ont été un bon dessert improvisé... même un peu trop hé hé hé !

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 Help ! Voilà un bel ombellifère mais impossible de l'identifier. Fleurs de fenouil et feuilles larges et mêmes rigides... qui pourra me venir en aide pour l'identifier ? Rependue sur le littoral et dans les divers coins que nous avons visités, elle dégage une douce odeur.

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 Mais il se fait tard et il est temps de prendre un repos bien mérité dans nos voitures face à l'étang. En repartant nous avons loisir d'observer les maisons troglodytes qui s'ouvrent sur la falaise et des quelles la vue sur le paysage doit être tout simplement extraordinaire. Je doute qu'il y ait de nombreux endroits où pareilles demeures existent.

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7 septembre 2014

Aigues-Mortes.

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 Aigues-Mortes est une cité forte installé dans les étangs de la Petite Camargue. C'est un milieu paralique, c'est à dire une zone d'échange entre l'eau douce et l'eau salée. C'est un écosystème à part entière du fait de la richesse des eaux propices à la conchyliculture (miam). C'est là aussi qu'est récolté le sel, on parle alors de saliculture.

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Le canal du Grau du Roi relit la ville à la mer. Navigables, il est réputé pour les visites familiales que l'on peut y faire en bateau ou en vélo en le longeant. Anguilles, mulets, loups et plies peuvent être pêchés une grande partie de l'année. 

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 C'est d'Aigues-Mortes que Louis IX entame la septième croisière. C'est là aussi que furent incarcérés les Templiers par Phillipe le Bel qui tortura 45 d'entre-eux  en les soumettant à la "Question".
La ville a pour devise: "D'or à un Saint Martin de carnation, vêtu d'azur et chaussé du champ, monté sur un cheval de gueules sellé et harnaché aussi d'or, coupant son manteau aussi de gueules pour en remettre la moitié à un pauvre boiteux de carnation vêtu aussi d'azur, à la béquille au naturel, le tout sur une terrasse de sinople."

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 La tour de Constance fût érigée par Saint Louis en 1242 sur l'ancien tour nommée Tour de Matafère construite quand à elle par les ordres de Charlemagne. Marie Durand, célèbre protestante, y est enfermée à l'aube de ses 18 ans. Elle y séjournera 38 ans avant d'être libérée. Tragique histoire que celle de la famille Durand où après avoir été emprisonnés, la plupart des membres de la famille seront exécutés.

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 C'est d'ici que vient la célèbre Fougasse qui est, accessoirement, l'un de mes plats préférés ! A la base sucrée, on la confectionnait dans la ville ville aux périodes de noël et entrait dans la liste des 13 desserts appelés les calenos. On peut en acheter sans difficultée sur la place Saint Louis pendant le marché nocturne.

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1 février 2014

Angleterre 2009.

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(Ce billet inogure une nouvelle catégorie: voyages.)

L'été 2009 fût marqué par mon premier voyage en Angleterre. Destination Bristol et ses mystères pour 10 jours mais pas que! 

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Bath:
Les amateurs de rugby reconnaîtront cette ville à coup sûr. Située à 180 km de Londres et 25 km de Bristole, elle est connue pour son parc érigé par Elizabeth Ier mais surtout pour avoir été fondée par les Gallo-romains en - 43 J.C. qu'ils nommèrent Aquae Sulis en raison de ses bains thermaux qui étaient considérés comme un lieu saint par les Celtes. Depuis 1987 la ville est classée au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO. Quand Guillaume II d'Angleterre céda la ville à Jean de Tours, son médecin royal, il en devient l'abbé et entreprit la construction d'une église bien plus grande que celle de son ancien prieuré. 

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Sur la façade de celle-ci, on peut voir une multitude d'anges escalader les marches qui mènent au Paradis. Dans les soubassements des bains que l'on peut visiter, de nombreux vestiges ont été mis à jour. Des pièces de monnaie, des parures, des bijoux, des statues, des mosaïques ou encore des gravures constituent un inestimable trésor. Lac chaud, lac froid, lac de soin... autant de termes utilisés pour définir les bains. (A droite fresque de la Gorgogne).

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L' eau de la source sacrée ci-dessus et du grand bain à droite a un teinte verte. Les responsables ne sont pas des algues mais les plaques de cuivre qui couvrent le fond des bassins et qui au fil des siècles ont prit cette teinte. Ce sont les sources les plus chaudes de Grande Bretagne et elles ont attiré pendant l'âge victorien toute la petite bourgeoisie. Oisive, elle avait un mode de vie très particulier: les notables se levaient aux alentours de 11h, mangeaient frugalement, partaient aux bains, en ressortaient vers 17h, s'apprétaient pour sortir festoyer puis danser, rentraient au petit matin puis reprenaient ce cycle. Cette particularité a inspiré bon nombre de poètes et de conteurs.

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 Bref, c'est une charmante ville un peu vieillotte certes, mais avec un passé riche. Dans la légende c'est Bladud, roi de Bretagne en 1135 et décédant de Brutus, petit fils d'Ennée qui fonde Bath nommée alors Kaerbadum et qui est placée, en raison des bains, sous la protection de déesse Sulis, équivalence de la Minerve romaine (dont on peut admirer exposer dans le sous sol la tête tout en or). Magicien, philosophe et enchanteur, il meurt en essayant de couquérir les airs avec une machine de son invention. 

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Le village:
Pendant notre séjour, nous avons été logé à proximité de Bristol, à quelques pas du "Bristol Channel" dont nous avons pu voir à plusieurs occasions les vagues et sentir les embruns salés. 
IMGP0338Dans le petit village où nous étions logés, une petite église/cathédrale (je n'ai jamais vraiment su) se dresse dans la campagne verdoyante. Pas de montagnes à l'Horizon, le dépaysement est total. Nous avons de la chance, le grand père de l'amie chez qui nous logeons est sonneur de cloche! Nous voilà partis à escalader 

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les quelques deux cents marches de l'édifice pour profiter de la vue. Au sommet, des gargouilles nous regardent de leur mauvais oeil mais ce qui nous ébahît se trouve au sol. Le toit de l'église est couvert de marques et de gravures: joueurs de jazz, trompettistes, habitants du coin... depuis de nombreuses années (pour ne pas dire depuis l'existance du bâtiment), il est permit d'apposer sa signature dans ce lieux magique.

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Le temps fait son oeuvre, certaines inscriptions finissent par disparaître. Après cette escapade nous redécendons de quelques marches pour nous faire sonner les cloches et quelles cloches! Des vieilles dames pour certaines dépassants la tonne. Cinq sonneurs actionnent énergiquement les cordes reliées à ces monstres de fonte pour nous frodonner leurs plus douces mélodies.

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Dans le village et parfois, en surplomb des maisons, un superbe aqueduc romain serpente dans la campagne. Il desservait Bristol en eau à l'époque gallo-romaine en enjambant les collines et les vallons. Les premiers aqueducs seraient hébraïques et dateraient du 7e siècle av J.C. Celui-ci est semblable à celui de Mezzavia à Ajacciodans le cadre de l'ouvrage ducanalde Gravona.

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Le pays de Galle:
Je ne sais pas si ce que j'ai vu du Pays de Galle est emblématique de ce coin de Grande Bretagne (hormis la pluie) mais là aussi j'ai vu voir du beau, et plus précisément du vieux, enfin presque. Nous voilà partis dans un drôle de village, composé de demeures de toutes les époques typiques de la régions, de celtes à aujourd'hui.

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Il s'agit de Saint Fagans, l'ecomusée nationnal du pays de Galle. Tannerie, hutte, moulin, forgrie, épicerie, école ou refectoire, c'est une véritable ville témoin. Un parc, quelques bassins, deux trois canards et une roseraie complètent le tableau.

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IMGP0416 V'là un beau voyage. L'article est court, non par manque de photos ou de souvenir mais voilà, 2009, ça commence à dater un petit peu, et j'avais à coeur de mettre ce qui m'a le plus marqué, histoire de faire pour une fois quelque chose d'un peu plus dense et concis.

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Le départ arrive et depuis l'avion, de bien beaux paysages s'offrent à nous: les côtes atlantiques et les grands champs, la vilel de Paris avec les avenues menant à l'Arc de Triomphe (il suffit de cliquer pour mieux voir)! Ainsi se termine mon premier voyage d'outre-manche.

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IMGP0011Souvenirs, Souvenirs...

13 mars 2013

Le long de l'Isère.

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Ah! déjà le froid et la neige sont de retour dans nos douces pré-Alpes. Cependant nous avons bénéficié de deux très beaux jours de soleil pour sortir un peu à la découverte de la ville et de sa nature naissante.

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Les crocus de printemps sont sortis, violets ou blancs, ils poussent spontanément le long de la voie rapide, à quelques pas du bitume. Bonheur des fleurs et des premiers bouquets.

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Les arbres perdent leurs chatons, qui sont les fleurs qui libères le pollen et le tussilage fleurit. De cette jolie fleur, on utilise les feuilles comme substitue au tabac pour réduire l'addiction au tabagisme.

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Et puis il y a l'Isère, calme mais par moment bouillonnante aux eaux sombres qui de temps à autre charrient troncs et souches délogés de leurs sous-bois par les averses des hauteurs. 

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Les mousses aussi fructifient, du moins relâchent leurs spores car à la manière des fougères, celles-ci ne produisent pas de fleures mais des sporanges, de petites poches qui libèrent les gamètes des végétaux.

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L'eau est paisible, l'image des arbres s'y reflètent et n'est que de temps à autre troublée par la nage innocente des canards colverts.

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Et dans le ciel, les élégantes branches des noisetiers laissent s'envoler le pollen au grès du vent, formant de gros nuages jaunes.

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Voilà une jolie ballade où les herbes ne demande qu'à garnir la maison. Les boutons de jonquilles, ramenés de la campagne puis mis en eaux ont fleurit et donnent à voir de jolies fleurs jaunes.

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Et les crocus, contrairement à ce que je pouvais penser, tiennent bons et ont eux aussi rejoins la table du salon. Ils sont à l'abris du froid et des premiers flocons Grenoblois, qui je l'espère, ne tiendront pas.

20 février 2013

Petite montée à la Bastille.

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Aujourd'hui levé matinal, quand le soleil n'a pas encore  vraiment pointé le bout de son nez. Direction la Bastille, ancien fort d'arme qui surplombe la cité grenobloise. Mais avant d'atteindre le sommet, passage par le centre ville et son parc où les hauts platanes tutoyent le ciel et couvrent les jeux d'enfants.

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Passons par le pont des quais, où à cette heure on peut encore observer sur les bords de la rivière Isère les mouettes rieuses et les cormorans venus faire bonne pêche. Mais dans les jardins de la ville, c'est un tout autre oiseau que l'on peut admirer, serez-vous trouver sur la deuxième photo la queue rouge qui s'y cache?

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Le meilleur itinéraire pour profiter de la vue et de la tranquillité est déprendre celui qui passe par le musée Dauphinois, on s'assure ainsi une vue panoramique parfaite et un regard unique sur la ville qui s'éveille doucement. Bien que les sirènes et des moteurs de la cité hurlent déjà, c'est avant tout le chant des oiseaux qui prime.

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Les arbres ont perdu leurs feuilles mais la foret reste verdoyante grâce au gui qui a littéralement envahit les bois. Le gui blanc dont il s'agît ici envahi surtout les feuillus dont il suce la sève pour se nourrir, n'ayant pas de racines.

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Il pousse en touffe et donne des fruits blancs, ronds et toxiques après avoir vu ses petites fleurs vertes être fécondées. Il se dissémine par les fientes des oiseaux qui aiment picorer ses baies. On en trouve plusieurs espèces de par le monde. Fort prisé par les druides puis au moyen âge, il est de tradition de s'embrasser sous celui-ci à Noël ou à la nouvelle année.

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Le chemin emprunté est une succession de montées et de virages, le tout entouré de bois clairsemés où pin, ormes, hêtres et noisetiers s'épanouissent, ce qui attire une grand multitude d'oiseaux qui habitués aux promeneurs osent se montrer: merles criards, pics verts concentrés, mésanges bavardes, il y en a pour tout les gouts.

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Et puis il y a les remparts, aux quels il faut être attentifs pour y voir percer la vie. De nombreuses compositions se formes entre les vieilles pierres pour le plus grand plaisir des yeux.

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La mousse s'en donne à coeur joie, certaines fructifient et d'autres se voient à leur tour coloniser par divers végétaux comme des graminées, des herbes hautes et mêmes des arbrisseaux qui avec le manque de place ne feront pas long feu.

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Les algues et le lichens suivent la même voie. C'est organismes étranges, mi-végétaux, mi-animaux pour certains, profitent des pierre pour être bien exposé au soleil, récupérer la chaleur et de l'humidité qu'elles emmagasinent et s'abriter de toute concurrence pour ce qui est de puiser des ressources.

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Le lierre n'est pas en reste, on trouve sur les hauteurs de la bastille les deux espèces majeurs qu'il y a en France dont le lierre grimpant, mais c'est le lierre dit "sauvage" qui prime même s'il n'hésite pas à envahir les arbres lui aussi.

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Longtemps considéré comme parasite des arbres, le lierre se relève être salvateur pour ceux-ci, en abritant tout une faune qui permet la création d'un biotope propice à la dissémination des graines par les oiseaux, oiseaux dont la nourriture vit en partie dans et grâce au lierre.

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C'est une forme de cycle. Ainsi le pigeon ramier permet au merisier de se perpétuer, la grive draine de même avec le gui, et le merles agira pour le lierre lui même en ressemant ces graines par ses fientes.

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Ami du peintre et du jardinier, il offre une gamme de couleurs très variée avec ses feuilles qui passent facilement du verre sombre au rouge puis à l'orangé.

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Les hellébores fétides (à cause de leur odeur) commencent à fleurir, les pétales verts commencent à se cerner de rouge pourpre et les nombreuses étamines sortent en force.

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C'est un plaisir de voir ce vert chatoyant sur le fond gris des broussailles et la neige environnante, le printemps approche à grand pas et il n'est pas de trop d'avoir un peu de fleurs en ce temps d'hiver.

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Voilà un bel arbre sur le point de fleurir, le boule de neige qui regroupe plusieurs sous-genres. Ces arbustes formes de grosses boules d'inflorescences généralement blanches qui attirent les papillons et les abeilles. Leur parfum est enivrant.

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Voilà que l'ascension commence, direction la succession des marches et des longs escaliers, mais pour les moins sportifs, il reste bien sûr le téléphérique via "les bulles".

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Le temps de tourner la tête et petite vue sur la ville à travers les branches des grandes chênes et des ormes.

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Grenoble et son agglomération s'éveille, la brume se lèveet aujourd'hui, avec le froid et l'humidité, la ville sera pour un moment, soulagée du lourd nuage de pollution qui d'habitude la recouvre complètement.

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Cela vient de la situation géographique de la ville. En effet celle-ci est située dans le creux d'une vallée entouré de massifs pré-alpins et de collines, ce qui empêches aux divers pollutions de se laisser emporter par le vent. A la longue un nuage se forme, en particulier l'été, ce qui accroît la chaleur dans cette cuvette naturelle et les cas d'asmes. Heureusement l'eau du rob, elle, y est une des plus pures du pays.

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Alors rien de vaut un peu de hauteur pour faire le plein en air pur. La promenade continue à travers les enfilades du fort, avec ces voûtes et ces balconnets de pierres qui offrent eux aussi une vue magnifique sur le paysage alentours.

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Et déjà le timide soleil pointe le bout de son nez. Mais ce n'est pas pour autant qu'il fait chaud, au compteur, - 2°C. Rien de mieux que l'ascenssion pour se réchauffer un petit peu.

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Tels des gargouilles, les corbeaux freux surveillent la ville de haut, de temps à autres un de leurs paires ramène de la ville quelques victuailles qu'ils mangent tranquilles au sommet des remparts.

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C'est aussi dans cette balade que l'on apprécier le décor et l'ambiance qui se dégage du lieux. A gauche un chêne mutli-centenaire, à droite une porte tout aussi âgée, taillée dans le même bois. On se croirait revenu au temps des canons et des fleurets.

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Ambiance de chateau fort, on pourrait se croire dans l'un des dédales de Barbe Bleu qui mène tout droit à son terrible donjon où périssent ses amantes,ou encore, à la prison de Davy Jones.

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Preuve du froid, ces flaques d'eau entièrement gelées qui avec la lumière du matin donnent des reflets irisés à la glace.

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Et quoi de plus jouissif que de briser ces élégantes formations de gel? A pieds joints dans la gadoue glacée, c'est un vrai bonheur.

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Bon il ne faut pas avoir peur d'avoir froid aux orteils après cela ni de passer par une bonne séance de nettoyage et encore moins d'avoir les chaussettes complètement trempées.

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Malgrè les chutes de neige actuelles (+ 20 cm dans certains coins d'Isère), la nature semble bien décidée à ne pas attendre l'arrivée du printemps pour commencer à s'épanouire.

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Mais ne n'y trompons pas, la neige et les arbres gris sont là pour nous le rappeler, nous sommes toujours en hiver, il faut se faire au froid, aux bases températures et au gel.

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Et voilà une petite vue de Grenoble sous un soleil bien matinal avec en premier plan l'Isère qui coule paisiblement.

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Et dans le fond, les massifs montagneux qui encerclent la ville. Eux ne sont pas près de voir le printemps arrivé, même s'ils n'ont plus depuis longtemps de neiges éternelles.

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Les arbres sont encore présents mais commencent à laisser place aux buissons et aux arbustes denses. Les corbeaux freux profitent des arbres morts comme de perchoirs, les moineaux communs, les pinsons des arbres et les mésanges eux des cachettes du taillis.

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Les fougères et le genet prennent peu à peu possession du terrain sec qui se compose d'humus pauvre posé à même la roche et retenu par les racines des arbrisseaux.

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Nous voilà aux abords de la Bastille, c'est là qu'une troupe d'oiseaux, pas peureux pour un sous, prend plaisir à chercher sa nourriture parmi les restes de repas oubliés par les touristes, ce sont des accenteurs alpins, cousins du petit accenteur mouchet qui se promène dans le jardin.

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Ce joli oiseau est coloré de roux, de gris, de blanc et de noir est de la famille des prunellidés, du genre prunella et de l'espèce collaris. De la taille de l'alouette, son gazouillis rappel parfois celle des champs. On le trouve entre 1800 et 4000 mètres d'alltitude mais redescend en hiver en plus basse altitude vers les champs et les habitations humaines.

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Plus la neige est épaisse, plus ces oiseaux descendent. C'est pour cela qu'ils sont un bon indicateur du temps et surtout de l'hiver et de la fin de celui-ci avant qu'il n'arrive. Le fait qu'il vive habituellement dans des zones où l'homme est rare le rend particulièrement peu farouche.

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Symbole de Grenoble, "les bulles". Ce téléphérique atypique monte les promeneurs et les touristes et leurs compagnons à quatre pâtes pour admirer la ville et les montagnes alentours.

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L'observatoir du sommet, en plus de proposer un terrain d'accrobranche pour les enfants, permet d'identifier et de nommer les montagnes, les lacs, les agglomérations, les rivières et les cours d'eaux. Ici l'agglomération de Fontaine.

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Et bien que le sommet soit enitèrement enneigé, par-ci et par-là la végétation perce et offre de belles rosettes de verdure à travers le blanc manteau.

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Un dernier regards sur les hauteurs, les bulles en maintenances (trouverez-vous les deux techniciens de la photos?) et les accenteurs alpins puis retour dans la ville.

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Et pour cela, direction les grands escaliers pour une petite descente vers le parc des Dauphins. Et pour ceux qui craignent le vide, reste le bon vieux chemin de terre employé à l'aller.

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Adoscées à la roche, les marches permettent d'observer une végétation mais aussi une vue à la quelle on a habituellement difficilement accès.

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Et c'est là, depuis un petit balcon de pierre, on peut prendre en compte la dimension de la vallée grenobloise, de l'encaissement de la ville mais de surout, comment le glacier sub-alpin a creusé cette étendue, ne laissant derrière lui la roche nue, une terre fertile et une grande rivière, l'Isère. 

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On ne se lasse pas de ce paysage endormit, de ces arbres froids ou de ces églantiers qui prient par le froids, ont prit quelques teintes de gris et de noir.

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Surprise, (à gauche) des petites fleurs blanches, de quelques millimètres, ont envahi la mousse et dans les anciennes caches des murs, les fougères et les géraniums petits robert.

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L'ail sauvage pousse par grandes touffes aux bords des escaliers. Les longues feuilles et tiges taillées comme de la ciboulette sont délicieuses dans une salade fraîche ou du fromage blanc. Attention cependant à son fort goût qui peut en surprendre plus d'un.

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Le dépaysement est totalement, même si la clameur de la ville n'est pas loin. On se croirait dans un coin perdu d'Ardèche, là où les chemins de promenade frôlent les falaises.

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Et comme toujours, le paysage grenoblois s'offrent à nous. 

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Et une fois de plus, le chemin prend des airs glacés, les flaques se font glaces pour ma plus grande joie de mon âme d'enfant.

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D'ici quelques jours, peut être moi, la neige et le froid de l'hiver auront vite fait de gommer la casse et de rendre à nouveau lisse est glissante les étendues humides du chemin.

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Les murailels s'éffacent et laissent places aux flancs rocheux où toute une population de mousses, de fougères et de plantes grasses s'en donne à coeur joie.

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Anecdote amusante, le fort a été construit pour mettre au duché du Dauphiné pour se protéger d'une éventuelle attaque ou riposte de celui de Savoie, mais quelques années seulement après la fin des travaux, les deux duchés seront réunis sous le drapeau français. le fort perdra son utilité et n'aura servit qu'à exercer une mission de surveillance.

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Aujourd'hui encore on peut voir et parcourir les tours, les longs couloirs et les remparts qui ont mis des années et des années à être bâtis.

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Ils sont nombreux les escargots des taillis et surtout fort beaux. Ici à gauche deux coquilles élances de beaux clausilies délavées par la pluie et à droite des élégantes striées.

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Alors de gauche à droite: l'escargot des haies, le petit gris, l'escargot de bourgogne et l'élégante striée.

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Semblables à des coquillages, les élégantes striées sont de petits escargots que l'on ne trouve pas partout en France. C'est dans le Sud-Est, la nord, en Corse et dans la région parisienne qu'on les trouve. Ils vivent un peu partout, aussi bien dans les bois clairs que les haies de jardins.

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C'est aussi dans ce coin de forêt apprécié des grenoblois que l'on peut voir des buis multi-centenaires eux aussi, à l'écorce drue et travaillée par les éléments naturels.

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Et là où la neige c'est retiré, la laitue sauvage fait son entrée en grande pompe. Très savoureuse, il faut éviter de la ramasser par ici, l'endroit étant fréquenté car un bord de sentier, on ne peut savoir ce qui s'y est frotté.

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Par contreen d'autres endroits, le blanc manteau perdure. De temps à autre quelques éléments viennent 'y déposer comme ces feuilles de de buis ou cette baie de fragon qui lui aussi pullule en ces lieux.

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Et la descente continue, on quitte les marches raides pour rejoindre un chemin de terre bordé de buis et tortueux.

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Contraste entre cette arbre mort qui sert de maison à une famille de pic verts pendant la belle saison et les immeubles, froides demeures humaines mais au combien essentielles.

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Les tramètes sont de sortie, et comme toujours elles ne semblent pas avoir subit les méfaits de l'hiver rigoureux.

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Accrochées à une souche de pin, elles se sont installées en une colonie chatoyante.

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Les arums sauvages déploies leurs feuilles et les pins de poulets, très appréciées des oiseaux de bassecourt, donneront bientôt leurs belles fleurs.

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Autres plantes comestibles en ces temps, la cresonnette à gauche qui est en réalité la cardamine des bois, à la saveur subtile, et l'alliaire officinal à droite qui à un goût d'ail sans en avoir la forte odeur.

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Et de temps à autre, une petite mésange charbonnière vient chantonner au dessus de ma tête pour ponctuer le parcours.

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Les pins portent encore leur vertes épines et leur pommes, et parfois un étrange champignon de bois vient se fondre en lui.

 

Le jardin des Dauphins:

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La descente se termine par l'arrivée au parc des Dauphins. Monté en terrasses, en escaliers et passerelles, ce petit jardin public est très peu mais est mal réputé, en raison de la "faune" qui le fréquente le soir.

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Toute une végétation luxuriante commence à y fleurir, offrants des fleurs blanches et vertes de de jolies baies rouges.

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Quelques jolis buis biens taillés viennent donner un cadre "à la française" et de grands bancs assurent un repos bien mérité au promeneur.

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Plats de bandes, petits îlots verts et barrières de fer forgés contribues à l'atmosphère tranquille et idyllique du lieux, le tout renforcé par l'aspect atypique et naturel de l'endroit.

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Et pour admirer la vue en tranquillité en famille, rien de mieux que se retrouver en cage. Ca fait rire les oiseaux ....

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Ah les fleurs de jardin, elles sont bien rares en ce moment, mais ici c'est la rose d'e Noël, qui est plus proche des hellébores que des rosier. Cette très belle plante très toxique a longtemps été utilisée comme médicament et remède populaire.

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Un dernier regard sur le fort puis la ballade continue dans le beau jardin, suspendu à flanc de falaise.

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Il y aussi de quoi largement contenter les enfants mais aussi les grands: toile d'arigner, escaliers en colimaçon, mare, chevaux à bascule et cabanes, voilà une vraie coure de récréation à ciel ouvert.

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En tout cas il y en a un qui doit être très malheureux de son oublie.

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Ho surprise, dans le jardin, je retrouve mes belles hellébores fétides à l'odeur si dérangeante. Celles-ci sont bien plus fleurit que celles du sommet et leur bordure rouge sang est bien visible.

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Dans le jardin, des espèces d'hellébores cultivées sont aussi présentes. Cela ne possède pas de bordure rouge mais de grosses pétales bien vertes. Les feuilles elles sont des plus piquantes.

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Autre forme, des hellébores à petites feuilles et aux fleurs en grappes qui elles ne fleurissent pas encore.

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Et puis bien sûr il y a la rocaille emprunte de fougères, avec de belles clochettes violettes qui colorent le jardin gris sous un soleil bien couvert.

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Et puis retour dans la ville, le long de l'Isère où les mouettes, les pigeons, les écureuils et les cormorans cherchent quelques rayons de soleil avant de prendre leurs quartiers pour la journée.

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Bref une très belle journée, grise et froide mais emprunte de découverte et surtout de nature.

19 novembre 2012

Pont de Beauvoinsin.

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On ne prend pas toujours le temps de regarder et de redécouvrir les lieux de notre quotidien. Ici Pont de Beauvoisin, la cité du meuble, séparée en deux part le Guiers. Ses berges auraient été peuplées vers -3000/-2500 av JC.

Le célèbre brigand Mandrin y aurait séjourné et même partait-il, caché un trésor.

A vos péles!

Ce texte vient du site http://www.histoiresinsolites.com/articles.php?lng=fr&pg=44 où est indiqué l'emplacement de nombreux autres trèsors à découvrir.


"Le bandit Mandrin (1725-1755) s’était attaché à piller systématiquement les biens et le numéraire des Fermes générales. Itinérant, il avait pris l’habitude de cacher ses butins dans des endroits qu’il nommait ‘ses coffres-forts’. Plusieurs d’entre eux ont été localisés.
Ainsi, une cassette serait encore enterrée dans le jardin de sa maison natale à Saint-Etienne-de Saint-Geoirs (Isère). A Verel-de-Montbel (Savoie), il fora une cache dans les hautes roches qui entoure le village et y glissa une bourse remplie de pierres précieuses. Il enterra 25 000 livres en or en pleine forêt du Vercors là où Mandrin aimait à prendre ses quartiers. Lors de sa dernière chevauchée, il fut contrait de dissimuler à une lieue au-dessus d’Ambert (Puy-de-Dôme) le précieux chargement de quatre de ses chevaux qui, exténués, ralentissaient la course. On parle aussi de caches aménagées dans le vieux château de Rochefort (Savoie) où il fut capturé en 1755 avant d’être exécuté."

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