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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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campagne
6 octobre 2015

Le jardin en été.

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L'automne est installé, avec lui s'en vont les joies de l'été. J'ai rangé la plupart de mes livres de botanique pour sortir ceux de mycologie. L'ouvrage "Traces d'animaux" des éditions Hachette dans ma besace me voilà parée pour parcourir les bois. Mais avant petit topo sur ce qui c'est passé dans le jardin cet été.

 

L'hespéride du dactyle (Thymelicus lineola).

Cet été nous avons pu observer de nombreux papillons. L'hespéride du dactyle n'est pas le plus impressionnant de tous mais il en n'en reste pas moins le plus délicat. Il affectionne les prairies alpines et subalpines fleuries où se trouve des hautes herbes. Il pond ses oeufs entre la base des feuilles et la tige des plantes.

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Le sphinx du liseron (Agrius convolvuli).

Ce papillonquiporte aussi le nom de sphinx à corne de boeuf est un véritable titan. Ailes écartées il peut avoir une envergure de 12 centimètres et ça trompe peut mesurer 13 centimètres. Cette particulier lui permet d'atteindre le nectar de fleurs à la corolle très profonde comme celles des liserons et des ipomées exotiques.

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Chenilles et autres chrysalides.

Les chenilles sont le stade larvaire des papillons. Parfois elles sont confondues avec des larves de certaines mouches ou de certaines guêpes solitaires qui leurs ressemblent beaucoup. Toutes sont herbivores, enfin presque, on recense quelques rares cas de chenilles carnivores qui attrapent les insectes en se camouflant.

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La Valérie jaspée (Valeria jaspidea).

Autrefois appelé le Jaspe vert, ce papillon colorées est peu commun en France et sur le site de l'INPN n'est pas répertorié en Isère ! On peut croiser sa jolie chenille grise et légèrement poilue sur diverses essences. Les antennes légèrement dentées indiquent qu'il s'agît d'un mâle, celles de la femelle sont entièrement lisses.

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Les prédatrices du jardin.

Les sauterelles et les araignées sont de terribles prédatrices du jardin. Agiles et gloutonnes, elles sont des alliées pour les jardiniers car elles régulent les nombreux insectes qui parfois sont néfastes pour les légumes et/ou fleurs : véhiculeurs de maladies, croqueurs de pousses, grignoteurs de feuilles et autres suceurs de sèves.

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À chaque forêt sa ronce.

Il paraîtrait que chaque forêt sa propre espèce de ronce tant il existe d'espèces, d'ailleurs nombreux sont les botanistes à s'y casser les dents. Hybridations, sous-espèces ... il faut avoir les nerfs solides pour ne pas s'y perdre. Heureusement toutes sont comestibles et cette année elles finiront en liqueur.

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Délice de framboises.

À l'origine sauvages, les framboisiers à force de croisements par l'Homme ont donné une grande variété d'espèces. On trouve des framboises blanches, au goût de cassis, presques noires, roses, énorme ou minuscules. Les framboisiers figurent dans le jardin parmi les plantes favorites des punaises et de leurs larves.

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Travailleuse comme une fourmis ?

Une étude préliminaire semblerait prouver le contraire ! Selon le travail d'un groupe de scientifiques qui ayant marqué puis filmer les quelques 500 fourmis étudiées, presque un tiers serait oisif, attendant que leurs consoeurs fassent le boulot. Reste à savoir si c'est volontaire ou s'il s'agit de guerrières potentielles qui s'économises.

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Échec et mat.

Tout le monde ne profitera pas des plaisirs de l'automne. De fortes et soudaines précipitations ont inondées les galeries de nombreux rongeurs, certains n'ont pas été assez rapide. Ce campagnol des champs (Microtus arvalis) c'est fait fait surprendre par l'orage. Finit pour lui les orgies de fruits, de noix et de pommes.

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Le mot de la fin.

Pas grand choses à dire d'autre, cet été est passé très vite avec mon job de nuit. Il a été très studieux aussi, au programme des livres, des livres, encore des livres ... je veux être au top pour être selectionnée dans l'école où je souhaite faire mon BTSA GPN et surtout, pour trouver un maître d'apprentissage. Motivation !

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20 septembre 2015

Sortie en campagne 4.

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Comme pour l'article précédent, voici un condensé des sorties de l'été en campagne avec en prime nos deux bouilles d'aventuriers, parce que de temps à autre ça fait du bien de ce montrer un peu. L'été a été chaud et propice à de jolies rencontre avec les animaux de la ferme mais aussi sauvages et les baies ont été sucrées et délicieuses. Peu de champignons dans nos près mais avec la pluie ils seront bientôt là. 

 

Un petit bout de nous.

Voilà le bout de notre nez. Nous sommes passionnés de Nature et nous nous intéressons à tout ce qui touche à celle-ci. Depuis un petit peu plus d'un an mon bien-aimé m'accompagne dans mes sorties et une partie des photos que vous pouvez voir dans les articles sont de lui. Cela fais aujourd'hui pratiquement 3 ans et demi que je tiens ce blog et je ne me lasse pas de partager et d'échanger avec ceux qui sont de passage ici.

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De plume et d'oeufs.

J'ai la chance d'être issue de familles composées en partie d'agriculteurs. Ma tante et marraine possède avec son compagnon une ferme en Isère, pas très loin de la Savoie. Poulets, poules pondeuses, lapins et pintades y sont élevés avec grand soin et pour certains, viendront s'inviter sur la table pour les fêtes. 

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Grand départ pour les hirondelles rustiques (Hirundo rustica).

Nommées aussi hirondelles des cheminées, elles s'apprêtent à partir pour l'Afrique et ne reviendront qu'au printemps. Les voilà prêtent à parcourir des milliers de kilomètres. On a ainsi vu des individus à Hawaii, en Afrique du Sud mais aussi en Groeland à la belle saison. Autrefois on croyait que ces oiseaux hivernaient dans la vase.

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Le lapin domestique (Oryctolagus cuniculus).

Il a pour ancêtre le lapin de Garenne avec le quel il partage le même nom scientifique d'Oryctolagus cuniculus. Il en existe un très grand nombre de races, la plupart étant spécialisé. On trouve donc des lapins de compagnie, des lapins à viande, des lapins pour leur peau et d'autre pour leurs longs poils utilisé pour faire des vêtements.

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Le grain, c'est la vie !

Pour nourrir tout ce petit monde il faut de quoi nourrir tout ce petit monde, et heureusement la ferme dispose de tout ce qu'il faut. Mon oncle travaille pour un céralier, il produit des semances diverses comme celles de seigles ou de maïs. Après avoir été récoltés les grains sont séchés au soleil. Séchés en four ils deviennent infertiles.

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Grande valériane (Valeriana officinalis) pour petits chats.

L'effet e la grande valériane sur les chats est surprenant. Les principes actifs de la plante, en particulier ceux contenus en grande quantité dans la racine agissent comme une drogue euphorisante sur les félins. Dés qu'ils en reniflent la plupart d'entre-eux deviennent fous. Cela ne dure que quelques secondes et n'entraine pas séquelles pour eux. Néanmoins il faut surveillé qu'ils ne prennent pas l'initiative d'en grignoter au risque de les voir baver.

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Chevreuil en vadrouille (Capreolus capreolus).

Les soirs d'été, quand la lumière baisse et que le crépuscule baisse, il est facile de voir mais aussi d'aprocher les chevreuils qui sont pourtant réputés pour être farouches. Cette femelle présente un pelage un peu particulier. En effet elle est en mue, elle perd son poil d'été à la couleur dorée pour une robe d'hiver grise.

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Une araignée qui a du mordant, l'argiope frelon (Argiope bruennichi).

Cette araigné se rencontre dans bien des pays, mais principalement en Eurasie et dans le sud de l'Afrique ce qui en fait une véritable globe-trotteuse bien que les individus de cette espèce ne se déplacent que peu. Autrefois en Europe elle se trouvait uniquement dans le sud mais avec le réchauffement climatique elle monte au nord.

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Ma plante fétiche, l'hélléboe fétide (Helleborus foetidus).

 Nommée pied de Griffon ou rose de serpent, c'est une plante toxique à la forte odeur. Utilisée autrefois en magie ou dans les diverses préparations vétérianiares dites populaires, ont la rencontre aujourd'hui dans les près en bords de forêt et les bois frais. C'est dans de larges gousses que les graines se développent.

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 Quelques symboles de l'été.

 L'été est une saison très attendue. Cela découle de nos pratiques modernes (vacances, sports aauatiques, fêtes) mais aussi plus anciennes. L'été est associé au soleil et à la lumière, ils sont essentiel pour les récoltes.On associera à la belle saison les couleurs chaudes, les fleurs des champs et les cérales.

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 Une orchidée chatoyante, l'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis).

 C'est une jolie orchidée qui se plaît sur les bords de route et qui, depuis que le fauchage raisonné est pratiqué chez nous, est de plus en plus présente. Elle mesure entre 10 et 30 centimètres mais peut dépasser les 60 centimètres. Cette orchidée n'est pas protégée mais il ne faut pas la ramasser pour autant.

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La coronille bigarée (Securigera varia).

 Cette jolie fabacée (anciennement légumineuse) se rencontre dans les champ de fauche et les prairies où elle forme d'épais buissons roses. Elle est très rustique et peu résister à des températures basses comme des -15°C. On la rencontre en Eurasie. Cultivée comme fourrage, les fleurs et graines sont toxiques.

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 Délices sucrés, les framoises (Rubus idaeus).

Voilàunpetit fruit sucré que l'on trouve en forêt mais aussi dans les bois. Les framboises s'accomodent dans un grand nombre de desserts, de boissons et de sucreries. Il se raconte qu'elel fût créer par gourmandise par les dieux de l'Olympe mais il faudra attendre la Renaissance pour lavoir de manière fréquente dans les jardins. 

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 Plantes médicinales, prudence.

 Actuellement c'est la grande mode des plantes médicinales. Si certaines ont de véritables effets sur la santé, pour d'autres cela reste à prouver. Ce n'est pas pour autant que l'on peut les consommer n'importe comment et dans des doses ou des mélanges qui relèvent de la potion magique. Certaines plantes peuvent avoir des contres indications, d'autres êtres toxiques. Cet été a été marqué par de nombreux empoisonnements. Prudence.

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Un vrai coeur d'artichaut (Cynara cardunculus f. scolymus).

En rentrant de notre balade nous passons par le potager de la maison. En plus d'y trouver quelques jolies fleurs, nous avons la chance de voir les artichauts dont quelques uns ont été gardés pour profiter de leur floraison. C'est la culture ornementale d'une chardon qui a donné cette forme à cette fleur légume.

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Le mot de la fin.

Bref, voilà un article réalisé pour ceux qui aime le blé et les poulettes. Plus sérieusement, la campagne en été est charmante bien qu'il soit facile d'y prendre des coups de soleil. Les fleurs sont là mais moins présentes qu'au printemps et c'est bien logique, les fortes chaleurs et les faibles pluies ont parfois raisons d'elle. Néanmoins on trouve ça et la quelques merveilles. C'est aussi la période où les animaux de la ferme sont le plus actif et où de nombreuses portes ouvertes sont organisées pour s'initier au monde agricole. C'est un bonne manière de se forger un avis et peut être de casser les préjugés qui circulent sur la profession d'agriculteur, l'une des plus vieilles du monde et qui chaque jour nourris les 64 millions de français que nous sommes.

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6 août 2015

Sortie en campagne 3.

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 Départ pour le Sud, dans la campagne. Entre le village de Sault et celui de Forcalquier, il y a une large gamme de végétaux à découvrir. Il fait chaud, le soleil brûle l'herbe et les pelouses. C'est dans ces conditions que l'on peut admirer quelques plantes typiques de la région ou communes mais résistantes à ses conditions assez extrêmes. La faune se fait discrète, préfèrent sortir entre le crépuscule et l'aube pour être au frais et éviter de se fatiguer.

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Les plantes grasses (famille des Crassulaceae) sont bien adaptées à ses conditions. Leurs feuilles épaisses et étalées sur le sol leur permet de garde leur eau et de lutter contre son évaporation. On peut citer comme plantes ayant ce mode de fonctionnement l'orpin blanc -Sedum album (1), le nombril de Vénus - Umbilicus rupestris (2), la joubarbe des toits - Sempervivum tectorum (3) et l'orpin à feuilles épaisses - Sedum dasyphyllum (4).

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Le centranthe rouge (Centranthus ruber), porte aussi les noms delilas d'Espagne et de valériane rouge ce qui peut être trompeur car il n'est ni l'un ni l'autre. C'est une plante originaire du pourtour méditerranéen qui aime les zones chaudes et ensoleillées comme les éboulis. Elle est commune dans le sud de la France.

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  L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) est une jolie orchidée qi bénéficie d'une protection à l'échelle européenne. C'est une plante de pleine lumière qui fuit les sols acides et préfère ceux à être plutôt secs et pauvres en humus. On la rencontre dans le centre et le sud de l'Europe, dans le nord de l'Afrique.

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 Voilà une drôle de graine. Ce n'est ni une fantaisie de la nature, ni un produit de l'Homme, ceci est une cosse qui contient les graines de la luzerne orbiculaire (Medicago orbicularis). Cette petite luzerne aux fleurs jaunes est communes dans la moitié sud de la France et aime les cultures comme celle des oliviers.

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Comme le soleil du Sud, la flore et la faune de la campagne sont d'un jaune rayonnant. Le mélilot officinal - Melilotus officinalis (1 et 2) est une plante médicinale. Elle attire des insectes comme ce papillon aux ailes marbrées de noir (3). On trouve aussi du genet d'Espagne (Spartium junceum) qui est toxique (4).

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  Le pallénis épineux (Pallenis spinosa) n'est pas très haut et a pour particularité d'être recouvert de poils. On ne le trouve en France que dans le Sud, en particulier sur la côte méditerranéenne. Il aime les lieux exposés au soleil, secs et ayant un climat chaud. Même s'il apprécie le climat marin il ne supporte pas le sel.

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 Voilà un Rouvet blanc (Osyris alba) bien dense et surtout aux fleurs ... jaunes qui sont parfumées. C'est un arbuste dioïque, ce qui veut dire qu'un plant est soit mâle, soit femelle. Il s'agit ici de fleurs mâles car nombreuses et groupées. Typique du sud, il fleurit de mai à juillet et donne des baies rouges non comestibles.

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 Restons dans la thématique des plantes à fleurs en grappes avec ces quatre photographies. 1 : Inconnue. 2 : le sureau noir (Sambucus nigra L., 1753) aux baies délicieuses. 3 : Pyracantha (Pyracantha coccinea) qui menace l'environnement. 4 : L'aubépine (Crataegus) aux étamines noires et au doux parfum.

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  Le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) est originaire ... de Grèce et de Bulgarie. Il tient son nom au fait que l'on pensait autrefois en Europe que ce joli arbre qui ornait déjà les parcs venait d'Inde. C'est John Hawkins qui dans les années 1700 découvre sa véritable provenance. On le plante en France depuis le XVIe.

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 Petite vue sur le village de Forcalquier et ses vielles pierres. Le soleil tape dur ce qui nous permet d'admirer les pertuis de ce millepertuis perforé (Hypericum perforatum L.), chose que l'on rencontre chez de nombreux millepertuis. Seul celui-ci est reconnu comme médicinal mais a de nombreux effets secondaires.

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 C'est le bal des punaises et des escargots ! 1 : Un adorable hélice de Pise (Theba pisana) typique du sud. 2 : Un escargot turc (Helix lucorum) très invasif. 3 : Une punaise diabolique (Halyomorpha halys) pas satanique pour un sous. 4Hadrodemus m-flavum qui se reconnaît à son M blanc sur fond noir.

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  Petit passage à la célèbre librairie "Le Bleuet" qui bénéficie d'une belle réputation à l'échelle nationale. Elle a été sauvée de la faillite après avoir tenté de concurrencer Amazone en s'offrant un immense entrepôt et en tentant de spécialiser dans la vente de livres d'ocassion en ligne. Notre pauvre porte feuille a souffert.

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 Penchant nous un court instant sur ces fabacées. 1 : Le trèfle des prés (Trifolium pratense L.) dont le nectar plaît aux enfants. 2 : Le sainfoin cultivée (Onobrychis viciifolia). 3 et 4 : Trèfle inconnu, peut être incarnat mais avec de gros doutes. La botanique c'est ça, peu de certitudes, beaucoup d'interrogations.

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 La mélitée du mélampyre (Mellicta athalia) comporte de nombreuses sous-espèces. C'est un papillon qui contrairement à son nom ne pond pas que sur les mélampyres bien qu'ils restent ses hôtes préférés. Les plantains, les digitales, les véroniques ou encore certaines linaires peuvent abriter leurs chenilles.

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 Bref, un chouette weekend dans le sud, malgré la chaleur. Il est toujours plaisant de rencontrer des espèces aux quelles on est pas habitué, sans parler des vieilles pierres, des jardins parfumés,des champs de lavandes et du champs des cigales. Une carte postale grandeur nature, avec le couché de soleil en prime.

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13 avril 2015

La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris).

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 Découverte des fritillaires pintades (Fritillaria meleagris) en Isère, à proximité de la commune de Morestel grâce à Sébastien et Guy, deux messieurs orchidées du forum Ophrys que je remercie énormément ! À notre arrivée nous constatons qu'il reste peu de fleurs ouvertes et que la saison est bientôt terminée et qu'une bonne paire de bottes n'est pas de trop. En effet la plante s'épanouie dans les prairies humides, les bas-marais et les fossés.

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La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris) appartient à la famille des liliacées comme le colchique d'automne, l'ail des ours, le perce neige ou la jonquille. Rare et endémique de l'Europe, on la trouve en France que dans une partie des départements dont l'Isère et fait l'ojbet d'une protection à l'échelle nationale et dans nombreux cas régionales. En Belgique elle a disparut hormis dans de rares stations, dans les autres pays elle est en régression.

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 On la reconnaît aisément aux motifs en damiers de ses 6 pétales pétales même s'il est courant de rencontrer des individus rosées, claires ou entièrement blancs.Cette vivace mesure 20 à 30 cm de haut. La fleur pendante mesure entre 3 et 4 cm. Souvent solitaire elle peut parfois être double. Les feuilles sont fines, étroites et allongées, le bulbe est petit, les fruits sont contenus dans une capsule papyracée (qui ressemble à celle du pavot).

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 En dehors de son nom latin Fritillaria meleagris, la fritillaire pintade est aussi nommée Oeuf de pintade, Gogane, Pintadine et Perrot. On peut la confondre avec deux proches cousines, la fritillaire de Burnat (Fritillaria burnatii) et la fritillaire du Dauphiné (Fritillaria tubiformis), deux plantes typiques des Alpes. En France on rencontre aussi la fritillaire à involucre (Fritillaria involucrata) et la fritillaire noire (Fritillaria nigra) qui sont rares.

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 Côté comestibilité on y pense pas ! Le bulbe de celle que l'on nomme aussi tulipe des marais est toxique, et il est fortement déconseillé de consommer une partie ou la plante entière. Pour la voir en pleine nature il faut chercher les lieux très humides en pleine lumière, où le sol est argileux et humide mais rarement froid ou du moins peu. Elle aime généralement les climats marins ou océaniques ce qui explique sa rareté, en particulier en Isère.

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 En sommes voilà une belle découverte qui vaut le détour car ce n'est pas tous les jours que l'on peut tomber sur cette plante. Certaines années les lieux qu'elle affectionne se couvrent de tapis rouges des fleurs aux pétales en damier marquées. Désormais il faudra attendre 2016 pour remettre les bottes.

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13 avril 2015

Sortie en forêt 53.

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 Les beaux jours apportent leur lot de fleurs et de champignons. Dans les trois prochaines sorties à paraître sur les blogs, les morilles auront une place de choix. En attendant c'est les pézizes veinées (Disciostis venosa) qui ont la part belle. Peu réputées, ce sont pourtant d'excellents champignons qui appartiennent à la famille de Morchella. Il faut les cuire pour enlever leur toxicité et leur odeur qui pour certains les rendent peu appétissants.

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 La violette hérissée (Viola hirta) est une plante à fleur de la famille des violacées qui fleurit de mars à mai. Courante on la rencontre dans les zones basophiles, dans les clairières, les bois, les lisières et pelouses naturelles. Comme la plupart des violettes, elle est comestible et entre dans la composition de liqueurs.

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 Une jolie araignée s'est installé dans le coeur d'un colchique d'automne (Colchicum autumnale) qui sont en feuilles. On le confond souvent à ce stade avec les orchidées en rosettes. C'est une plante très toxique avec la quelle l'ail des ours est parfois confondue ce qui entraîne des conséquences funestes.

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 Le coucou ou primevère officinale (Primula veris) est une primevère aux propriétés médicinales importantes, en particulier pour son aspect expectorant. On utilise ses fleurs séchées en infusion. Celle-ci ce tinte d'un jolie couleur jaune et prend un goût parfumé. On peut l'agrémenter de fleurs de lamiers maculés (Lamium maculatum).

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 La clématite des haies (Clematis vitalba L) est une plante bien connue des campagnes. Fumée par les enfants comme dans "La gloire de mon père", elle était utilisée au Moyen Âge part les mendiants quis'ne frottaient le corps pour provoquer des ulcérations sur leur peau est inspirer la pitié aux passants.

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 La schizophylle commun (Schizophyllum commune) est un champignon de bois appartenant à l'ordre des Basidiomycètes.Trop coriace pour être consommé, on le trouve seul ou en troupe sur les troncs et les branches tombées au sol. On le reconnaît également à la moisissure qu'il développe.

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 L'herbe verte des champs plaît aux ânes. C'est la meilleure car tendre et pleine de minéraux. Certains fromages de montagne ne sont produits qu'avec se type de fourrage pour le goût et la texture qu'ils apportent au lait qui finira à la laiterie. On peut citer par exemple le Chartreuse, un gruyère produit en Savoie pas loin d'ici.

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 Voila des trametes rougissantes (Daedaleopsis confragosa) qui se présentent parfois délavées, signe que la fructification du mycélium est sur la fin. D'ordinaire rouges sang, même quand on les brise en deux, les ont prit sous l'effet des nombreuses pluies et du ruisseau tout proche des teintes pastelles.

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 L'auriculaire mésentrique (Auricularia mesenterica) forme des fructifications étalées sur les troncs morts des feuillus. Très actif, c'est un des champignons essentiels pour que la forêt assimile les arbres morts au profit des plantes présentent ou en devenir. Non commestible il est proche parent de l'oreille de Judas. 

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L'oreille de Judas (Hirneola auricula-judae) tiens son nom de l'arbre sur la quelle on le trouve le plus, le sureau, arbuste au quel Judas se serait pendu et à sa forme particulière. Version européenne du champignon noir chinois, il se ramasse facilement et se consomme de la même manière. Depuis peu je trouve des champignons qui poussent dans les trous fait par les pics en recherche de verres... peut être que les oiseaux sont des agents véhiculeurs du champignon... à creuser.  

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 Le panier reste vide et malgré les quelques sorties faites, le beau temps et le manque de pluie met
en péril la saison des morilles. Espérons que quelques goûtes de pluies changeront cela.

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L'hellébore fétide (Helleborus foetidus L.) est une plantes aux propriétés cardio-toniques et narcotiques. On l'utilisait autrefois pour soigner les troubles du cerveau mais sa grande dangerosité a fait arrêter tout emploie de celle-ci. En effet, non seulement le rhizome au contact de la peau la fait rougir, mais les fleurs, tiges et feuilles contiennent un très violent poison qui provoques des vertiges, des vomissements spasmodiques etarfois la mort. 

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  L'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides) est en bouton. C'est une plante toxique qui est purgative aussi bien chez l'homme que le bétail quand elle est mêlée en trop grand nombre au foin. C'est une bonne plante mellifère qui figure parmi les premières plantes butinées par les abeilles quand le soleil apparaît.

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 Un bien beau champignon en court d'identification (impossible de trouver de l'info à son sujet).

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 Voilà une araignée pro du camouflage. Adaptée à son milieu, elle chasse les insectes et petits invertébrés qui vivent sur le bois mort (comme c'est le cas sur ce vieux tronc de noyer) à l'affût et non pas avec une toile. Mais c'est avant tout pour se protéger des prédateurs comme les oiseaux qu'elle aborde ces couleurs.

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1 et 2 : Inconnu au bataillon.
3 et 4Inconnu au bataillon.

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5 mars 2015

Mon salon de l'agriculture.

 

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Du 21 février au 1er mars, à Paris, c'est déroulé le salon international de l'agriculture. Cette rencontre annuelle au coeur de la capitale réuni un grand nombre de visiteurs et est un rendez-vous incourtounable pour nos chers hommes politiques (et les quelques dindes miss en manque de popularité). Alors personnellement je ne suis jamais allée à cette foire (à lire dans les deux sens) mais l'envie ne m'en manque pas. Ici et là je lis des avis très négatifs sur celle-ci (ça pue, c'est cher, c'est une machine à fric, c'est pour les bobos) et d'autres très bons (c'est joli, on sait à quoi sa ressemble un pécore, on se croirait chez mamie Suzette) ... et la plupart du temps il faut le dire, ils sont très cons. Je dirais que d'un côté on ne peut que saluer le fait que cette manifestation permet aux citadins et en particulier aux enfants de voir de leurs yeux ce qui est un animal de ferme et l'agriculture, d'un autre on ne peut que déplorer la présence de grosses filiales comme Mac Do (WTF !?! même si je comprends leur présence). Bref, mon propos n'est pas là. De la médiatisation du salon (parce qu'à la TV et à la radio on n'y échappe pas), m'est venue l'idée de publier un article sur "Mon salon de l'agriculture" en présentant les diverses espèces animales de ferme que j'ai pu rencontrer et/ou qui font mon quotidien. Suivez le guide (bon contrairement au rassemblement parisien, je n'espère pas attirer 691 000 visiteurs).

 

Âne, mon ami :
Les ânes sont des animaux doux et intelligents, qui doivent leur réputation de bêtes têtues à leur détermination. Dés qu'ils perçoivent un danger, ceux-ci stop net jusqu'à être sûrs de ne plus rien risquer. Les ânes domestiques descendent tous des ânes sauvages originaires de la corne de l'Afrique. Leurs populations sont en baisse et la plupart d'entres eux sont proches de l'extinction.

P2280076L'âne de Provence :

Commun dans le Sud-Est, ce petit âne rustique peut parfois être confondu avec l'âne du Contentin (typique lui du Nord-Ouest) à cause de sa belle robe grise et la croix noire qui longe son dos. Depuis le XVe, il accompagne les moutons en transhumances dans le Dauphiné, la Basse-Provence et la Haute-Provence. Piètre monture, on charge sur son dos les agneaux trop petits ou trop faibles pour suivre le troupeau.

Calme et patient, aujourd'hui on le rencontre surtout chez les particuliers qui l'affectionne pour son bon caractère qui rend son dressage facile et, chez les professionnels de la randonnée. 

Durée de vie : 
35 à 45 ans, parfois plus.
(Ma grand-mère aurait connu un âne vieux de cent ans !).

Taille :
- pour les mâles : 120 à 135 cm.
- pour les femelles : 117 à 130 cm.

 

SAM_6684L'âne des Pyrénées :

Originaire de du Sud-Ouest de la France, c'est un des ânes les plus menacés en France. Plus petit que le Catalan, il est typique de la Gascogne et desPyrénée. Ayant la chance d'en rencontrer à la ferme de Lessart du conservatoire d'Aquitaine, j'ai pu constater que cette animal était taillé pour l'effort.

On comptais en 2013 environs 87 naissances ou du moins, 87 naissances déclarées, ce qui est une bonne nouvelle quand on sait qu'il reste environs 700 de ces ânes à travers la France et pas bien plus de part le monde hormis du côté de l'Espagne mais cela reste à confirmer. Là encore l'action des particuliers et des passionnés a été salutaire.

Durée de vie :
Là aussi 35 à 45 ans.

Taille :
- petit gabarit : 120 à 135 cm
- grand gabarit : 135 cm et plus

 

Le mot de la chèvre
La chèvre n'a pas toujours eu bonne presse. Ami des sorcières, son mâle le bouc incarne même l'ennemie suprême des inquisiteurs, le Diable. Les sorcières, paraît-il, en chevauchaient pour se rendre au Sabbat (instant occulimse hé hé). Mais je vous rassure, c'est une bien brave bête. Affectueuse et câline, la chèvre produit un lait digeste qui entre dans la composition de nombreux fromages.

SAM_6065La chèvre des Pyrénées :

Voilà une autre espèce rencontrée à la ferme de Leyssard. Ces superbes chèvres ont bien failli s'éteindre dans les années 80 (alors que l'espèce à plus de 5000 ans !). En 2010 on en dénombrait 3000. Depuis peu on les voit revenir dans le paysage local d'Aquitaine. Élevées dans des troupeaux en plein air, elles entretiennent le milieu en se déléctant de ronces et préservent ainsi de nombreuses espèces typique de la région.

Les mâles possèdent des cornes impressionnantes, pouvant avoir jusqu'à un mètre d'envergure ! Robustes, elles nécessitent peu d'attention hormis quelques carresses bien placées sur la croupe.

Durée de vie :
10 à 15 ans.

Taille :
environs 75 à 85cm au garot.

 

Les doux moutons :
Les moutons sont des animaux communs dans nos campagnes. Ils sont les descendants du mouflon (mais du quel ? il faudrait se pencher sur le côté des races de mouflons asiatiques). Longtemps l'élevage de ces bêtes fût réservé aux monastères, en particulier pour leur peau qui permet de réaliser les précieux parchemins.

P8300955Le mouton d'Ouessant :

Ce petit mouton breton n'est pas nain mais bien une espèce à part entière dont on ne connaît pas vraiment ses origines. On peut aisément l'identifier à ses cornes, sa petite taille, ses cornes et sa tête fine et saillante. Rare, lui aussi a bien failli disparaître. Rustique, ils sont doux et dociles, vivent en groupe sous l'autorité d'un mâle dominant et n'hésitent pas à fuir dès qu'ils sentent un danger.

Ce dernier est identifier aisément à l'aide de leur ouïe fine, leur odorat et leur bonne vue, héritage de leur ancêtre sauvage. Depuis 1976 une grande campagne est lancée pour sauver cette espèce. C'est chose faite depuis peu même si le nombre de têtes de bétail reste faible : tout au plus 5000. 

Durée de vie :
14 ans

Taille :
- mâle : 49 cm.
- femelle : 46 cm.

 

SAM_6405Le Mouton Sasi Ardi :

En voilà une espèce qui mériterait d'être connue ! Cette espèce typique du pays Basque a une jolie teinte ocre. Les agneaux naissant sont entièrement roux et prennent peu à peu leur couleur définitive. En France en 2013 on comptait 2500 de ces animaux (dont 2000 à la ferme Leyssart). Là aussi on se trouve devant des animaux rustiques vivants en pleine montagnes d'où son nom qui en basque signifie "brebis des broussailles".

Leur laine tombante n'est pas des plus simple a travailler et c'est surtout pour leur lait, leurs agneaux et leur viande que les brebis sont élevées. On l'a surnomme également brebis rousse.

Durée de vie :
environs 15 ans.

Taille :
- mâle : 65 à 70 cm.
- femelle : 60 à 65 cm.

 

SAM_7041Le mouton Île-de-France :

Cette race est l'une des plus communes en France parmi les 30 répertoriées sur le territoire. C'est une excellente race bouchère qui a une croissance rapide. Les brebis sont de très bonnes mères qui peuvent allaiter plusieurs petits à la fois. C'est aussi une espèce qui s'adapte facilement aux différents reliefs. On la retrouve ainsi dans les transhumances, dans les élevages intensifs et de plaine air, au sommet des montagnes ou dans les landes.

Son succès se conjugue à l'internationnal. Pour ne citer que quelques uns des pays à l'avoir adopter : l'Espagne, le Brésil, la Chine, la République Centre Africaine, l'Argentine ou encore l'Uruguay. Sa production est très encadrée.

Durée de vie :
17 ans.

Taille :
entre 59 et 61 cm.

 

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Le mouton landais :

Le mouton landais est l'une des espèces les plus ancienne de France ... et l'une des plus caractérielle (c'est du vécu !). Elle fût essentielle à l'économie des landes par la vente de sa viande et par son fumier. On garde en mémoire l'image de leurs bergers, dressés fiers sur leurs hautes échasses traversants les landes. 

Revenons à nos moutons. Rustiques, les brebis landaises on faillit s'éteindre en 1965 (il restait moins de 150 animaux). Aujourd'hui on compte 3000 têtes. Leur viande connaît un petit succès dans les filières courtes et on les emploie pour nettoyer les zones boisées ou laissés à l'abandon. es bons marcheurs ont les membres fins et élancés avec une toison très épaisse. 

Durée de vie :
15 ans.

Taille :
environs 60 cm.

Tout est bon dans le cochon :

S'il n'est pas l'embême de notre pays, il n'en demeure pas qu'il est celui de nos campagnes. Le cochon nommé porc est issu du sanglier de nos belles forêts. Comme lui, il raffole des glands, des racines et des tubercules. Et qui l'aurait cru ? Ce ne sont pas les gaulois qui rôtissaient entier le belle animal bien qu'ils l'eurent beaucoup apprécié mais les romains !

SAM_5929Le porc Gascon :

Nommé porc noir ou noir de Bigorre, c'est un animal qui n'a pas beaucoup évolué. Son aspect est proche du sanglier, ne serait-ce que par son poil noir dru mais ces grandes oreilles lui couvrant les yeuxrévéle son côté domestique. On doit la sauvegarde de l'espèce à une dizaine de truies et deux verrats retrouvés dans une petite exploitation. De croissance lente, le porc Gascon est élevé en semi-liberté ou en liberté où il se nourrit de glands et de racines.

Sa chair persillée et sa rareté font monter les prix et un cuissot peut se vendre au prix fort. Vigoureux et sociable, il s'adapte à toutes les conditions, en particulier à la chaleur mais ne craint pas non plus le froid voire la neige.

Durée de vie :
20 ans.

Poids :
- mâle : 350 kg.
- femelle : 250 kg.

Le cheval, fascination de l'Homme :

On ne trouve plus de chevaux sauvages ou du moins, d'espèces de chevaux sauvages comme on en trouvait il y a 30 000 ans. Ceux qui ont eu la chance de retrouver les grands espaces loin des hommes sont les descendants d'animaux domestiques. Aujourd'hui l'origine de leur domestication reste encore inconnue.

P5301924Le cheval comtois :

Ce cheval de trait massif originaire de Franche-Comté trouve ses origines dans l'époque romaine. Contrairement aux clichés véhiculés par les films et les reconstitutions historique, c'est ce chevalet non de grands étalons élancés qui servaient de montures aux chevaliers qui s'affrontaient dans les joutes ... on peut dire qu'ils n'avaient pas froid aux yeux.

Arrive l'invention de la poudre et des armes à feu. Les chevaux quittent les ferment où ils sont utilisés pour le laboure et pour débarder les bois. Les voilà embauchés dans les guerres Napoléoniennes à tirer les canons. Celles-ci auront de peu leur peau. Ce n'est qu'au 20e siècle que l'espèce retrouve une effectif stable.

Durée de vie :
30 ans.

Taille :
entre 1,50 m et 1,65 m.

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Le poney Pottok :

Ce petit poney Basque (dont il est l'emblême de la région) est une sacrée tête de mule. C'est la seule race équine à vivre encore en liberté en France métropolitaine, dans les ajoncs et les bois qui couvrent les Pyrénées. Autrefois on l'utilisait pour les petits travaux en moyenne montagne, là où il fallait emprunter d'étroits sentiers pour rejoindre les villages isolés.

On compte en France 6000 Pottoks, dont la plupart sont élevés en pleine air, ce qui les rends sauvages. Leur capture et leur marquage est l'occasion pour les éleveurs d'organiser de grandes manifestations, leur caractère et leur indépendance rendant leur approche complexe.

Durée de vie :
17 à 20ans.

Taille :
entre 1,20 et 1,30 m.

 

La vache, mère nourricière :

Depuis la nuit des temps l'Homme fréquente et représente les bovins. En Europe, c'est sur les parois des cavernes qu'ils apparaissent. Il s'agît de l'auroch, ancêtre de nos vaches et taureau. Animal robuste il a disparut aujourd'hui mais d'après les écrit, cet animal se rencontrait le plus souvent dans les marais et les épaisses forêts.

SAM_8437La vache tarentaise :

C'est sans conteste la reine des montagnes ! La tarine comme on aim l'appeler ici est une belle vache à la robe fauve et aux yeux noirs entourés de longs cils. Facile a élever et de bon caractère, elle est rustique mais productive. C'est une très vieille race qui fût même décrite par le romain Pline l'Ancien.

Innombrables en Savoie, ces petites vaches se démocratisent peu à peu dans toutes les Alpes puis dans les années 70 au Maghreb où leur robustesse en fond des animaux de choix. Encrée dans les montagnes, la race tarentaise entretiens les espaces alpins préservant ainsi de nombreuses espèces de plantes mais aussi d'animaux.

Durée de vie :
20 ans.

Taille :
- mâle : 140 - 145 cm.
- femelle : 130 - 135 cm.

 

P9120043La vache charolaise :

En voilà une belle bête. Longtemps élevé pour les travaux de trait, la charolaise ne l'est plus que pour sa viande et son lait. Une vache peut atteindre 1200 kg, un boeuf parfois plus de 2000 kg ! Originaire du Nord de Lyon, on la trouve partout en France et même en Angleterre ou aux États Unis où elle rencontre un grand succès au près des éleveurs.

Blanche ou crème, sa résistance lui permet d'affronter tous les milieux même si elle se plaît moins bien dans les zones de fortes chaleurs. Belle laitière, c'est la meilleure race productrice du pays. Bémol, les veaux sont si gros que souvent ils naissent par césarienne. Les jumeaux ne sont pas rares non plus.

Durée de vie :
25 ans.

Taille :
145 cm au garrot,
jusqu'à 155 cm pour les plus gros taureaux.

 

P5111169La vache Prim'Holstein :

C'est la championne des laitières ! Ses mamelles imposantes lui on value d'être la vache le plus courante dans les élevages industrielles car ses pies s'adaptent bien aux trayeuses mécaniques. Sa robe noire et blanche est désormais représentative de la vache en elle même et plus largement, du monde agricole et campagnard. De plus son lait est très riche en matières grasses ce qui permet la production de fromages et de beurres à grande échelle.

Apparut au début du XXe, elle tient son nom de ses ancêtres hollandaises venues... d'Amérique ! Mais ce n'est qu'en 1990 qu'elle prend son nom. On compte plus de 3.100.000 bêtes à travers l'Hexagone. 

Durée de vie :
20 ans.

Taille :
- femelle : 145 cm.
- mâle : 165 cm.

 

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La vache lourdaise :

Encore une qui est passée pas loin de disparaître pour de bon. En 2011 on comptait 220 de ses vaches, en 1990.... 27! Comme quoi il s'en est fallu de très peu, je dirais même mieux, d'un poil de boeuf ! Dans les année 80 il ne restait plus qu'un seul taureau reconnu pour faire de la monte .... bref une catastrophe mais aujourd'hui les choses vont un petit peu mieux.

Depuis peu, de grandes campagnes de pubs et de promotions sont montées pour faire connaître cette race typique de la région Midi-Pyrénée. La production s'oriente vers la production de veaux de lait en pleine air. Ceux-ci sont réputés pour leur grosseur, leur fine ossature et leur chair claire.

Durée de vie :
environs 20 ans.

Taille :
135 cm.

 

Les biens nommées gardiennes : les oies :
Les oies sont de oiseaux intelligents qu'il faut cependant surveiller quand elles sont laissées en pleine air au risque de les voir se perdre. Bonne à tout faire elle joue le rôle de chien de garde (on connaît tous l'histoire du Panthéon romain décrite par Pline), donne des oeufs et un très bon duvet et bien souvent, finie rôtie.

SAM_6557L'oie d'emben :

Espèce issue de l'oie cendrée, elle porte le nom de la ville allemande qui l'a vu naître. Très grande et gracile, de l'oie on peut parfois la confondre avec les cygnes quand elles se barbottent sur les plans d'eau d'où son surnom d'oie-cygne. On en compte de pure race environ 1000 dans le pays.

Cette espèce a été selectionnée selons trois critères, d'une part pour sa chair, d'une l'autre pour ses qualités de gardienne efficace et plutôt bruyante et enfin poir sa couleur blanche immaculée. Séléction après séléction elles ont perdu l'instant maternel et ce n'est que rarement qu'on peut les voir couver. Elles deviennent alors de très bonnes mères.

Durée de vie :
8 à 25 ans.

Poids :
4 à 8 kg.

 

    

Sources :

Web

http://www.salon-agriculture.com

http://www.haras-nationaux.fr

http://www.chevredespyrenees.org

http://www.mouton-ouessant.com

http://fr.wikipedia.org/wiki/Xaxi_Ardia

http://www.mouton-ile-de-france.com

http://www.racesaquitaine.fr

http://labbe.arue.over-blog.com

http://www.porc-noir-gascon.com

http://www.pierre-matayron.fr

http://www.hippologie.fr

http://www.chevalcomtois.com

http://www.race-tarentaise.com

http://www.lavache.com

http://www.midipyrenees.fr

http://volaillepoultry.chez.com

http://poulesetcie.com 

Ouvrages

"Le Bestiaire Fermier", Jean-Baptiste de Panafieu, éditions Plume de Carotte, 2011.

 

28 avril 2014

Sortie en forêt 44.

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Pas de morilles rencontrées à l'ocasion de cette sortie mais au combien de belles surprises, ne serait-ce les quelques rayons de soleil alors que la journée débutait sous un ciel gris et nuageux à moins que ce ne soit la luxuriance de la végétation naissante.

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 La fougère aigle ou grande fougère (Pteridium aquilinum) déploie ses crosses. Cosmopolite, on la rencontre un peu partout en France et aux quatre coins du globe, dans les zones humides jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Utilisée depuis de temps immémoriaux en médecine et cuisine populaire, sa toxicité avérée a stoppé tout utilisation de celle-ci.

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Le charançon du lierre (Liophloeus tessulatus), est un des rares coléoptères européens incapable de voler. En vieillissant certains adultes deviennent intégralement noirs et comme chez les mantes religieuses,en pénurie de mâles, les femelles peuvent s'auto-féconder. On appel se procédé la parthénogenèse.

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La scolopendre (Asplenium scolopendrium var. scolopendrium), est une fougère répendue en Europe. Nommée "langue de cerf" ou "herbe à rate", elle était concidérée sous l'antiquité comme un puissant remède contre les maladies du foie et dela rate. Expectorante, astringente et émolliente,elel rentre aujourd'hui dans la composition de sirops contre la toux.

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La mousse pousse-t-elle au nord des arbres? " La mousse pousse sur l’endroit le plus humide et le plus abrité du Soleil. C’est pourquoi en France, on trouve souvent la mousse sur le nord des troncs d’arbres, mais cela peut varier d’un site à l’autre, selon les conditions d’humidité, de vent et d’ensoleillement. Dans les lieux très humides, la mousse pousse tout autour des troncs d’arbres. Dans l’hémisphère sud, en Australie par exemple, le Soleil passe du nord-est au nord-ouest. La mousse est donc généralement située sur le côté exposé au sud, qui est souvent le côté le plus humide." (Source)

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 La raiponse en épi est une jolie fleur comestible que l'on peut croquer avec délice dans les salades. Adèpte des terrains tempérés et calcaire, cette année elle est en avance. En effet, on est bien plus habitué à la voir débarqué en mai dans les sous-bois. Sa racine serait également comestible.

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 " La forêt dominale de Grande Chartreuse est la plus grande forêt publique de Rhône-Alpes. Elle appartient à l'Etat depuislaRévolution française et la confiscation des biens du clergé. Elles est située dans le massif de la Chartreuse. Elle faisait partie auparavant des possessions de l'ordre des chartreux." (Source)

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Voilà une belle dont il faut se méfier ! La grande cigüe a commencé à fleurir. Toxique, elle servit de poison aux athéniens pour les condamnés à mort. Associé à la magie du noire au moyen âge, on la retrouve dans Macbeth à l'acte III dans la préparation de philtres par les trois sorcières. C'est par cette plante que socrate perd la vie.

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 Non comestibles, les tramètes versicolor sont des champignons colorés qui peuvent atteindre 10 centimètres de diamètre. Depuis 2011 elles sont considérées comme un remède miracle pour soigner le cancer de la prostate. Les premières séries de tests menés par l'université du Queensland seraient concluants.

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 Les chevreuils (Capreolus capreolus) s'épanouissent dans les prairies où foisonnes les fleurs sauvages après avoir passé l'hiver à grignoter les écorces et les jeunes branches des arbres. Aux aguets, ils déguerpissent au moindre signe de danger. 

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 La caloptéryx vierge (Calopteryx virgo). Il s'agit ici de ce que l'on nomme un immature, à savoir un jeune adulte qui est sortie de l'eau depuis peu. On le reconnaît à ses ailes marrons claires vierges. Plus généralement, l'espèce aime fréquenter les courts d'eau boisés.

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 Voici une orchidée fort abondante en cette période et dont je prends souvent plaisir, en allant au court du printemps en promenade, à photographier l'impressionnante station qui a élue domicile dans un champs à vache, sur un talus, à quelques pas d'un torrent de montagne.

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 Il s'agit de l'orchis mâle (orchis mascula), réputée pour ses fleurs satant l'urine de chat... jusqu'ici rien de très glamour. On la reconnaît à ses fleurs où se dessine un losange blanc en son centre plus ou moins tâcheté. Les feuilles sont généralement tâchetées de brun et la ampe fleurale aborde une jolie couleur violacée.

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 Cette orchidée est commune à toute l'Europe sauf à la bordure méditerranéenne (hormis la Corse), ce qui ne l'empêche pas d'avoir le statu "LC" en France (préoccupation mineur), une protection à l'échelle européenne mais aussi locale (départementale et/ou régionale). 

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Drôle de plante que le colchique d'automne (Colchicum autumnale). Au delà de ses nombreux surnoms (chenard, mort chien, vachette, tue-loup etc.), sa fleur à la particularité de sortir de terre seule à l'automne. Les fleurs et graines n'apparaissent que bien plus tard au printemps. C'est une plante toxique à hauteur de 10gr pour un adulte, mortelle pour 40gr. Prudence donc.

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 Sortir en forêt à la lisière des champs, c'est s'assurer d'avoir un public captif. Curieuses, les vaches sont nombreuses en valaine, l'élevage (que l'on nomme laitier à viande combiné) étant la première activitée agricole du secteur. 

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Les belles de mai sont de sorties.

1 et 2: L'aubépine (Crataegus)  est un arbuste aux milles vertus. Ses fruits se nomme les cenelles et sont avec les fleurs sudorifiques à la différence des feuilles qui elles sont cardiotonique. On la consomme en infusion. Dans l'antiquité, elle représentait l'innocence et la pureté.

3 et 4:  L'ancolie commune (Aquilegia vulgaris) est une plante aussi belle que dangereuse. Bleues, les fleurs peuvent parfois mais de manière rare être roses, violettes ou blanches. Nommée bonne-femme, on racontait que porter les graines de cette ancolie avait des vertus aphrodisiaques.

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 Il existe de très nombreuses espèces de véroniques en France, la plus connue étant la véronique de Perse (Veronica Persica). Ici il s'agit de la véronique à feuilles de serpolet (Veronica serpyllifolia L) qui fleurit de mars à octobre. On la rencontre dans les terrains vagues, les champs et les zones rurales.

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 Le petite pimprenelle (Sanguisorba minor) appartient à la famille des rosacées au même titre que les rosiers. En cuisine sauvage ses feuilles sont assez réputées pour leur goût de concombre et elles agrémentent aisément les salades de printemps.

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 Les dernières cardamines des prés (Cardamine pratensis) sont sur la fin de la floraison. Nommée également cresson des prés, cette plante sert en homéopathie à soutenir la thérapie classique du diabète et en médecine populaire, on la consommait crue ou cuite (encore aukourd'hui) pour lutter contre les tracas du quotidien car elle est riche en vitamine C.

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Dans les bois, on trouve de belles discrètes qui méritent d'être mises en lumière:

1 et 2: Les listères ovales ou doubles-feuilles (Listera ovata) n'ont pas encore fleurit mais leur feuilles atypiques permet de les reconnaître facilement. Ces orchidées fleurissent de mai à juillet dans toutes les régions d'Europe hormis à l'extrème Nord.  

3 et 4: Le sanicle d'Europe (Sanicula europaea) est une plante méconnue du sous-bois. Son nom vient du terme latin "sanare = guérir" car au Moyen Âge, comme en atteste les herbier d'époque, on pensait qu'elle était capable de soigner la plupart des maux.

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 Un champs de carotte sauvages ? de cerfeuils musqués ou penchés ? rien de cela, en réalité il s'agit d'une étendue e grandes ciguës boudées par les vaches ans le prés où elles se trouvent en raison de leur haute toxicité. 

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Pour (presque) terminer cet article (qui fût long à rédiger),  voici quelques fleurs classiques mais au combien printanières:

1 et 2: Dans la famille des renonculacées appelées communément "bouton-d'or", on rencontre plus de 27 espèces et sous-espèces de ces jolies fleurs jaunes. Je m'avance peut être un peu mais il me semble qu'ici c'est au renoncule âcre (Ranunculus acris) que nous avons à faire.

3 et 4: Les myosotis des champs (Myosotis arvensis) sont des plantes communes couvertes de poils mous et possédantsde petites fleurs bleues grisâtres. Ils poussent jusqu'à 2000 mètres d'altitude dans les lieux secs ouverts que sont les champs, les bords de mer et les dunes.

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L'Orobanche caryophyllacea, appelée également Orobanche à odeur de girofle en raison de son parfum. C'est une espèce protégée qui est rare voir absente dans le la moitié sud de la France sauf, il semblerait, sur le haut de la commune ce qui ravit bon nombre de promeneurs. 

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Au sommet d'un noyer, une buse variable (Bueto bueto) est occupée à faire sa toilette. C'est l'un des rapaces les plus communs en Europe centrale qui s'adapte à la tous les types de milieux et qui à chasse une grande variété de proies ce qui lui a permit de conquérir sans difficultés les continents que sont l'Eurasie et l'Afrique.

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C'est aussi le fin pour les arums tâchetés (arum maculatum) qui sont désormais tous fécondés.
Bref, une jolie expédition en vue.

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24 mars 2013

Arrivée timide du printemps.

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Voilà que le printemps est arrivé mais il n'est pas pressé de se présenter à nous. Le soleil se fait fuyant et le paysage gris mais pas de panique, le réveil est bien en marche, comme avec les ficaires qui commencent à fleurir.

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Les perces-neiges ne sont plus à présenter, elles sont toujours là, fleuries en grosses grappes blanches. Ces fleurs symbolisent la fin des épreuves et l'amour naissant.

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Malheureusement nos chères amies se fotn vieilles et bien d'entre elles commencent à faner, ce qui n'empêche pas le bas de la côte de rester immaculée de blanc. Pour connapitre un peu plus la plante c'est par ici.

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Le temps ce fait doux et bon, cela est propice à la grande famille des primulacées, c'est à dire des primevères mais aussi des cyclamens, des lysimaques, des glaux ou encore des mourons. Seule absente de cette famille dans le jardin aujourd'hui, la primevère farineuse.

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La petite primevère de nos campagne se nome en réalité primevère acaule, primevère commune ou primevère sans tige (primula acaulis/vulgaris). Dans certaines régions elle est sujette à des lois de protection comme en Lorraine.  On lui prête les mêmes propriétés que le coucou.

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Cette primevère est une hybridation entre la primevère élevée ou primevère des bois (primula elatior) et la primevère commune, elle appartient donc à l'un de ses sous genre: primula elatior elatior, primula elatior intricata, primula elatior leucophylla, primula elatior lofthousei, primula eliator pallasii. Même si ces variétés sont des hybrides, on leur prête à elles aussi les propriétés du coucou.SAM_3939

Le voilà le fameux coucou, qui porte ce nom car sa fleuraison correspond aux début des premiers chants de l'oiseau du même nom. Plus scientifiquement la plante porte le nom de primevèe officinale ou de primevère vraie (primula veris). C'est une habituée des pelouses et des prairies maigres et des lisières de forêts calacaires. Protégée dans les pays nordiques par les ondines et les elfes, de par chez nous, surtout les enfants, on cueille et sèche les fleurs pour confectionner une tisane aux propriétés diurétiques et expectorantes. Pour en savoir plus sur cette belel fleur jaune c'est par là: ici.

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Les voilà, les premières pézizes veinées! Ce champignon boudé par un bon nombre de promeneurs et de cueilleurs et pourtant très prisé par les gastronomes qui peuvent les déguster aux plus grandes tables. Sont parfums est doux et proche de la morille dont il fait partit de la même famille.

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Son développement est lent mais cela ne l'empêche pas d'atteindre des tailles gigantesques comme on peu le voir sur le club des cèpes. Il ne faut pas craindre de bien la cuire car elle est toxique crue, ni se méfier de sa légère odeur de javel temps qu'elle n'a pas été cuite.

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C'est un bon indicateur de l'arrivée des morilles car en générale elles se partagent le même milieu. Toujours à propos de morilles, les indicateurs dans la région sont au beau fixe: pluie, ficaires en fleurs, perces-neiges qui fanent et oreilles d'ânes bien développées, il ne manque plus qu'un bon coup de chaleur pour les voir sortir de terre.

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La neige c'est retirée, les oiseaux et autres animaux sont de retour. Une mandibule d'un rongeur à gauche a été sortie de terre par une taupe qui s'est affairée à monter sa taupinière. C'est dans ces amas de terre au printemps que l'on peut trouver des ossements. A droite, un rapace nocturne à trahit sa présence par une pelote de régurgitation. En effet, hiboux et autres chouettes après avoir avalés tout crus leur proie recraches sous forme de boule les poils, plus et os de leurs victimes. Pour savoir le quel de ses oiseaux s'est installé dans le jardin, la chose n'est pas aisée, en effet nous avons plusieurs fois observé divers espèces comme la chouette hulotte, la chouette effraye ou même le grand duc mais il y a de fortes chances que le couple de chouettes chevêches d'Athéna qui a passé l'année 2012 en est à l'origine.

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Les pics épeiches ont vidé le vieux tronc où se trouvait leur nid pour aller l'installer plus loin, soit dans le boulot mort qu'ils sont entrain de creuser, soit dans le vieux châtaignier où ils ont pris l'habitude de se réponde l'un l'autre par leurs coups de becs sur le bois.

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Les oiseaux ont réinvestit le jardin, d'autres sont partis comme mon petit rouge-gorge qui est reparti dans le nord et qui sera remplacé par un cousin à lui qui aura migré plus au sud pour l'hier. En attendant, merles et tourterelles prennent du bon temps.

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Pas facile d'identifier les violettes, rien qu'à l'état sauvage il en existe une bonne dizaine. Ici il pourrait s'agire de la violette odorante (Viola odarata). Cette plante fleurit de février à mai et forme de petites colonies. Comme son nom l'indique elle est très parfumée. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque car on pensait qu'elle avait des vertus magiques. Les pétales mélangée aux pétales de lavandes puis cousues dans les oreilles prédisposait à l'amour.

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La violette blanche à gauche, (viola abla) est une proche cousine de la violette odorante qui se divise en 4 sous espèces et qui dans certaines régions de France est protégées. A droite la célèbre jonquille qui fleurit et orne tout les jardins. Elle fait partie de la même famille que la perce-neige: les amarulliadacées. Pouvant pousser jusqu'à 2000 mètres d'altitude, elle est protégée dans de nombreux endroits ou sa cueillette est limitée. Il ne faut pas la confondre avec le narcisse jaune.

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En parlant du pic épeiche, arriverez vous à retrouver celui-ci qui se cache dans se farta et qui répond à son conjoint situé à une centaine de mètres de là?

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L'hiver est fini mais le danger rôde toujours et encore. Ce campagnol des champs ne s'est pas assez méfier et à fini sous le crocs du chat. Il se différencie du campagnol souterrain de par son pelage et de sa queue non bi-colore. Appelé aussi campagnol commun, campagnol fauve, campagnol vulgaire, campagnol ordinaire ou microtus arvalis.

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Contrairement à un bon nombre de ses cousins campagnols, il est uniquement herbivore et granivore. Il provoque beaucoup de dégâts dans les cultures, en particulier aux prés des cultivateurs d'endives, de blés, d'artichauts, d'orges, de céréales diverses et de salades. Il ronge aussi la base des arbres, en particulier des fruitiers ce qui peut les affaiblir.

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Bref on attend tous avec impatience de profiter de la chaleur, le soleil et les chant des oiseaux mais pour le moment, il faut se contenter de rester devant la cheminée bien au chaud.

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Cependant quelques branches de gui mêlées à une bonne poignée de jonquilles forment un joli bouquet qui fait rentrer un peu de couleur et de luminosité dans le maison.

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Dans deux semaines, nous verrons si le printemps tient ses promesses car la semaine prochaine c'est direction les Pyrénées.

28 octobre 2012

Dans les prés 3.

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Vu que la neige fait rage ici, descendons un peu en pleine ou les flocons n'ont de prise sur le beau paysage.

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Haut les coeurs, haut les couleurs! A gauche le phytolaque ou raisin d'amèrique, une plante toxique considérée par la commission européenne comme une peste végétale. A droite un bel et rare arbre aux baies bleus puis noires et aux sépales roses. Poppy, à l'aide, il me faut son nom.

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Le lamier pourpre à gauche est une plante médicinale, dont on retrouve les propriétés ici

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La menthe sauvage est elle aussi une plante médicinale. Elles ont de nombreuses propriétés. Ainsi et pour n'en citer que quelques unes, elles sont toniques, stimulantes, antispasmodiques.

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De drôles de graminées, qui fanées libèrent leurs graines à travers les huppes poilues qu itrônent au sommet de leurs tiges jaunies.

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Et bien sûre, des champignons, avec ici la columelle, un excellent champignon au goût de noisette.

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Et le lierre, plante médicinale ou non? hé bien oui, notre ami lierre à de nombreuses propriétés, il entre même dans la compositions de crèmes pour lutter contre la cellulite.

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C'est le moment de ramasser les jeunes pousses d'orties (comme à gauche).

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Et les champignons continuent de croître... plus pour très longtemps.

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Le charme de la campagne ne réside pas uniquement dans sa faune et sa flore, les vieilles bâtisses y contribuent.

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Autre découverte, un nid abandonné et une colonie d'armillaires couleurs de miel.

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J'avais déjà rencontré le fusain d'Europe sur les hauteurs de Grenoble. Ici il est fort abondant et les capsules roses libèrent leurs graines dorées et orangées toxiques pour l'homme mais chéries par les oiseaux.

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La campagne se vide doucement, il est temps de profiter de ses dernières ressources.

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