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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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25 janvier 2016

Sortie dans les Calanques 8.

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 La Calanque Sugiton fait partie d'une ensemble de Calanques accessibles depuis l'université de Luminy. Il est possible d'arriver par son entrée en transport en commun. Le chemin est raide par endroits mais si l'on suit bien les indication il n'y a pas de risques de tomber ou de se perdre. L'endroit est très beau et vaut le détour. Il ferra l'objet de plusieurs sorties en 2016 avec mon nouvel appareil photo qui devrait arriver prochainement. 

 

Lacentaurée fausse chicorée  (Cheirolophus intybaceus).

C'est une plante plutôt rare que l'on trouve dans les départements de bords de mer sur les falaises rocheuses comme le Var, les Bouches du Rhône, l'Aude ou encore les Pyrénées orientales. Le centre de l'inflorescence est composé de fleurs hermaphrodites alors que l'extérieur se trouve uniquement garni de fleurs femelles.

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La punaise du pin (Leptoglossus occidentalis).

Cette punaise appelée aussi punaise des pins vient, comme son nom l'indique, des Amériques et en particulier, d'Amérique du Nord. En Europe c'est une invasive qui fait du tort à la faune et à la flore sauvage. Elle est arrivée en occident par les bateaux transportant des résineux pour l'industrie du bois. Elle se nourrie des cônes et des graines de pins ce qui diminue le taux de productivité des arbres et le garde manger des oiseaux pendant l'hiver.

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Le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

C'est un petit arbuste méditerranéen dont on tire artisanalement la célèbre térébenthine. Celle-ci est utilisée dans de nombreux produits comme les parfums, les peintures ou les vernis et même, autrefois, dans la pâtisserie. Le pistachier térébinthe était aussi utilisé, et cela dès l'Antiquité, en médecine. Les pastilles de sa résine étaient réputées pour soigner divers maux comme la bronchite et avec beaucoup moins de succès la tuberculose.

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Une question de différence.

Il n'est pas toujours simple de différencier les arbres de bords de mer (leur adaptation leur donne bien souvent des formes similaires). Les feuilles, les troncs et même parfois les fruits et les fleurs peuvent être très semblables. Voilà une image qui vous aidera peut être. En haut de ma paume il s'agît d'une feuille d'un petit nerprun alaterne (Rhamnus alaternu) et en bas, de celle d'une filaire à feuille étroite (Phillyrea angustifolia)

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Du côté des Opiliones : Mitopus morio.

 Ce faucheux appartient à la famille des arachnides et non des araignées qui sont néanmoins ses proches cousines. Il se rencontre un peu partout de juin à novembre. C'est un chasseur qui se nourrie aussi d'insectes morts. On le différencie de Phalangium opilio par l'absence d'épines marquées sur le corps et les pattes.

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La scabieuse à trois étamines (Scabiosa triandra).

On la trouve dans la calanques mais dans quelques autres régions de France : les Hautes-Alpes, le Var, la Haute-Vienne ou encore les Pyrénées Atlantiques. Les fleurs extérieurs de l'inflorescence sont très longues contrairement à celles du centre. Chez certains plantes les têtes fleuries peuvent être plus pâles.

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Le romarin officinal (Rosmarinus officinalis).

 Il est bien connu ! Dans nos assiettes, nos sachets d'infusions ou dans nos placards à épices, on ne peut pas le louper. Le romarin c'est un peu l'emblême de la cuisine méditerranéenne avec le citron, les poissons de roches, l'huile d'olive et les tomates confites. Elle fait le bonheur des apiculteurs et des abeilles car c'est une plantes très mellifère qui augmente la production de miel chez ces polinisateurs et qui lui donne de nombreuses vertus.

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La bugrane minuscule (Ononis minutissima).

On l'a nomme également à tort bugrane naine ou plus justement, bugrane très grêle. On la rencontre elle aussi dans les zones méditerranéennes, en particulier dans les zones calcaires et très ensoleillées du bord de mer. Bien que ses feuilles soient dentées elle n'est pas piquante et ne présentent pas de danger.

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L'aster à feuilles d'orpin (Galatella sedifolia).

 On la présente comme une plante des pelouses sèches, c'est à dire semblables aux steppes que l'on peut rencontrer dans les Andes ou les zones de pelouses rases abandonnées par l'Homme. On parle alors dans son cas de plante xérophyte, c'est à dire adaptée aux milieux secs à très secs comme celui des Calanques.

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Les épeires et compagnie.

 En langage vernaculaire c'est un nom donné à de très nombreuses espèces qui sont parfois très peu voire pas du tout apparentées ce qui rend parfois pas vraiment simple l'identification d'un spécimen. Ainsi dans cette classe on peut citer certaines Agalenatea, Gibbaranea, Argiope ou encore Larinioides pour faire court.

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L'arbousier commun (Arbutus unedo).

 On le trouve aussi bien en Méditerranée que dans les territoires orientaux. Son nom latin undeo : "un seul" a deux origines possibles. Il indiquerait soit que son goût (pourtant bon) ne pousse à n'en consommer qu'un seul, soit qu'il ne faut en consommerpas plus d'un si l'on ne veut pas tomber malade (risque de coliques).

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La mue de la cigale.

 La cygale suit un cycle plus ou moins long. Les adultes pondent leurs oeufs aux pieds des arbres. Les larves qui en sortent s'enfoncent dans le sol et y resteront quelques mois à 10 ans voire plus en fonctions des espèces et des hivers passés. Les larves se nourrissent des racines ce qui explique la forme de leurs pattes avant très proche de celle des pattes de la courtillère (Gryllotalpa gryllotalpa). Vient ensuite la mue d'où sortira un adulte.

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Le Chèvrefeuille des Baléares (Lonicera implexa).

 C'est un petit chèvrefeuille que l'on trouve en France en provence et contrairement à son cousin des bois (Lonicera periclymenum), ses fleurs sentent très peu. Il n'est pas très grand ni très massif mais on le ramarque aisément à ses feuilles ovoïdes qui en leur centre porte les fruits qui sont ronds, rouges et toxiques.

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L'argiope lobée (Argiope lobata).

Nommée aussi argiope soyeuse; c'est une grosse araignée facilement reconnaissable aux lobes marqués de son abdomen (du moins chez la femelle) dont le dessous ressemble au sol. Le mâle lui ne dépasse pas 8 mm et passe inaperçu. Assez paisible et pas bien farouche, elle possède une morsure très douloureuse si on est prit par l'envie de la titiller. C'est la plus grande des deux argiope que l'on trouve en France métropolitaine.

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La douceur de la mer.

 La mer se pratique tard sur Marseille. D'avril à octobre on peut se baigner et pour les moins frileux, c'est pratiquement toute l'année (à condition d''être bien équipé). Personnellement je préfère me contenter de tremper les pieds quand le soleil de novembre pointe le bout de son nez. N'oublions pas la pêche à l'ousrin qui bat son plein et qui se pratique en ce moment, ce qui entraîne quelques doigts gelés et de bonnes oursinades sur le port.

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À en perdre la tête.

 Ce scarabée n'a pas supporté les chaleurs de cet été. Il pourrait s'agir d'un grand capricorne du chêne (Cerambyx cerdo), un insecte particulièrement bien adapté au climat et au paysage des Calanques. On le reconnaît à sa grande taille, à sa couleur noire et à l'extrémité de ses élytres qui sont sur le bout teinté d'orange.

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Le ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis).

 On renonctre plusieurs espèces de cistes dans les Calanques. Pour les différencier on retient que pour le ciste de Montpellier les feuilles sont longues et étroites, les fleurs blanches et que les fruits sont des capsules comportant 5 ouvertures. Il est l'un des premiers arbrisseaux à s'intaller après un feu de forêt.

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Quelques mantes du Sud de la France.

 On compte 9 espèces de mantes en France et la plupart d'entre elles se rencontre dans le sud ou du moins, dans les régions de basse altitude. L'Ameles decolor est une petite mante qui se distingue difficilement dans les herbes sèches. Son abdomen gonflé indique qu'il s'agît d'une femelle qui ne va pas tarder à pondre.

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La mante religieuse (Mantis religiosa).

C'est la plus célèbre des mantes. On la reconnaît à sa grande taille (jusqu'à 8 cm) et aux deux tâches noires qui se trouvent à la base des ravisseuses, les deux pattes lui servant à attraper ses proies et qu'elle tient de manière fermée (ce qui lui a valu son nom). Introduite ne Asie et en Amérique, elle y fait des ravages.

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 Les femelles sont très grandes comparées aux mâles qui ne font pas plus de 2 à 3 cm. Les deux sexes peuvent voler et ont la capacité en fonction de leur milieu de prendre lentement la teinte de celui-ci. De ce fait on peut rencontrer des mantes religieuses vertes et d'autres brunes. C'est une très bonne chasseresse ayant une vision perçante, une grande rapidité d'attaque, un solide appétit et une paire de mandibules solide et efficace.

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Les chênes (Quercus).

Le chêne est l'essence la plus courante en France métropolitaine. On peut rencontrer de nombreuses essences de cette famille en bords de mer : le chêne vert (Quercus ilex), le chêne kermes (Quercus coccifera), le chêne pubescent (Quercus pubescens), le chêne liège (Quercus suber) mais pas de chêne rouvre (Quercus petraea) qui lui préfère les zones continentales voire montagneuses et qui est l'arbre le plus commun en France. 

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Le criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens).

 Il n'est pas simple à voir du fait de son mimétisme (sa robe varie du gris au brun). C'est lors de ses longs sauts où il déploit ses ailes bleus qu'il devient plus facilement observable. Il n'est pas rare d'observer une mante religieuse entrain de dévorer ce beau criquet qui ne serait qu'une sous espèce d'Oedipoda fasciata.

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Le centranthe rouge (Centranthus ruber).

 Très populaire dans les jardins, c'est une plante indigène du sud de la France et du bassin méditerranéen. Très grande, elle se remarque par ses fleurs rouges, blanches ou roses nombreuses et de petites tailles qui forment une inflorescence importante. Elle aime la chaleur, les sols secs et ne craint pas la pollution. 

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Le Sympétrum de Fonscolombe (Sympetrum fonscolombii).

 Cette espèce offre tout un panel de couleurs. Si les imagos (adultes) sont rouges, les immatures peuvent tirer sur d'autres teintes, en particulier le jaune pour les mâles en devenir. Leurs yeux rouges massifs sont un bon moyen pour les identifier. Dans de très nombreux départements cette libellule est classée comme vulnérable.

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 La salsepareille d'Europe (Smilax aspera).

 C'est une liane pouvant monter à 3 mètres de haut. On la trouve un peu partout dans le monde : au Mexique, dans le Centre de l'Afrique, en Asie et en Europe méridionale. Elle possède des fruits rouges brillants (mais toxiques) formant d'imposantes grappes. Elle fut longtemps employée en médecine populaire.

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L'inule visqueuse (Dittrichia viscosa).

 Chassée des parcs et des vergers, elle y est de nouveau la bienvenue. Celle-ci capte l'attention de nombreuses espèces de mouches et de guêpes parasites qui pondent leurs oeufs dans la plante et non plus dans les fleurs et les fruitiers dans les lieux dépourvus de sa présence. C'est une vraie auxiliaire pour le jardinier.

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En cours d'identification.

 

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La bruyère à nombreuses fleurs (Erica multiflora).

C'est l'une des seuls pour ne pas dire la seule bruyère présente en France à aimer ou du moins à tolérer les sols calcaires. De ce fait c'est la seule de toutes celles que comporte la famille des Ericaceae à pouvoir pousser de manière naturelle dans les Calanques. Sa floraison est très prolongée et se termine en décembre.

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La Globulaire buissonnante (Globularia alypum).

 C'est une plante phare de la flore des bords de la Méditerranée et en particulier, de la garrigue. Elle forme des buissons bleus massifs et imposants que l'on peut observer de novembre à mai. Autrefois on l'employait comme purgatif mais celui-ci pouvait très voire trop puissant et entraîner de graves empoisonnements.

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Le genévrier de Phénicie (Juniperus phoenice).

 Lui aussi est originaire de ce milieu méditerranéen. Il peut atteindre 8 mètres de haut et résiste aux embruns, aux sols pauvres, calcaires et rocailleux, au manque d'eau, aux fortes et basses températures (de +45°C à - 28°C) et à la haute altitude (jusqu'à 1800 mètres d'altitude). Bref, c'est un arbuste qui s'aclimate un peu partout.

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L'orpin de Nice (Sedum sediforme).

 On le rencontre jusqu'au centre de la France. Il aime les milieux pierreux, les roches, les falaises ou encore les éboulis où il y pousse très rapidement. Il fleurit en formant de grandes hampes florales jaunes ou blanchâtres de juin à août. Il est très commun et n'est pas propre à Nice contrairement au nom qu'il porte.

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Le pin maritime (Pinus pinaster).

 C'est un arbre très commun sur les côtes françaises. Il a été planté de manière massive pour assainir les zones considérées comme insalubres ou inutilisables par l'Homme, l'exemple le plus connu étant les zones marécageuses des Landes ou les dunes des bords de mer. Grâce à lui des villes entières ont pu émerger.

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Le fond des Calanques.

 Les fonds marins des Calanques sont comme les Calanques elles-mêmes protégés car ils font partie intégrante du parc naturel. Dans ceux-ci on peut trouver la telinne (Tellina tenuis), la moule (Mytulus edulis), le nigorneau (Littoria littorea), l'amande de mer (Glycymeris glycymeris) ou encore le pétoncle large (Pectunculus glycymeris).

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Les vrais chardons (Carduus).

 Dans cette famille ont trouve un grand nombre de chardons dont une partie qui peut être observer dans le superbe cadre qu'est la Calanque de Sugiton. Néanmoins il ne faut pas oublier non plus le genre Cirsium, la famille des Cirses qui elles aussi ont le nom "de chardons" et qui sont très présentes dans ce milieu.

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Les germandrées (Teucrium).

Ces petits arbrisseaux sont, en ce moment, la grande passion de mon bien aimé (dont provient la plupart des photos). Elles sont typiques du bassin méditerranéen bien que l'on trouve ailleurs. Dans les jardins elles ont trouvé une place de choix en servant de couvre sol. Elles ont su séduire par leurs feuillages cendrés.

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Le paysage de Sugiton.

La crique que forme cette Calanque comporte plusieurs roches en partie immergés et qui chacun, portent chacun leur noms comme le torpilleur ou l'îlot. On y trouve également une grande quantité de roches tombées à la mer. Le dernier éboulement date de 2006 et, malheureusement, entraîna le décès d'un homme de 60 ans.

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En cours d'identification.

 

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La criste maritime  (Crithmum maritimum).

 C'est une plante protégée qui fait l'objet d'une réglementation pour la cueillette. Son goût est très iodé et parfois associé à celui de la carotte. On la rencontre presque essentiellement sur les falaises et les roches de bords de mer. Ses feuilles sont très charnues, cette spécificité lui permet de conserver son eau.

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Qu'est-ce qu'une Calanque ?

 Pour faire simple, c'est une formation rocheuse très escarpée plongeant dans la mer. L'eau de mer et de pluie s'infiltrent dans la roche calcaire des falaises créant des failles profondes s'ouvrant parfois en d'étroites plages. Le terme plus global de Calanques sert également à désigner le massif marseillais du même nom.

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Le mot de la fin.

 Voilà une belle ballade que j'ai prit plaisir à partager avec vous. Un petit coucou au passage à nos compatriotes américains qui représente certains soirs 70 à 80 % des lecteurs du blog. C'est toujours agréable de voir que de nombreuses nationalités se retrouvent sur les pages de La Renarde des Alpes. Et merci à tous pour votre passage sur le blog, ce weekend vous avez été plus de 2200 visiteurs et ça aussi, c'est drôlement chouette.

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11 janvier 2016

Sortie dans les Calanques 7.

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Voilà un grand article qui m'a prit bien du temps. La richesse de la faune et de la flore des Calanques et du mont St Cyr est exceptionnelle et il a été bien dur de choisir parmi les 876 photos les quelles garder pour vous faire un petit condensé de cette sortie (sans parler de l'incroyable paysage). Sur de nombreux clichés vous pouvez voir de petits papillons (zygènes). Je les présente un peu plus bas dans l'article. Si j'en parle en introduction c'est que ce jour là, c'est bien simple, il y en avait de partout ... mais vraiment de partout, au point qu'il était difficile parfois de photographier certains végétaux sans les inclurent dans la prise de vue. De ce fait vous allez beaucoup les voir. 

 

Scabieuse colombaire (Scabiosa colombaria).

Pas simple de faire la différence entre les knauties et les scabieuses, d'autant plus que certaines scabieuses sont devenues depuis peu dans la nouvelle classification des knauties. Pour exemple : scabieuse des champs = knautie des champs (Knautia arvensis). Ici il s'agît d'une scabieuse que l'on peut identifier par ses sépales.

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La globulaire buissonnante (Globularia alypum).

 Elle est typique de méditerranée et plus particulièrement de la garrigue. Comme les bruyères et les ajoncs, elle fleurit plutôt pendant les mois froids (d'octobre à mai) ce qui nous changent bien des Alpes où à cette période peu de plantes peuvent se permettre la même fantaisie, à savoir former un joli buisson bleu au coeur de l'hiver.

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Le lierre grimpant (Hedera helix).

 Voilà une mal aimée. Le lierre grimpant n'est pas comme on le pense une plante qui se nourrit des arbres. Il s'en sert uniquement d'appuie pour capter le soleil. Il offre de nombreux avantages à leur hôte en limitant l'évaporation du tronc, en le solidifiant le bois fragile ou encore en le protégeant de nombreux parasites et prédateurs.

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L'héliotrope d'Europe (Heliotropium europaeum).

 C'est une plante commune que l'on rencontre sur de nombreux continents : en Eurasie et en Afrique. En dehors des éléments de détermination classiques, l'odeur fétide qui se dégage des feuilles froissées est un bon moyen de la reconnaître. Sa floraison est très longue et parfois peut se prolonger jusqu'à la mi-octobre.

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Le sumac des corroyeurs (Rhus coriaria).

 On le trouve un peu partout en méditerranée mais surtout dans les pays du Maghréb. Parfois confondu avec des espèces invasives comme l'ailante (Ailanthus altissima) ou le vinaigrier (Rhus typhina), il est surtout connu pour les épices que l'on en tire. On employait autrefois ses feuilles dans le travail des peaux animales.

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L'euphraise jaune (Odontites luteus).

 On la rencontre dans presque tout l'est de la France et ne fait l'objet de protection que dans le département de l'Alsace. C'est une plante de terrain sec qui se trouve couramment sur les sols pauvres. Ses fleurs jeunes forment dans la garrigue et le maquis de grands parterre dorés qui attirent de nombreux papillons.

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Le buplèvre arbustive (Bupleurum fruticosum).

 Cet Apiaceae est lui aussi typique du pourtour méditerranéen et il est l'une des rares plantes à bien résister aux embruns. Il attire les abeilles qui se délectent de son nectar odorant mais aussi toute sorte d'insectes gourmands. Habitué zones de friche  où le sol est sec et ensoleillé, il a gagné depuis peu sa place dans les jardins.

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La galle du Pistachier térébinthe (Pistacia terebinthus).

 J'aime beaucoup cette galle en forme de main qui semble tenir la feuille. Elle est le fruit de toute une colonie de pucerons qui vive dans une déformation des tissus de la feuille. La feuille suite aux piqûres de ces insectes a formé une cavité solide qui produit un jus odorant et sucré dont les pucerons adorent se nourrir.

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La famille des Cicadidae.

 Ce sont nos chères cigales, celles qui ont fait battre le coeur des provençaux devant les films de Pagnol et qui désormais avec la hausse des températures montent peu à peu vers le nord de la France. Ainsi cet été on pouvait en entendre chanter quelques unes, comme depuis 4-5 ans, dans la ville de Grenoble !

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Le romarin officinal (Rosmarinus officinalis).

On ne peut pas parler du Sud sans parler du romarin ! C'est l'épice qui compose en majorité le régime méditerranéen qui était il y a encore peu très en vogue. C'est une plante aux mille vertus qui parfum la garrigue et qui de ses fleurs violines et pâles la colorent. Autrefois les nobles gens le consommait après les repas pour se rafraîchir l'aleine, surtout quand les festivités se terminaient par des promenades faites en charmante compagnie.

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La céphalaire blanche (Cephalaria leucantha).

 On ne le dirait pas comme ça, mais cette jolie fleur blanche appartient à la famille des Caprifoliaceae, tout comme c'est le cas des chèvrefeuilles, des centhrantes, des cardères, des valérianes et de leurs cousines les knauties. Elle peut se rencontrer dans les pelouses sèches, pierreuses, pentues et baignées de soleil.

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Prendre le large.

Parfois, il suffit de faire quelques pas pour être perdu en nature sans vraiment quitter la ville. La randonnée du mont St Cyr permet ce dépaysement, en particulier si on tente de le gravir en passant par le Parc de Bruyères. Facilement accessible par le bus, ce joli espace vert est relativement sauvage et laisse vite place aux calanques.

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 De ce fait en moins d'une heure de marche on se retrouve sur les hauteurs à regarder la ville de haut et à se dire que l'on vient de l'autre bout de celle-ci. Et puis on peut aussi prendre plaisir à dominer la mer qui ce jour là était comme à son habitude calme, à voir au loin le stade Vélodrome et à observe la frénésie de la métropole.

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L'olivier (Olea europaea L. subsp. europaea var. europaea).

 Quand on lit son nom scientifique (latanisé), on se dit qu'il est parfois bien plus simple de connaître la nom vernaculaire (commun), du moins pour certaines plantes. C'est à cet arbre que les civilisations grecs et romaines (et bien d'autres) doivent leur gloire passé et le rayonnement culture, économique et militaire qu'elles exercèrent à l'antiquité. En somme il fût un peu ce que le pétrole est à l'heure actuelle pour nos sociétés modernes.

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La salsepareille d'Europe (Smilax aspera).

 Son nom vient de l'arabe "saras" : "plante épineuse" qui donna en espagnol "zarzaparrilla" et en portugais "salsaparilla " puis en français "salsepareille". Certains la connaissent grâce au dessin animé les schtroumpfs. Dans celui-ci la plante est leur plat favori et elle a même été le titre de l'un de leurs albums BD.

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L'inule visqueuse (Dittrichia viscosa).

 Pendant fort longtemps elle eu mauvaise réputation et fût malheureusement classée parmi les "mauvaises herbes". Aujourd'hui on redécouvre  son rôle bénéfique, en particulier dans la culture des oliviers qu'elle prémunit d'un grand nombre de parasites, en particulier de la mouche de l'olive (Bactrocera oleae). Cet insecte pond dans les olives ses oeufs qui donneront une larve vorace qui se nourrira du fruit. Cela entraîne la chute du rendement.

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La bruyère multiflore (Erica multiflora).

 Difficile de la louper en cette saison temps sa floraison est abondante et colorée. Cette plante de plein soleil se contente aussi du mi-ombre. On la trouve dans le sud de l'Europe, le nord de l'Afrique et l'ouest de l'Asie. Bien qu'elle est tendance à apprécier les sols neutres voir plutôt basiques, elle s'accomode très bien des sols calcaires des alentours de Marseille, du moment qu'elle est à l'abris du sel marin et des embruns de la mer.

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C'est un bel arbuste qui peut atteindre 80 à 100 centimètres de haut et qui parfois présente des fleurs un peu plus claires (hypochromie) ou au contraire très vives (hyperchromie). Attention à ce qu'elle n'ait pas les pieds dans l'eau, le terrible champignon Phytophthora pourrait parasiter sa racine et la faire rapidement péricliter.

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 C'est une plante nectarifère qui est précieuse pour les apiculteurs car à la période où elle fleurit, il n'y a pas grand chose pour nourrir les abeilles. Le miel de bruyère est assez recherché quoi que peu prisé en France.  L'Allemagne et les Pays de l'Est en font une grosse consommation pour les vertus médicinales qu'il aurait.

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Le ciste cotonneux (Cistus albidus). 

 Ce joli ciste porte bien son nom de cotonneux quand on voit l'aspect de ses feuilles douces et poilues. Elles lui ont aussi donné son surnom de ciste blanc qui est assez trompeur car il laisse penser que ses fleurs sont blanhes, hors elles sont d'un rose éclatant avec des pétales maculés et un coeur jaune vif.

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La punaise verte puante (Nezara virudula).

Pas chouette comme nom pour cette pauvre punaise mais tellement parlant ! Avec son rostre (trompe) elle perfore les végétaux pour se nourrir de leur sève. Elle a la particularité d'être facilement identifiable quand elle est juvénile et à la fâcheuse tendance dès son plus jeune âge a dégager une odeur nauséabonde pour se défendre des prédateurs, en particulier des fourmis qui peuvent représenter un danger pour elle et sa plante hôte.

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La plante des morts.

 L'immortelle commune (Helichrysum stoechas) tient son nom des anciennes coutumes mortuaires. On coiffait les défunts avec des couronnes de cette plante car elle était réputée apporter gloire et reconnaissance. J'aime beaucoup cette petite anecdote. C'est une plante protégée parfois encore ramassée pour les propriétés qu'elle aurait. À savoir, elle serait anti-inflammatoire, cholagogue, antibactérienne, antigfongique, antitussive etc.

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Le crache sang (Timarcha tenebricosa).

 Drôle de nom pour ce petit scarabée. Cela vient de la faculté qu'il a à faire suinter des articulations de ses pattes un liquide orangé tirant parfois sur le rouge qui a très mauvais goût et qui a l'avantage débecter ses prédateurs. Il régresse un peu partout en France de manière alarmante à cause des politiques de fauches abusives.

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Les cytises (Labrunum).

 Ces arbres à la floraison abondante et souvent jaune sont de véritables forteresses. Leurs grande taille et leurs longues épines les protègent de la plupart des herbivores terrestres, mais ils sont aussi très toxiques à cause du taux d'alcaloïde qu'ils contiennent et qui peu augmenter en présence de pollution de l'air et des sols.

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La centaurée rude (Centaurea aspera).

 Cette petite centaurée n'a pas l'air très accueillante aux premiers abords quand on voit son calice. Pourtant, les dents qui se trouvent à l'extrémité des bractées (elles sont au nombre de 3, 4 ou 5) sont inoffensives et bien pratiques pour l'identifier. Les sols pierreux et sableux, bien exposés au Soleil lui plaisent beaucoup.

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La psoralée bitumineuse (Bituminaria bituminosa).

 J'ai déjà eu l'occasion de vous parler ICI de cette drôle qui ne paye pas de mine. Il suffit de frotter ses feuilles et de sentir l'odeur de bitume et de pneu chaud qui s'en dégage pour comprendre l'attrait qu'elle suscite. On lui donne à ce titre les surnoms d'herbe à goudron ou de trèfle bitumeux bien qu'elle n'en soit pas un.

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Le bois Garou(pour attiser l'imaginaire).

 En voilà une belle plante qu'il ne faut peut être pas croiser par une nuit de plaine lune. Le daphné sainbois (Daphne gnidium) est aussi appelé daphné Garou, Sain-bois ou simplement Garou. Présent dans les lieux que l'on peut qualifier d'arrides, ses baies toxiques voire mortelles font le bonheur des petits oiseaux. 

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L'arbousier (Arbutus unedo).

 Il appartient à la famille des Ericaceae comme les bruyères. On le connaît plus souvent dans le sud sous le nom d'arbre aux fraises en raison de l'aspect de son fruit.Comme son nom l'indique il est préférable d'en manger pas plus d'un cru (cuit c'est excellent) si on ne veut pas prendre le risque de subir une vilaine colique.

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La zygène de la bruyère (Zygaena fausta).

 Le voilà ce fameux papillon qui semble avoir prit possession de toute la végétation environnante et qui semble même être un petit peu trop curieux ! Parmi les 27 espèces de zygènes présentes en France, elle est l'une sur la quelle on est le moins documenté. Ils sont très faciles à approcher de part leur vol lent et lourd.

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Leur couleur vive et voyante est un avertissement pour les prédateurs. En effet leur organisme contient toute une série de toxines et de produits virulents comme le cyanure qui les rendent parfaitement inconsommables. De se fait elles peuvent sortir tranquillement à la lumière du jour sans avoir grand chose à craindre.

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 Cette zygène assez commune se rencontre un peu partout en France et dans le sud est de l'Europe. Les chenilles se nourrissent de fagacées comme la cornille ou le gênet (mais aussi d'autres familles) puis se transforment en papillons aux alentours de juin. Elle ne fait pas l'objet de protection particulière en France.

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L'euphorbe characias (Euphorbia characias).

J'ai pendant quelques temps cru qu'il s'agissait d'une plante ornementale échappée en pleine nature car chez nous, elle fleurit de manière artificielle les parcs et les ronds points. Cette euphorbe pousse de manière spontanée et naturelle dans la garrigue. Comme toutes les plantes de cette famille elle est très toxique.

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Le fenouil commun (Foeniculum vulgare).

 Son parfum aromatique et anisé, ses fleurs jaunes et ses feuilles atypique ne trompent pas, il s'agît de ce que nous nommons parfois vulgairement du "fenouil sauvage". Il est l'un des hôtes principaux du machaon (Papilio machaon) dont l'impressionnante chenille en grignote les parties aériennes sans endommager le bulbe.

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L'ibéris à feuillesde lin (Iberis linifolia).

 C'est une très jolie fleur protégée dans toute la région PACA Elle fait d'ailleurs partie de la liste rouge des espèces menacées en France et à le statut de protection de vulnérable (VU). Elle apprécie les zones sèches, les rocailles calcaires et les éboulis. On peut la trouver à proximité de la mer comme en haute montagne.

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Les araignées crabes (Misumena vatia).

 Cette famille d'araignée (Thomisidae) se rencontre aux quatre coins du monde excepté dans les régions arctiques. Les individus qui la compose ont pour nom araignées crabes même si celui-ci est souvent donné à une espèce en particulier : la thomise variable que l'on peut voir si dessous en photo et qu ia une démarche de crabe.

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La Tarente du midi (Tarentola mauritanica).

 On a souvent tendance à croire que de nombreuses espèces réputées pour être exotiques ne sont pas présentes de manière naturelle en métropole. C'est pourtant le cas. On peut trouver ainsi des scorpions, des tarentules mais aussi comme ici des geckos propres à notre pays avec cette jolie espèce plutôt commune mais discrète.

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Le souci (Colias croceus).

 ll n'est pas question d'une fleur mais d'un papillon. Le soucis appartient à la famille des piérides dont de nombreuses espèces sont mal aimées en raison des dégâts que provoquent leurs chenilles dans les potagers. Son vol est très rapide et il est difficile de le saisir en photo. On le trouve partout en France, que ça soit sur les bords de mer jusqu'au dans le Nord en passant par les montagnes, parfois à plus de 2 200 mètres d'altitude !

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Le chêne kermès (Quercus coccifera).

 Ce petit arbuste est typique de la garrigue lui aussi. Contrairement à la plupart des chênes qui sont grands et massifs, celui-ci est raz et forme des buissons denses. S'il est aussi petit c'est pour résister aux vents puissants et aux embruns. Certains spécimens bien abrités peuvent atteindre 3 mètres. Je trouve que c'est une plante assez incroyable quand on sait que certains individus haut de 20 à 30 centimètres peuvent avoir 100 ans si ce n'est plus.

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Le criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens).

On reconnaît se criquet (à ne pas confondre avec les sauterelles) a ses ailes bleues bordées de noires qui lorsqu'il saute donne l'impression de voir un papillon prendre son envole. La partie supérieur se colore en fonction de son environnement et peut tirer sur le marron, le jaune, le gris ou l'orangé. Il est graminivore.

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Le dimorphisme végétal.

 D'un point de vu biologique, le dimorphisme chez les plantes (mais aussi chez les autres règnes du vivant) se caractérise soit par la différence marquée d'un ou de plusieurs organes, soit par les différences qui sont propres à un individu et qui le différencient du reste de son espèce. Ici nous sommes dans le premier cas de figure.

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Galle de la laitue des vignes (Lactuca viminea).

 Voici un autre type de galle que l'on peut rencontrer cette fois-ci sur cette laitue sauvage. Elles sont le fruit d'un petit insecte que l'on peut voir en arrière plan sur la photo de droite et qui porte le nom de Timaspis phœnixopodos. Ces galles attirent d'autres insectes qui vont y pondre leurs œufs pour parasiter la larve qui s'y développe. Parmi ceux-ci on compte quelques guêpes prédatrices de la mouche de l’olive (Bactrocera oleae).

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La famille des Sedum.

 C'est celle des orpins dont il existe une multitude d'espèces. Ce sont des plantes grasses, particulièrement bien adaptées aux conditions extrêmes, qui peuvent stocker dans leurs feuilles une grande quantité d'eau. Ici il s'agît de l'orpin de Nice (Sedum sediforme) que l'on reconnaît à ses feuilles tubulaires géométriques.

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Le liseron Biscaye (Convolvulus cantabrica).

 Ce liseron n'est ni une plante grimpante ni une plante rampante ce qui n'est pas commun dans cette famille. À la différence des jeunes pousses, les feuilles et tiges les plus anciennes sont presque entièrement dénudées de pilosité. Les poils ont pour utilité chez les plantes de les protéger des insectes et des gros herbivores, de limiter l'action du froid et du gel ainsi que réduire l'évaporation d'eau et le dessèchement des tissus extérieur. 

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L'aconit napel (Aconitum napellus subsp. napellus).

 C'est l'une des plantes les plus toxiques d'Europe et avec l'ancolie, la plus toxique de France. Il n'existe pas d'antidote connu pour remédier à une consommation de ses alcaloïdes et 2 à 3 gr suffisent à entrainer la mort. Peut être est-ce pour cela qu'au Moyen Âge elle était classée parmi la liste des plantes liées à la magie noire.

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L’urosperme de Daléchamps (Urospermum dalechampii).

 C'est une plante méditerranéenne qui aime les friches et les terrains où la pierre abonde, où le sol est pauvre et où il est exposé en pleine lumière. L'extrémité de ses grandes capitules d'un joli jaune pâle est marquée de fins tracés noirs ce qui permet de rapidement l'identifier d'autant plus que peu de plantes de cette famille possèdent cette couleur. Les feuilles et les tiges sont souvent pubescentes (possèdent des poils fins et espacés).

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Le rosier des chiens (Rosa canina).

 Plus connu sous le nom de rosier des chiens, on pensait autrefois à tort que ses fleurs et fruits avaient la capacité de soigner la rage. Ses fruits peuvent se consommer en confiture quand ils sont égrainés et débarrassés de leurs poils urticants. Ces poils ont longtemps été utilisés pour la fabrication célèbre poil à gratter.

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La diplotaxis à feuilles étroites (Diplotaxis tenuifolia).

 Je fais partie de ceux qui préfèrent la nommer "fausse roquette jaune". Cette salade sauvage au goût piquant se plaît presque partout en France. On la trouve aussi bien dans les friches, les bords de chemins, les champs délaissés que dans les grandes villes ou au bord de la mer du moment que le sol est sec et pauvre.

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La verveine sauvage (Verbena officinalis).

 C'est une plante commune des friches qui a été pendant longtemps utilisée pour ses bienfaits astringents, diurétiques et ses propriétés anti-fièvre. Désormais sous le nom de verveine c'est surtout Aloysia citrodora qui est vendue (originaire du Pérou et du Chilli) et qui n'a pas forcément les mêmes propriétés médicinales. 

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L'aster à feuilles d'orpin (Galatella sedifolia).

 Cette grande aster est typique des pelouses sèches (que l'on nomme pelouses xériques). On la trouve en France uniquement dans les régions méditerranéennes.En effet pour c'épanouir la belle à besoin de beaucoup de soleil, d'un climat marin, de fortes températures, d'un sol peu acide, tendance argileuse mais sec et pauvre.

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Les germandrées (Teucrium).

 On compte environs 260 espèces dans ce sous grupe de la famille des liamacées. Ils sont à l'heure actuelle de plus en plus populaire dans les jardins ornementaux. Bien qu'elles ne soient pas inféodés au bassin méditerranéen, c'est là qu'elles sont les plus nombreuses. Certaines d'entres elles sont très rares et protégées.

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Les fougères des Calanques.

 Les fougères ne poussent pas que dans les bois.Voici quelques espèces plus ou moins rares que l'on peut rencontrer dans à Marseille : la doradille (Asplenium ceterach), le polypode austral (Polypodium cambricum), la capillaire de Montpellier (Adianthum capillusveneris) et la rue des murailles (Asplenium rutamuraria).

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 La chicorée amère (Cichorium intybus).

 C'est une plante sauvage à qui nous devons beaucoup de nos légumes et de nos salades. C'est à partir d'elle que sont nées par exemple les endives/chicons, les salades italiennes (Radicchio) et les chicorées à café. Les jeunes feuilles de cette salade sauvage sont recherchées pour leur tendresse, leur couleur et leur amertume.

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Les fourmis méditerranéennes.

 Cette fourmis en mauvaise position avec ce mâle tarente (Tarentola mauritanica) est une fourmis d'Argentine (Linepithema humile). Comme son nom l'indique elle provient d'Amérique du Sud. Cette espèce posséde le record de la plus grande colonie au monde. Sa supercolonie composée d'un nombre incalculable de fourmilières s'étend de l'Italie à l'Espagne. Il y a de fortes chances que cette défunte fourmis en faisait partie.

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Les graines pyrophytes.

 L'adjectif pyrophyte s'emploit pour désigner les plantes ou leurs parties végétales ayant une bonne résistance au feu et même parfois de celui-ci pour se développer ou pour germer. Elles sont un exemple étonnant de l'évolution mais sont aussi parfois responsables de la propagation des feux de forêt de par leurs propriétés pyrophiles.

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L'étage supraméditerrannéen.

Il se définit par la zone de culture de l'olivier (Olea europaea) et la présence de pins sylvestres (Pinus sylvestris) et de chênes pubescents (Quercus coccifera) en abondance. Il se place comme une zone intermédiaire entre l'étage méditerranéen et l'étage montagnard. On peut y rencontre facilement le genêt cendré (Genista cinerea).

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L’épine-vinette (Berberis vulgaris).

 C'est un arbuste qui a énormément souffert du 19e siècle jusqu'à il y a encore peu. Hôte d'un champignon parasite du blé et responsable de grande famine, la rouille noire (Puccinia graminis), il était systématiquement arraché et/ou coupé. Désormais il est un peu mieux considère, en partie grâce à ses fruits.

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L'hélianthème des Apennins (Helianthemum apenninum).

 C'est un petit arbrisseau protégé dans certaines régions de France. Très présente en Méditerranée, elle peut se trouver éloignée de la mer et monter assez hauts dans les pays du Nord et les montagnes bien qu'elle y soit rare. Les hautes altitudes ne lui font pas peur et on peut la croiser jusqu'à 1800 mètres. 

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Paysage incroyable !

 Belle vue n'est-ce pas ? À 610 mètres d'altitude, au sommet du mont, il est possible de voir presque d'un seul coup tout le bassin d'activité Marseillais, mais aussi les cultures de vigne de l'autre côte des Calanques, Aubagne, les bateaux de croisières et les cargos. La rupture entre ville et nature y semble plus que brutale.

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Le fragon faux houx (Ruscus aculeatus).

 C'est un joli arbuste que l'on croit souvent rattaché à la famille du houx en raison de ses baies toxiques rondes et rouges et de ses feuilles légèrement épineuses. En réalité il est plus plus proche de celles des asperges (lafamille des lilliaceae). Il fût utilisé autrefois dans les processions religieux et comme substitut aux objets du quotidien pendant la guerre comme grattoir, comme hérisson de ramonage ou encore comme balais.

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La scille d'automne (Prospero autumnale).

Cette jolie scille fleurit en d'août à octobre et se croise un peu partout en France hormis dans la moitié du Nord-Est. Elle aime les pelouses sèches et au sol pauvres en nutriments, de préférence dans les collines. Elle a besoin également de fortes chaleurs et de beaucoup de soleil. On la distingue par ses deux feuilles opposées.

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Les baies et les plaisirs.

 Dans la garrigues ont trouve quelques appétissantes baies ... du moins à la vue. La plupart des fruits dans les Calanques ne sont pas comestibles ou du moins, pas sans une bonne préparation. Dans le doute mieux vaut les laisser sauf si on et amateur de baies de genévrier commun (Juniperus communis) de la photo de gauche, ainsi que de celles de cet arbuste à droite qui semble être un amelanchier (Amelanchier ovalis).

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Les Calanques et le minéral.

 Les Calanques sont composées en grande partie de roche calcaire mais aussi de granite. Le calcaire est issu de dépôts de sédiments qui sont solubles dans l'eau alors que le granite vient des profondeurs de la terre, là où le magma refroidit lentement. Dur et compacte, il ne craint pas les assauts de la mer ni de la pluie. La rencontre entre ces deux roches si différentes explique le paysage atypique du bord de mer où se mêlent falaises et plages.

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Un paysage façonnée par le temps.

 Les hauts de St Cyr n'ont pas toujours été ce qu'ils sont aujourd'hui. L'augmentation des incendies et l'accroissement du pastoralisme (aujourd'hui disparu dans la région) ont été les deux principaux éléments qui ont façonné le lieu en détruisant tous les grands arbres typique de cet étage et que l'on pouvait trouver là.

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Le mot de la fin.

 Après 2 jours et une nuit à passer le nez dans mes livres, j'ai enfin réussi à sortir cet article. J'avais très envie de partager avec vous cette superbe sortie qui a été un émerveillement constant pour moi. J'ai rarement pu en une après midi découvrir autant d'espèces animales et végétales qui jusqu'à lors m'étais inconnues. Un vrai régale. Désormais l'objectif est d'y retourner pour y découvrir les rares gagées de Granatelli (Gagea granatelli).

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5 janvier 2016

Le jardin en Automne.

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L'hiver est là depuis quelques jours, il est l'heure de faire le bilan de ce qui s'est passé dans le jardin. La saison a été très chaude et pendant longtemps on a pu se croire en été, au point qu'on en vient à regretter l'absence de neige. Les animaux et les plantes s'en retrouve chamboulés et on a pu voir ici et là des fleurs s'épanouir.

 

Délice de figues.

On l'avait bien cru mort notre figuier (Ficus carica) après le terrible hiver de 2013. Le -17°C de cette année là avait semblé sonner son glas et pendant plus d'une année nous l'avons pensé perdu, mais après une taille sévère le voilà revenu des morts ! Je peux vous assurer que nos estomacs ont bien profité de ses fruits abondants.

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La noix de Grenoble.

C'est la variété la plus courante chez nous et la plus emblématique du territoire. Grosse et charnue, elle est recherchée pour les pâtisseries. J'en ai récolté et vendu un peu plus de 100 kilos cette année, ce qui permettra de replanter de nombreux arbres dans l'ancien verger au milieu de ceux qui se font un peu trop vieux.

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La grenouille rousse (Rana temporaria).

En récoltant mes noix je suis tombée sur cette petite grenouille rousse. Sa proximité avec le potager est très bénéfique car la belle se nourrie de limaces, d'escargots, d'insectes et de vers. Leur hibernation a déjà débuté. Les mâles s'envasent au fond de l'eau, les femelles quand à elles s'habritent sous une souche ou les feuilles.

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Le champignon noir chinois (Auricularia auricula-judae).

Appelé aussi oreille de Judas,c'est le célèbre champignon que l'on retrouve au côté du shiitake dans la cuisine asiatique.Très populaire en Asie il est pratiquement ignoré dans la gastronomie européenne. C'ets une chance pour moi car il est abondant et peu recherché, de ce fait je peux m'en faire de nombreux bocaux.

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La culture de maïs.

Autours de chez nous elle est peu importante, non pas en raison du manque d'eau (bien au contraire) mais des terrains qui sont plutôt escarpés. Le maïs est arrivé avec les premiers explorateurs du nouveau monde (avec les pommes de terre et les tomates). Il en existe une grande variété même si bien souvent nous ne les différencions pas les unes des autres. Pour citer quelques unes, il y a le jaune de Lorraine, le doré des Landes ou la milette. 

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Des plantes à becter.

On ne trouve plus beaucoup de plantes à croquer en automne, il faut alors se tourner vers les fruits et les tubercules. Néanmoins il reste quelques pousses bien tendre à se mettre sous la dents comme celles du gaillet gratteron (Galium aparine) et comme remède celles de la renouée persicaire (Persicaria maculosa).

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Les plats d'automne.

À cette période c'est le grand retour des plats en sauce, des mijotés, des gratins, des potées et autres petits plaisirs qui sur le poêle ou dans le four de la cuisine cuisent pendant de longues heures. Le navarin d'agneau ne fait pas exception à la règle et reste très apprécié les soirs de pluie où la famille est réunie.

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L'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea).

Comme tout les ans, des armillaires couleurs de miel poussent ici et là de manière spontanée au pied des souches et des vieux arbres qu'ils ont infecté. Si certains le mange jeune avec plaisir (armillette), ce n'est pas le cas de tous car ce champignon provoque régulièrement des troubles gastriques et intoxications alimentaires.

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La lépiote pudique (leucoagaricus leucothites).

J'ai encore beaucoup de mal à la reconnaître. Elle est classée parmi les bons comestible mais il est très facile de la confondre avec d'autres espèces semblables et dangereusement mortelles comme l'amanite phalloïde blanche (Amanita phalloides), l'amanite vireuse (Amanita virosa) ou encore l'amanite printanière (Amanita verna).

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La dormance.

C'est une période du cycle de vie où les animaux et les végétaux se mettent en repos. Cela est souvent dû à des conditions climatiques et environnementales peu bénéfiques de manière ponctuelle et aux quelles les organismes pour résister sans dépenser d'énergie répondent par le sommeil. Pour ce qui est de la dormance quotidienne et légendaire des chats ... c'est une toute autre histoire où la paresse et la flemmardise n'y seraient pas pour rien.

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Un arc-en-ciel à sa fenêtre.

Les feuilles perdent leur éclatante couleur verte dû à la chlorophylle. Les arbres s'en séparent pour mieux affronter le froid et ainsi minimiser leur dimension ce qui ne laissera que peu de place aux morsures du froid. Ce phénomène entraîne sur les feuilles de la vigne vierge à trois points (Parthenocissus tricuspidata).

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Le pic épeiche (Dendrocopos major).

Cela fait plusieurs années que nous avons la chance d'avoir dans le jardin des pic épeiches en couple ou seuls. Il n'est pas rare de les voir taper le bois mort, d'entendre leurs coups de bec caractéristiques ou de trouver quelques jolies plumes tombées au sol. Au printemps il y a toujours une ou deux nichés dans le verger.

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La lépiote élevée (Macrolepiota procera).

Appelée aussi coulemelle, c'est un excellent champignon qui pousse aussi bien dans les champs, les lisières de bois que les forêts claires. Elle est de très grande taille et quand elle pousse en rond de sorcière il est difficile de la louper, d'autant plus que c'est un excellent comestible qui se cuisine à toutes les sauces.

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Le géranium des Pyrénées (Geranium pyrenaicum).

J'adore ce petit géranium sauvage car quand on frotte ses feuilles, un délicieuse odeur iodée se dégage et parfume les doigts. Il est presque présent partout en France (très peu en Aquitaine), jusqu'à parfois 2000 mètres d'latitude. Il aime les prés, les bords de routes, les sentiers ensoleillés, les bois et les terrains vagues.

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Les faucheurs (Les Opiliones).

Souvent confondus avec leurs cousines les araignées, ils s'en distinguent par l'absence de glandes à venin et par le fait qu'ils ne produisent ni soie, ni toile. Ils mangent un peu de tout. Certaines espèces sont purement carnivores, d'autres complètement végétariens, d'autres encore se nourrissent de nos déchets.

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La vie des insectes l'automne.

Eux aussi se mettent au ralenti. Les abeilles sortent de moins en moins et aux premiers grands froids chassent les mâles de la ruches pour économiser les ressources. Les chenilles s'apprentent à passer l'hiver dans leur chrysalide, les coccinelles en groupe sous les écorces et derrière les volets. Les criquets et certaines espèces de sauterelles quand à eux vivent leurs derniers jours mais la génération suivante ne tardera pas à bientôt sortir.

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La pleurote du panicaut (Pleurotus eryngii).

J'ai bien eu du mal à reconnaître ce champignon car je le rencontre pour première fois en pleine nature et que sa forme cultivée est assez différente (beaucoup plus longiligne), mais ses lames et lamules ne trompent pas. C'est un excellent champignon au parfum fruité. Elle pousse sur les racines de panicauts dans les zones dégagées.

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Le mot de la fin.

J'ai adoré cet automne au jardin, il a été lumineux et plein de trouvailles. Les champignons ont été à la fête, saison oblige. Ils ont agrémenté les plats en sauce qui ont parfois tardés à venir, la faute à un temps chaud et sec que l'on a rarement vu à cette période et pour cause, le courant exotique El Nino semble déchaîné.

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6 décembre 2015

Animation périscolaire.

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Quoi de plus plaisant que faire découvrir la nature aux enfants ? Pour l'occasion j'ai vidé mon cabinet de curiosité et j'ai apporté quleques unes des trouvailles que j'ai pu faire au court de mes sorties en forêt et en montagnes. Plumes, insectes, champignons, feuilles et graines ont servit de support pour cette initiation.

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Bref, il ne faut pas grand chose pour émerveiller les enfants.

Je profite de cet article pour vous dire que d'ici quelques temps je m'essayerai au format vidéo. Cette idée me trotte depuis un moment dans la tête. Sans appareil photo depuis un mois, j'en profite pour rattraper mon retard dans les articles et pour m'essayer à ce format qui pourra peut être apporter un peu de dynamisme au blog.

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13 octobre 2015

Sortie en montagne 10.

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 Voici la première partie d'une très longue ballade en montagne. Nous voilà partis pour explorer le Mont Granier, un géant de calcaire qui culmine à plus de 1933 mètres d'alttitude. C'est aussi la plus grande falaise de calcaire d'Europe mais nous y reviendront plus bas. En attendant petite visite de ce mont dont malheureusement nous n'avons pas pu atteindre le sommet. L'an prochain nous aurons à nouveau l'occasion d'en venir à bout.

 

Des conditions de vie difficiles.

 L'étage alpin est rude pour les plantes et les animaux qui s'ytrouvent. Les fortes neiges, les violentes gelées, les froids intenses et les rayons du soleil brûlants sont des plus hostiles. De ce fait les espèces animales et végétales sont souvent plus petites et plus rustiques que les espèces que l'on trouve plus bas en plaine.

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 L'oeillet de Montpellier (Dianthus hyssopifolius subsp. hyssopifolius).

 On le rencontre dans les montagnes jusqu'à 2000 mètres. Il porte le nom de Montpellier comme beaucoup d'autres plantes en raison de l'école botanique de Montpellier qui était au 18ème siècle un centre incontournable pour les naturalistes et botanistes. C'est là que furent identifiées de nombreuses espèces végétales.

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 On le reconnaît facillement à ses pétales très découpés (on dit qu'ils sont laciniés) qui sont au nombre de cinq. Les fleurs solitaires varies blanc au rose. Il est parfois courant dans les forêts d'altitude mais c'est surtout dans les prés secs et montagnards qu'il s'épanouit. On le croise aussi bien dans les Alpes que dans les Pyrénées.

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  Dans certains régions et département il fait l'objet d'importantes réglementations. Ainsi, il est interdit de le cueillir (ou de manière partiel) et de le dégrader en Isère, dans le Jura, dans le Limousin, dans le Lot et dans les Hautes Alpes. On le rencontre dans une vingtaine de départements français dont la Savoie.

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La plante aux milles vertus.

L'achillée millefeuille (Achillea millefolium) est une plante médicinale qui a été très longtemps utilisée pour soigner divers maux en particulier ceux liés au sens. On la beaucoup employée pendant la guerre 14-18 pour soigner les blessées et les femmes en faisait usage pendant les menstrues. Elle porte le nom de saigne-nez ou sourcils de Vénus en partie pour ces utilisations. Même néandertal en faisait usage dans sa pharmacopée si c'est pour dire.

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À couper le souffle !

 Les sentiers sont tortueux voire parfois à bord de falaise ce qui n'est pas facile pour la trouillarde que je suis. Malgré les très beaux paysages, la vue sur le Mont Blanc, les villes en contre bas comme Chapareillan et sur les pâturages de l'Alpette, le vertige que j'ai pour la toute premier fois (faut bien un début à tout) me tort l'estomac.

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 Il faut user des bras et des jambes pour escalader les blocs de calcaires qui permettent d'avoir une vue incomparable sur les alentours mais aussi pour atteindre certains points de la randonnée. Sac à dos, bonnes chaussures (pas comme moi), shorts et bouteilles d'eau sont indispensable pour ce mini périple de 9 heures.

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 J'ai pas pu résister à vous mettre une photo du passage le plus compliqué (si on peut appeler ça compliqué ...) du Granier. Elle ne paye pas de mine mais derrière on trouve plus de 100 mètres de vide, ce qui ne va pas pour me rassurer. Du coup l'exploration du Mont a prit fin ici mais ce n'est que partie remise !

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Les vaches alpines.

 Nous ne sommes pas en Inde mais sur le plateau qui se trouve au pied du Granier et qui le sépare du mont Pinet (appelé aussi le Truc ... en Savoie ils ont de l'imagination hé hé). L'herbe grasse sert de nourritures aux nombreuses vaches dont le lait sert à la fabrication de fromages de prestige comme le St Marcelin.

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L'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides).

 C'ets une grande vivace qui aime les zones fraîches, un peu humides et bien ombragées. Vénéneuse elle présente parfois un danger pour les animaux qui en consomme sèche dans le fourrage. Le latex qui s'en échappe est irritant en particulier pour les muqueuses et les yeux.EN voie interne il cause de nombreux dégâts.

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L'ail à tête ronde (Allium sphaerocephalon).

 C'est un ail sauvage devenu cultivé qui n'est pas très courant à l'état sauvage. On le reconnaît souvent à ses fleurs qui forment une ombelle sphérique et dense. D'oridinaire elle est plus féodée aux prés rocailleux du Sud de l'Europe même si on le trouve sur l'ensemble du territoire hormis dans le Nord et le Pays Basque.

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Un crapaud dans le thé.

 La crapaudine des Alpes est aussi appelée thé des Alpes (Sideritis hyssopifolia). C'est une plante à l'usage ancestrale très prisée dans la région. Peu abondante et même protégée, sa cueillette est très réglementée. Cet arbrisseau est mélifère ce qu iexplique les nombreuses espèces d'insectes visitant ses fleurs pâles.

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Les incroyable déguisements des syrphes.

Cette famille regroupe un grand nombre d'insectes que nous avons souvent l'habitude d'appeler "fausses guêpes". Ce sont des insectes pacifiques et butnineurs dont les larves dévorent les pucerons. Celui de gauche est un Syrphus ribesii femelle et celui de droite est la volucelle transparente (Volucella pellucens).

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La turquoise de Sarcille (Adscita statice).

 C'est une cousine des Zygènes (dont je vous présenterai un de ces quatre quelques exemplaires des Calanques). Sa chenille adore le rumex et cause parfois des dégâts sur les plans d'oseille (qui est un rumex). Néanmoins dur d'être sûr de l'espèce, un examen complet des parties géntiales permettrait d'être sûr.

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 La gentiane jaune (Gentiane lutea).

 Avec quelques autres végétaux elle figure parmi les emblèmes des montagnes françaises. C'est une plante à la durée de vie prolongée (plus de 70 ans) qui met pas moins d'une dizaine d'anéne pour fleurir. Sa racine sert à l'élaboration de divers alcools, on la ramasse avec une fourche nommée Diable. Sa récolte est très réglementées.

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Le lis martagon (Lilium martagon).

 On continue encore avec les emblèmes avec le lis martagon. Devenu presque abondant dans sur certaines montagnes, il a bien faillit disparaître avec le pâturage intensif et la cueillette déraisonnée de certains. Son lien avec la vierge martyr Sainte Catherine (on le nomme parfois lis de Catherine) y serait pour quelque chose.

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 Une véronique pas comme les autres.

 La véronique en épis (Véronica spicata) est une véronique atypique par sa floraison abondante, ses poils, la petite taille de ses fleurs et sa forme d'épi. Elle est parfois confondue avec la véronique d'Allioni (Veronica allionii) dont elle se différencie par ses feuilles et son port. Elle aime les terrains calcaires ensoleillés.

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Aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp. vulparia).

 Lycanthropes sensibles s'abstenir car voici une tueuse de loups ! Tout comme la parisette à quatre feuilles, elle aurait était utilisée en raison de sa forte toxicité pour empoisonner les loups et les renards. Dans les comtes et légendes on attribue à cette plante le pouvoir de mettre à mort les loups-garous et autres créatures.

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 Les plantes acrobates.

 Arbres, fleurs ... nombreuses sont les plantes à jouer les acrobates à fleur de roche. Souvent elles se contente de peut de substrat. Les plus petites se contentent d'une simple corniche dans la paroi, les plus grandes et imposantes ont de puissantes racines qui perforent la roche pour aller chercher les nutriments et l'eau.

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Foisonnement de vie.

 Il y a bien des espèces à voir, ne serait-ce que les digitales à grandes fleurs (Digitalis grandiflora) qui se dressent ça et là dans le paysage. Il y a beaucoup d'animaux, il est facile d'entendre le chant des marmottes, beaucoup moins de les voir. Les chocards tournent en larges nuées et les têtards barbotent.

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 Scabieuses et autres caprifoliacées.

 Les scabieuses (Lomelosia) sont difficiles à identifier, rien que dans le secteur on compte 4 à 6 espèces très semblables. On les reconnaît à leur inflorescence hémisphérique, à leurs fleurs plus développées sur les extrémités et leur couleur. Nombreuses sont les espèces d'insectes à convoiter leur nectar et leur pollen.

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Le col de l'Alpette.

 C'est un alpage magnifique et verdoyant à toute saison hormis quand il se couvre de neige. Il devient alors un désert blanc et silencieux. Son nom a été repris par de nombreux établissements montagnards pour le gîte et/ou le couvert. Il y est parfois possible de voir des animaux en particulier des chamois au printemps.

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L'étage alpin.

 Nous quittons l'étage subalpin et l'atge alpin à la végétation peu dense pour redescendre à l'étage alpin. La forêt y reprend ses droits et des arbres hauts et touffus font leur apparition. C'est là qu'en journée les animaux et en particulier les oiseaux et la macro faune s'abritent. C'est aussi dans ce milieu que l'on trouve on groseillier sauvage, le groseillier des rochers (Ribes patraeum) que l'on trouve dans les bois rocheux et frais des montagnes.

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Une histoire de falaises.

 Ce sont les immenses falaises de calcaires qui caractérise le Granier et le rendent si impressionnant. C'est un véritable gruyère parcouru par presque 70 km de galeries et de cavernes souterraines. Celles-ci l'ont fragilisées au point qu'au 13ème siècle tout une partie de la montagne s'éffondre. On compte alors plus de 2000 mort et 5 communes sont entièrement ensevelies. Reste alors une falaise de 900 mètres de hauteur.

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Vue sur le Mont Blanc.

 Ce qui fait peut être la renommée du lieu, c'est la vue incroyable que l'on peut avoir sur le Mont Blanc les jours de beau temps. Sur la photo en bas à droite on le voit se dessine à côté des deux imposants blocs de roches qui se dressent dans l'Alpette. Souvent comme ce jour là un voile de nuages le couvre légèrement.

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Le mot de la fin.

 Voilà le premier volet de cette randonnée en Chartreuse. Elle figure parmi mes préférées car les paysages sont incroyables, le frisson garantit et les espèces végétales rares et colorées poussent souvent en bord de chemin. Reste désormais à vous présenter le Pinet avec sa vue sur les vallées et ses orchidées tardives.

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6 octobre 2015

Le jardin en été.

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L'automne est installé, avec lui s'en vont les joies de l'été. J'ai rangé la plupart de mes livres de botanique pour sortir ceux de mycologie. L'ouvrage "Traces d'animaux" des éditions Hachette dans ma besace me voilà parée pour parcourir les bois. Mais avant petit topo sur ce qui c'est passé dans le jardin cet été.

 

L'hespéride du dactyle (Thymelicus lineola).

Cet été nous avons pu observer de nombreux papillons. L'hespéride du dactyle n'est pas le plus impressionnant de tous mais il en n'en reste pas moins le plus délicat. Il affectionne les prairies alpines et subalpines fleuries où se trouve des hautes herbes. Il pond ses oeufs entre la base des feuilles et la tige des plantes.

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Le sphinx du liseron (Agrius convolvuli).

Ce papillonquiporte aussi le nom de sphinx à corne de boeuf est un véritable titan. Ailes écartées il peut avoir une envergure de 12 centimètres et ça trompe peut mesurer 13 centimètres. Cette particulier lui permet d'atteindre le nectar de fleurs à la corolle très profonde comme celles des liserons et des ipomées exotiques.

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Chenilles et autres chrysalides.

Les chenilles sont le stade larvaire des papillons. Parfois elles sont confondues avec des larves de certaines mouches ou de certaines guêpes solitaires qui leurs ressemblent beaucoup. Toutes sont herbivores, enfin presque, on recense quelques rares cas de chenilles carnivores qui attrapent les insectes en se camouflant.

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La Valérie jaspée (Valeria jaspidea).

Autrefois appelé le Jaspe vert, ce papillon colorées est peu commun en France et sur le site de l'INPN n'est pas répertorié en Isère ! On peut croiser sa jolie chenille grise et légèrement poilue sur diverses essences. Les antennes légèrement dentées indiquent qu'il s'agît d'un mâle, celles de la femelle sont entièrement lisses.

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Les prédatrices du jardin.

Les sauterelles et les araignées sont de terribles prédatrices du jardin. Agiles et gloutonnes, elles sont des alliées pour les jardiniers car elles régulent les nombreux insectes qui parfois sont néfastes pour les légumes et/ou fleurs : véhiculeurs de maladies, croqueurs de pousses, grignoteurs de feuilles et autres suceurs de sèves.

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À chaque forêt sa ronce.

Il paraîtrait que chaque forêt sa propre espèce de ronce tant il existe d'espèces, d'ailleurs nombreux sont les botanistes à s'y casser les dents. Hybridations, sous-espèces ... il faut avoir les nerfs solides pour ne pas s'y perdre. Heureusement toutes sont comestibles et cette année elles finiront en liqueur.

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Délice de framboises.

À l'origine sauvages, les framboisiers à force de croisements par l'Homme ont donné une grande variété d'espèces. On trouve des framboises blanches, au goût de cassis, presques noires, roses, énorme ou minuscules. Les framboisiers figurent dans le jardin parmi les plantes favorites des punaises et de leurs larves.

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Travailleuse comme une fourmis ?

Une étude préliminaire semblerait prouver le contraire ! Selon le travail d'un groupe de scientifiques qui ayant marqué puis filmer les quelques 500 fourmis étudiées, presque un tiers serait oisif, attendant que leurs consoeurs fassent le boulot. Reste à savoir si c'est volontaire ou s'il s'agit de guerrières potentielles qui s'économises.

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Échec et mat.

Tout le monde ne profitera pas des plaisirs de l'automne. De fortes et soudaines précipitations ont inondées les galeries de nombreux rongeurs, certains n'ont pas été assez rapide. Ce campagnol des champs (Microtus arvalis) c'est fait fait surprendre par l'orage. Finit pour lui les orgies de fruits, de noix et de pommes.

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Le mot de la fin.

Pas grand choses à dire d'autre, cet été est passé très vite avec mon job de nuit. Il a été très studieux aussi, au programme des livres, des livres, encore des livres ... je veux être au top pour être selectionnée dans l'école où je souhaite faire mon BTSA GPN et surtout, pour trouver un maître d'apprentissage. Motivation !

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6 août 2015

Sortie en campagne 3.

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 Départ pour le Sud, dans la campagne. Entre le village de Sault et celui de Forcalquier, il y a une large gamme de végétaux à découvrir. Il fait chaud, le soleil brûle l'herbe et les pelouses. C'est dans ces conditions que l'on peut admirer quelques plantes typiques de la région ou communes mais résistantes à ses conditions assez extrêmes. La faune se fait discrète, préfèrent sortir entre le crépuscule et l'aube pour être au frais et éviter de se fatiguer.

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Les plantes grasses (famille des Crassulaceae) sont bien adaptées à ses conditions. Leurs feuilles épaisses et étalées sur le sol leur permet de garde leur eau et de lutter contre son évaporation. On peut citer comme plantes ayant ce mode de fonctionnement l'orpin blanc -Sedum album (1), le nombril de Vénus - Umbilicus rupestris (2), la joubarbe des toits - Sempervivum tectorum (3) et l'orpin à feuilles épaisses - Sedum dasyphyllum (4).

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Le centranthe rouge (Centranthus ruber), porte aussi les noms delilas d'Espagne et de valériane rouge ce qui peut être trompeur car il n'est ni l'un ni l'autre. C'est une plante originaire du pourtour méditerranéen qui aime les zones chaudes et ensoleillées comme les éboulis. Elle est commune dans le sud de la France.

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  L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) est une jolie orchidée qi bénéficie d'une protection à l'échelle européenne. C'est une plante de pleine lumière qui fuit les sols acides et préfère ceux à être plutôt secs et pauvres en humus. On la rencontre dans le centre et le sud de l'Europe, dans le nord de l'Afrique.

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 Voilà une drôle de graine. Ce n'est ni une fantaisie de la nature, ni un produit de l'Homme, ceci est une cosse qui contient les graines de la luzerne orbiculaire (Medicago orbicularis). Cette petite luzerne aux fleurs jaunes est communes dans la moitié sud de la France et aime les cultures comme celle des oliviers.

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Comme le soleil du Sud, la flore et la faune de la campagne sont d'un jaune rayonnant. Le mélilot officinal - Melilotus officinalis (1 et 2) est une plante médicinale. Elle attire des insectes comme ce papillon aux ailes marbrées de noir (3). On trouve aussi du genet d'Espagne (Spartium junceum) qui est toxique (4).

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  Le pallénis épineux (Pallenis spinosa) n'est pas très haut et a pour particularité d'être recouvert de poils. On ne le trouve en France que dans le Sud, en particulier sur la côte méditerranéenne. Il aime les lieux exposés au soleil, secs et ayant un climat chaud. Même s'il apprécie le climat marin il ne supporte pas le sel.

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 Voilà un Rouvet blanc (Osyris alba) bien dense et surtout aux fleurs ... jaunes qui sont parfumées. C'est un arbuste dioïque, ce qui veut dire qu'un plant est soit mâle, soit femelle. Il s'agit ici de fleurs mâles car nombreuses et groupées. Typique du sud, il fleurit de mai à juillet et donne des baies rouges non comestibles.

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 Restons dans la thématique des plantes à fleurs en grappes avec ces quatre photographies. 1 : Inconnue. 2 : le sureau noir (Sambucus nigra L., 1753) aux baies délicieuses. 3 : Pyracantha (Pyracantha coccinea) qui menace l'environnement. 4 : L'aubépine (Crataegus) aux étamines noires et au doux parfum.

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  Le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) est originaire ... de Grèce et de Bulgarie. Il tient son nom au fait que l'on pensait autrefois en Europe que ce joli arbre qui ornait déjà les parcs venait d'Inde. C'est John Hawkins qui dans les années 1700 découvre sa véritable provenance. On le plante en France depuis le XVIe.

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 Petite vue sur le village de Forcalquier et ses vielles pierres. Le soleil tape dur ce qui nous permet d'admirer les pertuis de ce millepertuis perforé (Hypericum perforatum L.), chose que l'on rencontre chez de nombreux millepertuis. Seul celui-ci est reconnu comme médicinal mais a de nombreux effets secondaires.

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 C'est le bal des punaises et des escargots ! 1 : Un adorable hélice de Pise (Theba pisana) typique du sud. 2 : Un escargot turc (Helix lucorum) très invasif. 3 : Une punaise diabolique (Halyomorpha halys) pas satanique pour un sous. 4Hadrodemus m-flavum qui se reconnaît à son M blanc sur fond noir.

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  Petit passage à la célèbre librairie "Le Bleuet" qui bénéficie d'une belle réputation à l'échelle nationale. Elle a été sauvée de la faillite après avoir tenté de concurrencer Amazone en s'offrant un immense entrepôt et en tentant de spécialiser dans la vente de livres d'ocassion en ligne. Notre pauvre porte feuille a souffert.

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 Penchant nous un court instant sur ces fabacées. 1 : Le trèfle des prés (Trifolium pratense L.) dont le nectar plaît aux enfants. 2 : Le sainfoin cultivée (Onobrychis viciifolia). 3 et 4 : Trèfle inconnu, peut être incarnat mais avec de gros doutes. La botanique c'est ça, peu de certitudes, beaucoup d'interrogations.

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 La mélitée du mélampyre (Mellicta athalia) comporte de nombreuses sous-espèces. C'est un papillon qui contrairement à son nom ne pond pas que sur les mélampyres bien qu'ils restent ses hôtes préférés. Les plantains, les digitales, les véroniques ou encore certaines linaires peuvent abriter leurs chenilles.

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 Bref, un chouette weekend dans le sud, malgré la chaleur. Il est toujours plaisant de rencontrer des espèces aux quelles on est pas habitué, sans parler des vieilles pierres, des jardins parfumés,des champs de lavandes et du champs des cigales. Une carte postale grandeur nature, avec le couché de soleil en prime.

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16 juillet 2015

Sortie dans les marais (4).

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 Qu'il fût long cet article et pour cause, me voilà revenu de mon séminaire à Autrans. L'aventure fût riche et pleine d'émotions mais cela sera l'objet d'un autre article. Je me suis aperçue que mes billets me prenaient trop de temps et qu'ils étaient trop denses, celui-ci est le dernier du genre, le changement c'est maintenant !

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 Sortie dans le marais ou plutôt dans le tourbière de l'Herretang (encore elle !) en amoureux. Une partie des photos que vous voyez ici sont celles de mon compagnon, Thomas alias le Chat, pour qui le génie de la photographie a trouvé l'idée de se poser sur son épaule plutôt chouette. Une lumière tamisée vient parfaire le cadre.

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 Pour rappel la tourbière de l'Herretang est une tourbière située sur la commune de Saint Laurent du Pont et de Saint Joseph de Rivière qui faut jadis utilisée par les hommes pour la pâture, la fauche et l'enrichissement des sols. Ce type de biotope est rares et accueil de nombreuses espèces peu communes.

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 Les fougères figurent parmi les premières plantes apparues sur terre. Issues des algues elles colonisent peu à peu les sols. De cette héritage marin certaines espèces garderons les spécificités de leurs lointaines ancêtres, à savoir l'impérieuse nécessité d'avoir de l'eau à proximité pour disséminer leurs spores.

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 Ils sont peu les champignons à pousser en cette période (mai) et encore plus dans ce type de milieu mais le sol riche en humus permet à de nombreuses moisissures de s'épanouir. Les champignons jouent un rôle majeur dans la nature par leur action, ils ingèrent les matières mortes et réinjectent les nutriments dans le sol.

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 La prêle des marais (Equisetum palustre) présente ses tiges fertiles. Ni fleurs ni fougères elle aussi rémonte à une époque antèrieure à celle des dinosaures. La grande mode de l'alimentation dite "naturelle" entraîne quelques drames avec cette plante, en effet seule la prêle des champs est comestible à petite dose.

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Le géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum L. subsp. robertianum) est une plante qui dans la pharmacopée européenne possède une riche histoire. Certains médecins antiques le prescrivaient pour presque tous les maux. Riche en tanins, il est aussi diurétique et semble efficace contre les hémorragies.

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 Pas facile d'identifier les escargots en particulier ceux desbois, pour ceux-ci je n'ai pas réussi. En France il existe beaucoup d'espèces endémiques et/ou menacées. Leur identification repose sur la forme de la coquille, sa taille et sa forme mais aussi sur le régime alimentaire de la bête et sur son milieu de vie.

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 Horreur, sans le vouloir nous avons déterré les oeufs d'un gastéropode en soulevant un bout de bois mais pas de panique, ceux ci ont été remis en terre. Les escargots sont hermaphrodites, c'est à dire mâle et femelle en même temps. Après s'être accouplé, chaque partenaire pourra pondre jusqu'à une centaine d'oeuf en naissain. 

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 L'ambrette commune (Succinea putris) est un petit escargot commun qui apprécie les végétaux humides et les zones souvent inondées ou entourées d'eau stagnante. On le reconnaît la plupart du temps à sa coquille fragile et translucide.Il vit environs 3 ans et pour passer l'hiver hiberne dans le sol ou sous les feuilles mortes.

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 L'escargot de Bourgogne (Helix pomatia) est l'espèce d'escargot la plus consommée en France. Devenu rare par endroits, il est interdit de le ramasser du 1er avril au 30 juin. Actuellement les escargots vendus dans le commerce viennent soient des quelques élevages français, soient des pays de l'Est (le plus fréquemment). 

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 L'escargot des bois (Cepaea nemoralis) se caractérise par la grande variabilité de forme et de couleur que sa coquille peut prendre. On peut facilement le confondre avec l'escargot des forêts et l'escargot des jardins. On le rencontre partout et parfois à de très hautes altitudes, jusqu'à 2200 mètres d'altitude dans les Pyrénées.

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 L'ail des ours (Allium ursinum) est sur la fin de sa floraison. Mangée à toutes les sauces elle est devenue rare dans certaines régions où elle est protégée. Au Moyen Âge on pensait que les femmes qui en portait dans leurs habits protégeaient ainsi leurs enfants à naître des maladies et des mauvais sorts.

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 La cardamine amère (Cardamine amara) est une plante à fleurs qui aime avoir les pieds dans l'eau et l'ombre des aulnes et des bouleaux au dessus de sa tête. Elle est utilisée comme salade piquante. Elle pousse avec diverses plantes aquatiques comme la renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis) - en bas à gauche.

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 Le patineur (Gerris lacustris) est appelé souvent à tord araignée d'eau alors qu'il s'agit d'un insecte. Il appartient à la famille des punaises. Il a la capacité de marche sur l'eau grâce aux poils hygrophobes du bout de ses pattes. Carnivore il chasse les insectes et larves à la surface de l'eau qu'il saisie avec ses pattes avant. 

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 La consoude officinale (Symphytum officinale) est une plante qu'il faut consommer avec modération en raison des alcaloïdes qu'elle contient. On la trouve depuis toujours dans les jardins de curés et dans la pharmacopée européenne. C'est en engrais végétal et en purin qu'elle est le plus utilisée en raison de sa teneur en minéraux.

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 Les jeunes pousses et les petites feuilles sont ciselées dans les salades, les feuilles plus coriaces sont pannées dans dela chapelures puis pannées dans de la chapelure et du beurre, elles prennent ainsi un petit goût proche du filet de sole. On peut aussi les cuisines comme des épinards ou les ajouter à la soupe.

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 La berce commune (Heracleum sphondylium) possède de nombreuses vertus mais peut être dangereuse pour les personnes fragiles en entraînant des brûlures sévères de la peau quand celle-ci a été mise en contact avec la plante. Jusqu'à peut les pousses étaient utilisées comme légumes accompagnant les viandes.

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L'alliaire officinale (Alliaria petiolata) monte en graine, il n'est plus temps de le ramasser. Les jeunes feuilles se cuisine bien en particulier dans les salades où elles apportent un léger goût d'ail très agréable en bouche. C'est une médicinale qui est diurétique qui en cataplasme serait, fraîche, plus ou moins antiseptique.

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Pas simple de reconnaître les arbres quand ils sont jeunes, les feuilles sont parfois très différentes des arbres arrivées à maturité. Chênes, cerisiers, aulnes ... pas simple de les reconnaître au premier coût d'oeil, je dois avouer que les arbres ce n'est pas mon fort. Mais j'ai l'espoir que ma bibliothèque me viendra en aide. 

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Les "boutons d'or" sont des fleurs pouvant appartenir à de nombreuses espèces de renoncules de couleur jaunes (on en compte jusqu'à 27 espèces en France). Dans la famille des renonculacées à la quelles ils appartiennent on trouve plus de 1500 espèces dont la plupart pour ne pas dire tous sont relativement toxiques.

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 Dur la vie des demoiselles (Zygoptera). Ces petites libellules sont de terribles chasseresses qui ont un vol rapide, une vue perçante et des mandibules assez terribles. Malheureusement elles sont la proie de nombreuses espèces animales comme avec cette épeire diadème (Araneus diadematus) à la large toile.

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 Le chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum) est une liane qui est commune dans les bois et zones humides en Isère. Il s'attache aux plantes alentours sans leur causer de dégâts. Il donne de très belles fleurs au parfum puissant et des petites baies très appréciées des oiseaux mais toxiques pour les humains.

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 J'adore le sureau noir (Sambucus nigra) qu'il ne faut pas confondre avec le sureau Hièble qui est toxique et le sureau rameux/rouge dont les fruits peuvent être indigestes si mal préparés. On le reconnaît aux "pustules" présents sur son bois, à ses fleurs qui pointent vers le ciel et ses grappes de fruits noires tombantes.

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 Son bois creux une fois sa moelle retiré peut être utilisé comme le faisait les grecs antiques comme flûtes mais aussi comme seringue à eau, comme flûte de Pan ou encore comme moulin à eau. Attention néanmoins, toutes les parties de la plantes sont plus ou moins toxiques sauf sèches ou cuites comme les baies.

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 Le cardinal à tête rouge (Pyrochroa serraticornis) est un sympathique insecte chez qui il est facile de reconnaître les mâles. Ceux-ci ont des antennes très dentées alors que les femelles présentes des antennes presque lisses. Avec ces quelques informations il ne vous est plus difficile de voir où sont les dames sur ces photos.

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 La cantharide commune (Cantharis fusca) est ... commune ou plutôt l'était. L'emploie de certains produits en particuliers d'engrais chimiques et de pesticides causent sa perte en détruisant les population de cet insecte mais aussi celles des proies qu'il chasse. On le distingue à la tâche rouge sur son plastron. 

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 La Renarde a son fruit ! Le raisin de renard nommé aussi parisette à quatre feuilles (Paris quadrifolia) porte se drôle de nom en raison de son ancienne utilisation supposée comme poison pour se débarrasser des renards qui, il fautl'avouer, n'ont jamais eu très bonne presse. Cette plante aime les zones ombragées humides.

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 Les tipules sont des insectes souvent associés aux araignées d'eau à tort. Ils pondent des larves semblables à des asticots qui se nourrissent dans le sol des racines des plantes. Malgré leur morphologie ce ne sont pas des moustiques et vue leur taille c'est fort heureux ! Chez les femelles les antennes sont peut développées.

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 On compte de nombreusesespècesde saules, le plus connu étant le saule blanc (Salix alba) dont on tire l'un des dérivés de l'asprine à travers son écorce. Les saules comme le bouleau sont des arbres dit colonisateurs, c'est à dire qu'ils sont les premiers à s'implanter dans les friches, en particulier celles qui sont humides.

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 La bugle rampante (Ajuga reptans) est une plante à fleur assez commune que l'on trouve partout en Europe. C'est un très bon couvre sol dans les zones humides et lègèrement acides qui a été décliné en de nombreuses variétés dans le domaine de l'horticulture. Elle résiste à des températures de -25°C voire plus !

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 Le compagnon rouge (Silene dioica) n'est pas une appellation du parti communiste français mais un silène relativement commun par chez nous connu sous le nom de silène dioïqe. Comme la bugle rampante il aime les zones fraîche, de préférence les bords de bois et les lisières humides mais aussi les marais.

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 Décollage. Avec les graines des érable, les aiels des libellules ont été l'un des principaux éléments naturels étudiés les hommes pour inventer les hélicoptères. Leurs ailes mobiles et s'inclinant dans tous les sens ont inspiré les ingénieurs pour la conception des pâles qui permettent aux engins de se maintenir dans le ciel.

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 Cette jolie plante est une laîche, plus précisément une scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) sur le point de s'ouvrir. A maturité les fleurs prendront des teintes brunes et présenteront des plumets duveteux blancs. On la trouve dans les zones humides comme les rosières et les aulnaies. Elle peut atteindre jusqu'à 1,20 mètres.

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 Désormais il y aura un peu plus de photos de nous (Renarde et Chat compris) mais aussi des personnes
qui fotn mon quotidien et de mes rencontres pour rendre le blog plus vivant et plus parlant.

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 La tourbière propose des panneaux interactifs pour petits et grands pour informer sur la diversité de ce milieu
rare qu'il est urgent de protéger. L'été des guides natures, sous réservation, propose des visites gratuites.

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  On pourrait croire qu'il s'agît du chèvre feuille des bois vu plus haut mais en réalité la plante présentée ici est une morelle douce amère (Solanum dulcamara). La plante entière est toxique car c'est une solanacée, il paraît que les fruits bien mûrs seraient comestibles mais je ne m'y risquerais pas bien que curieuse.

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 Le fraisier des bois (Fragaria vesca) offre en début d'été de belles fleurs blanches mais aussi de délicieux fruits dont il faut se méfier. Ici dans le quart sud-est se trouve la maladie du renard, l'echinococcose alvéolaire, qui s'attrape en mangeant des fruits souillés par les déjections de renards mais surtout de chien et de chats infectés.

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 La langue de serpent (Ophioglossum vulgatum) est une drôle de plante assez rare qui appartient aux fougères. On la reconnaît à sa fronde qui ressemble à une langue d'où son nom peut commun. Elle aime les sols pauvres, de préférence calcaires et surtout humides. Dans la tourbière ce type de milieu ne manque pas.

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 Le cresson de terre (Barbarea verna) est une plante qui pousse dans les zones humides, les friches et les bords de chemins. Il est courant sur presque la totalité du territoire français. Il aime les sols argileux, exposés au soleil et très riches en matière organique. La tourbière est un lieu parfait. Merci Laura.

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 La pâquerette vivace (Bellis perennis) est une petite pâquerette commune très rustique que l'on trouve de partout est presque toute l'année. Elle se plaît dans de nombreux types de milieux. A savoir, un pétale blanc = une fleur femelle et une "boule" jaune qui compose le coeur = une fleur hermaphrodite ... une découverte pour moi.

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 Bref, c'est aussi un endroit plein de poésie mais aussi de mystère, prenez l'auto greffe de l'arbre en haut à droite, il s'agît d'une branche qui sort puis entre à nouveau dans l'arbre. Regarder à travers permettrait de voir le monde magique des fées et des lutins. Tentez votre chance pour accéder à leur monde !

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 La grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) est la plus grosse grenouille d'Europe ou du moins, indigène à ce territoire. Chez cette espèce les plus grands indivius sont toujours des femelles qui peuvent atteindre parfois 13 centimètres. Commune en Rhône Alpes et dans le Sud-Est, elle se fait rare voir absente ailleurs.

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 Il semblerait qu'il s'agisse ici d'une espèce de viorne indigène, naturalisée en plusieurs endroits dans la tourbière ce qui pose problème car elle entre en concurrence avec d'autres espèces locales qui peuvent s'averer être rares et menacées. L'un des soucis majeurs de la perte de la diversité vient des espèces invasives.

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 Au bords d'un petit pont qui passe sur l'eau se trouve un cadre magnifique : une eau très claire dans la quelle
dansent des algues vertes. Au dessus des fougères poussent sur un tronc mort moussu, trop beau !

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 Pour reconnaître une violette il faut regarder pas mal de détails comme l'éperon, les feuilles et les pétales : formes, couleurs et parfum. Ici il s'agît, je pense, de la violette des bois (Viola reichenbachiana) au parfum discret et aux feuilles en forme de coeur. On la rencontre partout, souvent en forêt ou dans les bosquets.

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 L'oreille de Judas (Auricularia auricula-judae) est un champignon qui se rencontre le plus souvent sur les vieux sureaux dont l'écorce est tombée et les bois morts des noyers. C'est exactement le même champignon que le champignon noir chinois très populaire dans la cuisine asiatique. Un vrai délice dans les soupes.

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 Le populage des marais (Caltha palustris) appartient à la famille des renoncules. Toxique elle est pratiquement la seule espèce représentant son genre avec, à l'exception, deux sous espèces connu dont une en Iran. Elle pousse jusqu'à de très hautes altitudes, toujours dans des zones humides où l'eau ruisselle.

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 Les sangsues (Hirudinea) sont devenues rares en France, on le sait peu mais elles sont protégées. L'asséchement des marais, les produits chimiques et l'augmentation des températures leurs sont fatales. Elles furent longtemps utilisées dans la médecine et désormais elle font leur retour dans les hôpitaux.

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 Il a encore bien des choses à voir mais je vous laisse le plaisir de voir par vous même. Des cheveaux
camaraguais et des vaches aubracs sont élevés dans la tourbière pour maintenir les pelouses rases. 

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 La tourbière se trouve au pied du massif de Chartreuse, elle bénéficie ainsi d'une arrivée d'eau continue depuis les montagnes. Dans les prochians jours (ou mois ...) à venir je prendrai plaisir à vous conter notre sortie au Granier et au Pinet à plus de 1700 mètres d'altitude ... et ma grosse frousse du sentier ...

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 Voilà, pour finir une colchique d'autmne en bouton et quelques fleurs d'aubépine (arbre que j'aime énormément pour sa beauté, son parfum et ses vertus). C'est une ballade superbe, accessible à tous et pleine de charme à faire au moins un fois quand on est du coin,de préférence quand il fait frais pour voir des animaux.

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15 juin 2015

Première baignade dans les Calanques (4).

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Première baignade dans les Calanques fin avril. L'eau est un poil fraîche mais merveilleusement bonne. Néanmoins il faut être prudent, la présence de pêcheurs d'oursins laisse penser que nos pieds ne sont pas complètement à l'abris. Les galets blancs, le bois flotté et la végétation ont un petit quelque chose d'exotique.

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 Pour aller à la Calanque, il faut marcher, passer parfois à fleur de roche, longer la voie ferrée, passer entre les arbres qui ont chuté mais le résultat est là, un paysage superbe, peu de monde et un grand soleil. L'odeur de la résine des pins maritimes se mélange à celle de la mer, les premiers animaux sortent.

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 Le criquet printanier (Pyrgomorpha conica) n'est présent que dans le Sud de la France, des Pyrénées Orientales aux Alpes de Hautes Provence. On le nomme aussi Truxale rosée et Pyrgomorphe à tête conique. Il aime les garrigues sèches et les broussailles. On le reconnaît à son sillon frontal : le sillon fastigial.

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 La gesse clymène (Lathyrus clymenum L. subsp. clymenum) est une belle gesse que l'on trouve surtout sur le littoral méditerranéen. Ses fleurs bicolores et nervurées sont assez caractéristiques de l'espèce ainsi que ses feuilles étroites. De formes variées, sa sous-espèce fait débat dans les cercles des botanistes.

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La psoralée bitumineuse (Bituminaria bituminosa (L.) Stirton.) est aussi appelée herbe au bitume, trèfle puant, psoralée à odeur de goudron ou trèfle bitumeux en raison de l'odeur de bitume que ses feuilles froissées dégagent. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est une plante comestible mais elle est protégée.

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 La fumeterre blanche (Fumaria capreolata) est une plante commune dont le jus est irritant pour les yeux. En médecine populaire on l'utilisait comme élixir de jeunesse (elle ferrait vivre 100 ans) mes certains de ses composants toxiquesm'en font douter. Elle est bactéricide, spasmodique et antihistaminique.

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 La famille des Brassicaceae (Brassicacées) est pour moi l'une des familles les plus difficile à identifier en raison des traits communs qui unissent certaines espèces (plus de 3200 espèces) au point de les confondre. Les moutardes en sont un bon exemple. Bon nombre sont cultivées par les hommes.

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 Le centranthe rouge (Centranthus ruber) est parfois appelé valériane rouge. S'il en porte le nom, il n'en est pas une malgré le fait qu'il fasse parti de la même famille. Originaire de Méditerranée, il s'est naturalisé partout en France, en particulier dans les vieux jardins abandonnés riches en éboulis qu'il affectionne.

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 Plouf dans la mer ! L'eau n'est pas forcéement chaude mais il nous en faut plus. Un gros soleil, une jolie 
plage, 20 et quelques degrés pointés ... c'est parfait. C'est un petit goût de vacance avant l'heure.

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 La coronille à tiges de jonc (Coronilla juncea) se trouve dans pas plus de 4 ou 5 départements en bords de mer. En Europe c'est dans les pays du Sud comme l'Espagne, l'Italie ou le Portugale qu'on le trouve le plus souvent. On la trouve en vente dans les jardineries. Dans les jardins et bords de route elle se multiplie.

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 L'Astérolide maritime (Pallenis maritima) est une plante au statu de plante quasi menacée (NT en classification des espèces protégées). La disparition de son habitat déjà rare en France et le fait qu'elle soit piétinée par les baigneurs (promis pas nous !) ou ramassée par les promeneurs entraînent son rapide déclin.

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 L'euphorbe characias (Euphorbia characiasou l'euphorbe des garrigues est une plante qui a donné dans le monde de l'hoticulture de nombreux cultivars. Comme toutes les euphorbes elle est toxique et son latex ne doit pas être portée à la bouche ou aux yeux. Elle est typique des garrigues du Sud de la France.

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Voilà l'allysson maritime (Lobularia maritima) qui ici semble un peu fatigué. Cette petite plante peut atteindre 30 cm et fleurit de mars à avril. Elle aime les terrains calcaires et bien qu'inféodée aux bords de mer et à leurs rochers, elle peut aussi se rencontrer dans les terrains vagues. Elle se naturalise un peu partout en France.

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 Orpins et autres sedums font partis des Crassulaceae. Ce sont généralement des plantes succulentes (plantes grasses), c'est à dire adaptées pour vivre dans des milieux arides et/ou difficiles. Leurs feuilles épaisses parfois couvertes de cire et leur derme épais leurs permettent de retenir l'eau qu'elles contiennent.

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 Hop après la trempette il est temps de rentrer. Un petit coup d'oeil sur la mer, les grands bâteaux de croisière
qui partent, Marseille sous la pollutionet le bar ducoin (parce que bon le soleil tape) et le train arrive.

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 Même ici on peut croiser le géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum). C'est une plante qui a été utilisée en Europe dans la médecine et par les vétérinaires comme remède à de nombreux maux. On la prenait par exemple pour soigner la dysenterie, certaines hémorragies, la diarrhée ou encore les maux de dents. 

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 Voilà la plante des Schtroumfs ! La salsepareille d'Europe (Smilax aspera L.) est parfois appelée liseron épineux. On la rencontre sur pratiquement tout les continents du globe. C'est elle aussi un plante médicinale que l'on consommait/consomme pour soigner l'anorexie, la grippe ou la goutte ou comme aphrodisiaque au Mexique.

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 Le muflier à grande fleurs (Antirrhinum majus) est originaire de Méditerranée. Depuis le 16ème siècle il est cultivé dans les jardins de sorte que l'on trouve des variétés de toutes les couleurs parfois bien éloignées de celle d'origine (présentée ici). Seuls les gros bourdons et abeilles charpentières peuvent le polliniser.

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  Fallopia × Bohemica est le croisement de deux renouées asiatiques. Le plus souvent infertile, elle semble elle aussi être en net expansion sur le territoire français. Plusieurs forment peuvent apparaître en fonction des parents ce qui pose la question de la création de nouveaux taxons pour les différencier.

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 Le muflier des champs (Misopates orontium) estparfoisappelé tête de mort en raison de la forme de ses graines. C'est l'un des seuls représentants de la nouvelle et petite famille des Misopates, autrefois elle figurait parmi les scrophulacées. Peu difficile on la trouve un peu partout en Europe. Ses feuilles évoquent les linéaires.

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 Le figuier dometsique (Ficus carica L.), c'est l'arbre de la Méditerannée. C'est le seul représentant des ficus en Europe. Il est cultivé depuis des temps immémoriaux ce qui a donné de nombreuses variétés. C'est una rbre monodïoque, comme le houx. Le mâle ne donne pas de fruits, on le nomme alors "Caprifiguier".

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 "En botanique, la garrigue (du provençal garrigo) est une formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes [...]. Selon l' EAM, la garrigue est au calcaire ce que le maquis est aux terrains sillicieux. L'EAT associe le terme de garrigue à l'étagement de végétation." Source tirée de wikipédia Botanique.

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"Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ?"

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 L'euphorbe réveil matin (Euphorbia helioscopia) est l'une des plus belles et des plus communes des euphorbes de France. Elle fleurit de décembre à avril ce qui est rare chez les plantes en Europe. On la trouve partout dans le monde, de préférence sur les sols plus ou moins exposées à la lumière. Elle peut mesurer 40 cm.

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 Niolon est une Calanque accessible depuis la Côte Bleue. Il faut longer la roche et passer par le bunker de la seconde guerre mondiale, traverser par le chemin aux milieu des iris et des buissons de cornilles à tige de jonc puis passer sous le pont de voie ferrée pour enfin avoir le mérite de tremper les pieds dans l'eau.

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 Ces jolies fleurs attirent de nombreux insectes. Les cétoine grises ou cétoines funestes (Oxythyrea funesta) se roulent dans le pollen dont elles se nourrissent. Parfois considérées comme nuisibles car croqueuses aussi de bourgeons et d'étamines, elles permettraient de réguler la prolifération des iris dans le Sud.

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  Ho le beau papillon! Le tircis (Pararge aegeria aegaria) identifier grâce à mon super nouveau livre de Delachaux "Papillons de France" semble attiré par le nectar de la fleur. Il est commun est on le trouve partout en France. Ses petites chenilles se nourrissent de divers poacées et ne font pas de dégâts dans l'agriculture.

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  Sauf que mon beau ppillon n'est plus ! Une araignée crabe s'est jetée sur lui et en a fait son repas. C'est sûrement une cousine de la terrible thomise variable (Misumena vatia) dont les femelles de cette espèce ont la capacité de changer légèrement leur couleur en fonction de la fleurs sur la quelle elles se trouvent.

Bref une jolie sortie très dépaysante à seulement quelques kilomètres de la grande villede Marseille.

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20 avril 2015

Sortie en forêt 54.

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 Voilà la première sortie aux morilles qui s'avère fructueuse ! Enfin la saison commence. Le temps et au beau fixe et malgré de grosses chaleurs, les dernières pluies pourraient être salvatrices et sauver cette année peu fructueuse, tout comme le fût 2014et pour certains 2013, réchauffement climatique oblige. 

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 Le polypore marginé (Fomitopsis pinicola) est un imposant champignon de bois qui n'est pas comestible à cause de son amertume et de sa chair dure. En 2014 il s'est inscrit dans les recherchent de l'Observatoire de la biodiversité des forêts. Frais il prend une odeur de tabac blond. Il aune préférence pour les résineux.

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 Voilà ma fleur adorée, celle avec qui, à chaque printemps je vous bassine en long et en large ! Il s'agît de l'hellébore fétide (helleborus foetidus). C'est une plantes aux propriétés cardio-toniques et narcotiques. On l'utilisait autrefois pour soigner les troubles du cerveau mais sa grande dangerosité a fait arrêter tout emploie de celle-ci. En effet, non seulement le rhizome au contact de la peau la fait rougir, mais les fleurs, tiges et feuilles contiennent un très violent poison qui provoques des vertiges, des vomissements spasmodiques et parfois la mort.

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 C'est une plante vivace qui mesure 45 à 70 cm aux feuilles principales caulinaires d'un vert très foncé avec 12 segments disposés en palme. La tige comme les fleurs sont d'un vert très claire à la différence que celle-ci sont bordée à maturité d'une ligne rouge pourpre à leur extrémité. Ces mêmes fleurs sont composées de 5 pétales légèrement boutonneux. Elles se présentes sous forme de clochettes tombantes. Elles donnent de nombreuses graines. La plante perdure en moyenne 3 à 4 ans, et fleurit de février à mai. Elle pousse partout sauf en Bretagne, dans le Nord et sur la côté méditerranéenne et jusqu'à 1800 mètre d'altitude.

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 Le paon du jour (Aglais io) est un bien beau papillon. Ses chenillessortient de petits oeufs verts dévorent les feuilles de houblon et d'ortie ce qui fait qu'il est par endroits devenu rare (protégé en Suisse). Depuis la classification de Liné, il a prit plus d'une quinzaine de noms latins différents. Il existe 3 sous espèces.

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 Les lézards des murailles (Podarcis muralis) partent en chasse. Ils pourront en ce début de printemps qui est désormais bien installé se régaler de fourmis des bois (Formica rufa) ou de coccinelles à sept points (Coccinella septempunctata) mais aussi de criquets tendres et de grosses araignées de maison.

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 Les listères à feuilles ovales (Neottia ovata) ne tarderons pas à fleurir. Ces orchidées terrestres aussi présentent en Amérique du Nord et en Europe présentent des fleurs discrètes car petites et vertes. C'est en mai et jusqu'à juillet que l'on peut profiter de cette belle plante très commune dans la région mais peut recherchée. 

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 Le polypore du boulot (Piptoporus betulinus) est lui aussi un champignon linicole. Il fait lui aussi l'objet d'un recensement de la part de l'Observatoire de la biodiversité des forêts. La momie d'Ötzi portait ce champignon autour du coup présumant que celui pouvoir avoir une utilisation magique ou médicinale en son temps.

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 L'égopode podagraire (Aegopodium podagraria) est une plante sauvage de mi-ombre et de sous-bois qui s'avère être une bonne comestible une fois bien lavée. Les feuilles sont consommées comme des légumes. Elle était utilisée en médecine populaire pour soigner la goutte d'où son nom d'herbe aux goutteux.

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 Les voilà enfin, les premières morilles de cette saison 2015, et pas n'importe les quelles, des morilles coniques (Morchella conica). Petites, elles sont d'abors grises puis deviennent noires à maturité. On les reconnaît à leur couleur donc mais aussi à leur forme conique et leur chapeau alvéolaire et creux soudé au pied.

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 Bien que délicieuses, il faut bien faire cuire lesmorillescar elles peuvent être toxiques. Il ne faut pas les confondre non plus avec des espèces semblables comme les gyromitres qui sont des champignons mortels. Il faut aussi bien les nettoyer car la physionomie de leurs alvéoles retiennent les grains de sable et les limaçons.

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 06/04/15 Morilles coniques : 6
Lune : 96% de visibilité. Températures jour : min -1°C, max 9°C Humidité jour :40% Vent : Nul
Type de milieu : Sol calcaire, pâture à vaches, herbes de champs et sapins pectinés assez anciens,
dans l'herbe, à 3 à 4 mètres des troncs des sapins les plus proches, frênes qui commencent tout juste à débourrer, noisetiers, hêtres, lierre grimpant, violettes, primevères, arums tachetés, egopode podagraire, cirse laineux, colchique d'automne, carotte sauvages, euphorbe des bois, fétuques des prés, koéléries à grandes fleurs, pâturains des près, merisier, renoncules bouton d'or, oseilles communes, violettes hérissées.
Altitude : entre 650 - 700 mètres.

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 Après cette belle découverte (qui sera suivit d'autres récoltes), direction le lac de Saint Sixte. L'église est construite sur un ancien temple romain dédié à Bacchus, le dieu du vin. Dans les deux petites  salles voûtées souterraines de celles-ci que l'on peut visiter, les reliques des milles Martyrs étaient conservées.

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 Dans le lac, ça grouille de vie ! Au milieu des oeufs de crapauds communs qui dessinent de longs rubans et des oeufs de grenouilles vertes plus compacts, une larve de libellule chasse. Bien qu'elle ne se nourrisse pas d'oeufs, elle a ici un affût parfait où elle attend que les premiers têtards sortent pour les dévorer.

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  Le bout du lac abrite une petite tourbière ne devenir. Ce type de milieu rare est protégé car sert de garde-manger et de nichoirs à de nombreuses espèces animales mais permet aussi à beaucoup de végétaux de s'épanouirent. Les homemsn'y ont pas leur placeaurisque de s'y enfoncer et de finir engloutit par la vase.

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 Le saule Marsault (Salix caprea) est un arbre que je ne connaissais pas et que je prenais souvent à tort pour de l'aulne. On le nomme aussi le saule des chèvres aux quelles il servait autrefois de fourrage. Il ne dépasse pas les 60 ans de vie et figure parmi les premiers arbres à coloniser les berges humides. 

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La violette odorante (Viola odorata) est une plantes à fleurs odorantes qui peuvent être blanches ou violettes. La période de floraison est assez longue car celle-ci s'étend de février à mai, ce qui est parfait pour la confection de bonbons et de vins de violettes. Utilisée en médecine douce, elle fût longtemps utilisée pour de nombreux maux.

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Les langues de cerfs ou scolopendre (Asplenium scolopendrium var. scolopendrium) sont des fougères rares et protégées qui étaient utilisées autrefois pour soigner à tord les problèmes de foie. On les trouvent dans les forêts humides ce qui explique qu'on la croise parfois en compagnie de l'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides). 

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  Les frênes communs (Fraxinus excelsior) débourrent, signe que les morilles blondes ne vont pas tarder de sortir car les arbres envoient en bourgeonnant du glucose dans le sol. C'est un arbre qui est dévasté en raison de l'arrivée de parasites avec le réchauffement climatique et d'espècesde frênes décoratives.

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 Bref un super journée avec les premières morilles et de nombreuses fleurs et animaux à voir. Du soleil, de l'herbe verte et des bisous avec le Chat ... c'est le paradis ! Les jours deviennent longs, c'est le moment de profiter du printemps ! Bientôt les chaleurs feront sortir les libellules de l'eau et fleurir les iris jaunes.

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