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La Renarde des Alpes
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  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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insectes
18 octobre 2013

Chenille du pudibonde (Calliteara Pudibunda).

Voici la henille de la Pudibonde, un joli papillon de nuit timide qui s’effarouche quand on l'approche d'où son nom.  Il est aussi terne que la chenille est colorée et possède même du poil aux pattes. On le croise partout en France de mai à juin, jusqu'à 1000 mètres d’altitude. La chenille se nourrit de feuilles et n'est pas très difficile, on peut la  voir festoyer aussi bien sur un noisetier qu'un châtaignier, une ronce ou un chêne

 

Ses poils sont urticants uniquement en cas d'ingestion et lui servent de protection, tout comme sa couleur vive qui lui permet de mettre en garde ses prédateurs. Bref, une jolie créature des bois qui se remarque de loin et qui donne un peu de magie.

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18 octobre 2013

Sortie dans les bois 38.

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 Il ne fait pas bien chaud au col ce matin, tout au plus 12°C et déjà l'air se fait frais. Mais un grand soleil et un beau ciel bleu accompagne les promeneurs que nous sommes. Ces températures ne sont pas très bonnes pour les cèpes mais on ne sait jamais.

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 La forêt est couverte de chanterelles en tube, il y en a tellement que nous ne ramassons que les plus grosses. C'est un excellent champignon apprécié par certains animaux comme les cerfs ou les chevreuils qui les broutent, ne laissant que des touffes de pieds au sol. Elle est très ressemblante à la chanterelle jaunissante qui ets toute aussi délicieuse.

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 Attention à ne pas confondre les chanterelles en tube avec les léoties lubriques que l'on peut voir ci-dessus qui contiennent la même toxique que le gyromite mais en plus faible quantité. Courant en automne, ce champignon s'étend lui aussi dans nos forêts en grands tapis jaunes sur le sol. Son chapeau jaune et son aspect gélatineux permet d'éviter les confusions.

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 Le lycoperdon brun d'ombre appartient à la famille des vesse. Non commestible, sa chait blanche devient noir de la couleur des spore qu'il libert. De forme reconnaissable, sur ça fin de vie (dernière photo) il peut prendre des aspects surprenants. On le rencontre du début de l'été jusqu'à la fin de l'automne. C'est à cette période qu'il est le plus prolixe.

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 Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec la veste-de-loup qui jeune est un comestible plutôt moyen. Celui-ci a souffert des derniers aléas du temps et ressemble à une pâtisserie.

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Autre champignon qui apprécie les pousses en grandes colonies, l'hypholome en touffe. Toxique selon les dernières analyses (il y aurait même eu des cas de morts au Japon), il se reconnait à ses couleurs chatoyantes et de par son abondance sur les bois mort, en particulier les vieilles souches. Commun il pousse du printemps à l'automne. On peut le confondre aussi avec l'hypholome doux ou l'hypholomecouleur de brique, tous aussi toxiques.

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 En voilà un bon gros champignon. L'amanite solitaire est plutôt rare et comme son nom l'indique aime la compagnie. Son chapeau est crème à gris et est collant au touché. Sa ressemblance avec des espèces toxiques d'amanites rend complexe sa récolte et sa consommation.

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 D'autres délices se trouvent dans les bois isèrois.

1 et 2: Je pensais avoir à faire à un cèpe "tête de nègre" mais voilà que la chair ressort jaune et que le pied apparaît comme des plus vifs. C'est la première fois que je rencontre ce type de bolets, deux plus exactement lors de cette sortie et au quels je ne peux pas donner de nom. Merci à Heré pour avoir reconnu l'inconnu: le bolet à tubes courts. Il est non comestible.

3 et 4: Le lactaire délicieux se consomme jeune, frit dans de l'huile ou cuisiné au vinaigre comme des cornichons. Souvent confondu avec le sanguin, il verdit facilement par oxydation au contacte de l'air et donne un lait orangé piquant cru.

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 Encore une fois j'ai la chance de croiser la chenille de la pudibonde (calliteara pudibunda) aux élégantes couleurs. La pudibonde est un papillon de nuit timide d'où son nom qui est gris et blanc et possède du "poil au pattes", un vrai phénomène en somme. 

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 Il y a encore des girolles et de belle taille quoique que peu nombreuses. L'humidité fréquente et les températures ont permi leur bon développement. On la trouve sur les sols bien drainés, les bois de hêtres, de châtaigniers, dans la végétation comportant des myrtilles, de la mousse et même des bosquest de noisetiers.Elles apprécient aussi les éclaircies et les clairières forestières.

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 Le laccaire améthyste est un bon comestible qui si on maîtrise son genre, est facile à reconnaître. Toute fois attention à ne pas le confondre avec le mycène pur qui est toxique. Petit, il pousse en abondance comme la chanterelle en tube ce qui rend sa cueillette aisée. Clair voir blanc par temps sec, il pourra apparaître violet foncé après une forte pluie. 

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 Bien sûre par en cette période sort en grand nombre la reine du monde fongique, l'amanite tue mouche. Toxique, ce champignon hallucinogène entretient l'imaginaire humain autours des anciens mythes qui continuent de marquer nos sociétés et notre folklore. Nains, sorcières, lutins et gnomes, c'est tout une ménagerie fantastique et parfois même biblique qui y est rattaché. 

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Bref, l'amanite tue mouche figure parmi mes champignons préférés pour leur haute symbolique et pour ce qu'elles ont pu apporter à l'ethnomycologie, cousine de l'ethnobotanique. Pour mieux la découvrir, voici un petite article de mon cru ici

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 Contrairement à ce que l'on pense dans de nombreux patelins, la calocère visqueuse n'est pas comestible, elle provoque des troubles intestinaux et des vomissements. Cette confusion vient du fait qu'elle ressemble à certaines calvaires comestibles. 

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Le pied de mouton est un excellent comestible qui fait parti des rares champignons à aiguillons, les hydnes. Leur chapeau orange et leur pied blanc sont significatifs. Attentions, la présence d'aiguillons ne signifit pas automatiquement que le champignon est bon, loin de là. L'hydne noir par exemple n'est pas comestible.

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 Soleil + pluie = champignons. De par ce fait il y a de nombreux inconnus qui sont apparus dans les forêts. Ils font le bonheur des nombreux insectes comme celui de ce bousier d'Europe par exemple qui bien que coprophage aime énormément les champignons (ce qui est aussi commun chez un certain nombre de scarabées nécrophages).

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En voilà un autre de bel inconnu. Il pourrait s'agir d'un hébélome ou d'un collybie par exemple mais sans grande conviction. Néanmoins une chose est sûre, quand on ne connaît pas ou que l'on ne reconnaît pas un champignon, on ne prend pas le risque d'y toucher ou d'y consommer.

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Voilà une série de champignons bien originaux.

1: Voilà de bien belles petites pézizes que je ne parvient pas à identifier. Ce genre est si varié que je m'y perd en un rien de temps.

2Les pézizes d'une couleur sont des comestibles sans valeurs. Elles sont petites et sans goût. 

3: La aussi un inconnu qui pourrait se faire passer pour des "doigts du Diable" si leur couleur n'était pas si claire.

4:  Ces tramètes, de loin, m'ont fait espérer tomber nez à nez avec une belle colonie de chanterelles en tube. Il n'en est rien mais ce n'est rien, la forêt en regorge.

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 L'helvelel lacuneuse est un champignon toxique que l'on rencontre du début de l'automne au début de l'hiver. Présenté comme comestible, il faut en manger très peu et bien cuit au risque d'avoir des problèmes d'indigestion. A rejeter donc.

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 Il n'est pas rare de rencontrer de grandes colonies de champignons, parfois en ronds de sorcières, parfois en colonies. Cela vient du fait que le mycélium dans le sol produit parfois de manière spontanée si les conditions sont réunies, de nombreux organes reproducteurs: les champignons. Ainsi un mycélium peut aussibienproduire un que des centaines de champi's à la fois.

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 Le lyophylle conné se rencontre dans les forêts de conifères ou mixtes en altitude où il pousse en groupes et en touffes bien souvent. Peu rependu dans les terrains calcaires, c'est un champignon non comestible car il possède des composés mutagènes.

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 Bien qu'il fasse froid, c'est un vrai plaisir de se promener en forêt. Les oiseaux chantent (en raison de la faible pression atmosphérique dû au temps), les dernières fleurs sont sorties et annonce le début des gelées mais les couleurs douces et chaudes de l'automne réchauffent le coeur.

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1 et 2: Le cortinaire blanc-violet aime les feuillus et les sols acides. Piètre comestible, il ne possède que très peu de goût et peut être confondu avec des nombreuses espèces du même genre toxiques. Mieux vaut ne pas le ramasser.

3: Voilà un bel inconnu à la tête haute, au pied élancé et quelque peu courbé.

4: L'amanite citirne se rencontre pendant l'été et l'automne. Elle exalte une drôle d'odeur de pomme de terre cru ou de radis frais mais il ne faut pas oublier qu'elle fait parti des champingons que l'on ne consomme qu'une fois. En effet, elle est mortelle.

 

Et au coin des cèpes?

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 Il y a quelques temps de cela, nous avons fait une récolte de cèpes formidable sur une ère de pique-nique: une trentaine en l'espace d'un quart d'heure. Depuis nous y sommes retourné mais la réussite n'était pas là. Pour se souvenir de la récolte c'est ici.

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Cette fois pas grands choses à se mettre sous la dent, il y a toujours autant de bruyères mais pas la queue d'un cèpe, tout justes quelques bolets rudes (3) pour nous jouer de mauvais tours, quelques amanites panthères (4) qui pointent le bout de leur nez ou des amanites tue-mouche (1 et 2), signe que le coin est une terre à cèpe ce qu iest une bonne chose.

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Sincèrement, qui ne se serait pas fait prendre devant ces beaux chapeaux avant de voir qu'il s'agit de bolets rudes aux pieds frêles parsemés de gris et de blanc?

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Mais arrêtons de râler, la balade a été superbe, la récolte prolixe, quoi de mieux? D'ici peu retour dans les bois pour de nouvelles découvertes gustatives mais aussi visuelles. En tout cas ça fait du bien de pouvoir traîner les pieds en forêt.

 

25 septembre 2013

Petites bêtes du jardin.

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Il ya bien du monde dans le jardin. La douceur de ces derniers jours a fait sortir les diverses créatures du jardin qui s'apprêtaient à se mettre à l'abri du froid. Les figues sont sur la bonne voies mais ne seront pas murent attends, les premières gelées les figeront dans cet état.

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1 et 2: Les vesses de loup sont arrivées et font le bonheur des limaces qui ont laissé de jolies traces de dents dans leur chair blanche.

3 et 4: Dur, dur. Mon coeur balance entre deux identifications pour cette colonie de champignons qui reviennent tout les ans: coprins narcotiques ou coprins éphémères.

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Le lierre rampant fleurit. A la fin de l'Hiver voir au début du printemps il donnera ces fruits qui seront une précieuse source de nourriture pour les oiseaux qui à cette période seront bien amaigris.

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Les guêpes sont parmi nous! Mais pas de crainte, elles sont bien plus douces que les guêpes souterraines.

1 et 2: Dans la vieille pompe tarie un petit nid de guêpes est venu s'installer. Il s'agît de guêpes des buissons, dolichovespula media, ce qui est surprenant quand on sait qu'elles sont arboricoles. Relativement pacifistes, elles n'hésiterons pas à piquer si le nid est bousculé.

3 et 4: Dans la haie, c'est un énorme nid que nous avons découvert. Ici se sont les guêpes Saxonnes, dolichovespula saxonica, qui dominnent. Peu aggréssives, on peut approcher prés du nid ce que je peux affirmer mais prudence, on ne sait jamais. Aux premières gelées les guêpes meurent et nous pourrons réccupérer le nid.

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Petit tour chez les voisin où en bordure de leur jardin nous avons fait une belle cueillette: 12 lépiotes élevées (coulemelles) en partie véreuses mais de belle taille.

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Une jolie aeschne bleue, Aeshna cyanea, était prisonnière de la cuisine. J'ai prit le temps de l'éxaminer avant de lui rendre sa liberté. Cette libellule se trouve en bordure de bois, dans les lisières ensoleillées (il est vrai que l'on en voit de temps à autre). Il s'agît d'un ma^le car il a du bleu, couleur absente chez la femelle.

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Voilà un inconnu au bataillon pas si inconnu que cela: il pourrait s'agir d'un laccaire améthyste orange mais rien de sur car je ne connais que très peu ce champignon. Néanmoins les lamelles fourchues en bords de chapeau sembleraient indiquer que c'est la bonne piste.

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Tour dans le beau potager qui apprécie ce soleil.

1: Les choux ont été épargnés par les voraces chenilles cette année, leurs feuilles font larges et épanouies et n'ont que très peu de trous.

2: C'est l'heure de récolter les derniers haricots verts de l'année.

3 et 4: Si les blettes sont des plus belles, toutes n'ont pas eux la chance d'être protégées des petites bêtes.

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Verveines, menthes, persils plats et frisés, tomates, aubergines et même salades, c'est le moment de remplir le garde-manger.

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1 et 2: Deuxième occasion de photographier une mouche scorpion (encore une femelle), je suis ravie. Celle-ci a stoppé un temps son repas en m'apercevant avant de reprendre avec délice son grignotage de framboise.

3 et 4: Voilà le temps des noisettes! Panier en mains c'est le moment d'être plus rapide que les écureuils, les pies et les corbeaux.

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Enfin, à côté du petit pont, le bosquet de linaire commune se déploie. C'est désormais un jolie buisson jaune. Rappelons qu'elle a pour spécificité de ne pouvoir être butinée que par les gros bourdons car les pétales de ses fleurs jaunes se soulèvent difficilement. Toxique, on l'employait autrefois comme diurétique.

 

 

20 septembre 2013

Une année de papillons en Isère et en Haute-Alpes (2013).

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Fini la période des papillons, le soleil commence à partir et nos amis ailés réapparaîtrons à son retour pour annoncer l'arrivée du beau temps. Voici quelques papillons rencontrés cette année.

L'écaille chinée ou callimorphe (Euplagia quadripunctaria) est un papillon qui vit aussi bien la nuit que le jour dans les forêts et les broussailles. C'est une espèce migratrice. Sa chenille adore les orties, les lamiacées, les épilobes, la sauge des près, les framboisiers, le noisetier ou le chèvre feuille. On le trouve dans toute la France, Corse comprise. Bien que rare, ce papillon n'est pas protégé en France, contrairement à la Belgique. 

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Voici la chenille de cucullie du bouillon blanc appelé aussi brèche (Cucullia verbasci). Bien qu'on la trouve souvent sur le bouillon blanc, elle est aussi gourmande des plantes du genre scrophularia comme avec cette scrofulaire noueuse. L'imago, l'adulte arrivé à maturité, vole d'avril à juin. La chenille peut atteindre des dimensions impressionnantes.

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Voici un premier inconnu de la série que j'aimerai beaucoup pouvoir identifier.

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La Zérène du groseillier ou la Phalène mouchetée (Abraxas grossulariata). Il apparaît en mai est disparaît avec les premiers froids.

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Le mélitée du Mélampyr est aussi nommé damier Athalie (Mellicta athalia). Il est en voie de régression dans la plupart des zones où il vit. On le trouve de la mi-mai à la fin octobre dans toute l'Euopre, au Japon et les zones tempérées d'Asie jusqu'à 1600 mètres. C'est un papillon des lisières et des bords fleuris. 

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La chenille de la piéride du chou (Pieris brassicae), un petit papillon blanc, est venu pondre dans les jeunes choux. Si la plupart des feuilles étaient couvertes d'oeufs, certaines étaient déjà parcourues par les chenilles qui ont commencées à faire de gros dégâts. La méthode c'est donc voulu radicale pour pallier à cette attaque, malheureusement, mais avons nous bien le choix si nous voulons profiter des potées cet hiver? Jeté au composte, tout ce petit monde ferrât le bonheur des oiseaux.

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La boarmie commune (Ectropis crepuscularia) est un papillon de nuit présent partout sur le territoire français. Sa petit chenille brune apprécie le vigne, le lierre, l'aubépine, le bouleau, le troène, le lilas, le chèvrefeuille, le frêne, et le chêne.

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Le myrtil (Maniola jurtina). Il vole de fin mai à septembre. La chenille se nourrie des plantes de la famille des poacées.

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La sylvaine ou hespérie sylvaine (Ochlodes sylvanus) est un joli et petit papillon à la chenille verte-bleutée longue de 28 mm. On peut le voir voler de juin à août dans de nombreux milieux, aussi bien secs qu'humides.

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La chenille du lasiocamp quercus, c'est à dire le bombyx du chêne.

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Le Phalène ornée (scopula ornata). Il est commun et aime vivre dans les friches. 

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Il existe une multitude de zygènes, 7 espèces sans compter les sous-genre. Pour reconnaître ces papillons, le meilleur indicateur reste les tâches des ailes. Ici il s'agit de la zygène des vesces (Zygaena viciae) dont les chenilles sont amatrices de fabacées.

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Le demi-deuil (Melanargia galathea L.). Ce papillon pond ses oeufs sur les graminées dont les chenilles se nourrissent. On le trouve dans toute la France, exceptée en Corse.

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La zygène des bois (Zygaena lonicerae). On le trouve dans les Pyrénées et dans tout l'est français ainsi que dans une partie du centre.

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 La brocatelle dorée (Camptogramma bilineata) est très présente dans notre coin d'Isère. Il s'agît à nouveau d'un mâle qui se reconnaît à l'abscence d'une bande marron sur le bas des ailes.

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1: Le gamma, autographa gamma, est un papillon commun en France. Sa chenille fait de nombreux dégâts sur la plupartsdes plantes cultivées: tomates, pomme de terre, lin, betteraves, céréales... la liste est longue.

2: Ce myrtil est accompagnée dans sa campagne de butinage d'un tristan (Aphantopus hyperantus), un proche cousin mais qui est le seul en Europe à faire parti du genre aphantopus. Ce papillon est présent sur presque tout le territoire français et on peut le voir voler de début juin à fin août. Néanmoins il est en net recul dans de nombreuses régions bien qu'il ne bénéficie pas de statu de protection.

 

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Cette chenille, avant d'être délogée par mes soins (la pauvre), se nourrissait d'une cosse de silène. Le papillon, un spécimen de nuit sans doute, à pondue un oeuf dans les ovaires de la plantes qui au fil du temps ont grossit pour contenir les graines tout en se faisant grignoter de l'intérieur par la larve. une fois la plante vide, elle cherche une autre gousse pour se nourrir à nouveau puis muer en papillon.

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Et comme toujours, voici le lot des inconnus. Cliquer sur les miniatures pour les voir de plus près et peut être, leur attribuer un nom ou du moins une famille.

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Voilà un beau papillon inconnu qui, à l'instar de l'écaille marte, rappel sur ces ailes les motifs du pelage des girafes africaines.

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Et celui là?

 

15 septembre 2013

Sortie en forêt 34.

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Qu'il fait beau. On profite de la nature et des sorties en sauvage avant que la pluie ne vienne nous chagriner. La nature connait un regain d'activité et il plaisant de l'observer.

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1 et 2: Le mélitée du Mélampyr est aussi nommé damier Athalie. Il est en voie de régression dans la plupart des zones où il vit. On le trouve de la mi-mai à la fin octobre dans toute l'Euopre, au Japon et les zones tempérées d'Asie jusqu'à 1600 mètres. C'est un papillon des lisières et des bords fleuris. 

3: Dans le coeur d'une fleur de carotte en fenaison, une araignée  a formée son nid. Il se voit ainsi abrité des ses ennemis naturels mais aussi des intempéries.

4: L'épeire fasciée ou agriope frelon est une araignée de belle taille. Celle-ci déguste une sauterelle qui s'est laissée prendre dans sa toile. Depuis le 19e elle est en expansion en Europe. Ses rayures agissent comme un leur en vers ses proies ce qui la rend également vulnérable à ses prédateurs. En cas de danger elle fait vibrer violemment sa toile avant de se laisser tomber dans la végétation.P1060064

Il fait plutôt beau voir même chaud (pas comme les jours à venir) et la fraîcheur d'un petit chemin forestier est la bienvenue. Les feuilles commencent à tomber et rapellent il ne reste plus qu'une semaine avant l'automne.

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Dans le bois velanois, rencontre avec la Tour O'Mahony. Cette très vieille tour qui se trouve dans la forêt, au bout d'un chemin forestier et à proximité d'un champ, fût érigée au 19e siècle comme pavillon de chasse puis servit sous la première guerre mondiale de détachement pour les soldats. Elle appartenait à la famille du même nom, une seigneurie Irlandaise immigrée en France et dont il existe une large généalogie que l'on êut retrouver .

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Si on regarde à proximité de la tour, on peut trouver dans les taupinières qui l'entour des vestiges de l'activité humaine passée comme ce morceau de verre ou un autre de faïence.

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1 et 2: Le bolet pomme de pin est champignon étonnant qui me surprend toujours quand je le rencontre. Son apparence atypique avec ses écailles noires évoquent en effet une pomme de pin. En vieillissant il devient complètement noir et passe souvent inaperçu. C'est un piètre comestible plutôt rare qu'il est bien plus agréable de contempler que de manger.

3 et 4: Le scléroderme vulgaire nommé aussi orange, citron ou commun. On le trouve à la fin de l'été jusqu'à a mi-automne. Il n'est pas commestible et serait même toxique. Certains vendeurs peut scrupuleux peuvent l'incorporer dans des préparations dites à base de truffes pour faire croire que c'est effectivement le cas car la chaire de se champignon est noire.

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La collybie radicante se développe généralement de manière solitaire. C'est un comestible sans grande saveur qu'il faut prendre garde à ne pas confondre avec d'autres espèces. Il aime le bois mort, en particulier les vieilles souches de hêtre.

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1: Le lactaire poivré est un champignon non comestible en raison de son goût très prononcé de poivre. Séché puis réduit en poudre, il servait autrefois d'épice.

2: Le russule émétique est lui aussi non comestible et peut donner des mots de ventre. Celui-ci a été grignoté par les limaces et est utilisé comme abri par un petit grillon.

3 et 4: La russule verte est la meilleur du genre mais peut aussi être confondue avec des espèces plus dangereuses voir mortelles comme l'amanite phalloïdes! Attention donc.

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Ce n'est pas encore temps mais bientôt on pourra récolter les premières châtaignes! Miam, mais pour le moment c'est les fruits du sureau qui finissent dans le panier.

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Surprise, rencontre avec... un pin maritime! En pleine forêt il a prit ses aises et a été épargné par la tronçonneuse du bûcheron. Ses pommes de pins seront fort utiles pour les ateliers à venir. En attendant, si on regarde d'un peu plus près ce conifère, on s'apperçoit que c'est une plante aux nombreuses vertus: hormis sont utilisation pour l'industrie du bois, les composantes de son écorce soigneraient l'hyper-activité. Au Portugal on récolte sa sève.

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Au même endroit on peut avoir une très belle vue sur une partie du pays Velanois.

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Le sceau de Salomon odorant se porte plutôt bien, celui-ci propose des fruits mûres et de jolies feuilles délavées. Pour connapitre tout les bienfaits de cette plante qui, il ne faut pas l'oublier, toxique, rendez-vous dans la rubrique du tome 5 ou ici.

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Sur un plant de ronce, cachée derrière une feuille, une jeune sauterelle verte joue à la timide. Vorace, cette carnassière est à l'affût d'une proie.

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Autre monumment de Velanne, le Sacré-coeur. Haut de plusieurs mètres, un escalier permet de monter jusqu'aux pieds de la statu pour contempler le paysage et faire des offrandres dans une petite loge dans la pierre réalisée à cette effet. Si on s'en référe à Wikipédia, (article complet ici) le sacré coeur se définit aisni: Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Eglise catholique romaine.

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Et puis comme toujours les stars du panier, les girolles qui ont eu un peu du mal à le remplir cette fois-ci mais qui se sont révélées fort délicieuses le soir venu.

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15 août 2013

Sortie en forêt 31.

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Encore une sortie en forêt, où la chance est avec nous. En effet l'activité fongique commence tout juste ce qui promet de très belles cueillettes à venir. En attendant, si on lève la tête on peut avoir l'occasion de voir les accenteurs-mouchets effectuer des allers-retours pour nourrir leurs petits qui viennent d'éclorent, laissant tomber au sol quelques coquilles.

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Les girolles (catharellus cibiarius) ont bien grossi, même si certaines restent encore petites. C'est un excellent champignon très recherché. On la trouve sous les boulots mais aussi sous les résineux, dans un sol plutôt acide et pauvre en azote, aussi bien sec qu'humide, à toutes les altitudes du début de l'été à la fin de l'automne selon les régions. On la rencontre aussi bien en Europe qu'au Québec. Néanmoins, aux premières gelées apparut, le mycélium qui se trouve de 0 à 10 cm de profondeur, se met au repos et ne fructifie que l'année suivante. Les girolles sont l'un des éléments les plus riches en vitamine D connu. Elle aurait des propriétés anti-insecticides inoffensives pour l'homme mais efficace contre la petite faune du bois ce qui expliquerait pourquoi elles ne seraient que très rarement grignotées.

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Avec les nombreuses pluies et rosées, les girolles prennent enfin de belles proportions ce qui donne bon espoir pour la suite de la saison entamée.

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Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec la veste-de-loup qui jeune est un comestible plutôt moyen. Dans le bois elles sont apparut par dizaine, ce qui est bon signe, en effet elles poussent dans les mêmes conditions que les cèpes. Dans l'alimentation, les vendeurs peut scrupuleux utilise sa chair noire dans les aliments pour faire croire qu'ils sont parfumés à la truffe.

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Voilà une bien drôle de chenille, avec son "pelage" blanc et ses "cornes" orange. Malgré son apparence typique, je n'ai pas pu l'identifier.

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 L'humidité de ses derniers jours à fait sortir les bêbêtes du bois.

1 et 2: Les grandes Loches, qu'elles soient noires ou oranges, sortent en quête de pitance (nos beaux champignons), mais aussi d'un partenaires. Chez elles comme chez toutes les limaces, les individus sont hermaphrodites, c'est à dire qu'ils possèdent les deux sexes et qu'ils vont à la fois transmettre leurs gênes mais aussi en recevoir pour concevoir des petits.

3:  La decticelle cendrée est de sortie et se promène sur un jeune sapin qui de temps à autre, donne quelques belles girolles.

4: Un voilà un joli papillon, proche de la bagatelle d'or et de la famille de noctuelles que je n'ai pas pu identifier.

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 Les russules hémétiques sont nombreux. Il ne faut pas les confondre avec les russules dorés qui eux sont comestibles.

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 1: La calvaire doré est abondante en cette période. Plus ou moins toxique, il est bon de ne pas la ramasser.

2: De saveur poivrée, la calvaire dressée est néanmoins considérée comme non comestible. On la trouve de la fin de l'été jusqu'à l'automne.

3 et 4: Le temps, les limaces, les aléas de la nature ... tout cela rend l'identification de certains champignons bien peu aisée.

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 Un bon gros cèpe? Non, un bolet de Satan, diabolique champignon non comestible qui a donné des faux espoirs à de nombreux ramasseurs.

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Et comme toujours, c'est la valse des russules. Vertes, roses, jaunes, noires... il y en a comme on aime le dire pour tout les goûts, du poivré au sucré, qui l'aurait cru? 

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 Voici le seul et unique cèpe d'été de la sortie. Depuis nous avons fait de belles trouvailles mais ce petit cèpe fut un vrai bonheur.

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Des arbres, beaucoup de trésors sont tombés ce qui donne l'occasion de se pencher d'un peu plus près sur les essences de la forêt.

1 et 2: Les graines du sorbier des oiseaux ne sont pas encore arrivées à maturité. C'est une précieuse ressource d'énergies pour les oiseaux migrateurs mais aussi pour ceux qui s'apprêtent à passer l'hiver ici.

3: Les lichens sont l'étrange alliance entre un champignon et une algue. Utilisé dans la médecine et dans les cosmétiques, ils sont une riche ressource de protéines en cas de disette.

4: Le pin pectiné est un arbre fréquent dans les Alpes qui a souvent été planté pour l'industrie du bois. A ces pieds les cèpes mais aussi au printemps les précieuses morilles noires.

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 Un petit peu de magie dans la forêt.

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Les bois sont beaux et frais en ce moment, bientôt la pluie viendra les rendre boueux et humides. Pour le moment c'est l'occasion d'en profiter, de créer et de s'amuser. Bientôt les vacances seront finies et les cabanes dans les bois oubliées. 

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 Pour finir, un bolet pomme de pin. Non il n'est ni passé ni pourri, il a juste une mine quelque peu inhabituelle ce qui en fait tout le charme.

 

11 août 2013

Fiche naturaliste.

 J'ai eu à l'occasion de mes promenades, la possibilité de ramener de nombreux trophées. Pour faire de la place dans les placards et les immortaliser, j'ai prit l'iniative de les placer sur papier glacé. Plumes, oeufs, fleurs, insectes et autres récoltes, une partie de mes trésors sont passés sous l'objectif.

Petit aperçu:

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5 août 2013

Sortie dans les près 8.

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 Petite promenade dans les champs, en bordure de lisière et parfois en forêt, histoire de récupérer un petit peu de fraîcheur et aussi, quelques piqûres de moustique. L'ombre est salvatrice pour les fleurs qui ont été épargnées des coupes grâce à l'écofauchage ce qui permet l'observation d'une grande variété d'insectes.

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 Les près exposés au soleil ne sont pas très riches en fleurs mais il est tout de même possible d'en observer quelques unes.

1: Le myrtil est une espèce de papillon possédant 5 sous-genres et un dimorphisme sexuelle marqué. En effet alors que le mâle à le dessus des ailes ternes, la femelle aborde des tâches fauves. On le retrouve partout, En Aise, en Europe, au Maghreb, au Moyen Orient et ici, sur un plante d'origan sauvage (origanum vulgare).

2: L'origan commun est aussi appelé marjolaine sauvage et est cultivée dans les jardin. On le reconnaît à ses petitesfleursroses et à ses feuilles parfumées. Il a des propriétés antiseptiques et à ce titre, son huile essentielle est utilisée contre les rhumes, la grippe, les douleurs spasmodiques, la fatique et le stress. Son parfum attire facilement les insectes et notre bon vieux mirtyl s'y est laissé prendre, si bien qu'une araignée crabe en a fait sa proie avec succès (centre de l'image).

3: La reine des près était nommée autrefois ulmaire. Elle sert à aromatiser les plats, les desserts, les dentifrices et les boissons comme la bière ou le vin mais il faut sécher la plante et ses fleurs pendant un an avant de l'employer. En infusion elle a un goût agréable. En médecine populaire, on l'utilise pour ces propriétés anti-inflammatoires, diurétiques, sudorifiques, astringentes, toniques, antispasmodiques, cicatrisantes, antalgiques, digestives, diurétiques fébrifuges, antirhumatismales, vulnéraires et détersives. C'est à partir de cette plante que l'aspirine a été inventée.

4: Les ombellifères sont des plantes résistantes qui ne craignent pas le soleil ni la sécheresse, ce qui explique pourquoi les champs se couvrent de leurs ombrelles blanches.

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 Le millepertuis perforé ou millepertuis commun est la plante anti-déprime. C'est un puissant anti-déprésseur qu'il ne faut pas consommer en même temps qu'un autre traitement. C'est aussi une plante magique qui porte de nombreux noms comme celui de chasse-diable, herbe aux fées, herbeauxmilles vertus, herbe de la Saint Jean, herbe aux brûlures, herbe aux piqûres, herbe de charpentier ...

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 On ne soupçonne jamais assez les ressources de la nature.

1: La verveine officinale ne paye pas de mine comme ça mais avec sa petite taille, ses nombreux brins en touffe et se discrètes fleurs mauves. Pourtant ses effets sont nombreux et sa culture facile. Ce sont les sommités florales qui sont utilisées en tisane à but diurétique, fébrifuge et astringent. En lotion elle est détergente.

2: La renouée persicaire ou fer à cheval est elle aussi une plante discrète qui mérite qu'on s'intérrésse à elle. Riche en tanins, on l'emploie comme plante médicinale pour ses vertus vulnéraires et astringentes.  Comestible,on en manges les fleurs et jeunes feuilles en salade, les plus vieilles cuites comme légumes. En Russie les tubercules sont très appréciés.

3: L'achillée millefeuille ou herbe à coupure pousse dans toutes les régions tempérées de l'hémisphère Nord. On récolte les feuilles et les fleurs. Elle stimule l'apétit, calme les troubles de la digestion et les douleurs menstruelles, traite les infections respiratoires, fait baisser la fièvre et stop les saignement et démangeaisons de la peau. On consomme traditionnellement les feuilles en salade.

4: Le cirse commune pousse en terrain découvert, on le nomme aussi piqueux. Elle a des propriétés mellifères recherchées.

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 La carotte sauvage se reconnaît facilement à sa tâche rouge en son centre. On ne sait pas vraiment à quoi elle sert mais elle lui a donné son nom de "dentelle-de-la-reine-Anne", du fait que la reine de ce nom se serait piquée le doigt pendant son blanc ouvrage, le tâchant en son centre d'une goutte de sang. Son huile essentielle protège la peau, en particulier contre l'eczéma. On peut la consommer entière en vinaigre après macération, les racines crues ou cuites, les fleurs comme farce, les fruits à l'odeur de poire dans des desserts et les graines dans les soupes, le pain ou les ragoûts.

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 Au bords de la lisère, quelques espèces cherchent la fraîcheur.

1 et 2: Les scolopendres sont des fougères qui appartiennent à la famille des aspleniaceaes. Dans l'antiquité, on l'utilisait contre les infections du foie et de la rate. Aujourd'hui on l'emploie pour ses propriétés expectorantes, astringentes et émollientes. On la consomme en sirop allié à de la chicorée.

3: Je n'ai pas réussi à identifier ce beau papillon. Merci à theLJL70 de http://terramorchellarum.com/ qui m' donné le nom, il s'agit de scopula ornata.

4: La coccinelle à sept point est très fréquente chez nous. Le 7 est un chiffre porte bonheur dans la tradition européenne avec le 12. La "bestiole à bon Dieu" peut pondre jusqu'à 400 oeufs sur les plantes infestées de pucerons et dont les larves se régalerons. L'hiver, on peut les trouver serrées les unes contres les autres, parfois par centaines, derrière les volets des fenêtres.

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 La decticelle cendrée est une grosse sauterelle sans ailes qui peut atteindre quelques centimètres chez la femelle. On la rencontre la mi-jui à novembre en fonction des gelées. Elle aime s'abriter dans les buissons en bordure de chemin, de champs ou de lisière. Dans les Alpes elle peut vivre jusqu'à 1400 mètres d'altitude. Elle est omnivore, ce qui implique qu'elle mange aussi bien des feuilles que de petits insectes. Ici il s'agit d'une femelle car elle possède un oviscapte.

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Le temps des fleurs est fini, ce qui rend les identifications beaucoup moins simples.

 1: Il existe de nombreuses espèces d'euphorbes, pas toujours dissociables les unes des autres mais les feuilles de l'euphorbe des bois, semblables à celles de l'amadier, la rendent assez atypique pour la reconnaître au premier coup d'oeil. C'est une plante toxique qui peut provoquer une purge violente chez l'homme et le bétail.

2: Le sceau de Salomon odorant ne donnera pas de fruits cette année, du moins dans ce coin. Les limaces, gourmandes et immunisées contre son poison, ont dévorées les baies naissantes ainsi que de nombreuses feuilles. Heureusement la plante peut vivre plusieurs années et renouveler ses chances d'avoir une descendance.

3: Les derniers chatons, c'est à dire fleurs mâles du châtaignier commun sont tombées. Quand elles commencent à toucher le sol, du moins ici dans ce petit coin d'Isère, c'est que la saison des cèpes commence même s'il ce peut que quelques individus précoces sortent avant. Bien que l'on soit habitué à manger les châtaignes, les fruits, les feuilles sont aussi recherchées pour emballer les fromages mais aussi soigner la coqueluche, les bronchites, les hémorragies, les diarrhées et la toux dans la médecine populaire.

4: L'asplenium trichomanes ou capillaire des murailles est une petite fougère qui pousse à l'ombre entre les interstices des pierres, les fissures de la roches, les trous des murets et les creux des falaises. Très résistante, elle pousse partout et communément en France jusqu'à 1800 mètres d'altitude. Dans le Morvan on l'utilisait comme sirop contre la toux au moyen âge.

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Les palombe ou pigeons ramiers sont les plus grands pigeons européens. Bien que présent dans la région, c'est depuis peu qu'il est aisé d'en rencontré en forêt ou en campagne. Cette année, un couple niche en face de la maison. S'ils ne terminent pas sous les griffes de l'autour, ils reviendront pendant plusieurs au même endroit avant que leurs petits prennent le relais.

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Néanmoins, quelques fleurs aux couleurs chatoyantes s'invitent encore dans la végétation.

1 et 2: Le Buddleai de David ou père David est le célèbre arbre à papillon qui les attirent avec son odeur suave. Il a été importé de Chine et c'est naturalisé dans les bois et lisière. Il a à ce titre le statu de plante invasive car il occupe la niche écologique d'espéces locales rares. Ses racines, ramures et écorces sont utilisées pour la médecine en Asie bien que l'arbuste soit toxique. Plonger les fleurs dans l'eau enivre les poissons et les rend plus dociles à la capture. 

3 et 4: Contrairement à ce qu'indique son nom, le géranium des Pyrénées est présent partout en France sauf en Aquitaine. On le trouve meêm dans les pays du Nord. Quand les fleurs se fannent, les graines formes de longues graines nommées "bec de cygogne". 

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 Le liseron des haies est très courant. Bien qu'il aime s'inviter dans les jardins et sur les bords de chemins, c'est dans les fourrés des lisières et les champs de blé qu'il est le plus courant du moment que le sol est frai ou humide. On le trouve un peut partout, en Amérique du Sud et du Nord, en Eurasie, en Afrique du Nord, en Australie et dans le proche Orient. Dans la médecine populaire on l'emploie contre les quintes de toux, pour soigner le foie, l'insuffisance hépatique et les migraines et constipations qui lui étaient liées.

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1: Le chêne est l'arbre le plus présent en France. Autrefois il était associé à Zeus chez les grecs, à Jupiter chez les romains et à Donar chez les germains car il est rarement touché par la foudre. Le rare gui qui pousse sur son écorce était prisé par les druides car il recueillait l'âme et la puissance de l'arbre hôte. A l'arrivé du christianisme en gaule, les églises furent érigées près des chênes sacrés pour rendre le nouveau culte plus commun.

2: Le viorne obier appartient à la même famille que nos viornes boule-de-neige. C'est un arbuste des bois humides et des marais qui ne pousse pas à plus de de 1600 mètres d'altitude. 

3: Ce myrtil est accompagnée dans sa campagne de butinage d'un tristan, un proche cousin mais qui est le seul en Europe à faire parti du genre aphantopus. Ce papillon est présent sur presque tout le territoire français et on peut le voir voler de début juin à fin août. Néanmoins il est en net recul dans de nombreuses régions bien qu'il ne bénéficie pas de statu de protection.

4: Cette araignée loup s'est cachée sous la fleur d'une carotte sauvage. Au moindre mouvement de la plante, elle bondit sur l'ombrelle florale pour attraper son repas.

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 Quelques pas dans la forêt apportent une chaleur bienvenue. Il a plut cette nuit, juste histoire de mouiller le sol, mais cela a suffit aux moustiques et aux mouches pour mon plus grand malheur.

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Cette pluie, bien que brève, est la bienvenue pour les fougèresquicommençaient à souffrir de la sécheresse.

1, 2 et 4: Le polystichum setiferum est une fougère typique de l'europe méridionale et occidentale. Il aime les pentes abruptes des forêts fraîches. Les fougères sont des plantes magiques, parfois appelée ailes de sorcière. Séchées puis brûlées, elles attirent la pluie et font fuir les animaux rampants et venimeux. En bouquet placé devant la fenêtre, elles chassent les démons et les mauvais sorts. Autrefois on pensait que la fougère fleurissait la nuit de la Saint Jean autour de minuit et que dans l'instant elle donnait une graine sortie de terre, qui portée par l'heureux chanceux qui a su la trouver et la ramasser sans bruit, se voit obtenir le don d'invisibilité.

3: Un peu d'eau et la grande Loch en profite pour sortir le bout de son nez et faire son tour à la recherche de nourriture.
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Pas de chevreuils cette fois-ci derrière la vieille grange, il fait bien trop chaud, mais de nombreuses traces indiquent qu'ils étaient là il y a peu de temps et surtout, qu'ils n'étaient pas seuls.

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1: Un chevreuil est venu grignoter les jeunes herbes qui poussent le long du chemin et a laissé dans la boue la trace de son passage.

2: Le sanglier est lui beaucoup moins délicat. Il n'a pas laissé ici la marque caractéristique de ses deux ergots à l'arrière de sa patte.

3 et 4: Autre surprise, un blaireau de belle taille a aussi emprunté le chemin. Ses longues griffes ont marqué le sol d'une rangée de trous.

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 Un frêne sous l'effet des violents vents du weekend passé, a perdu une grappe de graines. Arrivées à maturité, celles-ci ce détachent de l'arbres et tourbillonnent dans le vent grâce à leur fformed'hélice pour se déposer un peu plus loin et ne pas faire concurrence à son géniteur. Encore vertes, on les utilisent pour faire des colliers éphémères.

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 Deux-trois pas dans les bois, histoire de prendre l'air et de voir où en est l'activité fongique locale.

1 et 2: C'est l'occasion de visiter un potentiel coin à champignons mais le sol est sec et aucuns chapeaux ni aucunes lamelles ne se font voir. Visiblement ce n'est pas endroit propice à la cueillette, bien qu'au printemps, il nous soit arriver de faire de belles récoltes de morilles en contre-bas.

3: Le hêtre commun est l'essence dominante. D'ordinaire les girolles se plaisent bien à son contact mais ici, pas la queue d'une seule ne se fait voir. Ses fruits sont les faînes. Autrefois on menait les porcs sous les frênes pour qu'ils en mangent les fruits mais aussi les glands car ces arbres poussent souvent avec des chênes rouvres. Il est possible de consommer les faînes mais cela nécessite une longue préparation. On les bouillait tel des châtaignes ou elles étaient broyées pour obtenir une sorte de beurre vermifuge et parasticide. On pouvait également les faire décanter dans de l'eau pour les transformer en farine ou les griller comme des chouchous.

4: La photo est un peu floue mais on peut reconnaître dessus la truie, un papillon au drôle de nom. 

 

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 Derrière la grange de pisé, un champs s'ouvre sur la forêt. Fauché depuis peu, il est couvert d'herbe grasse et bien verte,ce qui fait le bonheur des chevreuils mais aussi des sauterelles et des criquets.

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Voici quelques habitants de cette grande étendue verte.

1: La clématite des haies ou clématite vigne-blanche est le bois à fumer que les adolescents s'amusent parfois à fumer mais s'arrêtent bien vite de consommer en raison du goût qui s'en dégage. On la nommait herbe au gueux en raison des irritations que provoquent ses feuilles et qu'utilisaient les mendiants pour provoquer des ulcères et attirer la pitié.

2: Sur une knautie des champs, un drôle d'insecte doré prend un peu de repos.

3 et 4: Voilà une jolie sauterelle qui se différencie des criquets par ses antennes longues et fines. Il pourrait peut être s'agire d'une sous espèce de decticus verrucivorus mais riende sûr. On raconte qu'autrefois on les utilisait pour mordres les verrues et les brûler par le suc quelles dégagent par leurs mandibules. 

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Ici pas de doute, il s'agit de la grende sauterelle verte, que l'on trouve dans toute l'Europe et même la Mongolie. C'est la plus grande sauterelle du territoire. Aujourd'hui sa population est en régression à cause de l'agriculture intensive. 

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1: Sur un prêle un escargot, nommé soucoupe commune, prend du repos. Commun en France, il devient rare dans la région méditerranéenne mais peut se trouver dans les Alpes juqu'à 2000 mètres. C'est une espèce herbivore qui se nourrit des algues et des lichens qui poussent sur les troncs. 

2: Je ne pensais pas revoir la cétoine dorée dans les parages, mais elle est encore bien là. 

3 et 4: Bien qu'attrayant pour les insectes comme on peut le voir sur la photo 3 où trois cétoines dorées butines, le sureau hièble est une plante toxique qu'il ne faut pas consommer ni confondre avec le sureau noir ou rouge. Il peut mesurer 1 à 2 mètres et sent très mauvais. De plus il fleurit de juillet à août ce qui permet de le différencier de ses cousins qui fleurissent jusqu'à juin. Autrefois on l'utilisait comme un puissant purgatif, comme un bon cicatrisant et ses baies seraient diurétiques et sudorifiques. Mais la dangerosité de la plante à stoppé tout emploie de celle-ci.

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Voilà un moment que le compagnon blanc a passé la période de floraison. Aujourd'hui, les fleurs devenues des capsules et qui ont été épargnées par les chenilles gloutonnes, libèrent leurs graines au grès du vent et du frôlement des animaux sauvages. Secouées, elles se transforment en hochet ou en grelot.

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Sur le bords du chemin la végétation ce fait différente du fait que les bords sont rocailleux et pauvres en nutriments.

1: La chicorée elle aussi ne fleurit plus mais les tiges se dressent encore, c'est l'occasion de récupérer la précieuse racine. Il suffit de tirer à la base de la tige pour que la racine suive toute seule.

2: Une punaise pyjama rayée de noir et de rouge se promène sur une fleur de carotte. Cette espèce apprécie les ombellifères sur les quels il se reproduit.

3: Rah pour elle aussi je ne trouve pas d'identification.

4: La vipérine commune c'est installée dans le fossé. Cette plante médicinale est surtout utilisée aujourd'hui pour ses propriétés  anti-toux. Pour cela on utilise les fleurs séchées en infusion.

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Les corbeaux sont moins nombreux qu'à l'automne quand ils se réunissent en groupes immenses à la recherche de nourriture sur les noyers de la maison. On oublie parfois la taille que peuvent prendre ses oiseaux en plein ciel. Il suffit de tenir une plume dans sa main pour s'en rendre compte.

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1 et 2: Deux chenilles du cucullie du bouillon blanc se sont installées sur des scrofulaires noueuses fanées qu'elles ont bien entamé. Cette année elles sont très nombreuses ou du moins plus visibles que l'an dernier.

3: Voilà un joli papillon a qui je n'ai pas réussi à donner un nom.

4: Souvenir de la promenade, un joli bouquet de carottes sauvages qui viendra prôner sur la terrasse de la maison entre deux lanternes qui les soirs d'été, donnent une belle lumière diffuse.

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Et pour finir, une belle rose trémière qui c'est échappée d'un jardin pour attérir en bord de champs, ce qui créé un petit jardin bucolique. Bref une jolie promenade où il suffit de se pencher pour observer les bêbêtes de la nature.

5 août 2013

Zone naturelle de la Ladrière.

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Aujourd'hui, petite promenade dans la zone naturelle de la Ladrière à proximité de Bourgoin-Jallieu, certes pas bien grande mais riche en faune et en flore et cela, à quelques pas d'un parking bétonné et de magasins. Le dépaysement est total. Libellules et papillons sont nombreux et la fraîcheur de l'eau la bienvenue.

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La cardère sauvage, cardère des oiseaux ou cabaret des oiseaux est une plante bisannuelle pouvant atteindre 1 mètre 50. Ses nombreuses fleurs sont roses lilas. L'ilunine de la racine a des propriétés apéritives et, trempée dans la vodka, soignerait la maladie de lyme. Une des espèces cultivée à l'antiquité étaient utilisée dans l'industrie de la laine pour la confection de draps. Et sur cette belle plante se promène une cétoine au doux nom de aethiessa bagdadensis.

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Dans cette environnement semi-sauvage, de nombreuses espèces de fleurs et de plantes s'épanouissent.

1: La guimauve officinale est aussi appelée mauve blanche. C'est une plante médicinale cultivée depuis longtemps pour ses propriétés émollientes et dans le passé, comme plante potagère pour ses racines avec les quelles on fabrique une sucrerie très prisée du même nom. Bouillies, elles sont données aux enfants pour faire leurs dents. Les feuilles peuvent être consommées comme des épinards ou jeunes, en salade.

2: La renouée du Japon est une plante envahissante venue d'Asie où elle est cultivée pour ses propriétés médicinales et pour la cuisine. C'est par la route de la soie qu'elle a été introduite en Europe, au moyen âge, comme plante fourragère, mais en France elle apparaît pour la première fois en 1939. Les pousses se mangent crues ou cuites, les rhizomes séchées aident à le digestion, les tiges sont bouillies, les feuilles malaxées aident à la cicatrisation et calment la douleur quand elles sont appliquées sur les plaies. En Europe elle sert de filtre naturel pour dépolluer l'eau et les sols.

3 et 4: La sylvaine ou hespérie sylvaine est un joli et petit papillon à la chenille verte-bleutée longue de 28 mm. On peut le voir voler de juin à août dans de nombreux milieux, aussi bien secs qu'humides.

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L'hélice des bois est un escargot des forêts qui aime les zones humides. Il peut être claire ou sombre avec souvent une bande brune qui traverse sa coquille.

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Quelques plantes médicinales et utiles aux hommes aux formes variées.

1: Le jonc massette ou Quenouille (par sa ressemblance avec l'instrument à tisser du même nom avec lequel Cendrillon se pique le doigt), peut se manger cru, son coeur aurait un goût de concombre et ses rhizomes celui du topinambour. Tressé, il sert à faire des paniers et entre dans la composition des toits de chaume. De plus sa massue peut servir de torche ou de combustible. Mais là où son utilisation est la plus remarquable c'est que c'est un formidable filtre pour nettoyer l'eau des nitrates et autres pollutions. Au néolithique et jusqu'au moyen-âge, on en formait de grosses bottes pour fabriquer des embarcations.

2: Le mélilot blanc appartient à la famille des pois (Fabacées). Il peut atteindre 1 mètre 20 et fleurit de la fin juin à août. Possédant de la couramine, il dégage une légère odeur de vanille tout comme le mélilot jaune ce qui attire de nombreux insectes. C'est à ce titre une bonne plante mellifère. En entreposer quelques brins dans un sachet dans une armoire parfum le linge et le protège des mites. Ses nombreux tanins le rendent anti-spasmodique, antiseptique au nivaux de l'appareil urinaire, diurétique et il serait même sédatif. Il est aussi employé pour faciliter le flux sanguin et réparer la fragilité capillaire. De plus on peut le consommer en salade (jeunes feuilles crues), comme aromate (une fois séché) dans les desserts ou comme épices (graines) dans les fromages.

3: La campanule agglomérée fût décrite au 19èmesiècle. Elle fleurit de juin à août et se rencontre dans les bords de chemins, de forêts et les pâturages secs et peut atteindre 80 cm. Cette famille de fleurs regroupes 300 espèces présentes majoritairement dans le centre de l'Europe mais pouvant aussi pousser jusqu'en Finlande. On la cultive pour ses jolies fleurs comme plante ornementale.

4: La grande consoude ou consoude officinale peut être jaune ou violette. C'est une plante qui aime les zones plus ou moins humides. On peut consommer les feuilles pannées dans de la pattes à beignet ce qui leur donne un goût de sole. Elle est utile au jardinier car elle récupère les nutriments du sols non-exploités et donne un très bon purin. Sa richesse en potassium, en calcium, en vitamine B12, et fer et en scile la rende efficace comme cataplasme cicatrisant.Elle s'est démocratisée dans de nombreuses parties du monde avec les pèlerins qui en emportait toujours avec eux.

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L'oxalis des fontaines pousse dans les cultures, les lisières de forêts et dans les bords de chemins. Commune dans le nord elle est rare voir absente dans le sud pourtant ici nous en croisons plus ou moins régulièrement.

 

Bref, une courte mais belle promenade au frais, ce qui est bienvenu en ce moment, et cela, à quelques pas de la route et des magasins.

3 août 2013

Sortie en forêt 30.

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 Pas de cèpes ni de girolles à cette sortie, peu de fleurs aussi hormis ces rares sucepins mais de nombreux champignons et quelques curieux insectes qui commencent à devenir monnaie courante ici ^^

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 Bien qu'habritées par les hautes branches des sapins et des châtaigniers, les sols des forêts du coin sont très secs. Il faut creuser sur une dizaine de centimètres pour commencer à trouver de l'humus humide. Cela n'est pas suffisant pour le mycélium, et cela malgré la rosée du matin qui a bien du mal à pénétrer dans les sous-bois.

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 Les amanites rougissantes, à l'instar d'autres espèces, fait de la résistance. S'adaptant mieux au manque d'humidité, elles continuent de pousser mais sont bien moins nombreuses qu'elles n'ont pu l'être ces derniers jours.

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Mais pour le moment, c'est les russules qui s'imposent comme reines du bois pour le plus grand bonheur des limaces.

1: La russule comestible est généralement courante et pousse en petits groupes sur une grande période, de la fin du printemps à la fin de l'automne. Comme son nom l'indique, elle peut finir dans l'assiette.

2: La russule charbonnière elle aussi est comestible. Elle peut prendre des formes et couleurs variées en fonction du temps et de la période de pousse. Elle est appréciée pour son goût de noix.

3: Considérée comme la meilleure de la famille, la russule verdoyante se distingue par sa couleur vive mais aussi par le fait qu'elle craquelle quand elle vieillit.

4: Cette vieille russule noir et blanche n'aborde plus la teinte brune typique des jeunes individus. Supposée toxique, il faut mieux la laisser dans son environnement.

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 Voici la chenille de cucullie du bouillon blanc appelé aussi brèche. Bien qu'on la trouve souvent sur le bouillon blanc, elle est aussi gourmande des plantes du genre scrophularia comme avec cette scrofulaire noueuse. L'imago, l'adulte arrivé à maturité, vole d'avril à juin. La chenille peut atteindre des dimensions impressionnantes.

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Retour avec la faune mycholgique qui offre des formes et des couleurs originales.

1: La fleur de tan n'est aujourd'hui plus considérée comme appartenant au règne fongique. Plutôt rare, elle rampe littéralement sur le sol pour se nourrir de l'humus.

2: Le lycogale du bois connaît plusieurs phases colorées avant de dépérir. D'abords rose, il devient orange, brun puis noirâtre. Lui aussi n'est plus reconnu comme un champignon à proprement dit. Lorsqu'on le presse, un liquide nommé "lait de l'oup" s'en échappe.

3: Autre bois, autre russule verdoyante. Celle-ci commence à craqueler ce indique qu'il sera bientôt trop tard pour la consommer.

4:  La russule du fiel est un champignon qu'il faut mieux éviter car malgré son parfum fruité, il se révèle être très âcre ce qui le rend non comestible.

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 Voilà le retour du bousier. Celui-ci était accompagné de cinq autres partenaires ainsi que d'une "petit biche", un coléoptère, pour festoyer dans une grosse russule pourrie. Comme quoi, les champignons ne doivent pas uniquement se méfier des limaces, des sangliers et des vers.

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1 et 2: La russule fétide est relativement massive sent le cheveux ou la corne brûler, autant dire pas très bon. On la trouve du début de l'été à la fin de l'automne. Jeune elle exsude des gouttelettes d'eau par temps humide ce qui lui donne cet aspect vitré. L'amertume de sa chair et son odeur la rendent non comestible.

3 et 4Le collybie à pied en fuseau est un bon comestible, à condition qu'il ne soit pas ramassé le lendemain d'une pluie qui a été précédé d'une sécheresse importante, car ce champignon à la particularité de se dessécher sous les effets du soleil puis de reprendre sa forme initiale après une bonne pluie. Ces changements d'états le rendent toxique.

 

Bref, pas de quoi remplir le panier à mon désespoir, néanmoins ce fût encore une jolie promenade riche en découvertes.

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